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LOBWA KABABILA Loddy
EPIGRAPHE
« Nous étions comme ceux qui font un rêve.
Alors
notre bouche était remplie de cris de joie, Et notre
langue de chants d'allégresse ; alors on disait parmi
les
nations : l'Eternel a fait pour eux de grandes choses,
l'Eternel a fait pour nous de grandes choses, nous
sommes dans la joie. » Psaumes 126 :1-3
« Mais grâce soient rendues à Dieu, qui nous
donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ !
Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes,
inébranlables, travaillant de mieux en mieux à
l'oeuvre
du Seigneur, sachant qui votre travail ne sera pas vain
dans le Seigneur. »
1Corinthiens 15:57-58
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IN MEMORIAM
A vous feu notre père KABANGU NDONGO que
les trépas nous a précocement ravi votre absence
crée
un vide que nul ne saurait combler, vous avez semé
sans pouvoir récolter les fruits de votre affection
pour
le courage et tant des conseils en regard de votre fille.
A vous feu notre beau-frère MAKINA MARX et
vous feu notre belle-soeur NGALULA ALPHOSINE
certes votre absence est visible aux yeux humain, mais
cela ne peut pas nous empêchés d'immortaliser
votre
existence dans notre travail de fin de cycle nous vous
aimons énormément.
A vous feu notre nièce KASWEKA NANCY pour
ne pas vous oublier je grave votre nom dans notre
travail comme souvenir de vos sourires.
Je vous resterai reconnaissante.
LOBWA KABABILA Loddy
Que la terre de nos ancêtres vous soit douce!
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LOBWA KABABILA Loddy
DEDICACE
A l'éternel Dieu tout puissant pour nous avoir
donné la force, le courage et santé afin de mener
à bon
port ce travail :
A notre regretté père KABANGU NDONGO pour
nous avoir quitté tôt sans manger les fruits de sa
sueur;
A notre mère MANDO ADOLPHINE, A vous mes
frères et soeurs KILWILO KISHA Mimon, MATETE
WANZELANI Lucien, KING KIMWAKA Paulin,
KABANGU NDONGO Lyly, FILUTI KASONGO
Marianne, KAJIBA LENGE Daddy, NTENDA
KABANDA Judith et MANDO ADOLPHINE Lyncé.
A Salva, Sabrina, Clarice, Eclaire, Anse, Delyce,
Joyce, Myrice, Mirlande, Mirhadie, Acacia, Eldade et
Anita pour votre considération, que ce travail soit une
marche à suivre pour notre famille élargie.
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LOBWA KABABILA Loddy
REMERCIEMENT
Nous pensons qu'il convient, au seuil de ce travail,
d'exprimer nos sentiments de profonde reconnaissance à tous ceux qui de
près ou de loin, ont contribué à son
élaboration.
Exceptionnellement ; nous adressons nos vifs remerciements
à Monsieur Paul MONGA ILUNGA qui, en dépit de ses multiples
occupations a bien voulu accepter la direction du présent travail
à travers lui, nous remercions de façon générale le
corps enseignant, les autorités académiques de l'Institut
Supérieur de Statistique et ceux du département de statistique en
particulier pour leur formation.
Cependant, mes sentiments de reconnaissance s'adressent aussi
à notre ami NGOY KYAKAYEMBE Cherif pour sa contribution dans
différentes recherches.
Il serait mal aisé , sinon ingrate de notre part de
vouloir passer outré nos grands amis(es),frères, soeurs et
connaissances, qui ont aussi de leur manière, contribué à
ce que nous somme aujourd'hui.
Ainsi nous remercions : Bertin KILAMBE, Vovack OMBA, Jos
NGWENA, Bonnas MWAMBA, Nandy MWEMENA, Leonard LUBALA, Rodriguez MADIMBA,
Solange KILAMBE, Nelly MUKASA, Sylvie NYEMBO, Christian NDAYA, Elie KILOLO,
Deborah SASHI, Carmel NTUMBA, Yolande WADI, Elisée du ciel,...
