DEDICACE
A notre cher Papa Gustave LINANGOLA BEKONDA
et ma très chère Maman Hélène YOGALI
BOLESE.
Nestor LINANGOLA NGANDI
REMERCIEMENTS
La présente étude a pu aboutir suite aux efforts
conjugués de plusieurs personnes et à travers plusieurs
institutions. A ce titre, qu'il nous soit permis de remercier tous ceux qui de
près et de loin ont contribué à sa réalisation.
Nos sincères remerciements s'adressent à l'Ir
D.E.S Guy-Venant BATIKALI SEKOMBO, l'encadreur de ce travail pour avoir
suscité en nous le goût de la recherche malgré leurs
multiples occupations. Qu'il nous soit permis de remercier sincèrement
les autorités ainsi que les Enseignants de l'Institut Technique Agricole
Simi-Simi.
Nous remercions également la Tante Scolastique
LINANGOLA et l'Ir Jean-Jacques ILUNGA, la Tante Claudine LINANGOLA et Jessith
BOSENGI pour leurs soutiens financiers, morals et spirituels.
Que mes sincères remerciements atteignent mes petit
Frères Gustave LINANGOLA, Florimond LINANGOLA et Trésor LINANGOLA
de leurs contributions tant morales et d'avoir partagé ensemble les
bonheurs et les malheurs, ce geste me reste à jamais inoubliable.
Nous remercions également la Grand-Mère BASUA
Marie-Jeanne, la Grand-Mère Jeannette BASEKO, Grand-Mère Marie
BOSOMBO, Papa Florimond LINANGOLA et Maman Louise KONO, Jeannine LINANGOLA,
Antoinette LINANGOLA, Rémy LINANGOLA, Jordan LINANGOLA, José
LINANGOLA, Suza LINANGOLA, Jeanne-Marie LINANGOLA, Papa Trésor
LINANGOLA, Norbert LINANGOLA, Berthe BASEKO, Marie BASEKO, Pablo MANONGELA,
Antoine MANONGELA, Athanase MANONGELA, Louis MANONGELA et Claudette LIOTO,
Jocelyn MANONGELA.
Nous sommes également reconnaissants envers toutes nos
soeurs et frères, cousins et cousines, Marceline YAOBALI et Morris
MWARABU, Rosie YAOBALI et David LOTUMBE, Trésor YAOBALI, Fanny
LINANGOLA, Claudine LINANGOLA, Joël KATEMO, Elysée FATUMA, Miller
KALONDA.
Les recherches complexes soient-elles, exigent toujours un
travail en équipe. Nous songeons particulièrement à
Florant AZAMALELI, Dypirone AMBOLOTCHA, Yannick LONGANI, Junior ESANGANYA,
Marie-Jeanne SINGA, Eric YAUFA, Séraphin UZELE, Norbert YONGO, Freddy
OLONGO, ainsi que tous nos amis avec qui nous avons passé le temps
d'étude ensemble. Qu'ils veuillent à ces propos accepter nos
remarquables remerciements.
Nestor LINANGOLA NGANDI
INTRODUCTION
Afin d'obtenir le diplôme d'Etat, le Ministère de
l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel EPSP en sigle, a
prévu une période de stage d'un mois soit 30 jours pour permettre
aux futurs Agronomes que nous sommes de palper du doigt à la
réalité du terrain et de concilier la théorie apprise
à l'école à la pratique pour une meilleure connaissance et
adaptation à la future profession.
Pour accomplir ce devoir, nous avons passé cette
période de formation pratique à l'Institut National d'Etude et la
Recherche Agronomique au centre de Yangambi, INERA en sigle pour une
période allant du 04 Août au 29 Août 2014.
L'INERA possède cinq centres de recherches (Yangambi,
Nioka, Mulungu, Ngandajika et M'vuazi) et quinze stations de recherches ou
d'adaptations (Bambesa, Boketa, Bongabo, Kipopo, Kiyaka, Yaekama, N'gazi,
Mont-Awa, Ndihira, Gimbi, Kaniama, Kaniameshi, Kondo, Luki et Mukumari)
installés dans les grandes zones écologiques du pays.
Hormis l'introduction, la conclusion et suggestion, le
présent rapport comprend deux chapitres : le premier se consacre
à la présentation de lieu de stage et le second traitera du
déroulement proprement dit de stage.
CHAPITRE I :
PRESENTATION DU MILIEU DE STAGE
I.1 APERÇU HISTORIQUE
Créé le 22 Décembre 1933 par
l'arrêté royal Belge, l'Institut National pour l'Etude Agronomique
du Congo Belge, INEAC en sigle et inauguré en date du 24 Mars 1934
après avoir installé le 23 Mars 1934 par Son Majesté le
Roi Léopold III une commission composée des membres appartenant
aux grandes institutions scientifiques agronomiques et coloniales du pays pour
diriger l'INEAC. Sa superficie est de 25 000 hectares.
La Direction Générale fut installé
à Bruxelles et en Afrique le siège social était à
Yangambi. L'INEAC s'est substitué à un organe
dénommé : « REGIE DES PLANTATIONS DE LA
COLONIE » qui fut né en 1926 dans le but d'exploiter les
plantations et de gérer les stations expérimentales du
Gouvernement.
La création de l'INEAC puise sa motivation dans
l'impression favorable qu'a ressenti le prince LEOPOLD de Belgique au cours
d'un voyage d'études dans les colonies Néerlandaises. Le
côté scientifique et rationnel des méthodes
employées dans les plantations de SUMATRA par ses voisins Hollandais
l'ont convaincu qu'il fallait opérer de la même manière au
Congo Belge pour promouvoir le développement scientifique de
l'agriculture congolaise. Dans un pays à population peu dense, où
l'exploitation minière occupe une place importante, mais où la
majorité de la population demeure rurale, ce progrès agricole
constitue un élément de stabilité économique,
à ce titre l'activité de l'Institut acquiert un
intérêt primordial.
