SIGLES,
ABREVIATIONS, ACRONYMES  ET SYMBOLES
% : pourcentage 
ALT : autorité du lac Tanganyika 
CO2:dioxide de carbon 
COMESA: common market for Eastern and Southern
Africa 
CRH : centre de recherche en hydrobiologie  
CT: chef de travaux 
FAO: food agriculture organization 
GPS: global positioning system 
INFOS : informations 
IRS : institut de recherche scientifique 
IRSAC : institut de recherche scientifique en Afrique
centrale 
MOFF : menace, opportunité, force et
faiblesse 
NO2 : protoxyde d'azote 
OMS : organisation mondiale de  la
santé 
ONG : organisme non gouvernemental 
PNUD : programme des nations-unies pour le
développement 
PRODAP : Projet d'appui au programme régional
d'aménagement intégré du lac Tanganyika 
PROF : professeur 
R.H : ressource halieutique 
R.N : ressource naturelle 
RADIO : radiophonie 
REDD+ : réduction des
émissions dues à la déforestation et à la
dégradation 
SO2 : dioxyde de souffre 
VIDEO : vidéophonie 
RESUME DU TRAVAIL
Le présent travail porte sur « la
contribution à la protection du lac Tanganyika par ses  riverains, cas
de la population de la presqu'île d'UBWARI en territoire de
FIZI/SUD-KIVU».Considérant les problèmes et leurs effets
liés à la gestion des ressources naturelles  au lac Tanganyika
particulièrement en presqu'île d'UBWARI où personne n'y
prend souci de la durabilité de ces ressources, notre étude est
parvenue à identifier la principale cause du non protection du lac par
ses riverains étant le manque d'informations sur les raisons de sa
protection.En réalité, cette situation est influencée par
faible implication du gouvernement en matière de  la gestion des 
ressources naturelles, les comportements inciviques et la pauvreté de la
population riveraine. 
Cette étude nous l'avons menée auprès
de 215 pêcheurs-agriculteurs constituant notre échantillon
stratifié.Pour sa réalisation, nous avons utilisé la
méthode analytique, la méthode historique, la technique
d'observation, la technique documentaire, la technique du questionnaire
écrit et la technique d'interview. 
 Après traitement et analyse des données
récoltées sur terrain, nous avons constaté que nos
hypothèses sont confirmées car les résultats obtenus
soulèvent quelques facteurs à l'origine de la dégradation
du lac Tanganyika en presqu'île comme la pêche (56, 26%), les
déversements des déchets dans le lac (63, 29%) et le
déboisement des forêts littorales (87, 40%). Au sujet de la
pêche, 109, 5% d'enquêtés pêchent à la senne de
plage,  63, 29%, aux filets carrelets, 38, 18%, à la moustiquaire et 5,
2%, aux filets maillants malgré leur interdiction. En suite, 99,46%
d'enquêtés pêchent dans les frayères et 96,45%
pêchent dans les alevinages. Ces facteurs sont perturbateurs des captures
des poissons dans la presqu'île à 12 caisses que se
diffèrent les actuelles et les anciennes captures comme les ont
confirmé 86, 40% d'enquêtés.Egalement, les techniques
culturales utilisées laissent à désirer du fait que 100,
47% des cultivateurs enquêtés pratiquent les cultures sur
brûlis, ce qui est à la base de la disparition de la biomasse
forestière, la régression de la productivité des sols
jusqu'à atteindre un rendement faible des produits agricoles comme les
ont confirmé 156,73% d'enquêtés.  
Voyant cette relation des causes à effets entre la
mauvaise gestion des terres et de pêches sur le renouvellement des
espèces, les résultants du  tableau N°XXVI de nos
enquêtes proposent la sensibilisation des riverains d'UBWARI sur la
nécessité de la protection du lac (150, 70%. 
Conscient de ce constant et avec souci de vouloir
contribuer à sa protection, notre étude initie la
stratégie de sensibilisation des riverains d'UBWARI sur la
nécessité de protéger le lac Tanganyika. 
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