CHAPITRE III: DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE ET DE SUIVI
Article 5 : MISE EN OEUVRE
1. Afin de mettre en oeuvre les dispositions du présent
Mémorandum, les Parties conviennent de :
a. la tenue d'une réunion annuelle des Hauts
Responsables de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG, qui assure l'orientation,
le suivi et l'évaluation de la coopération régionale ;
b. la création d'un Centre Interrégional de
Coordination (CIC) qui assure la mise en oeuvre de la Stratégie
régionale de sûreté et de sécurité maritimes.
2. L'organisation et le fonctionnement de ces instances sont
précisés par des textes additionnels.
Article 6 : APPUI DES PARTENAIRES
L'appui de tous les partenaires stratégiques
internationaux, bilatéraux et multilatéraux, est envisagé
dans la mise en oeuvre du présent Mémorandum.
CHAPITRE IV: DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 7 : AMENDEMENT- DENONCIATION - RETRAIT
a. Le présent Mémorandum peut être
amendé par accord mutuel des Parties.
b. Il peut, par ailleurs, être dénoncé par
chacune des Parties sous réserve du respect d'un préavis d'au
moins trois (3) mois, notifié aux autres Signataires par la Partie qui
en prend l'initiative, sans préjudice de la poursuite des
activités en cours.
c. Le retrait de l'une des Parties ne remet pas en cause
l'application du présent Mémorandum par les Parties restantes,
dans leur domaine maritime.
Article 8 : REGLEMENT DES DIFFERENDS
Tout différend relatif à l'interprétation
et/ou l'application du présent Mémorandum est réglé
par la voie diplomatique.
4
Article 9 : ENTREE EN VIGUEUR
Le présent Mémorandum d'entente entre en vigueur
à compter de la date de sa signature par les Parties. Il est
rédigé en douze (12) exemplaires, trois (3) en anglais, trois (3)
en espagnol, trois (3) en français et trois (3) en portugais. Les quatre
textes faisant également foi sont remis à chaque Partie.
Article 10 : PUBLICATION
§ Le présent Mémorandum d'entente est
publié dans les langues de travail des Etats membres de la CEEAC, de la
CEDEAO et de la CGG.
§ Il est également publié dans les journaux
officiels des Etats membres de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG.
En foi de quoi, les Parties ont apposé leurs
signatures au bas du présent Mémorandum d'entente.
Adopté à Yaoundé, République du
Cameroun, le 25 juin 2013
Pour la CEEAC,
Le Secrétaire Général
................................................................................................
Nassour GUELENDOUKSIA OUAIDOU
Pour la CEDEAO,
Le Président de la Commission
.................................................................................................
Kadré Desiré OUEDRAOGO
Pour la CGG,
Le Secrétaire Exécutif
.................................................................................................
Miguel TROVOADA
5
TABLE DES MATIERES
AVERTISSEMENT I
DEDICACES II
REMERCIEMENTS .....................III
LISTE DES SIGLES ET DES ABREVIATIONS
......IV
LISTE DES ILLUSTRATIONS .............VIII
LISTE DES ANNEXES ......................IX
RESUME ..............X
ABSTRACT XI
SOMMAIRE XII
INTRODUCTION 1
I. CONTEXTE DE L'ETUDE 2
II. INTERET DU SUJET 4
III. CONSTRUCTION DE L'OBJET 5
1. Clarification conceptuelle 5
2. Délimitation du sujet .....11
IV. REVUE DE LA LITTERATURE 11
V. PROBLEMATIQUE ..............18
VI. HYPOTHESES 19
1. Hypothèse principale 19
2. Hypothèses secondaires 20
VII. CONSTRUCTION DE LA DEMARCHE 20
1. Approche théorique 20
2. Approche méthodologique 21
VIII. PLAN D'ORGANISATION DU TRAVAIL 22
PREMIERE PARTIE : L'AFRICOM ET LE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ARMEES AFRICAINES 23
CHAPITRE I : LA PLACE DE LA
FORMATION MILITAIRE DANS L'AGENDA DE L'AFRICOM 26
SECTION I : ENCADREMENT DOCTRINAL DE
L'AFRICOM 27
A. L'évolution de la doctrine
sécuritaire américaine en Afrique depuis 1990 27
1. La doctrine «Military Operations
Other Than War» 28
2.La doctrine «Stability
Operations» 30
