Projet de la production végétale
pêcher
Enseignant : Mr Khaled Sassi
Fait par :
Trabelsi Manel
Rjab Aroua
Trabelsi Mohamed Ali
Zahaf Achref
année scolaire:2012/2013
I-Biologie de l'espèce
Présentation:
Une plante de la famille des rosacées. Elle est originaire
d' Asie (Chine). Nom botanique: prunus persica. C'est un arbre à
feuillage caduc. Elle peut atteindre 5-6 mètres. C'est une plante
très rustique.
Description
Le pêcher est un arbre fruitier à
écorce lisse, haut de 2 à 7 mètres, à port
étalé et à croissance rapide.
Ses feuilles caduques acuminées sont vert franc et
dégagent une légère odeur d'amande. Elles sont
longues de 8 à 15 centimètres sur 2 ou 3
centimètres de large avec un court pétiole pourvu de part
et d'autre de deux ou trois nectaires à la base du
limbe.
Ses fleurs roses apparaissent avant les feuilles à la fin
de l'hiver ou début du printemps, voire en été pour les
variétés plus tardives . Elles sont hermaphrodites,
à cinq pétales, vingt à
vingt-cinqétamines et un style. Le pêcher est une
espèce à autogamie préférentielle, avec 5 %
de fécondations allogames observées en conditions
naturelles1. Les autofécondations se réalisent
facilement.
Le fruit, nommé « pêche »,
principalement consommé frais, est une drupe
généralement sphérique.
Classification de pêcher :
On connaît des centaines de variétés
de pêcher. On peut les classer en quatre groupes principaux, en se
fondant sur deux caractères du fruit : peau veloutée ou lisse,
noyau adhérent à la chair ou se détachant librement.
Il existe aussi des pêchers à fruits aplatis.
Dans chaque groupe, il existe des fruits à chair blanche,
à chair jaune ou sanguine.
La fleur
Petite fleur rose légèrement odorante au
printemps.
.
II-Variétés
1 : `Charles Roux'
Les fruits rouge et jaune avec des reflets violacés ont
une chair blanche, tendre et sucrée. Le pêcher, productif et
vigoureux, résiste assez bien à la cloque et à la
moniliose.
Récolte : de fin juillet à
début août.
2 : 'Orlandine'
Sa peau duveteuse rouge à orangé entoure une chair
jaune bien croquante. L'arbre rustique est moyennement vigoureux, mais produit
régulièrement et abondamment.
Récolte : autour de la mi-août.
3 : `Précoce de Hale'
La chair blanchâtre est très fine, sucrée et
fondante. L'arbre résiste bien à la cloque avec une floraison
précoce sensible aux gelées. Pour plein-vent et formes
palissées.
Récolte : fin juillet.
4 : `Sanguine vineuse'
La chair, comme la peau, est rouge foncé ; elle apporte
une couleur originale aux compotes et aux confitures. Le pêcher se
cultive sous diverses formes et en toutes régions.
Récolte : courant septembre.
III-Environnement économique :
Plantation et multiplication
Affectionne une terre normale, bien drainée.
Se plante à l'automne.
Le pêcher aime le soleil .
On évitera de le planter dans un couloir de vents froids,
les fleurs pourraient en être affectées.
On sèmera des noyaux à 20°C au printemps. Les
arbustes formés fourniront des pêches à partir de la
5 ème année.
On pratique pour les variétés cultivées le
greffage à partir de pêchers issus de semis
Le pêcher a une tendance non apicale,
c'est-à-dire que lors d'une taille, il repart plutôt de la
base au détriment de la cime. Il est difficile de les cultiver en pot
à moins de les remettre en pleine terre régulièrement pour
leur redonner de la vigueur.
Le pêcher est cultivé soit en plein-vent,
notamment dans les vignes d'Europe, soit en espalier.
La récolte manuelle des pêches a lieu en
été ; les fruits, fragiles, sont rapidement placés en
chambre froide.
La multiplication se fait par semis ou par
multiplication végétative. On peut utiliser comme
porte-greffe, selon le type de sol,
Culture et entretien du pêcher
Au printemps, apport de fumier décomposé. En
été, on surveillera l'arrosage.
Traitement:
Au printemps, on traite à la bouillie bordelaise tout les
15 jours. En automne, 2 traitements contre la cloque espacés de 15
jours.
La taille:
En été, on taille les branches ayant
fructifié.
