REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE
POPULAIRE MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET LA
RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ?? ???? ??????
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UNIVERSITE ABOU BAKR BELKAID
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FACULTE DES SCIENCES DE L'INGENIEUR
Mémoire présenté en vue de
l'obtention D'un Diplôme de Magistère Spécialité :
Hydraulique
Présenté par :
Mr HADIDI ABDELKADER
UNE NOUVELLE APPROCHE DE LA DETERMINATION DE TAUX
D'ENVASEMENT DES BARRAGES
Soutenue le devant le jury :
- Mr REMINI BOULEM Promoteur Professeur à U.BLIDA
- Mr HABI MOHAMED C. Promoteur Maître de conférence
à U.TELECEN
- Mr Présidant du jury
- Mr Examinateur
- Mr Examinateur
- Mr Examinateur
-
Dédicace
Au Nom d'Allah, le Tout -Miséricordieux, le Très -
Miséricordieux
-L ouange à Allah, Seigneur des Univers et que la
prière et le salut soit sur Muhammad ;
sur sa famille et tous ses compagnons.
Je demande à Allah de faire en sorte, par Sa faveur et Son
bienfait, que ce travail soit consacrée à Son noble visage et
constitue une occasion pour se rapproche de lui c'est lui le
- Certes, mes parents, mes approches qu'ont donnés tous
leurs vie pour que j'arrives à ce stat
- Et toute mes amis sans oublie Ahmad mérrine, Hamza, les
2 abderrezek et el Hadja.
REMERCIEMENTS
Avant tout, je remercie Allah, Dieu le Miséricordieux,
l'unique, le puissant pour son guide et sa protection
Je voudrais exprimer ma vive reconnaissance envers le
Professeur Mr. Remini Boualem, qui a dirigé
mon travail depuis le début avec dévouement et une grande
compétence malgré les nombreuses activités scientifiques
dans lesquelles il est engagé.
Je vous suis gré, . Mr .pour
l'intérêt que vous avez porté à mon travail et
pour l'honneur que vous me faites en participant à ce jury.
Je remercie très sincèrement
Mr de l'honneur qu'il me fait de juger ce travail.
Mr .qui a bien voulu juger ce travail, en
faisant partie du jury.
Au maître de conférence Mr
Habbi Mohamed, de l'Université de Tlemcen, je voudrais
témoigner mon très grand respect et ma reconnaissance d'avoir
permis l'existence de cette promotion de poste graduation ainsi que pour ses
conseils, orientations soutiens scientifiques toujours
renouvelées pendant la réalisation de ce travail.
Je suis infiniment reconnaissante envers Mr
AIT AMARRA Ahcène, du Ministère des Ressources en eau,
Directeur de l'Assainissement et de la Protection de l'Environnement
`MRE/DAPE', de m'avoir permis de poursuivre mes études de
magistère et donné libre accès aux données,
études et aux rapports disponibles sur ma région d'étude,
ainsi qu'à Mr. BENADI Mohand, sous directeur à
la DAPE.
A Mr. MOKRANE...., Directeur de la
Mobilisation des Ressources en Eau, je voudrais exprimer ma profonde gratitude
pour toute l'aide qu'il m'a prodigué en me fournissant toutes les
informations disponible a son niveau, ainsi qu'à Mr.
FADLI...., sous directeur à la DMRE.
Mes remerciements vont aussi au personnelle :
y' du Ministère des Ressources en Eaux
-DAPE-DMRE-DEAH-DAEP-DRHFC, en particulier Amel BENHALIMA, Sadjia
KESSIRA, Merzak TAOUATAS, Lamia Lahtihet, Kamel MOUSSI, Nassima DJENANE,
Abderrezak TARGOU, Ourida
TALMATKADI, Nacima , Ali BOUALOUANE, Noureddine MEZNAGH,
Nadir HAMMA, Okba, El Hadja Malika ZEROUAL.
y' de l'Agence Nationale de Ressource Hydrique
(ANRH), en particulier El Kheir BOUGUERA, El Arbi BAHLOULI, Hocine
BEY, ABDA, MOADENE.
y' de l'Agence Nationale des Barrages et Transfert
(ANBT), en particulier Mr le chef de service GUETARNI et Mourad
HAGLAOUANE.
Je tiens particulièrement à remercier Abdel
Malek, Bilal, Mohamed, Noureddine, Idriss, Moussa pour le soutien morale dans
les moments les plus difficiles de ma vie, à Abdelmadjid, Toufik,
Abdelnour, Karim, Yacoub, Amar, Muslim, a mes amis de promotion Djilali, Mourad
et Fatiha ainsi qu'à tous ceux qui ont contribué de près
ou de loin à l'achèvement de ce mémoire.
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Key words: Silting, Erosion, Sediment; Solid transport,
Streaming, Streamed blade, pluviometry, initial Capacity, coiled bathymetric,
hydrolab.
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Résumé
Le sujet que nous avons étudié n'est pas aussi
simple qu'il y paraît. De nombreux spécialistes ont donnés
leurs propres approches du problème du transport des sédiments et
l'érosion. Ces deux derniers phénomènes peuvent avoir un
effet direct sur l'envasement. Ce modeste travail ne donne qu'un court
aperçu du problème, dans lequel on étudie l'influence des
différents paramètres sur le taux d'envasement, affin de
déduire une formule mathématique Algérienne dont on estime
le taux d'envasement avant de construire un ouvrage. C'est ainsi que la
complexité du tel domaine et le manque de données nous a
empêchés à dépouiller tous les paramètres.
Mots- clés : Envasement, Erosion, Sédiment,
Transport solide, Ruissellement, Lame ruisselée, Pluviométrie,
Capacité initiale, Lové bathymétrique, Hydrolab.
Abstract
The subject that we studied is not as simple as it appears.
Many specialists gave their own approaches of the problem of the sediments
transport and erosion. These two last phenomena may have a direct effect on the
silting. This modest work gives only a short outline of the problem, in which
we study the influence of the various parameters on the rate of silting, to
deduce an Algerian mathematical formula, which one estimates the rate of
silting before building a work. Thus, the complexity of such field and the lack
of data prevented us to strip all the parameters.
i
SOMMAIRE
RESUME
INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE I : EROSION ET RUISSELLEMENT
I.1. Introduction 3
I.2.
