INTRODUCTION GENERALE
De nos jours, dans les pays sous développées, la
protection et préservation des ressources en eau sont devenus une
nécessite incontournable devant l'accroissement des
déférents besoins en eau (domestique, industriel, agricole,
etc....), l'Algérie serait aujourd'hui parmi les pays les plus pauvres
en matière de potentialités hydrique :
De 1500 m3 par habitant par an qu'elle était
en 1962 la disponibilité n'est plus que de 500 m3
actuellement et sera de mois de 450m3/ha/an en 2020, selon la banque
, le seuil théorique de rareté de l'eau est fixé a
1000m3/ha/an .
En l'état actuel des connaissances, les
potentialité en eau de l'Algérie sont globalement estimées
a 20.5 milliards de m3 :
- 12.3 milliards de m3 en eau superficielle et 2.7
milliards de m3 souterraine pour les régions nord du pays
;
- 0.4 milliards de m3 en eau superficielle et 5
milliards de m3 /an exploitables dans les régions sahariennes
(Tecsult, 2006).
L'état Algérienne a construit des ouvrages de
mobilisation presque 115 barrages parmi ce nombre 58 grand barrages en
exploitation totalisent une capacité de 5608 milliards de
m 3 et régularisent un volume de 2.8
milliards de m3 / an en moyenne, les retenues et les petits barrages
assurent un volume de 13.7 millions de m3 et les ouvrages au sil de
l'eau 227 millions de m3 /an, malgré tous ça, les
barrages restent toujours menacé par le phénomène
d'envasement qui réduit en moyenne de 20 - 30 millions /an de la
capacité totale des ces ouvrages de mobilisation ( Errih M et al 1992,
Remini B, 2000).
L'intensité de l'envasement est mise en évidence
par l'importance des apports solides des cours d'eaux qui varient de quelques
centaines de milliers à quelques millions m3 /
an .les apports solides les plus élevés sont
observés aux barrages suivants : Beni amrane de 4.10 hm3 / an
; Grib de 3.2 hm3 / an ; Oued Fodda : 2.66 hm3 / an ;
Fergoug : 1.5 hm3 / an ;Djorf Torba : 1.3 hm3 / an ; SMBA
:1.0 hm3 / an (ANBT, 2002).
L'érosion est le processus naturel qui
peut être accéléré par des activités humaines
perturbant le sol, provoquée par l'eau comporte des arrachements sur la
masse du sol,
cet arrachement du sol est le résultat de l'impact des
chutes de pluie et forces de cisaillement des eaux de
ruissellement. Les chutes de pluie qui arrachent des
particules de sol meuble et les ruissellements de surface qui les transportent
au bas des versants fournissent l'énergie pour cette érosion et
ce transport. Le déplacement vers le pied des
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versants se fait sous forme de nappe d'écoulement de
faible épaisseur ou d'écoulement canalisé (rigoles ou
ravines)
La végétation et la
topographie jouent un rôle de protection contre érosion
et le ruissellement.
Le présent travail a pour objectif de chercher tous les
paramètres qui peuvent influer sur ce phénomène et de
rétablir une formule porte la relation entre le taux d'envasement et
c'est paramètres, avec cette formule, on pourra estimer le degré
d'envasement avant la construction des barrages.
Le mémoire est divisé en six chapitres comme
suit:
Le 1er chapitre intitulé «
L'érosion et ruissellement » porte la définition «
d'érosion » son ampleur, les méthodes de quantification de
son degré et son impacte « Le ruissellement » Ces
différentes définitions, les méthodes de calcul et les
modèles. Le 2eme chapitre intitulé «Le transport
solide », les types de transport solide.
Le 3eme chapitre intitulé «
L'envasement des barrages « situation des barrages envasés au
Maghreb, et en Algérie, les problèmes causés par
l'envasement.
Le 4eme chapitre intitulé «
Quantification de L'envasement» nous citons les méthodes de
quantification d'envasement.
Le 5éme chapitre intitulé «
Climat et Relief » donne une vision générale sur le climat
et la relief en Algérie
Le 6ém chapitre intitulé «
Résultats et Discussion», nous estimons la relation entre le taux
d'envasement et les autres paramètres en utilisant le software «
Microsoft Excel » puis faire la régression entre le taux
d'envasement et les autres paramètres avec le logiciel « hydrolab
» pour en déduire la formule résultante.
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