CHAPITRE II
Où :
Pf : périmètre mouillé correspondant au
fond ;
Pp : périmètre mouillé
correspondant aux parois.
P= Pf + Pp ;
K : KF, Kp : coefficient de strickler (global, fond et
parois).
0.8
10
0.1
1
6
2
'Uc
2
W?
Fig. II.6. Variation de la contrainte critique
ô et le paramètre W De la formule de
Boys (.Sidi Adda M, 2004)
b. formule de Mayer Peter et Muller 1948
Est une formule expérimentale ajustée pour des
sédiments dont le 0.4< d50< 30 mm et 1.02 103
< q <4 . 3103 Kg/m3
{
J
.RF.
ÇOg
ÇO - ÇO K
s f
0 . 047 ( ) 0 . 25 ( ) 1 / 3 ( ) 2 / 3 2 / 3 ( ) 3 / 2
' - ÇO gd + ?
q =
s
ÇO
s s KF
KF
F
V
2
=
8 2
K
'
f
R J
F
46
Où : XF est le coefficient de Darcy Weisbach relatif au
fond et à la rugosité, on obtient à l'aide des abaques de
Nikuradse dans lesquelles on remplace d, diamètre de la conduite, par
4Rf et Ks, rugosité équivalente, par dgo
pour des valeurs telle que :
> 100 (II.7)
2F Vdg
o
8 V
CHAPITRE II
On admet formule (régime hydraulique rugueux) :
26
K ' = (II.8)
o
1 / 6
f dg
Kf est le coefficient strickler du fond, RF étant obtenu
selon la méthode indiquée précédemment pour la
formule de Du Boys.
c. Formule de Shields
Elle s'exprime sous la forme suivante :
c
gs= 10q .J (
2
-
(II.9)
ô - ô
Où : ôc est la contrainte critique de
début d'entraînement, donnée par la courbe de Shields.
d. Formule de Van Rijn
Elle est exprimée sous la forme suivante:
? U - U cr g = 0 . 005 ??
s ? g ( s - 1 ) d
|
2. 4
? ? d ?
?? ?? ??
R
?
|
1/ 2
|
UhB (II.10)
|
Où, U : vitesse moyenne d'écoulement, Ucr : vitesse
moyenne critique d'écoulement. h : profondeur d'eau, B : largeur de
canal.
d: diamètre des sédiments ; S= Ps/P :
densité des particules solides.
e. Formule d'Einstein-Brown
La formule d'Einstein-Brown s'exprime sous forme suivante
ö
|
3
? 1 ? 1
40 ? ? pour = 0.09 ? ?
ø ø
|
|
(II.11)
|
|
??
?
? ö =
? ?
g F g ( ? / ? - 1 ) d
s 1 s
?
(II.12)
g s
3
s
47
1 ô
=
2
2
CHAPITRE II
2 36 V 36 V
1 3 )
F : + - ...( II .
1 3 3
3 gd (? / ? - 1 ) gd (?
/? -1 )
s s s s
ds est soit pris égal à d50
soit à la moyenne géométrique dg. La
formule d'Einstein-Brown dérive des données de Gilbert et
Meyer-Peter-Muller (pour 0.3 mm<dm<7mm).
II.5.2. Débit solide en suspension
De nombreuses formules ont été établies pour
le calcule du débit solide par suspension et la formule d'Einstein
représente l'approche la plus complète du
phénomène.
Il s'agit en fait d'une méthode d'évaluation du
transport solide total qui prend en compte les différentes classes
granulométriques on pose : gs= Óigssi
Gs : débit solide total en suspension, gssi :
débit solide en suspension en poids par unité de largeur pour la
calasse granulométrique de diamètre moyen ds i :
g = g [p I1(ç
,Z ) + I2(ç ,Z )]
( II. 14 )
ss sbi r oi i oi i
gsbi: débit solide charrié en poids par
unité de largeur.
Z i - 1 1
ç 1 - ç
o J Z i
I = 0. 216 ( ) d (II.15)
I o i Z i ç .
?
(1 - ç
oi
çç
)
Z - 1 1
i
I2 = 0 . 0 6
ç?1-ç
o i ?
Z i ?
(1 - ç ) ? ç
o i ç
? ? log ç dç (II.16)
?
Z i
On peut évaluer I, I2 à l'aide des abaques de la
Fig. II.8.
Pr= 2.31 log1030.2 á Rf / d65 (II.17)
2 d si --(II.18)
ço i Rf, Rf i 0
.4U
wi
'...................
48
á est un nombre sans dimension caractérisant le
profil de la vitesse logarithmique. On l'obtiendra à partir de la Fig.
II.7.en fonction de Ks/ä c'est-à-dire : U d65/11.6 V Wi
est la vitesse de chute dans une eau calme.
U' = gRF' J (II
.19)
|