4
4
L'érosion hydrique
I.2.1. Origine et mécanisme
I. 2.1.2. Erosion par l'impact (splash) 4
I.2.3. Erosion par ruissellement 5
I.2.3.1. L'érosion en nappe ou « sheet erosion »
5
I.2.3.2. L'érosion linéaire 5
I.2.3.3. L'érosion par ravinement 5
I.3. L'érosion éolienne 6
I.3.1. Origine et mécanisme de l'érosion
éolienne 6
I.4. Les facteurs induisant l'érosion 7
1. La lithologie (nature du sol) 6
2. Climat 7
3. Précipitations 7
4. Irrégularité pluviométrique 7
5. Le couvert végétal 7
6. Facteur socioéconomique 7
I.5. Ampleur de l'érosion de l'Algérie 9
I.6. Enonce de quelques études faites sur l'érosion
en Algérie 10
I.6.1. Mediger (Mars 1960) 10
I.6.2. Tixeront (Aout 1960) 10
I.6.3 .Capolini (1965 - 1969) 11
I.6.4. Formule de Sogreah (1969) 11
I.6.5. Formule de Dammak (1992) 12
I.7. Evaluation du degré d'érosion sur les bassins
versants 11
I.7.1. Modèle Rusle 13
Description des différents termes de l'équation de
Wischmeier 13
a. facteur d'agressivité climatique 13
b. Indice d'érodabilité des sols (facteur K) 14
c. les facteurs topographiques LS 15
d. l'indice de culture facteur C 15
e. facteur des aménagements anti-érosifs 15
I.7.2. Modèle de Gavrilovic 17
I.7.3. Modèle de ICONA 20
1.8. Ruissellement 20
Théorie de Horton (1945) 20
21
22
Théorie de la saturation du milieu
Théorie de la contribution partielle de la surface du
bassin au ruissellement
I.8.1. Coefficient de ruissellement 23
ii
I.8.2. Les facteurs naturels agissant sur le ruissellement 24
· La hauteur des pluies 24
·
25
L'humidité du sol préalable à l'averse
est le second explicatif du volume ruisselé
· La surface du bassin et l'état de la surface du
sol 25
· L'influence de la pente 25
· Vitesse de fluide 25
· Couverture végétale 25
I.8.3. les méthodes qui calcul des volumes de
ruissellements 26
I.8.3.1 Le modèle de pertes initiales à taux
constant 26
I.8.3.2. le modèle de perte de Creen et Ampt 27
I.8.3.3. le modèle continu SMA (soil moisture Accounting)
28
I.8.3.4. le modèle le Curve Number (CN) 28
I.8.4. La modélisation du ruissellement direct 29
1.8.4.1. Les modèles lié à la méthode
de l'hydro gramme unitaire (Hu) 29
I.8.4.2. Détermination de l'hydro gramme unitaire 29
I.8.5. L'entraînement des particules par le ruissellement
33
I.8.6. Les facteurs favorables 34
I.8.7. Les dégâts causés 34
Dégâts ressortant des « catastrophes naturelles
» 35
Dégradation des qualités des eaux 35
I.8.8. Les mesures de lutte contre le ruissellement et
l'érosion 35
Amélioration de la structure du sol 35
Création d'obstacles au ruissellement 35
CHAPITRE II : TRANSPORT SOLIDE
II.1. Introduction 38
II.2. Régime de transport 39
II.2.1. Le transport par suspension 39
II.2.2. Le transport en charriage 40
II.2.3. Transport par saltation 40
II.3. Les différents facteurs intervenants dans le
transport solide 40
II.4. Différentes méthodes de mesures de la
quantité de sédiments 41
II.4.1. La mesure du transport en suspension 42
II.4.2. Matériel de prélèvement 42
II.4.3. Calcul du débit solide en suspension 43
II.4.4. La mesure des transports de fond 45
II.5. Quantification du débit solide 45
II.5.1. Débit solide par charriage 45
a. formule de Boys 45
b. formule de Mayer Peter et Muller 1948 46
c. Formule de Shields 47
d. Formule de Van Rijn 47
e. Formule d'eintein-Brown 47
II.5.2. Débit solide en suspension 48
II.6.
iii
Piégeage et décantations des particules 51
II.6.1. Conditions et débit de dépôt
51
II.6.2. Vitesse de chute des particules en eau calme 51
II.7. La floculation 53
II.8. Tassement et consolidation des vases
II.9. Conclusion
|
53
55
|
CHAPITRE III : L'ENVASEMENT DES BARRAGES
III.1. Introduction 56
III.2. L'envasement de barrages dans le Maghreb 56
III. 2.1. En Tunisie 57
III.2.2. Au Maroc 58
III.2.3. L'Algérie 58
III.3. Les barrages et retenues collinaires en exploitation 62
III.3.1. Données générales 62
III.4. Les problèmes posés par l'envasement 64
III.4.1. Réduction de la capacité 64
III.4.2. La sécurité de l'ouvrage 64
III.4.3. Blocage des vannes 64
III.4.4. Accélération de l'Eutrophisation 65
III.4.5. Sédimentation dans les canaux d'irrigation 65
III.5. Quantification de l'envasement 65
III.5.1. Levé bathymétrique 65
III.5.2. Les méthodes de quantification 65
III.5.2.1. Méthode de Kolmogorov 65
III.5.2.2. Méthode générale 66
III.5.2.3. Méthode de hauteur moyenne III.6. Conclusion
|
66
67
|
CHAPITRE IV: QUANTIFICATION DE L'ENVASEMENT
IV.1.Introduction 68
IV.2. Les formules utilisées 68
IV.3. Stratégie de lutte contre l'envasement 70
IV.3.1. Méthode préventive IV.3.2. Méthode
currative
|
71
71
|
a.Chasses hydraulique 71
72
72
74
74
75
76
76
b. Le dragage
IV.4. Conclusion
CHAPITRE V : CLIMAT ET RELIEF
V.1. Généralité
V.1.1. Relief
V.1.2. Climat
V.1.3. Le sol
V.1.4. Végétation
1. Forêt de résineux 76
2. Forêt de feuillés 77
iv
3. Forêt mélangées 77
a. Maquis 77
b. Matorral 78
c. Formation de steppe 78
d. .Nappe alfatière 78
V.2. Données et méthode d'évaluation 78
V.2.1.Données utilisées 78
V.2.1.1. Bassin Alegrois-Hodna-Soumama 79
V.2.1.2. Bassin région cheliff-zahrez
V.2.1.3. Bassin Constantinois-seybousemellegue
|
80
81
|
V.2.1.4. Bassin de oranie-chott chergui 82
V.2.1.5. Bassin hydrographique du Sahara 83
V.2. 2. Modèle d'évaluation 84
CHAPITRE VI : RESULTATS ET DISCUSSION VI.1.
Introduction
|
87
|
VI.2. Relation entre le taux d'envasement et la superficie de
bassin versant 87
VI.3. Relation entre le taux d'envasement et la lame d'eau
ruisselée 89
VI.4. Relation entre le taux d'envasement et la
pluviométrie interannuelle 91
VI.5. Relation entre le taux envasement et l'apport liquide
annuelle 92
VI.6. Relation entre le Coefficient de ruissellement CR 94
VI.7. Relation entre le taux d'envasement et le coefficient de
ruissellement statique 96
VI.8. Relation entre le taux d'envasement et l'érosion
97
VI.9.
