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UFR Information, Communication
Et Arts
Département des Sciences de la
Communication
MASTER DE RECHERCHE
OPTION : COMMUNICATION POLITIQUE ET DES
ORGANISATIONS
MARKETING ET COMMUNICATION TERRITORIALE DE
OURAGAHIO : LOGIQUES,ENJEUX ET STRATÉGIES
Année académique 2013-2014
Presenté par OKOU DENIS ROMEO BOLOU
SOUS LA DIRECTION DE :
Mr KRA Raymond
MAITRE DE CONFÉRENCES
SOMMAIRE
INTRODUCTION
.......................................................................................
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1
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CHAPITRE I : APPROCHE THÉORIQUE ET
MÉTHODOLOGIQUE .....................
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3
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o APPROCHE THÉORIQUE
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3
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§ Contexte de l'étude
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3
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§ Justification et intérêt de la recherche
....................................................
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4
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§ Approche conceptuelle
......................................................................
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4
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§ Problématique de la
recherche..............................................................
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10
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§ Objectifs de la
recherche.....................................................................
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12
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§ Hypothèses de la recherche
...............................................................
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12
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§ Choix théorique
.................................................................................
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13
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§ La revue de littérature
........................................................................
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15
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o APPROCHE
MÉTHODOLOGIQUE........................................................
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24
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§ La délimitation du champ de
l'étude......................................................
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24
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§ Les techniques de recherche
..............................................................
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26
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§ Méthode d'analyse
............................................................................
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30
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§ Le dépouillement
...............................................................................
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32
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§ Les conditions sociales de déroulement de
l'enquête ................................
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32
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CHAPITRE II : LE PATRIMOINE CULTUREL ET LA
COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE OURAGAHIO
................................................................
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34
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2.1.la collectivité territoriale de Ouragahio :
portrait de la commune .......................
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34
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2.2. le patrimoine culturel de la collectivité
territoriale de Ouragahio.......................
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40
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2.3. la politique de la collectivité en ce qui concerne le
patrimoine culturel...............
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47
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2.4. Actions de communication et Patrimoine culturel
........................................
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48
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CHAPITRE III : PROMOTION, VALORISATION ET
STRATÉGIES DE COMMUNICATION DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE
OURAGAHIO......
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56
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3.1. L attractivité de Ouragahio dépend du
choix des éléments à promouvoir ...........
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56
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3.2. patrimoine culturel et TIC
........................................................................
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59
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3.3. recommandations dans le sens d'une amélioration de
l'offre territorial stratégique de
Ouragahio...........................................................................
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72
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CONCLUSION GÉNÉRALE
..........................................................................
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77
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BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................
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80
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ANNEXE.................................................................................................
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83
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TABLE DES
MATIÈRES...............................................................................
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87
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REMERCIEMENTS
Je remercie toutes les personnes qui m'ont soutenue pour que
je puisse entreprendre et achever ces recherches. En particulier le Pr Kra
Raymond qui a accepté de diriger mes recherches et n'a cessé de
m'encourager tout au long de ce parcours en m'accordant un soutien moral
constant et n'a cessé de porter un intérêt attentif
à tout ce que j'entreprends.
Je remercie aussi ma mère et mon père qui ont
fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse aller à l'école et
ont été parmi les premiers à comprendre que c'est par les
études qu'on peut s'affranchir de la pauvreté économique.
Je dédie ce travail à toutes les
collectivités territoriales qui souhaitent améliorer leurs
stratégies de communication pour participer au développement de
leur région et ainsi améliorer les conditions de vie de leurs
concitoyens.
INTRODUCTION
Aujourd'hui le territoire est au centre des stratégies
d'attractivité pour le développement social, économique et
culturel.
La compétitivité accrue à l'égard
des marchés à convoiter, conduit les collectivités
territoriales à une véritable course à
l'attractivité, par des biais divers. Le marketing des territoires
étant très peu développé en Afrique, voire
inexistant, alors qu'il constitue un moyen efficace pour les
collectivités territoriales de pouvoir se prendre en charge et amorcer
leur développement local sans nécessairement compter sur
l'État.
En Cote d'Ivoire, ce concept est méconnu alors que
les collectivités ivoiriennes regorgent de nombreuses
potentialités (naturelles ; infrastructurelles humaines,
culturelles), susceptibles d'enclencher un développement certain. C'est
le cas de la collectivité territoriale de Ouragahio.
L'enquête exploratoire effectuées dans les
différents services de la mairie ainsi que sur le territoire de
Ouragahio, montre que le patrimoine culturel de la localité est peu
promeut et valorisé en dépit de sa richesse culturelle et des
moyens juridique, économique et matériel mis à la
disposition de la collectivité territoriale.
Un tel constat pose particulièrement le
problème du marketing territorial dans la promotion et la valorisation
du patrimoine culturel de la commune de Ouragahio.
Cette étude vise ainsi à analyser la
stratégie marketing territorial mise en place dans la commune de
Ouragahio pour promouvoir son patrimoine culturel.
Elle se veut une approche communicationnelle notamment une
communication territoriale des collectivités territoriales. En ce sens
qu'elle se propose d'analyser les outils ainsi que la stratégie
marketing territoriale de la commune de Ouragahio.
Ainsi revêt-elle un triple intérêt
scientifique, social et communicationnel.
Au plan scientifique, elle se veut une sociologie de la
communication en analysant les supports de communication utilisés pour
promouvoir le patrimoine culturel de Ouragahio.
Sur le plan social, elle se veut une contribution à
l'amélioration de la stratégie marketing des collectivités
territoriales en Côte d'Ivoire et par ricochet à un
développement local des collectivités.
Enfin sur le plan communicationnel, cette étude se veut
une participation à l'amélioration des stratégies de
communication de la municipalité d'Ouragahio. Notamment par l'apport
des TIC (Techniques de l'Information et de la Communication) lui permettant de
communiquer sur elle-même et avec un public cible plus large et
diversifié.
La présente étude s'articule autour de deux (2)
axes principaux:
Premièrement du cadre théorique et
méthodologique qui consiste à exposer d' abord la
définition des concepts clés de l'étude, la
problématique, la revue de la littérature, les objectifs, et du
choix théorique, ensuite la méthodologie qui comporte le champ
géographique, social et les instruments de collecte des données
de l'enquête. Enfin le deuxième chapitre qui présente les
résultats de l'enquête.
CHAPITRE I : APPROCHE THÉORIQUE ET
MÉTHODOLOGIQUE
1.1. APPROCHE THÉORIQUE
1.1.1. CONTEXTE DE L'ÉTUDE
L'attractivité est un élément important
dans le développement d'un territoire du fait qu'elle contribue à
le mettre au devant sur la scène concurrentielle des territoires, et,
elle le rend comme un produit qui doit se vendre pour se développer.
Elle se voit, en effet, comme impérative pour tous les
pays. Ceci est facilité notamment par l'adoption d'une stratégie
de marketing territorial qui permet de mettre en valeur ses atouts et qui
favorise le développement par l'apport des actions de marketing qui
peuvent être mises en place et qui se traduisent, par des actions de
communication territoriale par la promotion du patrimoine culturel.
Aussi, l'effort de valorisation du territoire nécessite
une transformation de ses ressources impliquant, de ce fait, des
conséquences sur les richesses, le niveau de vie des acteurs et le
devenir du territoire, en d'autres mots, son développement.
Afin de parvenir à se développer, le territoire
agit sur sa promotion vis-à-vis des différents acteurs. Il
apparaît alors, l'existence d'une relation entre la pratique du marketing
territorial et le développement local. En effet, au moyen du marketing
territorial, les décideurs locaux peuvent orienter leurs actions de
développement. Mais comment peuvent-ils aller dans le sens de la double
visée de convaincre les acteurs à collaborer et à
promouvoir leur territoire ? C'est ainsi qu'apparaît le rôle de la
communication marketing. C'est alors au moyen de cette dernière que les
décideurs locaux, principalement, ainsi que certains acteurs du
territoire, parviennent à mobiliser l'ensemble des acteurs dans un
même projet collectif.
D'autant plus que ces dernières années, il y a
une multiplication des actions de communication des territoires (du fait de
l'accentuation de la concurrence), tant en publicité
rédactionnelle qu'en affichage, au point de côtoyer les campagnes
des grandes marques d'entreprises. Autrement dit, les territoires
façonnent leur image à l'égard des acteurs locaux et
étrangers. L'image donnée au territoire et façonnée
par les acteurs, ne va pas sans conséquence sur les projets de
développement local. en effet, la communication est un vecteur
déterminant de la réussite de ces projets du fait qu'elle
représente un moyen important pour retenir l'attention des acteurs et de
les guider. Ainsi, la communication territoriale joue un rôle important
dans tout projet de développement local. S'il y a une bonne politique de
communication tient qui compte du patrimoine culturel, il y aura une bonne
appréhension des projets de développement, car cela
représente d'une certaine manière, une explication des projets et
un moyen de faire adhérer le maximum d'acteurs possible aux projets.
D'autant plus, s'il existe au sein du territoire une culture du
développement (kahn, 2010), la communication contribue à
valoriser les atouts du territoire et peut donner la bonne image au bon moment,
de changer la perception des acteurs, contribuer à entretenir une
certaine transparence vis-à-vis des acteurs et de les laisser penser que
les autorités du territoire sont attentives et coopératives.
Aussi, une communication efficace, à travers les différents
moyens et supports disponibles (médias, internet, affichage, presse...),
contribue à attirer des investisseurs potentiels et surtout, constitue
le ciment du projet de développement local. il se peut ainsi, que le
caractère spécifique et le pouvoir d'attraction de la
communication ne sont pas seulement au service du marketing territorial, mais
également, au service du développement local.
1.1.2. JUSTIFICATION ET INTÉRÊT DE LA
RECHERCHE
Cette recherche revêt-elle un triple
intérêt scientifique, social et communicationnel.
D' abord sur le plan scientifique la présente recherche
se veut une sociologie de la communication en analysant les supports de
communication utilisés pour promouvoir le patrimoine culturel de
Ouragahio
Ensuite sur le plan social, elle se veut une contribution
à l'amélioration du marketing territorial de la commune
d'Ouragahio. Elle permettra de positionner la région sur le plan
national et même international uniquement sur des facteurs typiquement
territoriaux afin d'attirer les investisseurs industriels, des services, des
expertises techniques, des travailleurs spécialisés et des
touristes, etc.
Enfin sur le plan communicationnel, cette étude se veut
une participation à l'amélioration des stratégies de
communication de la municipalité d'Ouragahio. Notamment par l'apport
des TIC (techniques de l'information et de la communication) lui permettant de
communiquer sur elle-même avec un public cible plus large et
diversifié.
1.1.2. APPROCHE CONCEPTUELLE
La présente définition des concepts vise
à préciser le contenu de certains concepts clés autour
desquels la problématique est construite afin d'en faciliter la
compréhension.
En effet, «une théorie [...] ne peut
être contrôlée que si l'on sait reconnaitre les faits dont
elle doit rendre compte » affirme Durkheim (1894). Aussi, le
chercheur doit-il « définir les choses dont il traite afin
que l'on sache bien de quoi il est question1(*) ». Toujours selon DURKHEIM (E), il
importe au chercheur avant toute étude « de définir
ce dont il parle afin que l'on sache et sache bien ce dont il
traite.».
Dans le cadre de cette étude il s'agira de
définir les concepts suivants: valorisation, promotion, patrimoine,
culture.
1.1.2.1. Patrimoine
Le patrimoine est défini comme un « bien
d'héritage qui descend, suivant la loi, des pères et des
mères à leurs enfants ». Le dictionnaire Larousse le
définit comme un « bien que l'on tient par héritage de
ses ascendants », et « ce qui est considéré
comme l'héritage commun d'un groupe ». Ces deux
définitions expliquent que le patrimoine provient du passé, et
est transmis par os ascendants. Le Larousse va plus loin dans la
définition en ajoutant l'idée qu'un patrimoine peut être
commun à un groupe.
L' UNESCO2(*) classe le patrimoine en trois catégories que
sont : le patrimoine matériel, qui compte les monuments, les ensembles
(groupes de constructions, qui peuvent être réunies ou
isolées) et les sites, tels que les sites archéologiques ; le
patrimoine naturel, qui regroupe les monuments naturels constitués par
des formations physiques et biologiques, les formations géologiques, les
zones strictement délimitées constituant l'habitat
d'espèces animales et végétales menacées et les
sites naturels, et enfin le patrimoine immatériel. Ce classement
établit par l'UNESCO est aujourd'hui adopté par tous.
Ainsi pour cette recherche, il sera question du patrimoine en
général c'est à dire prenant en compte le patrimoine
matériel, le patrimoine naturel et le patrimoine immatériel.
1.1.2.2. Culture
Le dictionnaire Larousse définit la culture comme
« l'ensemble des phénomènes matériels et
idéologiques qui caractérisent un groupe ethnique ou une nation,
une civilisation, par opposition à un autre groupe ou à une autre
nation ». L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture (UNESCO) a, lors de sa conférence mondiale de
Mexico de1982 concernant les politiques culturelles, donné une
définition un peu plus précise de la culture3(*) :
L'ensemble des traits distinctifs, spirituels et
matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une
société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les
lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les
systèmes de valeurs, les traditions et les croyances ».
À travers ces définitions, il est possible de
dire que la culture est l'ensemble des productions, des pratiques sociales, des
représentation sociales et des actions qui sont propres à une
société ou un groupe social.
La culture dans sa dimension anthropologique4(*) peut être
considérée comme l'ensemble des comportements, savoirs et savoir
faire d'un groupe humain ou d'une société donnée, acquises
par un processus d'apprentissage et transmises à l'ensemble de ses
membres.
Le patrimoine culturel est une valeur commune à une
société, une communauté, une expression de la conscience
historique. Plus qu'un contenu c'est la façon dont on présente le
discours qui l'accompagne qui témoigne d'une spécificité
de ce peuple.
Il se constitue au fil du temps à travers des
échanges et des influences réciproques et présentes des
caractéristiques communes au delà des particularités
régionales ou nationales. Ce jeu des diversités et des
constantes est un moyen privilégié pour le citoyen
d'appréhender son appartenance régionale, nationale. L'action de
la Communauté dans le domaine du patrimoine culturel peut ainsi
contribuer à l'affirmation d'une citoyenneté locale,
fondée sur une meilleure connaissance de sa propre culture5(*).
Par héritage commun, on n'entend pas seulement les
souvenirs de l'Histoire, les événements vécus ensemble,
les styles et les mouvements partagés, les écoles de philosophie
et le développement technique, mais aussi - et surtout les valeurs ainsi
produites, et par conséquent, les intérêts contemporains
communs. La recherche d'une identité nouvelle surgit du sol de
l'héritage commun qui se compose, de cinq éléments : les
héritages historiques, les héritages intellectuels, les
héritages artistiques, le patrimoine des valeurs, et une évidence
dialectique6(*).
1.1.2.3. Valorisation
Il faut noter que le terme
de valorisation est
polysémique et
que les définitions existantes varient en fonction de la discipline, de
l'organisme ou du pays considéré7(*).
La valorisation, de manière générale,
concerne toutes les activités étant liées à la
commercialisation et au transfert sans pour autant correspondre à la
somme des activités inhérentes à ces notions ; elle
possède donc ses caractéristiques propres. Une première
lecture du terme indique que valoriser signifie rendre opérationnel ou
commercialisable le savoir et les résultats liés à la
recherche, c'est-à-dire leur fournir une valeur ajoutée.
Néanmoins, la principale différence qui subsiste entre la
valorisation et les deux autres approches réside dans le fait que cette
dernière n'est pas uniquement centrée sur la valeur marchande de
la recherche.
On peut effectivement distinguer deux types de
valorisation : la valorisation
première, financière, de type commercial, et la
valorisation sociale, de type non marchande. Le premier cas
correspond uniquement aux activités de commercialisation et de
transfert. Le second, quant à lui, concerne le développement de
solutions ou d'applications, émanant de la recherche, dans le but de
résoudre un problème social défini. Ici, les
retombées économiques peuvent exister mais la commercialisation
n'en est pas directement la finalité première. Par ailleurs, sans
distinction aucune, la valorisation concerne tous les domaines universitaires
et donc toutes les innovations qui peuvent en émaner, qu'elles soient
technologiques, non technologiques ou sociales.
En économie c'est donner une plus grande valeur
à quelque chose, mettre en valeur pour obtenir une plus grande
rentabilité ou une plus grande efficacité. Valoriser un
commerce, une recherche par exemple8(*). C'est également provoquer une hausse de
la valeur marchande d'un produit. Par valorisation, (d'un
élément matériel ou immatériel) on peut
entendre : un processus de détermination de la valeur d'un objet,
d'un actif, d'une entité. L'objectif est d'établir un prix. Cette
valorisation vise à déterminer ou à approcher le prix,
censé refléter l'intérêt d'une utilisation et/ou de
la détention d'un élément. Un processus visant à
améliorer la valeur de cet objet, actif, entité : on parle
alors de "valoriser" un bien immobilier, un patrimoine, des sous-produits, des
déchets. Valorisation entendue comme amélioration de valeur est
cette valorisation qui vise à "mettre en valeur" un patrimoine ou un
bien en modifiant son état en vue de le rendre capable dans un
délai fixé d'être cédé, d'être
utilisé ou de produire un revenu.
En philosophie et en psychologie, c'est mettre en valeur,
présenter de façon plus avantageuse un produit,, accorder une
importance plus grande à quelqu'un, à quelque
chose (Mounier, Traité caract., 1946, p. 453).
Accorder une importance plus grande à quelque chose9(*).
Au sens communicationnel, la valorisation est utilisation
des techniques de l'information et de la communication pour augmenter la valeur
d'un produit. Elle use de toutes les formes de communication pour rendre
visible le produit en question.
Ainsi la valorisation du patrimoine culturel suppose La
création d'un système d'information patrimonial comme celle
d'une identité visuelle. Permettant une vision à la fois
globale et analytique du patrimoine. L'identité se conçoit comme
un élément de reconnaissance entre un lieu, une marque
et ses populations. Elle traduit vos valeurs. Représentation
sociales, savoir faire, couleurs, typographie sont pensés d'après
l'histoire et les activités qui composent collectivité
La mission des formes de communication ne consiste pas
seulement à faire connaître, mais surtout à faire
reconnaître publiquement le patrimoine culturel, en affirmant sa
place et son rôle dans son environnement politique, social et culturel.
De là est né l'espoir (le mythe) capable d'assumer de nouvelles
responsabilités sociétales.
1.1.2.4. Promotion
Emprunter à l'anglo-américain10(*), la promotion
est une opération d'incitation à la vente d'un produit. De
l'anglais promotion emprunter au français dès 1483
au sens de «incitation, aide, encouragement, soutien. C'est donc une,
campagne, opération qui est destiné à favoriser
la vente de quelque chose. L promotion est une opération
d'incitation auprès d'une certaine clientèle à l'achat
d'un produit.
En économie11(*), la promotion commerciale vise à
développer les
ventes d'un produit sous
la forme d'action intensive conduite par l'offreur. L'objectif d'une promotion
vise à attirer davantage l'attention du consommateur en
s'efforçant de le faire mieux connaître, de le faire mieux
apprécier, et de le faire acheter. La mise en place bien
structurée d'une promotion se réalise en 5
étapes :
- choix de l'intitulé et de la durée de la
promotion ;
- choix des articles à promouvoir et du budget requis
pour disposer des moyens nécessaires et suffisants propres à
obtenir les résultats escomptés ;
- mise en place de la promotion en précisant
l'emplacement de chaque produit (une attention particulière au
merchandising doit être menée dans le cas de la promotion en
libre-service ;
- communication autour de la promotion. Prévoir les
actions à réaliser (publicité, média, etc) pour
toucher le plus grand nombre de clients potentiels quant à la
promotion ;
- rentabilité de l'action promotionnelle
(récapitulatif des dépenses et des recettes
prévisionnelles).
La promotion associée à la culture consiste
donc à renouer les liens entre passé, présent et avenir
afin que les communautés, conscientes de la richesse de leur
héritage et de leur patrimoine culturels, puissent s'appuyer sur cette
richesse et consolider leurs efforts de développement.
La promotion culturel passe par la maîtrise des toutes
les techniques de communication. Valoriser le produit, sensibiliser les
commerciaux, développer la présence et l'animation sur le
territoire. Ainsi le succès d'une telle opération de promotion
montage d'opérations spéciales, les relations de presse,
l'animation du territoire.
La promotion du patrimoine culturel de Ouragahio s'inscrit
dans le cadre de l'intégration culturelle entre la collectivité
territoriale de Ouragahio et le reste du monde. L'objectif de cette promotion
du patrimoine culturel s'inscrit dans un contexte de la globalisation et de
l'intégration culturelle12(*) comme une ressource de Ouragahio pour le
développement durable, à travers des exemples comme le Tite, le
Gloh-Loh.