Ce n'est qu'à partir de l'indépendance du pays
en 1960 que l'INEAC en Afrique ne dépendait plus de la Direction
Générale installé à Bruxelles et
l'arrêté royal du 22 Décembre 1933 a été
modifié d'abord, par l'ordonnance - loi n° 70/061 du 11 Mars 1970,
substituant l'Institut National pour l'Etude et la Recherche Agronomiques
« INERA » en sigle à l'INEAC avec comme mission de
résoudre les problèmes fondamentaux de l'agriculture
Zaïroise par la recherche agronomique.
De 1970 à 1974, l'INERA bénéficiait de
l'assistance technique Belge et placé sous tutelle de la
présidence de la République et qui eut comme idée le
« réveil » de l'INEAC.
Son détachement de la présidence de la
république pour passer sous la tutelle du Département de
l'Agriculture en 1975, avait comme conséquence la perte du budget
d'investissement lui accordé à l'époque.
Ensuite, l'ordonnance-loi de 1970 créant l'INERA, fut
complétée par l'ordonnance-loi n° 78/211 du 05 Mai 1978
régissant les organismes paraétatiques.
La nouveauté principale introduite par celle-ci est la
création d'un conseil d'Administration et d'un comité au sein de
l'Institut.
Actuellement, l'INERA est placé sous la tutelle du
Ministère de l'Enseignement Supérieur, Universitaire, Recherche
Scientifique et Technologie, son siège social est à Kinshasa.
I.2. STATUT DE L'INERA
I.2.1. Activités et
objectifs de l'INERA
La priorité de ses recherches est axée
principalement sur les cultures vivrières et l'agro-Zootechnie, elle
vise avant tout l'amélioration quantitative et qualitative de la
production agricole et animale du pays. Certaines cultures industrielle et
d'exploitation eu égard à leur importance sur l'économie
nationale font également objet de recherche.
A celle-ci, il faut ajouter l'étude du milieu ; le
climat, le sol, la végétation et les facteurs pouvant influencer
ce milieu afin de mieux comprendre les résultats de ses recherches. Ses
réalisations, au cours d'un demi-siècle l'ont placée
longtemps au premier rang des Institutions Scientifiques Africaines.
Aujourd'hui encore, malgré les difficultés
conjoncturelles et celles liées à sa relance, il ne cesse de
faire tout ce qu'il est possible pour résoudre l'épineux
problème de l'autosuffisance alimentaire que cherche à
résoudre notre pays.
Etant une Institution de Recherche, l'INERA était
crée pour promouvoir le développement scientifique de
l'agriculture Zaïroise ; à cet effet, il exerce les
attributions suivantes :
· Administration de station de recherche dont la gestion
lui est confiée par le gouvernement ;
· Organisation de mission d'études agronomiques et
formations d'experts de spécialistes en agriculture ;
· Etudes, recherches, expérimentation et en
général tous les travaux quelconques se rapportant à son
objet.
Pour atteindre ces objectifs, l'INERA a pour devoir de fournir
les semences améliorées acceptables par la population, de
remplacer certaines méthodes traditionnelles de culture non rentables
par des techniques modernes adaptées aux conditions locales, de fournir
également les géniteurs d'élite aux meilleurs
utilisations ; d'encadrer les paysans ou d'autres entreprises agricoles
dans l'assainissement des travaux de plantations en leur fournissant les
données nécessaires relatives aux conditions écologiques
et climatiques grâce à ses services de soutient logistique
à savoir : la pédologie (science de sol) et la climatologie.
I.2.2. Organisation
administrative et fonctionnement de l'INERA
I.2.2.1. Organisation au niveau de la recherche agronomique
Conduite en thèmes permanents en cultures, la recherche
en cours est effectuée par différents programmes disposant chacun
d'une équipe multidisciplinaire de chercheurs de différentes
spécialités entre autres : agronomie, amélioration,
protection des cultures, médecine vétérinaire et
zootechnie.
Elle vise avant tout l'amélioration quantitative et
qualitative de la production agricole vivrière et animale du pays.
Compte tenu de l'impact sur l'économie nationale, certaines cultures
industrielles font également l'objet de la recherche. Actuellement les
recherches se font sur les cultures suivantes :
I.2.2.2. Cultures vivrières
a) Le Riz
Le programme national Recherche riz a son quartier
général à Yangambi avec des produits d'appui
à : BAMBESA et KIYAKA. Les travaux effectués par ces
programmes servent à l'augmentation de production au niveau national et
ce programme met à la disposition des paysans riziculteurs des
variétés améliorées à haut rendement
résistante aux maladies et aux insectes ayant de bonnes
caractéristiques agronomiques et commerciales.
b) Les légumineuses à graines
Les légumes ou « viande des
pauvres », constituent la solution pour notre pays pour lutter contre
la malnutrition ou le « KWASHIORKOR ». L'INERA connaissant
l'importance de cette culture tant pour l'alimentation que pour la
fertilité du sol, a crée un programme national Recherche
légumineuses s'occupant principalement de l'amélioration de
l'arachide, du haricot, du niébé ou Kunde et du soja sans oublier
les autres légumineuses comme VOANDZOU et les pois cajan ou le petit
pois.
Ce programme est dans deux zones distinctes :
· Zone à haute attitude avec siège à
MULUNGU (KIVU) ;
· Zone de basse attitude avec siège à
Yangambi.
c) Pomme de terre
De créations assez récentes, le programme
national pomme de terre a pris naissance en 1980. Il est basé à
Mulungu avec point d'appui à N'DIHIRA. Ce programme collabore avec CIP
(Centre International de Pomme de terre) au PEROU en ce qui concerne les
activités de recherche.