99
Relation entre l'envasement et le débit spécifique
par la méthode de Gavrilovic
VI.10. Relation entre le taux d'envasement et la
productivité d'érosion W 101
VI.11. Relation entre le taux d'envasement et la
capacité initiale du barrage 103
VI.12. Simulation avec l'hydrolab 105
VI.13. Conclusion 112
Conclusion générale 113
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ANNEXE
V
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I.1. Pourcentage d'accumulation des
différentes alluvions 8
Tableau I.2.représente les résultats de la
formule de Sogreah 12
Tableau I.3. Influence du couvert végétal sur
l'érosion en Afrique de l'Ouest 16
TableauI.4. le facteur pratique anti érosive en
Afrique de l'Ouest 16
Tableau I.5 Les valeurs de y en fonction de type de sol
18
18
19
Tableau I.6 Les valeurs des éléments du
coefficient de régularisation avant la réalisation de
TDRS
Tableau I.7. Les valeurs des éléments du
coefficient de régularisation après la réalisation de
TDRS
Tableau I.8. Valeurs moyennes du coefficient 19
Tableau I.9. Classes l'érosion suivant le coefficient
d'érosion 20
23
24
Tableau I.10. Valeur du coefficient de ruissellement pour
différentes couvertures du sol
TableauI.11. différentes valeurs de coefficient de
ruissellement pour les cas suisses. Cr est une fonction de la pente et de la
couverture du sol
Tableau1.12.Determination de taux de perte en fonction de
type de sol 27
32
33
Le tableau I.13.suivant recense les diverses informations
à connaître pour chaque élément
Tableau I.14. Représente les valeurs maximales et
minimales acceptées par HEC-HMS
Tableau II.1. Résume les types de sol et leur
granulométrie 38
Tableau III.1. Envasement des retenues de 7 barrages en
Tunisie 57
Tab III. 2. mesures d'envasement dans les retenues des
barrages 60
Tableau III.3.représente les barrages les plus
envasés dans l'Algérie 61
Tableau III.4. Situation des barrages algériens en
1962 62
Tableau III.5. Situation des barrages algériens
entre 1962 et 2001 62
Tableau III.6. Situation des barrages algériens en
l'an2001 62
Tableau III.6. Situation des barrages algériens
à l'état actuel 63
Tableau IV.1. Critères de sélections des
formules 70
Tableau IV.2. La comparative entre les méthodes de
dragages 73
Tableau V.1. Barrages en exploitation à
échelle nationale dans quatre régions. 85
vi
LISTE DES FIGURES
Fig. I.1. L'érosion hydrique dans un bassin versant
3
Fig. I.2. Types d'érosion hydrique 4
Fig. I.3. Naissance du ruissellement si intensité
pluie > infiltration 21
Fig. 1.4. L'espace poreux du sol est saturé
21
Fig.1.5. contribution localisée du ruissellement
22
Fig. I.6. Hydrographe unité normalisé du SCS
Fig. I.7. Modélisation du bassin versant
|
30
31
|
Fig. II.1. Processus de la sédimentation 38
Fig. II.2. transport en suspension 39
Fig. II.3. Type du charriage 40
Fig. II.4. Type de Saltation 40
Fig. II.5. Jauge JTD3 44
Fig. II.6. Variation de la contrainte critique r et le
paramètre V' 46
Fig. I.7. Courbe du paramètre á en fonction
du Ks/ c5 49
Fig. II.8. Abaques des fonctions I, I2 d'Einstein
50
50
51
52
54
Fig. II. 9. Concentration relative Cv/Cvs
Fig. II.10. Courbe donnant les fonctions æi et
y
Fig. II.11. Les forces
Fig. II.12. Diagramme illustrant les processus de
tassement avec les états associés
de la vase
Fig. II.13. LES PHASE DE TASSEMEMENT 55
Fig. III .1. Nombre de barrage en Maghreb 56
Fig.III.2. Capacité de stockage en Maghreb 56
Fig.III.3 L'envasement en Maghreb 57
Fig.III.4 l'estimation du taux d'envasement au l'an 2010
59
Fig.III.4. Evolution des barrages en exploitation 63
Fig.III.5.Evolution de la capacité de stockage
63
Fig. III. 6 .les Différentes méthodes de calcul
le volume D'envasement 66
Fig. V.1.Les différences bassins versant en
Algérie 77
Fig. V.2 .L'ensemble Géographique De Côtiers
Algérois 77
Fig. V.3. Les différences wilayas construisant le
bassin Côtiers Algérois 78
Fig. V.4. l'ensemble géographique de la région
Chélif 78
Fig. V.5. Les différentes wilayas construisant le
bassin 79
Fig. V.6 .L'ensemble Géographique Du Région De
Constantine 79
80
80
Fig. V.7. Les Différences Wilayas Construisant Le
Bassin De Constantine Fig. V.8. L'ensemble Géographique Du Région
De L'oranie.
Fig. V.9. Les Différences Wilayas Construisant Le
Bassin De L'oranie 81
Fig. V.10. De Découpage Administratif Du Bassin
Hydrographique - Sahara 81
Fig. VI.1. le taux d'envasement en fonction de la
superficie de bassin versant 86
Fig.VI.2. Le Taux D'envasement En Fonction De La Lame
D'eau Ruisselée 88
Fig.VI.3 .Le taux d'envasement en fonction de la
pluviométrie interannuelle 90
Fig.VI.4. Le taux d'envasement en fonction de l'apport
interannuel 92
Fig.VI.5. Le taux d'envasement en fonction de coefficient
de ruissellement 93
Fig.VI.6. le taux d'envasement en fonction de coefficient
de ruissellement statique 95
Fig.VI.7. Le taux d'envasement en fonction de
l'érosion 97
Fig.VI.8. Le taux d'envasement en fonction de débit
spécifique 98
Fig.VI.9.le taux d'envasement en fonction de la
productivité d'érosion 100
Fig.VI.10.le taux d'envasement en fonction de la
capacité initiale. 102
1
INTRODUCTION GENERALE
De nos jours, dans les pays sous développées, la
protection et préservation des ressources en eau sont devenus une
nécessite incontournable devant l'accroissement des
déférents besoins en eau (domestique, industriel, agricole,
etc....), l'Algérie serait aujourd'hui parmi les pays les plus pauvres
en matière de potentialités hydrique :
De 1500 m3 par habitant par an qu'elle était
en 1962 la disponibilité n'est plus que de 500 m3
actuellement et sera de mois de 450m3/ha/an en 2020, selon la banque
, le seuil théorique de rareté de l'eau est fixé a
1000m3/ha/an .
En l'état actuel des connaissances, les
potentialité en eau de l'Algérie sont globalement estimées
a 20.5 milliards de m3 :
- 12.3 milliards de m3 en eau superficielle et 2.7
milliards de m3 souterraine pour les régions nord du pays
;
- 0.4 milliards de m3 en eau superficielle et 5
milliards de m3 /an exploitables dans les régions sahariennes
(Tecsult, 2006).