En février, juste avant la floraison, on coupe les
branches dirigées vers l'intérieur et celles trop près les
unes des autres.
Où et comment installer un pêcher
?
Exigences de culture : le pêcher est bien rustique, mais
les fleurs précoces gèlent dès - 1 °C. En dehors des
régions douces et jusqu'à 600 m d'altitude, il est
préférable de le palisser contre un mur bien exposé. Il
craint le calcaire et l'humidité stagnante, il demande un sol
léger (ou drainé, s'il est plus compact). Il existe des
porte-greffes adaptés à de nombreux sols, choisissez le bon.
Plantez-le en automne ou en début d'hiver pour qu'il résiste
à une éventuelle sécheresse l'été suivant.
En sol lourd, ajoutez des gravillons au fond du trou pour améliorer le
drainage. Installez le pêcher comme tout arbre fruitier à racines
nues.
1/ Semis du pêcher
Le pêcher pousse assez bien, mais
il faut en prendre soin dès le début, et surtout savoir que les
pêches qu'il donnera seront sans doute différentes de celles dont
vient le noyau.
Quand semer ?
Le noyau germe plus facilement au printemps. Il faut donc le
conserver dans un endroit humide et froid jusqu'au printemps suivant.
Matériel nécessaire au semis
Pour la stratification (la conservation des
noyaux avant la mise en terre) :
· un contenant
· du sable (idéalement du sable de
rivière)
Pour le semis :
· un pot
· du terreau
· un lit de drainage (petits cailloux ou billes
d'argile)
· du grillage (pour le protéger des mulots et des
souris)
Distance entre 2 plants
4 mètres
Distance entre 2 rangs
4 mètres
Comment effectuer le semis ?
Après les derniers gels (ou plus tôt si le semis se
fait en intérieur), mettre le semis en terre à 7-8 cm de
profondeur.
Le substrat doit être fertile et drainant. Un terreau avec
du compost est donc l'idéal.
Après le semis
Quelques semaines après le semis, repiquer le
pêcher à sa place définitive, en prenant soin de le
déplacer avec sa motte pour ne pas abîmer ses racines fragiles.
2/Arroser le pêcher
Le pêcher a besoin d'eau, mais souffre aussi gravement de
l'excès d'eau. D'ailleurs, les pêches plus petites en raison d'un
arrosage moindre sont souvent plus concentrées en sucre.
Besoin en eau
Il a des besoins moyens auxquels s'ajoutent une
nécessité absolue : un bon drainage.
Signes d'un manque d'eau
Si les feuilles palissent et se replient il est temps de
redonner de l'eau à l'arbre.
Qualité de l'eau
L'eau peut être froide ou tiède. Privilégier
la récupération de l'eau de pluie, gratuite, et qui est
souvent de meilleure qualité.
Matériel nécessaire
Construire une petite cuvette pour que l'eau ne s'étale
pas et reste au-dessus des racines
Lors de la plantation, placer un tuyau, d'au moins quatre
centimètres de diamètre, sortant à l'extérieur.
L'arrosage se fait alors dans la tuyau, et va directement aux racines.
Fréquence des arrosages
Le plus important avec le pêcher est de lui éviter
des stress hydriqueS. Un arrosage régulier d'avril à septembre
assure une bonne fructification. Le tuyau enterré aide beaucoup pour
un meilleur usage de l'eau. Dans toutes les situations, il est
préférable d'arroser la nuit, tard le soir ou tôt le
matin.
3/Fertiliser le pêcher
Le pêcher a besoin d'un amendement
régulier, mais il faut faire attention aux excès
d'azote.
Besoins du pêcher
Le pêcher est moyennement gourmand, iI a des besoins assez
généraux (azote, phosphore, potassium,...).
Signes d'une carence
S'il se développe moins bien qu'un autre pêcher sur
le même terrain, il se peut qu'il manque de certains
éléments nutritifs (il est possible de faire une analyse de
sol).
Quand fertiliser ?
A la plantation :
Du compost ou du fumier bien décomposé
mélangé à la terre de plantation.
A l'automne :
Du compost étendu sur le sol et incorporé par
griffage.
Au printemps :
Du purin de consoude.
Au cours de la croissance :
Du purin d'ortie.
Un paillage protège et nourrit l'arbre.
Comment fertiliser ?
