1
LOBWA KABABILA Loddy
EPIGRAPHE
« Nous étions comme ceux qui font un rêve.
Alors
notre bouche était remplie de cris de joie, Et notre
langue de chants d'allégresse ; alors on disait parmi
les
nations : l'Eternel a fait pour eux de grandes choses,
l'Eternel a fait pour nous de grandes choses, nous
sommes dans la joie. » Psaumes 126 :1-3
« Mais grâce soient rendues à Dieu, qui nous
donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ !
Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes,
inébranlables, travaillant de mieux en mieux à
l'oeuvre
du Seigneur, sachant qui votre travail ne sera pas vain
dans le Seigneur. »
1Corinthiens 15:57-58
2
IN MEMORIAM
A vous feu notre père KABANGU NDONGO que
les trépas nous a précocement ravi votre absence
crée
un vide que nul ne saurait combler, vous avez semé
sans pouvoir récolter les fruits de votre affection
pour
le courage et tant des conseils en regard de votre fille.
A vous feu notre beau-frère MAKINA MARX et
vous feu notre belle-soeur NGALULA ALPHOSINE
certes votre absence est visible aux yeux humain, mais
cela ne peut pas nous empêchés d'immortaliser
votre
existence dans notre travail de fin de cycle nous vous
aimons énormément.
A vous feu notre nièce KASWEKA NANCY pour
ne pas vous oublier je grave votre nom dans notre
travail comme souvenir de vos sourires.
Je vous resterai reconnaissante.
LOBWA KABABILA Loddy
Que la terre de nos ancêtres vous soit douce!
3
LOBWA KABABILA Loddy
DEDICACE
A l'éternel Dieu tout puissant pour nous avoir
donné la force, le courage et santé afin de mener
à bon
port ce travail :
A notre regretté père KABANGU NDONGO pour
nous avoir quitté tôt sans manger les fruits de sa
sueur;
A notre mère MANDO ADOLPHINE, A vous mes
frères et soeurs KILWILO KISHA Mimon, MATETE
WANZELANI Lucien, KING KIMWAKA Paulin,
KABANGU NDONGO Lyly, FILUTI KASONGO
Marianne, KAJIBA LENGE Daddy, NTENDA
KABANDA Judith et MANDO ADOLPHINE Lyncé.
A Salva, Sabrina, Clarice, Eclaire, Anse, Delyce,
Joyce, Myrice, Mirlande, Mirhadie, Acacia, Eldade et
Anita pour votre considération, que ce travail soit une
marche à suivre pour notre famille élargie.
4
LOBWA KABABILA Loddy
REMERCIEMENT
Nous pensons qu'il convient, au seuil de ce travail,
d'exprimer nos sentiments de profonde reconnaissance à tous ceux qui de
près ou de loin, ont contribué à son
élaboration.
Exceptionnellement ; nous adressons nos vifs remerciements
à Monsieur Paul MONGA ILUNGA qui, en dépit de ses multiples
occupations a bien voulu accepter la direction du présent travail
à travers lui, nous remercions de façon générale le
corps enseignant, les autorités académiques de l'Institut
Supérieur de Statistique et ceux du département de statistique en
particulier pour leur formation.
Cependant, mes sentiments de reconnaissance s'adressent aussi
à notre ami NGOY KYAKAYEMBE Cherif pour sa contribution dans
différentes recherches.
Il serait mal aisé , sinon ingrate de notre part de
vouloir passer outré nos grands amis(es),frères, soeurs et
connaissances, qui ont aussi de leur manière, contribué à
ce que nous somme aujourd'hui.
Ainsi nous remercions : Bertin KILAMBE, Vovack OMBA, Jos
NGWENA, Bonnas MWAMBA, Nandy MWEMENA, Leonard LUBALA, Rodriguez MADIMBA,
Solange KILAMBE, Nelly MUKASA, Sylvie NYEMBO, Christian NDAYA, Elie KILOLO,
Deborah SASHI, Carmel NTUMBA, Yolande WADI, Elisée du ciel,...
A cet effet, nous pensons également à tous nos
collègues tells Papa LUMBWE, Divin SADI, Chris TSHAMALA, Gauthier
TSHULU, Fortune MONGA, Aimé MOTSHA, Falonne SAFARANI,
Jérémie KAYUMBA, Junior KWEMBE, Eli MELOWA, Elise MELOWA, Pernion
MOTSHA, ally KASOLWA,...
Afin que chacun trouve dans ce travail de fin de cycle, le
symbole de notre attachement.
Puissent tous ceux dont nous n'avons pas nommément
pointé ici, avoir grâce à notre égard, l'espace
étant trop exigu, hélas, par leur complexité
d'assistances, qu'ils se rendent effectivement compte des sentiments les
meilleurs de notre gratitude.
Il s'agit ici particulièrement de tous nos cousins(es),
oncles et toutes, de tous les amis(es).
5
Du point de vue personnel, l'intérêt de cette
recherche est que le sujet entre dans la ligne de notre formation et
répond à l'exigence académique qui prévoit
qu'à la fin de cycle,
INTRODUCTION
I. GENERALITE
Etant donné que le rythme de la production est souvent
différent du rythme de la consommation, l'agriculture s'avère
nécessaire pour combler le déficit.
Cependant la culture immobilise les capitaux investis dans
les productions et elle occasionne des dépenses en personnel, en
matériel d'exploitation agricole.
L'agriculture doit être donc réduite dans la
mesure du possible à la demande. Mais elle ne peut en
général être supprimée pour la survie de nos
populations. C'est pourquoi l'étude comparative de la production de
maniocs demeure un objectif prépondérant pour une province dont
une grande population vit de ce produit et qui n'est autre que l'ex-province du
Katanga.
L'agriculture est considérée dans tout domaine
économique comme un élément moteur de la population
agricole d'une part et comme élément de la sécurité
pour la consommation d'autre part.
II. CHOIX ET INTERET
a. CHOIX
Etant donné l'importance du manioc dans le quotidien
de la population de l'ex-Katanga et compte tenu du fait que cet article est
cultive presque dans tous les districts de l'ex- Katanga il s'avère
nécessaire de comparer les productions de différents districts
pour déceler ceux qui produisent plus.
b. INTERET
Sur le plan scientifique nous allons rendre disponibles des
données nécessaire qui serviront non seulement aux autre
chercheurs qui viendront après nous; mais aussi aux ONG et Association
oeuvrant dans le cadre de la relance de la population agricole et
d'intensification des activités agricoles dans l'ex- province du Katanga
en vue d'une bonne promotion de la culture du manioc.
6
l'étudiant (e) devra être capable de mener une
recherche afin de relier les théories acquises aux
réalités de l'environnement dans lequel nous vivons.
Sur le plan social ce travail tient à montrer aux
populations comment l'agriculture est importante aux bailleurs des fonds, aux
institutions et à ceux qui s'intéressent a la faisabilité
et à l'évolution des projets d'investissement avant son
exploitation.
III. ETAT DE LA QUESTION
La science ne s'achève pas, au contraire, elle se
complète .Dans le cadre de la recherche scientifique, aucun chercheur ne
peut prétendre connaitre tout et faire tout de ses propres
connaissances, raison pour laquelle les différents chercheurs dans leurs
recherches scientifiques convergent dans leurs réflexions. Notre sujet
de recherche a été abordé aussi par différents
chercheurs d'une façon ou d'une autre avant nous; il s'agit de :
1.KAMBALE SIRIWAYO dans son travail de fin de cycle
intitulé« Les déboisements et ses conséquences
socio-économique en territoire de Lubero, cas du groupement NGULO
», il a prouvé que la démographie galopant, la demande
accrue des charbons de bois et les constructions en planches dans les villes de
Goma et Butembo aussi pour la population locale seraient les principales causes
du déboisement et de me gestion des terres arables qui affectent la
production agricole de cette population et cela aura comme répercussion
le déséquilibre écologique dans le
groupement1.