A cet effet, nous pensons également à tous nos
collègues tells Papa LUMBWE, Divin SADI, Chris TSHAMALA, Gauthier
TSHULU, Fortune MONGA, Aimé MOTSHA, Falonne SAFARANI,
Jérémie KAYUMBA, Junior KWEMBE, Eli MELOWA, Elise MELOWA, Pernion
MOTSHA, ally KASOLWA,...
Afin que chacun trouve dans ce travail de fin de cycle, le
symbole de notre attachement.
Puissent tous ceux dont nous n'avons pas nommément
pointé ici, avoir grâce à notre égard, l'espace
étant trop exigu, hélas, par leur complexité
d'assistances, qu'ils se rendent effectivement compte des sentiments les
meilleurs de notre gratitude.
Il s'agit ici particulièrement de tous nos cousins(es),
oncles et toutes, de tous les amis(es).
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Du point de vue personnel, l'intérêt de cette
recherche est que le sujet entre dans la ligne de notre formation et
répond à l'exigence académique qui prévoit
qu'à la fin de cycle,
INTRODUCTION
I. GENERALITE
Etant donné que le rythme de la production est souvent
différent du rythme de la consommation, l'agriculture s'avère
nécessaire pour combler le déficit.
Cependant la culture immobilise les capitaux investis dans
les productions et elle occasionne des dépenses en personnel, en
matériel d'exploitation agricole.
L'agriculture doit être donc réduite dans la
mesure du possible à la demande. Mais elle ne peut en
général être supprimée pour la survie de nos
populations. C'est pourquoi l'étude comparative de la production de
maniocs demeure un objectif prépondérant pour une province dont
une grande population vit de ce produit et qui n'est autre que l'ex-province du
Katanga.
L'agriculture est considérée dans tout domaine
économique comme un élément moteur de la population
agricole d'une part et comme élément de la sécurité
pour la consommation d'autre part.
II. CHOIX ET INTERET
a. CHOIX
Etant donné l'importance du manioc dans le quotidien
de la population de l'ex-Katanga et compte tenu du fait que cet article est
cultive presque dans tous les districts de l'ex- Katanga il s'avère
nécessaire de comparer les productions de différents districts
pour déceler ceux qui produisent plus.
b. INTERET
Sur le plan scientifique nous allons rendre disponibles des
données nécessaire qui serviront non seulement aux autre
chercheurs qui viendront après nous; mais aussi aux ONG et Association
oeuvrant dans le cadre de la relance de la population agricole et
d'intensification des activités agricoles dans l'ex- province du Katanga
en vue d'une bonne promotion de la culture du manioc.
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l'étudiant (e) devra être capable de mener une
recherche afin de relier les théories acquises aux
réalités de l'environnement dans lequel nous vivons.
Sur le plan social ce travail tient à montrer aux
populations comment l'agriculture est importante aux bailleurs des fonds, aux
institutions et à ceux qui s'intéressent a la faisabilité
et à l'évolution des projets d'investissement avant son
exploitation.
III. ETAT DE LA QUESTION
La science ne s'achève pas, au contraire, elle se
complète .Dans le cadre de la recherche scientifique, aucun chercheur ne
peut prétendre connaitre tout et faire tout de ses propres
connaissances, raison pour laquelle les différents chercheurs dans leurs
recherches scientifiques convergent dans leurs réflexions. Notre sujet
de recherche a été abordé aussi par différents
chercheurs d'une façon ou d'une autre avant nous; il s'agit de :
1.KAMBALE SIRIWAYO dans son travail de fin de cycle
intitulé« Les déboisements et ses conséquences
socio-économique en territoire de Lubero, cas du groupement NGULO
», il a prouvé que la démographie galopant, la demande
accrue des charbons de bois et les constructions en planches dans les villes de
Goma et Butembo aussi pour la population locale seraient les principales causes
du déboisement et de me gestion des terres arables qui affectent la
production agricole de cette population et cela aura comme répercussion
le déséquilibre écologique dans le
groupement1.