L'état Algérienne a construit des ouvrages de
mobilisation presque 115 barrages parmi ce nombre 58 grand barrages en
exploitation totalisent une capacité de 5608 milliards de
m 3 et régularisent un volume de 2.8
milliards de m3 / an en moyenne, les retenues et les petits barrages
assurent un volume de 13.7 millions de m3 et les ouvrages au sil de
l'eau 227 millions de m3 /an, malgré tous ça, les
barrages restent toujours menacé par le phénomène
d'envasement qui réduit en moyenne de 20 - 30 millions /an de la
capacité totale des ces ouvrages de mobilisation ( Errih M et al 1992,
Remini B, 2000).
L'intensité de l'envasement est mise en évidence
par l'importance des apports solides des cours d'eaux qui varient de quelques
centaines de milliers à quelques millions m3 /
an .les apports solides les plus élevés sont
observés aux barrages suivants : Beni amrane de 4.10 hm3 / an
; Grib de 3.2 hm3 / an ; Oued Fodda : 2.66 hm3 / an ;
Fergoug : 1.5 hm3 / an ;Djorf Torba : 1.3 hm3 / an ; SMBA
:1.0 hm3 / an (ANBT, 2002).
L'érosion est le processus naturel qui
peut être accéléré par des activités humaines
perturbant le sol, provoquée par l'eau comporte des arrachements sur la
masse du sol,
cet arrachement du sol est le résultat de l'impact des
chutes de pluie et forces de cisaillement des eaux de
ruissellement. Les chutes de pluie qui arrachent des
particules de sol meuble et les ruissellements de surface qui les transportent
au bas des versants fournissent l'énergie pour cette érosion et
ce transport. Le déplacement vers le pied des
2
versants se fait sous forme de nappe d'écoulement de
faible épaisseur ou d'écoulement canalisé (rigoles ou
ravines)
La végétation et la
topographie jouent un rôle de protection contre érosion
et le ruissellement.
Le présent travail a pour objectif de chercher tous les
paramètres qui peuvent influer sur ce phénomène et de
rétablir une formule porte la relation entre le taux d'envasement et
c'est paramètres, avec cette formule, on pourra estimer le degré
d'envasement avant la construction des barrages.
Le mémoire est divisé en six chapitres comme
suit:
Le 1er chapitre intitulé «
L'érosion et ruissellement » porte la définition «
d'érosion » son ampleur, les méthodes de quantification de
son degré et son impacte « Le ruissellement » Ces
différentes définitions, les méthodes de calcul et les
modèles. Le 2eme chapitre intitulé «Le transport
solide », les types de transport solide.
Le 3eme chapitre intitulé «
L'envasement des barrages « situation des barrages envasés au
Maghreb, et en Algérie, les problèmes causés par
l'envasement.
Le 4eme chapitre intitulé «
Quantification de L'envasement» nous citons les méthodes de
quantification d'envasement.
Le 5éme chapitre intitulé «
Climat et Relief » donne une vision générale sur le climat
et la relief en Algérie
Le 6ém chapitre intitulé «
Résultats et Discussion», nous estimons la relation entre le taux
d'envasement et les autres paramètres en utilisant le software «
Microsoft Excel » puis faire la régression entre le taux
d'envasement et les autres paramètres avec le logiciel « hydrolab
» pour en déduire la formule résultante.
CHAPITRE I
EROSION ET RUISSELLEMENT
Erosion aréolaire ou En nappe (sheet érosion)
Erosion externe
|
|
Erosion linéaire (Channel érosion)
|
Erosion endogène Ou érosion du lit (bed
érosion)
CHAPITRE I
I.1. Introduction
Erosion : vient du verbe latin « erodere
» qui signifie ronger, brouter, corroder (Ramper, 1987 ; Touibia
2000......), cette référence littéraire crée
une certaine confusion dans le sens ou elle implique également
l'altération.
Il n'y a d'érosion qu'au moment ou se produit le
détachement de la particule avec son support (effet splash lorsque la
pluie tombe sur un terrain meuble), c'est-à-dire « l'alvusion
». Ainsi, le terme érosion s'applique à l'enlèvement
d'un matériau de l'écorce terrestre, c'est-à-dire à
sa séparation avec son support ou encore à l'état qui en
résulte (érosion en rigoles ou griffes d'érosion ...etc.).
Sa définition ne doit inclure ni l'altération
météorique ni la sédimentation (Rampon ,1987).
Erosion en masse dense, Glissement de terrain
Le schéma donné par Rampon (1987) très
explicite des déférences types d'érosion comme montre (la
fig. I.1)
Erosion de ruissellement
Erosion interne (Inward érosion)
Erosion en masse fluide, (Coulée de terre)
Erosion par courant (Filets d'eau #177;importants)
Erosion des berges (parois verticales)
par affouillement
Erosion du fond (par enterrement)
Erosion diffuse
Erosion concentrée
Erosion du subsurface ou souterraine (subsurface
érosion) ou subterranean érosion
3
Fig.I.1. L'érosion hydrique dans un bassin
versant. (Touibia B ,2000)
4
CHAPITRE I
On peut donner une définition selon (Gréco
1966; Touibia 2000), c'est un phénomène spatiale et
temporel, consistant en un arrachage, un transport et un dépôt des
particules du sol sous l'effet d'agents externe, pluie, vent,
température, action anthropiques, etc. Il y a deux formes
d'érosion :
1) Erosion hydrique.
2) Erosion éolienne.
L'érosion hydrique peut prendre plusieurs types comme la
montre (la Fig .I.2.).
Erosion hydrique
Erosion fluviale
|
Erosion pluviale
|
Erosion par impacte slash
|
Erosion par ruissellement
|
- Erosion en nappe
- Erosion en griffes
- Erosion verticale en
Fig.I.2. Types d'érosion hydrique. (Touibia
B ,2000)
I.2. L'érosion hydrique
L'érosion hydrique est composée d'un ensemble de
processus complexes et interdépendants qui provoquent le
détachement des particules de sol, c'est la perte du sol due à
l'eau qui arrache et transporte la terre vers un lieu de dépôt.
I.2.1. Origine et mécanisme : la pluie
et le ruissellement superficiel sont à l'origine de l'arrachage du
transport et du dépôt de la terre enlevée. L'arrachage est
due à la fois aux gouttes d'eau (par rejaillissement) et aux eaux de
ruissellement et le transport est assuré par ces eaux.
I.2.2. Erosion par l'impact (splash)
Les sols subissent un martèlement considérable
causé par les gouttes de pluie. Les premières gouttes
s'infiltrent dans le sol d'autant plus aisément, cette première
phase s'accompagne d'un déplacement des particules, lorsque la couche
superficielle s'humidifie, trois processus se développent
simultanément.
5
CHAPITRE I
La dégradation de la structure :
· La formation d'une pellicule de battance;
· L'érosion par splash ou érosion par
rejaillissement.
I.2.3. Erosion par ruissellement
Le ruissellement agit sur le sol par des actions de
détachement et de transport.