2. Messager MWENGE SHALI.K. Dans son travail
intitulé« Etude des causes de la baisse de production agricole dans
la partie Sud de Lubero, cas du groupement ITALA »qui dans ses
hypothèses prouve que la baisse de la production agricole est due
à des perturbations saisonnières et l'attaque de la culture de
manioc par la Mosaïque. Il suppose et stimule que la vulgarisation des
techniques agricoles durables conduirait à la relance de la production
agricole et à la gestion de sols en groupement ITALA2.
Dans notre travail intitulé« Etude comparative de
la production des maniocs dans l'ex- province du Katanga »ici on va donner
la classification des districts basée sur l'importance de la production
du manioc dans chaque entité et cela en utilisant les méthodes
statistiques.
1 KAMBALE SIRIWAYO, le déboisement et ses
conséquences socio-économiques en territoire de Lubero, cas du
groupement Ngulo, TFC ISDR/GL 2010
2 Messager MWENGE SHALI, Etude des causes de la baisse
de la production dans le sud de Lubero, cas du groupement ITALA, TFC ISDR/GL
2011
IV.
7
PROBLEMATIQUE
Les différents districts de l'ex- province du Katanga,
étant riche en terre arable, l'agriculture semble être parmi les
atouts pour leur développement. Aussi nous formulons notre
problématique de la manière suivante:
- Y a-t-il vraiment une différence entre les
quantités des maniocs produites dans les districts de l'ex- province du
Katanga ?
V. HYPOTHESE
Toute problématique appelle à une ou plusieurs
hypothèses, ces dernières étant des réponses
provisoires aux questions qu'un chercheur se pose en rapport avec un sujet
donné qui dans la suite peuvent être confirmées ou
infirmées. Pour notre travail nous pensons qu'il n y a pas de
différence significative entre les quantités de manioc produites
dans les différents districts de l'ex- Katanga.
VI. METHODE ET TECHNIQUES
a. METHODE
Le petit Robert, définit la méthode comme, une
manière, un ensemble de démarches que suit l'esprit pour
découvrir et démontrer la vérité3. Aussi
elle est entendue comme étant un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquels une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie4. Pour la réalisation de notre travail, nous
allons recourir à la méthode comparative qui consiste à
tester l'influence ou la différence entre deux ou plusieurs
échantillons tirer dans une même population.
b. TECHNIQUES
La technique est l'ensemble de procédés
ordonnés mis au point qui sont utilisés pour atteindre un
objectif déterminé ou qui sont employés à
l'investigation et la transformation de la nature5. De même
elle est l'outil même du travail ; le cheminement
concrétisé de l'investigation. Elle présente les
étapes d'opérations limitées, liées à des
éléments pratiques adaptés à
déterminer6.
Suivant la nature des méthodes retenues, les techniques
ci-après se sont avérées utiles et capitales pour mener
à bon port notre étude :
3 Petit Robert, 1er trimestre 1967.
4 CT Jimmy MALAMBA Cours de Statistique
appliquée II.
5 CT Jimmy MALAMBA Cours de Statistique
appliquée II.
6 Petit Robert, 1er trimestre 1967.
8
Dans ce chapitre nous essayerons de répondre à
la question posée dans la problématique tout en nous basant sur
certains paramètres statistiques.
- La technique documentaire : son importance a
été très manifeste dans la mesure où nous avons en
a accéder aux différents documents à savoir les ouvrages,
les travaux de fin de cycle ainsi que les documents du service national de
statistiques agricoles.
- L'interview ; l'interview libre nous a permis de recueillir
des informations nettes et précises auprès des agents
intéressés par notre domaine d'étude.
- Les tests statistiques : En statistique, un test
d'hypothèse est une démarche à rejeter ou à ne pas
rejeter (rarement accepter) une hypothèse statistique appelée
hypothèse nulle, en fonction d'un jeu de données
(échantillon). Il s'agit de statistique différentielle : à
partir de calculs réalisés sur des données
observées, nous émettons de conclusions sur la population, en
leur rattachement des risques de se tromper.
VII. DELIMITATION DU SUJET
Comme l'indique notre sujet, notre étude sera
uniquement focalisée sur l'ex-province du Katanga. Quant à la
délimitation temporelle, nous nous sommes proposé de
prélever les données sur une période allant de 2005-2014
ou 10ans, pour des raisons de conformité et de fiabilité des
statistiques, puisque nous devons soutenir nos arguments par les chiffres et
les tableaux fournis par le service national de statistiques agricoles.
VIII. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la conclusion
générale, notre étude se subdivise en trois chapitres
à savoir :
Le chapitre I : APPROCHE THEORIQUE ET CONCEPTUELLE DU PROBLEME
Ce chapitre nous aidera à mieux définir les
différents concepts de la statistique agricole qui seront
utilisés dans la suite de notre travail et la méthode d'analyse
de variance.
Le chapitre II : APPERCU HISTORIAUE DE L'EX-PROVINCE DU
KATANGA
Ce chapitre aura pour but de représenter notre champs
d'étude; l'ex-province du Katanga.
Le chapitre III : APPLICATION
9
Chap.I DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
I.1 CONCEPT DE BASE
Pour ce qui est de la définition des concertes de base,
il est très important dans l'élaboration de tout travail
scientifique. Ce chapitre nous aidera donc entant que chercheur d'expliquer le
sens des termes que nous utiliserons dans notre travail pour éviter les
équivoques et toutes formes de contradiction qui proviendraient d'une
différente compréhensions du sens que renferment ces
différents concepts.
? Manioc : est un arbuste vivace de la
famille des Euphorbiacées, originaire d'Amérique du Sud, il est
aujourd'hui largement cultivé comme plante annuelle dans les
régions tropicales et subtropicales. On consomme
généralement ses racines très riches en glucide et sans
gluten, mais aussi ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord et dans le
nord du Brésil (pour la confection du manicoba). Au nord et au nord -est
du Brésil, le mot farine (en portugais farinha) désigne avant
tout la farine et n'a d'ailleurs pas l'aspect de la farine de blé : elle
ressemble plutôt à une semoule sèche plus ou moins
grossière de couleur allant du jaune vif au gris en passant par le
blanc. Il s'agit en fait d'une fécule, mot plus adapté pour
parler de la farine issue d'une racine.
? Production : est une création
d'utilités ou des biens et services susceptibles de satisfaire les
besoins humains, en tenant compte de tous les actes
rémunérés ou non qui aboutissent à ces
résultats (doivent être prise en compte). Elle est la valeur des
biens et services qui sont produits par un établissement de
l'économie considérées et deviennent disponibles pour des
emplois à l'extérieur de cet établissement7.
? Production de manioc : est
l'activité organisée exercée par une unité
institutionnelle des arbustes vivace de la famille des Euphorbiacées qui
combine des facteurs de production pour transformer les consommations
intermédiaires en biens ou en services échangées sur le
marché ou obtenus à partir de facteur de production
s'échangeant sur le marché.
7 Nation unis, comptabilité national :
introduction pratique, new York 2007, p28.
10
? Exploitation agricole : Une exploitation
agricole, dans le domaine de l'économie agricole est une entreprise, ou
partie d'une entreprise, constituée en vue de la production agricole et
caractérisée par une gestion unique et des moyens de production
propres.
? Moyenne arithmétique : est la somme
des observations ( ) sur le nombre
d'observations N.
?
? Variance : la variance d'une série de N
données est la moyenne arithmétique des
carrées des écarts de ces N données par
rapport à leur moyenne arithmétique.
? Ecart-type : En probabilité,
l'écart-type est une mesure de la dispersion d'une variable
aléatoire, en statistique il est une mesure de dispersion des
données. Il est défini comme la racine carre de la variance, il
est la moyenne quadratique des écarts par rapport à la
moyenne.
v ?
I.2 THEORIES STATISTIQUES UTILISEES
A. Théorie de l'échantillonnage
La théorie de l'échantillonnage est
l'étude de la liaison existant entre une population et un
échantillon de cette population. Son importance est fondamentale pour
estimer les quantités qui caractérisent une population
c'est-à-dire les paramètres de la population, (moyenne, variance,
fréquence, etc...,) que l'on appelle souvent statistique de
l'échantillon ou tout simplement statistique. Il s'agit ici d'un
problème d'estimation.