L'objectif de ce programme consiste à améliorer,
en quantité et en qualité, les variétés locales
dégénérées et ou les remplacer par celles qui sont
plus productives et résistantes aux maladies (MILDIOU et BACTERIOSE).
d) Le Manioc
Le programme national Recherche Manioc a son siège
principal à M'VUAZI dans le Bas-Congo, avec les antennes à
NGANDAJIKA, à KIYAKA et MULUNGU. L'objectif du programme consiste
à mener la recherche afin d'améliorer la production du Manioc au
Congo et à mettre à la disposition des paysans les
variétés et la technologie améliorées.
e) Le Maïs
Le programme Maïs a son siège principal au
Kasaï Oriental dans la Station de NGANDAJIKA avec les antennes à
M'VUAZI, à KIPOPO et KIYAKA. L'objectif du programme est de mener la
recherche afin d'obtenir des variétés qui peuvent donner de plus
hauts rendements, qui sont préférées par les agriculteurs
et adaptées aux zones agro-climatiques et résistantes aux
principales maladies.
I.2.2.3. Cultures industrielles
a) Le Coton
C'est une culture très importante pour
l'économie nationale. Sa matière assure l'approvisionnement des
textiles locaux. Le Coton Congolais a longtemps été
apprécié sur le marché international par ses
qualités et son grade, et cela grâce aux recherches dont
l'objectif est l'accroissement non seulement du rendement mais aussi de la
qualité du produit. Le programme coton a son siège principal
à NGANDAJIKA avec une antenne à BAMBESA dans la Province
Orientale.
b) Le Palmier à l'huile
Le Programme National Recherche Palmier a l'huile basé
à Yangambi, oriente ses recherches vers l'augmentation de la production
d'huile de palme dans notre pays.
Outre les résultats déjà acquis par la
création de la F3 actuellement diffusée, le programme est en
train de mettre au point la quatrième génération (F4).
Un effort particulier est fourni ces dernières
années pour la réduction de la hauteur du stipe afin de prolonger
la durée de l'exploitation et de minimiser le coût de la
récolte. Quant à la diffusion des semences, le programme est au
même de satisfaire les demandes nationales.
c) Le Café
Le Programme National Recherche Café dont le
siège est à Yangambi, s'occupe de l'amélioration de la
production et des qualités organoleptiques du café Congolais.
Actuellement, tous les caféiers non seulement à
Yangambi mais presque partout à l'Est du pays ainsi que dans la plus
part des pays Africains, sont décimés par la maladie
appelée TRACHIOMYCOSE de caféier. Les recherches se poursuivent
pour remédier à ce fléau.
d) Le Cacao
Le siège du programme national cacao est à
Yangambi. Il vient de créer des hybrides UPERAMAZON pour obvier à
cette dernière lacune et dont le potentiel productif est de mille Kilos
de cacao marchand à l'hectare pour relever la production des planteurs.
e) Elevage
Le programme national Elevage dont le siège est
à NIOKA dans l'ITURI, avec les antennes à NGANDAJIKA, M'VUAZI,
MULUNGU, YANGAMBI et KIYAKA s'occupe principalement de la recherche
zootechnique, de l'agrostologue et des activités
vétérinaires.
Il a pour rôle d'assurer le développement des
élevages de notre pays en fournissant des races de bêtes qui
s'adaptent favorablement aux conditions ambiantes et à la vie en grands
troupeaux. Il s'intéresse également à
l'amélioration en viande et à la production des races bovines
locales importées. Le rôle des antennes est surtout dans la
diffusion en métayage des races adaptées aux différents
milieux dans lesquels elles sont situées.
f) Services logistiques
La connaissance approfondie des différents facteurs qui
influent sur le milieu revêt une importance capitale dans le domaine
agricole. Cette connaissance aide à mieux comprendre le comment et le
pourquoi des éléments permettant d'asseoir l'agriculture sur les
bases rationnelles ; ce rôle est joué par les services de
protection des cultures, de la climatologie, de phyto-génétique
et de l'Agro-foresterie.
* Gestion de conservation des ressources naturelles
Transformé en programme dont le siège est
à Yangambi avec les antennes dans les centres et stations retenus par
les bailleurs de fonds, son objectif est de s'occuper des problèmes
ayant trait à la conservation des sols, des plantes, donne conseils
phytosanitaires et fait des recommandations pour la protection des cultures. Il
compte dans son sein les sections suivantes :
· Agro-climatologie
Son siège est à Yangambi, son objectif
dépend de l'étude du climat pour l'ensemble du pays. Il
dépouille toutes les données des centres et stations
répartis au pays y compris celles des parcs nationaux.
· Phyto-génétique et botanique
Basées à Yangambi, ces deux sections s'occupent
mutuellement des protections forestières en vue de déceler les
espèces nouvelles de la flore du Congo, aussi de la mise en jour de la
nomenclature et du classement des espèces végétales et
enfin de la détermination de la période optimale de
récolte des matériels botaniques et des semences pour le
programme de reboisement. On y trouve également l'herbarium national du
Congo.
· Pédologie ou science des
sols
Cette section dont le siège est à Yangambi
effectue des travaux permettant de reconnaître les différents
types de sols et de végétation. Elle les classifie, dresse des
cartes pédo-botaniques qui peuvent servir à définir la
vocation agricole de terre et effectue les recherches sur leur
fertilité. Elle s'intéresse également à lutte
antiérosive, définissant les méthodes de protection de
sol.
I.2.2.4. Organisation administrative et fonctionnement de
l'INERA
Dès l'époque coloniale à 1986, l'INERA,
hormis la Direction Générale, comptait vingt deux stations
réparties dans sept zones écologiques et un Centre de Recherche
basé à Yangambi.
