EPIGRAPHE
« Je me prosterne dans ton saint temple, et je
célèbre ton nom, à cause de ta bonté, Car ta
renommée s'est accrue par l'accomplissement de tes
promesses».
Psaumes, 138 : 2
IN MEMORIAM
A nos grands-parents Zacharie KABUYA et son épouse
Agnès LUPEMBA, Leonard TSHISUNGU et son épouse Marguerite
BITSHILUALUA dont l'échéance du séjour terrestre a
surgie pendant qu'ils nous étaient encore indispensable.
A toi ma petite soeur Thérèse TEKA qui nous
à quitter en sa brillante enfance.
A vous les regrettés de notre famille proche et
lointaine,
Veuillez bien recevoir ce message posthume que nous
paraphrasons à votre attention sous forme des gerbes de fleurs que nous
passions sur vos sépulcres.
Paix à vos âmes.
MUKENDI
MUKENGE
DEDICACES
A ma très chère mère Julienne
NTUMBA
Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour
moi le symbole de la bonté par excellence, la source de tendresse et
l'exemple du dévouement qui n'a pas cessé de m'encourager et de
prier pour moi.
Ta prière et ta bénédiction m'ont
été d'un grand secours pour mener à bien mes
études.
Aucune dédicace ne saurait être assez
éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour tous les
sacrifices que tu n'as cessé de me donner depuis ma naissance, durant
mon enfance et même à l'âge adulte.
Tu as fait plus qu'une mère puisse faire pour que
ses enfants suivent le bon chemin dans leur vie et leurs études.
Je te dédie ce travail en témoignage de mon
profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant, te préserver et
t'accorder santé, longue vie et bonheur.
A mon Père Isaac TSHIYOYO
Aucune dédicace ne saurait exprimer l'amour,
l'estime, le dévouement et le respect que j'ai toujours eu pour
vous.
Ce travail est le fruit de tes sacrifices que tu as
consentis pour mon éducation et ma formation.
Que le très haut te comble de ses grâces
infinies.
MUKENDI
MUKENGE
REMERCIEMENTS
Hier, nous disions, nous terminerons nos études de
licence « INCHALLAH », c'est à ce titre que de prime abord,
nous louons le très haut Dieu de bonté qui constitue
l'épine dorsale de nos exploits.
Il nous est indispensable de remercier ceux qui, d'une
manière ou d'une autre, de près ou de loin ont contribué
à la réalisation de cette oeuvre qui sanctionne la fin de nos
études de licence.
En effet nous pensons :
Au directeur de cette oeuvre,
Monsieur le professeur LOHATA TAMBWE
Paul-René.
Nous avons eu le privilège de travailler parmi votre
équipe et d'apprécier vos qualités et vos valeurs.
Votre sérieux, votre compétence et votre sens
du savoir nous ont énormément marqués.
Veuillez trouver ici l'expression de notre respectueuse
considération et notre profonde admiration pour toutes vos
qualités scientifiques et humaines.
Ce travail est pour nous l'occasion de vous témoigner
notre profonde gratitude.
Au codirecteur de ce travail,
Monsieur le chef de travaux LUBAGA FAZILI
Eugène
Vous nous avez fait l'honneur d'accepter avec une très
grande amabilité de codiriger cette oeuvre. Veuillez accepter ce
travail, en gage de notre grand respect et notre profonde
reconnaissance.
A tous les membres de la famille : Paulin MPONGO et son
épouse Clarisse KAPINGA, Léonard TSHISUNGU et son épouse
Véronique KAPINGA, Thérèse KABENA et son époux,
Jean MUKUN et son épouse,Bethy BITSHILUALUA et son époux
André TSHIFIKA, Thérèse MBOMBO et son époux
Moïse TSHIOMBE, Godélive BIPENDU et son époux Georges
KAPUKU, Paul KABEYA, Henriette BATAKABISUA et son époux Ambroise
TSHIPAMBA.
En témoignage de l'attachement, de l'amour et de
l'affection que je porte pour vous.
Malgré la distance, vous êtes toujours dans mon
coeur. Je vous remercie pour votre hospitalité sans égal et votre
affection si sincère.
Je vous dédie ce travail avec tous mes voeux de
bonheur, de santé et de réussite.
A tous mes oncles Albert KANKONDE et tantes, cousins et
cousines, nièces Clarisse MULUMBA, et neveux. Qu'ils vous plaisent de
trouver ici, l'hommage déférent de notre profonde
gratitude.
A mes amis(e) et collègues
Georges MUKUNA, Mamie MATONDO, Charonne MBUYI, Baudras TABIBI
,Felly BIDUAYA, Jean-Marie KADIMA, Christian ILUNGA, Marchal KABASUBABO,
Mireille MOKALA, Christelle SITA, Bernadette NGILA, Niclette INDENGE, Hermann
DIESE, Deborah NKANGA, Dyna MULOPO, Laetitia LUBATA, Synthyche KIPANGA, Ornella
ONEMA, Pauline MUSUAMBA , Christelle MAFU, Patience BANDA, Sarah AMBA,Naomie
FINA, Olga MAKIBENGI, Mirra KAYOMBO et les autres
Je ne peux trouver les mots justes et sincères pour
vous exprimer mon affection et mes pensées, vous êtes pour moi des
frères, soeurs et des amis (e) sur qui je peux compter.
En témoignage de l'amitié qui nous uni et des
souvenirs de tous les moments que nous avons passé ensemble, je vous
dédie ce travail et je vous souhaite une vie pleine de santé et
de bonheur.
A ma famille chrétienne du MIJERCA de Kinshasa
précisément de la Paroisse NOTRE DAME DE LA SAGESSE du campus Que
Dieu réunisse nos chemins pour un long commun serein et que ce travail
soit un témoignage de ma reconnaissance et de mon amour sincère
et fidèle.
.
Que tous ceux qui ne sont pas cités nommément
ne se sentent pas lésés, mais qu'ils se rassurent que nos
remerciements vont tout droit vers eux.
Que ce beau message soit pour tous les reflets de notre
gratitude.
MUKENDI MUKENGE
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
Ø OMS : Organisation Mondiale de la Santé
Ø ONG : Organisation Non Gouvernementale
Ø RDC : République Démocratique du Congo
Ø CNPP : Centre Neuro Psycho Pathologique
Ø GIS : Gestion des Institutions de Santé
Ø IEM: Institut d'enseignement Médicale
Ø ENDA : École Nationale de Droit et
d'Administration
Ø DG : Directeur Général
Ø ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire
Ø CHSCT : Comité d'Hygiène, de
Sécurité et des Conditions de Travail
Ø Cfr: Confère
Ø INSS : Institut National de Sécurité
Sociale
Ø ERP : Évaluation des Risques Professionnels
Ø UNIKIN : Université de Kinshasa
Ø SAF : Secrétaire Administratif Financier
Ø SAC : Secrétaire Académique
Ø SEC : Secrétaire
Ø % : Pourcentage
Ø OIT : Organisation Internationale du Travail
Ø Art : Article.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 valeurs minimales d'éclairement
........................... 70
Tableau n°2 éclairement
minimal ............................................70
Tableau n°3 hauteurs de table recommandée pour
le travail en station debout (valeurs de référence en
cm)......................................................78
Tableau n°4 hauteurs de table pour le travail en
position assise (valeurs de références en
cm)....................................................................79
Tableau n°5 répartition des portions par
service..........................90
Tableau n°6 analyse de la situation
sante....................................91
I.INTRODUCTION
I.1.PROBLEMATIQUE
L'organisation scientifique du travail (Taylor, Fayol etc.)
avait longtemps émis des principes comme la séparation des taches
entre le commandement et l'exécution, la connaissance scientifique des
taches, le respect de la hiérarchie, la spécialisation et le
paiement d'un salaire substantiel à l'agent, pour optimiser la
production au sein de l'entreprise.
L'école des relations humaines (Mayo, Moreno etc.) ont
cependant critiqué l'OST en indiquant que les relations qui se nouent
entre les travailleurs ainsi que leur moral ou psychologie ont une incidence
sur la motivation et la production.
Le salaire n'est donc pas `'tout'' (Mayer) ; la
prise en compte de l'environnement, les conditions hygiéniques et
autres, les exigences sanitaires psychosociales et sociologiques peuvent
permettre d'améliorer les conditions du travail, lesquelles ont une
incidence sur le développement humain, ici, celui des
salariés.
Les agents de l'ISTM Kinshasa bien que relevant du secteur
public, n'échappent pas à ces exigences. Chassé de
l'Université de Kinshasa sur l'ordre du Ministre de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire, l'ISTM a dû se délocaliser vers
le site du CNPP d'où il sera encore obligé de quitter deux ans
plus tard.
C'est alors que le comité de gestion a
décidé d'accorder les travaux de construction de son site. Dans
la précipitation, deux ou trois bâtiments devant occuper 7
sections, ont été achevés. Le problème c'est que
les locaux affectés aux services administratifs ne répondent pas
aux normes : espacement ou capacité, entassement, aération
et assainissement.
Eu égard à ce qui précède, notre
préoccupation nous pousse de poser les questions suivantes :
· Quelle est l'incidence de cette situation sur le moral
et la santé des agents de l'ISTM Kinshasa ?
· Les agents sont-ils motivés ?
· Le rendement est-il au rendez-vous ?
Ces quelques préoccupations constituent la
thématique de notre travail et nous aideront à éclairer au
fil des pages l'incidence de la situation que traversent ces employés
sur leur moral, leur santé et le rendement attendu par l'entreprise qui
est l'ISTM Kinshasa.
I.2 HYPOTHESES
P. RONGERE définit l'hypothèse comme « la
proposition de réponses à la question ou aux questions que l'on
se pose à propos de l'objet de la recherche, formulée en des
termes tels que l'observateur et l'analyste puissent fournir la réponse
».1(*) Selon le
professeur MBUYU, l'hypothèse de travail est une idée directrice,
une tendance destinée à guider l'investigation et être
abandonnée ou maintenue d'après les résultats de
l'observation.
Ainsi, nul chasseur ne peut aller à la chasse sans en
avoir en amont une proposition de résultat de son opération. Au
regard de ce travail, nous nous sommes posé un certain nombre des
questions dont quelques idées à priori ne nous manquent pas.
Cependant, nous pensons que le
développement humain est une fonction positive de l'amélioration
des conditions de travail et de sécurité des agents au
travail.
Nous osons croire aussi que les conditions dans lesquelles les
agents travaillent ne répondent pas correctement aux exigences humaines
et hygiéniques pour cela nous estimons que la motivation et le
rendement dépendant de ces facteurs non satisfaits.
· Lincidence de cette situation sur le moral et la
santé des agents de l'ISTM-Kinshasa section GIS serait bas et
déséquilibré ;
· Les agents de l'ISTM-Kinshasa ne serait pas
motivé à cause de mauvaises conditions de travail ;
· Le rendement serait faible par rapport aux
objectifs.
I.3. OBJECTIFS
Comme d'aucuns le savent, certaines circonstances peuvent
à une époque donnée, prioriser des recherches sur un
thème plutôt que sur d'autres.
L'importance de ce sujet est démontré par la
multitude de disciplines qui s'intéressent à
l'amélioration des conditions de travail et de sécurité au
travail, parmi ces disciplines nous pouvons citer : la gestion des
ressources humaines, la psychologie du travail, le droit du travail, la gestion
de production car cette amélioration a un impact sur la production, la
sociologie du travail et d'autres disciplines.
I.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
La sécurité et les conditions
de travail dans une entreprise sont devenues, avec la prise de conscience face
aux risques, un domaine incontournable. Chaque activité, de toute nature
que ce soit, engendre des risques plus au moins prononcés pour l'homme,
ses biens ou son environnement qui l'entoure .afin de réduire au minimum
l'occurrence de ces risques (et donc diminuer les conséquences pouvant
en découler) des nouveaux métiers sont apparus.
C'est pourquoi le choix de ce sujet a été
motivé par la place et le rôle que joue l'ISTM Kinshasa au sein de
la RDC en général et dans la province de Kinshasa en
particulier.
En effet, l'intérêt de notre travail est
perçu doublement :
o Sur le plan scientifique
L'intérêt que rêve notre travail consiste
à éveiller les chercheurs autres que nous, de s'intéresser
aussi bien que possible dans leurs investigations à ce domaine car ce
dernier parait primordial pour la bonne vie de l'entreprise.
o Sur le plan social
Notre étude consiste à stimuler la conscience de
preneurs des décisions de l'ISTM Kinshasa afin de veiller beaucoup plus
aux conditions de vie que traversent les employés sachant bien que c'est
par les efforts de ces derniers que l'entreprise trouve sa place dans la
société.
I.5. DELIMITATION DU
SUJET
Un travail scientifique doit être limité afin
d'éviter toute ambiguïté éventuelle ; son
élaboration sans limitation spatio-temporelle serait impossible.
a.Délimitation
spatiale
Notre étude a eu comme champ d'investigation, l'ISTM
Kinshasa dans la mesure où ce dernier est l'une des maisons de formation
les plus célèbres de la RDC.
b.Délimitation
temporelle
Nous avons limité nos recherches dans l'intervalle
compris entre 1974 et 2015 soit période de 41 ans étant
donné que l'entièreté de notre problème est
située entre l'égard de ces deux périodes.
I.6. METHODES ET TECHNIQUES
DE RECHERCHE.
a. Méthodes
A en croire M.Grawitz, la méthode est un moyen de
parvenir à un aspect de la vérité, de répondre plus
particulièrement à la question « comment » et est
liée aux problèmes d'appréciation.2(*) Il s'agit ici de
présenter les techniques de recherche et méthodes de travail qui
seront utilisées pour mener à bien la recherche.
La méthode détermine la voie par laquelle le
chercheur entend mener sa recherche. Tandis que la technique est le moyen que
le chercheur évaluera dans la dite voie.
Pour Lohata.T, la méthode est un « courant
explicatif qui donne le sens aux informations collectées ou
traitées par les techniques ».3(*)
Cela étant dans le cadre de la présente
étude, nous allons recourir à la méthode
synthétique et descriptive. La méthode synthétique nous a
aidés à analyser systématiquement toutes les informations
et données récoltées et à faire la synthèse
quand cela s'avérait nécessaire. La méthode
systématique consiste à globaliser les éléments en
un ensemble cohérent et intelligible, l'esprit synthétique
considère les différents éléments dans leur
globalité ou dans son ensemble, RWIGAMBA tandis que N'da Paul
définit la méthode descriptive moyen consistant à nommer
ou caractériser un phénomène, une situation, un
phénomène, une situation ou un évènement de sorte
qu'il apparaisse familier. Cette méthode nous a aidés dans la
description de notre champ de travail et de notre unité d'enquête
pour mieux appréhender les différentes réalités
qui s'y trouvent.
b. Techniques
Selon Mulumbati N. (1997 : 36), une technique est un
ensemble de procédés , rigoureux , bien définies
transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveau
dans les mêmes conditions adaptées au genre de problèmes en
cause qu'utilise toute recherche organisé par la méthode dans son
but.
Dans nos recherches nous avons utilisé la technique
d'interview, d'observation et documentaire.
Cela étant, la technique d'interview nous a permis
d'écouter les enquêtés et le personnel de l'ISTM Kinshasa
et de sortir plus au moins leurs opinions en rapport avec notre
préoccupation de recherche ; La méthode d'observation nous a
permis aussi d'obtenir les informations autres que celles apportées par
les autres techniques et la méthode documentaire nous a permis pendant
nos recherches de consulté les ouvrages , les rapports de stage, les
mémoires, les sites internet et autres documents relatifs à notre
sujet.
I.7. DIFFICULTES
RENCONTREES
Dans cette perspective, pour parvenir à ces
résultats aussi perfectibles qu'ils demeurent, le champ d'investigation
ne nous a pas été rose, c'était un parcours
traversé d'un bout à l'autre par des difficultés d'ordre
tant financier que matériel, l'un relatif aux ressources
financières allouées à cette étude. Ainsi, pour
contourner ces obstacles, il nous a fallu d'un côté, recourir
à l'internet, qui nous a permis de télécharger des
ouvrages, articles, et d'autres sources écrites dont nous avions besoin,
à partir des bibliothèques étrangères, et cela de
l'autre côté, grâce aux moyens financiers, parfois
empruntés.
Au-delà de ces difficultés citées,
apparait aussi la peur retrouvée dans personne des employés pour
nous révéler certaines réalités indispensables
à nos recherches.
I.8. PLAN SOMMAIRE
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail a quatre
chapitres qui s'articulent de la manière suivante :
ü Le premier chapitre portera sur la présentation
du champ d'investigation.
ü Le deuxième chapitre présentera certaines
définitions et généralités sur les concepts
relatifs au sujet que nous traitons.
ü Le troisième chapitre en suite portera sur
l'état des conditions de travail à la section de G.I.S.
ü Le quatrième en fin portera sur
l'évaluation du moral, de la santé et du rendement.
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE L'INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES DE KINSHASA
Section I : HISTORIQUE
L'Institut Supérieur des Techniques
Médicales /Kinshasa, comme toute oeuvre humaine a commencé
d'un embryonnaire et s'est développé au fil du temps.
A son début, une section, celle de Gestion
Hospitalière aujourd'hui Gestion des Institutions de Santé (GIS),
créée en 1962 dans le souci de former des cadres nationaux
susceptibles et capables de remplacer les cadres expatriés ayant
quitté le Congo au lendemain de l'indépendance en 1960.
Cette section fonctionnera successivement
à l'Institut d'Enseignement Médical (IEM) de Kinshasa,
à l'école Nationale de Droit et d'Administration (ENDA) et la
faculté de Kinshasa dans l'université LOVANIUM.
Ensuite, en 1970 fut la section des Sciences
Infirmières. En 1972, par une décision du conseil
d'administration de l'université nationale du zaïre (UNAZA), fut
créé l'Institut Supérieur des Techniques Médicales
de Kinshasa (ISTM/KIN).
L'institut supérieur des techniques médicales de
Kinshasa a commencé à fonctionner dès le début de
l'année académique 1973-1974 sur le campus de l'Université
de LOVANIUM, aujourd'hui Université de Kinshasa, et sous
l'autorité du Comité Directeur de cette université.
L'institut supérieur des techniques médicales de
Kinshasa, sous la forme juridique actuelle, a été
créé par l'ordonnance -loi numéro 811974 du 03 octobre
1981.
Cette ordonnance en son article premier
stipule : « il est sous la dénomination de l'institut
supérieur des techniques médicales de Kinshasa»
(ISTM /KINSHASA), une métaboliquement public d'enseignement
supérieure et universitaire jouissant de la responsabilité
juridique et sous tutelle du département de l'ESU et la recherche
scientifique dont siège à Kinshasa.
A sa création, ISTM-KIN a fonctionné avec deux
autorités académiques seulement à l'occurrence de
directeur générale et administratif.
De 1974-1978, cette institution a évolué avec
trois membres du comité de gestion : le secrétaire
général, le secrétaire général
académique et secrétaire général administratif et
administrateur de budget.4(*)
Section II : SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'institut supérieur des techniques médicales de
Kinshasa fonctionne sur le même site que l'université de Kinshasa
(UNIKIN) et sa localisation est naturellement présentée par
rapport à la dernière.
L'institut supérieur des techniques médicales de
Kinshasa est construit sur un vaste appelé Mon-Amba et situé au
sud de l'UNIKIN quelque 12km à vol d'oiseau et plus au moins 25km par
route de centre-ville.
Comme énoncé ci-haut, l'ISTM, fonctionne sur le
même site que l'UNIKIN, il occupe certain locaux dans le bâtiment
de la faculté de l'agronomie et au centre Neuro-psycho pathologie de
l'UNIKIN.
A savoir, depuis 2002, l'ISTM-KIN a commencé la
construction de ses propres bâtiments sur la concession dont il est
propriétaire située en face du CNPP, sur le côté
droit de la route menant à l'UNIKIN.
Dans cette concession, on trouve le laboratoire d'application
et quelques auditoires. Signalons que ces travaux de construction se
poursuivent et continueront jusqu'à procurer à l'ISTM-KIN tous
ces bâtiments nécessaires à son fonctionnement. C'est alors
que l'ISTM-KIN se trouvera entièrement dans ses propres
installations.5(*)
Section III : STRUCTURE ORGANIQUE, ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DE L'ISTM-KIN
III.1 STRUCTURE ORGANIQUE
Toute entreprise qui se veut rentable doit s'appuyer sur des
bases structurelles, lui permettant d'atteindre son objectif.
Une organisation structurelle donne une vue globale de tout
ce que l'on peut faire, de celui qui doit se liens avec les autres agents de
service il s'agit donc de l'organigramme.
v ORGANIGRAMME DE L'ISTM-KIN
Selon P. Alphonse VERNOULT, l'organigramme est un tableau
hiérarchique qui en donne les services et subdivisions d'une part et
d'autre part la localisation des responsabilités dans l'ensemble de
l'entreprise.
Il est également défini comme étant un
schéma détaillé qui a pour effet l'organisation
complète d'une institution et différents services avec indication
précise de lien de dépendance. Il convient de préciser
que chaque agent doit être à mesure dès son affectation, de
situer :
· A quelle division organique il appartient ;
· De qui il dépend et qui dépend de
lui ;
· Quelles sont les fonctions qui agissent sur lui et qui
dépend de lui.
A cet effet chaque employé doit saisir
clairement :
· La forme de l'organisation de son service ;
· La répartition du travail au niveau de ses
différentes sections,
· La relation existante entre les services qui composent
l'ensemble d'établissement.
Dans les lignes qui suivent, nous représentons
l'organigramme de l'ISTM-KIN, suivant les différentes structures de
comité de gestion, ainsi que les sections, d'enseuillement qui y
composent.
1. Organisation administrative de
l'ISTM-KIN
Les structures du comité de gestion sont les
suivantes :
Ø La Direction Générale ;
Ø Le Secrétariat Général
Académique ;
Ø Secrétariat Général
Administratif ;
Ø L'Administration du Budget.
a. LA DIRECTION GENERALE
La direction générale est sous
l'autorité du Directeur Générale qui a pour fonction de
coordonner, superviser, et assurer l'exécution et le suivi de toutes
les décisions prises par les organes supérieurs notamment :
le Ministère de l'ESU, le conseil administratif, le conseil de
l'institut et comité de gestion.
Il exerce le pouvoir dévolu à ces organes
entité administrative, la direction générale comporte les
directions suivantes :
· Le Cabinet du DG ;
· La Direction de communication et presse ;
· La Direction coopération ;
· La Direction des planifications et
statistiques ;
· La Direction l'audit interne ;
· La Direction de garde et
sécurité ;
· La Direction de l'informatique.
b. Secrétariat Générale
Académique
Il est dirigé par le Secrétaire
Général Académique ayant pour fonction la coordination et
la supervision des activités du secteur académique.
Le secrétariat général académique
a 5 directions à savoir :
· Le cabinet du secrétaire générale
académique ;
· La direction de service académique ;
· La direction de service
para-académique ;
· Les sections ;
· La bibliographie centrale.
c. les secrétariats généraux
administratifs
Le secrétariat administratif est dirigé par le
Secrétaire Général Administratif qui coordonne et
supervise les activités administratives.
Ses secrétariats fonctionnent avec 4
directions :
· Le cabinet du secrétaire général
administratif
· La direction du personnel
· La direction de l'entretient et maintenance
· La direction des oeuvres estudiantines
d. l'administration du budget
Il est sous la responsabilité de l'Administrateur du
budget dont la tâche est de superviser toutes les activités de son
secteur.