La promotion du patrimoine culturel de Ouragahio sera ainsi un
vecteur permettant un retour aux sources des populations de la localité
en leur permettant de renouer avec leur racine, leur tradition et leurs anciens
métiers. (Boyer, 2002)13(*)
1.1.3. PROBLÉMATIQUE DE LA
RECHERCHE
1.1.3.1. Constat de la recherche
Le marketing territorial représente l'art de
positionner un village, une ville, une région, une métropole sur
le vaste marché national et mondial. Ce marketing concerne bien
sûr les facteurs typiquement territoriaux qui puissent attirer des
investissements industriels, des touristes, des travailleurs
spécialisés, des sièges sociaux de corporations, des
succursales de distribution, des commerces, des services
spécialisés, des agences publiques, des expertises techniques,
etc.
Par ailleurs, le marketing territorial s'inscrit dans la
logique du développement local mais aussi dans celui de la
décentralisation. En effet le développement par le bas ou
développement local suppose une initiative des populations locales pour
promouvoir un essor économique de leur territoire par le biais des
ressources de celui-ci (physiques, matérielles et
immatérielles).
Aux instruments traditionnels de marketing disponibles tels
que les infrastructures de transport, les allègements fiscaux ainsi que
l'offre de ressources spécifiques, les méthodes contemporaines
ont ajouté plusieurs atouts pertinents autant dans les conditions de
base du produit, soit le territoire, que dans les techniques de mise en
marché comme telles.
Le marketing territorial a généralement un
double objectif : augmenter la fréquentation d'une destination d'une
part, et d'autre part constituer une image pour le territoire et
développer sa notoriété.
En effet, contrairement au marketing appliqué dans des
domaines d'activités classiques, centré autour de biens ou
produits, le marketing appliqué aux collectivités territoriales
est centré sur les services. Le marketing dans le domaine du tourisme va
donc dans un premier temps observer et analyser les motivations et les besoins
des touristes, afin de comprendre leur comportement et d'adapter la
stratégie marketing. Le marketing territorial, est un outil qui va
permettre le développement stratégique d'un territoire. En effet,
de nombreuses stratégies marketing sont développées par
les collectivités territoriales. La demande en matière de
tourisme évoluant constamment, le marketing territorial doit
également évoluer, s'adapter aux changements. C'est donc est un
marketing identitaire, porté sur des marques territoriales fortes
(GAYET, 2008, p. 8).
A l'instar des villes comme Grand-Bassam14(*) avec l' Abissa, Bonoua
à travers le Popo carnaval, Abengourou à travers le festival des
art et de la culture Agni( Festagni) qui ont réussit à imposer
leur image sur l'échiquier national et international, la
collectivité territoriale d'Ouragahio sombre dans une léthargie
totale pourtant érigé en sous-préfecture depuis 1961 et
plus précisément Juillet 1961 c'est à dire juste
après les indépendances de la Cote d' Ivoire et en commune depuis
le 02 Juin 1986.
De plus avec la décentralisation dont l'objectif
était de permettre aux collectivités décentralisées
de valoriser leurs ressources propres sur la base de leur
spécificité et de prendre en main leur développement
local. C'est ainsi que l'État de Cote d' Ivoire va mettre à la
disposition des collectivités décentralisées des outils
leur permettant d'être de plus en plus autonomes dans la gestion des
affaires locales. Désormais chaque collectivité
décentralisée est responsable de la survie et de l'attraction de
son territoire.
Mais en dépit des ressources dont disposent la
collectivité décentralisé de Ouragahio, c' est à
dire un patrimoine culturel riche et diversifié , ainsi que les
différents moyens économiques, techniques, juridiques et
politiques mis à leur disposition par l'État, la commune de
Ouragahio n'arrive pas à être attrayant. Elle sombre dans une
léthargie qui date depuis Juillet 1961, date à laquelle elle a
été érigée en Sous-préfecture.
1.1.3.3. PROBLÈME DE RECHERCHE
Ces différents constats posent donc le problème
du marketing territorial dans la promotion du patrimoine culturel de commune de
Ouragahio.
1.1.3.4. QUESTION PRINCIPALE DE LA RECHERCHE
Quelles sont les stratégies développées
pour faire la valorisation et la promotion du patrimoine culturel de la
collectivité territoriale de Ouragahio ?
1.1.3.5. QUESTIONS SECONDAIRES DE LA
RECHERCHE
- Est-ce que les stratégies de communication de la
commune contribuent à la valorisation et à la promotion du
patrimoine de Ouragahio ?
- Quel est le patrimoine culturel de ouragahio dont on doit
faire la promotion ?
- Comment les TIC contribuent à la valorisation et
à la promotion du patrimoine culturel du territoire ?
1.1.4. OBJECTIFS
1.1.4.1 Objectif principal de l'étude
L'objectif général de cette étude est
d'analyser la stratégie marketing territorial mise en place dans la
commune de Ouragahio.
1.1.4.2 Objectif secondaires
Il s'agit d' :
- Analyser les actions de communication
développées par les autorités dans la promotion
territoriale de Ouragahio.
- Identifier le patrimoine culturel de Ouragahio à
promouvoir et à valoriser.
- Étudier l'apport des TIC dans la sauvegarde et la
valorisation du patrimoine culturel de Ouragahio.
1.1.5. HYPOTHÈSES DE RECHERCHE
1.1.5.1. Hypothèse principale
La bonne promotion du patrimoine culturel d'Ouragahio
dépend des stratégies élaborées à cet
effet.
1.1.5.2. Hypothèses secondaires
- Les actions de communication développées
jusqu'à là par les autorités ne contribuent pas à
la valorisation et à la promotion du patrimoine culturel de Ouragahio.
- Le bénéfice que la collectivité doit
tirer de la valorisation et de la promotion du patrimoine dépend du
choix des éléments du patrimoine.
- Aujourd'hui, une bonne promotion du patrimoine culturel ne
peut se faire sans la contribution des TIC( Techniques de l' Information et de
la Communication).
1.1.6. CHOIX THÉORIQUE
Toute recherche scientifique s'appuie continuellement sur une
ou plusieurs théories car elles permettent au chercheur de comprendre
afin d'analyser son objet d'étude. Ainsi le choix d'une théorie
est constamment subordonné aux objectifs de la recherche. Dans la cadre
de cette étude, la théorie du déterminisme technologique
d'Herbert Marshall Mc LUHAN a été choisie afin de mieux cerner
l'objet de l'étude.
Selon le déterminisme technologique, la technologie
évolue de façon autonome. C'est la société qui
s'adapte et qui crée une dépendance à la technologie, et
de nouveaux besoins. La technologie façonne donc la
société.
Pour Karl Marx (1818 - 1883), l'évolution technique est
le facteur primordial de l'évolution des sociétés. Les
régimes se sont succédé par l'évolution des
technologies.
Harold Inis (1894 - 1952) a étudié l'impact des
systèmes technologiques de communication américains sur la
société canadienne. Il propose pour contrer cet impact de
conserver la tradition orale et de mettre en place une démocratie
participative. Il avait donc bien cerné l'importance de l'impact des
évolutions technologique sur les sociétés.
Pour Marshall Mc Luhan (1922-1980), le média est le
message et ce n'est pas le contenu qui modi?e les sociétés mais
son mode de transmission. Le message est alors le médium. L'information
n'existe qu'à partir du moment où elle est diffusée.
Chaque nouveau mode de transmission, issus des évolutions
technologiques, modi?e la société, mais également les
autres modes de transmissions existants.
En effet pour Mc LUHAN Ce n'est pas le
contenu qui affecte la société, mais le canal de transmission
lui-même. Ce pouvoir magique ou cette puissance sublime des médias
vienne de ce qu'ils ne sont pas seulement des moyens de transmission, mais
aussi des prolongements de nos organes physiques et de système nerveux,
destinés à en accroitre la force et la rapidité. Les
médias s'immiscent en nous, ils font partie de nous, et là est
l'origine de leur puissance. Il considère que l'apparition de
l'électronique bouleverse notre perception de nous-mêmes et du
monde. A cet effet, nous façonnons nos outils et ceux-ci, à leur
tout, nous façonnent et augmente les possibilités de nos sens.
La structure sociale est un ensemble de relations sociales non
fortuites entre individus liant les parties, entre elles et au tout dans une
organisation (au sein des
sociétés,
d'une entreprise...).
Tout comme
Harold Innis,
Marshall Mc Luhan
est convaincu que l'introduction de nouvelles technologies dans une
société détermine la façon dont elle est
organisée, dont ses membres perçoivent le monde qui les
environne, et dont le savoir est conservé et partagé. Si les deux
chercheurs croient que les
médias ont un
biais
spatial ou temporel, Mc Luhan s'attache davantage au
«sensorium», c'est-à-dire à l'effet des
médias sur nos sens. Il pose pour postulat que les médias
agissent sur nous, car ils manipulent les proportions dans lesquelles
interviennent nos sens. Issues d'un environnement, les technologies modifient
aussi cet environnement, et ce qui a lieu là-dedans.
Ainsi, les environnements tout autant que les technologies
modifient nos vies. Mc Luhan affirme que les médias créent des
environnements qui influencent nos perceptions à tel point que nous n'en
notons plus totalement les conséquences.
A en croire Mc Luhan, l'influence des médias se joue
à un double niveau. Tout d'abord, ils modifient nos relations
interpersonnelles : ils nous permettent de nous déplacer plus vite,
de transporter plus d'information en un laps de temps plus court, et ce faisant
ils modifient notre rapport aux autres.
L'évolution de la technologie change la perception
que les acteurs ont de la société, elle fonde leur rapport avec
à celle-ci. Si on prend les médias d'information et que l'on
regarde l'évolution du journal imprimé à Internet, on
remarque une ouverture sur le monde qui passe du village où l'on vit au
monde entier, car au début les journaux véhiculaient les
idées du village, tandis qu'aujourd'hui on parle d'Internet comme une
invention qui repousse les frontières de façon à ce
qu'elles n'existent pratiquement plus. La technologie devient ainsi
prolongement de nos sens.
La théorie développée sur le
déterminisme technologique permettra d'analyser la fonction des outils
de marketing dans le management de la commune de Ouragahio. En effet, selon
cette théorie, le changement technique provoque un changement social.
Et que les techniques de l'information et de la communication (TIC) influencent
ainsi la société. Et ce sont tous ces changements que les TIC
pourraient entrainer dans les sociétés que cette étude
s'attachera à mettre en exergue.
Enfin de mieux cerner la théorie du déterminisme
technologique, un certain nombre de concepts développés par Mac
LUHAN seront convoqués et appliqués à la recherche. Il
s'agit du concept de media chaud, de media froid et de village global.
La théorie de Mc Luhan, propose une distinction entre
médiums chauds et médiums froids, selon lui, les médias
chauds laissent peu de place à la participation de l'auditoire, par
exemple la radio et le cinéma, dans ces deux exemples, l'auditoire est
plutôt passif, il n'interagit pas avec ceux-ci. Ils diffusent
beaucoup d'informations, sans que l'individu ne soit réellement actif
(ex: radio, imprimés)
Les médias froids quant à eux, laissent place
à l'interprétation personnelle de l'auditoire, ce sont des sons,
des images ainsi que la parole, qui contient peu d'information et qui permet
à l'utilisateur de ce faire sa propre idée. Ils
nécessitent l'implication de l'individu pour comprendre un message
moins précis comme par exemple TV et le
Téléphone.
1.1.7. LA REVUE DE LITTÉRATURE
Le marketing territorial représente, ces
dernières années, une des plus importantes méthodes de
management dans la gestion et la valorisation des territoires. Ceci, du fait
que l'accentuation de la concurrence entre les territoires et la mise en valeur
de leurs offres pour accroitre leur attractivité sont de meilleures
solutions pour renforcer les actions entreprises dans le cadre du
développement local.
Dès lors, pour mieux cerner la notion du marketing
territorial et d'explorer l'apport de la variable « communication »
au développement local, il est nécessaire de faire
référence à plusieurs aspects.
1.1.7.1. Le marketing territorial et son
développement
Selon le témoignage de certains auteurs à
l'instar de l'historien Stephen Ward (Gollain, 2008), le marketing est
appliqué au territoire depuis le 19ème siècle, ceci est
illustré notamment par l'émergence de certaines pratiques dans
l'époque coloniale aux Etats-Unis. Ces pratiques correspondent à
une certaine forme de marketing agricole (Meyronin, 2012), qui, à
travers le lancement des campagnes de promotion et de commercialisation des
terres agricoles, attire des gens pour le peuplement et la construction de
l'Ouest des Etats-Unis. Progressivement, ces pratiques de promotion se sont
développées et prises en comptes par les acteurs locaux afin de
promouvoir leurs villes. Ainsi, ce fut l'émergence d'un marketing
urbain. Cependant, en se référant à l'un des auteurs
à savoir le sociologue Michel Wieviorka, le terme de « marketing
territorial » est apparu en 1975 et, depuis, il a eu des évolutions
sur le plan théorique aussi bien que sur le plan pratique et ceci est
relié aux préoccupations majeures qu'avait l'espace, ou plus
exactement les territoires, à cette époque. Il ne s'agit pas
uniquement de promouvoir ou de vendre le territoire mais de soigner et de
développer ses qualités naturelles et le potentiel des
régions. A partir des années 80, le marketing territorial
était beaucoup plus associé au développement urbain, mais
il est primordial de souligner à ce propos que le vrai sens de ce
néologisme n'est conçu qu'à travers le premier livre
d'Ashworth et H.Voogd (1990) intitulé "Selling the city: Marketing
approaches in public sector planning" (Mendes, 2006).
Dès lors, le marketing territorial détenait et
détient encore une place importante notamment concernant
l'attractivité et la compétitivité territoriale. Ainsi, ce
concept pourrait alors être désigné comme étant
"l'effort de valorisation des territoires à des marchés
concurrentiels pour influencer, en leur faveur, le comportement de leurs
publics par une offre dont la valeur perçue est durablement
supérieure à celle des concurrents. Cette activité est
généralement pilotée par des agences de
développement pour le compte d'autorités publiques ou d'acteurs
privés" (Gollain, 2008).
1.1.7.2. Importance et pratiques du marketing
territorial
Le marketing territorial a un apport très important
dans le développement économique d'un territoire. Il
représente un outil qui permet d'attirer et de fidéliser diverses
cibles, notamment les touristes et les entreprises. Ces dernières,
constituent un réel investissement sur le territoire
considéré et contribuent, de ce fait, à
l'amélioration de sa qualité de vie et à l'instauration
d'un sentiment d'appartenance pour l'ensemble des acteurs du territoire. C'est
ainsi que nous pouvons affirmer, que le marketing territorial est un moyen
très important du développement local et qui se décline en
une communication et une diffusion des valeurs du territoire.
Selon l'étude réalisée par Meyronin
(2008), le cas de Lyon Parc Auto (LPA) représente un exemple illustratif
d'un service public qui a comme objectif direct la promotion du parc, mais sa
démarche d'ensemble reflète d'une manière indirecte la
promotion du territoire. Ce parc a pour rôle de gérer le
stationnement public dans l'agglomération lyonnaise mais, à
partir des années 1990, des innovations lui sont apportées de
sorte qu'il s'agisse de "faire des parcs de stationnement des lieux
emblématiques d'une nouvelle qualité urbaine" (Meyronin, 2012).
Pour ce faire, des travaux d'aménagement ont été entrepris
en mettant en place une architecture associée au design, une
identité visuelle représentée par les deux couleurs (noire
et jaune), une décoration avec l'art contemporain, la transparence des
ascenseurs, la diffusion de la musique classique ainsi que l'accompagnement
d'un éclairage indirect. En effet, l'unicité de ce parc et son
attractivité ont amélioré le rayonnement de la ville en
contribuant à la promotion du territoire lyonnais
Selon ce même auteur, le cas de la Fête des
lumières à Lyon est un exemple illustratif du marketing
territorial car cette fête qui est bien traditionnelle est devenue,
à partir des années 1998, un festival "Lyon Lumière" qui
se déroulait chaque soir du 8 décembre en le rendant lumineux et
orchestré par des manifestations musicales. Le passé riche de
cette région lui a permis de repositionner le territoire en attirant
plusieurs visiteurs, ceci a permis notamment de renforcer son tourisme par son
rayonnement tant national qu'international. Afin de faire connaitre cette
manifestation, la diffusion des messages est faite à l'aide de plusieurs
moyens de communication (DVD, sites internet,...). Ceci lui procure ainsi
l'avantage d'une visibilité accrue sur tous les niveaux.
Enfin, il convient de citer quelques pratiques attractives et
stimulantes à l'implantation des entreprises. Ces pratiques qui se sont
développées en dépassant les opérations
traditionnelles (l'amélioration des infrastructures de transport, la
mise en place des aides publiques, ...) en offrant de nouveaux services,
entrent dans le cadre de la promotion et de la valorisation de l'offre
territoriale. Cette offre, de par sa nouveauté, facilite et aide la
prise de décision des investisseurs (nationaux et étrangers) du
fait qu'elle est liée aux services d'hébergement qui peuvent
être en faveur de tous les investisseurs, des investisseurs
étrangers uniquement ou encore des investisseurs issus de certains pays
précis (par exemple : l'Inde, la Chine et le Mexique pour Londres
à travers le programme Touchdown London). C'est dans le cadre
d'une offre de welcome package, qui représente des prestations
de services d'accompagnement à l'implantation des entreprises (ensemble
de services gratuits et payants qui peuvent être associées aux
services d'hébergement), que le Busibess Location Center (BLC)
de Berlin, en Allemagne, expose une offre de prestations de services,
d'hébergement pour les investisseurs, mais également une offre
d'hébergement pour le salarié expatrié en payant un prix
déterminé et moins cher (Gollain, 2008).
1.1.7.3. Communication territoriale : facteur
primordial du marketing territorial.
A partir de son sens évolutif, la communication n'est
plus réductible à un simple échange d'information, elle
tient en compte d'influencer autrui, de rendre l'image d'une organisation
(d'une entreprise ou d'un territoire) plus appropriée et plus favorable
et ce, en situant notamment leurs marques et en renforçant les liens
entre l'émetteur et le récepteur du message. Ceci, permet de
positionner le produit et l'organisation vis-à- vis de la cible
définie et de donner un sens à son existence, notamment à
travers l'atteinte des objectifs visés. En effet, la communication peut
être définie d'une manière simple comme "un échange
d'information et de transmission de sens" (Dessler et al, 2004) et ce, en
utilisant un ensemble d'outils et de moyens qui facilitent la transmission des
messages.
Dès lors, en diffusant et en transmettant des
informations concernant un produit quelconque (qui peut être le
territoire), la communication procure divers avantages et s'inscrit comme une
force permettant de mettre en relief le meilleur positionnement (en diffusant
la meilleure image) pour ce produit, ce qui permet notamment d'influencer la
cible et de l'attirer dans l'objectif qu'elle achète le produit et
à payer son prix. En effet, la communication est liée au produit
et à la promotion d'une image positive qu'une organisation veut lui
assigner. C'est pourquoi, à l'exemple d'une ville algérienne
telle que "Tlemcen" qui dispose d'une assez bonne image liée aux
qualificatifs de radieuse, historique, conviviale, riche et calme,
attribués par ses visiteurs (Belkaid et Benhabib, 2011)15(*), la mise en place d'une
stratégie de communication aurait dû être plus
bénéfique et plus efficace pour la promotion de cette ville et sa
mise en valeur au niveau national qu'international. La communication (au moyen
de ses outils) a ainsi pour objectif de "rendre lisible et
compréhensible la décision, montrer son sens, ses ambitions, ses
conséquences. Elle remplit dès lors des rôles
complémentaires : informer, promouvoir un territoire, mobiliser les
acteurs, les décideurs et les citoyens, animer la démocratie
locale" (Megard et Deljarrie, 2009). Elle pourrait être orientée
au niveau interne du territoire en ciblant ses habitants et au niveau externe
en ciblant ceux qui sont susceptibles de venir visiter, investir ou vivre sur
le territoire. Ceci pourrait être mis en place à l'aide des outils
de communication médias (presse, radio, TV, affichage, ...) et hors
médias (prospection ciblée, internet, salons et congrès
professionnels, ...).
1.1.7.4. Outils de marketing et de communication
territoriaux
Les outils de marketing et de communication territoriaux sont
classées en cinq catégories (Gollain,2008)16(*) : la publicité (message
TV, presse, radio, brochures, posters, présentoirs, films, site
internet...), la stimulation des décisions (jeux et concours,
animations, stands, ...), le parrainage et la communication
événementielle (promotion d'une cause, d'un
événement sportif, culturel, économique), les relations
publiques (dossiers de presse, communiqués, interviews,
événement) et le marketing direct (catalogues, mailings,
magazines, télémarketing, e-mailings,...). Ces supports sont
utilisés dans le cadre du marketing territorial en distinguant entre les
supports de communication médias et hors médias.