La théorie d'échantillonnage permet
également de savoir si les différences observées entre
deux échantillons sont dues au hasard ou si elles sont réellement
significatives.
11
12
On rencontrera de telles questions par exemple en testant un
nouveau sérum pour le traitement d'une maladie ou bien en cherchant s'il
y a un procédé de fabrication meilleur qu'un autre.
Pour résoudre ces problèmes, on se servira
nécessairement de tests des significations ou des tests
d'hypothèses dont l'importance est grande dans la théorie de la
décision.
D'une façon générale, on appelle
inférence statistique l'étude de conclusions que l'on peut tirer
à partir d'un échantillon d'une population et du degré
d'exactitude de ces conclusions8.
B. Théorie statistique de
l'estimation
Le point précédent a montré comment la
théorie de l'échantillonnage permettra d'obtenir de l'information
à partir d'échantillons tires au hasard dans une population.
Du point de vue pratique, il est souvent plus important de
pouvoir obtenir des informations à partir d'échantillons. Dans
une population, lorsqu'on estime un paramètre par un nombre, on dit que
c'est une estimation ponctuelle de ce paramètre. Mais dans notre travail
nous allons utiliser l'estimation par intervalle de confiance qui consiste
à déterminer deux nombres en lesquels le paramètre doit se
trouver.
C. Théorie statistique de la
décision
Dans pratique, on est souvent appelé à prendre
des décisions diverses au sujet d'une population, comme c'est le cas de
notre travail, à partir des informations que donne un
échantillon. De telles décisions sont appelées
décisions statistiques.
D. hypothèses statistiques
Pour arriver à une décision statistique il est
commode de faire des hypothèses sur la population
considérée. De telles hypothèses peuvent être vraies
ou fausses ce sont des hypothèses statistiques .Ce sont
généralement des affirmations relatives à la distribution
de probabilité de la population. En pratique on formule une
hypothèse statistique dans le seul but de la rejeter ou de l'accepter
selon les résultats obtenus. Dans notre travail, si nous voulons
décider d'opter pour telle ou telle autre voie, on supposera au
départ, qu'il n'y a pas de différence entre les quantités
importées Sur les deux voies ou du moins que les
8 CT Jimmy MALAMBA, Cours de Statistique
appliquée II, ISS Lubumbashi, 2015-2016 inédit, G3 Stat/Jour.
différences observées sont simplement dues aux
fluctuations d'échantillonnages. Une telle hypothèse est une
hypothèse qui est nulle, on la désigne par H0 ; par contre une
hypothèse qui est contraire à l'hypothèse nulle est dite
alternative et notée H1 9.
I.3 METHODE D'ANALISE DE LA VARIANCE A.
GENERALITE
L'analyse de la variance (terme souvent abrégé
par le terme anglais ANOVA : analysis of variance) est un test statistique
permettant de vérifier que plusieurs échantillons sont issus
d'une même population.
a. Principe
L'analyse de la variance permet d'étudier le
comportement d'une variable qualitative à expliquer en fonction d'une ou
de plusieurs variables nominales catégorielles. Lorsque l'on souhaite
étudier le comportement de plusieurs variables à expliquer en
même temps, on utilisera une analyse de la variance multiple (MANOVA). Si
un model contient des variables explicatives catégorielles et continues
et que l'on souhaite étudier les lois liant les variables explicatives
continues avec la variable à expliquer en fonction de chaque
modalité des variables catégorielles, on utilisera alors une
analyse de la covariance (ANCOVA).
b. Modèle
La première étape d'une analyse de la variance
consiste à écrire le modèle théorique en fonction
de la problématique à étudier. Il est souvent possible
d'écrire plusieurs modèles pour un même problème, en
fonction des éléments que l'on souhaite intégrer dans
l'étude.
Le modèle générale s'écrit :
Avec tjk la variable à expliquer,
une constante, f ( ) une relation entre les variables explicatives et e
l'erreur de mesure. On pose l'hypothèse fondamentale que l'erreur suit
une loi normale : e = N(O,
a2).
c. Variables explicatives
9 CT Jimmy MALAMBA, Cours de Statistique
appliquée II, ISS Lubumbashi, 2015-2016 inédit, G3 Stat/Jour.
13
On distingue deux types des variables catégorielles :
avec ou sans effet aléatoire. Pour une variable à effet fixe,
pour chaque mobilité, il existe une valeur fixe correspondante Elles
s'écrivent dans le modèle théorique avec une lettre
majuscule10 :
Avec A0 = A pour i=0, Al = A pour i=1,
etc... dans le cas d'une variable à effet aléatoire, la variable
est issue d'une loi supposé normale qui s'ajoute à la valeur
fixe. Elles s'écrivent dans le modèle théorique avec une
lettre grecque minuscule :
Avec al=ua + ea et ea - N(0,
a2). Un modèle basé seulement sur des variables
explicatives à effets fixes et effets aléatoires et appelé
modèle mixte.
d. Hypothèses fondamentales
La forme générale de l'analyse de la variance
repose sur le test de Fisher et donc sur la normalité des distributions
et l'indépendance des échantillons.
> Normalité de la distribution : On suppose sous
l'hypothèse nulle, que les échantillons sont issus d'une
même population et suivent une loi normale. Il est donc nécessaire
de vérifier, la normalité des distributions et
l'homoscedasticité (homogénéité des variances, par
des tests de Batlett ou de Leven par exemple). Dans le cas contraire, on pourra
utiliser les variantes non paramétriques de l'analyse de la variance.
> Indépendance des échantillons : On suppose
que chaque échantillon analysé est Independent des autres
échantillons. En pratique, c'est la problématique qui permet de
supposer que les échantillons sont indépendants.
B. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN CRITERE DE
CLASSIFICATION
Egalement appelé one way ANOVA, l'analyse de la
variance à un facteur s'applique lorsque l'on souhaite prendre en compte
un seul facteur de variabilité.
10 B. Scherrer, comparaison de moyennes de plusieurs
échantillons indépendants, tiré de Bio statistique,
Gaëtan Morin. Editeur p422-463
a.
14
NOTATION
Le tableau suivant rassemble les observations du plan.
|
REPETITIONS
|
Variation du facteur mis sous contrôle
|
...
...
... ... ... ...
...
... ... ... ...
...
|
|
? : L'effectif total.
: Les différentes valeurs observées. Le symbole
représentant d'une manière
générale, la jième
observation (j=1,2,3,..., ) de l'échantillon extrait de la iieme
population(i=1,2,3,...,p).
: Les moyennes des différents échantillons.
: La moyenne générale.
b. MODELE
Dans la population concernée par l'expérimentation
on distingue :
Où représente la moyenne de la population
correspondant à la modalité du
facteur A.
Le facteur A agit seulement sur la moyenne u.
Le facteur contrôler agit de façon additive. La loi
de la variable X est une loi normale de
variance indépendante des variantes du facteur
contrôlé. est appelé erreur
expérimentale.
15
16
Dans le cas de ce modèle, l'hypothèse nulle
à tester est :
Contre
Au moins deux moyennes sont différentes
c. ESTIMATION DES EFFETS AU FACTEUR CONTROLE
Les observations expérimentales permettent d'obtenir
les estimations sans biais suivantes :
^= pour (estimation de
d. TABLEAU DE L'ANOVA
Source de variation
|
Sommes des carrés des écarts (SCE)
|
Degré de liberté (ddl)
|
Carré moyen (CM)
|
Entre les variantes du facteur contrôlé A
« variable factorielle »
|
?
|
|
|
|
|
|
Erreur aléatoire
« variable résiduelle »
|
? ?
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
? ?
|
|
|
|
|
|
e. INTERPRETATION DE RESULTATS
On établit que :
- C est une estimation de l'erreur expérimentale quel que
soit l'effet du facteur
A.
- Si les sont nuls C est une estimation indépendante de C
de l'erreur .
Il en résulte qu'on peut effectuer le test suivant dont
le tableau ci-après rassemble l'hypothèse testée, le
critère (de FISHER) et la limite d'acceptation correspondante pour un
seuil de signification .