Elle est composée de direction ci-après :
Ø Le cabinet de l'administrateur de budget ;
Ø La direction de finance ;
Ø La direction de budget contrôle ;
Ø La direction de patrimoine.
III.2 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L'ISTM-KIN
Etant sous tutelle du Ministre de l'ESU, l'ISTM-KIN est
régi par les dispositions réglementaires relatives à
l'ESU.
L'organisation des activités à L'ISTM-KIN est
fonction des structures suivantes :
Ø Le conseil de l'institut ;
Ø Le comité de gestion ;
Ø Le Directeur général ;
Ø Les conseils de section.
a. Le conseil de l'institut
Le conseil de l'institut est un organe suprême :
Ø Il définit la politique académique
et scientifique de l'institut ;
Ø Fait des propositions sur l'évolution des
activités académiques, scientifiques et administratives ;
Ø Assure les relations de l'institut avec les milieux
universitaires nationaux et internationaux.
Il est composé de :
Ø Directeur Général de
l'Institut ;
Ø Du Secrétaire Général
Académique ;
Ø Du secrétaire général
administratif ;
Ø De l'Administrateur de budget ;
Ø Des chefs des sections ;
Ø Des bibliothécaires ;
Ø Chef de syndicat du personnel administratif
et ;
Ø Du délégué des
étudiants.
b. Le comité de gestion
Il est l'organe de contrôle quotidien dub fonctionnement
de l'institut. Il en assure la gestion courante sous la direction du directeur
général.
Le comité de gestion est composé de quatre
membres :
Ø Le DG ;
Ø SGAC ;
Ø SGAD ;
Ø AB.
Les membres ci-dessus doivent remplir les conditions
ci-après :
1. Le directeur général
Il est nommé par le président de la
république sur proposition du ministère de L'ESU. Parmi les
membres du personnel académiques ayant au moins les rangs de professeur
pour un mandant de 4 ans une fois renouvelable.
Toutefois le président de la république peut
nommer comme DG, toute personne digne et compétente.
2. Le secrétaire General
Académique
Il est nommé par le ministre de l'ESU pour les membres
du corps académique au moins les rangs de professeur pour un mandat de 4
ans une fois renouvelable.
3. Le secrétaire General
Administratif
Il est nommé par le ministre de l'ESU parmi
les membres du corps administratif de commandement titulaire d'un
diplôme de licence ou équivalent ayant au moins le grade de chef
de divisions soit parmi les personnels académique ou scientifique ayant
le titre de chef de travaux. Il a un mandat de 4 ans une fois renouvelable.
4. L'Administrateur Du Budget
Il est nommé par le ministre de l'ESU parmi les
personnels de commandement, titulaire d'un diplôme de licence ou
équivalent justifiant d'une expérience de trois ans dans
l'administration de finance de service de l'état dont le mandant est de
4ans, une fois renouvelable.
· ATTRIBUTIONS
A. Le Directeur général
Il supervise et coordonne l'ensemble des activités
dans l'institut, à ce titre, il en charge d'exécution des
décisions prise par le ministre de L'E.S.U.R.S, du conseil
d'administration, du conseil de l'institut en fin le comité de gestion
B. Le Conseil De Section
Il gère et administre les sections et regroupe la
représentation de toute la section.
Celle-ci est organisé en conseil qui comprend chacun
six membres du bureau de la section notamment :
Ø Le Chef de section ;
Ø Le Chef de section Adjoint Chargé de
l'enseignement ;
Ø Le Chef de section Adjoint chargé de la
recherche ;
Ø Le Secrétaire Académique ;
Ø Le représentant du personnel Administratif de
la section ;
Ø En fin le représentant des
étudiants.
III.3 ORGANISATION GENERALE DES ETUDES
Conformément à l'article 2 de l'ordonnance loi
portant sa création, l'ISTM-KIN a pour mission et ces objectifs
ci-dessous :
a. Mission
Ø Assurer la formation des cadres
spécialisés dans le domaine de science et technique
médicale (science de santé) ;
Ø Organiser la recherche sur l'adaptation des nouvelles
techniques aux conditions de notre pays ;
Ø Former les cadres spécialisés à
la maintenance du matériel bio médical ;
Ø Confier le grade académique.
b. Objectif
L'objectif prioritaire de l'ISTM-KIN est de former les cadres
techniques destinés à collaborer avec les médecins dans le
domaine de diagnostic, des soins de la formation de personnel et de la gestion
des institutions de la santé.
Il s'agit de formation professionnelle théorique et
pratique comprenant trois et cinq années d'études à l'issu
de la quelle est accordé un diplôme de graduat et de licence en
techniques médicales dans les différentes orientations
organisées dans les sections de l'ISTM-KIN.
Conformément à l'arrêté
ministériel numéro 127, MIN
E.S.U.E.N.CAB.MINI/MMLICIKT/2010MINI/2009 du 28 juillet 2009 fixant les
conditions d'admissions aux études à L'ESU a son article trois de
l'arrêté ministériel n° 068/MINESU/CAB MIN/2009 du 28
juillet 2009 fixant les conditions d'Admission et modifié comme
suit : l'Admission en année préparatoire aux institutions de
L'ESU qui organise la filière technique s'obtient sur concours.
L'article 7 de l'arrêté précisé,
modifié et complété comme suit : de passage au
deuxième cycle dans l'institut supérieur pédagogique et
technique est désormais conditionné par la présentation
de diplôme de graduat dument entériné ou homologué
correspondant à la filière suivi au premier cycle et par la
réussite au concours d'admission.
Les études organisées à L'ISTM-KIN sont
orientées vers la formation du personnel de santé hautement
qualifié.
III.4.LES CONDITIONS D'ADMITION A L'ISTM-KIN
L'admission à l'ISTM-KIN est conditionnée par
une demande d'inscription recevable aux conditions ci-après :
1. Pour le cycle de graduat :
· Etre porteur d'un diplôme d'état ou d'un
titre équivalant ;
· Pour les orientations accoucheuse, réanimation,
enseignement et administration des soins de la section des sciences
infirmières, le candidat doit être plutôt porteur d'un
diplôme de l'humanité médicale.
En plus de ces conditions, d'autres
orientations notamment: anesthésie, réanimation,
enseignement et administration des soins de la section de sciences
infirmières sont à leur tour conditionnées par la
réussite au concours d'admission.
2. Pour le cycle de licence :
· Etre porteur d'un diplôme de graduat en
techniques médicales ou d'un diplôme équivalant ;
· Réussir au concours d'admission pour les
candidats venant des autres établissements de l'enseignement
supérieur et universitaire.
III.5 LES DIFFERENTES SECTIONS ORGANISEES A L'ISTM-KIN
L'ISTM-KIN comprend les sections
suivantes :
1. Sciences Infirmières
Cette section comprend six orientations à
savoir :
Ø Hospitalière ;
Ø Accoucheuse ;
Ø Neuro psychiatrie ;
Ø Anesthésie et réanimation ;
Ø Pédiatrie ;
Ø Enseignement et administration des soins des sciences
infirmières, cette dernière section a deux cycles :
§ Le cycle de graduat depuis l'année
académique 1973-1974
§ Le cycle de licence depuis l'année
académique 1998-1999.
Signalons que l'option EASI fut une section organisée
à l'ISTM-KIN c'est depuis l'année académique 2003-2004
qu'elle a perdu son rang de section pour devenir une option au sein de
la section science infirmière quoi qu'il ait existé depuis
l'année académique 1973-1974.
2. Gestion des institutions de
santé
Cette section a fonctionnée avec le cycle de formation
depuis la création de l'ISTM-KIN 1973-1974 jusqu'à ce jour. Elle
a été créée en 1962 sous l'appellation de gestion
hospitalière fonctionnait à l'école nationale
d'administration.
Elle fut ensuite transférée à la
faculté médecine de l'UNIKIN. On l'intégra à
l'ISTM-KIN depuis la création de ce dernier et s'appelle
désormais gestion des institutions de santé.
ORGANIGRAMME DE LA SECTION
DE G.I.S
Chef de Section
251641856
Comptable
Appariteur
251642880
SEC
SAF
CSA/E
CSA/R
SAC
251643904
Informaticien
Intendant
Comptable adj.
3. Kinésithérapie
Elle a vu le jour en 1973 simultanément à
l'université pédagogique nationale au département de
l'éducation physique. Ces deux structures furs fusionnées
à partir de 1974 avec un cycle de graduat, celui de licence
démarra en l'année académique 1999-2000.
4. Nutrition diététique
Cette section comprend deux cycles de formation :
- Le cycle de graduat crée à l'année
académique 1976-1977
- Le cycle de licence crée à l'année
académique 1999-2000
5. Technique de laboratoire
Cette section comprend deux cycles de formation :
- Le cycle de graduat crée à l'année
académique 1973-1974 par l'OMS à la faculté de
médecine de l'UNIKI et transfère à l'ISTM-KIN
- Le cycle de licence crée à l'année
académique 1998-1999
6. Imagerie médicale
Anciennement appelé section de technique de radiologie
Elle comprend deux cycles de formation.
Ø Le cycle de graduat crée depuis l'année
académique 1963-1974 à d'enseignement médical puis
transfère à l'ISTM-KIN à l'année académique
1973-1974.
Ø Le cycle de licence ouvert depuis l'année
académique 1999-2000
7. Santé communautaire
Nouvellement créée, cette section n'a qu'un seul
cycle celui de la licence.
Les licences en santé communautaire sont chargés
de :
Ø Planification des activités à la
santé communautaire
Ø Organise les activités relatives à la
prise en charge de la santé communautaire
Ø Assurer la gestion de problème de santé
communautaire
Ø Mener des recherches scientifiques dans le domaine de
santé publique et communautaire
Ø Elaborer et gérer le projet de finalement
système de santé
Ø Adopter les activités de santé
communautaire au système de santé et la technologie sanitaire
moderne
Ø Assurer la gestion des informations et statique
relative à la santé communautaire
Ø Evaluer le programme et les activités de
santé de la communauté
8. Hygiène, assainissement et
pharmacie
Recensent crées ces deux sections qu'un seul cycle de
formation celui de graduat qui à commencer depuis l'année
académique 2009-2010
III.6 LES ACTIVITES SOCIALES DE L'ISTM/KIN
L'institut supérieur des techniques médicales
dispose d'un hôpital générale de référence
dans la communauté de ND'JLI au quartier 7. Cette formation
médicale assure les soins curatif et préventif aux progrès
de service.
Elle contribue aussi à l'encadrement scientifique et
pratique des étudiants pour le stage. Cet hôpital compte 27
médecins dont 5 spécialistes et 22 généralistes.
Outre cet hôpital, l'ISTM-KIN en son sein un dispensaire pour administrer
les soins d'urgence, aussi bien du personnel qu'aux étudiants et d'un
centre d'analyse biomédicales.
III.7. LES DIRECTEURS GENERAUX AYANT DIRIGE LA DIRECTION DE
L'ISTM-KIN
Depuis sa création l'ISTM-KIN jusqu'à ce jour
compte les directeurs généraux ci-après :
1. PROF Dr CARLOS ROSETI : 1973-1976
2. PROF Dr MBEDI : 1976-1981
3. PROF Dr KIMBONEKI LUNU : 1981-1984
4. PROF Dr MPAKA MBUMBA : 1984-1986
5. PROF Dr KANGA KALEMBA MVITA : 1986-1993
6. PROF Dr ILINGA LOPAKA : 1993-1997
7. PROF Dr KANDOLO KABONGO : 1997-2000
8. PROF Dr OTSHOMAPITA ALOKI : 2000-2002
9. PROF Dr KABASELE KABASELE : 2002-2005
10. PROF Dr BASOSILA LOLOFO : 2006-2016
11. PROF Dr MPONA M mars 2016 à ce jour
CHAPITRE 2 :
CONSIDERATIONS GENERALES
Section I : HYGIENE DU
TRAVAIL
Les obligations de l'employeur en matière
d'hygiène et de sécurité au travail sont de deux
sortes.
L'employeur se doit d'évaluer les risques dans
l'entreprise et de respecter les règles spécifiques pour
l'utilisation des lieux de travail.
I.1 L'évaluation des
risques dans l'entreprise
Les obligations de l'employeur en matière
d'hygiène et de la sécurité des lieux de travail
l'employeur se doit d'évaluer le bâtiment ; il doit
notamment :
· s'assurer que la structure et la solidité des
bâtiments occupés par les lieux de travail sont appropriées
à son utilisation.
· maintenir l'ensemble des installations en bon
état de fonctionnement et en assurer régulièrement le
contrôle. Cette obligation concerne l'ensemble des installations
(ventilation et aération, assainissement, éclairage, portes et
portails, installations électriques de sécurité).
· tenir à la disposition de l'inspecteur du
travail le dossier de maintenance prévu à l'article R.
4211-5 du code du travail. Lorsque l'entreprise quitte les
locaux, l'employeur doit restituer ce document au propriétaire des
locaux, soit le transmettre à l'occupant suivant.
· évaluer les risques
au sein de l'immeuble et matérialiser le cas échéant les
zones de dangers. L'employeur doit en informer le personnel.
· organiser et dispenser une information et une formation
pratique des travailleurs sur les risques pour la santé et la
sécurité.
L'employeur assure donc la prévention des risques
professionnels. Lors de la survenance d'un accident, il sera responsable en cas
de défaut de prévention. Cette prévention doit se
réaliser« dans la mesure du possible ».
I.2 Le document unique
d'évaluation des risques
Chaque entreprise se doit d'élaborer un document unique
d'évaluation des risques mettant en avant les risques spécifiques
à son activité et à son environnement. L'employeur a
l'obligation d'identifier les risques pour chaque poste de travail. Ce document
peut être réalisé par l'entreprise elle-même ou par
un organisme extérieur.
Aucun formalisme ne prévaut pour la réalisation
de ce document. Après avoir identifiés les risques pour chaque
unité de travail, l'employeur transmet ce document au comité
d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
(CHSCT). Ainsi, ce dernier pourra établir son rapport et son programme
de prévention des risques en fonction du contenu du document unique.
(Articles R. 4121-1 [p.5] à R. 4121-4 [p.5] du code du travail)
Mesure de
prévention du danger
Enfin, en présence d'un danger grave, imminent et
inévitable, l'employeur doit prendre les mesures et donner les
instructions nécessaires pour permettre aux travailleurs d'arrêter
leur activité et qu'ils puissent se mettre en sécurité en
quittant immédiatement leur lieu de travail. L'existence d'une situation
dangereuse autorise l'employeur à faire appel à des
salariés pour rétablir des conditions d'hygiène et de
sécurité satisfaisantes dans l'établissement. Les
modalités de ce recours doivent être fixées, en amont, par
le règlement intérieur.
Obligations
spécifiques aux lieux de travail
Les règles spécifiques d'hygiène et de
sécurité au sein des lieux de travail sont prévues
à la fois par le code du travail et par le code de la santé
publique.
Définition du
lieu de travail
On entend par « lieu de travail », les lieux
destinés à recevoir des postes de travail situés ou non
dans les bâtiments de l'établissement, ainsi que tout autre
endroit compris dans l'aire de l'établissement auquel le travailleur a
accès dans le cadre de son travail.
Les lieux de travail doivent
être aménagés de manière à garantir la
sécurité des travailleurs. Un entretien et une
vérification périodique des installations et dispositifs
techniques et de sécurité doivent être
réalisés. Les travailleurs handicapés tels que
définis à l'article L. 5213-1 [p.5] du code du travail doivent
pouvoir accéder aisément à leur poste de travail ainsi
qu'aux installations sanitaires et aux locaux de restauration.
I.3 Obligations
spécifiques aux lieux de travail :
Aération et
assainissement
L'employeur doit organiser un
contrôle périodique des systèmes d'aération et
d'assainissement,
Afin de s'assurer du bon
renouvellement de l'air dans les locaux où le personnel est
appelé à
Séjourner.
Eclairage
Les locaux de travail doivent
disposer autant que possible d'une lumière naturelle suffisante. De
même dans les zones de travail, le niveau d'éclairement doit
être adapté à la nature et à la précision des
travaux à exécuter. Les règles d'entretien
périodique du matériel d'éclairage sont fixées par
l'employeur et consignées dans un document communiqué au
CHSCT.
Ambiance
thermique
Pendant la saison froide, le
chauffage fonctionne de manière à maintenir une
température convenable dans les locaux affectés au travail.
L'employeur doit également prendre toutes dispositions
nécessaires pour assurer la protection des salariés contre le
froid et les intempéries.
Protection contre le
bruit
Lors de l'évaluation des
risques, l'employeur doit évaluer, voire mesurer le niveau sonore. En
cas de risque avéré, l'employeur prend, après consultation
du CHSCT ou, à défaut des délégués du
personnel, les mesures visant à les réduire voire les supprimer
(adoption de moyens de protection appropriés, modification des
procédés de travail, de l'agencement des lieux.
Protection contre le
tabac
Le décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006 [p.5]
fixe les conditions d'application de l'interdiction de fumer dans les locaux
à usage collectif. Ainsi, depuis le 1er février 2007, il est
interdit de fumer dans tous les lieux de travail fermés et couverts,
qu'ils soient affectés à un usage collectif ou individuel. En cas
de non-respect de cette législation, l'employeur encourt de possibles
sanctions pénales. L'employeur a la possibilité, et non
l'obligation, de mettre des emplacements à la disposition des fumeurs,
après consultation du CHSCT et du médecin du travail.
Installations
sanitaires
L'employeur doit mettre à la disposition un bloc
sanitaire par étage pour ses salariés, et maintenir dans un
état constant de propreté des moyens d'assurer leur
propreté individuelle. Ainsi, des vestiaires collectifs
équipés d'armoires individuelles, des lavabos, des cabinets
d'aisances, et le cas échéant de douches répondant
à des normes techniques précises doivent être disponibles
pour les salariés. Ces installations doivent être
installées dans des locaux spéciaux isolés des lieux de
travail. L'ensemble de ces installations doivent être accessibles aux
travailleurs handicapés (les douches peuvent éventuellement faire
l'objet de dérogations).
Restauration du
personnel
L'employeur doit, après avis du CHSCT ou des
délégués du personnel, aménager et équiper
un local de restauration dans l'entreprise, si au moins 25 salariés
souhaitent prendre habituellement leurs repas dans celle-ci. En
deçà de ce seuil, il doit mettre à leur disposition un
emplacement permettant de se restaurer dans de bonnes conditions
d'hygiène et de sécurité.
Incendie
Les articles R. 4227-28 à R. 4227-33 du code du travail
[p.5] obligent les employeurs à prendre les mesures nécessaires
pour que tout commencement d'incendie puisse être rapidement et
efficacement combattu.
Section II : DU STRESS
DANS LE MILIEU PROFESSIONNEL
Bien que les gens aillent généralement
travailler de bon coeur, le stress au travail est toujours ressenti comme un
grave problème. Dans cette problématique, les conséquences
pour le travailleur et l'entreprise ne doivent pas être
sous-estimées.
Il ressort cependant d'une évaluation du service public
fédéral emploi,
Travail et Concertation sociale que les entreprises et les
secteurs trouvent difficilement la voie de l'implémentation d'un plan
d'action contre le stress.
Effectuer une analyse des risques ne constitue ici qu'un
obstacle de « moindre »importance. Les choses sont, par contre, plus
difficiles lorsque les résultats de cette analyse des risques doivent
être convertis en points d'action et lorsque ce derniers doivent
être implémentés. Les entreprises, les comités pour
la prévention et la protection au travail, les conseillers en
prévention, les responsables
HRM - en bref, les personnes-clefs dans l'approche du stress
au travail - avouent ressentir un manque d'expertise pour entreprendre
réellement les démarches nécessaires. Néanmoins, il
apparaît également que seuls les niveaux entreprenariat sectoriel
permettent de s'attaquer au stress au travail.
Lors de l'élaboration d'une politique antistress, il
convient de parler de situation
gagnant-gagnant. Des travailleurs satisfaits améliorent
le climat de l'entreprise, augmentent sa productivité et la
qualité de la société. Et inversement: une entreprise
connaît un climat plus ouvert où les travailleurs peuvent
s'épanouir.
Tous les acteurs - employeurs, travailleurs, conseillers en
prévention, etc. - sont partenaires dans le développement une
politique antistress / du bien-être. Une approche participative est toute
indiquée, bien que la réalisation concrète de cette
approche soit déterminée par les caractéristiques
spécifiques de l'entreprise et par l'expertise spécifique des
parties concernées. Par exemple, dans certaines situations, le choix
peut se porter sur une approche de petite ampleur au travers de groupes de
travail là où dans d'autres situations une analyse des risques
globale aurait tout d'abord été effectuée à l'aide
d'un questionnaire. Une approche participative signifie également que
chacun doit prendre ses propres responsabilités à condition
qu'elles soient décrites clairement.
Cette section fournit des explications sur une méthode
appartenant à l'approche participative. En effet, le but n'est pas de
donner un aperçu de toutes les méthodes d'analyse des risques
existantes. Elles sont reprises dans la section
« L'analyse des risques » du Service public
fédéral Emploi, Travail et
Concertation sociale, qui est retravaillée actuellement
de telle sorte que la charge psychosociale du travail obtienne l'attention
qu'elle mérite. Dans cette section, quelques exemples pratiques
permettent d'expliquer la méthode du Cites Prévert, sans pour
autant oublier l'avertissement suivant : il n'existe pas de recette tout faite.
Nous ne pouvons, pour le moment, apprendre que des expériences sur le
terrain l'importe donc de favoriser les échanges d'expérience
entre les entreprises et les secteurs et ce non seulement au sujet d'une seule
méthodologie, mais également en ce qui concerne les
différentes approches appliquées, les mesures
développées et introduites ainsi que l'évaluation de ces
mesures.
Définition du
mot stress
Le stress est considéré comme le résultat
de l'interaction entre le sujet et son environnement.
Il est défini comme «un état de
divergence», d'inadéquation, entre les demandes perçues par
le sujet et l'idée qu'il se fait de ses possibilités de
réponse. Le sujet peut alors avoir le sentiment de perte de
contrôle de la situation: c'est la réaction de stress.
Au niveau somatique, la réaction de stress se traduit
par une série de manifestations liées à des modifications
hormonales et métaboliques: accélération du rythme
cardiaque, augmentation de la tension artérielle, hypersudation... Au
niveau psychologique, le stress se traduit par une brève exacerbation de
la vigilance et de l'état émotionnel (tension, sensation de
malaise) engendrant une agitation ou une inhibition psychomotrice.
Lorsque cette réaction de stress est brève, elle
permet à l'individu de s'adapter.
Si elle est intense, durable ou
chronique, elle s'accompagne de souffrance et est susceptible d'entraîner
des problèmes de santé (maladies psychosomatiques, troubles
psychiques): c'est l'état de stress. Propres ressources pour y faire
face». Enfin, le concept de problème pour expliquer comment
certaines situations deviennent stressantes pour un individu. Un
problème est une situation marquée par l'écart entre ce
que le sujet souhaite qu'il arrive ou s'attendait à ce qu'il arrive et
ce qui arrive réellement, sans aucune solution immédiate pour
réduire cette différence. Le stress psychologique est
défini par Ostell comme «un état qui survient lorsque l'on
perçoit la situation comme étant un problème qui a un
coût significatif pour soi-même et va engendrer un effort ou un
débordement de ses propres ressources pour y faire face.