L'émetteur (dans la plupart des cas est représenté par une
agence qui émet des actions de marketing territorial) utilise l'un de
ces outils (médias ou hors médias) selon ses objectifs et le
budget dont il dispose. Les supports de la communication Médias (voir
annexe 1) sont des outils qui représentent la publicité
média et qui sont utilisés dans toute forme de communication
interactive en faveur de l'émetteur du message (collectivité
locale par exemple). En plus des outils de la communication médias et
dans le but de promouvoir le territoire, les marketeurs territoriaux utilisent
d'autres outils de la communication hors médias
Si les vertus de la communication territoriale sont davantage
perceptibles tout au long de cet article, il n'en demeure pas moins que
celle-ci présente certaines limites. Parmi celles-ci, la limite de
coût parait très importante. En effet, l'organisation de campagnes
publicitaires (TV, radio, presse, ...) ou d'événements
(séminaires, salons, colloques, foires, festivals ...) nécessite
la mise à disposition de capacités financières très
importantes que tous les territoires ne peuvent pas assumer. De même,
l'utilisation de certains outils de la communication (ciblage de groupes,
prospection, mailing, ...) demande un travail préalable important et de
faire appel à des experts en la matière. Ces outils exigent ainsi
une maîtrise accrue à la fois sur les plans technique, humain et
financier. Une autre limite des outils de la communication,
particulièrement publicitaires, réside dans la difficulté
à évaluer l'impact réel des campagnes sur le territoire
(Hatem, 2007)17(*).
Cette difficulté s'explique par l'imperfection des
indicateurs qui reflètent l'image du territoire. Ainsi, l'utilisation
d'un panel de décideurs et de prescripteurs et le recours au recensement
du nombre d'articles de presse positifs et négatifs sur le territoire
peuvent conduire à des résultats biaisés (du fait que ces
individus et ces articles publiés ne donnent pas la
réalité du territoire en question).
1.1.7.5. Communication territoriale : clé de
voûte du développement local.
Dans le but de faire face aux différentes
problématiques du marketing territorial, la communication territoriale
s'avère l'un des éléments les plus importants à la
résolution et à la prise en compte de l'ensemble des
difficultés auxquelles est confronté le marketing territorial.
Aussi, elle est d'une grande importance pour la réalisation des projets
de développement. Elle permet de faciliter les échanges entre les
intervenants (les collectivités locales, les ONG, les autorités
régionales, les groupes communautaires,...) dans le but de faire face
aux problèmes communs de développement et d'atteindre des
objectifs communs concernant l'action communautaire.
Dans ce cadre, il ne s'agit pas uniquement de donner de
l'importance aux citoyens lors du choix des projets, mais également de
les impliquer dans chacun des projets choisis.
Par ailleurs, le rôle de la communication ne consiste
pas seulement à promouvoir les projets ou à simplifier les
processus de décisions, mais aussi à organiser l'écoute
(entendre les suggestions des citoyens et leurs questions et leur
répondre) pour réussir à mobiliser les citoyens dans tel
ou tel projet. La communication est un facteur permettant la participation des
citoyens qui représentent une condition nécessaire pour le
développement. Pour cela, la communication peut être
considérée comme un outil important sans lequel il n'y aura pas
de développement.
En outre, la communication territoriale permet de promouvoir
un territoire, de l'animer, d'avoir le sentiment d'appartenance à une
localité et de fierté d'y vivre, mais également d'attirer
des entreprises, des touristes, des résidents. La communication est, de
ce fait, un outil qui permet de valoriser l'identité et l'image du
territoire. A chaque fois que l'image du territoire apparait positive et
favorable, elle est bénéfique pour assurer la mobilisation de
tous les acteurs dans tous les secteurs et ce, dans le but d'asseoir le
développement global d'un territoire donné.
Ainsi, la communication territoriale est au coeur du
développement local en permettant notamment de mieux formuler et
planifier les programmes de développement et en encourageant la
participation des citoyens et leur mobilisation. Elle est
considérée comme la clé de voûte du
développement puisqu'elle favorise et crée des projets de
développement à travers la mise en valeur des relations de
participation et de mobilisation de l'ensemble des acteurs d'un territoire, et
également à travers la valorisation et la promotion des
ressources territoriales génériques ou spécifiques.
1.1.7.6. Impact de la technologie sur les
collectivités territoriales
Les deux ouvrages de Marshall Mc Luhan : Le village global
et La galaxie Gutenberg18(*) ont permis de redimensionner les impacts des
technologies sur la société en général et sur
l'homme en particulier mais surtout de comprendre la notion de village global
ou planétaire qui est le point de départ de ce que l'on nomme
mondialisation ou globalisation. La théorie selon laquelle la
mondialisation entraine la fin des territoires, est une erreur de jugement que
l'ouvrage de Bertrand Badie rectifie. Il édifie sur le nouvel ordre
mondial entrainé par la globalisation lequel laisse comprendre une
redistribution des activités économiques qui au lieu
d'anéantir la pluralité et les spécificités
spatiales offre un canevas d'interrelations économiques et sociales.
Bernard Pecqueur dans dynamiques territoriales et mutations
économiques, apporte de réelles réponses à
cette thématique. En effet il passe en revue « l'état des
réflexions en économie sur les dynamiques territoriales et les
modalités de réponses stratégiques des acteurs face
à la globalisation des activités et des marchés ».
En réalité ces idées reçues sur la
disparition du territoire ou encore l'inaction qu'entraine la globalisation
dans les dynamiques internes des territoires sont plutôt en
décalage avec ce qui est aujourd'hui lisible. Loin d'inhiber les
perspectives d'actions locales de développement, la globalisation ouvre
les possibilités aux territoires intérieures d'intégrer le
marché mondial et une nouvelle connectivité est établie
avec de nouvelles orientations des flux d'activités et ou
d'investissements.
Et ainsi cette nouvelle distribution des activités
corrélées toujours à l'évolution des technologies
continue à continuer à donner de nouvelles orientations
scientifiques à la problématique territoriale. A ce sujet les
articles d'Henri Bakis dans la revue Netcom ont quand à eux
permis de mieux cerner les impacts des télécommunications sur la
vie des individus et leurs capacités structurantes, en tant qu'outils
de diagnostic territorial ainsi que leur aptitude à
générer des interactions mettant en jeu différents acteurs
à différentes échelles.
Parallèlement Annie Chéneau-Loquay édifie
sur les perspectives pour les pays en développement d'accéder au
marché mondial en liant le local et le global et montre comment avec
des reformes de leur secteur des télécommunications des pays en
développement ont entamé leur intégration dans
l'ère de l'information. Si on en est à parler
d'intégration de l'ère de l'information pour les pays du sud
c'est certainement avec l'émergence des théories du leap-frog ou
théorie du saut technologie.
Raphael Tshimbulu Ntambue par le biais d'un débat sur
l'internet en Afrique, a souligné toute la primordialité pour les
nations africaines de se mettre à l'heure de l'information. Il a
revisité les bases sociales de la théorie du leap-frog ou
théorie du saut technologique, thèse selon laquelle les pays en
développement peuvent à partir d'un saut technologique «
corriger » ou combler l'écart de croissance économique entre
le nord et le sud. Et dans cette perspective les nations du sud ont
élaboré un environnement juridique pour s'adapter au nouvel ordre
économique mondial.
Comme le souligne Georges Benko dans son article
stratégies de communication et marketing urbain19(*), loin d'uniformiser
l'espace, la mondialisation instaure la spécialisation et la
compétitivité des territoires. En effet il ya une concordance
entre la redistribution spatiale des activités économiques et les
nouvelles réalités urbaines. Dans cet univers apparemment
uniforme nait la nécessité d'affirmer les
spécificités territoriales, l'ambition de se forger une
identité territoriale mais aussi et surtout de se positionner par sur le
marché mondiale.
On peut essayer cependant de partir des vertus
fonctionnalistes des villes développées par Paul Claval20(*) pour arriver à la base
du marketing territorial culturel ou cultuel pour se hisser devant de la
scène mondiale en développant au mieux les potentialités
du territoire. Et aussi par analogie comprendre l'essence première du
marketing urbain. Comment ? Là avant tout il faut d'abord enregistrer le
fait qu'ici le marketing territorial emprunte aussi une petite nuance de
benchmarking. Car il s'agit de se positionner par rapport à d'autres
territoires et donc de procéder en même tant à une
démarche comparative entre les potentialités spécifiques a
chaque territoire et chaque marché et les différentes
méthodes de les mettre en valeur par rapport aux réalités
concrètes. Du petit précis de marketing territorial
réalisé par Vincent Gollain21(*) et bien sur du panel sur le marketing territorial
fait par des chercheurs de l'université du Québec22(*), on a pu cerner à la
fois les objectifs et la méthode du marketing territorial. D'abord
l'objectif est de positionner une ville, un village sur le marché
mondiale et aussi il est stipulé que pour ce faire c'est le mariage
entre les technique de bases du marketing et la méthode un peu de
l'aménagement du territoire, du développement local. Et donc cela
rejoins les propos de Ousmane Bathiery23(*) : « le marketing territorial implique
l'engagement des élus locaux et populations d'un territoire
donné, à travailler ensemble pour asseoir une politique de
reconnaissance des valeurs identitaires afin de mettre en place un
développement endogène ». Toutefois ceci est lisible
dans la démarche et la méthode du marketing territorial ;
pouvant être résumé en trois étapes principales
: établir son diagnostic, Définir ses choix
stratégiques et enfin dresser son plan d'actions. Par
établir le diagnostic territorial on peu entendre
l'étude de l'environnement des marchés, le ramassage d'infos pour
« synthétiser l'évaluation de l'offre territorial par
rapport a la demande ».
Et pour la seconde étape c'est surtout la
définition d'une ambition précise en trouvant la manière
de positionner le territoire par rapport à son environnement
concurrentiel. Pour la troisième étape elle consiste à
présenter les modalités de marketing opérationnel et
d'organisation dans le temps des outils et actions retenues. Pour la
troisième étape elle consiste à présenter le plan
marketing retenu et les outils et méthodes préconisés.
Dans la mesure où une collectivité locale envisage le
positionnement de son territoire sur un marché quelconque et que dans
cette entreprise toutes les stratégies sont mises en oeuvre par elle
même; un tel projet de marketing s'inscris dans la logique de la gestion
décentralisée.
1.2. CADRE MÉTHODOLOGIE
1.2.1. LA DÉLIMITATIONS DU CHAMP DE
L'ÉTUDE
La délimitation du champ de l'étude fait
référence au champ social et au champ géographique.
1. 2.1.1. Le champ social
Le champ social se définit comme l'ensemble des
unités sociologiques ou populations cibles pour l'étude. Il
prend en compte l'ensemble de toutes les personnes interrogées dans le
cadre de l'étude.
Dans le cadre de l'étude, il est composé de
l'ensemble des autorités municipales de la commune de Ouragahio du
responsable du musée de Grand-Bassam ainsi que du président d'une
association culturel de la commune.
L'étude s'est intéressée:
- Au chef des services socioculturels et de promotion
humaine de Ouragahio
- Au secrétaire général de la Mairie de
Ouragahio
- Le directeur du musée de Grand-Bassam
- Le président d'une association culturelle
« le Gbegbe Club ».
Dans une enquête qualitative, le choix des acteurs
à interroger est capital. Il est essentiel d'interroger
différents acteurs du territoire qui, de par leur statut, ont une
capacité d'information sur le sujet. Les individus choisis pour
répondre à l'enquête doivent donc avoir un rapport avec le
marketing territorial ainsi que le patrimoine culturel de Ouragahio.
Ainsi donc différents acteurs interviennent dans la
promotion et la valorisation du patrimoine culturel :
- Le secrétaire général de la mairie de
Ouragahio
Le secrétaire général de la mairie car il
coordonne toutes les activités de la mairie. Il peut présenter
toutes les politiques de gestion de la commune.
- Le directeur du musée de Grand-Bassam
Le directeur du musée de Grand-Bassam par ce qu'il a en
charge la gestion du patrimoine national. Il peut renseigner sur
l'utilité qu'il fait des NTIC et des stratégies qui en
découlent. Il peut présenter le patrimoine culturel d'une
localité donnée et informer sur son rôle à la
culture et à l'identité locale. Le directeur du musée de
Grand Bassam a présenté ainsi les coiffes traditionnelles, les
costumes traditionnels et les objets liés au savoir faire traditionnels
Bété de la commune de Ouragahio.
- Le chef des services socioculturels et de Promotion humaine
Il est chargé de toutes les questions relatives
à l'animation culturelle initiée par la Mairie ou autres
partenaires. Il est chargé de l'assistance et de l'encadrement des
mouvements associatifs, des coopératives, des groupements et de leur
orientation. Le chef des services socioculturel et de promotion humaine peut
parler des outils utilisés par la collectivité territoriale et
informer quant aux stratégies mises en place sur le territoire. Il sera
plus à même de développer le rôle des TIC dans le
processus de promotion et de valorisation du patrimoine culturel.
Le chef des services socioculturel et de la promotion humaine
au sein de la mairie connait le territoire, ses besoins et ses
stratégies. Il est à même de renseigner sur les
différentes hypothèses posées. Et aussi par ce qu'il a en
charge la promotion de la culture du territoire.
- Le président de l'association culturelle
« le Gbegbe Club »
OEuvrant dans le domaine de la culture, le président
d'une association culturelle est au coeur de la culture de son territoire. A
Ouragahio , il s'agit d'une association en charge de l'organisation d'un
événement lié au patrimoine culturel du territoire plus
précisément la danse traditionnelle de territoire. Les
associations à caractères culturelles permettent la transmission
et la valorisation du patrimoine culturel, et leur président peut donc
renseigner sur ce sujet. Il pourra parler de la valorisation du patrimoine
culturel, mais aussi d'une politique de sa promotion de la part des
autorités administratives.
1.2.1.2. Le champ géographique
C'est en quelque sorte faire une description du lieu de
l'étude24(*).
La commune de Ouragahio est située dans le district du
Gôh-Djiboua, précisément dans la région du
Gôh. Cette région est limitée au nord par la région
de la Marahoué, à l'ouest par les régions du Haut
Sassandra et du Nawa, à l'est par la région du Bélier et
la région du Loh Djiboua.
La région présente un relief ondulé avec
des altitudes de 201 et 500 m. La végétation, jadis,
constituée de forêt dense semi-décidue, est réduite
à une mosaïque de reliques forestières à cause des
activités agricoles et l'exploitation forestière. Celle-ci est
composée de jachères arbustives et de jachère. Le
réseau hydrographique est peu dense. Il est composé de trois
principaux cours d'eau : le Niouniourou (140 km), le Boubo (150 km) et le
Gô (110 km). Ce réseau comporte également des
rivières notamment le Dagbé, le Kloukeuleu, le Guéri et le
Gnoudolozolo. L'humidité moyenne de 85 % connaît de fortes
variations saisonnières, les minima étant observés entre
Novembre et Mars.
L'harmattan, vent chaud et sec en provenance du Sahara,
influence le climat de la région. Lorsqu'il souffle, son influence se
fait sentir deux mois dans l'année. La température moyenne est de
27°C et varie annuellement entre 19° et 33°C. La durée
d'insolation annuelle est d'environ 1800 à 2000 heures. Les insolations
les plus faibles sont enregistrées en août et les plus
élevées en décembre.
Aperçu des
activités de la zone d'étude
L'agriculture est l'activité économique
dominante de la région. La région produit le manioc, le
café-cacao, le maïs, l'igname, le riz, la banane plantain, etc. Le
riz fait partie des cultures vivrières traditionnelles de la zone et
constitue la base de l'alimentation de la population autochtone.
L'hévéaculture a été introduite dans la
région depuis une trentaine d'année mais amorce réellement
son extension ces cinq dernières années.
1.2.2. LES TECHNIQUES DE RECHERCHE
Il s'agit de préciser les techniques utilisées
pour la collecte des données de l'étude. Ainsi, l'étude a
eu recours à plusieurs techniques et supports de recueil des
données qui permettront de vérifier l'hypothèse et
atteindre les objectifs de la recherche.
Parmi ceux-ci :
- La recherche documentaire
- Les enquêtes
- L'observation directe
- L'entretien
1.2.2.1. La recherche documentaire
La recherche documentaire consiste à parcourir les
documents qui font l'objet de l'étude. Elle renvoie à
l'utilisation de toutes les sources de renseignement déjà
existantes à laquelle le chercheur peut avoir accès. C'est ainsi
que le chercheur est amené à interroger sur quoi il compte mener
sa recherche, comment l'orienter et comment ses contemporains l'ont
abordé25(*).
La recherche documentaire a permis dans le cadre de
l'étude, de fréquenter certaines bibliothèques ainsi que
l'internet afin de trouver des ouvrages susceptibles d'aider à
comprendre le sujet.
Ainsi l'étude s'est d' abord intéresser
à la littérature écrite sur le marketing territorial et
son développement, ensuite sur les outils du marketing territorial et
son importance enfin à la littérature relative à la
communication territoriale comme facteur primordial du marketing territorial.
D'autres techniques seront nécessaires pour
la recherche puisqu' il s'agit d'une étude qualitative et que le contact
avec le terrain s'avère nécessaire. Il s'agit des
enquêtes.
1.2.2.2. Les enquêtes
1.2.2.2.1. L'enquête exploratoire
L'enquête exploratoire a pour fonction de
mettre en lumière les aspects du phénomène
étudié auxquels le chercheur n'a pas à penser
spontanément lui-même et à compléter ainsi les
pistes de travail que ses lectures auront mis en évidence26(*). Elle permet d'avoir une
orientation sur l'étude à mener. L'enquête exploratoire
s'est déroulée du 20 Mai au 04 Juin 2014 à Ouragahio.
Elle a permis d'apprécier les réalités du terrain à
travers les entretiens réalisés et d'identifier les acteurs
à interroger.
L'enquête exploratoire a été
sanctionnée par un rapport d'enquête consistant à faire
ressortir le problème spécifique par rapport au thème
général « Promotion et valorisation du patrimoine culturel
de Ouragahio». Ainsi du thème général
«Marketing et communication territoriale de Ouragahio :
logiques, stratégies et enjeux » a été
retenu comme thème de recherche.
L'entretien exploratoire permet ainsi de juger de la
faisabilité ou non de l'étude.
1.2.2.2.2. L'entretien d'enquête
C'est la phase de collecte d'information sur le terrain.
Il comprend le guide d'entretien élaboré en fonction des
objectifs à atteindre. C'est donc la phase de recueil des données
proprement dite. L'entretien d'enquête permet au chercheur de retenir des
informations sur le terrain et d'avoir une orientation sur le problème
qu'il veut résoudre.
Dans ce cas, le guide d'entretien a été
élaboré pour que les données produites puissent être
confrontés pour que les données produites puissent être
confrontées aux hypothèses.
A cet effet, les acteurs sociaux
sélectionnés et constituant le champ de recherche, se sont
exprimés librement sur les interrogations suscitées par le guide
d'entretien.
L'entretien d'enquête s'est déroulé du
lundi 13 Octobre au 14 Novembre 2014.
L'entretien d'enquête s'est fait de
manière semi directif. C'est une démarche qui consiste à
provoquer un discours en laissant la liberté d'expression à
l'enquête. C'est aussi un discours qui vise la production d'une parole
sociale. Généralement, le chercheur dispose d'une série de
question-guide, relativement ouvertes, à propos desquelles il est
impératif qu'il reçoive une information de la part de
l'interviewé. Mais il ne posera pas forcement toutes les questions dans
l'ordre qu'il a noté et sous la formulation prévue. Autant que
possible, il « laissera venir » l'interviewé afin
que celui-ci puisse parler ouvertement dans les notes qu'il souhaite et dans
l'ordre qui lui convient.
Le chercheur s'efforcera de recentrer l'entretien sur
les objectifs chaque fois qu'il s'en écarte et de poser les questions
auxquelles l'interviewé ne vient pas lui-même au moment le plus
approprie et de la manière aussi naturelle que possible27(*).
Cette technique a permit de mieux appréhender le
marketing territorial et le patrimoine culturel à étudier en
laissant les enquêtés parler selon leur motivation et leur
conviction en s'appuyant sur le guide d'entretien.
Ainsi, deux guides d'entretien ont été
élaborés:
Un guide d'entretien adressé aux autorités
municipales de Ouragahio dont le thème est:
- Présentation de la commune de
Ouragahio.
L'étude a voulu à travers ce thème,
avoir des données sur les caractéristiques essentielles de
Ouragahio, sa population, sa superficie sa situation géographique ainsi
que les activités exercées dans la commune.
Un guide d'entretien adressé aux acteurs de
la commune dont les thèmes sont les suivants :
- Les actions de communication et le patrimoine
culturel : état des lieux
A travers de thème, l'étude a recueilli des
données concernant la contribution de la communication dans le
façonnement de l'image de marque de la commune, mais aussi le rôle
clé de la communication territoriale dans la réussite des projets
de développement. Cette fiche se structure autour des interrogations
visant à définir les moyens qu'utilisent les acteurs pour
communiquer et, particulièrement, pour promouvoir leur territoire. Ces
interrogations visent aussi à définir la perception des acteurs
du rôle de la communication dans la promotion du patrimoine culturel et
l'instauration d'un climat de participation afin de valoriser les ressources
existantes dans leur commune.
- Le bénéfice que la collectivité doit
tirer de la valorisation et de la promotion du patrimoine culturel
dépend du choix des éléments du patrimoine.
Ce thème permet de recueillir des données
concernant sur le patrimoine culturel a promouvoir. La population locale est
détentrice du patrimoine culturel immatériel il est
nécessaire de connaitre quel aspect du patrimoine à promouvoir.