2. Messager MWENGE SHALI.K. Dans son travail
intitulé« Etude des causes de la baisse de production agricole dans
la partie Sud de Lubero, cas du groupement ITALA »qui dans ses
hypothèses prouve que la baisse de la production agricole est due
à des perturbations saisonnières et l'attaque de la culture de
manioc par la Mosaïque. Il suppose et stimule que la vulgarisation des
techniques agricoles durables conduirait à la relance de la production
agricole et à la gestion de sols en groupement ITALA2.
Dans notre travail intitulé« Etude comparative de
la production des maniocs dans l'ex- province du Katanga »ici on va donner
la classification des districts basée sur l'importance de la production
du manioc dans chaque entité et cela en utilisant les méthodes
statistiques.
1 KAMBALE SIRIWAYO, le déboisement et ses
conséquences socio-économiques en territoire de Lubero, cas du
groupement Ngulo, TFC ISDR/GL 2010
2 Messager MWENGE SHALI, Etude des causes de la baisse
de la production dans le sud de Lubero, cas du groupement ITALA, TFC ISDR/GL
2011
IV.
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PROBLEMATIQUE
Les différents districts de l'ex- province du Katanga,
étant riche en terre arable, l'agriculture semble être parmi les
atouts pour leur développement. Aussi nous formulons notre
problématique de la manière suivante:
- Y a-t-il vraiment une différence entre les
quantités des maniocs produites dans les districts de l'ex- province du
Katanga ?
V. HYPOTHESE
Toute problématique appelle à une ou plusieurs
hypothèses, ces dernières étant des réponses
provisoires aux questions qu'un chercheur se pose en rapport avec un sujet
donné qui dans la suite peuvent être confirmées ou
infirmées. Pour notre travail nous pensons qu'il n y a pas de
différence significative entre les quantités de manioc produites
dans les différents districts de l'ex- Katanga.
VI. METHODE ET TECHNIQUES
a. METHODE
Le petit Robert, définit la méthode comme, une
manière, un ensemble de démarches que suit l'esprit pour
découvrir et démontrer la vérité3. Aussi
elle est entendue comme étant un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquels une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie4. Pour la réalisation de notre travail, nous
allons recourir à la méthode comparative qui consiste à
tester l'influence ou la différence entre deux ou plusieurs
échantillons tirer dans une même population.
b. TECHNIQUES
La technique est l'ensemble de procédés
ordonnés mis au point qui sont utilisés pour atteindre un
objectif déterminé ou qui sont employés à
l'investigation et la transformation de la nature5. De même
elle est l'outil même du travail ; le cheminement
concrétisé de l'investigation. Elle présente les
étapes d'opérations limitées, liées à des
éléments pratiques adaptés à
déterminer6.
Suivant la nature des méthodes retenues, les techniques
ci-après se sont avérées utiles et capitales pour mener
à bon port notre étude :
3 Petit Robert, 1er trimestre 1967.
4 CT Jimmy MALAMBA Cours de Statistique
appliquée II.
5 CT Jimmy MALAMBA Cours de Statistique
appliquée II.
6 Petit Robert, 1er trimestre 1967.
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Dans ce chapitre nous essayerons de répondre à
la question posée dans la problématique tout en nous basant sur
certains paramètres statistiques.
- La technique documentaire : son importance a
été très manifeste dans la mesure où nous avons en
a accéder aux différents documents à savoir les ouvrages,
les travaux de fin de cycle ainsi que les documents du service national de
statistiques agricoles.
- L'interview ; l'interview libre nous a permis de recueillir
des informations nettes et précises auprès des agents
intéressés par notre domaine d'étude.
- Les tests statistiques : En statistique, un test
d'hypothèse est une démarche à rejeter ou à ne pas
rejeter (rarement accepter) une hypothèse statistique appelée
hypothèse nulle, en fonction d'un jeu de données
(échantillon). Il s'agit de statistique différentielle : à
partir de calculs réalisés sur des données
observées, nous émettons de conclusions sur la population, en
leur rattachement des risques de se tromper.
