SECTION 3 : EVOLUTION DU PIB SELON L'APPROCHE DE
LA DEMANDE
L'évolution du PIB par la demande révèle
une forte contribution à la croissance de l'activité pour
l'absorption, associée à un léger relèvement du
solde des échanges avec l'extérieur.
Tableau 4 : Parts relatives des composantes de la
demande globale dans le PIB réel (en pourcentage du PIB aux prix de
2005)
COMPOSANTES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Demande Intérieure
Consommation publique
Consommation privée
Investissements brut
Demande Extérieur nette
Export de biens et services
Import de biens et services
|
123,0
11 ,6
85,8
25,6
-23,0
15,3
38,2
|
120,2
8,8
82,3
29,2
-20,2
16,6
36,8
|
101,2
14,8
70,6
15,9
-1,2
29,4
30,7
|
101,5
15,3
69,0
17,1
-1,5
30,3
31,7
|
100,7
14,5
69,1
17,2
-0,7
28,4
29,2
|
Produit Intérieur Brut
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
Source : Banque Centrale du Congo, d'après
les résultats des travaux de la C.E.S.C.N.
La demande intérieure s'est accrue de 8,7 % au cours de
l'année sous examen, maintenant sa contribution à la croissance
à 8,8 points de pourcentage. Cette croissance est essentiellement
tirée par la consommation des ménages et la formation brute de
capitale fixe.
Graphique 4. Structure du Produit intérieur Brut
selon l'approche de la demande (en pourcentage)
Source : Banque Central du Congo
- La consommation finale a été plus dynamique en
2014 telle que l'indique sa contribution à la croissance, laquelle est
passée de 72,4 % à 75,7 %, d'une année à l'autre.
Cette situation s'explique par l'amélioration des revenus disponibles
des ménages, dans un contexte de stabilité de la monnaie
nationale. La demande du secteur privé a été la composante
la plus déterminante avec une contribution à la croissance de
70,1 %, tandis que celle du secteur public s'est chiffrée à 5,6
%. La faible contribution, en 2014, de la consommation publique par rapport
à l'année précédente résulte d'une faible
mobilisation des recettes publiques sur fond d'une gestion sur base caisse.
- Les investissements bruts ont progressé de 9,6 % en
2014, en dépit duretard observé dans l'exécution de
certains projets publics. Ainsi, ces investissements ont affiché une
contribution à la croissance de 17,3 %, tirée par la Formation
Brute du Capital Fixe qui a progressé de 10,7 %, d'une année
à l'autre. Cette progression découle notamment du dynamisme des
industries extractives, de la télécommunication, du transport et,
dans une moindre mesure, de la poursuite des travaux de reconstruction et de
modernisation du pays par le Gouvernement.
- La demande extérieure nette a contribué
à hauteur de 7,0 % à la croissance de 2014, alors qu'elle avait
plombé de 4,2 % la croissance du PIB en 2013. Quoique positive, cette
faible contribution est liée essentiellement à un contexte
économique international difficile. Les exportations totales des biens
et services ont progressé de 2,9 %, contre 11,6 % en 2013,
représentant une contribution de 0,9 point à la croissance. Par
ailleurs, les importations totales des biens et services ont enregistré
un faible accroissement de 0,7 % contre 12,3 % en 2013.
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