Et également si les acteurs de sa valorisation tiennent compte des
exigences et besoins de la population. Les produits culturels proposés
deviendront alors une sorte d'ambassadeur du patrimoine.
De plus, si l'image du patrimoine culturel
véhiculée par les acteurs du territoire est fidèles
à la vision des habitants, si elle représente bien leur
identité, ces derniers apprécieront les offres touristiques
culturelles proposées sur le territoire, et pourront alors en devenir un
public.
- Le patrimoine culturel et les TIC.
Ce thème permet de recueillir les données sur
l'importance des TIC dans la valorisation et la promotion du patrimoine
culturel.
1.2.2.3. L'observation directe
Le mode d'observation utilisé dans l'étude
est l'observation directe. Elle est celle où l'on procède
directement au recueil des informations sans s'adresser aux sujets
concernés.
Pour Raymond Quivy et Van Luc, elle fait appel au sens de
l'observation du chercheur.
Ainsi l'observation directe a
permis d'observer :
- Les pratiques culturelles de la commune de Ouragahio.
- Les outils de communication utilisés pour promouvoir
le patrimoine culturel de ladite collectivité.
L'observation directe permet de saisir des comportements et
des événements sur le vif. Ainsi, elle a permis d'assister
à des échanges entre le chef de ménage et le
propriétaire du logement.
Au cours de l'enquête, l'observation directe a
permis d'appréhender le vécu quotidien des administrés de
la collectivité territoriale de Ouragahio, le champ social de
l'étude et des actions des acteurs sociaux.
1.2.3. MÉTHODE D'ANALYSE
Pour comprendre la stratégie de promotion et la
valorisation du patrimoine culturel de Ouragahio, la démarche
adoptée s'inscrit dans la méthode de l'analyse de contenu.
L'analyse de contenu est une méthode
qualitative utilisée dans les sciences sociales et humaines. C'est une
méthode de classification et de codification dans diverses
catégories des éléments du document analysés pour
en faire ressortir les différentes caractéristiques en vue de
mieux comprendre le sens exacte et précis28(*) .
Elle consiste ainsi à l'examen
systématique et méthodologique de documents (écrits,
oraux, audio, visuels). L'analyse de contenu est une technique d'étude
détaillée des contenus de documents. Elle à pour
rôle de dégager les significations, intention, non directement
perceptible à la simple lecture des documents.
En sciences sociales, l'analyse de contenu offre la
possibilité de traiter de manière méthodologique des
informations et des témoignages qui représentent un certain
degré de profondeur et de complexité comme les rapports
d'entretiens et semi directifs.
L'analyse de contenu permet lorsqu' elle porte sur un
matériau riche et pénétrant, de satisfaire harmonieusement
aux exigences de la rigueur méthodologique et de la profondeur inventive
qui n'est pas toujours facilement conciliable29(*).
Il existe plusieurs techniques d'analyse de contenu
mais dans le cas de l'étude, c'est l'analyse thématique qui est
retenu. L'analyse thématique consiste à découper
transversalement tout le corpus, c'est à dire faire un découpage
des enquêtes par rapport à chaque thème abordé dans
le guide d'entretien. L'unité de découpage est le thème
qui représente un fragment de discours. Les discours des
enquêtés dans l'étude ont été
regroupés par thème.
Chaque thème est défini par une grille
d'analyse élaborée empiriquement. Ce qui a permis de construire
des catégories analytiques :
- Les actions de communication et le patrimoine
culturel ; état des lieux
- Le patrimoine culturel comme stratégie
d'attractivité pour la collectivité territoriale de Ouragahio.
- Patrimoine culturel et les TIC .
Ces catégories analytiques fondées sur
l'hypothèse, permettront d'analyser la stratégie marketing
territoriale mise en place dans la promotion du patrimoine culturel de
Ouragahio.
L'analyse thématique représente ainsi
la démarche convenable dans cette étude qualitative pour aboutir
à la compréhension de l'étude
1.2.4. LE DÉPOUILLEMENT
Il s'agit ici de sélectionner dans la masse des
données, les informations les plus pertinentes qui vont être
utilisées pour la rédaction et les classer sous une forme qui
permet de les retrouver facilement30(*). Il faut donc en retenir les plus importantes pour
procéder à la rédaction du mémoire. Et parmi
celles-ci déjà sélectionnées une petite partie
figure sous forme de citations d'exemple ou sous forme de cas.
Dans le cadre de l'étude, le type de
dépouillement utilisé est le dépouillement manuel qui
consiste à recueillir des données lors de l'enquête selon
les convergences relativement à l'hypothèse de travail et aux
objectifs de l'étude.
Ainsi, lors des différentes lectures, les
passages les plus importants en rapport avec le sujet, ont été
marqués, inventoriés et classés sous des formes permettant
de les retrouver aussi facilement. Un même passage peut renvoyer à
plusieurs mots clés ayant pour vocation à devenir en partie d'un
paragraphe ou un chapitre. Tout ceci constitue la codification qui est un type
de classification manuelle.
1.2.5. LES CONDITIONS SOCIALES DE DÉROULEMENT
DE L'ENQUÊTE
Cette recherche a connu des difficultés de
démarrage. Une demande de recherche a été transmise au
secrétaire général. Force était de constaté
que le nom de l'enquêteur ne figurait pas dans la demande. Ce qui a
entrainé un refus de collaboration de la part des autorités de la
mairie. Une nouvelle demande de recherche a été adressée
au secrétaire général comportant toutes les mentions
utiles. C'est ainsi que la recherche va débuter après trois(3)
semaines de retard.
Mise à part ces malentendus de démarrage, les
autorités étaient très réceptives et
mobilisées à donner les informations demandées. Aucune
rétention d'informations n'a été constatée.
L'enquête exploratoire qui s'est déroulée
du lundi 13 Octobre vendredi 14 Novembre au sein de la mairie de Ouragahio, a
permit d'apprécier les réalités de terrain, d'avoir des
entretiens avant l'enquête principale.
À travers ce deuxième chapitre, la
méthodologie d'enquête établie permet de valider ou
d'infirmer les hypothèses. Il est en effet indispensable de confronter
le travail théorique à la pratique sur le terrain. Pour cela, la
méthodologie d'enquête qualitative a été choisie
dans le cadre de cette recherche. Celle-ci s'est fait à travers des
entretiens auprès de différents acteurs du territoire, en charge
des services socioculturel et de la promotion humaine du et chargé du
communication au sein de la Mairie de Ouragahio . Ces entretiens qualitatifs,
effectués à l'aide d'un guide d'entretien divisé en quatre
parties, reprenant chacun le thème d'une des hypothèses,
permettront à travers les informations obtenues d'analyser la situation
sur le terrain.
Cependant, une enquête qualitative, pour être
fiable, nécessite d'interroger un échantillon relativement
important, entre 30 et 40 personnes par exemple, afin d'obtenir un maximum
d'informations et de voir les informations qui se recoupent.
Mais dans cette étude, quatre (4) entretiens ont
seulement été réalisés, ce qui est insuffisant pour
obtenir un panorama réel de la situation sur le terrain : ainsi il
n'aura pas assez de matériel pour établir une analyse globale et
conjecturer sur les représentations des acteurs quant à ce
sujet.
CHAPITRE II : PATRIMOINE CULTUREL ET COLLECTIVITÉ
TERRITORIALE DE
OURAGAHIO
2.1. LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE : PORTRAIT DE
LA COMMUNE DE OURAGAHIO
Afin de débuter cette troisième partie, il est
nécessaire de présenter le territoire étudié. Il
s'agira donc de dresser un portrait de la collectivité territoriale de
Ouragahio et de son patrimoine culturel, avant d'aborder les actions mises en
place par différents acteurs de sauvegarde et valorisation de ce
patrimoine.
2.1.1. La collectivité territoriale de Ouragahio,
une commune aux potentialités riche
Ouragahio a été erige en commune de plein
exercice en 1985 par la loi N0 85-1085 du 17 octobre 1985.
Le ressort territorial de la commune a été
fixé par le décret N085-1114 du 8 / 11 / 1985. Elle
s'étend sur une superficie de 217 km2 et comprend onze (11)
villages auxquels sont rattachés six (6) campements.
La commune est située à 302 km d'Abidjan et
à 131 km de Yamoussoukro. La commune de Ouragahio n'est pas
isolée et est facile d'accès depuis Abidjan. Seul le
tronçon Tiassalé-Hermankono (environ 40 km) est
dégradé. De plus la commune a l'avantage d'être proche
d'une grande ville, Gagnoa.
La population selon le dernier recensement (1998) est
estimée à 22549 habitants repartis comme suit :
- Chef lieu : 6965
- Villages et campements: 15584
La commune de Ouragahio est située au chef lieu de
Sous/Préfecture. Elle est limitée au Nord par la
Sous/Préfecture de Boyota de 14 km, au Sud par la Préfecture de
Gagnoa, à l'Est par la Préfecture d'Oumé et à
l'Ouest par la sou/préfecture de Guibéroua.
Il convient de préciser qu'Ouragahio fait partir des
sept (07) sous/préfectures du département de Gagnoa, chef lieu de
la région du fromager situé au centre Ouest de la Cote d'
Ivoire.
La commune de Ouragahio regroupe onze (11) villages comme
suit :
Villages de la commune de Ouragahio
|
Distance par rapport a la ville de Ouragahio ( en
km)
|
MAMA
|
8
|
OUINDJIBIPA
|
5
|
KROGBOPA
|
5
|
KPAPEKOU
|
6
|
BODOCIPA
|
4
|
KARAHI
|
2
|
ZEBIZEKOU
|
4
|
SIEGOUEKOU
|
4
|
BROUDOUME
|
7
|
GANLIEPA
|
2
|
OURAGAHIO
|
Village situe dans la ville
|
Tous les villages sont sur les voies bitumées sauf
Siégouékou et Broudoumé.
Les villages de la commune de Ouragahio sont en
majorité les villages à économie agricole (Café,
cacao, vivriers).
Carte de geographique Ouragahio
Source : Google Image
2.1.1.1. Présentation des différents services
de la Mairie
- Le Cabinet du Maire
Il se compose de trois personnes dont le Maire Monsieur Pierre
DACOURY-TABLEY, une Secrétaire et un Chauffeur.
- Le Secrétariat Général
Le Secrétaire Général, Monsieur DOLOURE
Mogo Raphael, coordonne toutes les activités de la mairie. Il est
responsable de l'administration. Le Secrétariat Général
comprend quatre agents dont deux (2) Secrétaires et un Coursier.
- Le service Administratif
Ce service est dirigé par Monsieur DANHO Dominique
Auguste. Il a en charge l'état civil (naissances, mariages,
décès), la légalisation des signatures et assure la
gestion du personnel de la mairie.
- Le service financier
Il est dirigé par Monsieur KOUADIO Jean-Jacques Olivier
et est chargé de collecter toutes les taxes en vue de planifier toutes
les dépenses, organise les dépenses, propose le budget de la
mairie. Il est aussi le conseiller financier du maire.
- Le service technique
Le service technique est chargé des questions de
domaines, de lotissement, d'assainissement, d'amélioration du cadre de
vie, de suivi des lots, d'urbanisation, du suivi des prestations et des
investissements, de l'électrification et de l'eau. Il rend compte de
l'évolution à chaque étape et est le conseiller du maire
dans ce domaine. Il est dirigé par Monsieur ASSI Brou Félix
- Le service socioculturel et de la promotion humaine
Il est chargé de toutes les questions relatives
à l'animation culturelle initiée par la Mairie ou autres
partenaires. Il est chargé de l'assistance et de l'encadrement des
mouvements associatifs, des coopératives, des groupements et de leur
orientation. Ce service est sous la direction de Monsieur KOUADIO Martial.
Ce premier niveau d'informations montre que la mairie de
Ouragahio dispose des services adéquats pouvant lui assurer un bon
fonctionnement.
(Voir organigramme de la Mairie de Ouragahio annexes Tableau
1)
2.1.1.2. Le milieu humain
L'ethnie dominante est le Bété (autochtone). Les
population autochtones cohabitent avec les étrangers ( Maliens
-Burkinabés - Guinéens) et les allogènes ivoiriens(
Baoulés - Senoufo - Malinkés - Wans ...).
2.1.1.3. Économie
2.1.1.3.1. Secteur primaire
A l'instar de touts les régions de la Cote d' Ivoire,
l'agriculture constitue le secteur dominant de l'activité
économique.
On distingue principalement deux (2) types de cultures:
- Les cultures de rentes
Le cafe et le cacao sont les deux (2) principales cultures qui
ont longtemps et ce depuis les indépendances, constitué la
principale activité de la region.
A ces deux (2) cultures, s'ajoute aujourd'hui l'
hévéaculture dont le développement ne cesse de croitre.
Le Jathropha et le tournesol sont des cultures relativement
nouvelles qui restent encore à un stade embryonnaire.
- Les cultures vivrières
De façon générale, elles sont
destinées à la consommation domestique. Mais on note de plus en
plus une grande tendance à la commercialisation avec la création
des coopératives agricoles qui exploitent de grandes superficies. Il
s'agit principalement:
- Du riz qui constitue l'aliment de base de la
région ;
- De la banane plantain
- Du manioc; de l'igname, du Mais, du gombo, du piment
etc.....
2.1.1.3.2. Secteur secondaire
C'est le secteur le plus pauvre. Il ne comporte qu'une scierie
dont l'activité est en nette régression en raison de la
rareté du bois de grume. On note cependant qu'une savonnerie est en
instance d'exploitation.
2.1.1.3.3. Le secteur tertiaire
- Le commerce
L'activité commerciale est essentiellement
animée par les petits commerçants qui ne pratiquent que le
commerce de détail de marchandises diverses.
Il existe également une coopérative agricole
dont l'activité est saisonnière.
2.1.1.3.4. Les autres services
- Les banques
Trois (3) micro finances exercent dans le secteur financier:
la COOPEC, la CMEC et Agri finances.
- Réceptifs Hôteliers
Il existe quatre (4) hôtels dont deux de haut
standing.
2.1.1.4. Infrastructures scolaires, universitaires et
centres de santé
2.1.1.4.1. infrastructures scolaires et universitaires
Au niveau primaire, il existe au moins une école dans
chaque village.
Ce n'est pas le cas du secondaire qui compte un seul
lycée municipal et trois collèges privés.
Il en est de même pour le supérieur où il
n'existe qu'une université privée d'enseignement technique.
2.1.1.4.2. les centres de santé
La commune de Ouragahio comporte cinq(5) centres de
santé et un centre urbain sis à Ouragahio.
Ces centres de santé ont une caractéristique
commune marquée par un-sous-équipement chronique:
- Absence d'ambulance et de médicaments de
première nécessité;
- Absence de laboratoire pour les examens courants (paludisme,
fièvre jaune ect...
- Absence également de cabinet dentaire
2.1.1.4.3. Structure de soutien au
développement
- SODECI (société de distribution des eaux en
cote d'Ivoire)
Neuf (9) villages sur onze bénéficient de l'eau
courante. On note cependant une insuffisance du réseau à
Ouragahio et dans les grands villages en raison de l'extension des quartiers
- CIE (Compagnie Ivoirienne d'Électricité)
Tous les villages communaux sont ralliés au
réseau électrique national. Mais son extension s'avère
également nécessaire pour satisfaire toutes les demandes.
- Entreprises de communication
Cote d'Ivoire Telecom, la poste et certaines
sociétés de téléphonie mobile (MTN, Oranges) y sont
également présentes
2.1.1.4.4. ART, SPORTS ET LOISIR
La région du Fromager et principalement la
Sous/Préfecture de Ouragahio regorge de nombreux rythmes et danses.
Les plus célèbres sont le GBEGBE, le ZAGROBI et
l' ALLOUKOU ( version moderne du GBEGBE) qui s' est imposée au plan
national en inspirant la naissance de bien d' autres rythmes tels que le
ZOUGLOU, le coupe-décalé, etc.
Toutes ces danses et musiques se produisent à l'
occasion de cérémonies funéraires, de réjouissances
ou de grandes racontes culturelles tel que le Titè.
Le TITÈ est une grande fête populaire
réunissant plusieurs villages au cours de laquelle compétissent
les meilleurs danseurs, chanteurs, tambourineurs ainsi que les athlètes
de diverses disciplines sportives.
Au plan sportif, la commune de Ouragahio a donné
à la Cote d' Ivoire des footballeurs de talents notamment feu LEBRY
Manahoua, Gadji Celi, Sery Casimir ZIRIGNON la verite , etc......
2.2. PATRIMOINE CULTUREL DE LA COLLECTIVITÉ
TERRITORIALE DE OURAGAHIO
Le patrimoine culturel de la collectivité territoriale
de Ouragahio décliné en divers éléments, est
extrêmement riche. Si l'on se base sur la Convention de l'UNESCO afin de
le définir, le patrimoine culturel de la collectivité
territoriale de Ouragahio pourrait comprendre :
2.2.1. Le patrimoine culturel chanté et
dansé
La collectivité territoriale de Ouragahio regorge de
nombreux rythmes et danses. Les plus célèbres sont le
Gbégbé, le
Zagrobi et l'Aloukou. On a
aussi le Pagnora. Ces genres musicaux se sont imposés au plan national
en inspirant bien d'autres rythmes culturels tels que le
Zouglou , le Coupe décalé pour ne citer
que cela.
Figure 02 : un danseur en pleine démonstration
originale du GBégbé
2.2.2. Le patrimoine culturel
sonné
Le
« Tigbèlè » est en
quelque sorte le langage tambouriné. Il sort a l' occasion des
évènements spéciaux tels l'annonce d'un mariage, d'un
décès d'une personne importante, d'un événement
festif par exemple et prévient le village en cas d'attaque ennemie. Le
message émis par le Tigbèlè est
codé pour permettre au profane de ne pas y accéder. Seuls les
initiés peuvent comprendre le message. Il était le moyen le plus
sur de communication. On pouvait l'entendre à plus de trois(3)
kilomètres.
Figure 03 : le
Tiglèlè
En plus du Tigbèlè, il y a le
Legble ou le Djogoué. Cet
instrument sert a faire l'eloge d'une personne qu'elle soit vivante ou non.
Prononcer le nom d'une personne signifie qu'elle est d'une grande importance.
Le Leglè sert aussi a transmettre une
information de joie, de tristesse
2.2.3. Les traditions festives et
rituelles
On a comme événement festif le
TITÈ et le GLO-LOH. Le GLO-LOH est un
moment ou chaque habitant fait montre de ces talents oratoires appelé
« WÔZÔ». Les biens culturels
possédés par les anciens sont exposés ce jour-là
pour interpeler la jeune génération pour ne pas qu'ils oublient
leurs racines. C'est aussi une occasion pour transmettre la culture aux jeunes.
2.2.3.1. LE TITÈ
Quant au TITÈ, c'est un
événement festif réciproque entre deux villages. Lors du
TITÈ, un village se déplace pour se rendre dans
un autre village pour communier. On profite de ce moment pour régler
les conflits qui auraient survenus entre les familles. Les
célibataires tirent avantage en se fiançant ou en tissant de
nouveaux amis appelés
« BÉHI »
Le TITÈ est aussi une occasion de
démonstration des pouvoirs surnaturels de la part des deux villages. Et
celui qui parvient à vaincre est porté en triomphe par ses
paires.
2.2.3.2. Le culte du Bagnon
Littéralement le Bagnon veut
dire homme beau, bel homme. Posséder un Bagnon est une manifestation de
la bienveillance à l' égard de la communauté et par
conséquent, une source de joie et d'orgueil mais procure des avantages
pratiques en particulier sur le plan de la compétition civique.
On n'attaque jamais le village du
Bagnon. Ce dernier de toute manière ne
participe pas aux batailles.
L'institution du Bagnon en
valorisant l'homme, permet d'attirer dans le groupe concerné un plus
grand nombre de femmes d'autres groupes. L'homme donc par sa beauté, par
son pouvoir de séduction, par la publicité qui s'instaure autour
de sa personne, attirera dans son clan des jeunes filles et des femmes qui
accroitrons aux effets de mariage la puissance du groupe. Le
Bagnon incarne par sa beauté raffiné,
une autre face du modèle idéal du male, foncièrement
chasseur-guerrier. La Bagnon apporte de
l'éclat à toutes les cérémonies à
caractère profane.
Il est désigné selon des critères
physiques et moraux. Il est respecté et consulté en raison de sa
vie exemplaire. On lui voue un véritable culte.
Ainsi à travers le culte du
Bagnon, la beauté masculine, soigneusement
entretenue et mise en relief dans la société, constitue un
puissant moyen pour cette société d'assurer sa continuité
et d'assurer la descendance des individus.
2.2.4. Les savoirs et savoir-faire artisanaux et
industriels
Les Bétés portent un pagne traditionnel
appelé tapa. Le nom tapa est du au fait
que ce tissu d'écorce d'arbre s'obtient après plusieurs tapes. Le
Tapa s'obtient selon les étapes
suivantes : abattement d'arbre, extraction de l'écorce du bois,
frappes multiples sur l'écorce d'arbre jusqu'à dilatation de
l'écorce pour donner le tissu, séchage au soleil et enfin
teinture selon le goût.