Actuellement, compte tenu de la crise économique qui
caractérise le pays durant plus de deux décennies, ainsi que les
recommandations faites après plusieurs missions d'évaluations
effectuées par les experts de certains organismes internationaux qui
sont bailleurs de fonds de l'INERA notamment, la Banque Mondiale, le PNUD/FAO
(Programme des Nations Unies pour le Développement/Food of Agriculture
organisation), USAID,... ; une modification a été
adoptée avec comme conséquence le maintien de neuf centres et
stations dont :
· Le Centre de Recherche de Yangambi
(Orientale/Tshopo) ;
· Le Centre de Recherche de Nioka
(Orientale/Ituri) ;
· Le Centre de Recherche de Mulungu (Sud-Kivu) ;
· Le Centre de Recherche de Ngandajika
(Kasaï-Oriental) ;
· Le Centre de Recherche de M'vuazi (Bas-Congo) ;
· La station de Bambesa
(Orientale/Bas-Uélé-Buta) ;
· La Station de Kiyaka (Bandundu) ;
· La Station de Luki (Bas-Congo) ; et
· La Station de Kipopo (Katanga/Lubumbashi).
I.2.3. Le plan de l'INERA
Source : Bibliothèque centrale de l'INERA/Yangambi
I.3. CENTRE DE RECHERCHE
INERA/YANGAMBI
I.3.1. Situation
géographique
La cité de Yangambi est située dans le
territoire d'Isangi, District de la Tshopo, Province Orientale, en
République Démocratique du Congo à 100km de la ville de
Kisangani. Les sites de stage sont à 8 Kilomètres du bureau de
la Direction du Centre de recherche de l'INERA et a comme coordonnés
géographiques 24° 29' de Longitude Et, 0° 48' de latitude Nord
et 470 m d'altitude.
I.3.2. Climat
- Latitude 0°49 Nord ;
- Longitude 24°29 Est;
- Altitude moyenne 470 m ;
- Température moyen 29,5°C ;
- Pluviométrie annuelle 1895 mm, il n'ya presque pas de
saison sèche.
I.3.3. Mission du centre de
recherche de Yangambi
- Mener des recherches sur l'amélioration et des essais
d'adaptation ;
- Produire les semences de toutes les cultures,
pérennes et vivrières ;
- Mener de recherches sur l'utilisation durable de la
forêt tropicale humide.
CHEF/BUREAU INFRASTRUCTURES ET MAINTENANCE
CHEF/CELLULE INFRASTRUCTURES
CHEF/CELLULE MAINTENANCE
DIRECTEUR DU CENTRE DE RECHERCHE
SECRETARIAT
COORDONATEUR DES ACTIVITES DE RECHERCHES
CHEF/DIVISION ADMIN. & FINANCES
CHEF DE DIVISION INTENDANCE
PROGRAMME
ANTENNE
SECTION
CHEF/BUREAU ADMINISTR.
CHEF/BUREAU FINANCES
CHEF CELLULE PAIE
CHEF CELLULE AFF. SOCIALES
CHEF CELLULE GESTIONNAIRE RESSOURCES HUMAINES
CHEF/BUREAU PATRIMOINE ET GESTION/STOCK
CHEF CELLULE PATRIMOINE
CHEF/CELLULE GESTION DES STOCKS
CHARROI
I.3.4. Organigramme du centre
de recherche de Yangambi
CHAPITRE II :
DEROULEMENT PROPREMENT DIT DE STAGE
Le stage s'est déroulé dans quatre programmes
à savoir : antenne du programme national sur l'Horticulture,
programme national sur le Cacaoyer, le programme national sur le Palmier
à huile et à l'antenne du programme national Elevage.
II.1. ANTENNE DU PROGRAMME
NATIONAL SUR HORTICULTURE
II.1.1. Origine du programme
d'Antenne Horticulture
L'origine d'antenne horticulture remonte aux
années « 40 » son ancêtre plus lointain
fut la division des plantes vivrières DPV en sigle.
Vers les années « 56 », fut
créée la Division des Plantes Economiques et Diverses ; en
sigle « D.P.E.D » qui menait en autonomie les études
sur les cultures fruitières et oléagineuses
économiques.
Les plus grandes périodes connues de la D.P.E.D.
sont :
ü 1960 - 1967 : la recherche est tombée suite
au départ des techniciens ; elle devient alors la simple
exploitation du verger.
ü 1967-1972 : la D.P.E.D réintègre la
D.P.V, la nouvelle symbiose sera dirigée par les techniciens (A0, A1,
A2). A cette période précise de la vie de la division, un grand
nombre d'essences à huile essentielles et fibres ont accusé de
disparition accélérée au bénéfice d'essences
fruitières (verger).
ü 1972 - 1988 : le verger sera sous la gestion d'un
agronome A2.
ü 1988 : cette année marque le début
de l'instauration du programme de recherche fruits et banane qui vit en stade
embryonnaire qui plus tard transformé en antenne fruits et bananes et
dont le programme siège sera transféré en M'vuazi.
ü En 2014 le programme fruit et banane fut
éclaté en deux dont un programme s'occupe de banane et l'autre de
l'horticulture (jardins et vergers).
II.1.2. Objectif et vision du programme
ü Assurer l'alimentation des populations urbaines et la
stabilité des populations rurales cibles par la production agricole
(fruitière) durable et respectueuse de l'environnement.
ü Sa vision est focalisée sur
l'amélioration des conditions des vies des populations cibles:
c'est-à-dire, augmenter la production agricole de manière
à créer les revenus et à réduire les risques pour
les producteurs.
Cette antenne fonctionne avec 3 sections à
savoir : agronomie, amélioration, défense de culture. Elle
dispose d'un germoir, une pépinière et d'une compostière
pour le recyclage de la matière organique.
A. Section
agronomie : s'occupe de la mise au point des méthodes ou
techniques culturales appropriées permettant une amélioration de
la production.