Hypothèse testée H0
|
Critère expérimentale
|
Limite d'acceptation de la variable de F. SNEDECOR
|
Effet A nul :
|
|
[ ]
|
|
Accepter signifie que les effets des variantes du facteur
contrôlé sont nuls si non
ils ne sont pas nuls et dans le cas est rejetée.
f. DISPOSITION PRATIQUE
i
j
|
1
|
2
|
...
|
p
|
TATAUX
|
1
|
|
|
...
|
|
|
2
|
|
|
...
|
|
|
...
|
...
|
...
|
...
|
...
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
...
|
|
n=N
|
|
|
|
...
|
|
|
?
|
?
|
?
|
...
|
?
|
T
|
|
|
|
...
|
|
|
17
C. COMPARAISON DES EFFETS MOYENNES
Lorsqu'à l'issu d'une ANOVA on est amené
à répéter une hypothèse d'égalité de
plus de deux moyennes (ont de plus de deux effets) relatives à un
critère de classification fixe, la question se pose de savoir, quelles
sont parmi les moyennes considérées, celles qui différent
significativement. Cette question peut être résolue par
différentes méthodes de comparaison multiple.
Dans notre travail nous allons utiliser la méthode de
la plus petite différence significative ppds ; il est plus facile de
calculer une fois pour toute la quantité tl_a2/ (N-p)
J2T(1), et
de rejeter l'hypothèse d'égalité des
moyennes chaque fois que la différence | XL -- X L | >_
à cette quantité.
L'expression (1) est appelée la plus petite
différence significative (ppds).
18
Chap2. APPERCUE HISTORIQUE DE L'EX-KATANGA
I. ASPECT GEOGRAPHIQUE
1. Localisation
Entièrement localisée dans
l'hémisphère austral, la province du Katanga est comprise entre
5° et 13° degrés de latitude Sud, soit près de 880 km
du Nord au Sud et entre 22° et 31° degrés de longitude Est,
soit près de 1000 km de l'Est à l'Ouest. Sa superficie est de
496.877 km2, soit juste un peu plus du cinquième du territoire de la
RDC, ce qui la place en deuxième position du point de vue
étendue, après la Province Orientale. La province est
limitée au Nord par le Maniema, au Nord-Ouest par les deux Kasaï,
au Nord-Est par le Sud-Kivu. Le lac Tanganyika sépare à l'Est la
Province du Katanga de la Tanzanie et fait aussi frontière au Sud et au
Sud-Ouest respectivement avec la Zambie et l'Angola.11
2. Climat et relief y' Climat
Le Katanga connaît une saison pluvieuse et une saison
sèche dont la durée augmente au fur et à mesure que l'on
se dirige vers le Sud. Deux types de climat donc prévalent sur
l'ensemble du Katanga : Le climat tropical humide et le climat
tempéré chaud Ces deux grandes saisons sont
séparées l'une de l'autre par des phases de
transition.12
y' Relief
Partant de sa position dans la partie méridionale de la
République du Congo, la Province du Katanga est entièrement
dominée par les plateaux et des vieux massifs montagneux
présentant un profil orographique en gradins du sud au nord.
Le relief du Katanga se divise en 2 régions distinctes,
séparées par une altitude de 1000 mètres: le Katanga des
hauts plateaux qui se déroule au Sud, au Sud-Est et à l'Est de la
Province.13
La zone du Sud-Est est caractérisée par un
ensemble des montages compris entre le Luapula supérieur, le lac
Moëro et le Lac Bangwelo. La dislocation de la roche -
11 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p11
12 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p11
13 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p11
19
mère a provoqué, par effondrement, les failles
du Luapula, de la Lufira et du Haut-Lualaba.
Cela a occasionné l'apparition de nombreux lacs dont
l'Upemba et le Kisale. Par ailleurs l'exhaussement des bords des lignes de
ruptures a créé les massifs de Mitwaba, de Kundelungu, Hakansson
et autres. La chaîne des monts Mitumba dont l'altitude varie entre 1.500
et 1.750 mètres comprend le plateau de Manika entre Lualaba et la Luvua,
un contrefort moins élevée (1.100 m) appelé les monts BIA,
au sud-Est du Lac Upemba et les monts Kibara, entre la Lufira et la Luvua. Les
monts Kundelungu (1.600 à 1.700 mètres) sont situés
à l'Est du cours moyen de la Lufira et à l'Ouest du Haut-Luapula
et du Lac Moëro.
La zone de l'Est qui s'étend sur environ une longueur
de 1.400 Km et sur une largeur de 40Km, fait partie de la grande crevasse ou
graben central. Celui-ci est borné de deux chaînes de montagnes
parallèles orientées du Sud au Nord, à l'Ouest et à
l'Est des grands Lacs Tanganyika, Kivu, Albert, Edouard. Dans cette zone, seuls
les Marungu, hauts de 2000 mètres, constituent la zone orographique de
l'Est.
3. Sols et sous-sols
Le KATANGA présente des affleurements rocheux
appartenant au soubassement cristallin précambrien (gneiss, granite et
schiste) et aux sédiments (surtout sableux) du
pléistocène. Ces sols sont constitués de trois
systèmes géologiques : le système de Lualaba-Lubilanshi,
le système de Kundelungu et le système de Kibara.
Le système de Lualaba-Lubilanshi C'est des sols qu'on
rencontre sur les flancs de la cuvette centrale et qui s'étendent
pratiquement sur tout l'Ouest de la province. Ce sont des formations sableuses
et argileuses, des grès, des argilites, des schistes diversement
colorés et même des roches conglomératiques qui, toutes,
ont conservé une structure très voisine de l'horizontale.
Le système de Kundelungu occupe la partie Sud-Est du
Katanga. Les formations de ce système ont subi les plissements de la
période orogénique Kundelungienne, à laquelle sont
liées les venues cuprifères du Katanga.
20
L'étage supérieur du système de
Kundelungu est formé de grès rouges feldspathiques, avec par
endroits les intercalations des schistes rouges et des bancs de grès. Le
système de Kibara Ce système s'étend dans la partie
centrale et orientale de la province. On retrouve quelques poches dans la zone
du système de Lubilanshi. Les sédiments de ce système ont
été soumis aux plissements de la période orogénique
Kibarienne. Les couches supérieures de ce système renferment des
dolomites, des calcaires.
4. Végétation
Tributaire des régimes climatiques en présence,
la végétation de la province du Katanga peut être
subdivisée en 2 zones : la guinéenne et la soudano
guinéenne :
La zone guinéenne, dans le nord de la province avec
ses forêts denses dans les vallées qui est malheureusement souvent
détruite par l'action de l'homme. Il s'ensuit une haute savane
guinéenne parsemée de quelques arbres.
La zone soudano guinéenne dans la partie centrale et
le sud Katanga. Ici, le paysage est principalement dominé par les forets
clairs mêlés de bambouseraies et d'importantes savanes à
Acacias.
5. Hydrographie
Véritable château d'eau, la province du KATANGA
loge les cours d'eau et les lacs les plus importants du pays et même du
continent. On pourrait encore dire que cette Province est le berceau de tous
les cours d'eau importants qui s'écoulent dans la direction Nord, vers
la Cuvette centrale. Le Lualaba, nom que porte le fleuve Congo à sa
source, constitue l'épine dorsale du système hydrographique du
Katanga. . Son régime est fortement lié aux saisons. Le Lualaba
prend sa source au pied du mont Musofi à 1.500m d'altitude). Sur les 400
premiers kilomètres, il reçoit de nombreux affluents et poursuit
un cours torrentueux, dans une zone de rapides au niveau des gorges de N'zilo
où l'on a érigé un barrage.