Photo 04 : Tenue traditionnelle
Bété « Tapa »
2.2.5. Les savoirs coutumiers et
thérapeutiques31(*).
2.2.5.1. Pratique thérapeutique
Dans la pratique culturelle des populations de la
collectivité territoriale de Ouragahio, la conservation d'un
décès à la morgue n'existait pas. Juste après le
décès d'un parent, le corps était conservé pendant
quatre(4) jours pour les hommes et trois (3) jours pour les femmes à
l'aide de plantes médicinales. Et après quoi viennent les
funérailles
2.2.5.1. La vie matrimoniale
Les formalités coutumières du mariage dans la
collectivité territoriale de Ouragahio a beaucoup évoluées
ou même baissée.
Dans la pratique coutumière des Bétés de
la collectivité de Ouragahio, lorsqu'un jeune est en âge de se
marier, son père se met en quête pour lui d'une fille. Le jeune
homme n'a pas à rechercher lui-même sa première
épouse. Et la volonté du père dans ce cas semble
toute-puissante. Une fois la future épouse choisie, le père du
jeune homme se rend chez les parents de la jeune fille et adresse au
père de celle-ci une demande de mariage au nom de son fils.
- Sur le plan interne et externe
Sur le plan interne et externe, les Bétés de
Ouragahio ont une forme de règlement des conflits. Il s'agit des
« Gouloyoua ». Les
gouloyoua sont issus du village maternel. Ceux sont
les fils des « yorokluya », elles
sont originaires du village. N'étant dons pas originaire du village, ils
sont immunisés contre toutes actions pouvant entraver une quelconque
réconciliation entre deux parties. Les
gouloyoua servent donc de couloir de transmission
d'information et de règlement de litiges entre deux villages ou entre
deux familles.
2.2.6. Les savoir-faire paysagers
Les Bété de Ouragahio dans leur pratiques de
l'agriculture, n'exploite pas deux années consécutives une
même parcelle. Il pratique ce qu'il convient d'appeler la jachère.
Cette technique cultural avant même l'arrivée du colon et cela
permettait au sol de se « reposer » deux à
trois ans voir même plus avant d'y revenir.
Ensuite la culture du riz est une spécificité de
la collectivité territoriale de Ouragahio. Elle regorge plusieurs
qualités de riz parmi lesquelles le riz «
salamé » (nom en Bété) qui, disent-ils rivalise
avec le riz de qualité importé. Il se cultive dans les zones
humides et précisément dans le mois de Mars.
Les chants, la musique, la danse, les contes et
légendes, les noms de lieux, les jeux, les sports, les fêtes
traditionnelles, les rites, etc., constituent la richesse culturelle du
territoire de Ouragahio. La région possède de nombreux
savoir-faire en lien avec les cultures vivrières et leur cuisson.
Ce patrimoine vit et se transmet : les chants du territoire,
par l'intermédiaire de groupe tel que le GBEGBE CLUB, de chorales; la
danse Bété, via les cérémonies funéraires,
la musique du territoire ; les contes et légendes, via les chansonniers,
les livres ; les fêtes et rituelles funéraires, etc.
2.2.7. Le patrimoine culturel culinaire
Le patrimoine culinaire de la collectivité territoriale
de Ouragahio est riche et diversifié. Il s'agira de présenter
ici :
2.2.7.1. Le « loko
soukouè »
Le
« loko soukouè » est
une nourriture très appréciée dans la culture Bête.
Il est préparé à base de banane mûre ,
accompagné d' une sauce gluante composée de champignon noirs
appelés « wo kpô »,
le genre de champignon qui pousse spécialement sur le palmier en
état de décomposition et de
« sioko » fruit qu' on retrouve
uniquement dans la région le tout assaisonné de la poudre de
poisson sec appelé « magne ».
On le consomme généralement le matin.
2.2.7.2. Le
« soukouè »
Le « soukouè » est fait à
base de taro appelé
« Bêbê ». Sa sauce est celle
du Loko soukouè. A la différence c'est qu'on le mange dans les
feuilles de bananes.
2.2.7.3. Le « zohogn
seka »
C'est le riz local appelé
« bété
séka » accompagné de la sauce graine
appelée « zohogn ». Son mode préparation
diffère des autres préparations de riz ordinaire. Dans la marmite
servant de cuisson on y ajoute les feuilles d'attiéké, qui
souvent donne une coloration verte au gratin de riz. La sauce est faite
à base de graine palme de brousse, de
« Tikliti », de la viande de
brousse et du champignon sauvage.
Photo 04 : un danseur en tenue traditionnelle spéciale
appelée le Yagbehi
2.3. LA POLITIQUE DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE
DE OURAGAHIO EN CE QUI CONCERNE LE PATRIMOINE CULTUREL
Dans ses objectifs, la commune de Ouragahio ne définit
pas comme priorité l'économie du patrimoine culturelle. Elle
n'incite pas la population à s'approprier ses richesses culturelles. Et
n'y accorde aucun soutien financier. Cela est s'illustrés dans les
propos d'un enquêté :
«Les salaires s'élève à 3
million, donc si on doit allouer un budget spécialement à la
promotion culturel, ça devient difficile pour une petite commune comme
celle de Ouragahio. Les gens n'arrivent même pas à manger, il y a
des infrastructures que nous devons construire, ainsi que la
réhabilitation de certaines infrastructures comme les écoles,
les routes, tout ça donc comprenez que ça ne fait pas partir
pour le moment des priorités »
En effet, la commune de Ouragahio ne renforce pas la dynamique
de valorisation du patrimoine culturel. Et ne planifie aucune activité
ou manifestation quand a son accès.
«.....Non, il n'y a jamais eu des activités
à ouragahio, des activités qui sont organisées pour
promouvoir le patrimoine culturel ici. On participe souvent à des
événements régionaux ou on remporte des prix mais chez
nous on n'a jamais organisé ce genre d'événement (.....)
»
Un autre ajoute :
«..... Au niveau de Ouragahio, il n'y a jamais eu
d'activité culturelle qui a été organisée, ils
n'ont jamais fait. C'est la négligence en faite.....»
Par ailleurs, la Mairie de Ouragahio dans son ensemble ne
montre pas son implication dans la promotion du patrimoine culturel de son
territoire. Elle relève seulement de la volonté d'un seul
individu a savoir le maire.
«(...) C'est le maire seul qui fait son marketing
territorial. Cela relève de lui. .... »
Avant d'ajoute que:
«...... Les petites communes ne font pas de Marketing
territorial (.....) C'est dans ces voyages que le Maire fait la promotion de sa
ville. C'est donc lui seul qui gère son marketing territorial
......»
La commune de Ouragahio est une région qui n'attire
pas de nombreux visiteurs. Son inattractivité est due notamment à
son offre culturelle moins importante. Malgré la richesse de son
patrimoine culturel, les acteurs oeuvrant à sa sauvegarde ainsi qu'a sa
valorisation sont insignifiant.
Il n'existe pas au sein de la commune ni d'atelier de danse,
une entreprise locale spécialisée en production audiovisuelle et
outils multimédias dont le but est de promouvoir le patrimoine culturel
du territoire.
Au niveau des acteurs institutionnels, le rôle que joue
la Mairie également quant à cette valorisation est
négligeable puisque cela se limite à un seul individu. Les
enquêtés précisent en effet que la promotion et la
valorisation du patrimoine culturel de Ouragahio relèvent d'un seul
individu : « C'est le maire seul qui fait son marketing
territorial ».
La Mairie de Ouragahio ne sensibilise pas ses habitants au
patrimoine culturel et ne s'implique pas véritablement dans les
processus de valorisation du patrimoine culturel de son territoire. Dans ce
cas, il n'y a pas de transmission d'un héritage vivant. Ce qui rend le
patrimoine culturel trop méconnu des habitants.
On retient donc que la sauvegarde et la valorisation du
patrimoine culturel n'est donc pas au coeur des politiques publiques de la
collectivité territorial de Ouragahio.
2.4. LES ACTIONS DE COMMUNICATION ET PATRIMOINE
CULTUREL : ÉTAT DES LIEUX
Il s'agira dans cette section de la question relative à
la première hypothèse:« les actions de communication
développées dans la promotion et la valorisation culturelle
»
2.4.1. Les actions de communication dans la
commune.
La mairie de Ouragahio ne dispose pas d'un service de
communication à part entière. C'est le service socioculturel et
de promotion humaine qui est responsable de la communication. Cela est
confirmé par le discours d'un acteur de la mairie :
«...... Nous n'avons pas un service de communication
(...) ça non ! c'est le chef des services socioculturel est
responsable de la communication, la radio est rattachée au service
socioculturel....»
Par ailleurs, les acteurs déclarent être
informés du patrimoine culturel de Ouragahio qu'à travers leur
propre recherche et expérience personnelle et non par des messages
émis par la mairie.
«(...) tout ce dont je te parle, n'est pas dans les
documents qu'on a ici. Comme je fréquente beaucoup les gens d'ici, ils
m'apprennent aussi en tout cas. (.....) Tu vas voir ce que je te dis n'est pas
trop approfondi dans les documents qu'on a ici »
Toute fois pour les acteurs de la Mairie, l'utilité de la
communication est d'informer les usagers sur les différentes
activités qu'entreprend l'institution.
« ..... Les supports de communication que nous avons
ici nous servent à informer les populations, les habitants sur les
différentes activités de la Mairie.....»
Il faut aussi ajouter que certains acteurs manquent de
qualification dans la promotion du territoire. Comme le souligne un responsable
de service de la mairie :
« C'est un don pour moi. Depuis les cours
primaires, il y avait un grand frère qui était instituteur et
quant on allait (....), je n'ai pas continué les études (...).
C'est un don de Dieu pour moi, l'animation»
2.4.2. Les moyens qu'utilisent les acteurs pour
communiquer et, particulièrement, pour promouvoir leur
territoire.
En ce qui concerne les moyens de communication, la commune de
Ouragahio utilise un certains nombre de supports pour annoncer des
événements relatifs à la commune comme les
activités municipales et nationales et internationales, les informations
culturelle, les avis et communiqués, etc.
Cela transparait dans le discours d'un
enquêté :
« (...... )Nous avons les supports écrits
qui sont les notes de services. Notre support principal c'est les
correspondances et notre support oral c'est la radio. Il y a aussi les
réunions, les annonces mais c'est les supports qui ne nous servent pas
véritablement....»
Ainsi les supports de communication dont dispose la Mairie de
Ouragahio se décline comme suit:
- La radio communale;
- Les réunions;
- Les correspondances;
- Les notes de services;
2.4.2.1. La radio communale
La radio Communale est le principal moyen de communication de
la commune de Ouragahio. Comme le dit cet enquêté: La radio
est le seul moyen pour faire passer les informations ça arrive à
Sinfra, Guibéroua. Ça couvre les deux
sous-préfecture »
A cet effet elle mérite une brève
présentation ainsi qu'une analyse de sa grille de programme.
2.4.2.1.1. Présentation
La radio communale de Ouragahio a été
crée en 2012 en complément à la cellule de communication
de la mairie et rattachée au service socioculturel et de Promotion
Humaine de la Mairie de Ouragahio.
Émettant sur la fréquence des 101.5 de la bande
Fm stéréo et ce depuis 2012, la radio Communale de Ouragahio
émet dans l'espace radiophonique de la commune de Ouraghio à
partir de la Mairie de Ouragahio.
C'est donc une radio municipale. C'est une nouvelle forme de
radio qui commence à se développer dans le champ des
médias africains, poussée par la dynamique de la
décentralisation. Elle appartient à la mairie et est
exploitée par les habitants de la commune. Son objectif principal est de
promouvoir la politique des autorités de la commune. Elle peut avoir un
but non lucratif, mais le fait d'être financée par la commune peut
entraîner une discrimination à l'égard des personnes qui
n'ont pas les mêmes attaches politiques que les responsables en place.
Ainsi, forme moderne du "bulletin municipal" traditionnel, c'est, comme lui,
à la fois et indistinctement un moyen d'information neutre sur la vie de
la commune et une tribune partisane au service de la majorité
municipale. L'équilibre entre l'information neutre et l'information
partisane dépend de l'équipe municipale et des relations entre la
majorité et ses oppositions.
2.4.2.1.2. La grille des programmes de la radio
communale de Ouragahio.
Les émissions de la Radio communale ne sont pas
planifiées d'une manière anarchique, mais suivant un plan
précis, qu'on appelle grille des programmes. La grille des programmes
est le tableau qui donne le détail des émissions diffusées
chaque jour de la semaine. Elle comprend le titre des émissions, les
heures de passage à l'antenne, (tranche d'animation, musique, journal
parlé, bulletin d'information, etc.). La grille des programmes peut
être modifiée, tous les semestres ou tous les ans. Ces changements
peuvent être motivés par le calendrier agricole ou par les saisons
(heures de lever et de coucher du soleil) qui jouent un rôle important
dans les habitudes de vie de l'auditoire.
La grille des programmes est le reflet de la
personnalité de la station. Son examen permet d'identifier le type de
station par le temps qu'elle consacre à la musique, et à des
genres musicaux, à l'importance accordée aux programmes
éducatifs, aux émissions de développement, à
l'information, etc.
Les facteurs qui interviennent pour préparer une grille
des programmes, selon M.G. Robert (Radio France) sont les suivants :
- La diversité linguistique : en toute
équité, on peut admettre que chaque auditeur a droit, dans
l'absolu, à être informé tout autant et aussi longtemps que
n'importe quel auditeur dans la langue qu'il pratique tous les jours.
- L'équilibre des genres : l'harmonisation est
essentielle entre les émissions d'information, les productions
éducatives, les émissions culturelles, la musique, le sport et
les variétés. La connaissance des goûts du public est un
repère essentiel dans ce domaine.
- Les disponibilités budgétaires : le volume
global horaire est directement fonction du budget.
- Les moyens de production : la confection d'une grille des
programmes est tributaire des moyens techniques disponibles : studios, cellules
de montage, véhicules, etc.
La grille des programmes, qui donne le détail de toutes
les émissions diffusées dans la semaine, doit donc être
élaborée avec minutie.
Il ne faut pas confondre grille des programmes, conducteur
général d'antenne, cahier d'antenne.
Le conducteur général d'antenne
est le document sur lequel se trouve consigné le détail des
émissions diffusées dans une journée. Il est établi
à partir de la grille des programmes et des modifications de
dernière minute intervenues pour des raisons diverses. Le conducteur
général indique tout ce qui doit être fait à
l'antenne dans la journée.
Le cahier d'antenne est un document
(généralement un cahier) qui consigne scrupuleusement le
déroulement de ce qui se diffuse à l'antenne. Dans ce document
figurent, par exemple, les heures réelles de début et de fin des
émissions, leur durée, leur titre ainsi que tous les incidents
qui surviennent pendant la durée de l'antenne (panne technique, coupure
d'électricité, absence d'un animateur, etc.)
La grille des programmes est élaborée à
partir des objectifs de la station, des intérêts de l'auditoire et
des intérêts des partenaires.
2.4.2.1.3. Analyse de la grille des programmes de la
radio
Selon l'observation et l'analyse de la grille des programmes
sur le terrain, la radio Ouragahio émet 24 heures par jour. Les
horaires correspondent au moment où les populations sont sur place en
familles ou s'apprêtent à vaquer a leurs travaux champêtres.
Les émissions de la radio sont tributaires des sources d'alimentation
électrique (la mairie est connectée au réseau
d'alimentation nationale en électricité).
Les différents types d'émissions et programmes
diffusés par les radios sont : l, les débats, les informations
générales, les annonces, les spots radiophoniques et les
documentaires. Cela ne change pas durant un période de six (6) mois
renouvelable.
Le responsable des services socioculturels et de promotion
humaine de la radio contacté estime être facilement accessible aux
populations de la zone couverte. La radio est donc régulièrement
écoutée par les populations qu'elle informe, sensibilise.
Cet intérêt se manifeste à travers, entre
autres, la création des clubs d'écoute, la participation des
populations à certaines émissions. Cette pratique a
été encouragée par des partenaires qui interviennent dans
différents domaines du développement économique et social.
La radio dit collaborer avec des ONG ( par exemple les zinzin
du bonheur) et de grands programmes de développement mis en place par
l'État. Dans le souci d'être plus proche des auditeurs, le
premier responsable de la radio affirme prendre en compte les attentes et les
observations de leurs auditeurs.
Ceci se traduit de manière concrète par la
rediffusion de certaines émissions, le réaménagement des
horaires de diffusion en fonction des évènements, le lancement de
nouvelles plages... La radio a dans les différentes communautés
produites des impacts réels dans différents domaines par exemple
celui de la santé.
Les programmes traitaient prioritairement de :
- l'agriculture à travers des émissions comme
agriculture présentées le lundi de 20h à 22 heures, qui
parlant des techniques culturales, des méthodes de mise en place
d'engrais et d'intrants agricoles, des cultures de contre -- saison dans leurs
spécificités locales, des échanges d'expérience
à travers des émissions débats avec assistance des
spécialistes ou non.
- De la sensibilisation sur la réconciliation nationale
liée au problème de la crise poste elctorale de 2010
- Du commerce : les émissions comme Diapason, qui
concernent les transactions locales avec leurs connexions en termes de prix et
d'approvisionnement en marchandises ; les ménagères, les
artisans, les transporteurs routiers...
- La santé : le public est informé grâce
à la radio de tous les endroits possibles d'un point de soin
santé ; des campagnes de vaccinations.
- L'environnement : de toutes les approches de gestion de
ressources naturelles impliquant les populations locales.
Les programmes musicaux (qui occupent 70% des
émissions) spécialement sélectionnés et
adaptés à la coloration locale, le journal parlé dans les
différentes ethnies de la collectivité ; les jeux, les
divertissements. Des plages seront également réservées aux
émissions religieuses et les évènements spéciaux
tels que la fête de l'indépendance, le Ramadan, Noël, etc.
Une analyse des programmes de la radio Ouragahio montre qu'il
y a beaucoup plus de divertissements, marginalisant la découverte du
patrimoine locale à travers des interviews de sages ; de patriarches, de
notables, de célébrités. Ce qui empêcha la
population de s'intéresser véritablement a son patrimoine
culturel. Il n'y a donc pas un véritable engouement quant à la
promotion et a la valorisation du patrimoine culturel de la collectivité
territoriale de Ouragahio.
De plus le traitement de l'information est aléatoire.
Les violations des normes sont régulières et récurrentes ;
informations non vérifiées, attaques personnelles.
Les aspects techniques se caractérisent par un manque
de moyens de production et de moyens logistiques, l'exiguïté des
locaux, l'installation anarchique, etc. La mauvaise qualité des
équipements de diffusion occasionnent des interférences
fréquentes et des brouillages préjudiciables au bon
fonctionnement du spectre des fréquences. On peut observer
également, l'absence de techniciens qualifiés. La modernisation
des équipements de production, de diffusion permettra de produire des
émissions de qualité à des coûts réduits.
La radio Ouragahio ne possède un émetteur
secours ou ni d'un groupe électrogène secours. La moindre panne
au niveau de la CIE (compagnie ivoirienne d'Électricité) prive
les populations d'émissions radio. Pour les zones couvertes par le
réseau de l'énergie électrique, une panne de fourniture
justifie l'arrêt des émissions de la radio.
Il faut aussi noter une insuffisance dans la formation du
personnel. La radio Ouragahio compte des animateurs et des techniciens qui ne
sont pas qualifiés. Le problème fondamental qui se pose là
est leur encadrement régulier. Cela à travers des
séminaires de formation thématique et des modules de formation
ciblés. Pour la plupart, le personnel à un niveau relativement
bas.
Il ressort des résultats, que la communication
territoriale manque explicitement dans les actions de promotion du territoire.
Les acteurs institutionnels transmettent leurs messages à travers la
radio communale, l'affichage à l'intérieur et à
l'extérieur des locaux, les correspondances et les relations directes
avec le public via les réunions.
Cependant, aucun de ces acteurs ne distribue d'annonces ni de
prospectus pour informer le public et ne dispose même pas d'un site web
fiable (existe mais pas à jour)
D'abord, les messages qu'émettent la Mairie ne
respectent pas les principes d'une bonne compréhension du message
notamment la pertinence, le ciblage, la répétition et la
simplicité, faisant en sorte que les messages ne soient pas bien
reçus par les acteurs.
Ensuite, les supports utilisés pour la transmission des
messages se trouvent être inefficaces et inadaptés du fait que ce
n'est pas l'ensemble des acteurs qui écoute la radio communale, consulte
les affiches à l'intérieur comme à l'extérieur des
locaux ni l'existence de guichets spéciaux pouvant donner des
informations d'ordre général au public.
Les seules relations qu'entretient la Mairie avec son public
aux guichets concernent uniquement les affaires spécifiques de
l'institution.
Enfin, les acteurs censés recevoir les messages
semblent ne pas montrer assez d'intérêts envers ces messages du
fait qu'ils se sentent lésés dans le processus de prise de
décision.
Également, le manque de marketing territorial dans les
actions de la commune de Ouragahio affecte négativement l'image de
marque de commune. L'étude est arrivée à déceler
cela à travers le discours des acteurs de la commune de Ouragahio
déclarant n'avoir jamais promu la commune au moyen d'un slogan
particulier, sachant qu'un slogan donne une certaine image sous laquelle on
voudrait percevoir le territoire.