B. Section défense : Cette
section s'occupe de la défense de culture ou les moyens de lutte contre
les maladies et les insectes.
C. Section amélioration : elle
s'occupe de la sélection des variétés à haut
rendement et résistantes aux maladies.
II.1.3. Collection fruitière
Sur une superficie de 48,94 ares, cette collection
affecte dans son sein 9 espèces : Cocotier (Cocos
nucifera), Annonier ou Corossolier (Annona squamosa), Abricotier
(Garcinia edulis), Ramboutanier (Nephelium lappaceum),
Mangoustanier (Garcinia mangostana), Carambolier (Averrhoa
carambola), Goyavier (Psidium goyava), Papayer (Carica
papaya), les Agrumes (Citrus sinensis cadena, C. sinensis, C.
washington never, Citrus rough lemon, C. lemon eureka, C. lemon medica, C.
nobilis oneco).
Le greffage
Le Greffage c'est la production d'un plant indépendant
à partir de l'union d'un fragment végétal d'un premier
plant (greffon) et d'une autre plante (porte greffe). Cette dernière
fournie le système de racine de la plante issue de cette union.
Le porte-greffe assure les échanges de l'ensemble avec
le sol. Il doit avoir un caractère buissonnant et être
résistant aux maladies. Le greffon et le porte greffe doivent être
de la même famille biologique et du même genre ou de genre voisin.
1°) Préparation du
sujet.
Le porte-greffe habituellement utilisé pour les agrumes
est le Rough lemon, à cause de sa résistance aux
maladies cryptogamique, non exigence édaphique et la
productivité.
2°) Préparation de bois de
greffe
La taille a joué au préalable sur les repousses
des gourmands aoutés (meilleurs bois de greffe) l'écusson on
été prélevé sur l'oranger (Citrus cadena)
quelques temps avant écussonnage.
Lors de greffage chaque tronc recevait une incision en forme
de T inversé « » à 25 Cm du sol. Le cambium
étant nettement exempt de blessure. Ecussonnage : les greffons sont
introduits et ligaturés. Sept jours après, la déligature
s'opère aux sujets réussis, l'on recèpe à 10 Cm
au dessus du point de greffage huit jours après. Cette opération
sera suivie de l'égourmandage de Citrus lemon (porte-greffe) et
le tuteurage du greffon.
Matériel de greffage en écusson
· Sécateur ;
· Greffoir ou couteau bien aiguisé ;
· Fil de ligature (Raphia).
A. Cultures
potagères
L'Antenne est disposée de 6 espèces qui
sont :
- L'amarante (Amarantus hybridus) : 5
variétés.
- La tomate (Licopercison esculentum) : 5
variétés.
- La baselle (Basela sp) : 2
variétés.
- L'aubergine (Solanum melongena) : 4
variétés.
- Le piment (Capsicum sp) : 3
variétés.
- La ciboule (Allium fistolosum) : 1
variété.
B. Potentialités
L'antenne dispose 54 ha dont 10,474 ha portent des
cultures.
II.1.4. Les maladies courantes
des arbres fruitiers
L'oïdium : attaque les feuilles. Un
feutrage blanc se développe sur les rameaux, qui
dépérissent, et sur les feuilles, qui se dessèchent et
tombent prématurément.
Lutte : bouillie bordelaise.
La rouille attaque les feuilles. Sur leur
face inférieure, apparaissent de nombreuses pustules brunâtres ou
orangées et, sur la face supérieure, des petites taches jaunes.
Les feuilles sèchent et tombent prématurément.
Lutte : bouillie bordelaise et
soufrée.
Les chancres fongiques et
bactériens : branches et rameaux sont attaqués,
l'écorce est crevassée et de la gomme s'écoule. Des
branches entières dépérissent.
Lutte : couper les branches atteintes et
les brûler ; bouillie bordelaise et soufrée.
II.2. PROGRAMME NATIONAL SUR LE CACAO (Théobroma
cacao)
Ce programme fonctionne avec 4 sections : l'agronomie, la
défense de culture, l'amélioration et la technologie
post-récolte.
La multiplication s'effectue de deux manières :
générative et végétative.
a) La
pollinisation
Les instruments de pollinisation sont :
· Cylindre plastique soudé par l'instrument
moustique.
· Bande : longue de 60-70 cm, largeur de 3-4 cm
· Loupe
· Pince
· Tube
· Pied à coulisse
· Epingle
En cacao il existe trois sortes de pollinisation :
- Artificielle,
- Auto pollinisation,
- Naturelle.
Pollinisation artificielle : prendre les
pollens mâles (variété) d'un autre pied les croiser avec
l'inflorescence femelles d'un autre pied (variété).
Auto pollinisation : la pollinisation se
fait sur même arbre.
Pollinisation naturelle : elle se fait
par l'effet naturel.
b) Les étapes de la
pollinisation
1) Isolation
Isoler la fleur femelle tout prêt du coussinet florale
avec le cylindre à plastique, bander le avec la bande et
l'épingle.
Récolter les fleurs mâles, mettre dans le tube,
ajouté 2 ou 3 gouttelettes d'eau fermer à l'aide de coton,
laissez pendant 1 jour dans le bac d'acclimatation pour avoir de
l'humidité. Le lendemain matin, la fleur que vous avez mise dans le tube
sera déjà ouverte, après amener le chez l'arbre
mère, des isoler la fleur femelle.
2) Habillement des fleurs
Dégager les pollens des fleurs femelles avec le pince
pour garder le pistil (pointue de la fleur), en laissant les parois.
Prendre les pollens mâle vous le déposer sur la
fleur femelle à l'aide de la pince après, regardé à
l'aide de la loupe, fermer à l'aide de cylindre à plastique et la
bande pour empêcher la présence des autres pollinisateurs.