II.1 EVOLUTION DU CONCEPT DE
STRESS ET MECANISMES IMPORTANS
II.1.1 Evolution du concept
de stress
En 1872, Darwin précise déjà, dans sa
théorie de l'évolution, que la peur, chez
L'homme et l'animal, a pour rôle de mobiliser
l'organisme afin d'affronter le danger, encore faut-il qu'un certain seuil ne
soit pas dépassé. La peur est envisagée comme un
mécanisme utile en vue de la survie, sauf si elle entraîne une
terreur panique provoquant éventuellement une obnubilation de la
conscience et par conséquent un coût important.6(*) En 1915, Claude Bernard souligne
l'importance de l'équilibre d'une personne pour affronter les
événements de la vie quotidienne.
Cet équilibre est possible si l'homme est capable de
maintenir stable son milieu interne quelles que soient les conditions externes
ou les agressions de l'environnement. Lorsque la personne perd cette
faculté d'autorégulation, son équilibre se
dérègle et elle court alors de grands dangers: troubles, maladies
et mort. A la même époque, le physiologiste belge Fredericq
écrit que l'être vivant est tel que toute influence perturbatrice
provoque elle-même une activité compensatrice destinée
à neutraliser ou à porter remède à cette
perturbation .7(*)
Il est important de rappeler, outre l'historique du stress,
qu'encore aujourd'hui le stress peut faire référence à
trois cadres conceptuels différents: les modèles de stress ont
été conçus soit comme une réponse, soit comme un
stimulus, soit comme une transaction. Il est essentiel de savoir à quel
cadre on se réfère car le programme de prise en charge en sera
nécessairement modifié et cela permettra d'éviter les
éternelles confusions sur le concept.8(*)
1.2.1 Le stress selon Selye
ou «le modèle de réponse»
Dès 1936, Hans Selye, physiologiste, prend conscience
d'une série de manifestations biologiques réalisant un syndrome
unique mais pouvant connaître plusieurs causes. Ce syndrome est
appelé «syndrome général d'adaptation» survenant
entre 6 et 48 heures après une agression. Une hypertrophie
marquée du cortex surrénalien, des ulcérations
gastroduodénales et une atrophie du thymus et de la rate sont
observables pendant cette première phase appelée réaction
d'alarme.
La seconde phase, ou phase de résistance, correspond
à une stimulation persistante des fonctions thyroïdiennes et
surrénales. Enfin, la troisième phase, ou phase
d'épuisement, peut survenir après un délai long et
variable, en général trois mois, et précède la mort
des animaux, avec épuisement des ressources.
En 1946, Selye utilise pour la première fois le terme
«stress» pour désigner une «exposition au stress» et
donc un phénomène extérieur au sujet. Il emploie alors ce
terme à propos du «syndrome général
d'adaptation» en faisant l'hypothèse que «les maladies de
l'adaptation» pourraient se développer à partir de
réactions d'adaptation anormales lors d'un stress. Il considère
donc bien le stress en tant que stimulus, c'est-à-dire comme agent
provoquant une réaction de l'organisme.
Plus tard, en 1950, Selye utilise le terme «stress»
pour désigner la condition dans laquelle l'organisme répond
à différents agents appelés «stressons». Les
hormones du stress et leur rôle important dans la réalisation des
états constitués par la réaction d'alarme, la phase de
résistance et la phase d'épuisement sont alors reconnus. Selye a
en effet une conception biologique du stress, à ne pas confondre avec le
processus émotionnel du stress. Il n'y a, selon Selye, qu'un seul type
de stress alors que les agents de stress peuvent être multiples. Le
syndrome général d'adaptation est en effet une réaction
unique et globale à différentes sortes d'agressions: traumatique,
chimique, biologique, thermique, électrique et même
«commotions nerveuses» c'est-à-dire d'ordre psychologique.
Pour Hans Selye, la réaction de stress a pour objet de
corriger toute rupture d'homéostasie provoquée par un agresseur
quelconque. Selye écrit en 1956, «Le stress est la réponse
non spécifique de l'organisme à n'importe quelle demande de
l'environnement».
Mason9(*)
montre qu'en réalité la réponse n'est pas liée aux
stimuli nocifs mais à la réaction psychologique engendrée
par les stimuli. Même chez l'animal, le type de réaction
physiologique est variable selon la situation. Il semble donc quelles
réactions physiologiques soient au contraire spécifiques de
l'individu et de la situation dans laquelle il se trouve. La critique centrale
faite à ce modèle est de minimiser le rôle essentiel de la
psychologie et plus particulièrement des cognitions dans l'éveil
provoqué par le stress. Malheureusement, ce que l'on a retenu de Selye,
plutôt que ce syndrome général d'adaptation, apport
essentiel, c'est l'emploi du mot «stress», qui
médiatisé avec grand succès, va être à
l'origine d'une grande dérivé sémantique, et devenir
finalement source d'une grande confusion.
L'émotion
Entre 1914 et 1932, Cannon a démontré que
l'émotion pouvait placer un individu dans un état particulier, en
expliquant l'apparition de cet état par l'activation du système
sympathique (point de départ central au niveau de l'encéphale et
non pas périphérique au niveau des organes) Cannon insiste aussi
sur le fait que cette activation du système sympathique est
stéréotypée, non spécifique, en réponse
à tout stimulus présentant un caractère émotionnel.
L'émotion provoque ainsi des
manifestations viscérales et le sentiment subjectif de
l'émotion. Enfin, la finalité de ce système est de
préparer l'organisme à l'action.10(*)
«Le modèle du stimulus»
Le modèle du stimulus présente le stress comme
une demande psychosociale qui conduit à une tension
individuelle.11(*) Ce
modèle postule que le stress, l'événement de vie, conduit
de façon prévisible aux symptômes de stress comme certaines
maladies. Il fait cependant l'impasse sur les cognitions face aux stresser.
II.2 STRESS PROFESSIONNEL
II.2.1 Le stress dans la
sphère du travail
Le stress est une réaction qui se produit en
réponse à l'exposition à des facteurs de stress. Si cette
réaction est appropriée lorsque l'homme se trouve face à
un danger réel ou si elle permet l'adaptation, elle n'est pas
adéquate lorsque des travailleurs s'efforcent de s'adapter à des
conditions de travail difficiles, monotones ou exigeantes. La notion de
«stress collectif» est donc importante.
D'après le NIOSH, «on peut définir le
stress au travail comme les réactions physiques et émotionnelles
négatives qui se produisent lorsque les exigences au travail ne
concordent pas avec les capacités, les moyens ou les besoins du
travailleur.
Ce stress peut se traduire par des problèmes de
santé, voire des accidents».
De même, la Convention collective du travail
(inspirée de la définition de l'OMS) définit le stress au
travail comme «un état perçu comme négatif par un
groupe de travailleurs, qui s'accompagne de plaintes ou de dysfonctionnements
au niveau physique et/ou social et qui est la conséquence du fait que
les travailleurs ne sont pas en mesure de répondre aux exigences et
attentes qui leur sont posées par leur situation de travail».
Nous pouvons donc définir le stress lié au
travail comme une réaction émotionnelle, cognitive,
comportementale et physiologique aux aspects néfastes et négatifs
de la nature du travail, de son organisme et de son environnement. Cette
réaction, qui peut devenir un état, est
caractérisée par des degrés élevés
d'éveil et de souffrance et, souvent, par le sentiment de ne pas s'en
sortir.
Enfin, De Keyser et Hansez envisagent le stress psychologique
dans la sphère du travail comme «une réponse du travailleur
devant des exigences de la situation pour lesquelles il doute de disposer des
ressources nécessaires, et auxquelles il estime devoir faire face».
Cette définition, que nous retiendrons dans le contexte de ce manuel,
insiste sur l'évaluation subjective des ressources, sur l'implication du
travailleur, et sur l'incertitude de l'issue, comportant une probabilité
d'échec. Elle est directement liée à la notion de
contrôle de l'environnement de travail.
II.2.2 Le stress
professionnel est-il dangereux ?
Oui et non... Ce qu'il faut éviter, c'est le stress
intense et chronique. Les questions pertinentes à poser sont les
suivantes: «Quelle est sa force? Quelle est sa durée? Correspond-il
aux besoins de la situation? Du point de vue de qui?».
En effet, le stress peut provoquer des troubles lorsque les
exigences professionnelles sont élevées et que l'individu ne peut
agir sur ses conditions de travail, lorsque le soutien social, de la direction
ou des collègues est insuffisant, lorsque la récompense
proposée au travailleur en termes de rémunération,
d'estime ou de valorisation ne correspond pas aux efforts qu'il a fourni et,
lorsque ces situations sont intenses, chroniques et/ou
répétitives.12(*) Le résultat final est alors des maladies
psychosomatiques et/ou des troubles psychiques.
À l'inverse, la réponse est plus probablement
«non» si le travailleur est autorisé à maîtriser
au moins en partie ses conditions de travail, s'il bénéficie d'un
soutien social suffisant et si une récompense à la hauteur de ses
efforts lui est proposée.
Lorsque la personne a le sentiment de contrôler la
situation, le stress peut être «une motivation» et non une
menace. Par contre, lorsque l'individu n'a pas le sentiment de maîtriser
la situation, le stress peut être synonyme de crise et être
dangereux pour la santé de l'individu, et par conséquent pour
celle de l'entreprise (absentéisme, congé maladie, turn-over,
avec comme conséquence la gestion des formations et des
compétences).
Quoi qu'il en soit, le stress coûte toujours à
l'individu et à l'entreprise. Aubert identifie quatre niveaux où
la réaction de stress peut être produite ou amortie dans la
relation que l'homme entretient avec le travail.
A. Niveau
organisationnel
Le niveau organisationnel concerne tout ce qui a trait
à la structure de l'organisation de la société et de
l'entreprise. Chacun est d'accord pour reconnaître que nous vivons dans
une «société fortement productrice de stress». Les
valeurs traditionnelles tendent à disparaître (valeurs de
solidarité et d'entraide), d'autres apparaissent (la compétition,
la consommation, etc.). Nous assistons au développement d'un
débat réinterrogeant la société sur la place et
l'avenir réservés au travail. Le travail lui-même
évolue, il devient de plus en plus abstrait. L'espace homme-machine se
distend; l'utilisation de nouvelles technologies ne rend plus indispensable la
présence des travailleurs dans un même lieu. Face à cette
évolution accélérée, l'individu perd le sentiment
de pouvoir contrôler son activité professionnelle. De plus,
certaines entreprises génèrent des systèmes de valeurs et
conçoivent des objectifs qui sont parfois en contradiction avec ceux des
travailleurs.
B. Niveau
interpersonnel
La qualité des relations et de la communication entre
les personnes au sein de l'entreprise est liée étroitement
à l'ambiance professionnelle. Le sentiment d'être reconnu, compris
et aidé représente pour chaque travailleur l'occasion de
confirmer sa propre identité et est donc essentiel à
l'activité du groupe de travail.
Dans des situations de forte compétitivité, la
perception par le travailleur delà remise en cause de son rôle
suscite en lui le sentiment de perte de contrôle et peut l'amener
à commettre des agressions psychologiques violentes qui renforcent, dans
un cycle malsain, le dysfonctionnement de la communication.
C. Niveau
professionnel
Ce niveau concerne le travail lui-même, ses
spécificités et les conditions dans lesquelles ils' exerce.
Les qualités ergonomiques de la tâche sont en
étroite relation avec le sentiment de bien-être du travailleur. Le
bruit, la pollution, l'éclairage, les produits chimiques, etc. de
même que le travail posté et le travail à la chaîne,
conditionnent dans une large mesure la relation de l'homme à son
travail. Le «travail absurde», ne correspondant à rien dans la
vie imaginaire du sujet, représente une contrainte psychologique et une
frustration narcissique importantes. Dans certaines activités
professionnelles (employés des agences postales et bancaires, pompiers
policiers, etc.), le danger est fréquent, la confrontation avec la mort
est souvent présente et engage intensément les émotions
des travailleurs. Nous retrouvons cette dimension émotionnelle chez les
personnes dont la relation humaine est l'objet de l'activité
professionnelle (infirmiers, travailleurs sociaux, enseignants hôtesses,
etc.).
D. Niveau
individuel
Ce niveau fait
référence aux potentialités propres du sujet, à son
histoire personnelle et à l'état physique et psychologique dans
lequel il se trouve.13(*)
Chaque individu possède un
seuil de sensibilité, de compréhension et de
vulnérabilité propre qui conditionne ses modalités et ses
capacités à faire face aux évènements. Le sujet
apprécie la situation et ses ressources propres, et de cette
appréciation dépend son sentiment de contrôle ou de non
contrôle. Dans la relation spécifique du travailleur avec son
entreprise, nous rencontrons ces quatre niveaux qui génèrent
leurs facteurs de stress propres mais également leurs «facteurs -
tampons». A titre d'exemple, un sujet particulièrement
vulnérable (niveau personnel) qui travaille dans des conditions
difficiles (niveau professionnel) peut garder un bon sentiment de
contrôle de la situation si le système de valeurs de l'entreprise
est proche du sien (niveau organisationnel) et si la communication entre les
travailleurs est de bonne qualité (niveau interindividuel).
II.2.3 Le stress au travail
a-t-il des conséquences sur la santé?
Le travail peut avoir des
conséquences positives sur la santé et le bien-être lorsque
les exigences professionnelles sont optimales, lorsque le travailleur jouit
d'un degré normal d'autonomie et lorsque le climat de l'entreprise est
favorable.
Le travail peut alors donner sens
et but à la vie, il peut structurer et densifier la
vie quotidienne. Il peut apporter
une identité, le respect de soi et le soutien social ainsi que la
récompense matérielle.14(*)
En revanche, lorsque les
conditions de travail présentent les caractéristiques inverses,
elles sont susceptibles, à long terme, de provoquer des problèmes
de santé ou d'en accélérer le cours ou d'en
déclencher les symptômes. Lorsqu'une personne est exposée
à des facteurs de stress, elle peut avoir des réactions
émotionnelles comme par exemple, l'angoisse, la dépression ou la
fatigue. Le stress peut également être créé par une
interprétation erronée, émotionnelle ou cognitive des
conditions de travail que le sujet juge menaçantes.
Le stress au travail peut aussi
influencer les comportements. Ainsi, certains vont fumer d'avantage, devenir
boulimiques, boire de l'alcool ou adopter des conduit-tes à risques (au
travail, en voiture). Ces comportements peuvent aboutir à la maladie
voire au décès et le suicide n'en est qu'un exemple.
L'être humain réagit
également sur le plan physiologique : tension artérielle et
rythme cardiaque accélérés ou irréguliers, muscles
crispés et douleur à la nuque et à la tête, aigreurs
d'estomac, etc.
Répercussions du
stress au travail sur la santé de l'individu
Cardiopathie et
accident vasculaire
cérébral
|
L'Européen Heart Network15(*) note une corrélation
entre le
stress au travail et le risque de maladie cardiovasculaire,
notamment en cas de fortes exigences, de faible maîtrise, de faible
soutien social et d'absence de récompense pour un effort important. La
proportion de maladies cardiovasculaires provoquées par le stress au
travail est estimée à 16% chez les hommes et 22% chez les femmes.
Si l'on intègre le travail sédentaire dans ce calcul, la
proportion des maladies cardiovasculaires provoquées par le travail
dépasse les 50%.
|
Cancer
|
Si le stress lié au travail n'est pas en soi une cause
de cancer, on sait toutefois qu'il favorise des comportements qui augmentent le
risque de cette maladie: tabagisme, trop mangé, mangé trop gras,
vie déréglée...
|
Infections
Musculo squelettiques
|
La conjugaison d'une tension musculaire (provoquée par
des facteurs de stress liés au travail) et de traumatismes multiples
à certaines parties du système musculo-squelettique
(provoqués par des conditions de travail peu ergonomiques) peut
provoquer des douleurs fréquentes, durables, invalidantes, notamment
dans la nuque et la région lombaire.
|
Maladies gastro-intestinales
|
La corrélation entre l'ulcère
gastroduodénal et le stress lié au travail n'a pas encore
reçu de confirmation univoque. Toutefois, nombre de ses symptômes
sont observés dans des cas fréquents de dyspepsie non
ulcéreuse due au stress professionnel. De même, le syndrome du
côlon irritable (spasmes douloureux du gros intestin)
est une réaction fréquente au stress lié
au travail.
|
L'état de stress
Aigu
|
L'état de stress aigu montre un profil d'angoisse et de
dissociation survenant pendant ou immédiatement après un
événement traumatisant, qui dure au moins deux jours et se
résout en l'espace d'un mois.
|
L'état de stress
post-traumatique
|
L'état de stress post-traumatique survient en
réponse à un événement traumatisant et accablant.
Il entraîne des réactions débilitantes qui durent plus d'un
mois. On peut observer ces réactions chez les anciens combattants, les
survivants de catastrophes naturelles et aussi en réponse à un
traumatisme subi sur le lieu de travail par les policiers, les pompiers, les
employés de banque (risque de vol à main armée), en cas de
violence et de suicide sur le lieu de travail ou en cas d'accidents de travail
graves.
|
Dépression
|
Même si la dépression (et les
phénomènes comportementaux et physiologiques qui en
découlent) n'est pas directement liée au travail, elle peut
aboutir à des congés de maladie, des consultations
médicales et différents types de dysfonctionnement chez la
personne, aussi bien dans son foyer que sur son lieu de travail.
|
Accidents,
Suicides
|
Il paraît évident que le stress professionnel
figure parmi les facteurs ayant contribué aux quelques cinq millions
d'accidents du travail survenus dans l'UE en 1994 (chacun ayant
entraîné plus de trois jours d'absence) et à quelque 48.000
suicides annuels et 48.000 tentatives de suicide.
|
Le stress peut avoir des conséquences sur la
quasi-totalité des aspects de la santé. Le stress peut se
traduire par les troubles les plus variés, un mal-être mais aussi,
pour l'entreprise, une perte de productivité. En outre, le stress a des
répercussions sur le plan cognitif. En cas de stress lié au
travail, de nombreux travailleurs vont avoir du mal à se concentrer,
à mémoriser, à apprendre, à être
créatifs, à prendre des décisions. Enfin, les autres
effets concernent les accidents de travail: les travailleurs surmenés,
distraits ou frustrés sont plus enclins à ignorer les
précautions de sécurité, à prendre des risques
inutiles ou à ne pas tenir compte d'un danger imminent.16(*)
Burnout ou syndrome de l'épuisement professionnel
Une autre conséquence particulière du stress
professionnel peut être, chez certains travailleurs, le burnout.
L'individu est alors littéralement consumé par une exposition
trop prolongée au stress. Il a des difficultés à
séparer sa vie professionnelle, sociale et familiale. Le stress
s'insinue lentement, de façon évolutive jusqu'à devenir
une pathologie liée au travail engendrant un désastre social.
Pour Perlman,17(*) ce syndrome se traduit par un ensemble de signes
physiques et comportementaux tels que l'épuisement, le sentiment de
toute-puissance, la paranoïa... Il se traduit également par une
inefficacité grandissante face aux objectifs professionnels. Pour
Maslach, le burnout serait un syndrome d'épuisement physique et
émotionnel comprenant une image négative de soi-même, une
attitude négative envers le travail et une perte
d'intérêt.
Toutefois, le burn-out n'est pas une conséquence du
stress en soi mais est plutôt dû à une mauvaise gestion de
celui-ci. Il se retrouve particulièrement dans les professions où
il y a un lien avec la clientèle (grandes surfaces, hôpitaux,
services de garde, enseignement...) et où il faut faire sans cesse face
à l'urgence. Les travailleurs «touchés» ont tous une
prédominance à s'investir dans leur travail, au cours d'une
période relativement longue avec un engagement personnel, affectif et
émotionnel important. Et malheureusement, cet investissement est souvent
peu reconnu et récompensé par autrui (collègues,
supérieurs, hiérarchie...).
Cependant, tout individu soumis à un stress
professionnel ne développe pas un burn-out pour autant. Divers facteurs
individuels (vulnérabilité de l'individu, personnalité,
support social...) interviennent aussi comme protecteur, modérateur ou
au contraire comme potentialisateur.
II.2.4 Les facteurs
susceptibles de provoquer du stress professionnel
Deux enquêtes réalisées à
l'échelle communautaire montrent qu'une forte proportion des 147
millions d'actifs présents sur le marché du travail de l'UE sont
exposés à une diversité d'exigences liées au
travail (facteurs de stress) qui sont connus pour induire du stress et des
maladies ou fortement soupçonnées d'en être la
cause.18(*)De même,
des études menées sur les conditions de travail
réalisées par la Fondation européenne en 1996 et 2000
montrent que 28% des travailleurs font état de problèmes
liés au stress. D'autres études19(*) au
Royaume-Unis révèlent qu'entre 50% et 60% de
l'ensemble des journées de travail perdues sont liées au stress.
Le coût que cela représente est considérable.
Les coûts peuvent se calculer en terme de souffrance
humaine et familiale, de dysfonctionnements de l'organisation du travail et de
dépenses pour la société entière qui prend à
sa charge, par l'intervention des mutuelles, les frais médicaux et les
payements des assurances contre l'incapacité de travail.
Outre ses graves conséquences sur la santé
mentale et physique des travailleurs, l'impact du stress lié au travail
est évident dans les «symptômes organisationnels »tels
que les taux élevés d'absentéisme et de rotation du
personnel, les faibles performances en matière de
sécurité, le manque d'enthousiasme des salariés, le manque
d'innovation et la faible productivité.
En Belgique, le coût de l'absentéisme lié
au stress, sans compter le salaire garanti, se situe dans une fourchette de 11
à 33 milliards de FB par an. L'étude Belstress20(*) portant sur 12.708
participants confirme l'hypothèse selon laquelle il existe une relation
entre stress au travail et absentéisme pour cause de maladie.
A l'origine du stress se trouvent une inadéquation
entre l'homme et son travail, des conflits entre ses rôles dans le
travail et en dehors du travail et le fait qu'il ne possède pas un
degré normal de maîtrise de son travail et de sa vie.
Le stress au travail peut être dû à une
multitude de facteurs, par exemple :
· Charge de travail excessive ou insuffisante;
· Temps insuffisant pour achever le travail à son
entière satisfaction et à celle des autres;
· Absence de description de poste précise ou de
chaîne de commandement;
· Aucune reconnaissance, ni récompense pour un
travail bien fait;
· Aucune possibilité d'exprimer des
doléances;
· Nombreuses responsabilités, mais peu
d'autorité ou de pouvoir décisionnel;
· Supérieurs, collègues ou
subordonnés peu coopératifs ou n'apportant guère de
soutien;
· Aucune maîtrise, ni fierté du produit fini
de son travail;
· Insécurité de l'emploi, poste non
permanent;
· Exposition aux préjugés concernant
l'âge, le sexe, la race, l'ethnie ou la religion;
· Conditions de travail physiques dangereuses ou
désagréables;
· Aucune possibilité d'exploiter efficacement ses
aptitudes ou ses dons personnels;
· Présence d'un risque d'erreur qui peut avoir des
conséquences graves voire catastrophiques;
· Toute conjonction de ce qui précède.
Il va de soi que les conditions de travail qui viennent
d'être citées ne traduisent pas toutes un stress ou des
problèmes de santé liés au stress chez tous les
travailleurs exposés, pas plus que tous les problèmes de
santé liés au travail ne sont nécessairement liés
au stress. Par contre, il paraît probable que la liste des
problèmes de santé liés au stress provoqué par le
travail est bien plus longue que celle des doléances de santé
présentées dans les enquêtes auprès des
travailleurs.