Ses principaux affluents, sont la Lufira, la Luapula, la Luvua
et la Lukuga. Par la suite, le fleuve traverse une vaste plaine vers le Nord et
devient navigable sur 630 km jusqu'à Kongolo où les Portes de
l'Enfer marquent la fin de sa navigabilité. A part le Lualaba qui est
navigable sur environ 640 Km, de Bukama à Kongolo, et le lac Tanganyika
sur toute sa longueur, les eaux du Katanga sont pour la plupart
entrecoupés des chutes qui
21
empêchent un trafic quelconque à grande
échelle Si la navigation est difficile sur certains cours d'eau de la
Province par contre bien des chutes naturelles de ces cours d'eau peuvent
favoriser la production de l'hydroélectricité.14
En rapport avec leurs origines et leurs formes, les lacs du
Katanga sont classés en deux catégories :
? Les lacs de cratère (de Fossé ou Tectonique)
cas du lac Tanganyika. Le lac Tanganyika, est le plus profond du globe
après le Lac Baïkal et mesure 650 km en longueur sur 40 à 80
Km en largeur. Sa superficie dépasse 32 000 Km2.
? Les lacs de confluence (de plateaux) cas des lacs : Moero,
Upempa, Kisale,) Le Lac Moëro a une superficie de 4.501 Km2.
II. ASPECT HISTORIQUE
a) LE KATANGA PRECOLONIAL
Selon les légendes les premiers habitants seraient des
Pygmées. Les Bantous arrivèrent au seuil de notre ère et
formèrent une myriade de tribus (tabwe, lunda, minungu, hemba, holoholo,
etc) apparentées mais souvent antagonistes. Chaque tribu ayant son
secteur économique. Les échanges se faisaient à dos
d'hommes d'un village à l'autre. Puis des marchands arabo-swahilis venus
de Tanzanie arrivèrent dans le pays. Ils s'occupèrent du commerce
et se marièrent avec des princes locaux. Les Arabo-Swahilis
monopolisèrent le commerce de l'ivoire, des esclaves, des minerais, des
épices, des armes, des textiles, et des produits agricoles. De
nombreuses tribus essayèrent de s'affranchir de leur
domination.15
Les Lundas contrôlaient le Sud du pays, tandis que les
Balubas guerroyant contrôlaient le Nord, de la rivière Kasaï
au lac Tanganyika. Les habitants utilisaient à côté du troc
des croisettes de cuivre comme monnaie depuis le Xe siècle. C'est une
monnaie d'échange alors à peine moins précieuse que
l'ivoire. La fonte du cuivre était réservée à une
secte masculine appelée « les mangeurs de cuivre ». Le symbole
par excellence du Katanga était alors le cuivre. La production de cuivre
était saisonnière (saison sèche pour la récolte de
la malachite puis, en octobre, fonte dans un four en terre). La quantité
de cuivre extraite
14 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p12-13
15
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga
22
de cette façon était estimée à
plus ou moins 15 tonnes par an. La coulée était faite dans un
moule de sable en forme de croix ; puis on l'étirait en fil de cuivre de
différentes épaisseurs.16
À la fin du XIXe siècle, un commerçant
caravanier de Tanzanie, M'Siri, devenu beau fils d'un souverain local Wasanga
appelé Katanga, fonda un éphémère royaume, le
Garangeza, qui s'étendait entre la Lualaba et la Luapula et durera
jusqu'à sa mort, lors de la prise de possession du territoire par les
Belges en 1891. M'Siri se livrait à la traite des esclaves et livrait
ses propres sujets à des commerçants swahilis, arabes, portugais
ou mbundus contre des fusils. Il fut abattu par le colonel belge Bodson venu
négocier au nom de la campagne anti-esclavagiste de l'État
indépendant du Congo et qui, menacé par des guerriers de Wasanga,
riposta en tuant le chef esclavagiste, mais en y laissant aussi la vie tout en
ouvrant, d'un coup, le Katanga à la colonisation.
b) LE KATANGA SOUS CONTROLE BELGE
Léon Tonneau (1863-1919), Représentant du
Comité Spécial du Katanga (CSK) de 1903 à 1906. Sous le
contrôle belge à partir de 1884, les ressources minérales
furent intensément exploitées par des entreprises
européennes et belges en particulier (essentiellement l'Union
minière du Haut Katanga). Comme la traite des Noirs avait
dépeuplé la région, l'administration coloniale
déporta des dizaines de milliers de Lubas (du Nord-Katanga ou du
Kasaï), d'Angolais, de Rhodésiens, de Ruandais comme travailleurs
forcés pour les mines (le travail forcé fut abandonné
quelques années après la Seconde Guerre mondiale. La province
connut l'arrivée de quelques dizaines de milliers de colons. Avec la
construction du chemin de fer BCK reliant la province jusqu'à
Port-Francqui, le Katanga connut un développement spécifique et
devint un gros pilier de l'économie congolaise.17
c) LE KATANGA INDEPENDANT
À la suite de l'indépendance de la
République démocratique du Congo en juin 1960, le Katanga fit
sécession du Congo, alors gouverné par Patrice Lumumba en juillet
et déclara son indépendance sous l'impulsion de Moïse
Tshombe et des milieux d'affaires pro-occidentaux.
16
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga
17
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga
23
Lumumba fut destitué en septembre 1960 lors d'un coup
d'État orchestré par Joseph Mobutu. Tshombe fait alors appel
à la fois à des mercenaires, dont Tony de Saint-Paul, et
l'ex-sous-lieutenant de l'armée française, Bob Denard et au
planteur Belge Jean Schramme. Ceux-ci combattront contre les troupes de Mobutu,
mais aussi, et surtout, ils tiendront tête aux troupes des Nations unies
depuis la fin de 1960 jusqu'à la fin de la sécession, en janvier
1963, épaulés par un unique Fouga Magister rescapé de la
force aérienne belge d'Afrique. Leurs équipements
hétéroclites, leurs vêtements improvisés et leurs
visages souvent dévorés de barbes, les feront surnommer les
« affreux » par la population belge qui était restée
sur place. Les forces militaires sous l'égide des Nations unies
menèrent une campagne de deux ans pour réintégrer le
Katanga au Congo, conclue par un plan de conciliation national en janvier
1963.18
d) LA PROVINCE DU SHABA
En 1966, le gouvernement congolais nationalisa l'Union
Minière du Haut Katanga, sous le nom de Gécamines. En 1971, le
Katanga prit le nom de Shaba (signifiant « cuivre » en swahili). Au
cours des années 1970, plusieurs insurrections furent matées par
le gouvernement central zaïrois avec l'aide de pays étrangers. Par
exemple, durant la deuxième guerre du Shaba, le 13 mai 1978, 4 000
rebelles venus d'Angola occupèrent la ville de Kolwezi, le principal
centre minier de la province. L'armée nationale fut incapable de tenir
le choc. Quelque 700 Africains et 280 Européens trouvèrent la
mort lors de cette invasion. Le Zaïre demanda l'aide des
États-Unis, de la France, du Maroc et de la Belgique pour restaurer
l'ordre. Les 2 800 ressortissants européens restants furent
sauvés par le 2e régiment étranger de parachutistes de
l'armée française conduit par le colonel Erulin (voir : Sauvetage
de Kolwezi). Cependant il y a toujours la rumeur à Kolwezi que ce sont
les services secrets zaïrois qui ont tiré sur les Européens
afin de faire intervenir les armées belge et française.
En 1993, après l'effondrement du bloc
soviétique, la communauté internationale fait pression sur Mobutu
afin qu'il démocratise le pays. À la suite d'une large
consultation nationale initiée par le président, une
conférence nationale dite souveraine fut organisée. À
l'issue de cette conférence présidée par Mgr Laurent
Mossengo, Étienne Tshisekedi, un Luba du Kasaï, est nommé
Premier ministre. Cette élection provoqua des affrontements meurtriers
entre les Katangais « d'origine » et les Kasaïens vivant au
Katanga. Du côté
18
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga
24
katangais, l'inspirateur du mouvement fut le gouverneur
Gabriel Kyungu wa Kumwanza (un Luba du Katanga). Cette situation engendra des
déplacements massifs des Kasaïens et la perte de leurs emplois.