Après 3 jours, venez ouvrir le cylindre à
plastique et la bande, vérifier si la pollinisation n'a pas
avorté. En se moment le fruit sera appelé cabosse de 3 jours.
Mentionné la date d'ouverture de la bande et le cylindre à
plastique à l'aide de l'étiquette à plastique.
Après 15 jours, venez contrôler si la cabosse vie
encore dans ce cas sera appelé le cabosse de 15 jours, après 1
mois cabosse de 1 mois, après 3 mois cabosse de 3 mois. Mais, le jeune
cabosse est appelé cherelle.
3) L'analyse physique
Après avoir récolter la cabosse à l'aide
de couteau ou sécateur pour empêcher d'abimer le coussinet floral,
vous aller faire l'analyse physique de la cabosse en mentionnant la date de la
récolte.
Vérifier la longueur de la cabosse à l'aide du
pied à coulisse, ensuite vérifier le diamètre de la
cabosse, peser la cabosse à l'aide de kilo, diviser la cabosse en deux
parties, enlevez les graines et peser le, ensuite compter le nombre des
graines.
Couper la graine en deux parties, ensuite regarder la couleur
cotylédon de la fève à l'aide de la lame rasoir. Envoyez
les graines dans le germoir.
II.2.1. SECTION AGRONOMIE
La section agronomie s'occupe des toutes les techniques
culturales. La multiplication de cacao peut se réaliser soit par voie
générative soit par voie végétative.
1. La multiplication générative de
cacao :
Le semis : se réalise par des
graines sur les paniers.
Les opérations suivantes sont nécessaires pour
la réussite de la multiplication végétative de
cacao :
ü Ramassage des terreaux.
ü Remplissage de panier par les substrats (terreau).
ü Paillage : c'est une opération qui consiste
à mettre au sol les débris de végétaux pour lutter
contre les érosions, les évapotranspirations.
ü Arrosage : c'est une opération qui consiste
à apporter de l'eau nécessaire pour la culture.
2. La multiplication générative de
cacao :
Greffage de cacao
But : Le greffage permet de mettre en
contact deux variétés pour chercher à attraper un sujet
résistant et productif.
Sorte de greffage :
1) Greffage en U,
2) Greffage en U renversé ,
3) Greffage en T,
4) Greffage en T renversé
Matériel de greffage :
1) Greffoir,
2) Sécateur,
3) Alcool naturel,
4) Pecos (Raphia),
5) Sachet plastique.
N.B : Après 15 jours du greffage,
on procède à l'ouverture de la ligature. 15 jours après,
on fait le recepage c'est-à-dire couper le sujet greffé en biseau
(forme oblique).
a. Egourmandage : c'est une
opération qui consiste a enlève le gourment.
b. Entretien de cacao : on distingue
deux sortes d'entretien dans la culture de cacao :
1) Entretien de ligne ou sarclage de ligne
2) Coupe intégrale des interlignes (coupe au même
niveau) il est déconseillé de sarcler le terrain de
cacaoyère à cause de ses racines superficielles.
c. Taille de cacao
Il ya 3 sortes de taille
1) Taille de formation : elle a comme but de provoquer la
formation de couronne chez les jeunes plantes.
2) Taille d'entretien : il consiste expulser les
gourmands ; les branche non convenable et a supprimer le bois mort.
3) Taille de rajeunissement ou de
régénération : pour rajeunir la plantation.
LA PEPINIERE
Installation d'une pépinière
ü Le sol doit être plan,
ü Installer un hangar d'une hauteur de 2,50m,
ü A côté d'un point d'eau.
La multiplication végétative :
Il existe deux sortes de boutures : bouture orthotrope (rendement
faible) et plagéotrope (rendement élevé).
a. La bouture orthotrope : c'est sont
des gourmands.
b. La bouture plagéotrope : c'est
sont des extrémités des branches qui sont aouté ou dur.
La multiplication générative
S'opère dans les bacs. Il existe deux sortes de
bacs : bac de propagation et bac d'acclimatation. L'habillage est une
opération qui consiste à réduire la surface foliaire de la
plante afin d'éviter la transpiration. Pour les boutures
plagéotrope, on laisse 5 feuilles tandis que pour les boutures
orthotropes, on laisse une feuille avant de procéder au
bouturage.
Apres 40 à 45 jours on fait la première
observation sur le nombre de bouture préalablement placées dans
le bac de propagation. Le bac d'acclimatation a une capacité de contenir
150 boutures.
Bac d'acclimatation : le plan se fait 15 jours 6 à
8 jours on ferme le bac ; on arrose 3jours ; dans le bac
d'acclimatation 45jours
Composition : briques, graviers et
substrat (terreau) pour le bac de propagation.
Composition : briques et graviers pour
le bac d'acclimatation.
II.2.2. LA SECTION AMELIORATION
L'objectif est : augmenter le rendement, la
résistance, la production, la croissance, la mensuration, la vigueur, la
formation des joquettes, etc.
II.2.3. SECTION DEFENSE DE
CACAO
Cette section s'occupe de la protection de la culture contre
les maladies et insectes en vu d'améliorer la production de cacao par
une lutte intégrée.
MALADIE ET RAVAGEUR DU CACAOYER
Ils sont de deux types, les insectes nuisibles au cacaoyer et
les maladies du cacaoyer.
Ravageurs du cacaoyer
Le Cacaoyer (Theobroma cacao) est l'objet d'attaques
de plusieurs insectes. Les principaux insectes nuisibles au cacao sont : les
mirides, les psylles et les chenilles défoliatrices.
1. Les mirides ou punaise noire du cacaoyer :
- Sahlbergella singularis,
- Distentiella théobroma.
2. Les psylles (Tyora tessmanï)
s'attaquent aux extrémités des jeunes pousses en
pépinière, mais infestent aussi les arbres adultes (rameaux sous
forme d'une arrête).
