8. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion
générales, ce travail est subdivisé en trois chapitres
:
- Le premier chapitre est consacré à la revue de
la littérature ;
- Le deuxième chapitre explique la méthodologie
;
- Le troisième chapitre porte sur la
présentation et l'interprétation des résultats.
Nous clôturerons par les suggestions et les
recommandations.
CHAPITRE I : REVUE DE
LA LITTERATURE
1.1. Définition des
concepts
1. Implication
C'est l'état d'une personne impliquée dans une
affaire (LAROUSSE, 2010). Pour cette étude, l'implication veut dire la
participation, l'engagement des couples dans la planification familiale.
2. Couple
Ce sont deux personnes unies par le mariage, liées par
un pacte (contrat) ou vivant en concubinage (LAROUSSE, 2010). Dans cette
étude, nous considérons un couple comme étant deux
personnes unies par le lien du mariage ou vivant en mariage de fait.
3. Marié
C'est une personne qui est sur le point de se marier ou qui
vient de se marier (LAROUSSE, 2010). Pour cette étude, un marié
est une personne unie par le lien conjugale.
4. Planification
familiale :
C'est l'ensemble de méthodes permettant aux parents de
décider du nombre et de l'espacement des naissances et en particulier
des méthodes permettant d'éviter la grossesse; l'utilisation ou
l'organisation de ces méthodes (LAROUSSE, 2010).
La planification familiale est l'ensemble de mesures
permettant de favoriser les naissances, d'agir sur l'intervalle entre celle-ci,
d'éviter les naissances non désirées et de donner à
chaque couple les moyens de déterminer le nombre d'enfants qu'il
désire (CIPD, 1994).
Pour cette étude, la planification familiale est
l'ensemble de mesures permettant au couple marié d'éviter les
naissances non désirées.
1.2.
Généralités sur la planification familiale
La planification familiale est la manière de penser et
de vivre adoptée volontairement par les individus et les couples, qui en
se basant sur des connaissances suffisantes prennent des décisions et se
comportent de manière responsable afin de promouvoir la santé et
le bien être du groupe familial et ainsi participer efficacement au
développement social d'un pays. Ces composantes sont : la
contraception, la lutte contre les IST/VIH/SIDA, la lutte contre
l'infécondité et la communication pour le changement de
comportement (O.M.S, 1985).
1.2.1 Intervalle inter-
génésique
Comme tant de gens croient que deux ans est l'intervalle
préféré entre les naissances, il faut faire très
attention si on s'écarte d'un message si bien établi. Si on
commence à entendre qu'un espacement de trois ans est
préférable à celui de deux ans, on peut se demander alors
pourquoi l'intervalle préféré a «changé».
Bien entendu, les faits eux-mêmes n'ont pas changé.
Les messages peuvent faire savoir qu'une attente de deux ans
entre les naissances améliore sans aucun doute la survie de l'enfant,
mais qu'une attente de trois à cinq ans est encore meilleure.
Par dessus tout, les messages doivent faire comprendre que
les meilleurs intervalles sont ceux que les femmes choisissent
elles-mêmes en fonction de leur situation particulière.
Pour élaborer des messages, un bon point de
départ consiste à trouver l'expression appropriée pour
signifier l'espacement de naissance ou un allongement des intervalles entre les
naissances, sans pour autant confondre l'expression avec la planification
familiale en général. Dans beaucoup d'endroits où la
planification familiale n'est pas encore largement accepté, on emploie
à sa place l'expression «espacement de naissance» parce
qu'elle est plus facilement acceptable (MANFRED, 2004).
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