II.2.5 Classifications des
facteurs de stress
Il existe diverses manières de classer en
catégories les conditions de travail qui peuvent être des facteurs
de stress.
A. Le modèle de
Cooper et Marshall
Pour évaluer les facteurs de stress (parce que c'est
à ce niveau que la prévention va agir), nous pouvons exploiter le
modèle de Cooper et Marshall.21(*)Celui-ci classe les causes du stress en six grandes
catégories.
Ces causes de stress agissent alors sur l'individu et ont des
répercussions tant au niveau individuel qu'organisationnel.
Facteurs
intrinsèques au travail
· Les mauvaises conditions de travail (poste de travail
mal agencé, mauvaise qualité des outils employés, des
horaires de travail imprévisibles, plannings inflexibles);
· Le travail changeant;
· La surcharge de travail (soit avoir trop de travail,
soit qu'il soit trop difficile);
· L'insuffisance de travail ;22(*)
· Les dangers physiques (peuvent être sources de
stress même si les travailleurs se sentent suffisamment
équipés);
· L'adéquation entre l'individu et son
environnement et la satisfaction au travail.
Rôle dans
l'organisation
Des rôles mal définis ou contradictoires, un
manque de consignes claires et de ligne de conduite déterminée
pour l'exécution du travail ou la prise de responsabilités sont
sources de stress.
Développement de la
carrière
Le manque de perspective de carrière,
l'insécurité professionnelle, l'impact de la sur-promotion ou de
la sous-promotion, des salaires bas sont autant de stresseurs potentiels.
Relations au
travail
Le soutien des collègues (social et technique) peut
être un agent protégeant du stress dans la mesure où il
allège les tensions professionnelles (importance d'interagir avec des
collègues pendant le travail, les pauses et après le travail).
Par contre, de mauvaises relations professionnelles (relations conflictuelles,
mauvaise communication avec la hiérarchie) peuvent induire un sentiment
de stress.
Structure et climat dans
l'organisation
De nombreux éléments à ce niveau peuvent
être sources de stress : l'absence de consultation des employés,
une participation insuffisante aux prises de décision, le manque de
contrôle sur le travail, le manque d'autonomie laissée au
travailleur
Interface entre travail et
maison
La sphère familiale peut être aussi bien un agent
modérateur du stress (quand le soutien attendu est présent)
qu'une source de stress. Les tensions naissent des difficultés à
concilier vie privée et vie professionnelle. Les conflits sont souvent
liés aux préoccupations financières, au temps passé
sur le lieu de travail. Tensions également très présentes
lorsque les deux partenaires font carrière.
B. Facteurs physiques,
psycho-sociaux et socio-économiques
Une autre étude23(*)envisage une classification un peu différente
de celles présentées ci-dessus. Ces auteurs envisagent, à
l'origine du stress, trois types de facteurs : physiques, psychosociaux et
socio-économiques.
Facteurs physiques
|
Ils jouent un rôle d'agent stressant secondaire. Ces
facteurs sont de deux types : charge physique (soulever des charges lourdes,
maintien d'une posture ou d'une charge pendant de longues durées) et
ambiance physique de travail (bruit, température, éclairage,
poussières, vibrations). Les premiers provoquent une fatigue musculaire
mais non assimilée à un stress. On pourra néanmoins parler
de stress postural si l'organisation de travail est telle que l'organisme n'a
pas le temps de se rétablir.
L'ambiance physique de travail, quant à elle, par le
fait qu'elle plonge l'organisme dans un état de tension permanente est
plutôt considérée comme fragilisant.
|
Facteurs
psycho-sociaux
|
Les stimuli en provenance de l'environnement social (ou de la
représentation que l'individu s'en fait) et l'anticipation que
l'individu fait de la chaîne des événements à venir
auront un retentissement sur son psychisme. On compte, parmi les facteurs
psycho-sociaux, la charge mentale (qui croît au fur et à mesure
des évolutions technologiques), la personnalité (l'histoire de
chacun, le niveau d'anxiété, de tolérance à la
frustration, les événements stressants antérieurs), les
relations interpersonnelles (elles vont constituer l'un des
éléments essentiels de la satisfaction au travail ou au contraire
de stress potentiel telle que l'absence du choix des collègues de
travail) et l'organisation.
De plus, les emplois impliquant l'exposition à la
souffrance, à la maladie ou à des accidents (par exemple les
policiers, les urgentistes, les médecins) ou ceux où le personnel
est lui-même exposé à un risque physique (plongeurs,
marins-pêcheurs) ou à des menaces de violence (vigiles,
transporteurs de fonds) imposent parfois aux salariés de graves
contraintes émotionnelles et génèrent du stress.
|
Facteurs
socio-économiques
|
On entend ici l'incertitude liée à l'emploi,
l'apparition des nouvelles technologies, la compression du personnel, le
salaire au rendement et l'appartenance à une catégorie
socioprofessionnelle à risques.
|
Nous pouvons ajouter à ces facteurs un quatrième
facteur : le facteur de gestion.
Il est en effet fréquent que les employeurs soulignent
l'importance, pour la productivité, de certains aspects de
l'organisation de travail et du contenu du travail: avoir des valeurs et des
objectifs d'entreprise précis, une bonne communication, des rôles
clairement définis, des priorités précises, des rapports
définis avec les supérieurs, un environnement sans danger... Or,
il est tout aussi important d'éviter une attitude inflexible sur des
questions comme les dispositions prévues pour la consultation et la
participation des salariés aux décisions, les mesures de
prévention des conflits ou du harcèlement, la conception des
postes et la maîtrise de la charge, de la cadence et des horaires de
travail . Travailleur des tensions et une émergence du stress.
II.3 Les facteurs susceptibles
de diminuer le stress
Il existe un certain nombre de facteurs qui vont constituer
une «protection» susceptible d'atténuer les effets du stress.
Parmi ces facteurs, on compte le soutien social (au travail et dans la vie
privée) qui peut faire office de tampon contre les circonstances
stressantes et limiter les phénomènes relatifs au
stress.24(*)
Karasek ajoute deux autres facteurs. Selon lui, un travailleur
qui bénéficie en plus, de tâches à la fois bien
conçues et variées, qui a la possibilité de se former et a
des perspectives de carrière, peut s'acquitter de fonctions très
exigeantes sans pour autant être affecté par le stress. Pour
réduire le stress, il faut également souligner l'importance de
savoir dire non, c'est-à-dire de diminuer volontairement les pressions
extérieures. Les styles de coping adopté par le sujet, seraient
également un facteur susceptible de modérer les effets
néfastes du stress.25(*)
II.1 Le coût du stress
pour l'entreprise
Dans certaines entreprises, la direction, consciente de son
rôle social autant que de ses intérêts, prend en charge la
santé et le bien-être de ses collaborateurs.
Elle peut en effet apporter une aide morale et physique
conséquente au travailleur.
De plus, elle a la possibilité de fournir des
ressources administratives et psychologiques avant que les tensions
n'apparaissent.
L'Institut national de recherche sur les conditions de travail
(INRCT) a réalisé en 199326(*) une étude sur le coût du stress qui
stipule que le stress professionnel touche un travailleur sur trois, et est
autant dommageable et coûteux pour le travailleur, sa famille,
l'employeur, l'entreprise ou la société en général.
Ce point examine donc l'influence des effets du stress sur l'organisation,
l'entreprise.
Au niveau de l'entreprise, des comportements actifs tels que
la grève, l'expression de revendications peuvent être
exprimée face à un environnement de travail stressant.
Passivement, le stress peut se traduire par le manque de motivation, la
diminution de la capacité de travail, la qualité du travail
amoindrie. Face à la surcharge de travail, les individus se concentrent
souvent sur la tâche principale et négligent celles qui leur
paraissent plus secondaires. Il n'est pas rare que face à des
contraintes excessives, les travailleurs expérimentés modifient
les processus (les simplifient par exemple) afin de réduire la surcharge
de travail et d'abaisser ainsi le niveau de stress induit.
L'entreprise peut aussi devoir faire face à
l'absentéisme et à la rotation du personnel.
En effet, les attitudes de retrait sont liées à
l'insatisfaction au travail.
De plus, Shephard explique qu'une réduction de
l'absentéisme et des remplacements de collaborateurs permettrait une
économie salariale de l'ordre de 0,35%. Une diminution du nombre de
démissions et du nombre d'engagements de nouveaux travailleurs à
former permet une économie salariale de 2,2% (par travailleur et par
an). Les entreprises prenant en charge le bien-être de leurs travailleurs
obtiennent une réduction de 0,5 à 5 jours d'absence par
travailleur et par an. Il paraît évident que l'environnement de
travail et le mode de management animent des comportements forts
différents face à l'absentéisme. Ingvar et Sand berg
décrivent en outre comment une entreprise et une organisation, ainsi que
leurs travailleurs, peuvent avoir un degré d'excitation minimal, optimal
ou maximal. Au degré minimal, l'entreprise dans son ensemble et
l'individu sont trop peu stimulés, s'ennuient, leur rendement, leur
efficacité et leur productivité sont faibles. Au degré
optimal, la motivation est élevée, comme l'est la disposition aux
initiatives créatrices et la souplesse de comportement. Cela est
particulièrement le cas si l'entreprise et les travailleurs fonctionnent
dans la confiance réciproque.
Par contre, la «sur-stimulation» (surcharge de
travail, d'informations...) des entreprises comme des hommes aboutit à
la perte de créativité, à l'incapacité
déprendre des décisions efficaces, à la confusion et
à l'effondrement. Cette situation peut entraîner des coûts
directs et indirects considérables, non seulement pour l'individu et
pour la société, mais aussi pour l'entreprise ou
l'organisation.
Toutes les organisations ou entreprises existent pour
fabriquer des produits ou fournir des services. Leur survie dépend de
leur capacité à atteindre leurs objectifs de manière
efficace et efficiente. Pour cela elles disposent de moyens divers, dont le
plus important est le capital intellectuel et social de leurs
salariés.
Employeurs et salariés oeuvrent pour un but commun dans
le cadre d'un rapport d'échange complexe («contrat social»).
Les travailleurs attendent une rémunération et des avantages en
échange de leur participation à la production de l'entreprise et
ils attendent des lieux de travail sains et des possibilités de
promotion et d'évolution de carrière en récompense. La
santé des hommes est l'une des conditions de la santé de
l'entreprise, et la santé de l'entreprise favorise la santé des
hommes par la satisfaction des besoins et des possibilités de
progression et d'évolution.
Les entreprises saines pratiquent l'auto-examen et
l'auto-renouvèlement en ce qui concerne les hommes, la structure, la
technologie et les tâches, les différents acteurs travaillant en
harmonie, faute de quoi il peut y avoir une incidence négative sur des
résultats importants du point de vue de l'employeur comme des
travailleurs.
Les coûts directs englobent la participation et
l'adhésion. Si un travailleur ne participe pas ou quitte l'entreprise,
cette dernière paie le prix du travail qui n'est pas
exécuté (par exemple, absentéisme, manque de
ponctualité, grèves, arrêts de travail, rotation
dysfonctionnelle). Les coûts indirects englobent les
phénomènes suivants et leurs effets: perte d
vitalité, de réactivité et de
capacité de récupération, moral et motivation faible et
mécontentement élevé, rupture de communication, prise de
mauvaise décision avec jugement altéré, baisse de la
qualité des rapports de travail (méfiance, manque de respect,
animosité), agression et violence (verbales et physiques) et
«coût de substitution» entraînés par des
salariés affligés qui ne tirent pas profit des occasions qui se
présentent car ils consacrent toute leur énergie à s'en
sortir.
Paradoxalement, le présentéisme
(c'est-à-dire le contraire de l'absentéisme) peut créer
des problèmes pour les entreprises comme pour les travailleurs. Le
travailleur faisant preuve de présentéisme présente quatre
caractéristiques:
· L'insécurité quant à son
emploi;
· Le besoin de montrer qu'il s'investit dans
l'entreprise, même au détriment de sa vie privée, familiale
ou sociale en prestant des heures excessives, en travaillant la nuit et les
week-ends...;
· Le besoin d'être présent à toutes
les réunions très importantes, même si sa présence
est superflue;
· Le besoin qu'on le voie arriver tôt et partir
tard.
Dans ce cas de figure, des personnes «malades»
peuvent se sentir obligées d'aller travailler. Ce
présentéisme peut se traduire par des résultats
sub-optimaux, le refus de donner à l'organisme la possibilité de
récupérer, l'exposition des collègues à des
comportements dysfonctionnels et l'augmentation du risque d'incapacité
de travail. Tout cela peut contribuer à une mauvaise qualité et
quantité de travail, à des griefs et à des accidents
augmentant le coût des soins et le paiement d'indemnités.
Le coût pour l'entreprise peut se résumer en
plusieurs points importants:
· Diminution de la satisfaction au travail, du dynamisme
de l'organisation et donc de la production et du rendement affectant
directement les résultats;
· Tensions et conflits entre collègues et à
tous les niveaux, ambiance de travail dégradée ainsi que des
structures de contrôle onéreuses;
· Perte financière (cotisations d'assurance
accident, perte due aux arrêts de travail, dégâts
matériels divers dus par exemple aux accidents du travail...);
· Absentéisme, rotation du personnel,
démissions, grèves...;
· Présentéisme.
Section III :
MOTIVATION
III.1 : LA NOTION DE
MOTIVATION
La notion de motivation est typiquement une notion qui est
passée dans le langage courant. Elle fait partie du vocabulaire de
l'entreprise, du directeur des ressources humaines aux opérateurs, des
écoles de commerce à celles d'ingénieurs, et de tout
demandeur d'emploi qui doit faire sa lettre de «motivation».
Par-là, elle n'échappe pas à la psychologisation qui
transforme en attribut ou trait personnel les facteurs issus des conditions du
milieu : on est «motivé», ou il faut l'être. Le
succès du mot est tel qu'il est devenu le nom médiatisé
d'un groupe candidat à la mairie de Toulouse en
2001.27(*) La généralisation de son utilisation
indique sans doute sa position centrale dans les représentations du
travail où l'on fait de plus en plus appel à la mise en oeuvre
des ressources personnelles pour affronter la concurrence, obtenir une
qualité optimale ou augmenter le rendement, mais elle se trouve aussi
facilitée par le flou de la notion scientifique
III.1.1 : Conceptions
classiques popularisées : conditionnement et besoins
Selon la définition classique de la notion, la
motivation correspond à une modification de l'organisme qui le met en
mouvement jusqu'à réduction de cette modification ; cela fait
entrer la motivation dans le cadre général de
l'homéostasie (Piéron, 1968).28(*) C'est aussi un facteur psychologique
prédisposant l'individu à accomplir certaines actions ou à
tendre vers certains buts, ce qui renvoie à une théorie
naïve des besoins. En d'autres termes, il s'agit de «ce» qui
pousse à agir, à mettre l'individu en mouvement, en action. Le
«ce» est d'autant plus commode qu'il n'est pas défini : il
peut se traduire par une force sur le modèle de la physique, par un
besoin physiologique ou par un stimulus extérieur (Nuttin, 1980, p.
22-
26), ce qui, on le note, correspond à un contenu
hétérogène et extensible à souhait où les
facteurs d'influence externes se mêlent à des dispositions
internes.
III.1.2 La motivation par
stimulus conditionné
Cette situation théorique ambiguë est à
relier au fait que la motivation a un statut de variable intermédiaire,
non directement observable, et renvoie à des processus invoqués,
chaînons conceptuels manquants à l'époque du
béhaviorisme, où il fallait éviter d'ouvrir la
«boîte noire» non explorable tout en expliquant que certains
stimuli provoquaient plus de résultats que d'autres, par exemple en
matière d'apprentissage. La motivation permettait de redonner une
certaine place au sujet et d'expliquer aussi les variations d'effet d'un
même stimulus sur des individus différents. Mais cette place
était bien limitée et le sujet restait déterminé de
l'extérieur, ne réagissant qu'à des stimulations
efficaces, positives ou négatives.
Dans la pratique courante en gestion des ressources humaines,
il arrive assez souvent d'utiliser ces conceptions qui s'appuient d'ailleurs
sur des modèles scientifiques classiques, tel celui du renforcement : de
même qu'une souris blanche va plus vite au bout du labyrinthe quand,
étant à jeun, elle sait qu'elle y trouvera de la nourriture, de
même des salariés sont censés travailler plus ou plus vite
pour obtenir une prime ou un avantage quelconque. A l'opposé un
renforcement négatif comme une sanction, une punition, ou seulement sa
menace doit permettre d'obtenir des comportements d'évitement : de
même qu'un rat évite les chocs électriques, de même
un humain évitera d'accomplir une action interdite. Les exemples dans la
société sont nombreux à fonctionner sur ce modèle
simple : de la «prohibition» aux USA à la peur du gendarme, du
fisc ou du juge en passant par celle du contremaître, maintes situations
sont susceptibles de rentrer dans ce cadre. On retrouve, déguisé
sous un discours scientifique, le modèle populaire de la «carotte
ou du bâton».Pourtant on connaît aussi les limites de ce
modèle contraignant, généralement autoritaire, qui va de
pair avec la théorie X de Mc Gregor (1960) selon laquelle l'homme est
foncièrement paresseux et doit être stimulé et
contrôlé pour produire. Poussé à bout, on obtient un
système carcéral. Tempéré, on se trouve dans les
situations de contrôle accru à partir d'évaluations
continues mises en place pour mesurer l'obtention des objectifs, ce qui se
réalise maintenant par l'intermédiaire des mémoires
d'ordinateurs enregistrant tout ce qui passe par elles et créant un
nouveau système panoptique de suivi des comportements de façon
plus systématique que dans le modèle de Bentham (1791).
Mais ce modèle de surveillance assorti de sanctions ne
fonctionne pas aussi bien que prévu et se trouve par-là rarement
généralisé.
D'une part il suscite des contre-emprises fortes, y compris
sur le plan moral. C'est ainsi qu'un système d'affichage collectif des
performances dans une usine japonaise implantée en France a
été supprimé pour inefficacité, les salariés
jouant sur la cohésion de groupe, valeur dominante aussi, pour
éviter les comparaisons et rendre inopérants les classements.
Dans le même sens Francès (1998) a remarqué que le
système de primes avait des effets contraires à ce qu'il
était censé produire, ou encore un effet nul lorsque la relation
travail-prime n'était pas immédiate.
Si la prime augmente parfois la quantité de travail
fourni dans un premier temps, elle produit aussi une baisse après coup,
une demande de prime supplémentaire, et surtout une orientation du
travail en fonction de son seul montant. A la fin, devenant habituelle, elle
perd de son effet et devient même l'objet d'une revendication afin
qu'elle soit intégrée au salaire. Ensuite une nouvelle prime
arrive... C'est le cercle vicieux, identique à celui que l'on rencontre
dans des relations parents-élèves fondées sur la promesse
de sanctions : plus les parents promettent de récompenses (bonbons,
sorties ou autre) en échange de bonnes notes scolaires, plus l'effet ne
diminue alors même que l'intérêt pour le travail
lui-même se trouve détourné par des avantages sans rapport
avec l'activité même.
D'autre part le modèle des sanctions associées
présente des effets le plus souvent négligés, le
résultat immédiat cachant des conséquences
négatives à plus long terme. Il risque d'induire un sentiment
d'injustice qui va ensuite se répercuter sur le niveau de motivation au
travail. Ce processus, étudié par Adams (1965),
Cropanzano et Greenberg (1997) ou Steiner (1999), est
important et se développe surtout en situation de compétition ou
de comparaison sociale tendue où un petit différentiel de
traitement prend de grandes proportions et peut réduire nettement la
motivation, comme cela apparaît dans le sport professionnel. Vacher
(1995) montre notamment que la distribution de primes au mérite risque
de générer des conflits ou des résistances, moins fortes
avec un traitement égalitaire entre les membres concernés.
Mais les conséquences des sanctions peuvent aussi se
reporter sur d'autres systèmes individuels ou sociaux de façon
peu apparente : par exemple, une pression accrue au travail se traduira par un
sentiment de stress susceptible de se répercuter sur la santé, ce
qui entraînera 1) un déséquilibre individuel (malaise), 2)
un arrêt de travail (augmentant l'absentéisme), 3) la prise en
charge du problème causé par un système extérieur
à l'entreprise (la Sécurité
Sociale), et finalement 4) une diminution de l'activité
de travail (avec remplacement sur le poste pour l'éviter). Ce cas de
figure indique que des effets consécutifs inverses à ceux
escomptés sont susceptibles de se produire quand la gestion du niveau de
motivation est inadéquate. On note en particulier une transposition du
problème du système entreprise au système social.
III.2 La motivation : de la
force qui pousse à l'objectif qui aspire
Avec la théorie de l'expectation-valence (Vroom, 1964),
on passe en effet d'une motivation fondée sur des
antécédents (besoins ou sanctions) à une motivation
provoquée par une anticipation en direction d'un but souhaité. On
retrouve ici les processus étudiés par Lewin en terme de niveau
d'aspiration (1959). C'est la recherche d'un objectif valorisé et le
fait de s'en approcher qui motivent et augmentent le niveau d'activité.
Dans ce cas, ce n'est plus la sanction mais la seule perception d'une
finalité prochaine qui joue.
On rejoint par là des recherches liées à
la croyance ou au souhait relatif à un but possible. L'effet Pygmalion
(Rosenthal, 1966) en est un exemple étudié à la fois dans
la relation expérimentateur sujet et dans le domaine de l'apprentissage.
Il souligne notamment que l'individu attend un événement proche
ou probable et agit en conséquence pour l'atteindre. Depuis, la
psychologie cognitive a confirmé l'importance de la perception du but
visé, recherché ou valorisé. Résultats relatifs
à un système de production (Nuttin, 1968, Leplat, 1970). Mais
l'activité dirigée vers un but reste toutefois un processus
distinct de l'information sur le niveau de réussite par rapport à
ce but, même si les deux portent à élever la motivation
à agir.
Locke & al. (1990) ont développé une
théorie des buts, correspondant au fait d'avoir des objectifs clairs,
comme facteurs de performance dans la tâche. Avoir le sentiment de
progresser vers le but stimule l'activité.
Sur le plan de la gestion du travail dans les entreprises, le
système par objectifs entre bien dans le cadre d'une direction qui
s'appuie moins sur la contrainte directe et davantage sur l'évaluation
qui revient à mesurer l'écart entre le résultat, final ou
intermédiaire, et le but à atteindre. L'instauration de mesures
systématiques du travail crée un système de contrôle
qui oblige à réaliser le travail prévu sous peine de
sanction ou de déconsidération. La crainte d'une
évaluation négative relève alors d'un processus cognitif
fondé sur l'anticipation et la représentation des
conséquences possibles et assure une forme nouvelle de commandement plus
indirect. Mais, comme on y reviendra plus loin, l'évaluation suscite
aussi de l'insatisfaction en créant un climat de compétition qui
risque de détériorer les relations de coopération et de
réduire l'entraide.
Elle motive donc moins qu'on le croit, même si elle
instaure une influence plus raffinée.