Pour la fumure de fond, passer une première fois pour
déposer le fumier ou le compost sur le sol en
tas. Revenir ensuite pour répartir avec le râteau
et pour gratter le sol avec la griffe afin d'incorporer en surface.
Les purins s'utilisent en arrosage des racines
4/Greffer le pêcher
Greffer permet de s'assurer des caractéristiques du fruit
que l'on va cultiver, alors qu'un arbre issu de semis oblige à attendre
plusieurs années avant de savoir si les fruits sont de
qualité.
Quand greffer ?
La greffe se fait le plus tôt possible dans la vie de
l'arbre (première ou deuxième année de
préférence).
Quelle méthode choisir pour greffer cette plante
?
Conseillée : en écusson (à oeil
dormant).
Sont également possibles : anglaise simple, anglaise
compliquée, chip-budding.
Choix du porte greffe
· Pêcher franc : pour les sols profonds et non
calcaires.
· Prunelier Saint-Julien (hybride intéressant avec
le Brompton) : bonne rusticité et résistance aux sols
calcaires.
· Myran : sol limoneux.
· Cadaman : intéressant pour les sols lourds.
Matériel nécessaire
· un porte-greffe
· des greffons
· un greffoir
· du mastic cicatrisant
· une spature pour appliquer le mastic
· du raphia ou du scotch de greffage
Après le greffage
Un mastiquage entretenu permet de limiter les risques
d'infection, car le pêcher est particulièrement sensible aux
maladies cryptogamiques.
IV-Clé de détermination
Cette clé ne s'adresse qu'aux plantes ligneuses,
c'est-à-dire celles qui fabriquent des
tissus secondaires durs appelés xylème ou plus
communément bois. Il s'agit donc de plantes
pérennes et parmi celles-ci, les arbres, Arbus La taille
n'est donc pas le critère unique permettant de séparer les
catégories de plantes
ligneuses. Dans la clé, nous ne faisons pas appel à
ces catégories, sauf en ce qui concerne les lianes qui entrent dans une
catégorie reconnaissable sans ambiguïté.tes, arbrisseaux et
lianes.
1/ Feuilles :
La feuille est un organe comprenant deux parties : le limbe* vert
et aplati et le pétiole* reliant le limbe au rameau*. A l'aisselle d'une
feuille, il y a un bourgeon*, parfois petit en
début de saison. C'est grâce au bourgeon que l'on
fait la différence entre une feuille simple et une feuille
composée
2/ Résineux et feuillus
On a coutume de distinguer deux grands groupes de plantes
ligneuses :
- les résineux* dont les feuilles ont un aspect
d'aiguilles ou d'écailles qui persistent pendant l'hiver chez la plupart
des espèces et qui produisent de la résine .
- les feuillus* dont les feuilles possèdent un limbe*
ayant l'aspect d'une lame verte qui tombe à l'automne chez la plupart
des espèces. e composée (voir les schémas ci-dessous
3/ Rapport foliaire
4/ Type de nervation et forme de limbe:
oblancéolée: feuille en forme de
fer de lance renversée ,c'est à dire la pointe en bas
V- Critère de sélection
Abricotiers, cognassiers, pêchers, pruniers :
choisir ses arbres fruitiers en fonction de leur productivité, de la
qualité du fruit, de la résistance aux maladies ou de la
période de récolte.
Votre verger gagnerait beaucoup à accueillir des
variétés destinées à faire des confitures. Voici
comment les choisir et les installer.
Devant l'abondance de certaines récoltes en abricots,
coings, pêches et prunes, le jardinier n'a souvent pas d'autre choix,
pour les conserver, que de les transformer en compotes et confitures. Mais
pourquoi ne pas effectuer la démarche inverse, en choisissant de planter
quelques variétés particulièrement adaptées
à ces savoureuses transformations ?
Si la productivité est, bien entendu, l'un des
critères à retenir dans le choix des variétés
à planter, il faut également les sélectionner en fonction
de la qualité de leurs fruits : juteux, sucrés, parfumés,
dotés d'une chair se détachant facilement du noyau.
Même si les confitures peuvent se conserver au-delà
d'un an, vous préférerez une production moyenne mais
régulière, car le travail est ainsi mieux réparti
d'année en année. Par ailleurs, en choisissant des
variétés résistantes aux principales maladies, vous
limiterez les traitements phytosanitaires et aurez, par conséquent, des
fruits plus sains.
