Les critères essentiels d'octroi de crédits bancaires: cas de la SGBCI, la BICICI, la BOA-CI et ACCESS BANK-CI( Télécharger le fichier original )par AKPO GERMAIN YAO Université Intercontinentale Libre Sup?Management (Abidjan) /Euro-American International University (NEWYORK) - MBA (Master Business Administration) 2008 |
Section 2 : Le Produit Net Bancaire1. Définition et composantes du Produit Net BancaireDéfinition Le Produit Net Bancaire ou PNB représente pour une banque, la marge brute de production avant toute considération de la politique salariale, d'investissement et de provisionnement. Il est l'équivalent de la valeur ajoutée créée par l'activité. Il est donc un des éléments essentiels du compte de résultat d'une banque. On utilise un indicateur spécifique en raison de la structure particulière de l'activité d'une banque dont la « matière première » est l'argent lui-même. Il est égal à la différence entre les intérêts, les commissions reçues et les intérêts et les commissions payées produits d'exploitation et les charges d'exploitation bancaires, majorée des gains nets des pertes sur instruments financiers.. Il est donc avant prise en compte des frais généraux d'exploitation (salaires et charges, coûts immobiliers, publicité, etc.), les provisions pour impayés, les éléments non récurrents et les impôts. On en exclut les intérêts sur créances douteuses mais on y ajoute les dotations et reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement. Ce qui équivaut à la marge d'intermédiation augmentée des commissions sur services. Composantes du Produit Net bancaire a) La marge nette d'intérêt premier élément du PNB La marge d'intérêt est aussi nommée marge d'intermédiation. Elle représente le solde net entre la rémunération des « emplois » (prêts ou placements) effectués et le coût des « ressources » collectées. Cette marge d'intermédiation prend donc en compte les flux d'intérêts de diverses natures payés sur les dettes :
b) Les commissions nettes facturées : deuxième composante du PNB. Il s'agit du solde entre les flux de commissions perçues auprès de la clientèle ou de réseaux distributeurs et le flux des commissions payées aux apporteurs d'affaires ou sous-traitants. Ce dernier cas concerne surtout le recours à « une usine » de traitement des moyens de paiement, des titres ou des crédits aux particuliers ou encore à la vente de contrats d'assurance (créés et gérés par une société d'assurance) ou à la vente d'OPCVM (créés et gérés par un autre établissement). Il convient de rappeler la partition économique des commissions facturées :
Il convient de noter que les commissions facturées aux particuliers par les banques françaises sont encore fondées sur la « sanction » des anomalies, plutôt que sur la facturation « positive », en fonction des services effectivement consommés. c) Le solde entre les plus-values et les moins-values : troisième élément du PNB. Il s'agit des résultats dégagés sur les portefeuilles titres que la banque détient pour compte propre, à des fins de transaction à court terme (moins de 6 mois), de placement (plus de 6 mois) ou d'investissement (conservation jusqu'à échéance). d) Les dividendes reçus : quatrième composante du PNB. Il s'agit des dividendes reçus des filiales et participations. e) Le solde net entre les autres produits et charges d'exploitation bancaires. Les autres produis sont par exemple des refacturations de services à des filiales, des produits de promotion immobilière, des loyers de crédit-bail, lorsque cette activité est accessoire. Les autres charges sont des refacturations payées, des charges sur crédit-bail, etc. En dehors des éléments entrant dans le calcul du PNB, les autres produits enregistrés par les banques sont des éléments non récurrents tels que les gains sur actifs immobilisés ou des produits exceptionnels. |
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