Les raisons poussant les acteurs à ne pas participer au
façonnement de l'image de marque de leur commune résident dans le
manque d'implication des acteurs et le manque de qualifications dans le domaine
du marketing territorial.
Toute fois l'enjeu de la communication au sein de la Mairie
est un enjeu informatif. C'est à dire un enjeu informatif qui consiste
à transmettre des informations aux populations de la commune. Sa
stratégie n'est donc pas d'influencer le comportement des habitants de
la collectivité à s'approprier le patrimoine culturel, mais
plutôt être informé des activités entreprises par les
responsables de la Mairie.
HORAIRE
|
LUNDI
|
MARDI
|
MERCREDI
|
JEUDI
|
VENDREDI
|
SAMEDI
|
DIMANCHE
|
05H30-06H20
|
A P P O D R R
E
|
Bonjour le jour
|
Équinoxe
|
RÉVEIL
TONIC
|
LA PAROLE
DE
DIEU
POUR VOUS
|
06H20-06H30
|
INFOS LOCALES - NATIONALES & SPOTS
|
06H30-06H45
|
06H45-06H55
|
06H55-07H05
|
INFO
WEEK END
|
07H05-09H05
|
BONJOUR LE
JOUR
|
ÉQUINOXE
|
09H05-10H00
|
|
|
55 MN CHRONOS
|
|
ALLAHOU AKBAR
|
|
10H-12H00
|
INFO-CITE
|
DIAPASON
|
AUX ROYAUMES DES ENFANTS
|
DIAPASON
|
A VOUS LA PAROLE
|
DÉBAT DU SAMEDI
|
BON DIMANCHE COMÉDIE
|
12H00-13H0
|
INFOS LOCALES
- NATIONALES &
SPOTS
|
13H00-15H00
|
T E N
D
|
R
|
E S S
E
|
|
SAVOIR VIVRE
|
15H00-16H00
|
DOCUMENTAIRE
|
ESSENTIELLEMENT JEUNE
|
DÉDICACE
|
SÉLECTION BÉTÉ
|
SÉLECTION MUSIC URBAINE
|
16H-17H00
|
COCKTAIL FM
|
REGGAE
TIME
|
TABLE RONDE VOTRE REGARD
|
17H-18H
|
TCHEKOU
CHEZ NOUS
|
SANTE
|
ENVIRONNEMENT
|
|
18H-19H
|
LES AVIS
ET
COMMUNIQUES
|
19H00-19H55
|
BÉTÉ
|
MALINKÉ
|
BAOULÉ
|
GOURO
|
MORE
|
SENOUFO
|
CONTES ET LÉGENDES
|
INFOS LOCALES -
NATIONALES &
SPOTS
|
|
20H00-22H00
|
AGRICULTURE
|
|
LES ÉCHOS DU COEURS
|
MERVEILLE ET MYSTÈRES
|
PAGES D'OR
|
DÉDICACE MUSICALE
|
|
22H00-23H00
|
|
|
|
|
|
BAL
DU
SAMEDI
|
|
23H00-24H00
|
SÉLECTION MUSICALE ET
ÉMISSIONS ENREGISTRÉES DU SAMEDI
|
|
PROGRAMME DE DIFFUSION DES ÉMISSIONS DE LA
RADIO COMMUNALE DE OURAGAHIo
CHAPITRE III : PROMOTION, VALORISATION ET
STRATÉGIES DE COMMUNICATION DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE
OURAGAHIO
3.1. L'ATTRACTIVITÉ DE OURAGAHIO DÉPEND DU
CHOIX DES ELEMENTS DU PATRIMOINE CULTUREL À PROMOUVOIR
3.1.1. L'importance du patrimoine
culturel dans la stratégie de promotion du territoire
Dans cette section, il sera question des informations en
rapport avec la seconde hypothèse : « les éléments du
patrimoine culturel que la collectivité doit promouvoir ».
Les entretiens réalisés auprès des
enquêtés confirment que, dans la collectivité territorial
de Ouragahio , le patrimoine culturel constitue un puissant moyen
d'attractivité de la commune.
L'un des responsables enquêtés affirme par
exemple que :
« Le patrimoine culturel s'il est
valorisé, peut permettre à la collectivité de se
développer, ça peut être un facteur même de
rapprochement des enfants de la région. Il faut que toutes ces cultures
reviennent. Si on pouvait faire revive ça, Ouragahio serait
développé »
Il ajoute que :
« (.....) Le patrimoine Bété est
très riche dans sa diversité. Les majeures parties des chantres
viennent d'ici. Tout ce qui est patrimoine culturel est lié aux
festivités comme le Tité, le Glolo et le Logbotouwoli. Nous avons
des clubs de danse »
Il précise que la commune de Ouragahio « n'a
pas de politique bien définie » quant à la
communication relative au patrimoine culturel, mais que ce dernier est «
néanmoins présent dans tous nos supports de communication,
d'une manière ou d'une autre. Maintenant on voit bien qu'il y a toujours
une image pour la communication qui est liée à la culture
».
Un autre affirme :
« Le patrimoine culturel dans
l'attractivité de la collectivité territoriale de Ouragahio
Ce n'est pas important, c'est essentiel, voire même obligatoire
».
Pour lui, la seule façon de développer et d'unir
les différents peuples de cette collectivité est de mettre en
avant le patrimoine et la culture.
« le TITÉ c'est a dire
le village se déplace dans un autre village et ensemble ils font la
fête et il revienne. Maintenant tout ça n'existe plus. Le
TITÉ qui est une sorte de rapprochement, il y a aussi le
Gbegbe club, cela permet aux gens de se connaitre. Tout cela
peut permettre une réconciliation vraie entre les gens. Il faut que tout
ça revienne.... »
Ensuite il s'exprime sur le rôle de la culture, moderne
comme traditionnelle, dans les offres touristiques du territoire :
« La culture est très diversifiée ici
à Ouragahio. Certains peuvent voir la culture à travers les
funérailles, d'autres plus à travers la cuisine
Bété, la culture de riz avec tout ce qui l'accompagne, c'est
aussi une forme de culture. Tout ce qui est spectacles, représentations,
comme par exemple le Glolo, le Tite, et le
Lougboutouwoli, ce sont des éléments culturels
importants....».
Enfin il donne sa définition du patrimoine culturel,
démontrant sont importance dans l'attractivité d'un territoire
:
« C'est la tradition, c'est tout ce qui va attirer
les gens a venir connaitre la culture de la collectivité, tout ce qui
va permettre de valoriser notre territoire. C'est toute l'histoire du
territoire [...], les repères historiques, les personnalités
natives du territoire, [...] les traditions, les costumes, la gastronomie...
».
3.1.2. Les aspects du patrimoine culturel à
promouvoir de la collectivité de Ouragahio.
La population locale est détentrice du patrimoine
culturel. Cette population a donc à coeur la valorisation de ce
patrimoine, notamment dans une optique de développement locale. Elle
représente donc un public important, qui peut vouloir
bénéficier des offres. Si la population devient public des offres
culturelles de son territoire, elle peut jouer un rôle important dans la
promotion du territoire par le patrimoine culturel. Il est donc
nécessaire de connaitre les aspects de la culture a promouvoir.
En effet la culture compte plusieurs aspects. Il y est donc
primordial de rechercher ceux qui peuvent permettre à la
collectivité territoriale de Ouragahio de développer. Mais
là-dessus les avis divergent.
Certains mettent l'accent sur des aspects spécifiques
du patrimoine culturel de Ouragahio comme par exemple l'aspect culinaire.
Comme le signifie cet enquêté :
« On reconnait en la société
Bété la culture du riz. Donc si nous mettons en valeur la
production du riz et que par année nous mettons cette production en
valeur, cela peut amener l'auto suffisance alimentaire et permettre à la
jeunesse de revenir mettre en valeur leur terre. Cela peut donner des
activités rémunératrices. Il y à plusieurs
manières de préparer le riz en pays bété
»
Aussi il y a les représentations culturelles qui
peuvent être mises en exergue.
« Nos parents ont délaissé la
culture, ce qui fait que les gens veulent promouvoir c'est ce qu'on appelle le
Glolo, il y a aussi le TITE. Il y a Le lougboutouwoli
à travers lequel on défini les louange des personnes
décédées, si cette personne avant de mourir a
ajouté quelque chose à l'humanité. C'est ce jour-là
on chante les ses valeurs, ses louanges »
D'autres par contre estiment que la culture doit être
prise dans son ensemble et qu'il n'y a pas certains aspects a privilégie
par rapport à d'autres pratiques culturelles.
« C'est tout ce qu'on appelle la tradition, donc
il y a plusieurs aspects. je sais pas s'il y a ce qui est bon et ce qui n'est
pas bon. Il ne faut pas laisser d'autres traditions de coté
»
Les entretiens effectués auprès des agents de
la Mairie confirment l'importance du patrimoine culturel dans
l'attractivité du territoire, du fait notamment de l'offre culturelle de
Ouragahio riche et variée. L'affirmation du patrimoine culturel de la
collectivité territoriale de Ouragahio serait le seul moyen de se
démarquer des autres destinations, dans un contexte de concurrence
accrue.
Grâce à son patrimoine culturel riche et
varié, comprenant les danses, les chants, la musique, les jeux, les
contes, les savoir-faire, et tant d'autres éléments qui ne
pourront pas être cités ici, la collectivité territoriale
de Ouragahio pourrait accueillir des investisseurs, des entreprises, des
organismes publics des touristes et des visiteurs. Toute chose qui serait
bénéfique pour le territoire sur le plan du développement
économique, social et culturel. D'où l'importance de sauvegarder,
dans un premier temps, mais également de valoriser ce patrimoine, en le
diffusant et le rendant accessible au plus grand nombre.
3.1. PATRIMOINE CULTUREL ET LES TIC
3.2.1. Les tic, outils de valorisation et de promotion
du patrimoine culturel de ouragahio
Cette section traitera des informations obtenues quant
à la dernière hypothèse : « Les TIC sont un outil
innovant de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel.
Les enquêtés considèrent que le principal
intérêt des TIC dans la mise en valeur du patrimoine culturel dans
son ensemble, est de le porter à la connaissance du public.
Elle confirme l'évolution rapide des TIC, ainsi que leur importance
:
« Les TIC évoluent très vite. Il est
impossible de ne pas les utiliser dans la promotion du patrimoine culturel de
Ouragahio. C'est bon de s'adapter à ces outils si on veut se faire
connaitre et faire connaitre notre culture».
Pour l'instant, la commune de Ouragahio dispose d'un site
Internet, et est présent sur les différents réseaux
sociaux. Le maire a également mis en place une page facebook pour faire
des visites commentées sur sa politique de gestion de la commune. Cela
démontre bien la volonté de la commune de développer
l'e-tourisme ainsi que son attractivité et de rester présents sur
les différents supports technologiques existants. Un
enquêté confirme :
« On se doit d'être présents sur ce type
de supports. C'est nécessaire ».
Il ajoute cependant que :
«Le problème c'est que nous avons un site
internet qui n'est pas encore bien fini. Il y a des parties qui ne sont pas
encore alimentées. L'informaticien qui doit faire ça a beaucoup
de gombo (contrat). »
Un autre enquêté confirme l'évolution
concernant des TIC :
« Ça évolue très vite, et c'est
difficile dans la mesure où on a à peine commencé une
réflexion sur un principe qu'il est déjà
dépassé. »
De plus, tout le monde n'a pas les outils nécessaires
à la mise en place de ces TIC. Il adjoint que ces outils permettent la
valorisation du patrimoine culturel :
« On peut valoriser la culture et le patrimoine
à travers les nouvelles technologies notamment à travers des
supports que les gens peuvent prendre pour aller ensuite faire un circuit,
découvrir une thématique. Sinon à part ça qu'est ce
qui peut nous permettre de promouvoir la culture de Ouragahio
».
Il revient à travers ces entretiens également
l'importance du contact humain et des relations interpersonnelles qui doivent
rester présentes malgré l'importance croissante ces NTIC. Les
relations interpersonnelles permettent la construction de l'identité des
individus.
Un responsable de service au sein de la Mairie affirme qu'il
faut garder une certaine humanisation dans les échanges entre les
individus au sein d'une société.
Les individus qui souffrent de solitude et qui entretiennent
des relations interpersonnelles pauvres ou restreintes sont sujets à des
tendances dépressives, des sentiments d'échec et de
dévalorisation. Il est donc essentiel pour l'équilibre psychique
d'établir des relations avec les autres.
« On peut tout faire grâce à
Internet, à son téléphone, (...), mais il ne faut pas
oublié que rien ne remplacera le conseil de personne à personne
et le contact direct avec les autres ».
Un autre confirme qu'il ne faut pas déconstruire les
relations entre les individus, dans une société de plus en plus
individualiste.
Les entretiens effectués ont permis de confirmer
l'importance TIC dans le domaine du patrimoine culturel, que ce soit au niveau
de sa diffusion ou de sa valorisation, mais ils précisent cependant que
les TIC restent des outils au service de la valorisation, et que la dimension
humaine doit rester aussi présente.
L'utilisation des TIC à la promotion et à la
valorisation du patrimoine culturel est un véritable atout pour le
développement de la collectivité territoriale. Cependant il est
donc important de connaitre les caractéristiques de ces
différents medias, leurs avantages ainsi que leurs inconvénients
pour une utilisation efficiente.
3.2.2. Les principales caractéristiques des
différents medias
La nature d'une campagne et de la cible dépend du choix
du media, les qualités de chaque type sont incontournables, mais aussi
des inconvénients.
3.2.2.1. La presse
Il existe plusieurs catégories de presse :
- Selon nature : Presse écrite, presse
électronique
- Selon la périodicité : Presse quotidienne
(Fraternité Matin, notre voie, Le Patriote, Le Quotidien, L'Inter, Soir
Info ... etc.) , hebdomadaire ( , Go Magazine , Gbich , top visages , ....
etc. ) , mensuelle ( Life, l'officiel de l'immobilier, Tycoon, koundan
magazine , trader, etc. ) , occasionnelle
- Selon les centres d'intérêt :
Généraliste, thématique comme la presse automobile,
sportive, immobilière, ou de petites annonces ...etc.
- Selon le mode de vente : Gratuite, par abonnement, ou au
kiosque...etc.
- Selon son appartenance : Presse partisane (appartenance
politique par exemple), neutre ou officielle...etc.
Pour ce qui est des avantages de l'utilisation de la presse d'
abord elle a un taux de circulation élevé et une durée de
vie des messages intéressante.
Ensuite une souplesse en matière de réalisation
: Formes, dimensions, périodicité, bonne
sélectivité des publics selon les centres d'intérêt,
meilleur ciblage, possibilité de publicité ciblée et une
attention plus grande du lecteur.
Et enfin un contact plus intime cible-support, avec des
coûts de réalisation bas et un taux de mémorisation
intéressant.
La presse ne touche pas les analphabètes. Ces derniers
qui ne savent ni lire, ni écrire ne sont donc préoccupés
pas par l'activité de la presse.
De plus, l'acquisition d'un journal demande un acte d'achat
de la part de la cible (presse non gratuite). Cela peut évidemment
entrainer une la population de s'abstenir de lire un journal et en plus si son
cout est élevé.
Il faut aussi noter que le délais trop long de parution
d'un journal ainsi que la mauvais qualité du support peuvent
empêcher la population a s'intéresser a la presse. Encore un fort
encombrement de certains titres et une forte duplication des articles peuvent
avoir des désagréments.
Enfin il ajouter qu'il y des journaux qui ont un impact
réduit comme les quotidiens avec une durée de vie d'un jour
avec une qualité de contact moyenne et peu de souplesse ou de
disponibilité.
3.2.2.2. La Radio
La radio est un média de masse avec peu de contraintes
techniques.
Elle établit une relation d'intimité avec le
public avec une certaine proximité. La radio est un media dynamique en
ce sens qu'il mobilise le comportement de la population cible. C'est un media
de répétitivité par excellence, à faible
coût
Et par sa fréquence, elle contribue à
créer la notoriété spontanée. Elle permet de
faire comprendre le message à la cible.
On peut distinguer plusieurs types de famille de la radio. En
fonction de la couverture on a :
- La radio Internationale
- La radio Nationale
- La radio Régionale
- La radio Locale
Également en fonction de la programmation, on a :
- La radio généraliste
- La Thématique
- La radio Musicale
- La radio Sportive
La radio et ses messages se déplacent avec son
audience. Ils peuvent être écoutés au travail, a la plage,
dans un restaurant, dans la voitures, etc. le message de la radio peut arriver
aux auditeurs de manière inconsciente, peut arriver aux auditeurs sans
qu'ils aient cherché. La radio permet la sélection d'audiences
spécifiques :
- Géographiquement ; l'audience est définie
par les grande stations de diffusion sur les ondes.
- L'horaire : l'audience change selon l'heure du jour,
soit du matin, la journée ou la nuit.
- L'intérêt de l'audience : selon le sujet
de la station (informatif, musique, débat, ...etc.) l'annonceur peut
choisir su quelle station il veut diffuser sa campagne publicitaire.
Il faut aussi noter d' autre part que la fréquence de
diffusion de l'information sera décidée par l'annonceur. De plus
le message de la radio est transmis par une voie. Au contraire du quotidien ou
des magazines, les annonces publicitaires peuvent être
écoutées.
La radio ne contient pas d'image. Il n'existe donc pas de
imprimée, l'annonce est donc transmise et ensuite perdu. L'annonceur ne
peut pas s'assurer du degré de rétention de l'annonce à
l'esprit des consommateurs. Ensuite les annonces sont parfois diffusées
en boucle. La saturation des annonces peut arriver à encourager les
consommateurs et ils peuvent même montrer une certaine
indifférence aux annonces publicitaires. Et enfin certaines station
radios offrent seulement des campagnes de type local et donc n'atteignent
qu'une partie réduite du public potentiel.
3.2.2.3. La télévision
La télévision est un media puissant qui
s'adresse à tous publics32(*). De plus elle est un véhicule de
communication complet (image, son et mouvements). La radio possède une
grande puissance de persuasion et de démonstration. De plus elle est
peu chère par rapport à son impact et ses performances
La télévision est très
appréciée par tous et constitue le media privilégie pour
les produit de grande consommation.
D'ailleurs il est possible de distinguer plusieurs :
- les chaines généralistes privées ou
publiques : cible différentes entre jours de la semaine, et
heures
- les chaines spécialisées (canal,
planète, nationale géographie etc.) avec des audiences plus
précises
- les chaines locales : il n'en existe pas encore
Les avantages de télévision sont nombreux. Elle
offre toutes les alternatives visuelles, de mouvement, de couleur et d'effets
spéciaux pour une campagne publicitaire. En effet c'est un moyen avec un
grand impact visuel. Les messages, comme a la radio, peuvent arriver de
manière inconsciente, l'audience ne les cherche pas.
La télévision permet la sélection
d'audiences spécifiques :
- géographiquement : la capacité de
réception du signal peut délimiter une zone spécifique
- l'horaire et la programmation : l'audience varie au
cours de la journée. Les horaires et les programmes transmis peuvent
aider les annonceurs à décider du moment auquel ils veulent
transmettre leur publicitaire.
Par ailleurs s'il est vrai que la publicité à la
télévision est couteuse, son prix parfois couvre tous les
avantages donnés par ce support publicitaire. Toute fois la
publicité à la télévision peut être
très efficace pour créer une image positive d'un produit ou d'une
entreprise, mais il est vrai que parfois les campagnes publicitaires peuvent
donner une image négative. Cela dépend en effet de la
créativité des annonceurs.
L'un des principaux inconvénients de la
télévision est le « zapping ». Le
téléspectateur a la possibilité de changer de chaine au
moment de l'annonce publicitaire. Il peut aussi faire une autre activité
durant cette même période.
De même, les téléspectateurs qui ont suivi
et qui connaissent bien avancés technologiques (effets spéciaux,
effets sonores, créativité d'image) sont plus difficiles a
être impressionné.
De plus, bien que l'annonceur puisse sectionner des zones
géographiques, des horaires différents, des programmes et des
chaines, la télévision est encore un moyen de communication
massif avec une portée très vaste. Les audiences sont chaque fois
plus fragmentées, la quantité des canaux qui existe permet une
telle fragmentation.
Encore il existe une forte saturation des annonces
publicitaires sur les différentes et par exemple, les dernières
annonces publicitaires n'ont pas le même impact et n'arrivent pas a
attirer l'attention des spectateurs comme celle qui sont transmises au
début de la période des annonces.
Enfin la multiplication des messages publicitaires similaires
peut aussi confondre l'audience. La durée des messages est assez courte
par rapport au cout de leur production et la production est complexe.
3.2.2.4. L'affichage
L'affichage est le media privilégié des grands
annonceurs33(*). Les
principales catégories de l'affichage sont les suivantes :
- affichage grand format 4x3 (agglomération et grands
axes routiers)
- affichage transport (autobus, taxi)
- mobilier urbains
- affichage mobile (panneaux sur véhicules dans les
grandes villes)
- divers : affichage électronique et lumineux, sur
caddies
Les affiches et les annonces lumineuses
généralement attirent l'attention des gens, et ils atteignent
beaucoup de personnes. Les messages utilisés dans ces supports
publicitaires doivent être courts et directs. Ainsi comme les affiches,
les annonces lumineuses peuvent être de divers tailles, couleurs , styles
, formes, etc.