B. Les enjeux de la doctrine
«Stability operations» 33
1. La spécificité de
l'environnement sécuritaire africain 33
2.L'adaptation des réponses
sécuritaires à l'environnement africain 36
SECTIONII : LA FORMATION
MILITAIRE : UN REFERENTIEL IMPORTANT DANS LE FONCTIONNEMENT DE L'AFRICOM
38
A. La mobilisation américaine en
faveur de la lutte contre le terrorisme en Afrique 38
1. Prégnance de la menace terroriste
en Afrique .38
2. La multiplication des programmes de lutte
contre le terrorisme en Afrique 41
B.La mobilisation américaine en faveur
de la lutte contre la piraterie maritime en Afrique 43
1. L'ampleur de la menace 44
2. La formation des armées africaines
dans la lutte contre la piraterie maritime 45
CHAPITRE II : UNE
APPRECIATION CRITIQUE DE L'ASSISTANCE SECURITAIRE AMERICAINE EN AFRIQUE
49
SECTION I : ASSISTANCE MILITAIRE ET
REDEFINITION DU PARADIGME SECURITAIRE 51
A. Le cas de l'insécurité
maritime dans le Golfe de Guinée 51
1. Quasi-disparition des
problématiques sécuritaires traditionnelles 51
2. Mobilisation institutionnelle et
Cristallisation du débat sécuritaire autour de la lutte contre
la piraterie maritime 55
B. L'insécurité en Afrique de
l'Est .57
1. Une assistance militaire anti-terroriste
en Afrique de l'Est 57
2. la reconversion anti-terroriste des
efforts sécuritaires en Afrique de l'Est 59
SECTION II : LOGIQUES D'UNE ASSISTANCE
SECURITAIRE AUX RESULTATS INCERTAINS 62
A - Une assistance militaire sélective
62
1.priorisation des zones
d'intérêts stratégiques 62
2.Marginalisation des « zones
périphériques »
....................................65
B. Résultats mitigés de
l'assistance sécuritaire américaine 67
1.Les Etats pivots : des acteurs
importants pour la stabilité régionale 67
2.La recherche
hégémonique : le revers de la médaille 70
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE 74
DEUXIEME PARTIE : L'AFRICOM DANS LE
RENFORCEMENT DE LA PRESENCE MILITAIRE AMERICAINE EN AFRIQUE 75
CHAPITRE III : LA PLACE
MARGINALE DE LA DIPLOMATIE DANS LES ACTIONS DE L'AFRICOM 78
SECTION I : COMPLEXITE DES
PROBLEMATIQUES SECURITAIRES EN AFRIQUE ...79
A. La question de l'insurrection en Afrique
80
1. Le GSPC et l'aspiration à une plus
grande participation politique en Algérie 80
2.Boko Haram et la recherche de la
justice sociale au Nigeria 82
B - Le cas de la piraterie maritime en
Afrique 84
1. L'explication socio-économique du
phénomène 85
2. Un phénomène au coeur des
batailles politiques 86
SECTION II : LA REPONSE DE L'AFRICOM AUX
PROBLEMATIQUES SECURITAIRES AFRICAINES 90
A. La construction des menaces 90
1.La stratégie d' «
agrégation » dans la qualification
« terroriste » des groupes armés 90
2. La mobilisation du concept
d' « espaces non gouvernés » en Afrique 93
B. La réponse civilo-militaire aux
questions sécuritaires africaines ...96
1.L'implication socio-économique de
l'AFRICOM ...96
2.L'AFRICOM et les questions humanitaires en
Afrique 98
CHAPITRE IV: L'AFRICOM: UN
COMMANDEMENT FIDELE A LA CULTURE STRATEGIQUE AMERICAINE 101
SECTION I: PRESENTATION GENERALE DE LA
CULTURE STRATEGIQUE AMERICAINE 103
A - Une forte teneur axiologique 103
1.Légalisme et moralisme à
l'américaine 104
2.L'esprit de croisade 105
B. Une stratégie profondément
offensive 108
1. Primat de l'initiative et de la
concentration des forces 108
2. Entre manoeuvre et anéantissement
de l'ennemi........................................... .........110
SECTIONII : L'AFRICOM DANS L'OFFENSIVE
MILITAIRE AMERICAINE EN AFRIQUE 113
A. La dynamique d'occupation territoriale
113
1.Multiplication des bases militaires 114
2. APS comme instrument de contrôle des
eaux africaines ...116
B. La perpétuation de la dynamique
interventionniste 118
1. Organisation et réorganisation
institutionnelle 118
2. La multiplication des opérations
militaires 121
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE 126
CONCLUSION GENERALE 127
BIBLIOGRAPHIE 132
ANNEXES 144
TABLE DES MATIERES 145
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