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CHAPITRE I
Roose à établi la carte de
l'érosivité de pluies sur l'Afrique de l'Ouest, qui permet
d'estimer R. à l'échelle de l'Afrique, l'estimation est
donnée par R= P/2 applique la relation suivante :
R= (0.338 Pa) + (0.0001 Pa 2) . (I.8) Cette
équation à été apiqué directement sur les
données numérique de la carte de pluviométrie annuelle de
l'Algérie du Nord. Cette formule globale correspond à une moyenne
de trois autres formules développées antérieurement dans
différentes régions du monde, soit :
· Formule développée à Hawaï par
Lo et al (1985) et utilisée en Mauritanie par
Atawoo et Heerasing (1997) . RL0= 38.46 (3.48 P) x0.1
.. (I.9)
· Formule développée par Roose (1975) pour
l'Afrique du Sud
Rroose= 0.5 Pa x 1.735 (I.10)
· Formule développée par Renard et
freimund (1997) aux Etats Unis et midi fiée par charme :
Si Pa< 850 m ; R retf = 0.0483 Pa1.61 x 0.1 ...
(I.11)
Si Pa>850mm ; R retf = 0.1(587.8 - 1.219 Pa +
0.004105Pa2) .. (I.12)
Une valeur de r élevée caractérise une
région subissant peu érosive.
Le bassin de Gargar donne des valeurs varient de 159 à 234
MJ mm/ha/h.
Le bassin de Sidi M'hmed Ben Ouada varie entre 103 et 224
MJ/mm/ha/h.
b. Indice d'érodabilité des sols (facteur
K)
C'est-à-dire sa sensibilité à la
l'érosion qui a été attribuée à chacun des
polygones de la
carte géologique définies pour chaque classe
texturale, selon que le sol contient :
a. Plus de 1.5% de matière organique.
b. Entre 0.5 - 1.5 % de matière organique.
c. Moins de 0.5% de matière organique.
La sélection de la classe de pourcentage de matière
organique pertinente à chaque site à été
réalisée en considérant le type de couverture
végétale comme indicateur des conditions humiques :
On peut également déterminer K par la formule
suivante :
100K = 201 - 10-5 (12 - MO) M1.4 + 3.25. (S-2) +
2.5(P-3) (I.13)
K : facteur d'érodabilité
MO : le pourcentage de matière organique
S : un code de structure
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CHAPITRE I
P : classe de perméabilité
M : le produit / % sable Sin + % limon) (100 - %A)
La majeur partie du bassin de Gargar est
caractérisée par un facteur K variant entre 0.057 - 0.062
thM/ J/ mm, mais les bordures Nord et sud du bassin donnent une
très faible valeur, soit 0.029 à la présence d'un
substratum calcaire, comparativement aux roches sédimentaires
indifférenciées qui dominent le bassin.
c. Les facteurs topographiques LS
Les relations établies par Wischmeier permettent
également de déterminer L et S :
L : (1/22.15) et S= (0.43 - 0.30 s + 0.043s)/6.613 ....
(I.14)
L : facteur de longueur de pente
I : la longueur de la pente (m)
22.13 : longueur de la parcelle standard (m)
M : exposant dépendant de plusieurs paramètres dont
la pente.
m : 0.5 lorsque la pente < 10%
m : 0.6 lorsque la pente > 10%
S : facteur de pente
s : la pente (%).
d. L'indice de culture « facteur C
»
Le facteur C permet de tenir compte du fait que les pluies
agissent plus sur un sol nu que sur un sol couvert (caractère de la
culture et le niveau de fertilisation du sol). Il représente le rapport
des pertes de sol d'une terre cultivées dans des conditions bien
définies, aux pertes de terre.
Roose a calculé les valeurs de c pour plusieurs
couverts végétaux en Afrique de l'Ouest (tableau I.3).
e. Facteur des aménagements
anti-érosifs
Le facteur P est défini comme le rapport entre les
pertes en terre d'un champ sur lequel on applique des pratiques de conservation
et celles d'un champ cultivé dans le sens de la pente.
Les valeurs de P observées pour différents types
d'aménagement sont consignées dans le tableau I.4.
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