Quand aura lieu la première récolte
?
Sauf exceptions, on trouve en pépinières et en
jardineries des arbres fruitiers déjà formés,
âgés de
deux ou trois ans. Leur mise à fruits est assez rapide
après la plantation. Avant d'obtenir des récoltes suffisamment
abondantes pour faire des confitures, vous devrez patienter un peu.
Prévoyez au moins deux ans pour les pêchers,
les abricotiers et les cognassiers.
Dans le cas des pruniers, c'est plus long : comptez cinq
ou six ans.
Ces indications varient d'un arbre à l'autre, car la
production de fruits dépend beaucoup des soins que vous prodiguez.
Le point le plus important étant l'arrosage et
l'apport d'engrais en hiver.
VI-Ennemis et maladies
La cloque du pêcher, l'oïdium, la galle, le chancre,
les pucerons, les acariens.
C'est La cloque du pêcher!
La cloque du pêcher est une maladie provoquée par
des champignons. Ils peuvent attaquer aux arbres producteurs de
pêches!
-Les symptômes :
La cloque du pêcher s'attaque aux feuilles, aux jeunes
pousses et parfois aussi sur des fruits!
Les feuilles atteintes changent de couleur, et deviennent
généralement rouge ou vert pâle. Surtout, elles prennent un
aspect tordu et enroulé, puis s'épaississent et se boursoufflent,
lorsque l'infection progresse.
L'évolution naturelle de la maladie est un brunissement
des feuilles, qui se flétrissent et tombent de l'arbre à la fin
juin ou début juillet. Après cette chute, les bourgeons dormants
produisent généralement de nouvelles feuilles.
- Les cause:
Ce sont les spores du champignon, produites sur les feuilles
infectées, qui subsistent toute une saison sous les écailles des
bourgeons, et s'y infiltrent au printemps suivant lors de leur ouverture.
L'infection se produit donc lorsque les bourgeons foliaires, sortant de leur
dormance , commencent à gonfler puis à s'ouvrir.
Un temps froid et humide pendant le développement des
feuilles s'avère favorable à la prolifération.
-traitement:
Par fongicide: traitez l'arbre au cuivre par une
pulvérisation soigneuse de bouillie bordelaise
VII-Moyens de lutte
Faut-il renoncer à cultiver des pêches en
terrain calcaire ? Heureusement non !
Il suffit de choisir un porte-greffe
tolérant : prunier Saint-Julien ou pêcher-amandier. Les
signes de chlorose n'apparaissent parfois qu'au bout de quelques années,
car le pêcher est un arbre qui s'affaiblit en vieillissant.
Au-delà de 15 ans, s'il montre des signes de chlorose, remplacez-le.
Évitez également de greffer l'abricotier sur pêcher et le
poirier sur cognassier, lui aussi assez sensible au calcaire actif (tous les
autres porte-greffes conviennent). De même pour la vigne, utilisez des
porte-greffes résistants au calcaire. Quant aux rosiers,
préférez ceux greffés sur Rosa canina qui
s'adapte à tous les types de sols.
Hormis la présence de calcaire actif, il existe d'autres
facteurs aggravants pour la chlorose : les sols à
texture fine et sensibles à la battance, la présence continuelle
d'humidité ou au contraire une sécheresse prolongée.
Laissez le plus possible ces terres enherbées :un sol nu
favorise la chlorose et plus on le travaille, plus on fragmente le
calcaire en libérant du calcaire actif. Au contraire, l'enherbement
provoque des micro-acidifications racinaires et stimule l'activité
biologique. Drainez les sols humides, irriguez et mulchez en cas de
sécheresse - vous pouvez dans ce cas utiliser les écorces de pin,
connues pour être acidifiantes. Les apports de compost sont très
bénéfiques (présence d'acides humiques et stimulation de
la vie microbienne).
À ces remèdes de fond, on peut ajouter la
pulvérisation foliaire de purin d'ortie, riche en fer
et en nombreux minéraux, qui permet de corriger momentanément les
problèmes de chlorose. Pour une action plus durable, les chélates
de fer, autorisés en bio et disponibles en jardinerie, permettent
d'apporter du fer aux racines sans qu'il soit bloqué par le sol.
Nettement plus efficace en tout cas que la technique ancienne qui consiste
à épandre au pied de l'arbre une eau dans laquelle ont
trempé des clous rouillés...