Pendant une longue période, les deux communautés sont
demeurées dans un antagonisme qui fut fustigé par la
société civile et notamment la conférence
épiscopale de l'Église catholique du Katanga.19
e) LA PROVINCE DU KATANGA
La province reprit le nom de Katanga en 1997, après la
chute et l'exil de Mobutu.
III. ASPECT DEMOGRAPHIQUE
Répartition spatiale des ethnies : A. DISTRICT DE
TANGANIKA
a. Territoire de Kongolo : V' Basonge
V' Bahemba
V' Baluba V' Bakusu V' Bayazi
b. Territoire de Nyunzu : V' Bena
lengwe,
V' Baluba,
V' Bakalanga
c. Territoire de Kalemie : V'
Baholoholo, V' Batumbwe, V' Baluba.
d. Territoire de Moba : V' Batabwa, V'
Babemba, V' Baluba.
e. Territoire de Manono : V' Baluba
19
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga
25
B. DISTRICT DU HAUT-LOMAMI
a. Territoire de Malemba-Nkulu :
V' Baluba
b. Territoire de Bukama : V'
Baluba
c. Territoire de Kamina : V'
Baluba
d. Territoire de Kaniama : V'
Baluba
C. DISTRICT DU LUALABA
a. Territoire de Dilolo : V'
Dembo V' Tshokwe
b. Territoire de Kapanga : V'
Rund
c. Territoire de Sandoa : V'
Tshokwe, V' Dembo
D. DISTRICT DU HAUT KATANGA
a. Territoire de Kambove :
V' Sanga, V' Kaonde
b. Territoire de Kasenga : V'
Babemba
c. Territoire de Kipushi :
V' Lamba V' Aushi
d. Territoire de Mituaba : V'
Lamba V' Mweshi V' Balomotua
V' Bakunda
e. Territoire de Pweto :
26
y' Bemba,
y' Bazela
y' Bashila
y' Batabwa.
f. Territoire de Sakania :
y' Bashi
y' Balala
y' Balamba
E. MINORITES ETHNIQUES
y' Bambote
y' Bayazi
y' Ndembo
y' Minungu
y' Kalwena.20
Répartition de la population de l'ex-province du
Katanga
TABLEAU N°I : de répartition de la
population de l'ex-province du Katanga par sexe de 2005 à 2014
ANNEE
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
HOMME
|
4450
|
4623
|
4803
|
4991
|
5186
|
5388
|
5640
|
5859
|
6087
|
6323
|
FEMME
|
4498
|
4674
|
4856
|
5045
|
5242
|
5446
|
5701
|
5923
|
6153
|
6391
|
TOTAL
|
8948
|
9297
|
9659
|
10036
|
10428
|
10834
|
11341
|
11782
|
12240
|
12714
|
SOURCE : INS (projection démographique) IV. ASPECT
ADMINISTRATIVE
Ce vaste territoire, couvrant une superficie de 496887
7km2, est subdivisé en plusieurs circonscriptions
administratives dont trois villes et quatre districts ruraux subdivisés
en treize communes, et vingt-deux territoires. Ces subdivisions administratives
se répartissent de la manière suivante :21
I. Quatre Districts Ruraux à savoir :
- le district du Haut-Katanga avec 6 territoires ;
20 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p22-p24
21 Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005, p16
27
28
- le district du Haut- Lomami avec 5 territoires ; - le district
du Lualaba avec 3 territoires ;
- le district de Tanganyika avec 6 territoires.
B. Un district urbano-rural de Kolwezi - avec 2 territoires ;
- 2 communes
C. Trois villes
- Lubumbashi avec 7 communes - Likasi avec 4 communes
- Kolwezi avec 2 communes
Dans sa subdivision territoriale, la Province du Katanga et
constituée de 22 Territoires, répartis de la manière
suivante22 :
· Le District du Haut Katanga comprend les
territoires suivants : Kambove; Kasenga ; Kipushi ; Mitwaba ; Pweto et
Sakania
· Le District de Haut- Lomami comprend les
territoires suivants : Bukama ; Kabongo; Kamina;
Kaniama et Malemba-Nkulu
· Le District de Lualaba comprend les territoires
suivants: Dilolo ; Kapanga et Sandoa
· Le District de Tanganika comprend les territoires
suivants : Kabalo ; Kalemie ; Kongolo ; Manono ; Moba et Nyunzu.
· Le District urbano-rural de Kolwezi comprend
: la ville de Kolwezi ; le Territoire de Lubudi et le Territoire de
Mutshiatshia
· La ville de Lubumbashi comprend les communes
suivantes : la Commune Annexe ; Commune de Kamalondo ; Commune de
Kampemba ; Commune de Katuba ; Commune de Kenya ; Commune de Lubumbashi et la
Commune de Ruashi.
· La Ville de Likasi comprend : Commune de
Panda ; Commune de Kikula ; Commune de Likasi et la Commune de Shituru.
· La Ville de Kolwezi comprend : la
Commune de Dilala et la Commune de Manika
22 Province du Katanga plan quinquennal de
développement 2011-2015, p6-7
V. ASPECT ECONIMIQUE
1. Secteur primaire Agriculture
Pêche
Elevage
2. Secteur secondaire
Production industrielle Production d'électricité
Production en eau potable BTP/infrastructure
3. Secteur tertiaire
Commerces
Transports
Communication
Tourismes, hôtels, restaurants
Education et Sante23
23 Cadrage macro-économique
29
Chap.III. : APPLICATION
III.I PRESENTATION DES DONNEES
Les données présentées ci- bas sont
recueillies au sein de la société nationale de statistique
agricole SNSA en sigle.
Ces données constituent les différentes
productions du manioc dans l'ex-province du Katanga et elles sont
exprimées en tonnes sachant qu'une tonne vaut 1000kg. Donc on doit
pouvoir bien faire notre étude dans différents districts
aujourd'hui qui sont devenues des provinces.
Au cours de ce chapitre nous aurons à utiliser les
notations suivantes : : Production du manioc pour le district i et pour
l'année j.
et : Représentent respectivement les quantités
moyennes des productions du manioc pour le districts i et pour l'année j
respectivement.
? : Somme des productions du manioc par district pour les 10
années.
? : Somme des productions du manioc pour les 7 districts.
: Est la moyenne générale.
30
TABLEAU N°II : Production de manioc de
l'ex-province du Katanga
Année
District
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Lualaba
|
34663
|
34576
|
36339
|
35137
|
34573
|
34594
|
34638
|
34625
|
35452
|
35733
|
Haut-Lomami
|
1119261
|
1116242
|
1172902
|
1134446
|
1116096
|
1116876
|
1118180
|
1117752
|
1144572
|
1153674
|
Tanganika
|
857784
|
855471
|
898893
|
869421
|
855358
|
855956
|
856955
|
856628
|
877182
|
884157
|
Haut-Katanga
|
460476
|
459234
|
482545
|
466723
|
459174
|
459495
|
460031
|
459855
|
470889
|
474634
|
V/Kolwezi
|
11121
|
11092
|
11655
|
11272
|
11090
|
11097
|
11110
|
11107
|
11373
|
11463
|
V/Likasi
|
598
|
576
|
627
|
606
|
597
|
597
|
598
|
587
|
601
|
616
|
V/Lubumbashi
|
734
|
716
|
770
|
745
|
733
|
733
|
734
|
725
|
743
|
757
|
SOURCE : SNSA
31
REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA PRODUCTION DU MANIOC DANS
L'EX-KATANGA DE 2005-2014
KATANGA
2950000
2900000
2850000
2800000
2750000
2700000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
KATANGA
SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel
EXCEL
32
III.2.TRAITEMENT DES DONNEES ET CALCUL DE
PARAMETRES.
Apres calcul avec le logiciel Excel nous avons obtenus les
résultats suivants inscrits
dans les tableaux ci-après :
TABLEAU III : sommes, moyennes et variances
par district.