3. Les chenilles défoliatrices
entraînent des chutes des feuilles.
Maladie
Les maladies du cacaoyer sont de deux natures, la pourriture
brune des cabosses et les pourridiés.
La pourriture brune des cabosses : provoquée par le
champignon Phytophtora spp. L'impact varie selon l'humidité de
l'air et donc en fonction de la pluviométrie, du site (bas-fond) et de
l'ombrage de la plantation.
Les pourridiés sont des maladies qui s'attaquent aux
racines du cacaoyer.
II.2.4. LA SECTION DE LA
TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
Cette section s'intéresse aux techniques d'après
la récolte de cacao, pour bien faire la conservation de produit de
récolte (fèves).
Ecabossage : c'est une opération
qui consiste à diviser la cabosse en deux parties.
LA FERMENTATION
La fermentation se fait sous un hangar bien couvert où
il y a libre circulation de l'air qui favorise son
accélération.
Pour fermenter le cacao, il faut avoir 8 caissettes. Chacune
d'elle a une longueur de 70 cm, une largeur de 70 cm et une hauteur de 80 cm,
la base sera trouée pour permettre l'évacuation de jus de cacao.
Les caissettes seront suspendues en espace sur des briques cuites.
Mode opératoire : remplir la première
caissette par des cabosses, la couvrir avec des feuilles de banane.
Après 2 jours, les cabosses sont transvasées dans la seconde
caissette. Vous continuer à transvaser après 2 jours,
après 7-8 jours les fèves de cacao prendra la couleur de haricot
cuit, après les sécher au soleil. Les graines trouvées
sont alors appelées graines marchandes.
N.B : La fermentation doit être
homogène.
II.3 PROGRAMME NATIONAL SUR LE
PALMIER A HUILE (Elaeis guineensis).
Dans ce programme, il existe 3 sections à savoir :
Amélioration, Défense et l'Agronomie.
II.3.1. SECTION AGRONOMIE
a) Germoir : il ya trois partie qui
sont : coffre de germination, plate bande ou
pré-pépinière et pépinière.
a.1. Coffre de germination :
orienté de l'Est à l'Ouest dans lesquels on place des caissettes
où on y trouve des graines de palmier à huile. Entre les
caissettes sont placées les matières fermentescibles. La
dimension de caissette est de : L : 4 m ; l : 1.5m et la
H : 1.5m ou se trouve un thermomètre pouvant contrôler la
température adéquate pour pouvoir stimuler la germination
35°c.
1. Opération avant la germination
1ère Opération : on plonge les
graines dans l'eau pendant 24heures.
2ème : triage densimétrique.
3ème tamisage de charbon.
4ème : placé les matières
fermentescibles.
5ème : placé les graines
(coques) dans les caissettes après les avoir grattés à la
pierre et brassés avec le charbon.
Il est recommandé un arrosage dès le premier
jour du placement de coque au coffre de germination. La durée de
germination va de 21 jours jusqu'au moment où les graines ne germent
plus. Les graines ainsi germées sont alors mises sur les plates bandes
qui ensuite poursuivront leurs séjours à la
pépinière.
b) La plantation
L'écartement de palmier à huile est de 9m X 7.8
à quinconce d'où une densité de 144 pieds à
l'hectare.
II.3.2. SECTION
AMELIORATION
L'objectif est : augmenter l'épaisseur de
pulpe ; diminue l'élongation de stipe et améliorer la
qualité d'huile.
1. Les étapes d'amélioration
Isolation : elle se fait 10 jours avant
la maturation de l'inflorescence femelle. Les pollens à épandre
seront gardés dans l'étuve à la température de
38°C pendant 24 heures. L'ouverture des graines pour la
vérification de la pollinisation s'effectue après 15jours.
II.3.4. SECTION DEFENSE DE
CULTURE
De nombreuses maladies et ravageurs entravent la croissance et
la production du palmier à l'huile.
Les mammifères : rongeurs, porcs
épics et sangliers s'attaquent aux très jeunes palmiers en
dévorant le bourgeon terminal.
Les ravageurs
- Les Lépidoptères de défoliateurs
(papillon volant). Parmi ceux-ci les Limacodidae (chenille très
colorées et fortement urticantes), provoquent des défoliations
entrainant des baisses de production.
- Le Coléoptères (Coelaenomenodera
lameensis, Alurnus, Scarabeidae, Rhyncophorus, Cestnia ou encore
Sagalassa), qui creusent des galeries dans toutes les parties de la
plante (pétiole des feuilles, stipe, le régime ou encore dans les
racines). Ils attaquent aussi les jeunes feuilles non encore ouvertes.
L'entomologie : cette partie s'occupe
des insectes qui attaquent le palmier à l'huile.
Les maladies :
- Fusariose vaculaire c'est une maladie
fongique causée par Fusarium oxysporum.
- La pourriture basale du stipe à Ganoderma
elle se développe souvent au tronc ou stipe.
- La pourriture du coeur.
- La Cercosporiose c'est une maladie fongique surtout
en pépinière. Elle se caractérise par des tâches
noirâtres sur les feuilles.
- Le blast ou la pourriture sèche du coeur.
II.4. ANTENNE ELEVAGE
II.4.1 Présentation
L'antenne élevage ou jadis appelée
sélection zootechnique de l'INERA qui couvre une superficie de 15
hectares. Le système d'exploitation est intensif où le
pâturage est subdivisé en kraal ou padoc. Plusieurs races bovines
sont élevées: Ndama, Fresland, Luguara, Hema, Alur et la race
locale. Les objectifs de l'antenne est d'avoir les animaux de taille,
producteur de la viande et résistant aux maladies des régions
tropicales.