Dans un sens opposé, la construction d'un projet
professionnel avec définition d'un objectif précis, en cours de
réalisation d'un bilan de compétences, peut être compris
comme une source de motivation dans le cadre de la théorie
d'expectation-valence
(François, 1998). La construction d'un projet personnel
ou professionnel et le repérage de ses compétences aident
sensiblement à structurer une orientation d'action, à dynamiser
l'activité (Gaudron
& Bernaud, 1997 ; Gaudron, Bernaud & Lemoine, 2001) et
à augmenter le niveau de connaissance de soi (Lemoine, 1997 ; Camus,
1997). La distinction principale avec un système
d'évaluation des résultats repose sur la place de
l'intéressé : dans un contrôle de l'atteinte des objectifs,
il subit des mesures, ce qui accroît sa dépendance, tandis qu'il
est davantage maître du jeu lorsqu'il construit son projet et se donne
lui-même des objectifs, à partir de méthodes de mesure
mises à sa disposition.
Mais l'utilisation sociale de l'attente peut aussi prendre
d'autres formes, moins favorables aux intéressés. Ainsi la
perception que l'on se trouve en période de crise économique,
où le risque de licenciements augmente, tend à réduire les
revendications salariales, tandis que des temps plus prospères
conduisent à des problèmes de distribution des gains et motivent
des revendications. Là encore on se trouve à l'opposé
d'une théorie des besoins, qui ne sont pas préexistants mais
apparaissent selon la conjoncture. C'est le revers de la motivation par
objectif : il faut bien que les promesses finissent par se réaliser,
sous peine de provoquer un mouvement inverse fort, avec crise de confiance,
démobilisation et sentiment d'insatisfaction profond, voire d'injustice.
Ne peut citer à ce sujet Le Ny, qui dès 1967, à l'aube de
la psychologie cognitive, mentionnait que le renforcement dit secondaire ou
mental n'était pas obtenu par une stimulation directe mais par l'image
mentale du résultat qui allait se produire. Il suffit dès lors
d'agiter la seule possibilité de la sanction pour obtenir un effet par
anticipation. Ce n'est plus la récompense ou la punition mais l'attente
ou la crainte qui est efficace, étant donné que le sujet anticipe
le résultat et se conduit en fonction. Il est à ce titre
intéressant de noter qu'une voie actuelle de la psychologie a
redécouvert des phénomènes étudiés
antérieurement sous d'autres formes.
Les retombées de cette activation anticipatrice qui
marque l'activité du sujet sont nombreuses dans le domaine du travail.
On peut citer le maintien de la vigilance en fonction de la connaissance des
résultats relatifs à un système de production.
Dans le domaine du travail, le risque du chômage,
renforcé encore par le raffinement cognitif qui produit du stress par
anticipation à partir de menaces sur le pouvoir d'achat ou sur une
exclusion sociale par licenciement, conduit à tenir davantage à
son travail et s' appliquer, du moins tant que l'espoir de relever le
défi n'est pas supprimé par des effets d'annonce. C'est dans ce
cas aussi que des conditions de travail difficiles sont acceptées, ou
même que des situations de stress ou de harcèlement moral sont
supportées.
Cependant, même après une mise au chômage,
ou avec un emploi précaire, on constate que la centralité du
travail reste importante, voire augmente en terme de représentation et
d'attente (Moutou, 1997), même s'il faut modérer ces avis par le
fait qu'ils se changent en insatisfaction des conditions de travail chez ceux
qui en ont. La place donnée à la valeur travail, le sentiment de
compétence ou d'efficacité que l'on a en travaillant, ou la
croyance qu'il est possible de réussir et de «s'en sortir»
constituent une motivation forte et mobilisent les énergies (Bandura,
1986).
Ainsi la motivation devient-elle un processus qui fait appel
à la fois à une activité sociocognitive par anticipation
des finalités perçues ou envisagées et à une
référence à des valeurs recherchées. Elle se
rapproche en cela de la notion d'implication. Elle s'appuie sur
l'élaboration d'un sens donné au travail (Morin, 1996, p. 141),
ce qui conduit à nous intéresser aux valeurs liées au
travail en lui-même.
III.2 Motivations
intrinsèques et extrinsèques
La dichotomie proposée par le modèle de Herzberg
(1966), bien que controversée, a l'avantage de distinguer ce qui
relève d'intérêts associés mais étrangers au
travail lui-même, sources extrinsèques comme le salaire, les
primes, le statut, de ce qui revient à l'activité
réalisée, intrinsèque, et porte sur le sentiment de
réalisation de soi, comme le fait d'aimer ce que l'on fait, d'avoir un
travail intéressant en soi, et d'y trouver une certaine autonomie. Si
l'on ne suppose pas qu'une motivation est exclusive d'une autre, ce
qu'induisent les questionnaires, et qu'elle n'est pas unilatéralement
positive ou négative mais peut porter tantôt à agir,
tantôt à freiner l'action, on peut garder, avec
Kaséréka (1999), l'idée de deux sources distinctes de
motivation : l'une, intrinsèque, fondée sur
l'intérêt économique et social trouvé ou
espéré en échange d'un travail, l'autre,
extrinsèque, provenant de ce qu'apporte le travail en lui-même
comme réalisation de soi.
Avec les aspects intrinsèques, on trouve alors des
valeurs qui sont attachées au travail, comme le fait d'apprendre des
nouvelles choses, le travail diversifié et intéressant en
lui-même, l'autonomie, le développement de ses capacités.
C'est le versant du travail qui permet de viser la qualité et de
s'approprier un espace, un domaine de compétences, et de parvenir
à plusieurs à réaliser un projet. La motivation
intrinsèque est ainsi liée à des conduites
D'auto-détermination (Déci&al. 1985). C'est
aussi l'inverse d'un travail aliénant, contraignant, et sans but.
La motivation devient ainsi l'expression d'une construction
personnelle trouvée à travers une activité. Dans ce sens
elle s'apparente à l'implication (qui est traitée plus loin).
Elle est inhérente au sentiment de contrôler, de maîtriser
une situation, ce qui peut être acquis par le fait d'en comprendre le
sens, de la dominer en sachant l'analyser, de se considérer comme une
source de détermination sur les réalités
extérieures ou de chercher à l'être. La notion
d'appropriation rend bien compte de ce processus qui situe le travail comme une
activité apportant un plus en terme de développement personnel.
Elle s'oppose par là même à une motivation provenant d'une
influence extérieure, sorte d'appât manipulateur pour obtenir
l'exécution d'un travail ou d'un effort supplémentaire
(Levy-Leboyer, 1998) qui dès lors ne peut être
qu'une charge, une obligation morale ou une forme de soumission.
Cependant, il ne s'agit pas de conclure en opposant simplement
une pression extérieure, toujours plus ou moins manipulatrice, à
un projet personnel qui serait décontextualisé. L'incitation par
le salaire ou la perspective de promotion peut aussi apporter un
mieux-être, tandis que l'entière autonomie peut cacher une
exigence de responsabilité individuelle accrue et devenir un miroir aux
alouettes. Il suffit de considérer le «petit» transporteur
privé, à son compte, mais devant rembourser l'achat de son camion
et donc accepter des conditions de travail difficiles et peu
rémunératrices, pour comprendre qu'une certaine autonomie peut
avoir son revers.
Mais il faut remarquer aussi que ces difficultés sont
le plus souvent surmontées par le sentiment d'exercer un métier
fort, dans une communauté de métier participant à la
construction de formes identitaires originales (Combes & Sammer, 1995).
Section IV :
NOTIONS
IV.1 LA SANTE
Dans l'histoire le terme santé
apparaît vers l'an 1000 av J.-C. Il dérive du vieil
anglais Hoelth signifiant « être en
sécurité » ou « globalité du corps ».
Pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la
santé ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou
d'infirmité, mais « représente un état de complet
bien-être physique, mental et social ». Cette définition
véhicule donc une vision multidimensionnelle de l'homme dont
l'épanouissement dépend à la fois du corps, de l'esprit,
de conditions de vie optimales et du respect des droits fondamentaux de
l'Homme.29(*)
On retrouve le droit à la santé dans l'article
25 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme qui nous dit que
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer
sa santé, son bien-être et celui de sa famille ».
La notion de santé intègre deux autres termes
complémentaires, le bien-être social et la qualité de vie.
Dans la définition de la santé, la dimension du bien-être
social a été présente dès la définition
proposée par l'OMS en 1946, la santé étant définie
comme « un état de bien-être physique, mental et social
» qui « ne consiste pas seulement en l'absence de maladie ou
d'infirmité
». En 1986, la charte d'Ottawa va
compléter cette approche de la santé comme une « ressource
de la vie quotidienne qui permet, d'une part, de réaliser ses ambitions
et satisfaire ses besoins, d'autre part, d'évoluer avec le milieu ou
s'adapter à celui-ci ». La charte d'Ottawa reprend également
les conditions nécessaires à la santé : « se loger,
accéder à l'éducation, se nourrir convenablement, disposer
d'un certain revenu, bénéficier d'un écosystème
stable, compter sur un apport durable de ressources, avoir droit à la
justice sociale et à un traitement équitable », conditions
qui avaient été à la base de la charte d'AlmaAta et du
programme de l'accès à la santé pour tous.
IV.2. LE TRAVAIL
IV.2.1
L'étymologie
Du bas latin tripalium, appareil formé de trois pieux,
utilisé pour ferrer ou soigner les animaux, ou comme instrument de
torture pour punir les esclaves. Le travail désigne l'effort physique ou
intellectuel qui doit être accompli pour faire quelque chose ou obtenir
un résultat recherché. 30(*)
IV.2.2 Quelques-uns des
différents sens du mot travail
Ø En tant qu'occupation rémunérée,
le travail est synonyme de l'emploi. le terme travail peut aussi s'appliquer
à des activités non rémunérées (Ex :
Travail domestique, dans le cadre de la famille)
Ø En économie, le travail est l'un des facteurs
de production, avec le capital et la terre. Fourni par des employés en
échange d'un salaire, il est organisé et dirigé vers la
réalisation de biens ou de services.
Ø En sociologie, le travail est l'ensemble des
activités humaines répétitives, pénibles, non
gratifiantes et réalisées dans la contrainte. (Ex : le
travail en usine, les travaux agricoles...)
Ø En physique, le travail est le produit de
l'intensité d'une force par le chemin parcouru.
Ø En obstétrique, le travail est synonyme
d'accouchement, entre les contractions et la délivrance.
Ø En matière artistique, le travail
désigne une oeuvre en cours de création ainsi que l'ensemble des
oeuvres d'un artiste.
IV.5 LE SERVICE PUBLIC
Définition
Si on entend par service public, une activité ou un
organisme qui poursuit l'intérêt général, il n'est
pas facile de définir cette notion (service public), car
l'intérêt général qui n'est qu'une idéologie
n'est pas totalement absente dans le monde privé. Dans ces conditions on
ne peut pas se baser uniquement, sur les missions et la nature de
l'activité pour déterminer s'il s'agit ou non d'une
activité publique, c'est-à-dire poursuivant
l'intérêt général et prétendant à la
qualité de service public. Il faut recourir à d'autres indices
d'ordre doctrinal, pratique et législatif. Sur le plan doctrinal deux
écoles s'y affrontent : L. Duguit et M. Hauriou. Pour le premier,
le service public est identifié à travers le but : toute
activité dont le but tend vers la satisfaction de l'intérêt
général(poursuivi lors de sa création) relève du
service public.31(*)
En revanche, pour M. Hauriou (de même que Jèze),
c'est la manière dont se réalise la gestion qui
déterminante : lorsqu'une activité est gérée
par comme dans le monde privé, même si, elle set
créée par l'Etat, on ne peut pas le mettre dans la
catégorie des sévices publics. La position de Duguit a
influencé la définition des critères des services publics
dont :
- Origine de l'organisme (création par voie
législative ou réglementaire) par l'Etat ou autre personne morale
de droit public ;
- Contrôle assuré par l'Etat, ayant trait
à l'accomplissement des tâches, au fonctionnement et à la
dissolution de l'organisme : contrôle à la fois interne et
externe ;
- Critère de but (Cfr. Léon Duguit) qui doit
être, en fin recherché l'intention du gouvernement ou du
parlement : il appartient au juge d'en déterminer, en examinant
divers indices ;
- Considérations dues à la détermination
de la loi et de la décision judiciaire : comme le font pertinemment
observer RIVERO et WALINE, un texte peut affirmer le caractère
administratif d'un service public sans qu'en réalité il en soit
ainsi.il appartient donc au juge (sauf s'il s'agit d'une loi), si ledit texte
est règlementaire des soutenir l'idée contraire ; celle doit
prévaloir. Une fois qu'on est d'accord sur la nature de service public,
le problème n'est pas pour autant résolu. Tous les services n'ont
pas le même statut. Alors même que les critères
susmentionnés peuvent être satisfaits, les services publics ne
représentent pas un même visage ; il en est également
de la manière non seulement de leur fonctionnement mais encore du
règlement des conflits impliquant.
C'est l'arrêt Bac d'Eloka qui va apporter une
réponse remarquable à cette question.
Avant cet arrêt, l'idée dominante était
celle de service public diffèrent de la théorie de la double
personnalité. (Cfr Chevallier). Ainsi, désormais, les
établissements publics à caractère commercial et
industriel sont régis par le droit privé, mais leurs dirigeants
(comptables et responsables administratifs) sont soumis aux principes
exorbitants du droit commun(Dubbuissez) de même que le service publics
classiques.32(*)
IV.6 MALADIES ET ACCIDENTS
PROFESSIONNELS
A. Maladies
professionnelles
Définition
C'est une maladie qui est généralement
attrapée, après s'être exposé longuement aux agents
nocifs (gaz, vapeurs, poussières, etc.,), en dépit de
l'observation ou non des règles liés à l'hygiène du
travail notamment. Elle est donc différente de l'accident du travail
(Cfr.Darmas) bien qu'assimilée à celui. C'est le lien causal avec
le travail qui la rapproche dudit accident, et c'est le caractère
imprévisible alors que l'accident ne l'est pas.33(*)
La loi ou un acte administratif décisoire
détermine (Cfr. Ordonnance n°66/370 du 9 juin 1966.MC n°14 au
1er Aout 1966), les mesures d'application du(T PP 157-158), les
affections considérées comme relevant de la liste des maladies
professionnelles, c'est là la première condition.
Outre la précédente condition, il faut ajouter
d'autres :
ü La victime (malade) doit avoir pratiqué les
travaux en cause de façon habituelle ou continue ;
ü La maladie doit être constatée dans un
certain délai à partir de la cessation de l'exposition au risque
c'est-à-dire pour celle qui intervient après cessation
d'activités ou rupture de contrat.
ü L'Etat d'incapacité doit être
attesté par un certificat médical ;
ü La victime ne doit pas atteindre l'âge de la
retraite (65 ans) ;
ü Avoir cotisé ou être affilié
à l'INSS.
La pension d'invalidité est fonction à la fois
du taux d'invalidité et du salaire moyen annuel de la victime, à
défaut du forfait.
La pension d'invalidité cesse lorsque l'une des
conditions susmentionnées est inexistante.
Le montant de la pension de veuvage est égal à
40% du montant de la pension de retraite à laquelle l'assuré
aurait eu droit.
Si la veuve se remarie, elle n'a droit qu'à une
allocation unique correspondant à douze fois mensuelles de sa
pension.
B. Accident professionnels
Définition
D'apes les dispositions de l'Art 20 du décret-loi
organique portant sécurité sociale (1961), est considère
comme accident professionnel, l'accident survenu à un travail, qu'il y
ait ou non faute de sa part. Il en découle les conditions ou
éléments essentiels suivants :34(*)
- Dommage ou préjudice ;
- Caractère soudain (élément le plus
important) ;
- Caractère extensif autour de l'expansion du
fait ;
Elle permet de prendre en compte le trajet ou le parcours, le
temps, etc.
C'est pourquoi l'accident survenu au cours du voyage, au
détriment du travailleur et de sa famille est un accident du travail
(lieu de résidence est séparé du lieu du travail), (Cfr.
Droit du travail, CH2). Le parcours ne doit pas être interrompu ou
déterminé pour des fins personnes n'ayant aucune relation avec le
travail.
Par ailleurs, on exclut la faute commise intentionnellement
par l'agent contre lui-même.
La date de la consultation médicale est
considérée comme celle où l'accident a eu lieu : les
droits de la victime courent à partir de ce moment.
Les prestations liées à la charge de l'INSS
relatives aux risques professionnels sont (Cfr. Art 21-22) fournis par l'INSS
ou l'établissement des soins de santé.
La victime a droit à la gratuité des soins
médicaux c'est-à-dire l'assistance médicale et
chirurgicale ; les examens médicaux, radiographiques, les examens
de laboratoire et les analyses ; la fourniture des produits
pharmaceutiques : l'entretien et fourniture fournis,
l'établissement des soins de santé ; les soins
dentaires ; les frais de transport du lieu de l'accident aux centres
médicaux, à l'hôpital, à un cabinet médical
et à sa résidence, appareil de prothèse et
l'orthopédie.
IV.7 SECURITE SOCIALE
Définition
Etymologie : la sécurité sociale est une
institution officielle regroupant plusieurs organismes de gestion qui ont pour
objet de protéger les citoyens contre les conséquences
d'évènements ou situations qualifiées de risques sociaux.
Elle leur apporte des garanties minimales de prise en charge des
conséquences de ces risques sociaux (maladie, maternité,
accidents du travail ou de la vie privée,
invalidité...).35(*)
Organisée en branches (Maladie, Famille,
Vieillesse), la sécurité sociale est constituée
de divers organismes, souvent de droit privé, auxquels la loi a
conféré une mission de service public pour la gestion
des régimes obligatoires couvrant les risques sociaux des
salariés ou non, ainsi que les professions libérales
IV.8. ENTREPRISE
Définition
Il n'existe pas la définition universelle de
l'entreprise. Elle dépend de l'approche que l'on choisit. Il existe
trois types d'approches :36(*)
a) L'approche
économique
Selon cette approche, l'entreprise est une entité de
production des biens et services destinés aux marchés de
consommation (grand public) et aux marchés des biens de production (les
autres entreprises).
b) L'approche
sociologique
Selon cette approche, l'entreprise est composée des
trois acteurs principaux :
- Apporteurs de capitaux ;
- Dirigent ;
- Salariés.
Ces trois acteurs ont des objectifs et des stratégies
individuelles différentes.
En effet, en ce qui concerne les apporteurs de capitaux, leur
logique purement financière, ils cherchent avant tout la
stabilité de leur placements, leurs buts est de garantir leur gains et
si possible les augmenter. Les apporteurs des capitaux sont attirés par
de déplacements de plus en plus rentables.
En ce qui concerne les dirigeants, leur logique est la
maximation de performance de l'entreprise, évaluées par la
rentabilité économique des capitaux, leur but est de garantir
leur place et élargir le pouvoir.
En ce qui concerne les salariés, leur logique est
l'épanouissement et la sécurité de l'emploi. Ils ont pour
but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail
intéressant dans des bonnes conditions matérielles et
psychologiques. Leur source de pouvoir est de savoir-faire.
c) L'approche
systématique (l'entreprise entant que
système)
Qu'est-ce qu'un système ? un système peut
être défini comme un ensemble composé
d'élément en interaction permanent, organisé et ouvert sur
son environnement auquel il doit s'adapter en permanence pour sa vie.
L'entreprise entant que système est
considérée comme un ensemble organisé, composé de
différentes fonctions, services, individus en permanente interaction
ayant tous des objectifs pouvant être contradictoires.
En tant que système, l'entreprise est ouverte sur son
environnement externe, source de menaces à appréhender mais aussi
opportunités à subir. L'entreprise doit s'y adapter en permanence
pour sa survie et son développement. Les composants de l'environnement
sont très diversifiés : technologie, culture, juridique,
économique, politique, écologique, concurrence, etc.
CHAPITRE III : L'ETAT
DES CONDITIONS DE TRAVAIL DANS LA SECTION DE GESTION DES INSTITUTIONS DE
SANTE
Le local administratif de la section de Gestion des
Institutions de Santé est situé à côté du
locale 14 selon qu'il s'agit des normes de numérotation des locaux
(auditoires), le local administratif de la section de G.I.S est une partie du
local 14 pris pour servir de l'administration de la Section de G.I.S de
s'installer pour la prestation des services à l'intérêt des
étudiants et celui de l'Etat qui demeure un souverain premier.
Le local de l'administration de la section de G.I.S comprend
à son sein 6 services dont :
Ø Le secrétariat académique ;
Ø Le secrétariat administratif
financier ;
Ø L'apparitorat facultaire ;
Ø La comptabilité1 ;
Ø L'intendance
Ø L'informatique
Ø Le secrétariat
Chacun de ces sévices a en sa tête un responsable
travaillant à temps plein au sein de ce bureau appelé bureau de
la section ; sur ces 8 agents s'ajoute aussi un garçon de salle.
SECTION I : FENETRES,
ECLAIRAGE, DISPOSITIFS DE VENTILLATION (théories et
réalités sur terrain)
Le local 14 étant destiné aux lieux de
dispensation des cours (auditoires) a des entrées dont la
première porte à double est situées à
l'entrée du côté vers le tableau du local et la
deuxième porte est située à l'entrée du dernier
rangé des bancs .
Vus que le besoin administratif était
présent ; celui de permettre à la section de G.I.S d'avoir
un lieu sur lequel les agents oeuvrant au service de la section de G.I.S
devraient s'installer pour offrir des services aux étudiants ; les
responsables avaient songés de soutiré une partie du local 14
pour le mettre à la disposition de la section de G.I.S.
Ce qui a fait que la porte du derrière à
l'entrée vers la derniers bancs est devenue la porte du bureau avec le
système de division de ce locale en réservant une partie aux
travaux administratifs de la section de G.I.S.
I.1 Fenêtres
La fenêtre est un des plus complexes et coûteux
composants du bâtiment bioclimatique dus au grand nombre de rôles
contradictoires qu'elle doit jouer: é éclairage et occultation,
évue dehors et recherche d'intimité,
épénétration du soleil et protection solaire,
éEtanchéité et ventilation. En plus des qualités
techniques nécessaires pour assurer le confort thermique et visuel, la
fenêtre doit définir l'organisation de l'espace intérieur
et situer l'entrée de la lumière du jour. Il a toujours
été difficile de répondre à toutes ces demandes et
certaines priorités dominent la conception des fenêtres. Ainsi,
les meilleurs exemples montrent une liaison entre: ¾les dimensions et
l'orientation; ¾le climat et les systèmes de protection contre les
déperditions thermiques ou les apports solaires.
Grâce aux fenêtres, le local s'ouvre au soleil et
devient un grand capteur. La façade Sud se différencie des autres
façades car elle sera très largement vitrée. Cela peut
paraître paradoxal puisque le vitrage est une grande source de
déperditions. Mais pour certaines orientations favorables, il
piège aussi beaucoup de chaleur. Dans la majorité des cas, il est
très favorable pour un vitrage Sud. Mais il faut différencier les
façades en traitant de manière spécifique les ouvertures
de chacune d'elles. Les règles générales à
respecter, et que l'on adaptera de cas en cas en fonction de
particularités locales
- L'orientation Sud est toujours favorable. La façade
Sud doit abondamment s'ouvrir.
- Les orientations Sud-est et Sud-ouest sont encore
favorables, mais des précautions s'imposent notamment en altitude.
- Les orientations Est et Ouest ne seront jamais favorables,
sauf avec certains types de vitrages. Trop de surface à l'Ouest conduit
à des surchauffes en été. Les ouvertures sur cette
façade seront donc dimensionnées au plus juste pour satisfaire
aux conditions de l'éclairage naturel. On pourra accepter à
l'Est des surfaces de vitrage qui apporteront le matin un éclairage et
un peu de chaleur très agréables.