RAPPORT DETAILLE
|
Nombre d'années
|
Somme (?
|
Moyenne ( )
|
Variance
|
Lualaba
|
10
|
3503287,75
|
350328,775
|
38200569,15
|
Haut-Lomami
|
10
|
11309998,25
|
1130999,825
|
398120386,1
|
Tanganika
|
10
|
8667802,75
|
866780,275
|
233826526,4
|
Haut-Katanga
|
10
|
4653054,5
|
465305,45
|
67385729,71
|
V/Kolwezi
|
10
|
112379
|
11237,9
|
39363,64167
|
V/Likasi
|
10
|
6002
|
600,2
|
197,775
|
V/Lubumbashi
|
10
|
7388,75
|
738,875
|
244,2951389
|
SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel
TABLEAU N°IV : sommes, moyennes et variances par
année.
RAPPORT DÉTAILLÉ
|
Nombre de districts
|
Somme (?
|
Moyenne ( )
|
Variance
|
2005
|
7
|
2796667
|
399523,8571
|
200593690936,48
|
2006
|
7
|
2789087
|
398441
|
199517862704,33
|
2007
|
7
|
2930699
|
418671,2857
|
220281213684,41
|
2008
|
7
|
2834608
|
404944
|
206073155796,67
|
2009
|
7
|
2788757,5
|
398393,9286
|
199460477800,95
|
2010
|
7
|
2790706,5
|
398672,3571
|
199739427464,14
|
2011
|
7
|
2793964,5
|
399137,7857
|
200206195767,41
|
2012
|
7
|
2792877
|
398982,4286
|
200055415218,12
|
33
2013
|
7
|
2859893
|
408556,1429
|
209771089610,94
|
2014
|
7
|
2882653,5
|
411807,6429
|
213117983698,04
|
SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel
III.3.ANALYSE DE LA VARIANCE.
Outre les calculs sur Excel on a abouti à ce
résultat après analyse. D'où le tableau suivant :
TABLEAU N°V : Tableau d'ANOVA
Source des variations
|
Somme des carrés
|
Degré de liberté
|
Moyenne des carrés
|
Fisher
|
calculé
|
théorique
|
Lignes
|
12289457114337,10
|
6
|
2048242852389,52
|
32134,32
|
2,27
|
Colonnes
|
3196195402,15
|
9
|
355132822,46
|
5,57
|
2,06
|
Erreur
|
3441961751,72
|
54
|
63740032,44
|
|
|
Total
|
12296095271491,00
|
69
|
|
|
|
SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel
Comme Fcal>Fth on rejette l'hypothèse nulle
HOA au profit de l'hypothèse alternativeHlA, selon laquelle
la production du manioc n'est pas égale dans les 7 districts. Il en est
de même pour les 10 années considérées.
III.4 COMPARAISON DES EFFETS MOYENS DEUX A
DEUX.
A. POUR L'EFFET DISTRICT. p = 7 7(7_ 1) = 21 comparaison 2
à 2
...
2CMr
ppds = t1_a12(N-p) n or N= np =7 X 21 = 147
34
CMr = 63740032.44
; Comme la valeur 54 ne figure pas dans la table nous allons
procéder par ce petit calcul pour trouver la vraie valeur.
40 2,0211
54 X
60 2,0003
;
=
10x =
x
54 2,00654
D'où ppds= 2,00654v = 2,00654v
TABLEAU N°V : comparaison des effets moyens 2 à 2
pour les districts
COMPARAISON
|
|
|
| |
|
décision
|
X1 X2
|
350328,775
|
1130999,825
|
780671,05
|
H1:X1<X2
|
X1 X3
|
350328,775
|
866780,275
|
516451,5
|
H1:X1<X2
|
X1 X4
|
350328,775
|
465305,45
|
114976,675
|
H1:X1<X2
|
X1 X5
|
350328,775
|
11237,9
|
339090,875
|
H1:X1>X2
|
X1 X6
|
350328,775
|
600,2
|
349728,575
|
H1:X1>X2
|
X1 X7
|
350328,775
|
738,875
|
349589,9
|
H1:X1>X2
|
X2 X3
|
1130999,825
|
866780,275
|
264219,55
|
H1:X1>X2
|
X2 X4
|
1130999,825
|
465305,45
|
665694,375
|
H1:X1>X2
|
35
X2 X5
|
1130999,825
|
11237,9
|
1119761,93
|
H1:X1>X2
|
X2 X6
|
1130999,825
|
600,2
|
1130399,63
|
H1:X1>X2
|
X2 X7
|
1130999,825
|
738,875
|
1130260,95
|
H1:X1>X2
|
X3 X4
|
866780,275
|
465305,45
|
401474,825
|
H1:X1>X2
|
X3 X5
|
866780,275
|
11237,9
|
855542,375
|
H1:X1>X2
|
X3 X6
|
866780,275
|
600,2
|
866180,075
|
H1:X1>X2
|
X3 X7
|
866780,275
|
738,875
|
866041,4
|
H1:X1>X2
|
X4 X5
|
465305,45
|
11237,9
|
454067,55
|
H1:X1>X2
|
X4 X6
|
465305,45
|
600,2
|
464705,25
|
H1:X1>X2
|
X4 X7
|
465305,45
|
738,875
|
464566,575
|
H1:X1>X2
|
X5 X6
|
11237,9
|
600,2
|
10637,7
|
H1:X1>X2
|
X5 X7
|
11237,9
|
738,875
|
10499,025
|
H1:X1>X2
|
X6 X7
|
600,2
|
738,875
|
138,675
|
H0:X1=X2
|
SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel
Apres la comparaison des effets moyens deux à deux,
nous constatons que la moyenne X2 qui représente la production moyenne
du manioc dans le district du Haut-Lomami est supérieure aux autres
districts ; donc le meilleur district est celui du Haut-Lomami.
B. POUR L'EFFET ANNEE
p = 10 ,oi _,~ = 45 comparaison 2 à 2
n = n =n... n, =n=7
,
ppds = t,_cv2 (N-p).\ 2c r or N= np = 10 X 45 = 450
CMr = 63740032,44
36
37
38
= 2,00654
D'où ppds= 2,00654v = 2,00654v
TABLEAU N°VI : comparaison des effets moyens 2 à 2
pour les années
COMPARAISON
|
|
|
| |
|
décision
|
X1 X2
|
399523,857
|
398441
|
1082,85714
|
H1:X1>X2
|
X1 X3
|
399523,857
|
418671,286
|
19147,4286
|
H0:X1=X2
|
X1 X4
|
399523,857
|
404944
|
5420,14286
|
H1:X1<X2
|
X1 X5
|
399523,857
|
398393,929
|
1129,92857
|
H1:X1>X2
|
X1 X6
|
399523,857
|
398672,357
|
851,5
|
H1:X1>X2
|
X1 X7
|
399523,857
|
399137,786
|
386,071429
|
H1:X1>X2
|
X1 X8
|
399523,857
|
398982,429
|
541,428571
|
H1:X1>X2
|
X1 X9
|
399523,857
|
408556,143
|
9032,28571
|
H0:X1=X2
|
X1 X10
|
399523,857
|
411807,643
|
12283,7857
|
H0:X1=X2
|
X2 X3
|
398441
|
418671,286
|
20230,2857
|
H0:X1=X2
|
X2 X4
|
398441
|
404944
|
6503
|
H1:X1<X2
|
X2 X5
|
398441
|
398393,929
|
47,0714286
|
H1:X1>X2
|
X2 X6
|
398441
|
398672,357
|
231,357143
|
H1:X1<X2
|
X2 X7
|
398441
|
399137,786
|
696,785714
|
H1:X1<X2
|
X2 X8
|
398441
|
398982,429
|
541,428571
|
H1:X1<X2
|
X2 X9
|
398441
|
408556,143
|
10115,1429
|
H0:X1=X2
|
X2 X10
|
398441
|
411807,643
|
13366,6429
|
H0:X1=X2
|
X3 X4
|
418671,286
|
404944
|
13727,2857
|
H0:X1=X2
|
X3 X5
|
418671,286
|
398393,929
|
20277,3571
|
H0:X1=X2
|
X3 X6
|
418671,286
|
398672,357
|
19998,9286
|
H0:X1=X2
|
X3 X7
|
418671,286
|
399137,786
|
19533,5
|
H0:X1=X2
|
X3 X8
|
418671,286
|
398982,429
|
19688,8571
|
H0:X1=X2
|
X3 X9
|
418671,286
|
408556,143
|
10115,1429
|
H0:X1=X2
|
X3 X10
|
418671,286
|
411807,643
|
6863,64286
|
H1:X1>X2
|
X4 X5
|
404944
|
398393,929
|
6550,07143
|
H1:X1>X2
|
X4 X6
|
404944
|
398672,357
|
6271,64286
|
H1:X1>X2
|
X4 X7
|
404944
|
399137,786
|
5806,21429
|
H1:X1>X2
|
X4 X8
|
404944
|