I.2.3.1. L'érosion en nappe ou « sheet
érosion » Erosion en nappe est liée à deux
mécanismes :
· Le détachement des particules en terre
causée par le choc de gouttes des pluies (érosion splash).
· Le ruissellement lorsque l'intensité devient
supérieur à la vitesse d'infiltration. Cette forme
d'érosion est caractéristique des sommets des bassins versants.
Le martèlement des pluies (splash) détache les particules et les
maintient en suspension par turbulence.
L'érosion en nappe à un effet érosif
maximal au sommet des versants où à l'aval d'un obstacle, au bas
des versants au contraire, il s'agit d'accumulation.
I.2.3.2. L'érosion linéaire
Un micro filet ou une rigole est une dépression
suffisamment petite pour pouvoir être supprimée par des
façons culturelles. Sur un bassin versant ou une parcelle,
l'érosion en rigole succède à l'érosion en nappe
par concentration du ruissellement dans les creux. À ce stade, les
rigoles ne convergentes pas mais forment des ruisselets parallèles.
I.2.3.3. L'érosion par ravinement (Gully
érosion)
La ravine est une rigole approfondie où se concentrent
les filets d'eau.
La rigole se transforme en ravine lorsque sa profondeur
interdit son nivellement par des simples instruments aratoires.
Le ravinement constitue un stade avancé de
l'érosion. Les ravines peuvent atteindre des dimensions
considérables. L'approfondissement des ravines remonte du bas vers le
haut de la pente (érosion régressive).
6
CHAPITRE I
I.3. L'érosion éolienne
L'érosion éolienne est le
phénomène de dégradation du sol sous l'action du vent qui
arrache, transporte et dépose des quantités importantes de terre.
Elle s'installe quand :
· Il existe du vent violent et régulier durant de
langues périodes dans la même direction (vents dominants);
· Il s'agit d'un sol à texture grossière,
sableuse notamment;
· Il existe des reliefs atténués sur des
grandes étendues plates;
· Le climat a une saison sèche entraînant
la dessiccation des horizons superficiels du sol et la disparition du couvert
végétale.
I.3.1. Origine et mécanisme de l'érosion
éolienne
Les vents violents tel que définie ci-dessus sont
à la base de cette érosion. L'arrachage, le transport et le
dépôt des particules de sol sont fonction de la vitesse du vent,
mais la taille et la densité de ces particules, de l'humidité du
sol du couvert végétale.
Du point de vue mécanique, le vent a cinq modes
d'actions, qui sont les suivent :
· La déflation : enlèvement
des particules légères et sables fin du sol;
· La répartition : suite de
déplacement infimes de quelques mm de gros grains de sables qui
roulent sous le vent, elle représente 50% à 80% du transport et
est le principal déplacement des grains des mantes dunaires;
· Saltation : peut saut des grains de
sables moyens ou fins que le vent soulève brutalement et jette à
quelque dm, m ou dcm, elle présente 7
à 25% du transport. (Touibia B, 2000).
· La suspension : transport sous forme
de poussière, même par vent léger sous des grandes
distances (milliers de Km) (Touibia B, 2000);
· L'accumulation : dépôt
de poussière et sables transportés quand le vent perd de la
vitesse ou quand il est trop chargé;
· L'évaporation sur la surface du sol.
L'érosion hydrique peut être
considérées comme une détérioration
généralisée de l'écosystème et constitue
à ce titre un facteur primordial de désertification.
En Algérie du Nord, l'érosion du sol par l'eau
est la forme la plus répandue et la plus dangereuse du
phénomène, déclanché par un climat agressif et des
régimes hydrologiques violents, le processus de l'érosion est
favorisé par les facteurs précédents et par une pression
démographique sans cesse croissante, qui se traduit par une
7
CHAPITRE I
surexploitation des ressources naturelles. Une mauvaise
utilisation des terres et une dégradation du système
forestier.
Les dangers de l'érosion et de la sédimentation
des cours d'eau sont rapidement fait sortie par :
· La dégradation des terres agricoles ;
· La destruction des ouvrages d'art ;
· La transfiguration des sites naturels et l'environnement
;
· Un très grand envasement des barrages et des
canaux d'irrigation.
D'une façon générale, les taux
d'érosion spécifique atteignent dans notre pays les valeurs les
plus importantes d'Afrique du Nord ; dépassant 2.000 t/ Km2/
an, pour la plus part des bassins versants de l'Atlas Tellien (Fodda, Isser,
Hamiz etc....) il atteint 5.000 t/ Km2/ an pour les bassins
très dégradé d'Oued Agrioun.
(Association ENHYD ,1994)
I.4. Les facteurs induisant l'érosion
Le modèle le plus connus pour déterminer
l'érosion du sol est sans aucun doute, le
modèle universel de perte en sol (USLE WISCHMEYER ET
SMITH 1978),
(TECSULT ,2004)
Dont l'érosion annuelle moyenne est donnée en
fonction des facteurs suivants :
- R : facteur de pluie et de ruissellement ;
- K : facteur d'érodabilité du sol ;
- LS : facteur de pente et langueur ;
- CP : facteur couverture et travail du sol.
A partir de cette équation on peut conclure que les
facteurs induisant l'érosion sont en
général :
> La lithologie (nature du sol)
En Algérie, 75% de la zone tellienne est
constituée de formations marneuses qui se
présentent sous une structure fragile, la lithologie joue
un grand rôle dans la naissance et
l'accroissement de l'érosion.
· Les marnes argileuses de l'helvétien avec au
sommet passage gréseux constituant l'assise de base.
· Pour ce qui est de la formation superficielle, il s'agit
d'alluvions récentes qui sont généralement
constitués de dépôts limoneux et sableux.
8
CHAPITRE I
· Le tableau I.1. ci-dessous représente la
répartition granulométrique des formations lithologiques pour
l'Oued de Sidi moussa.
Tableau I.1. Pourcentage d'accumulation des
différentes alluvions (TECSULT ,2002.)
Lithologie
|
Superficie en %
|
Graviers
|
1
|
Sables grossiers
|
20
|
Sables fins
|
27
|
Limons
|
40
|
Argiles
|
12
|
|
Il ressort de l'examen de ce tableau que les formations
dominantes sont à composant marneuses, constituées de grains
limoneux de dimensions très faible, qui en général, offre
une structure fragile et une faible résistance aux forces
érosives.
> Climat
Le climat algérien est caractérisée par
une nette opposition entre saisons sèche et humide, une courte
période de précipitation intense et abondante, et une longue
période de sècheresse, c'est-à-dire qu'une période
prépare le sol et l'autre l'attaque et le dégrade. >
Précipitations
Les effets des eaux des pluies sur le sol sont en rapport
direct avec l'intensité et la durée des précipitations.
