2. La stérilisation masculine ou
vasectomie
Elle offre un moyen de contraception purement aux hommes qui
décident de ne plus vouloir d'enfants.
C'est une intervention chirurgicale simple et rapide. Elle ne
touche pas les testicules et ne compromet pas la performance sexuelle (O.M.S,
2005).
·Efficacité : 99,9 %.
·Mode d'action : empêche la rencontre de
l'ovule et des spermatozoïdes par la ligature et la section des canaux
déférents ou de Fallope.
·Indications :
limitation des naissances ;
couple qui ne veut plus d'enfants ;
pour des raisons médicales.
·Avantages :
méthode très efficace et très
sûre ;
permanente ;
risque minime de complication ;
pas d'effets à long terme sur la santé ;
nécessite qu'une seule intervention ;
l'opération est relativement rapide.
·Inconvénients :
nécessite une formation des prestataires ;
nécessite une intervention chirurgicale ;
ne protège pas contre les IST ;
difficile à inverser.
1.3. Etudes
antérieures
Une étude menée par NDONG en 1998 à Addis
Abeba a montré que la participation de partenaires masculins aux efforts
d'éducation en planification familiale a une influence sur la
décision des couples d'utiliser un contraceptif.
Le résultat, de cette étude avait
démontré que le taux d'utilisation de contraceptif était
deux fois supérieur à 33 % contre 77 % au sein de
couple dont les deux conjoints avaient été exposés au
counseling.
Une autre étude réalisée par FINGER en
1998 a indiqué que la participation des maris aux séances de
counseling permet de réduire le taux d'abandon des méthodes
contraceptives.
Selon l'O.M.S. et l'USAID, faisant la mise à jour sur
la planification familiale en Afrique sub-saharienne. L'Afrique sub-saharienne
n'a pas encore achevé sa transition démographie ; en d'autres
termes, elle n'est pas encore parvenue à réduire ses taux de
fertilité les plus élevés au monde avec une moyenne de 5,5
naissances par femme.
Parmi les principaux facteurs contribuant à ces taux de
natalité élevée, figure le faible usage de méthodes
contraceptives modernes. En effet, 16 % de femmes mariées en
Afrique sub-saharienne utilisent des méthodes modernes de planification
familiale contre 60 % en Asie et 70 % en Europe de l'Ouest.
Les démographes et les professionnels de santé
utilisent l'expression «besoin non satisfait» pour désigner le
nombre ou le pourcentage de femmes mariées
qui préfèrent éviter une grossesse sans pour autant
utiliser une méthode de contraception.
Les études confirment l'existence d'un nombre
élevé de besoin non satisfait en matière de planification
familiale chez les femmes africaines tout comme en ce qui concerne l'espacement
des naissances ainsi que la limitation du nombre de grossesse (USAID/O.M.S,
2008).
Une étude menée au PNSR à Kinshasa
à la Clinique Libota Lilamu avait pour but d'identifier les facteurs de
la non utilisation des services de planification familiale. Le chercheur est
arrivé à la conclusion selon laquelle, les facteurs les plus
significatifs à l'origine de la non-utilisation de la planification
familiale se trouve de part et d'autres dans la communauté et dans la
formation sanitaire. Dans la communauté, il y a un manque d'information
de l'ordre de 60,5 %, le niveau d'instruction de l'ordre de 54,7 % et
les rumeurs de 52,2 %.
Dans la formation sanitaire, le manque du budget et de
financement, la faible intervention des partenaires, ainsi que le manque de
formation du personnel (DANGBALA, 2009)
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