En effet les publicités sur affiches, sont bien
reçues par les automobilistes, puisque les grandes affiches ou les
grandes annonces lumineuses peuvent être vues à longue distance.
Spécifiquement les annonces lumineuses peuvent
aussi :
- offrir des images créatives, libres et imaginatives
grâce a des effets utilisés aux annonces publicitaires
- profiter de l'obscurité d'un passage
De plus il y une rapidité quant a sa mise en place avec
un visuel captant l'attention et facile a mémoriser.
Pour ce qui des inconvénients, avec les affichages il
est difficile d'atteindre une audience spécifique,
généralement les gens ont la possibilité de regarder les
affiches ou les annonces lumineuses, ils ne doivent pas payer comme à la
télévision pour recevoir la publicité. Par exemple, les
personnes conduisent sur les autoroutes, donc le message, la publicité
n'est pas destine à un public spécifique et elle est
montrée à un public vaste et variées.
En outre la créativité est parfois
limitée par la taille des annonces. Dans une petite annonce ou affiche,
les annonceurs doivent créer une bonne campagne publicitaire. Ce n'est
pas comme à la télévision ou au cinéma qu'un spot
peut être transmis en sa totalité. Dans les annonces et les
affiches, les messages doivent être directs, concrets, concis et faciles
à comprendre.
De plus les affiches et les annonces lumineuses sont
exposées à tout type de changement de climat et au vandalisme qui
peut maltraiter et changer l'image originale.
3.2.2.5. Le cinéma
Le cinéma comme moyen de communication à un fort
impact, puisque il est généralement composé d'un grand
écran, une salle obscure et de bons fauteuils. Ces
caractéristiques physiques et les avancées technologiques du
cinéma rendent l'audience plus réceptive au message. Les
personnes qui assistent à une séance de cinéma
révèlent un niveau d'attention plus élevé puisque
on se trouve dans une salle où il n'y a pas rien d'autre à faire.
Il n'y a pas de possibilité de zapper comme à la
télévision, ce qui fait que les annonces touchent avec plus
d'efficacité eu publique hétéroclite.
D' abord le niveau sonore trop exagéré peut
être ennuyant pour les personnes qui sont dans les salles de
cinéma. Par ailleurs il existe des gens qui n'entrent qu'après la
publicité. Ils préfèrent rentrer directement et voir le
film projeté.
Ensuite la publicité faite dans les séances est
destinée à un public hétéroclite, la
sélectivité est difficile à faire. Dans une séance,
on peut rencontrer tout type de gens, donc la publicité peut toucher un
nombre important de personne.
Enfin le cinéma est considéré comme un
support publicitaire vraiment cher.
3.2.2.6. Les medias sociaux
Le terme medias sociaux désigne le large
éventail de services internet et mobile qui permettent aux utilisateurs
de participer à des échanges en ligne, de diffuser du contenu
qu'ils ont eux même crée et de se joindre à des
communautés électroniques. Voici les services internet qui sont
habituellement associés au media sociaux34(*) :
- les blogues, également appelés
« carnets Web », sont des journaux en ligne dont les
articles sont habituellement classés par ordre chronologique inverse.
Ils peuvent être hébergés gratuitement sur des sites Web
- les Wikis35(*) sont des sites Web collectifs ou tout participant
peut modifier n' importe quelle page ou en créer de nouvelle à
l'aide de son navigateur. l'encyclopédie gratuite Wikipedia36(*) est un exemple bien connu de
site utilisant la technologie WIKI.
- Les sites de partage de signets permettant aux internautes
d'organiser et de partager des liens vers des sites Web, par exemple reditt,
StummbleUpon et Digg
- Les sites de réseautage social permettent aux
utilisateurs de se créer un profil public ou semi-public dans un
système encadrer, de dresser une liste des autres utilisateurs avec
lesquels ils sont en contact et de consulter cette liste et celle d'autres
utilisateurs de même système. Facabook et Linkedin figurent parmi
les sites de réseautage social.
- Les services de mises a jour de statut sont aussi
appelés « service de microblogage ». ces services
tels que Twitter permettent aux utilisateurs d'envoyer de courts messages sur
des gens ou des événements et de lire les message
créés par d' autres.
- Les sites de contenu du monde virtuel offrent des
environnements virtuels ludiques où les utilisateurs peuvent interagir
- Les sites de partage de medias permettent aux utilisateurs
de diffuser des vidéos et des photos. YouTube , Pinterest et Instagram
comptent parmi les sites populaires.
Il faut noter que ces différentes catégories se
chevauchent dans une certaine mesure. Twitter par exemple est a la fois un site
de réseautage social et un service de mises a jour de statut.
Les medias sociaux présentent des
caractéristiques qui influent sur l'interaction des utilisateurs en
ligne, entrainant par le fait même la création de nouveau moyen de
collaboration et de discussion. La pérennité des données
est une de ces caractéristiques. Parmi les autres
propriétés des medias sociaux figurent la reproductibilité
(le contenu peut être copie et communiqué) et la facile recherche.
L'accessibilité est un autre trait important : on peut utiliser les
medias sociaux n'importe quant et n' importe quel endroit où se trouve
une connexion internet. Ces caractéristiques déterminent la
dynamique des interactions sociales virtuelle. Ainsi, l'invisibilité du
lecteur soulève des questions sur le contexte, de même que sur le
caractère opportun et intelligible d'une communication37(*). De plus il est difficile de
savoir qui lira le contenu des medias sociaux, on ne sait pas toujours par qui
et pour qui celui-ci est affiché. Il arrive par exemple que des
entreprises utilisent des medias sociaux pour vendre des produits en passant
par de faux Blogues ou qu'elles commandent des messages affichés sur des
sites de medias sociaux38(*).
Quelles sont alors les effets des medias sociaux sur la
société
En ce qui concerne les incidences des medias sociaux, on ne
peut pas encore saisir toutes les répercussions socioéconomiques.
Certains croient qu'internet isole davantage les gens, alors que d'autres
espèrent qu'il fera augmenter la participation a la vie d'une
communauté. En fait l'internet permet d'accroitre la participation a la
vie communautaire et de renforcer les relations interpersonnelle ;
notamment grâce aux medias sociaux39(*).
Les medias ont aussi une incidence économique par la
façon dont le contenu est créé et consommé et,
donc, une incidence sur le secteur des technologies de l'information et de la
communication40(*). Par
ailleurs de nombreuses entreprises intègrent les medias sociaux dans
leurs stratégies de commercialisation.
3.3.3. Les TIC au service de la collectivité
territoriale de ouragahio
Dans cette section, il sera question de voir comment les tic
seront utilisés pour faire la valorisation et la promotion du patrimoine
culturel de ouragahio. en quoi les ntic( nouvelles technologie de l'
information et de la communication) seront profitables pour la promotion du
patrimoine de ouragahio ?
Il s'agira de croiser deux dimensions celle du territoire
d'une part et celle de l'activité économique d'autre part et
identifier les enjeux des technologies de
L'information pour chacune d'entre elles.
ces enjeux seront analyses a partir d'un certain nombre de
critères portant sur l'attractivité du territoire,
l'environnement local des entreprises, la compétitivité des
entreprises, leur positionnement sur le marche et la gestion des
compétences et de l'innovation. Ce plan d'action comportera trois
grandes parties. Identification des cibles d'action. , ensuite faire un
diagnostique territorial, technologies de l'information et
développement économique et enfin la mise en oeuvre du plan
d'actions.
D' abord dans la première partie il sera question
d'identifier la cible de l'action. Et cela se fera par cible, a qui les plans
d'actions seront adressés.
Ensuite dans le seconde partie le diagnostique qui consiste
à porter des jugements sur les apports des TIC au développement
du patrimoine culturel, il sert a mesurer des risques et a identifier des
actions a mettre en oeuvre. Le diagnostic a plusieurs objectifs qui se
traduisent par le choix des leviers ti sur lesquels agir et la stratégie
a adopter pour amorcer une dynamique de développement économique
local. Analyser les forces et les faiblesses de la collectivité
territoriale de Ouragahio.
Et enfin une troisième partie qui sera mise en oeuvre
du plan d'actions
Le plan d'action est la finalité du Le plan d'actions
est la finalité du diagnostic, c'est la partie mise en oeuvre. Il
traduit la prise de décision politique, il s'appuie à la fois sur
les résultats de l'analyse de l'environnement de Ouragahio.
Le plan d'actions est plutôt un guide pour l'action,
c'est aussi un support de communication vers l'ensemble des personnes
impliquées dans la stratégie de développement
économique local. C'est enfin outil de coordination des efforts de
chacun, de ce fait il conduit a une meilleure efficacité de
l'organisation et des budgets.
Pour rédiger le plan d'action de la valorisation et la
promotion du patrimoine culturel de Ouragahio, l'architecture suivante sera
retenue :
- formulation des hypothèses
- justification du choix du territoire ou des types
d'entreprises ciblées situées dans la commune
- fixation des objectifs à atteindre
- détermination des actions
- fixation du budget des moyens a mobilisé pour la
construction du plan d'action
- établissement des partenariats pour la
collectivité territoriale de Ouragahio.
Les collectivités territoriales, comme les
différents éléments de la société,
confrontées à ces mutations importantes, s'approprient chacune
les TIC à leur rythme.
Quelles sont alors les différents champs d'intervention
de la collectivité territoriale de Ouragahio ?
Le champ d'action de la collectivité étant
très vaste quatre axes principaux peuvent être distingués.
Et cela en rapport avec l'utilisation des services des réseaux
sociaux.
D' abord le service en direction des usagers et des citoyens
de Ouragahio. Cela se décline en plusieurs niveaux.
Au niveau sociale : il sensibiliser des populations de
Ouragahio aux TIC, en mettant à leur disposition de points publics
d'accès à Internet (accès gratuit à l'internet,
présence d'animateurs...) comme dans le centre culturel par exemple et
dans les environ des locaux de la commune.
Ensuite au niveau éducatif, mettre l'internet dans les
écoles. La commune de Ouragahio compte un Lycée public et trois
(3) établissement privées (collège challenge, college
Djeoule, et Collège Didi Landry) et la mise d'internet au services des
différents établissement permettra Créer de l'interaction
les élèves de Ouragahio et les autres communautés
d'élèves dans le reste du monde. Par ce que les réseaux
réunissent une Population unique avec des intentions communes,
réunie autour d'un projet concret. Aussi cela permettra Partage
d'informations plus fonctionnelles Implication réelle autour d'un projet
concret.
Quand à la dimension culturelle c'est-à-dire
la valorisation par l'internet des ressources culturelles, patrimoniales et
artistiques de la collectivité de Ouragahio, numérisation des
oeuvres muséographiques, des archives. Il s' dans un premier de
répertorier tous les objets du patrimoine culturel de Ouragahio. Ensuite
les cataloguer en fonction de leur nature, leur ancienneté et leur
importance dans la vie des populations de Ouraghio. Cela permettra de
réaliser des partenariats avec les musées des autres pays ayant
réussis dans ce domaine.
Enfin améliorer l'offre de service public en
créant portail local d'information (de la communes, des services de
l'état...), démarches administratives à distance, centre
d'appels regroupant les accueils téléphoniques des
différents services municipaux de Ouragahio. Cela permettrait de
raccourcir la démarche administrative de la commune.
L'usage des medias sera également primordial. Mais en
quoi ils peuvent aider à promouvoir le patrimoine culturel de
Ouragahio ?
D' abord les affiches publicitaires. Les affiches
publicitaires offrent une visibilité dans l'organisation des
activités de promotion du patrimoine culturel de Ouragahio. Elle
permettra de créer une identité visuelle de Ouragahio avec un
logo attirant et un slogan accrocheur.
Le slogan de Ouragahio : « la cite de
la parole ».
Aux dires des enquêtés, les meilleurs
chansonniers viennent de Oragahio.
De plus Le cinéma. Le cinéma offre la
possibilité lors de la diffusion d'un spot ou d'une production
culturelle de Ouragahio, d'être attentif au message diffusé. Il
sera installé sur le territoire de Ouragahio, des structures de
productions culturel de la région. Et ensuite des partenariats seront
noués avec les grandes salles du cinéma de pays pour la diffusion
de certains programmes culturels de la collectivité de Ouragahio.
Les événements culturel comme le Tites,
le Gloh-Loh , le Bagnon , seront organisés dans la commune de
Ouragahio chaque années, et par la suite sur les mettre sur supports
informatiques pour la commercialisation a un prix accessible à toutes
les bourses.
Ensuite la télévision L'utilisation des
Télévisions nationales et internationales dans la promotion d
patrimoine culturel de Ouragahio ferons d' abord l'objet d'une analyse de
l'audiences, les moment de forte présence spectateurs. Identifier aussi
les horaires les moins couteuses.
Et enfin La radio La radio permettra de formater le
comportement de la population par la diffusion et la rediffusion en boucle de
certaines informations liées au patrimoine culturel de Ouragahio. Cela
permettra de détruire la personnalité construite au contact des
pratiques et idéologies occidentales. Il s'agit en quelque sorte de
faire un lavage de cerveau des habitants de Ouragahio sans qu'ils ne le
sachent.
On notera donc une forte présence des émissions
culturelles du patrimoine de Ouragahio sur les antennes des différents
radios de Ouragahio.
La diffusion des émissions culturelles se fera deux (2)
dans la journée aux heures principales heures d'écoute.
Pour les radios internationales et nationales, des
partenariats seront établie pour inclure le patrimoine culturel de
Ouragahio dans la grille des émissions culturelles.
3.3. RECOMMANDATION DANS LE SENS D'UNE
AMÉLIORATION DE L'OFFRE TERRITORIALE STRATÉGIQUE DE LA COMMUNE
DE OURAGAHIO.
A l'instar des villes européennes qui de plus en plus
utilisent des signatures (<TotallyLondon> pour Londres, <I
amsterdam> pour Amsterdam ou encore <The Place to Be> pour la Seine
Saint Denis), "OnlyLyon" pour Lyon, la commune de Ouragahio (Cote d'Ivoire)
gagne à lancer sa marque et sa signature « Bassam
paradise ». A travers cette marque, l'objectif est de :
valoriser ; des lieux, infrastructures ou événements; un
territoire de façon multidimensionnelle, promouvant les arts et la
culture.
L'idée phare c'est de raisonner collectif, tous unis
derrière un seul et unique objectif : « vendre
OURAGAHIO ».
Concrètement, au delà de la réalisation
et l'utilisation de documents de promotion et prospection identiques, les
actions de communication à l'international sur les grands salons sont
nécessaires.
Toutes les actions entreprises s'inscrivent dans le cadre
d'une stratégie marketing territorial claire comprenant des projets
prioritaires et une communication transversale, externe et interne.
La recherche a montré que la commune de Ouragahio
doit tirer davantage profit des spécificités de son patrimoine
culturel très riche et diversifié, de sa stature de le
cité du cacao. Plus précisément, les atouts
identifiés sont :
- la dimension culturelle de la ville composée d'un
patrimoine historique et culturelle original associé à un mode de
vie urbain et cosmopolite ;
- la dimension « lieu de rencontre » (atout
clé)
- la créativité, les arts et la culture (atout
clé) ;
- la capacité d'innovation (atout clé) ;
3.3.1. Objectifs
Attirer encore plus des touristes, les investisseurs culturels
et économiques des touristes. Des moyens importants doivent être
affectés à cette stratégie.
Tirer profit de sa stature de ville de zone de production
cacaoyère.
3.3.2. PLANS D'ACTION
Les plans d'actions en matière de marketing territorial
se définissent dans l'utilisation des médias ou le « hors
médias ».
3.3.2.1. LES MEDIAS
3.3.2.1.1. Presse écrite
L'objectif est de développer une image, construire une
marque et occuper le terrain. Ainsi au plan national, les quotidiens
d'informations tels que fraternité matin, le patriote, notre voie, soir
info . Au plan international, nous nous intéresserons aux journaux tels
que le Monde. En plus de cela un magazine municipal, des flyers et prospectus
seront distribués gratuitement dans les ambassades et aéroports
internationaux.
3.3.2.1.2. Radio
L'objectif ici est de créer de la
notoriété et occuper le terrain par l'immédiateté
et la réactivité. Au niveau national, certaines radios comme la
radio nationale et fréquence 2, les radios commerciales telles que
Nostalgie et Jam Fm, les radios de proximités. A l'international, ce
sont BBC, RFI, VOA.
3.3.2.1.3. Télévision
Le but est de créer de la notoriété,
développer et attirer l'image de la marque. Selon la chaine,
l'émission et l'horaire par exemple, le médiaTV qui convient sera
choisit. Ainsi au plan national, les chaines nationales comme RTI1,RTI2, avant
les différents feuilletons et journaux télévisés du
soir. Et au plan international, france24, tf1 à certaines
émissions de forte audience telle que secret story, CNN, AL JAZZIRA,
Africa 24, la chaine A+. et nationale Géographie pour la diffusion des
documentaire culturels réalisés sur la commune de Ouragahio.
3.3.2.2.4. Affichage
C'est de créer de la notoriété et du
trafic. L'utiliser dans les différentes régions et grandes
villes. Les panneaux publicitaires 4 x 3 mètres, les nouveaux panneaux
16/9eme. Les panneaux de mobilier urbain et affichage mobile.
3.3.2.2.5. Internet
Les médias sociaux sont devenus un
phénomène de grande ampleur, et ont aujourd'hui une grande
importance dans la société Ivoirienne. Il est donc important
d'être présent sur ces carrefours virtuels où sont
concentrés des millions d'investisseurs potentiels et des touristes.
En effet, Philippe Fabry, consultant en e-tourisme, rappelle
que « les réseaux sociaux sont des outils innovants pour lancer
et promouvoir une offre touristique ou une destination »41(*).
Cependant, la venue de ces nouveaux outils apporte, en plus
d'innombrables opportunités, moyens et compétences, de nouveaux
défis et de nouvelles menaces. La révolution numérique
virtuelle provoque donc une réelle révolution touristique.
L'avènement du web a modifié profondément la
communication.
Faire en sorte que la commune de Ouragahio puisse
accéder aux réseaux haut débit : C'est-à-dire
qu'elle doit s'inscrire au coeur de la politique TIC de la
collectivité. Pour y parvenir, l'un des moyens est d'arriver à
faire financer son projet auprès du Fonds mondial de solidarité
numérique ou de profiter de l'appui des ONG oeuvrant pour la
réduction de la « fracture numérique »42(*).
Et également Faire « vivre » le site : Un
site web territorial doit être en évolution permanente. Il doit
être un reflet de la commune et rendre des services à des besoins
d'information classiques mais aussi à des besoins plus circonstanciels.
Pour cette raison, une mise à jour régulière des
rubriques, ainsi qu'un suivi précis de ses usages via un observatoire
sont impératifs.
Sur le web, de nouvelles initiatives seront lancées
telles que le concours video sur la patrimoine culturel de Ouragahio, qui
inviteront les participants à réaliser une vidéo sur la
ville, destinée à créer de la viralité sur les
réseaux sociaux. Cette démarche innovante sera un
véritable succès, et les vidéos seront diffusées
sur YouTube et sur facebook.
A ce niveau il faut préciser que l'accent sera plus mis
sur les medias froids comme le téléphone, la
télévision. Les medias froids caractérisés par
leur faible définition, ils incitent le récepteur à
s'impliquer d'avantage.
3.3.2.2. LE HORS MEDIA
Les actions ici se déclinent en six(6)
catégories principales :
3.3.2.2.1.
l'événementiel
Les festivals, manifestations, fêtes traditionnelles,
expositions ou autres événements temporaires, basés sur le
patrimoine culturel immatériel d'un territoire, jouent un rôle
primordial à la fois au niveau de la culture et du tourisme. En effet,
ces événements ponctuels permettent de renouveler
l'intérêt à la fois du public et des médias quant
à la culture d'une région, portant ainsi le patrimoine
immatériel de cette région sur le devant de la scène.
L'objectif est de créer et de développer une
marque territoriale, provoquer l'adhésion et l'identification de la
marque, une promotion ciblée du territoire et une prospection. Il aura
donc le sponsoring des activités de vacances, grandes manifestations
culturelles, des partenariats seront tissés avec les grandes villes du
monde ; des colloques, forum, festival, séminaires à
l'étranger, des opérations dans les gares, trains, TGV ou
aéroports en Cote d'Ivoire comme dans les grandes villes telles que
Paris, New York, Dubai, des journées « portes ouverte ».
3.3.2.2.2. les relations publiques et relations
presses
En vue de créer et développer une marque
territoriale. Nous ferons des points de presse des communiqués, des
interviews.
3.3.2.2.3. Des Road - Shows
Ils seront organisés et nous feront des tournées
dans d'autres régions, nous visiterons des entreprises et centres de
recherche.