Les pluies à caractère torrentiels qui favorisent et
accélèrent l'érosion sont de l'ordre de 30mm en
24 heurs ou 20mm en deux heures, dans le cas de l'Algérie,
l'intensité des pluies est, dans la plus part des bassins versants, plus
de 30mm par 24 heures, elle est très fréquente
constituant une grande force de destruction érosive du sol. >
Irrégularité pluviométrique
Elle est considérée comme étant l'un des
facteurs qui joue un rôle dans le déclenchement de
l'érosion, évapotranspiration : l'intense réchauffement du
sol succédant aux basses températures nocturnes, et écart
de température qui est pour le mois d'Août, entraîne une
intense évapotranspiration potentielle et contribue à
désagréger le sol et préparer au décapage et
à l'érosion.
> Le couvert végétal
Est pratiquement inexistant sur les zones marneuses et
argileuses qui caractérise la totalité des bassins versant
Algériens, et généralement peu dense sur le relief, alors
le
9
CHAPITRE I
couvert végétale n'est pas dense et ne joue pas le
rôle de consolidation et de protection
du sol donc on peu dire qu'il y a une relation étroite
entre la nature des terrains et le
couvert végétal.
> Facteur socioéconomique
Ce sont les facteurs lié à la vie de l'homme, et
contribuent largement à
l'accélération du sol, 85% des superficies
cultivables en Algérie (environ 6106ha)
(Sidi Adda M, 2004)
Sont situé sur des versants menacés par
l'érosion.
Durant la deuxième moitié du IXX siècle,
plus de 3.106ha de foret en été brûlés
par les
colons. Les conséquences de ce déboisement intense
sont :
- l'irrégularité saisonnière et annuelle
des pluies.
- La violence de la rapidité des pluies.
- L'importance considérable de l'érosion et des
transports solides.
I.5. Ampleur de l'érosion de
l'Algérie
Le taux d'érosion spécifique atteint en
Algérie les valeurs les plus importantes d'Afrique du nord, ce taux
dépasse 2000 t/km2/an sur la majorité des bassins
versant de l'Atlas tellien, il atteint 5103 t/km2/an sur
le bassin Agnioun qui alimente le barrage de l'Ighilemda (Bejaia), on estime
à 210.106 tonnes, la quantité de sédimentes
c'est-à-dire 60.106m3 rejetés en mer chaque
année par les bassins de la méditerranée,
l'intensité du phénomène se manifeste essentiellement en
période de crues. Les concentrations supérieures à 200 g/l
sont régulièrement observées lors des violentes crues
orageuses d'été et d'automne.
Donnons quelques valeurs de différents taux
d'érosion de quelques barrages : (Association ENHYD ,1994)
Hamiz : 2289.50 m3/km2/an Ighilemda :
2556.77 m3/km2/an Zaorezas : 1824.40
m3/km2/an Foum el-Gharsa : 453.80
m3/km2/an O. fodda: 2233.24
m3/km2/an.
10
CHAPITRE I
I.6. Enoncés de quelques études faites sur
l'érosion en Algérie
I.6.1. Mediger (Mars 1960) (Sogreah ,1989)
Il procède au traitement et à la mise en forme
des premières séries de mesures recueillie en Algérie sur
une 30 Bassins versant durant la période (1946 - 1975).
L'autre discute les méthodes de mesures et
présente les données mensuelles des éléments
solides et spécifiques des trente stations observées ainsi que
les caractéristiques physiques et climatiques principales des bassins
contrôlés.
L'auteur donne des estimations des précipitations des
écoulements liquides solides ainsi que les concentrations moyennes et
maximales les premiers essais qu'il tente alors en vue d'établir des
relations entre débit et concentration instantanée ne donnent pas
des résultats satisfaisants.
I.6.2. Tixeront (Aout 1960) (TECSULT
,2004)
Les travaux de Tixeront sont basés sur les trente-deux
bassins Algériens et neuf km2, l'autre procède
à la corrélation et l'homogénéisation des
séries qui existe dans les annuaires hydrologiques de l'Algérie
et les recueils d'observation hydrométriques de B.I.R.H Tunisien.
La corrélation est effectuée de la manière
suivante :
réévaluation de certains débits solides
en appliquant les taux de concentration moyenne, après avoir regrouper
les bassins en trois classes suivant un critère régionale
(Tunisie, l'Est Algérien et L'Ouest Algérien).
L'autre essai de mettre en évidence l'effet relatif des
différents facteurs qui rentre en joue à savoir :
précipitation et ruissellement annuels :
- Climat et végétation.
- Les principales conclusions sont les suivantes :
· les substratums jouent un rôle considérable
dans l'érosion.
· les formations anciennes donnant des teneurs
d'érosion importantes.
· sur des terrains géologiquement stables, il se
crée une morphologie qui fait coïncider les zones de fortes pentes
avec les terrains plus résistants.
· les bassins à pluies forte abrasion se situent
dans les régions sismiquement actives.
· la distribution régulière des
précipitations avec maximum en pleine saison végétative
défavorables aux faibles teneurs en érosion.
En se basant sur la répartition pluviométrique, il
distingue trois zones :
CHAPITRE I
· Une zone ou la pluviométrie est
inférieur à 300 mm (annuelle) et est suffisant pour cause une
érosion appréciable.
· Une zone de 300 à 700 mm où
l'érosion est très active. Le taux d'érosion E est
supérieur à 1200 tonnes/km2/an.
· Une zone ou la pluviométrie est
supérieure à 700 mm et qui bénéficie d'un couvert
végétal protecteur. L'érosion est inférieure
à 350 t/km2/an.
I.6.3. Capolini (1965 - 1969) (TECSULT
,2004)
Capolini a entrepris une étude géomorphologique
régional sur le bassin de Cheflil (formation lithologique, pente,
couvert végétal), il associe à chaque formation
lithologique un débit solide spécifique. Il établie une
relation statistique entre l'érosion spécifique du bassin et le
coefficient de torrentialité.
11
Ó L : la somme des longueurs des Oueds.
A : surface du bassin versant.
Il vérifie que les zones fortement
érodées coïncidentes avec les zones à fort
coefficient de torrentialité.
I.6.4. Formule de Sogreah (1969) (TECSULT
,2004)
Cette étude basée sur les données
d'observation recueillies au niveau de 9 barrages et 18 stations
hydrométriques.
L'importance des transports solides des Oueds est
définie en fonction du ruissellement annuel des crus R et de la
prémilitaire de bassins versant, en admettant que le degré de
perméabilité est un facteur qui intègre en première
approximation le paramètre géomorphologique comme il est
donnée dans le Tableau .I.2 ci-dessous.
E= á RB . (I.2 )
E= A= taux d'érosion (t/km2/an)
R : ruissellement annuel en mm/an.
B= 0.15, á = facteur lié à
l'infiltration.
Ksog = á = 3.3 pour les bassins à
perméabilité élevée.
Ksog = á = 3.2 pour les bassins à
imperméable.
Les lacunes de cette étude sont liées :
12
CHAPITRE I
- à l'estimation du degré de
perméabilité.