398982,429
|
5961,57143
|
H1:X1>X2
|
X4 X9
|
404944
|
408556,143
|
3612,14286
|
H1:X1<X2
|
X4 X10
|
404944
|
411807,643
|
6863,64286
|
H1:X1<X2
|
X5 X6
|
398393,929
|
398672,357
|
278,428571
|
H1:X1<X2
|
X5 X7
|
398393,929
|
399137,786
|
743,857143
|
H1:X1<X2
|
X5 X8
|
398393,929
|
398982,429
|
588,5
|
H1:X1<X2
|
X5 X9
|
398393,929
|
408556,143
|
10162,2143
|
H0:X1=X2
|
X5 X10
|
398393,929
|
411807,643
|
13413,7143
|
H0:X1=X2
|
X6 X7
|
398672,357
|
399137,786
|
465,428571
|
H1:X1<X2
|
X6 X8
|
398672,357
|
398982,429
|
310,071429
|
H1:X1<X2
|
X6 X9
|
398672,357
|
408556,143
|
9883,78571
|
H0:X1=X2
|
X6 X10
|
398672,357
|
411807,643
|
13135,2857
|
H0:X1=X2
|
X7 X8
|
399137,786
|
398982,429
|
155,357143
|
H1:X1>X2
|
X7 X9
|
399137,786
|
408556,143
|
9418,35714
|
H0:X1=X2
|
X7 X10
|
399137,786
|
411807,643
|
12669,8571
|
H0:X1=X2
|
X8 X9
|
398982,429
|
408556,143
|
9573,71429
|
H0:X1=X2
|
X8 X10
|
398982,429
|
411807,643
|
12825,2143
|
H0:X1=X2
|
X9 X10
|
408556,143
|
411807,643
|
3251,5
|
H1:X1<X2
|
SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel
Après la comparaison des effets moyens deux à
deux, nous constatons que la moyenne X3 qui représente la production
moyenne du manioc en 2007 est supérieure aux autres années.
39
CONCLUSION GENERALE
Notre travail portait sur la comparaison de la production du
manioc dans les différents districts de l'Ex province du Katanga.
L'analyse de la différence entre la production du
manioc est très utile pour les utilisateurs qui ne supportent pas la
rupture de stock. Pour atteindre notre but, celui d'étudier
statistiquement la différence entre la production du manioc dans les
districts de l'ex-province du Katanga nous avons utilisé les techniques
statistiques les plus courantes à savoir : l'analyse de la variance et
la comparaison multiple.
Après analyse et application de ces techniques nous
avons trouvé que la production du manioc dans l'ex-province du Katanga
n'est pas la même dans les 7 districts, autrement dit nos
échantillons proviennent d'une population n'ayant pas une même
moyenne, ce qui nous a conduit à accepter l'hypothèse
alternative.
A la lumière des données en notre possession,
nous sommes maintenant à même d'affirmer, avec 95% des chances de
ne pas se tromper, que le district qui produit plus le manioc est celui du
Haut-Lomami, et que pour la période observée, c'est
l'année 2007 ou la production à était meilleure.
Ainsi pour satisfaire les consommateurs, on a
intérêt à orienter les opérateurs agricoles qui
s'intéressent à la production et à la commercialisation du
manioc vers le district du Haut-Lomami aujourd'hui province du Haut-Lomami.
Nous sommes très convaincus que ce travail vient
apporter une contribution aux problèmes de la relance de la production
du manioc dans l'ex-province du Katanga en particulier dans le district du Haut
Lomami. C'est pourquoi notre travail reste ouvert aux remarques et aux
critiques constructives à toute personne désirant mener ses
recherches dans ce domaine.
40
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
1. B. Scherrer, Bio-statistiques,
Gaëtan Morin Éditeur. (1984)
2. Monographie de la province du Katanga ;
ministère du plan, Kinshasa 2005,
3. Charles SUQUET Initiation à la Statistique
IS-Math314, 2009-2010
4. Fanny MEYER, Morgane CADRAN et Margaux GAILLARD;
Analyse de la variance
2. TFC
1. KAMBALE SIRIWAYO les déboisements et ses
conséquences socio-économiques en territoire de
Lubero, cas du groupement Ngulo.
2. Messager MWENGE SHALI.K.; étude des causes de
la baisse de la production dans le Sud de Lubero, Cas du groupement
ITALA, TFC ISDR/GL 2011.
3. Notes des cours
Cours de STAT appliquée II ; 2ième éd Jimmy
MALAMBA 2015-2016, inédit. Cours de statistique descriptive, CT KALAM,
G1 Statistique 2013-2014 Cours de Statistique agricole, Ass Isaac KABEYA, G3
Stat, 2015-2016
4. WEBOGRAPHIE
1.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/
2. Microsoft Encarta 2009
41
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE 1
IN MEMORIAM 2
DEDICACE 3
REMERCIEMENT 4
INTRODUCTION 5
I. GENERALITE 5
II. CHOIX ET INTERET 5
a. CHOIX 5
b. INTERET 5
III. ETAT DE LA QUESTION 6
IV. PROBLEMATIQUE 7
V. HYPOTHESE 7
VI. METHODE ET TECHNIQUES 7
a. METHODE 7
b. TECHNIQUES 7
VII. DELIMITATION DU SUJET 8
VIII. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL 8
Chap.I DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 9
I.1 CONCEPT DE BASE 9
I.2 THEORIES STATISTIQUES UTILISEES 10
A. Théorie de l'échantillonnage
10
B. Théorie statistique de l'estimation
11
C. Théorie statistique de la décision
11
D. hypothèses statistiques 11
I.3 METHODE D'ANALISE DE LA VARIANCE 12
A. GENERALITE 12
B. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN CRITERE DE CLASSIFICATION 13
C. COMPARAISON DES EFFETS MOYENNES 17
Chap2. APPERCUE HISTORIQUE DE L'EX-KATANGA 18
I. ASPECT GEOGRAPHIQUE 18
1. Localisation 18
2. Climat et relief 18
3. Sols et sous-sols 19
4. Végétation 20
42
5. Hydrographie 20
II. ASPECT HISTORIQUE 21
a) LE KATANGA PRECOLONIAL 21
b) LE KATANGA SOUS CONTROLE BELGE 22
c) LE KATANGA INDEPENDANT 22
d) LA PROVINCE DU SHABA 23
e) LA PROVINCE DU KATANGA 24
III. ASPECT DEMOGRAPHIQUE 24
A. DISTRICT DE TANGANIKA 24
B. DISTRICT DU HAUT-LOMAMI 25
C. DISTRICT DU LUALABA 25
D. DISTRICT DU HAUT KATANGA 25
E. MINORITES ETHNIQUES 26
IV. ASPECT ADMINISTRATIVE 26
V. ASPECT ECONIMIQUE 28
1. Secteur primaire 28
2. Secteur secondaire 28
3. Secteur tertiaire 28
Chap.III. : APPLICATION 29
III.I PRESENTATION DES DONNEES 29
III.2.TRAITEMENT DES DONNEES ET CALCUL DE PARAMETRES. 32
III.3.ANALYSE DE LA VARIANCE. 33
III.4 COMPARAISON DES EFFETS MOYENS DEUX A DEUX. 33
A. POUR L'EFFET DISTRICT. 33
B. POUR L'EFFET ANNEE 35
CONCLUSION GENERALE 39
BIBLIOGRAPHIE 40
TABLE DES MATIERES 41