3.3.2.2.4. Marketing direct
C'est une stratégie pour conquérir de nouveaux
investisseurs; fidéliser les touristes et entretenir des relations de
long terme. Utiliser par exemple le mailing; newsletter; fax mailing;
e-mailing magazines, télémarketing, catalogues.
3.3.2.2.5. Salons et congrès
professionnels.
Pour une promotion ciblée et une prospection. Faire des
stands individuels ou collectifs, des actions de prospection d'entreprises, des
conférences, des animations, ce qui permettra de signer des conventions
d'affaires.
3.3.2.2.6. une politique d'influence et de lobbying
Une politique d' influence dans le but d'influencer
favorablement une décision législative, politique,
d'investissement, qui touche principalement : les représentants des
organes exécutifs ou législatifs des institutions des Etats de
l'Union Africaine(UA), de l'Union Européenne(UE) ; des
organisations internationales ; des consultants, cabinets et avocats
d'affaires, experts ; des accompagnateurs économiques des entreprises
dans leur développement international ; des investisseurs et conseils
immobiliers ; des journalistes ; des chambres de commerce bilatérales et
internationales.
3.3.2.3. Au niveau des acteurs de la commune
- Faire de la promotion du patrimoine culturel une
priorité dans les actions de communication de la Mairie,
- Impliquer les acteurs de la commune dans la promotion
culturelle de la commune,
- Former les responsables des différents services de
la commune aux techniques de communication mais surtout au marketing
territorial,
- Favoriser des partenariats avec les grandes villes ayant
réussies dans ce domaine.
- cultiver le professionnalisme chez le personnel responsable
de l'information et des installations techniques au sein de la radio .
CONCLUSION GÉNÉRALE
Partant d'un fort intérêt pour le patrimoine
culturel de Ouragahio, et désirant l'associer à ce travail de
recherche universitaire, les notions de culture, de patrimoine culturel, ont
été abordées en rapport avec le marketing
territorial.
Au début de ce mémoire, plusieurs questions ont
été posées : Est-ce que les stratégies de
communication de commune contribuent à la valorisation et à la
promotion du patrimoine de Ouragahio ? Quel est le
patrimoine culturel de ouragahio dont on doit faire la promotion ? Comment
les TIC contribuent à la valorisation et à la promotion du
patrimoine culturel du territoire ? C'est à ces différentes
questions que le mémoire à essayer de répondre à
travers des recherches et une analyse.
Par ailleurs, il a été nécessaire de
définir la culture et le patrimoine culturel, atout considérable
pour le développement économique, social et culturel de la
collectivité territoriale de Ouragahio.
Le patrimoine, et plus particulièrement le patrimoine
culturel, est un élément essentiel du marketing territorial.
C'est pourquoi il a été souhaitable de l'étudier plus
particulièrement, en abordant les enjeux et problématiques qui y
sont liés et les acteurs intervenant dans sa sauvegarde et sa
valorisation.
L'enquête exploratoire, à travers la revue de
littérature a permis d'établir l'état des lieux du
marketing territorial et du patrimoine culturel, ce qui a entrainé comme
question de départ : Quelles sont les stratégies
développées pour faire la valorisation et la promotion du
patrimoine culturel de la collectivité territoriale de
Ouragahio ?
Afin de répondre à cette problématique,
trois hypothèses ont été émises, constituant la
troisième partie.
Cette recherche est partie de l'hypothèse
générale selon laquelle La bonne promotion du patrimoine culturel
d'Ouragahio dépend des stratégies élaborées
à cet effet.
Le territoire de Ouragahio possédant un patrimoine
culturel riche, il a été souhaitable de l'étudier afin de
valider les hypothèses de recherche.
Dans un premier temps, le portrait de la commune de
Ouragahio a été dressé, notamment au niveau de son
patrimoine culturel. Puis, les différentes politiques de sauvegarde et
de valorisation de ce patrimoine et les actions mises en place sur le
territoire ont été étudie et enfin l' apport des TIC dans
la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel.
Pour ce qui est de la méthodologie, la méthode
qualitative a été définie grâce à des
entretiens effectués auprès d'acteurs administratifs et
culturelles de la mairie.
En effet concernant les pratiques de marketing territorial,
les acteurs de la commune estimant qu'il n'existe pas de stratégie
formelle encadrant ces pratiques. Ceci reste confirmé au niveau communal
lorsque les acteurs de la commune de Ouragahio pensent qu'il n'existe pas de
stratégie formelle au sein de leur commune.
Les raisons qui expliquent l'inexistence d'une
stratégie de marketing territorial résident essentiellement dans
le manque de communication de la part de la collectivité locale.
Cela traduit le manque d'une culture d'ouverture et de
partage des informations résultant d'une manière de penser des
acteurs selon laquelle "c'est l'Etat qui décide toujours de ce qui doit
être développé". Et aussi le manque de service de
communication au sein de la mairie justifie aussi cet état de fait.
L'enquête de terrain révèle trois
résultats essentiels. En premier lieu, l'enquête a montré
que la commune de Ouragahio ne dispose pas d'une véritable
stratégie de marketing territorial, mais d'une politique informelle qui
se traduit par la pratique d'un ensemble d'actions que mènent les
acteurs sans qu'ils aient conscience qu'elle relève du marketing
territorial. Ces actions se traduisent sous diverses formes qui sont
liées aux pratiques d'aménagement urbain, à la
participation aux festivités régionales. Cette inexistence de
stratégie de marketing territorial s'explique, principalement, par le
manque de communication de la part des collectivités locales qui se voit
notamment comme un facteur répulsif. Ce manque de communication,
traduisant un manque de culture de l'information de la part des acteurs, se
trouve être aggravé par le fonctionnement des collectivités
locales, perçu en soi comme un facteur répulsif. Ceci ne permet
pas alors de façonner des comportements favorables aux changements et
à l'implication des acteurs dans la promotion et le développement
de leur territoire. Cette situation contribue ainsi à approfondir le
manque de formalisation des pratiques marketings.
Ensuite pour que la collectivité territoriale de
Ouragahio soit attrayante, cela dépend en partie des aspects ainsi que
du choix des éléments du patrimoine culturel à promouvoir.
Certains éléments du patrimoine ne pouvant être promus, il
est donc important de valoriser les aspects positifs du patrimoine selon les
besoins de la population.
Enfin la recherche c'est orientée vers un aspect plus
technique du patrimoine culturel. Cet aspect ressort également à
travers les Techniques de l'Information et de la Communication (TIC),
véritables outils de sauvegarde, valorisation et promotion du patrimoine
culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio.
BIBLIOGRAPHIE
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sciences sociales. Paris : Éditions La découverte, 159 p
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1999, 1870 p
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d'une recherche en sciences sociales. De la question de départ à
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communication et marketing urbain ». Pouvoirs locaux, N°42
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pour tous aux TIC : Comment toucher les publics les plus
éloignés? », Réseau CREATIF
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territorial en 9 étapes, Version 1, Club des Développeurs
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Principes, méthodes et pratiques. Ed. EMS. Paris.
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édition hmh Montréal.
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Disponible sur :
http://www.reseaurural.fr/4D642282-5E64-4BBA-A568-201678D67875/FinalDownload/DownloadIdDEE87D65F39B592D6D5064BFCA8BA4EF/4D642282-5E64-4BBA-A568
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Disponible sur : http:chaire-anmt.sciencespo-aix.fr/fr
(Consulté le 25 septembre 2014)
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plaisanterie », Paris, Annuaire de l'École pratique des hautes
études, Section des sciences religieuses (« Les classiques en
sciences sociales »), Melun, Imprimerie administrative : 3-21.
http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html
(Consulté le 15- 06- 2014)
ANNEXES
GUIDE D'ENTRETIEN
Objectif général de l'étude
L'objectif général de cette étude est
d'analyser la stratégie marketing territorial mise en place dans la
commune de Ouragahio pour promouvoir son patrimoine culturel
1- Présentation
a- Pouvez-vous vous présenter ?
b- Pouvez-vous me parler de votre travail ?
c- Pouvez vous me présenter la commune de
Ouragahio ?
d- Quel est la place de la culture dans la gestion de la
commune ?
2- Les actions de communication et patrimoine
culturel : état des lieux
a- Il y a-t-il des structures au sein de la commune
impliquées dans la promotion du patrimoine culturel ?
b- Quelles sont les mesures prises pour la promotion de la
culture de Ouragahio?
c- Quels sont les supports de communication que vous
disposez ?
d- Pourquoi il n'existe pas de service de communication au
sein de la Mairie ?
e- A quoi sert la communication au sein de la
commune ?
3- la politique de la commune de Ouragahio en ce
qui concerne le patrimoine culturel de la collectivité
territoriale.
a- Avez-vous un politique marketing lié à la
culture pour promouvoir votre territoire ? Une politique de communication
touristique centrée la culture ?
b- Avez-vous une politique de communication sur le patrimoine
culturel ?
c- Avez-vous connaissance de politiques territoriales
concernant la culture ?
d- Quels sont les activité qui ont été
organisées pour promouvoir la culture ?
4- Le patrimoine culturel comme stratégie
d'attractivité pour la collectivité territoriale de
Ouragahio
a- Comment définiriez-vous la culture ?
b- Pouvez-vous donner une définition de patrimoine
culturel? Quels sont, selon vous, les enjeux liés au patrimoine ?
Avez-vous connaissance de problématiques concernant le patrimoine
immatériel ?
c- Quels sont, selon vous les aspects de la culture a
promouvoir ?
d- Selon-vous, la culture est-elle un vecteur
d'attractivité pour un territoire ? Dans quelle mesure ? Comment cela se
traduit-il ?
e- Quel est le rôle du patrimoine culturel dans
l'attractivité territoriale ?
f- Comment définissez-vous le marketing
territorial ?
g- Existe -il une stratégie marketing pour la promotion
de la culture de Ouragahio ?
h- Comment le patrimoine culturel est-il mis en valeur sur
votre terrain ?
5- Le patrimoine culturel et les TIC.
a- Quels sont les enjeux liés aux TIC dans la promotion
du patrimoine culturel ?
b- Quels sont les differents TIC qui sont utilisés dans
la promotion du patrimoine de Ouragahio ?
c- Quels sont les apports des TIC au patrimoine ?
d- Quel est, selon vous, le rôle des NTIC dans la
promotion de la culture ? Dans la préservation de la culture ?
e- Quels sont à votre connaissance des supports
utilisés ?
f- Ça apporte vraiment quelque chose à la
culture ? Cela permet-il de donner plus d'infos ?
Tableau 1 : L'organisation des services
communaux
Maire
Comptabilité
Personnel et Affaires Générales et archives
Police municipale
Source : Guide pratique de
l'élu : Administration communale, Numéro 5, Ministère
de l'Intérieur, Direction General de la décentralisation et du
Développement Local, Juin 2008.
Tableau 02 : Cadre organique type d'une commune
(exemple)
Service
|
Fonction ou poste
|
Catégorie
|
Diplôme ou qualification
|
Effectifs organiques
|
Cabinet du Maire
|
Secrétaire
|
-
|
E3
|
1
|
Dactylographe
|
-
|
E1
|
1
|
Chauffeur
|
-
|
E1
|
1
|
Planton
|
-
|
|
|
SOUS TOTAL
|
|
|
|
3
|
Secrétaire général
|
Secrétaire général
|
B3
|
M3
|
1
|
Secrétaire
|
-
|
E3
|
1
|
Dactylographe
|
-
|
E3
|
1
|
Police municipale
|
-
|
|
|
Sous Total
|
|
|
|
3
|
Services administratifs
|
Chef de service
|
B3
|
M3
|
1
|
Secrétaire
|
-
|
E3
|
2
|
Dactylographe
|
-
|
E3
|
3
|
Agent de bureau
|
-
|
E
|
|
Police municipale
|
-
|
|
|
Sous-Total
|
|
|
|
6
|
Services financiers
|
Chef service
|
B3
|
M3
|
1
|
Comptables
|
-
|
E3
|
3
|
Secrétaires
|
-
|
E3
|
1
|
Dactylographe
|
-
|
E1
|
3
|
Collecteur
|
-
|
E1
|
2
|
Sous-Total
|
|
|
|
10
|
Services techniques
|
Chef de service
|
B3
|
M3
|
1
|
Agent de bureau
|
-
|
E3
|
1
|
Chauffeur
|
-
|
E1
|
1
|
Manoeuvre
|
-
|
E1
|
2
|
Sous Total
|
|
|
|
5
|
Services SCPH
|
Chef de service
|
B3
|
M3
|
1
|
Sous Total
|
|
|
|
1
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
|
28
|
TABLES DES MATIÈRES
INTRODUCTION
.................................................................................
|
1
|
CHAPITRE I : APPROCHE THÉORIQUE ET
MÉTHODOLOGIQUE
.........................................................................
|
3
|
1.1. APPROCHE THÉORIQUE
.................................................................
|
3
|
1.1.1. Contexte de l'étude
...........................................................................
|
3
|
1.1.2. Justification et intérêt de
l'étude............................................................
|
4
|
1.1.3. approche conceptuelle
......................................................................
|
4
|
1.1.3.1.
Patrimoine..............................................................................
|
5
|
1.1.3.2.
Culture....................................................................................
|
5
|
1.1.3.3.
Valorisation.............................................................................
|
7
|
1.2.2.4. Promotion
.......................................................................................
|
9
|
1.1.4. Problématique de
l'étude.....................................................................
|
10
|
|
|
1.1.4.1. Constats de la
recherche............................................................
|
10
|
1.1.4.2. Problème de recherche
.............................................................
|
12
|
1.1.4.3. Question principale de recherche
................................................
|
12
|
1.1.4.4. Questions secondaires de
recherche..........................................
|
12
|
1.1.5. Objectifs
..........................................................................................
|
12
|
1.1.5.1. Objectif général de l'étude
........................................................
|
12
|
1.1.5.2. Objectifs
secondaires................................................................
|
12
|
1.1.6. Hypothèses de recherche
...................................................................
|
12
|
1.1.6.1. Hypothèses général
..................................................................
|
12
|
1.1.6.2. Hypothèses
secondaires..........................................................
|
13
|
1.1.7. Choix théorique
..............................................................................
|
13
|
1.1.8. La revue de
littérature.........................................................................
|
15
|
1.1.8.1. Le marketing territorial et son évolution
.......................................
|
15
|
1.1.8.2. Importance et pratiques du marketing territorial
.............................
|
16
|
1.1.8.3. Communication territoriale : facteur primordial du
marketing territorial
|
18
|
1.1.8.4. Outils de marketing et de communication
territoriaux......................
|
19
|
1.1.8.5. Communication territoriale : clé de voûte
du développement local......
|
20
|
1.1.8.6. Impact de la technologie sur les collectivités
territoriales...................
|
21
|
|
|
1.2. CADRE MÉTHODOLOGIQUE
.....................................................
|
24
|
1.2.1. La délimitation du champ de l'étude
......................................................
|
24
|
1.2.1.1. Le champ social
......................................................................
|
24
|
1.2.1.2. Le champ géographique
............................................................
|
25
|
1.2.2. Les techniques de recherche
..........................................................
|
26
|
|
|
1.2.2.1. La recherche documentaire
........................................................
|
27
|
1.2.2.2. Les enquêtes
..........................................................................
|
27
|
1.2.3.2.2. l'enquête exploratoire
.....................................................................
|
27
|
1.2.3.2.2. l'enquête d'entretien
.....................................................................
|
28
|
1.2.2.3. L'observation directe
................................................................
|
30
|
1.2.3. Méthode d'analyse
...........................................................................
|
30
|
1.2.4. Le dépouillement
...............................................................................
|
32
|
1.2.5. Les conditions sociales de déroulement de
l'enquête................................
|
32
|
|
|
CHAPITRES II : PATRIMOINE CULTUREL ET
COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE
OURAGAHIO.........................................................................................
|
34
|
2.1. La collectivité territoriale : portrait de la
commune .....................................
|
34
|
2.1.1. La collectivité territoriale de Ouragahio, une
commune aux potentialités riche..
|
34
|
2.1.1.1. Présentation des différents services de la
commune ...............................
|
36
|
|
|
|
|
2.2. Patrimoine culturel de la collectivité territoriale
de ouragahio.....................
|
40
|
2.2.1. Le patrimoine culturel chanté et
dansé.....................................................
|
40
|
2.2.2. Le patrimoine
sonné............................................................................
|
41
|
2.2.3. Les traditions festives et
rituelles............................................................
|
42
|
2.2.3.1. Le Titè
..........................................................................................
|
42
|
2.2.3.2. Le culte du Bagnon
...........................................................................
|
42
|
2.2.4. Les savoirs faire artisanaux et industriels
................................................
|
42
|
2.2.5. Les savoirs coutumiers et
thérapeutiques................................................
|
43
|
2.2.5.1. Pratiques thérapeutiques
...................................................................
|
43
|
2.2.5.2. La vie matrimoniale
...........................................................................
|
43
|
2.2.6. Les savoir-faire paysagers
....................................................................
|
44
|
2.2.7. La patrimoine culinaire
........................................................................
|
44
|
2.2.7.1. Le loko
soukouè................................................................................
|
45
|
2.2.7.2. Le
soukouè......................................................................................
|
45
|
2.2.7.3. le zohogn seka
|
45
|
2.3. La politique de la collectivité territoriale de
ouragahio en ce qui concerne le patrimoine
culturel.......................................................................................
|
46
|
2.4. Les actions de communication et patrimoine culturel :
état des lieux ................
|
48
|
2.4.1. les actions de communication dans la
commune........................................
|
48
|
2.4.2. Les moyens qu'utilisent les acteurs pour communiquer et,
particulièrement, pour promouvoir leur
territoire.........................................................................
|
49
|
2.4.2.1. la radio
communale...........................................................................
|
49
|
2.4.2.1.1. présentation de la Radio
...............................................................
|
50
|
2.4.2.1.2. La grille des programmes de la radio communale de
Ouragahio..............
|
50
|
2.4.2.1.3. Analyse de la grille des programmes de la
radio..................................
|
52
|
|
|
CHAPITRE III : PROMOTION, VALORISATION ET
STRATÉGIES DE COMMUNICATION DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE
OURAGAHIO......
|
56
|
3.1. L'attractivité de ouragahio
dépend du choix des éléments du patrimoine culturel
à promouvoir
..............................................................................................
|
56
|
3.1.1. L'importance du patrimoine culturel dans la
stratégie de promotion du territoire
|
56
|
3.1.2. Les aspects du patrimoine culturel à promouvoir de
la collectivité de
Ouragahio.................................................................................................
|
57
|
|
|
3.2. Patrimoine culturel et les
tic................................................................
|
59
|
3.2.1. Les tic, outils de valorisation et de promotion du
patrimoine culturel de
ouragahio...................................................................................................
|
59
|
3.2.2. les principales caractéristiques des
différents medias ................................
|
60
|
3.2.2.1. La
presse........................................................................................
|
61
|
3.2.2.2. La radio
..........................................................................................
|
62
|
3.2.2.3. La télévision
....................................................................................
|
63
|
3.2.2.4. l'affichage
.......................................................................................
|
65
|
3.2.2.5. Le cinéma
.......................................................................................
|
66
|
3.2.2.6. Les medias sociaux
..........................................................................
|
66
|
3.2.3. Les TIC au service de la collectivité territoriale
de Ouragahio........................
|
68
|
|
|
3.3. recommandations dans le sens d'une amélioration de
l'offre territoriale .stratégique de la commune de
ouragahio........................................................
|
72
|
3.3.1. Objectifs
..........................................................................................
|
72
|
3.3.2. PLAN D'ACTION
................................................................................
|
73
|
3.3.2.1. les medias
......................................................................................
|
73
|
3.3.2.1.1. la presse
écrite..............................................................................
|
73
|
3.3.2.1.2 la radio
..........................................................................................
|
73
|
3.3.2.1.3. Télévision
....................................................................................
|
73
|
3.3.2.1.4. affichage
......................................................................................
|
73
|
3.3.2.1.5. internet
........................................................................................
|
74
|
3.3.2.2. LE HORS
MEDIA..............................................................................
|
75
|
3.3.2.2.1. l'événement
..................................................................................
|
75
|
3.3.2.2.2. Les relations
publiques....................................................................
|
75
|
3.3.2.2.3. Des
Road-Show...........................................................................
|
75
|
3.3.2.2.4. Marketing direct
..............................................................................
|
75
|
3.3.2.2.5. Salons et congres professionnels
.....................................................
|
76
|
3.3.2.2.6. Une politique d'influence et de lobbing
...............................................
|
76
|
3.3.2.3. Au niveau des acteurs des acteurs de la commune
.............................
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76
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CONCLUSION GÉNÉRALE
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BIBLIOGRAPHIE
..............................................................
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ANNEXE
..........................................................................
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TABLES DES MATIÈRES
....................................................
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87
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Tremblay, Professeur de sociologie.
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Consulté le 25/11/2014
* 34 Ces sites figurent
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* 35 Voir les sites Web
Worldpress, tumbir et Blogger.
* 36 Voir le site web
Wikipedia
* 37 Le conseil de la
radiodiffusion et des télécommunication du canada définit
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* 38 OCDE (2007), p 7
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* 42 CAZENEUVE, PHILIPPE.
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