- à la méthode utilisée pour
l'homogénéisation des séries découlement à
partir des séries pluviométriques non homogènes.
Tableau I.2.représente les résultats
de la formule de Sogreah (TECSULT ,2004)
|
|
|
|
Apport solide
|
Barrage
|
Ksog
|
R (mm/an)
|
A (t/km2/an)
|
(hm3/an)
|
GARGAR
|
2.707.1
|
78,78
|
5,212.702
|
8,207
|
S.M. Ben Aouda
|
2,518.1
|
24,96
|
4,079.995
|
13,060
|
|
I.6.5. Formule de Dammak (1992) (Dammak
A,1992)
Il prend 30 bassins versant du tell Algérien avec une
étude détaillée de ces bassins en conclusion il tire les
facteurs les plus importants dans le phénomène d'érosion
qui se résument en ce qui suit :
- la lithologie qui représente
l'érodabilité du sol.
- Le pourcentage de précipitations journalières
érosives par rapport au nombre de précipitation
journalière tombée dans cette année.
- La densité du réseau fluvial
Tss = 26.62 (IL + 100) + 5.07IP + 9.77 CT + 593.56
...(I.3) Avec: Tss: transport solide spécifique (taux
d'érosion) (t/km2/an)
IP : indice de précipitation érosive: pourcentage
de précipitation journalière supérieures à un seuil
par rapport au nombre des précipitations journalière par an.
Seuil : 20 mm si le bassin est imperméable IL> 50%
Seuil : 30 mm si le bassin est moyennement perméable
IL< 50%
CT : coefficient de torrentialité qui est une mesure de
l'intensité de chevelu hydrographique. Le coefficient de
torrentialité est le produit de la densité de drainage
(Dd) par la fréquence des talwegs d'ordres 1 (t1) (Husson
1975)
? L N
= (1.4)
i 1
C D x t 1 .
t d S S
Avec :
Ó L : longueur totale de tous les talwegs.
N1 : nombre de talwegs d'ordre 1.
S : surface du bassin versant.
L1 : longueur des talwegs d'ordres 1.
13
CHAPITRE I
Cette relation est valable pour les bassins de l'Atlas
tellien dont IL> 10% et P> 10% et P> 300 mm/an.
I.7. Evaluation du degré d'érosion sur les
bassins versants
I.7.1. Modèle Rusle (TECSULT
,2004)
Le modèle Rusle (Revised Universal soil loss
équation) consiste en une version modifiée de l'équation
Universelle de perte de sols (USLE) originalement élaborée par
Wischmeier et Smith (1978). La différence entre ces deux modèles
réside dans les algorithmes utilisés pour l'estimation des
valeurs de facteur de l'équation suivante :
A = R .K .L .S .C .P ....(I.5) Où :
A : perte de sol (t/km2/an) ;
R : indice érosivité des pluies (MJ m/ha/h) ;
K : facteur d'érodabilité du sol (th M/j/mm) ;
L : facteur de longueur de la pente ;
S : facteur d'inclinaison de la pente ; C : facteur de gestion
des cultures ; P : facteur des pratiques de soutien ;
Ce modèle présente un certain nombre de point
faible : inaptitude à estimer les pertes en
terre sur une courte période (saison ou épisode
pluvieux isolé).
Il considère les facteurs d'érosion comme
indépendant, alors qu'il existe de nombreuses
interactions entre ceux-ci.
+ Description des différents termes de
l'équation de Wischmeier
a. Facteur d'agressivité climatique
(R) est le produit de l'énergie cinétique (Ec) et
l'intensité maximale en 30 minutes (I30)
R= Ec x I30 ........ 1.6 avec Ec= 11.9 + 8.73 Log (I) I.7 ,
Ec: en J/m3/mm de pluies.
I: l'intensité moyenne de la pluie (mm/h).
R : peut être déterminé pour des
périodes variables (1 averse à 1 année).
Lorsqu'il est utilisé comme paramètre du
modèle de Wischmeier, l'indice R est généralement
calculé comme la moyenne de plusieurs années.
14
CHAPITRE I
Roose à établi la carte de
l'érosivité de pluies sur l'Afrique de l'Ouest, qui permet
d'estimer R. à l'échelle de l'Afrique, l'estimation est
donnée par R= P/2 applique la relation suivante :
R= (0.338 Pa) + (0.0001 Pa 2) . (I.8) Cette
équation à été apiqué directement sur les
données numérique de la carte de pluviométrie annuelle de
l'Algérie du Nord. Cette formule globale correspond à une moyenne
de trois autres formules développées antérieurement dans
différentes régions du monde, soit :
· Formule développée à Hawaï par
Lo et al (1985) et utilisée en Mauritanie par
Atawoo et Heerasing (1997) . RL0= 38.46 (3.48 P) x0.1
.. (I.9)
· Formule développée par Roose (1975) pour
l'Afrique du Sud
Rroose= 0.5 Pa x 1.735 (I.10)
· Formule développée par Renard et
freimund (1997) aux Etats Unis et midi fiée par charme :
Si Pa< 850 m ; R retf = 0.0483 Pa1.61 x 0.1 ...
(I.11)
Si Pa>850mm ; R retf = 0.1(587.8 - 1.219 Pa +
0.004105Pa2) .. (I.12)
Une valeur de r élevée caractérise une
région subissant peu érosive.
Le bassin de Gargar donne des valeurs varient de 159 à 234
MJ mm/ha/h.
Le bassin de Sidi M'hmed Ben Ouada varie entre 103 et 224
MJ/mm/ha/h.
b. Indice d'érodabilité des sols (facteur
K)
C'est-à-dire sa sensibilité à la
l'érosion qui a été attribuée à chacun des
polygones de la
carte géologique définies pour chaque classe
texturale, selon que le sol contient :
a. Plus de 1.5% de matière organique.
b. Entre 0.5 - 1.5 % de matière organique.
c. Moins de 0.5% de matière organique.
La sélection de la classe de pourcentage de matière
organique pertinente à chaque site à été
réalisée en considérant le type de couverture
végétale comme indicateur des conditions humiques :
On peut également déterminer K par la formule
suivante :
100K = 201 - 10-5 (12 - MO) M1.4 + 3.25. (S-2) +
2.5(P-3) (I.13)
K : facteur d'érodabilité
MO : le pourcentage de matière organique
S : un code de structure
15
CHAPITRE I
P : classe de perméabilité
M : le produit / % sable Sin + % limon) (100 - %A)
La majeur partie du bassin de Gargar est
caractérisée par un facteur K variant entre 0.057 - 0.062
thM/ J/ mm, mais les bordures Nord et sud du bassin donnent une
très faible valeur, soit 0.029 à la présence d'un
substratum calcaire, comparativement aux roches sédimentaires
indifférenciées qui dominent le bassin.
c. Les facteurs topographiques LS
Les relations établies par Wischmeier permettent
également de déterminer L et S :
L : (1/22.15) et S= (0.43 - 0.30 s + 0.043s)/6.613 ....
