La gestion des risques de crédit dans les banques commerciales: cas de la Rawbank( Télécharger le fichier original )par WAKUNGELANI Patient Joseph YUMBA Université de Lubumbashi - Licence 2016 |
3. ProblématiqueTout travail scientifique trouve son origine dans un ensemble des préoccupations sur un phénomène donné. Plusieurs auteurs ont défini ce mot « problématique » nous retenons la définition de plus proche. Elle est selon Maurice MBAYO MUSEWA, une série des préoccupations que soulève un thème sous étude de façon que son développement y apporte des lumières.13(*) Jean Claude COMBESSIE définit aussi la problématique d'un travail scientifique comme l'ensemble des questions que le chercheur soulève ou se pose dans l'étude qu'il mène14(*). La problématique peut encore se définir comme étant la formulation de problème central ou de la question principale qui guide la recherche, son contenu résume l'ensemble des problèmes que soulève l'objet sous l'étude. L'une des finalités d'un crédit est son remboursement. Or, dans de cas de plus en plus fréquents, les remboursements ne s'effectuent pas à l'échéance prévue. Des fois, ils se trouvent même définitivement compromis. Dans cette situation, la banque voit se matérialiser un risque de contrepartie et doit essayer de procéder, le plus rapidement possible au recouvrement de sa créance. Elle doit aussi prendre d'autres stratégies pour éviter la reprise d'autres incidents de paiements, les banques congolaises qu'elles soient de petite taille ou de grande taille font recours à des différentes méthodes de gestion qui leur permettent de secouvrir contre les risques des crédits bancaires pour améliorer leurs performances à des différents niveaux.15(*) Nous pouvons retenir la gestion du risque de crédit qui est une condition indispensable pour renforcer la confiance de leurs clients et gagner en profitabilité et assurer leur pérennité. La gestion du risque, plus exactement du risque de crédit, fait partie intégrante de l'activité d'une banque. En fait, la raison d'être d'une banque est d'accepter une dose contrôlée d'incertitude et de gérer les risques associés en vue de capitaliser sur ces écarts de risque pour gagner de l'argent. La structure des actifs des banques Africaines reflète, en partie, le fait que la masse des engagements soit remboursable à vue, leur préférence pour l'octroi des prêts essentiellement à court terme peut également s'expliquer par une attitude d'aversion contre les risques dans une situation où les activités de leurs clients potentiels sont sensibles à l'impact des facteurs exogènes(les conditions climatiques, les crises économiques et l'environnement économique international etc.). Il y a également la difficulté d'évaluer la solvabilité des entreprises emprunteuses sur des longues périodes, car les données comptables fournies pour les demandes de prêt sont généralement mal fournies et vérifiées16(*). Notre préoccupation tout au long de notre travail portera sur les différentes questions à savoir : 1. Par rapport aux contraintes relatives à la vérification de l'intégrité et de l'exactitude des informations fournies par l'emprunteur, comment la RAWBANK gère-t-elle le risque de crédit? 2. Quelles sont les méthodes d'analyse du risque de crédit ? 3. Quelles sont les stratégies employées par la RAWABANK pour réduire le risque de non remboursement ? * 13 M. MBAYO MUSEWA, « l'art de confectionner un travail scientifique », PUL, Paris, 1998 * 14JC COMBESSIE., la méthode sociologique, Ed. Paris, La Découverte, 1996, p.9 * 15 BCC, Bulletin mensuel n°10, Octobre 2003, p.34. * 16 ALIOUNE Sall, La compétitivité future des économistes Africaines : actes de forum de Dakar, Carthala, Amazon, 2000, P.226. |
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