- L'orientation Nord n'est jamais favorable. Les ouvertures
sur cette façade seront minimales. Et la dispersion intérieure
du faisceau lumineux est importante pour bien répartir la chaleur.
Pour mettre en oeuvre les apports solaires on peut utiliser
les baies vitrées, les vérandas et les murs capteurs (murs
Trombe par exemple), pour capter plus de chaleur.
L'importance des fenêtres étant capitale pour
tous locaux administratifs quelques soit la dimension de ces locaux, les
fenêtres la présence des fenêtres est très
importante.37(*)
Selon nos enquêtes nous avons constatés que le
local de la section de G.I.S dispose des fenêtres mais ces
dernières sont loin de servir correctement aux exigences
d'aération du bureau ce fait que ce local dispose de 4 ventilateurs
permettant aux agents prestants dans ce bureau ventilation.
I.2 Eclairage
L'éclairage des lieux de travail est un facteur
environnemental essentiel pour assurer au personnel des conditions de travail
adaptées à la tâche qu'ils ont à effectuer. Il doit
:
- faciliter l'exécution d'une tâche
- assurer le bien-être
L'éclairage des lieux de travail répond à
une réglementation stricte mais peut aussi suivre les recommandations de
plusieurs normes. Il a pour objectif d'avoir une véritable approche
préventive en éliminant les risques à la source.
A. Eclairage naturelle
Les bâtiments doivent être conçus et
disposés de manière à ce que la lumière naturelle
puisse être utilisée pour l'éclairage des locaux
destinés à être affectés au travail, sauf dans
les cas où la nature technique des activités s'y oppose.
Les locaux destinés à être affectés
au travail doivent comporter à hauteur des yeux des baies
transparentes donnant sur l'extérieur. L'objectif principal est
de permettre un contact avec l'extérieur.
Les locaux aveugles (sans vue vers l'extérieur) doivent
être limités à des locaux non destinés à des
postes de travail fixes ou nécessitant des séjours les plus brefs
ou dont la nature de l'activité est incompatible avec la mise
en place de baies transparentes permettant la vue sur l'extérieur
(archives, réserves, entrepôts, locaux techniques de certains
bâtiments, chambres fortes..
B. Eclairage artificiel
L'éclairage doit être conçu et
réalisé de manière à éviter la fatigue
visuelle, ainsi que les affections de la vue qui en résultent,
et permettre de déceler les risques perceptibles par la vue.
Pendant la présence du personnel dans les locaux
de travail, les niveaux d'éclairement mesurés au sol,
doivent être au moins égaux aux valeurs indiquées
dans le tableau ci-après :
TABLEU N°1 VALEURS MINIMALES D'ECLAIREMENT
Locaux affectés au travail et leurs
dépendances
|
Valeurs minimales
d'éclairement
|
Voies de circulation intérieures
|
40 lux
|
Escaliers et entrepôts
|
60lux
|
Locaux de travail, vestiaires, sanitaires
|
120 lux
|
Eclairage de la zone de travail La zone de travail est la
région de l'espace où se trouve la tâche à
accomplir et où il faut distinguer le détail à percevoir
et le fond sur lequel il se détache.
Dans la zone de travail, le niveau d'éclairement doit
être adapté à la nature et à la précision des
travaux à effectuer.
Le tableau suivant donne des exemples de valeurs
d'éclairement minimal pour certaines activités,
l'éclairement pouvant être obtenu par des éclairages
localisés de la zone de travail en complément de
l'éclairage général.38(*)*
TABLEAU N°2 ECLAIREMENT MINIMAL
Éclairement minimal de la zone de
travail
|
Type d'activité
|
200lux
|
Dactylographie, travaux de bureau
|
300lux
|
Bureau de dessin
|
400lux
|
Dessins difficiles.
|
Pour une meilleure sensation de confort, la qualité des
tubes fluorescents doit restituer correctement les couleurs et ne pas
générer une lumière trop « blanche ». Les
phénomènes de fluctuation de la lumière ne doivent pas
être perceptibles et ne doivent pas provoquer d'effet stroboscopique
Quant au local administratif de la section de G.I.S, deux
éclairages sont retrouvés au sein de cet bureau, dont :
ü L'éclairage naturel et
ü Artificiel
Ces éclairages proviennent des fenêtres mais
aussi des tubes électriques se trouvant au sein de cette
administration.
I.3 DISPOSITIFS DE
VENTILLATION
251644928Quant à la ventilation, le local administratif
de la section de G.I.S dispose de 4 ventilateurs, ces derniers servent à
la ventilation des travailleurs pendant les heures de service.
En fixant cette image, nous constatons la présence
de deux ventilateurs, l'un tourné vers le bureau de l'intendant et
l'autre tourné vers le bureau de l'appariteur ; Ces derniers
servent de la ventilation de ces deux services
La photo prise le 14 sept 2016 à 12h24 dans le
bureau de la section de G.I.S
Vu la disposition des documents administratifs, le nombre
d'étudiants et personnels qui fréquentent ce local pour des
différentes préoccupations ; étant donné que
la présence d'une seule personne sur l'entrée du local en allant
tout droit vers la table du bureau de l'appariteur empêche la personne
qui peut venir après la première de passer, et même si
cette dernière se précipitée pour une préoccupation
estimée urgente que celle de la première, son passage se fera
avec quelques difficultés vus la grandeur de ce local et la place
réservée pour des circulations.
Sur cette image, nous pouvons constater qu'il se trouve
à l'entrée du local à quelques mètres avec la
table du bureau de l'appariteur un homme qui, par sa présence sur cette
entrée empêche ceux qui peuvent venir après lui de passer
et cela en quelques sortes peut freiner les activités aussi bien
qu'à côté de la table du bureau de l'appariteur se trouve
aussi la table du bureau du comptable.
Photo prise le 14 sept 2016 à 12h24 dans le bureau
de la section de GIS
.
Section II :
DISPOSITION DES DOCUMENTS ADMINISTATIFS ET EMPLACEMENT DES SERVICES
(théories et réalité sur terrain)
II.1 Disposition des documents
Définition
Les documents administratifs sont tous les documents produits
ou reçus par l'administration qu'ils se présentent sous forme
écrite (dossiers, rapports, études, comptes rendus,
procès-verbaux, statistiques, directives, instructions, circulaires...)
sous forme d'enregistrement alphabétique, numérique et/ou
autres. 39(*)
Pendant nos enquêtes nous avons constatés que la
disposition des documents administratifs dans des services n'est pas à
sa place, des documents abandonnés dans des sacs, d'autres
abandonnés en dessous des tables des bureaux, d'autres en
administratifs ; seul le service du secrétariat académique,
secrétariat administratif financier et celui de l'appariteur qui avant
un peu de l'ordre dans le classement, mais quel que soit le classement un peu
organisé de ces deux services, les documents administratif se perdent
toujours et d'autres par négligences se font passé pour les
papiers destinés d'être introduit dans la poubelle pour
être brulés.
Pendant nos échanges avec les agents de ce bureau, l'un
m'a confirmé avoir était victime d'une perte d'un document
très indispensable et cela lui a rendu une vie difficile tout au long
d'un mois et par suite sa vie au courant de ce mois était remplie des
stress et inquiétudes.
Sur cette photo nous pouvons constater la présence du
panier plastic et dans ce panier se trouve les documents administratifs entres
autres les TFC et les mémoires des étudiants qui ont
déjà défendus il y a des années passées et
aussi d'autres documents d'importance capitale au fonctionnement de
l'institution
Selon cet agent, plusieurs demandes ont étés
faites aux autorités supérieures pour vus que dans leurs
approvisionnements, qu'elles pensent à fournir ce bureau des
étagères pour permettre la bonne conservation des documents
administratifs, mais grande a été leurs surprise de voir justes
les paniers en plastic octroyé pour conservation des documents
administratifs dans ce bureau
Photo prise le 14 sept.-16 à 12h25 dans le
bureau de la section de G.I.S
.
Hors mis la disposition et autres, se perdent certains
documents sur table à des fois pendant les heures de la pause, y compris
les heures de service surtout sur la table du bureau d'un service que nous ne
pouvons pas citer vus le respect des exigences de l'agent qui nous a
livré les informations.
II.2 Emplacement des
servies
2.3 Dimensions des locaux
et espaces de travail
On tiendra compte, en sus, des aspects suivants40(*):
· l'accès au poste de travail
· l'espace de mouvement minimum nécessaire au
déroulement du travail.
Si l'accès au poste de travail représente
rarement un problème au niveau de l'ergonomie, un espace de mouvement
suffisant est une condition première pour le bon déroulement du
travail.
L'accès au poste de travail remplit les conditions
requises lorsque:
· Le poste peut être atteint ou quitté sans
encombre, l'accès ne contient pas d'obstacle et qu'il peut être
traversé en position normale.
· Il permet également le transport du
matériel nécessaire.
L'espace de mouvement nécessaire (rayon d'action)
à l'être humain dépend de l'activité à
accomplir et de ses dimensions corporelles. Il est indispensable de tenir
compte des caractéristiques individuelles de chacun.
En sus des dimensions corporelles, les deux aspects suivants
doivent être pris en compte:
· L'exercice de forces supérieures
· L'utilisation normale et l'entretien des installations.
Si le travail exige de gros efforts, les travailleurs doivent
disposer de suffisamment d'espace pour que les mouvements du corps ne soient
pas entravés.
Pour l'utilisation et l'entretien des installations, l'espace
nécessaire est déterminé par la taille de l'utilisateur
et la posture normale au travail.
1. L'espace libre autour des postes de travail doit être
suffisant pour permettre aux travailleurs de se mouvoir librement durant leurs
activités.
2. Les postes de travail permanents doivent être
conçus de façon à permettre aux travailleurs d'adopter
une position naturelle du corps. Les sièges doivent être
confortables et adaptés au travail à effectuer ainsi qu'au
travailleur. Au besoin, des accoudoirs et des repose-pieds seront
installés.
3. Les postes de travail doivent être
aménagés de manière à permettre aux travailleurs de
travailler, si possible, assis ou alternativement assis et debout. Les
personnes devant travailler debout disposeront de sièges qu'elles
pourront utiliser de temps à autres.
4. Les postes de travail doivent être
aménagés de façon à ce que les installations
d'exploitation ou les dépôts voisins ne soient pas
préjudiciables à la santé des travailleurs; à cet
effet, il conviendra déprendre des mesures appropriées telles que
l'installation de parois de protection ou l'aménagement des postes de
travail dans des locaux séparés.
5. Les travailleurs doivent pouvoir bénéficier
de la vue sur l'extérieur depuis leur poste de travail permanent. Dans
les locaux sans fenêtres en façade, l'aménagement de postes
de travail permanents n'est autorisé que si des mesures
particulières de construction ou d'organisation garantissent quelles
exigences en matière d'hygiène sont globalement
respectées
Espaces libres
Afin que le travail puisse être effectué sans
gêne, on respectera un espace libre en fonction des postures
corporelles.
Espace libre pour les
jambes
La dimension de l'espace libre pour les jambes au-dessous de
la surface de travail est particulièrement importante pour les postes
de travail assis. Une solution individuelle sera apportée aux personnes
particulièrement grandes ou particulièrement petites.
Un compromis doit être trouvé pour la hauteur de
l'espace libre pour les jambes lorsque les exigences de celui-ci entrent en
contradiction avec celles d'une position décontractée du tronc et
des bras. Cette situation se présente partout où l'on travaille
avec des consoles ou lorsque doivent être desservis des instruments
montés sur le plan de travail
Espace de
mouvement
Les postures à genoux, penché, couché sur
le ventre ou sur le dos doivent être prises en compte. Cette exigence
est à respecter tant pour la sécurité que pour des
raisons d'ergonomie au travail. On tiendra compte du besoin de place
supplémentaire pour le remplacement de pièces, l'utilisation des
outils, voire pour les habits de protection spéciaux
Position naturelle du
corps
L'exigence d'une position naturelle du corps au travail vise
avant tout les buts suivants:
Ø Diminuer les astreintes défavorables pour
l'être humain ;
Ø Faciliter l'exécution du travail ;
Ø Améliorer l'efficacité du travail
humain Permettre des méthodes de travail confortables.
Postures
forcées
Ces buts sont destinés à préserver la
santé, simultanément, à améliorer la
capacité de rendement par une diminution de la charge physique inutile.
En ce qui concerne la position corporelle, il s'agit avant tout
d'éviter les positions non naturelles, appelées postures
forcées. On entend par là des positions physiologiquement
défavorables, qui chargent anormalement certaines parties du corps par
un travail musculaire statique, lequel défavorise l'irrigation sanguine
et l'élimination des produits du métabolisme des parties
musculaires concernées.
Les postures forcées sont très souvent la
source de douleurs et de gênes
corporelles.
|
La règle la plus importante lors de
l'aménagement du travail, des postes de travail, des machines et des
outils est de diminuer, voire d'éliminer le travail nécessitant
des efforts statiques.
On respectera les points suivants:
· Eviter l'inclinaison ou d'autres positions du corps
défavorables. L'inclinaison latérale du buste ou de la
tête fatigue plus que celle vers l'avant.
· Les travaux en position penchée, accroupie,
à genoux, couchée ou au-dessus de la tête doivent
être évités autant que possible.
· Eviter les positions persistantes des bras tendus vers
l'avant ou sur les côtés. De telles positions nuisent
également à l'adresse et à la précision manuelle
· Les mouvements des bras devraient être
effectués en mouvements opposés ou symétriques.
· La hauteur du plan de travail (hauteur de travail ou
hauteur de table) doit permettre de maintenir une distance visuelle et une
position de la tête optimales par une position du corps naturelle. Si la
distance visuelle optimale est faible, le plan de travail devra être
d'autant plus élevé. Les poignées, leviers, outils,
pièces à travailler seront placés de telle sorte que les
mouvements les plus fréquents puissent être effectués dans
un espace proche du corps et qu'il ne soit pas nécessaire de tendre les
bras.
· Des appuis pour les coudes, les avant-bras ou les mains
allègent le travail statique des bras.
Hauteur de travail et
hauteur du siège
Les tables de travail, les établis et les sièges
sont les objets les plus courants de l'univers professionnel. La hauteur des
sièges et des plans de travail est d'une importance primordiale pour la
santé. La hauteur du plan de travail doit tenir compte des dimensions
corporelles et des objets à travailler.
La hauteur des tables et des établis dépend en
outre de la position de travail (debout, assise ou mixte si possible).
Tables de
travail
Pour les activités exercées en position debout,
la hauteur de table la plus favorable est inférieure de 5 à 10
cm à la hauteur des coudes. La hauteur moyenne des coudes est de 105 cm
pour les hommes et de 98 cm pour les femmes.
Tableau n°3 hauteurs de table
recommandée pour le travail en station debout (valeurs de
référence en cm)
Nature du travail
|
Hommes
|
Femmes
|
Travail de précision
|
100 - 110
|
95 - 105
|
Travail léger
|
90 - 95
|
85 - 90
|
Travail lourd
|
75 - 90
|
70 - 85
|
Pour les activités en position assise
nécessitant une grande acuité visuelle, par exemple travail de
précision ou de contrôle, la distance de vision sera
réduite par l'élévation du plan de travail.
Les tables réglables en hauteur sont
préférables, car elles offrent la possibilité
d'être adaptées aux différents
utilisateurs et exigences.
|
Tableau n°4 hauteurs de table pour le travail
en position assise (valeurs de références en cm)
Nature du travail
|
Hommes
|
Femmes
|
Travail de précision à courte distance
d'observation
|
90 - 110
|
80 - 100
|
Ecriture manuelle, lecture, montage
|
74 - 78
|
70 - 74
|
Dactylographie, travail manuel performant
|
69 - 75
|
66 - 70
|
Sièges de travail
Pour toutes les activités pouvant être
exécutées totalement ou partiellement en position assise, des
sièges confortables, pourvus de dossiers offrant un bon soutien, seront
mis à disposition.
D'autres sièges tels que chaises ou tabourets hauts,
munis de repose-pieds intégrés, ou des tabourets standard
peuvent être utilisés s'ils sont rendus nécessaires par le
déroulement du travail ou par les installations. Les sièges
destinés aux courts moments de repos
La hauteur des tables et celle des sièges doivent
être adaptées l'une à l'autre.
|
Lors du choix et de l'utilisation des sièges, on
tiendra compte des aspects suivants:
Surface des sièges
La surface des sièges doit permettre de petites
rotations et des changements de position. Un mécanisme permettant une
inclinaison de la surface du siège de 2° vers l'avant et
jusqu'à 14° vers l'arrière est recommandé.
Généralement, on recommande des sièges
ayant une largeur de 40 à 45 cm et une profondeur de 38 à 42 cm.
Une légère inclinaison vers l'avant est
favorable du point de vue physiologique avant tout pour les activités
nécessitant une observation de détails précis. Elle permet
une plus grande ouverture d'angle entre la colonne vertébrale et le
bassin. Pour les activités permettant un changement d'inclinaison vers
l'avant et vers l'arrière ainsi
Dossiers
On accordera autant d'attention au dossier du siège,
qui est l'élément central d'un siège de travail,
qu'à sa surface. Le dossier a une fonction de soutien importante pour
le dos (en particulier pour la région lombaire) et ménage les
disques intervertébraux.
Il est dès lors important que le dossier soit
réglable, inclinable et qu'il puisse être bloqué dans la
position choisie
Les dossiers hauts, appuyant jusqu'aux épaules, sont
recommandés dans certaines circonstances, particulièrement pour
les activités exercées essentiellement en position assise:
travail de longue durée à l'écran de visualisation (saisie
de données), travaux de contrôle... L'avantage d'un tel appui
dorsal peut paraître contradictoire avec l'exigence appelant une absence
de contrainte. Si une personne se sent gênée par un dossier haut
ou si sa liberté de mouvement du torse et des bras est atteinte, un
dossier mi- haut sera à préférer.
Hauteur des sièges
La hauteur optimale des sièges de travail est
personnelle, elle correspond à la distance entre le pli du genou et le
sol, mesurée lorsque la musculature des cuisses est
décontractée.
En règle générale, les sièges de
travail doivent être réglables en hauteur:
· 42 à 55 cm pour les sièges de bureau
(norme-EN : la plage de réglage minimale pour les sièges de
bureau est de 10 cm, comprenant les valeurs de 42 et 51.5 cm);
· 35 à 48 cm ou jusqu'à 63 cm pour des
plans de travail à hauteur spéciale, par exemple à des
machines ou des chaînes de fabrication.
Repose-pieds
Tous les postes de travail spécialement hauts et ceux
généralement occupés par des personnes de petite taille
seront équipés de repose-pieds dès qu'une position
confortable n'est pas garantie par le seul réglage de la table et du
siège.
Les repose-pieds doivent être suffisamment grands pour
que l'on puisse poser les pieds sur toute leur surface. Ils doivent être
réglables en hauteur et en inclinaison (en général
25° d'inclinaison). Les pédales de commande éventuellement
présentes doivent y être intégrées à niveau
et à un emplacement fixe.41(*)
Accoudoirs
Les accoudoirs des sièges sont utiles pour soutenir le
corps en position assise détendue, particulièrement en position
inclinée vers l'arrière.
Des accoudoirs sur les tables de travail, par exemple, sont
indispensables pour toute opération avec les bras en position haute,
résultant d'un plan de travail haut (travail de précision
où la distance d'observation doit être courte). Ils sont
également nécessaires pour les travaux exigeant des mouvements
d'une grande précision lorsque les mains et les bras requièrent
un appui indépendant de la surface de la table.
Ils doivent être rembourrés et réglables.
Ils contribuent à éviter les efforts statiques des bras
(postures forcées).
Sécurité
contre le basculement
Le châssis des sièges tournants doit avoir au
moins 5 points d'appui. Ceux-ci peuvent être des roulettes ou des
patins. Les roulettes ne sont pas admises pour les sièges pouvant
être réglés à une hauteur supérieure à
65 cm.
Les locaux de travail doivent avoir une superficie, une
hauteur et un volume d'air permettant aux travailleurs d'exécuter leur
travail sans risque pour leur bien-être.42(*)
Afin d'atteindre ce résultat, les dimensions suivantes
représentent un minimum:
· Les locaux ont une hauteur minimum de 2,5 m ;
· Chaque travailleur y dispose d'un espace
réel minimum de 10 m3 ;
· Chaque travailleur y dispose d'une superficie
libre minimum de 2 m².
En pratique, les locaux de travail doivent donc avoir une
hauteur minimale de 2,5 m aux endroits où du personnel est
occupé ou aux endroits où des postes de travail sont
installés. Si pour certaines parties des locaux, la hauteur n'atteint
pas 2,5 m, ces parties ne sont pas comptées pour la
détermination du volume minimum ou de la superficie minimum dont chaque
travailleur doit disposer.
A noter qu'il s'agit bien de dimensions minimales. Une analyse
des risques doit toujours être réalisée et pourrait mettre
en évidence la nécessité de plus grandes dimensions. Par
exemple, cette surface minimale légale est bien insuffisante pour un
travail de bureau. Elle conduit à une densité de postes de
travail qui pose des problèmes psychosociaux (promiscuité,
stress...).
L'employeur peut ne pas respecter ce dimensionnement, si les
conditions suivantes sont toutes réunies:
- Il n'est techniquement et objectivement pas possible de
respecter ces normes ou cela ne peut pas être exigé pour des
raisons dûment motivées ;
- Il apparaît des résultats de l'analyse des
risques que la sécurité et la santé des travailleurs ne
peuvent pas être mises en danger en n'appliquant pas ces normes ou que la
sécurité et la santé des travailleurs peuvent être
garanties en appliquant des mesures de prévention alternatives ;
- Des mesures de prévention alternatives sont prises
qui prévoient un niveau de protection équivalent ;
Le conseiller en prévention a donné un avis
préalable et le comité pour la prévention et la
protection au travail a donné un accord préalable sur l'analyse
des risques et les mesures de prévention. Les dimensions de la
superficie libre non meublée du poste de travail sont calculées
de telle façon que les travailleurs disposent de suffisamment de
liberté de mouvements pour leurs activités.
Si ce critère ne peut pas être respecté
pour des raisons propres au poste de travail, le travailleur doit pouvoir
disposer, à proximité de son poste de travail, d'un autre espace
libre suffisant.
En pratique, les travailleurs doivent ainsi pouvoir
accéder facilement aux différents outils présents à
leur poste de travail et disposer d'un espace suffisant pour effectuer les
mouvements inhérents à leur travail sans se heurter à des
machines, objets ou obstacles. Par exemple, la distance entre deux machines
est d'au moins 80 cm. Autre exemple, si les travailleurs sont susceptibles
d'utiliser des dispositifs d'aide à la manutention manuelle
(charge-déplacement levage), l'espace doit être suffisant pour
pouvoir manoeuvrer ces dispositifs.
Une attention particulière sera aussi portée
à l'encombrement de l'espace de travail. Aucun matériau ou objet
inutile n'encombrera la zone de travail. Les espaces de rangement seront en
nombre suffisant et bien localisés. Le matériel, les outils...
nécessaires seront bien rangés et facilement disponibles. Le sol
est dégagé de tout obstacle tels que tuyaux, câbles,
copeaux, débris, clous, objets étrangers... qui traînent
sur le sol et de tout stockage inutile de produits
La section de G.I.S comprend en son sein plusieurs services
dont les uns sont à côté du local 14 et les autres sont au
bâtiment de la section laboratoire ;
Selon qu'il s'agit du nombre des services qu'héberge
la section de G.I.S les tables de bureaux, les chaises, les
étagères et autres équipements d'activités
administratives connaissent un classement un peu désagréable qui
fait que même avec la présence des ventilateurs, le bureau
chauffe toujours et selon l'emplacement il y a facilité qu'un agent
souffrant de tuberculose ou autres maladies puissent se contaminer facilement
.