VII. DELIMITATION DU SUJET
Comme l'indique notre sujet, notre étude sera
uniquement focalisée sur l'ex-province du Katanga. Quant à la
délimitation temporelle, nous nous sommes proposé de
prélever les données sur une période allant de 2005-2014
ou 10ans, pour des raisons de conformité et de fiabilité des
statistiques, puisque nous devons soutenir nos arguments par les chiffres et
les tableaux fournis par le service national de statistiques agricoles.
VIII. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la conclusion
générale, notre étude se subdivise en trois chapitres
à savoir :
Le chapitre I : APPROCHE THEORIQUE ET CONCEPTUELLE DU PROBLEME
Ce chapitre nous aidera à mieux définir les
différents concepts de la statistique agricole qui seront
utilisés dans la suite de notre travail et la méthode d'analyse
de variance.
Le chapitre II : APPERCU HISTORIAUE DE L'EX-PROVINCE DU
KATANGA
Ce chapitre aura pour but de représenter notre champs
d'étude; l'ex-province du Katanga.
Le chapitre III : APPLICATION
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Chap.I DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
I.1 CONCEPT DE BASE
Pour ce qui est de la définition des concertes de base,
il est très important dans l'élaboration de tout travail
scientifique. Ce chapitre nous aidera donc entant que chercheur d'expliquer le
sens des termes que nous utiliserons dans notre travail pour éviter les
équivoques et toutes formes de contradiction qui proviendraient d'une
différente compréhensions du sens que renferment ces
différents concepts.
? Manioc : est un arbuste vivace de la
famille des Euphorbiacées, originaire d'Amérique du Sud, il est
aujourd'hui largement cultivé comme plante annuelle dans les
régions tropicales et subtropicales. On consomme
généralement ses racines très riches en glucide et sans
gluten, mais aussi ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord et dans le
nord du Brésil (pour la confection du manicoba). Au nord et au nord -est
du Brésil, le mot farine (en portugais farinha) désigne avant
tout la farine et n'a d'ailleurs pas l'aspect de la farine de blé : elle
ressemble plutôt à une semoule sèche plus ou moins
grossière de couleur allant du jaune vif au gris en passant par le
blanc. Il s'agit en fait d'une fécule, mot plus adapté pour
parler de la farine issue d'une racine.
? Production : est une création
d'utilités ou des biens et services susceptibles de satisfaire les
besoins humains, en tenant compte de tous les actes
rémunérés ou non qui aboutissent à ces
résultats (doivent être prise en compte). Elle est la valeur des
biens et services qui sont produits par un établissement de
l'économie considérées et deviennent disponibles pour des
emplois à l'extérieur de cet établissement7.
? Production de manioc : est
l'activité organisée exercée par une unité
institutionnelle des arbustes vivace de la famille des Euphorbiacées qui
combine des facteurs de production pour transformer les consommations
intermédiaires en biens ou en services échangées sur le
marché ou obtenus à partir de facteur de production
s'échangeant sur le marché.
7 Nation unis, comptabilité national :
introduction pratique, new York 2007, p28.
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? Exploitation agricole : Une exploitation
agricole, dans le domaine de l'économie agricole est une entreprise, ou
partie d'une entreprise, constituée en vue de la production agricole et
caractérisée par une gestion unique et des moyens de production
propres.
? Moyenne arithmétique : est la somme
des observations ( ) sur le nombre
d'observations N.
?
? Variance : la variance d'une série de N
données est la moyenne arithmétique des
carrées des écarts de ces N données par
rapport à leur moyenne arithmétique.
? Ecart-type : En probabilité,
l'écart-type est une mesure de la dispersion d'une variable
aléatoire, en statistique il est une mesure de dispersion des
données. Il est défini comme la racine carre de la variance, il
est la moyenne quadratique des écarts par rapport à la
moyenne.
v ?
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