II.4.2. Déroulement de
stage
Le pâturage de l'INERA est caractérisé par
un développement excessif de végétaux qui occasionnent le
développement de tiques. Les locaux sont réhabilités mais
les bovins passent la nuit sous la belle étoile dans le kraal.
II.4.3 Technique
d'amélioration des animaux
4. La castration pour diminuer le nombre de mâles; les
rendre robustes (augmentation des poids). La castration se fait à l'aide
de pince de burdizon. L'antenne pratique l'écornage.
Piscine ou dipping-tank
Il existe de piscine pour gros et petit bétails, mais
la composition en est toujours la même.
On distingue 6 structures fondamentales, à
savoir :
1) Parc d'attente ;
2) Pédiluve (contient un désinfectant pour
désinfecter les pieds du bétail et les débarrasser de la
terre et des excréments, ce qui évite leur dépôt
dans le bain) ;
3) Goulet de forçage (en forme d'entonnoir, il
constitue le passage entre le parc d'attente et le couloir d'arrivée au
bassin) ;
4) Couloir d'arrivée ;
5) Bassin (contient la solution acide de
déparasitage) ;
6) Parc d'égouttage (parc aménagé pour
faire égoutter la solution acide emportée sur le corps des
animaux, avant de les remettre sur le pâturage).
NB : Pour les petits ruminants, les
principes de construction sont les mêmes sauf que certaines dimensions
diminuent :
Hauteur du mur : 1m
Bassin :
- Longueur : 6-8m
- Hauteur : 1,50m
- Niveau du liquide (solution acide) dans le bassin :
1,20m
- Largeur du fond : 0,30m
- Largeur du rebord : 0,70m
II.4.4. Fourrages
Le pâturage est constitué des espèces
suivantes :
- Brachiaria mutica
- Stylosanthes gracilis
- Cynodon dactilo
- Hyparhenia
- Setaria sphacelata
- Pennnisetum clandestinum
II.5. DIFFICULTES RENCONTREES
- Des visites guidées dans certains services du
programme par le fait que la période de stage n'a pas
coïncidé avec la phénologie de certaines cultures. Ex :
la sélection chez le palmier à l'huile.
- Les sites de différents programmes de recherches sont
éloignés les uns des autres.
- Les lieux de stage éloignés des lieux
d'habitation à environ 6 à 7 Km.
- Absence de moyen de transport.
- Difficultés de communication.
CONCLUSION ET
SUGGESTION
Notre séjour à l'INERA était très
agréable et coloré de beaucoup d'expériences. Il nous a
permis de palper du doigt sur les réalités du terrain.
Nous sommes passés en revu sur quatre programmes
nationaux de recherches. Ce stage nous a ouvert une connaissance sur les
missions de l'INERA en général et de ses programmes en
particulier et de la recherche sur l'horticulture, le palmier à huile,
le cacaoyer et l'antenne élevage.
Néanmoins, nous avons rencontré des
difficultés notamment : pénurie de moyen de transport pour
atteindre le milieu de stage situé de 6 à 7 km de nos
domiciles. Absence des activités pendant la période de stage
pour certaines cultures dans l'antenne horticulture.
Nous suggérons ce qui suit :
- Que ce stage débute en 3ème
année des humanités agricole et atteindre son point de
chute en 6ème année pour permettre de passer en revu
dans tous les programmes et approfondir les connaissances sur les autres
cultures et programmes de recherche.
- Disposer de beaucoup de temps pour le stage.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU MILIEU DE
STAGE
- 2 -
I.1 APERÇU HISTORIQUE
- 2 -
I.2. STATUT DE L'INERA
- 3 -
I.2.1. Activités et objectifs de l'INERA
- 3 -
I.2.2. Organisation administrative et
fonctionnement de l'INERA
- 4 -
I.2.3. Le plan de l'INERA
- 10 -
I.3. CENTRE DE RECHERCHE INERA/YANGAMBI
- 11 -
I.3.1. Situation géographique
- 11 -
I.3.2. Climat
- 11 -
I.3.3. Mission du centre de recherche de
Yangambi
- 11 -
I.3.4. Organigramme du centre de recherche de
Yangambi
- 12 -
CHAPITRE II : DEROULEMENT PROPREMENT DIT DE
STAGE
- 13 -
II.1. ANTENNE DU PROGRAMME NATIONAL SUR
HORTICULTURE
- 13 -
II.1.1. Origine du programme d'Antenne
Horticulture
- 13 -
II.1.2. Objectif et vision du programme
- 14 -
II.1.3. Collection fruitière
- 14 -
II.1.4. Les maladies courantes des arbres
fruitiers
- 16 -
II.2. PROGRAMME NATIONAL SUR LE CACAO
(Théobroma cacao)
- 16 -
a) La pollinisation
- 16 -
b) Les étapes de la pollinisation
- 17 -
II.2.1. SECTION AGRONOMIE
- 18 -
II.2.2. LA SECTION AMELIORATION
- 20 -
II.2.3. SECTION DEFENSE DE CACAO
- 21 -
II.2.4. LA SECTION DE LA TECHNOLOGIE
POST-RECOLTE
- 21 -
II.3 PROGRAMME NATIONAL SUR LE PALMIER A HUILE
(Elaeis guineensis).
- 22 -
II.3.1. SECTION AGRONOMIE
- 22 -
II.3.2. SECTION AMELIORATION
- 23 -
II.3.4. SECTION DEFENSE DE CULTURE
- 23 -
II.4. ANTENNE ELEVAGE
- 24 -
II.4.1 Présentation
- 24 -
II.4.2. Déroulement de stage
- 25 -
II.4.3 Technique d'amélioration des
animaux
- 25 -
II.4.4. Fourrages
- 26 -
II.5. DIFFICULTES RENCONTREES
- 26 -
CONCLUSION ET SUGGESTION
- 27 -
TABLE DES MATIERES
- 28 -