CONCLUSION GENERALE
Comme il a été prouvé par plusieurs
chercheurs, la biodiversité du lac Tanganyika est menacée par les
activités de son exploitation et de son bassin versant. La
surpêche avec leurs techniques destructives, la surexploitation des ses
forêts littorales et les déversements des déchets dans le
lac ont été supposés par la présente étude
comme facteurs à l'origine de la dégradation du lac Tanganyika en
presqu'île d'UBWARI. Ces facteurs sont conséquences des
comportements inciviques des riverains mais, influencés en grandes
parties par l'implication défavorable du gouvernement dans la gestion
des écosystèmes lacustres.
Au regard de ces aspects soulevés, des enquêtes
sont faites sur terrain auprès de 215 enquêtés repartis en
6 sites et auprès de 8 informateurs clés où leurs
résultats obtenus ont confirmé nos hypothèses car 87,40%
d'enquêtés ont pensé sur le déboisement des
forêts littorales, 62, 29% sur les déversements des déchets
dans le lac et 56, 26% sur la surpêche comme facteurs à l'origine
de la dégradation du lac Tanganyika en presqu'île d'UBWARI.
De ce qui précède, sur les pratiques de
pêche à l'origine de la dégradation de l'environnement
côtier et biophysique du lac en presqu'île d'UBWARI, 109, 51%
d'enquêtés pêchent à la senne de plage, 38, 18%
pêchent à la moustiquaire et 5, 2% pêchent aux filets
maillants malgré leur interdiction dans le milieu.
Au sujet des conséquences qui résultent de la
dégradation de l'environnement côtier et biophysique du lac
Tanganyika, 132, 61% d'enquêtés parlent de la disparition des
espèces (perte de la biodiversité), 54,25% parlent de la perte
d'emplois et 17, 8% voient la prolifération des maladies dans la
presqu'île. Alors, pour que le lac Tanganyika soit protégé
par ses riverains, 150, 70% de 215 personnes enquêtées proposent
la sensibilisation des riverains d'UBWARI sur la nécessité de sa
protection. Comme stratégie envisagée par la présente
étude, elle vise à amener la population à savoir leur
relation avec les ressources à exploiter en vue de protéger le
lac aux fins d'assurer une gestion rationnelle de ses potentialités
biologiques disponibles au profit des générations
présentes et futures.
Pour finaliser cette étude, nous avons utilisé
la méthode historique, la méthode analytique, la technique
d'observation, la technique documentaire, la technique du
questionnaire écrit et la technique d'interview. Ainsi,dans la
logique scientifique, nous ne disons pas avoir atteint toutes les solutions
liées à la protection du lac Tanganyika en presqu'île
d'UBWARI, c'est pour cette raison que nous laissons les portes ouvertes
à d'autres chercheurs d'en trouver d'autres solutions.
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