Sur cette photo se trouve représentée la
disposition des quelques services administratifs de la section de G.I.S. et sur
cette photo on peut bien constater comment les espaces des tables des bureaux
sont coincées d'une manière étouffée capables
d'entrainer à la longue le développement des certaines
pathologies aux agents prestants dans ces services respectifs.
Photo prise le 14 sept.-16 à 12h26 dans le
bureau de la section G.I.S
CHAPITRE IV :
L'EVALUATION DE LA SANTE, DU MORAL ET DU RENDEMENT
Ce chapitre consistera au traitement des données
récoltées sur terrain pendant nos investigations et à
l'évaluation des trois éléments ayant un impact la vie
de l'entreprise et des travailleurs dont :
Ø La santé ;
Ø Le moral ;
Ø Le rendement.
Section I :
L'EVALUATION DE LA SANTE DES TRAVAILLEURS
MARTIN RAMANOELINA dans son livre « premières
notions de science économique » consacre son premier chapitre
aux facteurs de production, il classe ces derniers en 3 catégories:
humains, techniques et naturels. Par la suite il fait constater que les
facteurs techniques et naturels (exemple: sol + charrue cheval,...) constituent
le capital, tan disque les facteurs humains (ouvriers, paysans,...) constituent
le travail. Cette distinction est importante car elle permet de ne pas
confondre le travail de l'homme avec celui d'une machine ou un animal.
En particulier, le travail de l'homme pose des
problèmes psychologiques, c'est à dire sa conduite d'être
doué d'esprit, de coeur et de liberté. Nous devons
différencier le travail de l'homme à celui d'une machine parce
que dans sa combinaison avec le facteur capital, il doit garder sa noblesse de
son origine humaine.
Pour atteindre un objectif avec un groupe de personnes, il
faut répartir les différentes tâches entre personnes, c'est
à dire diviser le travail. Cette division du travail commencera par la
répartition des principales opérations d'une entreprise en grands
départements et se terminera par l'étude des taches unitaires
regroupées en travaux individuelles
Il est nécessaire de comprendre la division du travail,
la délégation du pouvoir et l'élaboration d'une
organisation efficace.
L'organisation du temps de production est dans l'ordre
nécessaire des opérations. Le désordre entraînerait
une perte de temps ou sa mauvaise utilisation. L'activité
économique moderne est caractérisée par l'allongement du
processus de production, c'est à dire par une multiplication de la
division du travail.
Bien que chacun soit responsable de sa sécurité
et surtout celle des autres, y compris dans une entreprise, on a vu
apparaître ces dernières décennies des nouveaux
métiers dont le but est de veiller à la sécurité
des biens et des personnes. Voici de façon non exhaustive, ces
métiers:
· L'employeur ou le directeur de l'établissement:
il doit assurer la sécurité et protéger la santé du
personnel. En cas d'accident, la responsabilité civile est quasi
forfaitaire et sa responsabilité pénale sera
recherchée ;
· Le médecin du travail: qu'il soit salarié
ou pas, il a une mission en matière de prévention des risques
professionnels ;
· L'infirmier d'entreprise: assiste le
médecin ;
· Le responsable du service sécurité: il
veille à la sécurité et la santé du personnel en
conseillant la direction en termes de politique de sécurité et
d'actions à mener ;
· Le technicien sécurité: il établit
et suit les consignes de la sécurité sur terrain et mené
les actions de préventions ;
· Le CHST (comité d'hygiène, de
sécurité et des conditions de travail).
Section I.1.Traitement des
données relatives à la santé
Comme nous l'avons déjà dit
précédemment (Cfr chapitre III) le bureau de la section de G.I.S
comprend en son sein 7 services et ces derniers sont tous localisés dans
un seul bureau ayant une forme rectangulaire avec une longueur de 7m et une
largeur de 4.7m et une hauteur estimée à 5m.
L'ors de nos investigations, nous avons eu à
récolter certaines données relatives à la capacité
du bureau, sa superficie et son hauteur voir certains détails
nécessaires au déroulement de cette oeuvre.
Parlant des enquêtes sur terrain, les agents sur
lesquels avaient portés nos questions nous ont confirmé d'avoir
développé certaines maladies au cours de leurs prestations et ces
maladies selon eux sont dites aux conditions avec lesquelles ils sont
exposé dont l'un est victime de l'Ernie, l'autre victime de sinusite et
le dernier enfin victime d'un rhumatisme.
Hors mis ces maladies déjà
repérées s'ajoute aussi certaines attaques estimés
à venir pour cause de disposition des tables des bureaux, chaises,
étagères , document classés dans des paniers et autres
appareils déjà amortis et dont leurs présences dans ce
bureau s'avèrent un danger avenir pour les agents y restant pour
prestation à temps plein.
Dans cette image, nous pouvons constater les affirmatifs
des agents sur le danger estimé à venir dans la disposition des
appareils déjà amortis, et là sur la photo nous pouvons
voir un ventilateur déjà amortis déposé sur le
séparatif du bureau de la section de G.I.S et le local 14.
La photo prise le 14 sept.-16 à 12h 27 dans le
bureau de la section de G.I.S
Hormis les problèmes liés à la mauvaise
disposition des appareilles déjà amortis, ils ajoutent aussi le
problème des conditions confinées des chaises et tablent du
bureau auxquelles ils sont appelés à s'installer pour
travailler.
Quant à eux, ces conditions peuvent à la longue
occasionner l'augmentation des plusieurs cas souffrant des pathologies
similaires à celles que souffrent les uns d'entre eux ; ces
conditions sont aussi dangereuses car c'est possible qu'un cas de maladie
contagieuse fasse l'objet de contamination (exemple : celui qui souffre de
la tuberculose, à force de tousser peut contaminer facilement les
autres) et surtout que leurs chaises et tables du bureau sont
confinées.
Sur cette photo nous pouvons constater les affirmatifs
des agents sur la situation de l'emplacement des tables et chaises du
bureau ; ces chaises sont tellement confinées au point qu'il manque
même un passage par derrière.
Photo prise le 14 sept.-16 à 12h27 dans le
bureau de la section de G.I.S
Ils ont ajoutés aussi le problème de
l'encombrement par rapport au nombre des étudiants et corps professoraux
y compris les agents et autres personnes qui fréquentent ce bureau pour
des différentes préoccupations.
Il arrive des moments où cette situation devient de
plus en plus pure (pendant les périodes d'examens, les étudiants
n'ayant pas payés les frais d'enrôlement et d'autres frais
viennent au grand nombre le matin précipiter de payer, ils entourent
à des fois la tables du comptables et d'autres tables voisines, ils
bloquent le passage pour la circulation des personnes autres venant pour
autres difficultés ou préoccupations.
TABLAU N°5 REPARTITION DES PORTIONS PAR
SERVICE
Services
|
Longueur
|
Largeur
|
SAF
|
1 .75
|
2.30
|
Appiritorat
|
1.75
|
2.30
|
SAC
|
3.5
|
2.30
|
SD
|
1.75
|
2.30
|
Comptabilité (titulaire)
|
1.75
|
2.30
|
Comptabilité (adjointe)
|
1.75
|
2.30
|
Informatique
|
1.75
|
2.30
|
|
14
|
16.1
|
?
|
2
|
2.30
|
Sur ce tableau, nous avons par nos estimations
calculées la surface qu'occupe chaque service de la longueur et la
largeur en gardant identiques nos estimations sur la hauteur.
Dans la colonne des services, nous avons
présenté les avons présenté selon qu'ils existent
au sein de ce local administratif (7services) ;
Dans la colonne des longueurs en étant à
l'intérieur de ce bureau, nous pouvons constater que certains services
occupent une grande portion en longueur, tandis que le autres petites. Non
seulement parce que la division était mal faite, mais vus aussi la
grandeur du local, sa capacité estimée de loin et la
réalité que cette dernier rencontre ;
Dans la colonne des largeurs, nous avons calculé chaque
portion en nous conformant aussi aux mêmes principes que nous avons eu
à utiliser pour les longueurs.
Selon nos analyses et en nous référant sur les
normes de certains chercheurs qui nous précéder (Cfr chap. III)
nous estimons que ces conditions semblent être désagréables
pour la bonne fonctionnalité, sachant aussi que la présence de
ces agents a un apport sur l'atteinte des objectifs de l'entreprise.
Les risques liés au
travail en milieu confiné
La longue cohabitation de plusieurs personnes dans des
bureaux, une aération et climatisation des locaux défectueuses,
la proximité éventuelle d'ateliers de production émettant
des produits volatils (particulièrement les solvants) et des
poussières entraine une pollution de l'air : les maladies respiratoires
dues aux virus et bactéries aéroportés (grippe,...) se
propagent aisément au bureau, notamment lors des éternuements et
de la toux. Mais des contacts cutanés fréquents avec des
claviers, mobiliers, poignées de porte, combinés de
téléphone, génèrent aussi des maladies digestives
dues aux virus et bactéries manu portés
(gastro-entérite...).
Certains bureaux et lieux de travail trop cloisonnés ou
isolés, des locaux fermés d'archives, de matériel de
reprographie, d'économat, peuvent faciliter les manoeuvres
d'harcèlement sexuel avec la possibilité, sans témoins, de
contacts corporels non désirés ou propositions sexuelles
explicites et insistantes : des manifestations sexuelles contrariantes,
contraignantes, répétées pendant longtemps affectent
gravement la personne dans sa santé (troubles psychosomatiques et
psychologiques).
Tableau n°6 analyse de la situation
sante
Nombre d'agents dans le bureau
|
Nombre d'agents non encore touché par le
problème de santé
|
Nombre d'agents victimes des conditions de travail
|
Pourcentage (%) d'agents non encore touché par le
problème de santé.
|
Pourcentage (%) d'agents victimes des conditions de
travail.
|
8
|
5
|
3
|
62.5
|
37.5
|
?
|
8
|
5
|
3
|
62.5
|
37.5
|
Sur ce tableau nous avons représenté la valeur
du nombre des personnes touchées par le problème santé par
rapport à ceux qui ne sont pas encore touchées.
Nous remarquons que sur les 8 agents oeuvrant dans le bureau
de la section de G.I.S, 3 agents sont souffrant des conditions de travail et 8
non encore touché par ces conditions.
En évaluant ces deux nombres (3 et 6) par rapport au
pourcentage, nous constatons que le nombre des personnes non encore
touché par ces conditions de travail prime sur celui des personnes
victimes de ces conditions de travail soit 62.5 sur 37.5.
A force que ces conditions de travail demeurent intact, nous
risquons d'assister avec le temps à l'inverse de ce calcul,
c'est-à-dire le nombre des personnes victime de ces conditions de
travail risque de primer sur celui des personnes non encore affectées
par ces dernières.
Section II : l'Analyse
du moral des travailleurs
Le moral des travailleurs au sein d'une institution est fruit
de la motivation et aussi bien des conditions par lesquelles ces agents
travaillent...
Il était de plus en plus difficile que les agents nous
disent l'état de leur moral par rapport aux conditions avec lesquelles
ils travaillent. Mais dans notre discussion on pouvait constater comment ils
étaient rempli d'inquiétudes et de stupéfactions qui a des
fois on estime que sa peut rendre l'atmosphère du travail maussade et le
retombés de cet atmosphère peuvent êtres subis par les
étudiants d'autres personnes qui fréquentent ce bureau pour des
diverses préoccupations.
Une personne dans un état
déséquilibré du corps peut travailler mais pas d'une
manière que cela en devait être si cette dernière
était en bon état.
L'exemple d'un agent souffrant de sinusite et fonctionnant
dans des mêmes conditions que celles que traversent ceux du bureau de
section des G.I.S (les tables et chaises du bureau confinées) et
connaissant qu'une personne souffrante de sinusite se mouche de temps à
autres ; pour ne pas indisposer ces voisins, il sera obligé
à tout moment de faire des vas et viens pour le faire en dehors du
bureau et cela peut perturbé ses pensées et le rendre ennuient
devant aux autres ( ses compagnons du bureau) ;
Dans ce cas l'agent est déconcentré de ses
taches et peu développer les stress dans sa vie professionnelle y
compris celle privée.
Ces mêmes conditions que traverse l'agent peuvent
aussi affecter ceux qui travaillent à ses côtés, car ils se
verront indisposé et par conséquent ils peuvent par peur de
contamination et/ou vivre les mêmes conditions que traverse leur
compagnons se voir menacer.
Restant toujours sur ces mêmes idées, nous
constatons que ces agents n'ont pas un moral assis dans leurs prestations, par
rapport aux conditions que ces derniers traversent. Ils reçoivent les
visiteurs en grand nombre venant pour différentes
préoccupations.
Vus l'encombrement et l'étouffement constater dans ce
bureau, les agents se fatiguent bien avant, ce qui fait qu'à partir de
14h les agents sont toujours à l'extérieur du bureau pour prendre
de l'air et pendant ce temps, leurs postes restent vides.
Il en est de même pour la rapidité dans leurs
prestations ; les agents sont de plus en plus lent surtout aux environs de
14h jusqu'aux dernières heures de service.
Un constant autre et que ces agents sont à des fois
colériques à l'occasion de rien ; mais selon nos analyses,
nous estimons que cette colère est peut être due au confinement du
local, la transpiration, le nombre exagéré des visiteurs qu'ils
reçoivent et peut être aussi l'atmosphère du jour.
Ces facteurs son estimer êtres à la base de la
tension colérique de ces agents. Hors mis la colère, s'ajoute
aussi un facteur qui est celui de l'absentéisme. Bien que cet
'absentéisme n'est pas exagéré mais il est souvent
constater chez les agents souffrant (rhumatisme et Ernie inguinale) ces agents
étant au départ souffrant, ils présentent certaines
caprices dans leurs prestations, d'où à des fois ils s'absentent
sans alerté au départ.
Ces facteurs dérangent beaucoup le moral des
travailleurs, car quand ils viennent, bien que c'est en retard ils sont
obligés de commencer par accueillir les dossiers inachevés du
hier en suite ceux des agents qui étaient déjà là
depuis le matin et après ils entement avec ceux des agents venant en
temps réels.
Ce qui fait qu'à des fois ces agents se fatiguent si
tôt et retournent bien avant à la maison, ou à des fois ils
restent là pour n'ai rien faire avec des nerfs tendus.
A) La théorie
de l'équité d'Adams
Dès le début des années 1960, Adams
développe la théorie de l'équité, qui a connu
depuis de nombreux prolongements. Selon Adams, tout individu au travail observe
son environnement afin d'évaluer si le traitement qui lui est
réservé est équitable ou non. L'individu effectue le
rapport entre les avantages qu'il retire de son emploi (Ap ou avantages
personnels) et les contributions qu'il effectue pour l'organisation (Cp ou
contributions personnelles) :
Les avantages (outcomes) regroupent le salaire, les
promotions, les conditions de travail, le statut, la reconnaissance,
l'intérêt des tâches réalisées...
Les contributions (inputs) comprennent la formation
détenue, l'implication, l'ancienneté, le niveau de
compétence, les efforts réalisés, les performances,
l'expérience professionnelle détenue...
Le rapport personnel calculé par l'individu entre ses
avantages et ses contributions lui permet d'établir le ratio Ap/Cp qu'il
va ensuite comparer au ratio d'autres personnes, pour lesquels il évalue
les avantages (Aa ou avantages des autres) par rapport aux contributions (Ca ou
contributions des autres). Ces deux ratios permettent à l'individu
d'évaluer son sentiment de justice (ou d'injustice) à
l'égard de sa situation dans l'entreprise. Trois scenarii sont
envisageables :
Ap/Cp > Aa/Ca : situation d'iniquité
(sur-équité). Si l'individu juge que son ratio est plus
avantageux que celui des autres, on dit qu'il est `sur payé'. Cela peut
faire naître des sentiments d'inquiétude et
d'insécurité chez l'individu (Thériault, 1983). Ce
ressenti serait généralement temporaire. Pour son
équilibre psychologique et éviter un sentiment de
culpabilité, un individu ressentant un sentiment de sur-paiement
changerait de référents afin de se comparer avec d'autres
personnes aux caractéristiques se rapprochant davantage des siennes.
Les fiches outils du Master Management des Ressources Humaines de l'IAE de
Toulouse Page 5
Ap/Cp = Aa/Ca : situation d'équité. L'individu
estime que le traitement qui lui est réservé est comparativement
équitable par rapport à celui qui est réservé aux
autres. Les rétributions qu'il obtient sont jugées justes par
rapport aux contributions qu'il apporte.
Ap/Cp < Aa/Ca : situation d'iniquité (sous
équité). L'individu trouve que son ratio est inférieur
à celui des autres, il s'estime `sous payé'. Cela peut être
dû à des contributions jugées élevées ou
à des rétributions considérées comme trop faibles.
Adams précise en outre que l'individu compare sa
situation par rapport à des individus de l'entreprise
(équité interne) mais aussi à des personnes
extérieures à l'entreprise (équité externe). Selon
l'auteur, un traitement injuste aurait pour effet de démotiver les
individus alors qu'un traitement juste a pour effet de motiver les individus en
répondant à leur besoin de justice.
Section III :
RENDEMENT
Toute entreprise est créée non pas pour
disparaître mais plutôt se maintenir et survivre en faisant des
bonnes combinaisons de ses facteurs de production entre autre le travail, le
capital et la nature pour ainsi maximiser le coût et le profit.
Elle est ainsi définie comme étant une
organisation dans laquelle un entrepreneur affecte contre un revenu des
facteurs de production à la production des biens et services
destinés à l'échange en vue de réaliser un
profit.43(*)
Nous pouvons ainsi dire que l'entreprise est une structure
économique mais aussi social comprenant une ou plusieurs personnes et
travaillant de manière organisées pour fournir des biens et des
services à des clients dans un environnement social et non
concurrentiel(le monopole) D'où, l'entreprise individuelle ou en nom
propre, qui est exploitée par une personne physique seule, elle n'a pas
de personnalité ni de patrimoine distincte à ceux de la personne
physique qui exploite.
Et selon THOMA SUAVET, l'entreprise est une organisation
constituant une unité économique destinée à la
production, à l'échange ou à la circulation des biens et
des services.
L'entreprise se différencie du
simple projet dont l'organisation est destinée à se dissoudre
à son terme, elle est plutôt conçue dans la durée et
pour la conduite de plusieurs projets similaires et cela implique une
pérennité des ressources (ex : les machines, les ressources
humaines, les actionnaires...)
Le rendement que peu produire tout employé,
équivaut à sa capacité et du point de vu de sa
santé et aussi beaucoup plus de son moral qui peut être ou ne pas
être affecté vus l'atmosphère avec laquelle cet agent est
soumis à travailler. Son état peut faire l'objet d'un sourire, un
accueil chaleureux, d'une bonne manière d'attirer son client et aussi
mieux gagner la confiance de son client ;
Tous bons actes, toute bonne parole, tous bons gestes, tout
respect accordé à son client ... fait du client redevable
moralement envers l'entreprise, ces bons gestes peuvent attirer son attention
et le fait gagner de plus en plus la confiance envers l'entreprise.
Bien attendus, par le canal d'un seul client l'entreprise peut
s'augmenter de plus en plus les clients par les appréciations qu'un seul
client bien servit portera dans la société et partout où
il passera.
Pour le compte de l'entreprise, c'est un avantage et aussi un
honneur car il se verra augmenter des bénéfices grâces
à l'augmentation du nombre de ses clients et sa réputation sera
la meilleure.
Il en est de même avec l'entreprise dans laquelle les
conditions de travail ne sont pas agréables :
Ø Charge de travail excessive ou insuffisante;
Ø Temps insuffisant pour achever le travail à
son entière satisfaction et à celle des autres;
Ø Absence de description de poste précise ou de
chaîne de commandement;
Ø Aucune reconnaissance, ni récompense pour un
travail bien fait;
Ø Aucune possibilité d'exprimer des
doléances;
Ø Nombreuses responsabilités, mais peu
d'autorité ou de pouvoir décisionnel;
Ø Supérieurs, collègues ou
subordonnés peu coopératifs ou n'apportant guère de
soutien;
Ø Aucune maîtrise, ni fierté du produit
fini de son travail;
Ø Insécurité de l'emploi, poste non
permanent;
Ø Exposition aux préjugés concernant
l'âge, le sexe, la race, l'ethnie ou la religion;
Ø Conditions de travail physiques dangereuses ou
désagréables;
Ø Aucune possibilité d'exploiter efficacement
ses aptitudes ou ses dons personnels;
Ø Présence d'un risque d'erreur qui peut avoir
des conséquences graves voire catastrophiques;
Ø Travailler dans des conditions
confinées ;
Ø Toute conjonction de ce qui précède.
Dans ces contions l'agent est exposer aux stress et peut
développer plusieurs problèmes psychologiques ;
déjà dans cet état le rendement que peut apporter cet
employé ne sera pas à la hauteur des attentes de ses
autorités hiérarchiques.
Les facteurs liés au trouble du moral des agents
travaillant dans le bureau de la section des G.I.S est aussi à la base
de leur rendement ; le rendement n'étant pas au rendez-vous, nous
estimons que c'est par rapport au moral des agents.
Les agents maladifs se présentent souvent en retard sur
leurs lieux de travail ; ce qui fait que si un agent reçoit en
moyenne 10 visiteurs par heure et que ce dernier venait en 11h00'', il est
obligé de commencer par traité les dossiers inachevés du
hier en suite entamé avec le 30 dossiers si bien que le travail commence
à 8h00'' ( donc l'égard entre 08h00'' et 11h00'' est de 3 heures
et si nous prenons 10 visiteurs estimés par heures et nous multiplions
par ces trois heures , nous constatons que cet agent doit avoir 30 visiteurs ou
30 dossiers de retard à traité) et quand il finit le traitement
de ces 30 dossiers de retard il peut se reposé peut être pendant
10 ou 15 minutes pour reprendre avec ses services , mais cette fois ici , avec
le retard car pendant qu'il était concentré aux 30 dossiers de
son retard, il y avait peut-être ceux-là qui venaient avec des
différentes préoccupations , cette gymnastique rend trop
lent certains services, ce qui fait que certains dossiers ( relevé des
cotes) pour être retrouvés , sa peut prendre si peut 3 à 2
semaines.
En se focalisant sur le pourcentage des personnes dont
l'état de santé est altéré (37.5) nous trouvons que
ce pourcentage pèse trop quant-il s'agit de la production voir
l'épanouissement et le développement de l'entreprise.
Prenons le cas d'un agent souffrant des rhumatismes ; cet
agent peut se réveiller un certain matin, et se voir dans un état
ne le permettant pas de se rendre au travail (gonflement des pieds et/ou
autres muscles de son corps), l'absence de ce dernier fera à ce que
parmi ses compagnons avec lesquels il travail, l'un sera obligé de
faire un dédoublement fonctionnel, ce qui entraine qu'un travail qui
devait être fait pendant 4minutes peut se voir être
réalisé pendant 8minutes, celui qui devait être fait
pendant 10 peut se voir être fait dans 23 ou 25 minutes de temps.
Cette lourde charge causée par l'état de
santé d'un seul individu peut se multiplié autant des fois si 2
ou 3 agents s'absentaient. Dans des situations pareilles, le rendement attendu
de la part de l'entreprise ne sera pas agréable.
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
CONCLUSION
Pour rappel, notre travail est axé sur le sujet:
« l'impact de l'amélioration des conditions de travail et
de sécurité dans une entreprise ».
Avec comme articulation 4chapitres :
Dans le premier chapitre nous avons eu à
présenter d'une manière organisationnelle l'Institut
Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa, sa situation
géographique, ses structures organiques, son comité de gestion,
sa mission, organisation générale des études, les
conditions d'admissions à l'ISTM, les différentes sections
organisées, ses activités sociales et autres ...
Dans le deuxième chapitre nous avons eu à
définir les concepts relatifs au sujet de recherche et au
déroulement du notre travail ; entre autres : l'hygiène
du travail, le stress dans le milieu de travail, le stress professionnel, la
répercussion du stress au travail sur la santé de l'individu, la
motivation, la santé, l'entreprise, le travail, la
sécurité social, la maladie du travail, l'accident professionnel
et autres...
Dans le troisième chapitre en suite nous avons
présenté les conditions dans lesquelles travaillent les
employés de la section de Gestion des Institutions de Santé de
l'ISTM Kinshasa, leurs emplacements et autres...
Dans le quatrième chapitre en fin nous avons eu
à traiter les données relatives nos investigations tout en
restant sur l'idée du sujet.
Au cours de ce quatrième chapitre, nous avons
analysé trois concepts dont :
Ø La santé professionnelle des
employés ;
Ø Leur moral par rapport à la
prestation ;
Ø Leur rendement par rapport à leur santé
professionnelle et leur moral.
Notre attention a été tirée par la
manière que fonctionne ces employés, les contions des
respiratoire et autres nous trouvons que les autorités l'ISTM Kinshasa
ont encore un grand travail à faire pour libéré les
employés de ces conditions des travaux désagréables.
L'impact de l'amélioration des conditions de travail et
de sécurité sur le développement humain dans une
entreprise est corroboré par la productivité. En effet, si
l'homme évolue dans un environnement meilleur où les conditions
de travail et de sécurité sont bonnes, il sera poussé ou
motivé à travailler efficient sans trop forcer son moral et son
physique mais améliorant son rendement parce que psychologiquement,
techniquement, du point de vue technologique et écologique il est
à l'aise.
D'où, il s'avère nécessaire pour les
autorités compétentes de l'ISTM Kinshasa de penser à leurs
survies et à l'augmentation de la productivité par le moyen du
développement du capital humain en améliorant les conditions dans
lesquelles évoluent les travailleurs.
SUGGESTIONS
Nos suggestions portent sur trois aspects dont :
La mise en place de la politique de Santé
Sécurité au Travail
Préserver la santé au travail, réduire
les accidents du travail, conserver à l'individu toutes ses
capacités est un enjeu majeur.
La mise en oeuvre d'actions de prévention pour
améliorer le bien-être et les conditions de travail doit
répondre au plan d'action suivant :
ü lutter contre les altérations de la santé
des travailleurs liées aux risques professionnels et aux mauvaises
conditions de travail ;
ü Réduire la fréquence et la gravité
des accidents ;
ü augmenter la sécurité dans les
activités professionnelles. Cela se décline par : Une approche
collective ;
ü les installations, les équipements, les
ambiances, le management, l'organisation du travail, la formation Et / ou une
approche individuelle
ü suivi médical ;
ü analyse de l'activité, approche ergonomique
C'est-à-dire une approche globale du salarié à son poste
et dans son environnement de travail ;
ü Augmenter le nombre des bureaux et les outils du
bureau.
Prévention des
risques
ü Eviter les risques ;
ü Evaluer les risques qui ne peuvent pas être
évités ;
ü Combattre les risques à la source ;
ü Adapter le travail à l'homme (conception des
postes de travail, choix des équipements ...) ;
ü Tenir compte de l'état d'évolution de la
technique remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par
ce qui l'est moins ;
ü Planifier la prévention ;
ü Prendre des mesures de protection collective en leur
donnant la priorité sur les mesures de protection
individuelle ;
ü Donner les instructions appropriées aux
travailleurs ces principes doivent être mis en oeuvre dans une logique de
raisonnement, c'est une démarche qui va du collectif à
l'individuel.
Favoriser la
démarche participative
ü La mise en place d'actions de préventions
nécessite la participation active de tous les acteurs de l'entreprise
(salariés, encadrement, employeurs, exploitants et conjointes
d'exploitation) : c'est un rôle clé dans la prévention pour
permettre l'expression, le dialogue et la négociation en matière
de Santé-Sécurité au Travail. La participation des
salariés sera favorisée par le biais d'une approche plus
collective permettant la mise en place de groupes de travail, de formations et
de démarches d'évaluation des risques professionnels (ERP).
ü Le présentatives du personnel (Comité
d'Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail,
Délégué du personnel...), quand elles existent, doivent
aussi être impliquées dans ces démarches.
BIBIOGRAPHIE
1. P, ROGER. Initiation à la recherche
scientifique, Ed, Paris, Dalloz, 19888, Page 5
2. GRAWITZ, M, méthodologie de recherches en science
sociale, Paris, Dalloz, P.388
3. LOHATA.T.O., la méthodologie et
l'épistémologie des sciences sociales via science sociale
politique et administrative, PUF, 2010.
4. Archives du bureau du service du personnel
5. Archives du bureau de la section de G.I.S
6. J. RIVOLIER, Le concept de stress, dans L.
CHNEIWEISS et E. ALBERT (Eds.), Stress et anxiété: les
faux-semblants, Château du Loir, Editions Jean-Pierre Goureau, 1993
7. C. FERNÀNDEZ GARRIDO, Le stress dans l'agriculture.
Mémoire de licence en psychologie non publié, Université
de Liège, Liège, 1993.
8. E.ALBERT, Gestion du stress: illusion ou efficacité,
dans L. CHNEIWEIS et E.ALBERT (Eds.), Stress et anxiété : les
faux-semblants, Editions Jean-Pierre Goureau, Château du Loir, 1993.
9. CHAMOUX, Stress professionnel ou stress individuel ?
Management par le stress ou vulnérabilité particulière ?
Actes de la journée d'étude, Mardi 21 octobre 1997, Erreur
humaine, stress, fatigue et burnout ... Expressions de dysfonctionnements
professionnels. Approche multidisciplinaire des facteurs de risques humains,
techniques et organisationnels.
10. La recherche fédérale au service d'une
amélioration des conditions de travail, Services fédéraux
des affaires Scientifiques, Techniques et Culturelles, Bruxelles, 1997.
11. COMMISSION EUROPENNE, Manuel d'orientation sur le stress
lié au travail: Piment de la vie ... ou coup fatal ?, Direction
générale de l'emploi et des affaires sociales, 1999.
12. R. S. LAZARUS, The stress and coping paradigm, dans C.
EISDORFER, D. COHEN,A. KLEINEMAN et P. MAXIM (eds.), Models for clinical
psychopathology, MTP Press Limited, International Medical Publishers, 1981
13. Y. LOUVRIER, Contribution des perceptions individuelles et
des mécanismes d'ajustement à l'état de stress.
Mémoire de Licence en Sciences Psychopédagogiques non
publié, Université de Mons-Hainaut, Mons, 1996.
14. Modèle de Cooper et Marshal, 1986. C. J. MACKAY et
C. L. COOPER, Occupational stress and health: some current issues, dans
International Review of Industrial and Organizational Psychology, Cooper &
Robertson Ed, John Wiley and Sons Ltd., 1987.
15. Le manque de travail associé à un travail
monotone, routinier est selon Wallace, Levens et Singer source de stress,
1988.
16. C.VIATOUR, La flexibilité au travail et ses
conséquences en terme de stress professionnel, Mémoire de licence
en psychologie non publié, Université de Liège,
Liège, 2001.
17. Baubion-Broye, A., Curie, J., Hajjar, V. (1993).
Interdipendenza e autonomia delle attivit à lavorative ed
extra-lavorative : per un approccio sistemico. Studi di Sociologia, XXXI, (2),
177-193.
18. Porter, L.W., Steers, R.M. (1973). Organizatioanl work,
and personal factors in employee turnover and absenteeism, Psychological
Bulletin, n° 80, 157-171.
19. Rapport sur la santé dans le monde 2003, OMS,
chap.7 ; le système de santé : des soins de santé
intégrés fondé sur des principes. Page 13
20. LOHATA T.O., Droit administratif et institutions
administratives : de la France à la République
Démocratique du Congo. Ed, P.U.S 2009 Page 108
21. LOHATA TAMBWE O. « Aspects juridiques,
économiques et sociologiques de la sécurité
sociale », syllabus à l'attention des étudiants L2
G.I.S, ISTM Kinshasa 2016
TABLE DES MATIERES
I.INTRODUCTION
i
I.1.PROBLEMATIQUE
- 1 -
I.2 HYPOTHESES
- 2 -
I.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
- 3 -
I.4. DELIMITATION DU SUJET
- 4 -
a.
Délimitation spatiale
- 4 -
b.
Délimitation temporelle
- 4 -
I.5. METHODES ET TECHNIQUES DE
RECHERCHE.
- 4 -
a.
Méthodes
- 4 -
I.6. DIFFICULTES RENCONTREES
- 6 -
I.7 PLAN SOMMAIRE
- 6 -
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
L'INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES DE KINSHASA
- 7 -
Section I : HISTORIQUE
- 7 -
Section II : SITUATION
GEOGRAPHIQUE
- 8 -
Section III : STRUCTURE ORGANIQUE,
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L'ISTM-KIN
- 9 -
III.1 STRUCTURE ORGANIQUE
- 9 -
1. Organisation
administrative de l'ISTM-KIN
- 10 -
a. LA DIRECTION
GENERALE
- 10 -
b.
Secrétariat Générale
Académique
- 10 -
c. les
secrétariats généraux administratifs
- 11 -
d. l'administration
du budget
- 11 -
III.2 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE
L'ISTM-KIN
- 12 -
a. Le conseil de
l'institut
- 12 -
b. Le comité
de gestion
- 13 -
1. Le
directeur général
- 13 -
2. Le
secrétaire General Académique
- 13 -
3. Le
secrétaire General Administratif
- 13 -
4.
L'Administrateur Du Budget
- 14 -
A. Le Directeur
général
- 14 -
B. Le Conseil De
Section
- 14 -
III.3 ORGANISATION GENERALE DES
ETUDES
- 14 -
a.
Mission
- 14 -
b.
Objectif
- 15 -
III.4.LES CONDITIONS D'ADMITION A
L'ISTM-KIN
- 16 -
1. Pour le cycle de
graduat :
- 16 -
2. Pour le cycle de
licence :
- 16 -
III.5 LES DIFFERENTES SECTIONS ORGANISEES A
L'ISTM-KIN
- 16 -
1. Sciences
Infirmières
- 16 -
2. Gestion des institutions de
santé
- 17 -
ORGANIGRAMME DE LA SECTION DE
G.I.S
- 18 -
3.
Kinésithérapie
- 18 -
4. Nutrition
diététique
- 18 -
5. Technique de
laboratoire
- 18 -
6. Imagerie
médicale
- 19 -
7. Santé
communautaire
- 19 -
8. Hygiène,
assainissement et pharmacie
- 19 -
III.6 LES ACTIVITES SOCIALES DE
L'ISTM/KIN
- 20 -
III.7. LES DIRECTEURS GENERAUX AYANT DIRIGE
LA DIRECTION DE L'ISTM-KIN
- 20 -
CHAPITRE 2 : CONSIDERATIONS
GENERALES
- 21 -
Section I : HYGIENE DU
TRAVAIL
- 21 -
I.1 L'évaluation des risques dans
l'entreprise
- 21 -
I.2 Le document unique d'évaluation
des risques
- 22 -
Mesure de prévention du
danger
- 22 -
Obligations spécifiques aux lieux de
travail
- 22 -
Définition du lieu de
travail
- 23 -
I.3 Obligations spécifiques aux
lieux de travail :
- 23 -
Aération et
assainissement
- 23 -
Eclairage
- 23 -
Ambiance thermique
- 24 -
Protection contre le
bruit
- 24 -
Protection contre le
tabac
- 24 -
Installations
sanitaires
- 24 -
Restauration du
personnel
- 25 -
Incendie
- 25 -
Section II : DU STRESS DANS LE MILIEU
PROFESSIONNEL
- 25 -
Définition du mot
stress
- 27 -
II.1 EVOLUTION DU CONCEPT DE STRESS ET
MECANISMES IMPORTANS
- 28 -
II.1.1 Evolution du concept de
stress
- 28 -
1.2.1 Le stress
selon Selye ou «le modèle de réponse»
- 29 -
L'émotion
- 30 -
II.2 STRESS PROFESSIONNEL
- 31 -
II.2.1 Le stress dans la sphère du
travail
- 31 -
II.2.2 Le stress professionnel est-il
dangereux ?
- 32 -
A. Niveau
organisationnel
- 33 -
B. Niveau
interpersonnel
- 33 -
C. Niveau professionnel
- 34 -
D. Niveau individuel
- 35 -
II.2.3 Le stress au travail a-t-il des
conséquences sur la santé?
- 35 -
Répercussions du stress au travail
sur la santé de l'individu
- 36 -
II.2.4 Les facteurs susceptibles de
provoquer du stress professionnel
- 39 -
II.2.5 Classifications des facteurs de
stress
- 41 -
A. Le
modèle de Cooper et Marshall
- 41 -
Facteurs intrinsèques au
travail
- 42 -
Rôle dans l'organisation
- 42 -
Développement de la
carrière
- 42 -
Relations au travail
- 42 -
Structure et climat dans
l'organisation
- 42 -
Interface entre travail et
maison
- 43 -
B.
Facteurs physiques, psycho-sociaux et
socio-économiques
- 43 -
II.3 Les facteurs susceptibles de diminuer
le stress
- 45 -
II.1 Le coût du stress pour
l'entreprise
- 45 -
Section III : MOTIVATION
- 49 -
III.1 : LA NOTION DE
MOTIVATION
- 49 -
III.1.1 : Conceptions classiques
popularisées : conditionnement et besoins
- 49 -
III.1.2 La motivation par stimulus
conditionné
- 50 -
III.2 La motivation : de la force qui
pousse à l'objectif qui aspire
- 52 -
III.2 Motivations intrinsèques et
extrinsèques
- 56 -
Section IV : NOTIONS
- 57 -
IV.1 LA SANTE
- 57 -
IV.2. LE TRAVAIL
- 59 -
IV.2.1 L'étymologie
- 59 -
IV.2.2 Quelques-uns des différents
sens du mot travail
- 59 -
IV.5 LE SERVICE PUBLIC
- 59 -
Définition
- 59 -
IV.6 MALADIES ET ACCIDENTS
PROFESSIONNELS
- 61 -
A. Maladies professionnelles
- 61 -
Définition
- 61 -
B. Accident professionnels
- 62 -
Définition
- 62 -
IV.7 SECURITE SOCIALE
- 63 -
Définition
- 63 -
IV.8. ENTREPRISE
- 64 -
Définition
- 64 -
a)
L'approche économique
- 64 -
b)
L'approche sociologique
- 64 -
c) L'approche
systématique (l'entreprise entant que
système)
- 64 -
CHAPITRE III : L'ETAT DES CONDITIONS
DE TRAVAIL DANS LA SECTION DE GESTION DES INSTITUTIONS DE SANTE
- 66 -
SECTION I : FENETRES, ECLAIRAGE,
DISPOSITIFS DE VENTILLATION (théories et réalités sur
terrain)
- 66 -
I.1 Fenêtres
- 67 -
I.2 Eclairage
- 68 -
I.3 DISPOSITIFS DE
VENTILLATION
- 71 -
Section II : DISPOSITION DES DOCUMENTS
ADMINISTATIFS ET EMPLACEMENT DES SERVICES (théories et
réalité sur terrain)
- 72 -
II.1 Disposition des documents
- 72 -
Définition
- 72 -
II.2 Emplacement des servies
- 74 -
2.3 Dimensions des locaux et espaces de
travail
- 74 -
Espaces libres
- 76 -
Espace libre pour les jambes
- 76 -
Espace de mouvement
- 76 -
Position naturelle du corps
- 76 -
Postures forcées
- 77 -
Hauteur de travail et hauteur du
siège
- 78 -
Tables de travail
- 78 -
Dossiers
- 80 -
Hauteur des sièges
- 80 -
Repose-pieds
- 81 -
Accoudoirs
- 81 -
Sécurité contre le
basculement
- 81 -
CHAPITRE IV : L'EVALUATION DE LA
SANTE, DU MORAL ET DU RENDEMENT
- 85 -
Section I :
L'EVALUATION DE LA SANTE DES TRAVAILLEURS
- 85 -
Section I.1.Traitement des données
relatives à la santé
- 87 -
Les risques liés au travail en
milieu confiné
- 91 -
Section II : l'Analyse du moral des
travailleurs
- 92 -
A) La
théorie de l'équité d'Adams
- 94 -
Section III : RENDEMENT
- 95 -
SUGGESTIONS ET CONCLUSION
- 99 -
SUGGESTIONS
- 99 -
Prévention des risques
- 99 -
Favoriser la démarche
participative
- 99 -
CONCLUSION
- 99 -
BIBIOGRAPHIE
- 99 -
* 1 P, ROGER. Initiation
à la recherche scientifique, Ed, Paris, Dalloz, 19888, Page 5
* 2 GRAWITZ, M,
méthodologie de recherches en science sociale, Paris, Dalloz, P.388
* 3 LOHATA.T.O., la
méthodologie et l'épistémologie des sciences sociales via
science sociale politique et administrative, PUF, 2010.
* 4 Archives du bureau du
service du personnel
* 5 Archives du bureau de la
section de G.I.S
* 6J. RIVOLIER, Le concept
de stress, dans L. CHNEIWEISS et E. ALBERT (Eds.),Stress et
anxiété: les faux-semblants, Château du Loir, Editions
Jean-Pierre Goureau, 1993
* 7C. FERNÀNDEZ GARRIDO,
Le stress dans l'agriculture. Mémoire de licence en psychologie
non publié, Université de Liège, Liège, 1993.
* 8E.ALBERT, Gestion du
stress: illusion ou efficacité, dans L. CHNEIWEIS et
E.ALBERT(Eds.), Stress et anxiété : les faux-semblants,
Editions Jean-Pierre Goureau, Château du Loir, 1993.
* 9E.ALBERT, Gestion du
stress: illusion ou efficacité, dans L. CHNEIWEISS et E.ALBERT
(Eds.), Stress et anxiété : les faux semblants,Editions
Jean-Pierre Goureau, Château du Loir, 1993.
* 10A. CHAMOUX, Stress
professionnel ou stress individuel ? Management par le stress ou
vulnérabilité particulière ? Actes de la
journéed'étude, Mardi 21 octobre 1997, Erreur humaine,
stress, fatigue et burnout ... Expressions de dysfonctionnements
professionnels. Approche multidisciplinaire des facteurs de risques humains,
techniques et organisationnels.
La recherche fédérale au service d'une
amélioration des conditions de travail,
Servicesfédéraux des affaires Scientifiques, Techniqueset
Culturelles, Bruxelles, 1997.
* 11E.ALBERT, Gestion du
stress: illusion ou efficacité, dans L. CHNEIWEISS et E.ALBERT
(Eds.), Stress et anxiété : les faux semblants, Editions
Jean-Pierre Goureau, Château du Loir, 1993.
* 12COMMISSION EUROPENNE,
Manuel d'orientation sur le stress lié au travail: Piment de la vie
... ou coup fatal ?, Direction
générale de l'emploi et des affaires sociales,
1999.
* 13R. S. LAZARUS, The
stress and coping paradigm, dans C. EISDORFER, D. COHEN,A. KLEINEMAN et P.
MAXIM (eds.), Models for clinical psychopathology, MTP Press Limited,
International Medical Publishers,1981.
* 14COMMISSION EUROPENNE,
Manuel d'orientation sur le stress lié au travail: Piment de la vie
... ou coup fatal ?, Directiongénérale de l'emploi et des
affaires sociales, 1999.
* 15Ibid.
* 16 Ibid.
* 17Y. LOUVRIER,
Contribution des perceptions individuelles et des mécanismes
d'ajustement à l'état de stress. Mémoire deLicence en
Sciences Psycho-Pédagogiquesnon publié, Université de
Mons-Hainaut, Mons, 1996.
* 18Y. LOUVRIER,
Contribution des perceptions individuelles et des mécanismes
d'ajustement à l'état de stress. Mémoire de
Licence en Sciences Psychopédagogiques non publié,
Université de Mons-Hainaut, Mons, 1996.
* 19 Ibid.
* 20Le projet 'BELSTRESS' a
été mis sur pied par un réseau de scientifiques de
l'Université de Gand et de l'Université Libre de Bruxelles. Via
des listes de questions standardisées, des travailleurs masculins et
féminins âgés de 35 à 59 ans ont été
interrogés sur le lien entre le stress lié au travail et les
maladies cardiaques et sur le lien entre le stress lié au travail et
l'absentéisme.
* 21Modèle de Cooper et
Marshal, 1986. C. J. MACKAY et C. L. COOPER, Occupational stress and
health: some currentissues, dans International Review of Industrialand
Organizational Psychology, Cooper &Robertson Ed, John Wiley and Sons
Ltd., 1987.
* 22Le manque de travail
associé à un travail monotone, routinier est selon Wallace,
Levens et Singer source de stress, 1988.
* 23Sharit et Salvendy,
1982.
* 24Seghers, 1996.
* 25 Ibid.
* 26C.VIATOUR, La
flexibilité au travail et ses conséquences en terme de stress
professionnel,Mémoire de licence en psychologie non publié,
Université de Liège, Liège, 2001.
* 27Baubion-Broye, A., Curie,
J., Hajjar, V. (1993). Interdipendenza e autonomia delle attività
lavorative ed extra-lavorative : per un approccio sistemico. Studi di
Sociologia, XXXI, (2), 177-193.
* 28Porter, L.W., Steers, R.M.
(1973). Organizational work and personal factors in employee turn over and
absenteeism, Psychological Bulletin, n ° 80, 157-171.
* 29Rapport sur la santé
dans le monde 2003, OMS, chap.7 ; le système de santé : des soins
de santé intégrés fondé sur des principes. Page
13
* 30
Http //:www.wikipedia.travail.com
* 31 LOHATA T.O., Droit
administratif et institutions administratives : de la France à la
République Démocratique du Congo. Ed, P.U.S 2009 Page 108
* 32 Ibid.
* 33 LOHATA TAMBWE O.
« Aspects juridiques, économiques et sociologiques de la
sécurité sociale », syllabus à l'attention des
étudiants L2 G.I.S, ISTM Kinshasa 2016
* 34 Ibid.
* 35
http// :www.wikipedia.seciritesociale.com
* 36
http// :www.wikipedia.entreprise.com
* 37
Http //:www.wikipedia.normesdubureau.com
* 38 Ibid.
* 39
http// :www.wikipedia.normesdubureaurevise.com
* 40
http// :www.wikipedia.constructionlocaux.com
* 41
http // :www.wikipedia.normesdeconstruction.com
* 42 Ibid.
* 43
http://www.wikipedia.entreprise.com
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