(I.14)
L : facteur de longueur de pente
I : la longueur de la pente (m)
22.13 : longueur de la parcelle standard (m)
M : exposant dépendant de plusieurs paramètres dont
la pente.
m : 0.5 lorsque la pente < 10%
m : 0.6 lorsque la pente > 10%
S : facteur de pente
s : la pente (%).
d. L'indice de culture « facteur C
»
Le facteur C permet de tenir compte du fait que les pluies
agissent plus sur un sol nu que sur un sol couvert (caractère de la
culture et le niveau de fertilisation du sol). Il représente le rapport
des pertes de sol d'une terre cultivées dans des conditions bien
définies, aux pertes de terre.
Roose a calculé les valeurs de c pour plusieurs
couverts végétaux en Afrique de l'Ouest (tableau I.3).
e. Facteur des aménagements
anti-érosifs
Le facteur P est défini comme le rapport entre les
pertes en terre d'un champ sur lequel on applique des pratiques de conservation
et celles d'un champ cultivé dans le sens de la pente.
Les valeurs de P observées pour différents types
d'aménagement sont consignées dans le tableau I.4.
16
CHAPITRE I
Tableau I.3. Influence du couvert
végétal sur l'érosion en Afrique de l'Ouest (Roose,
1977)
Plantes et techniques culturales
|
C annuel moyen
|
· Sol nu
|
1
|
· Foret dense ou culture paillée abondamment
|
0.001
|
· Savane et prairie en bon état
|
0.01
|
· Savane et prairies brûlées et/ou
surpâturages
|
0.1
|
· Plantes de couverture à développement lent
ou plantation tardive.
- 1ere année
|
0.3 à 0.8
|
- 2eme année
|
0.1
|
· Plantes de couverture à développement
rapide et plantation hâtive dés la
première année
|
0.01à 0.1
|
· Maïs, sorgho, mil (en fonction du rendement)
|
0.4 à 0.9
|
· Riz en culture intensive
|
0.1 à 0.2
|
· Coton, tabac (en 2 cycles)
|
0.5
|
· Arachide (en fonction date de plantation)
|
0.4 à 0.8
|
· Manioc (1ere année), igame (selon date de
plantation)
|
0.2 à 0.8
|
· Palmier, hévéa, café, cacao avec
plantes de couverture
|
0.1 à 0.3
|
· Ananas à plat (en fonction de la pente) pente 4
à 20 %
|
|
Résidus brûles
|
0.1 à 0.5
|
Résidus enfouis
|
0.1 à 0.3
|
Résidus en surface
|
0.01
|
· Ananas sur bilan cia sonnée (pente 7%)
|
0.1
|
|
TableauI.4. le facteur pratique anti
érosive en Afrique de l'Ouest (Roose 1977).
USA
|
P
|
- Labour isohypse
|
0.75
|
- Labour en billonnage isohypse
|
0.5
|
- labour et bandes enherbées isohypses Afrique de
l'Ouest
|
0.25
|
- Billonnage isohypse cloisonné
|
0.10 à 0.20
|
- Bandes anti érosives de 2 à 4 m de large
|
0.10 à 0.30
|
- Mulch de paille
|
0.01
|
- Mulch curasol (60 gr/l/m2)
|
0.20 à 0.50
|
- Prairie temporaire ou plante de couvertures bourrelets
armés
ou murettes en pierres sèches (dénivelées
: 80 cm).
|
0.10 à 0.50
|
- labour et binage isohypse et fertilisation
équilibrée
|
0.10
|
|
17
CHAPITRE I
Unité et intérêt de l'équation
universelle des pertes en terre :
> Limite : cet équation empirique
demande l'exploitation de nombreux résultats.
Il est donc nécessaire pour fixer les valeurs des
différents facteurs, de posséder un grand nombre de
résultats expérimentales. Les résultats obtenus sur
parcelle ne peuvent être transposés sur des vastes surfaces dans
le cadre des programmes généraux de lutte contre
l'érosion.
> Intérêts :
l'équation de Wischmeier permet de juger de
l'intérêt des actions à mener en :
L'équation diminuer l'érosion (A), une action
peut être menée pour réduire l'indice
d'érosivité (K) en améliorant la structure et la
perméabilité.
On peut agir sur le facteur C en faisant en sorte que le sol
soit couvert pendant les périodes critiques (fortes pluies).
On peut agir sur le facteur peu préconisant les
cultures en courbe de niveau, ou en bande altérées.
C'est seulement lorsqu'on aura épuisé ces trois
possibilités de lutte qu'il sera nécessaire d'agir sur les
facteurs de pente, par des travaux antiérosifs appropriés.
I.7.2. Modèle de Gavrilovic
L'estimation de risque d'érosion des sols, selon le
modèle de Gavrilovic est fondée sur l'équation suivante
:
Z = YXa (? + jSR
) . (I.15)
Z : niveau d'érosion
Y : coefficient de résistance du sol à
l'érosion
X et a : coefficients de régularisation du bassin selon
l'occupation du sol.
? : Coefficient de protection résultant couvert
végétal
JSR : pente de site.
(Y) : dépend de la roche-mère, du climat et de
type de sol, ces valeurs sont présentées dans le tableau
I.5.
18
CHAPITRE I
Tableau I. 5.Les valeurs de y en fonction de type de
sol. (Association ENHYD ,1994)
Numéro ordinal
|
Type de sols
|
Valeur moyenne du coefficient Y
|
1
|
- Sable, gravier et sols meubles
|
2.0
|
2
|
- Loess, tufs, sols salins, sols de steppe, etc.
|
1.6
|
3
|
- Calcaires et marnes décomposés
|
1.2
|
4
|
- Serpentines, grés rouges, couches de flysch
|
1.1
|
5
|
- Sols podzoliqueset para podzoliques, schistes
décomposés,
micaschistes, schistes argileux
|
1.00
|
6
|
- Calcaires schisteux, terre rouge et sol
lumo-silicaté
|
0. 9
|
7
|
- Sols bruns et sols de montagnes
|
0.8
|
8
|
- Smonitza, champs labourables dans les régions
marécageuses,
marecages
|
0.6
|
9
|
- Chernozem, et dépôts alluviaux de structure
favorable
|
0.5
|
10
|
- Sols éruptifs dénudes et compacts
|
0.25
|
|
Les valeurs du coefficient Y rapportent à la
résistance réciproque des sols et des roches à l'action du
« bombardement des sols par les gouttes de pluies », ainsi
qu'à la résistance à l'entrée des particules de sol
par l'eau et l'érosion éolienne.
(X.a) : représente le coefficient de
régularisation du bassin ou de la région érodable se
rapportant à la protection des sols des influences des
phénomènes atmosphériques et des forces d'érosion
par les conditions naturelles, la végétation, les
éléments du coefficient de régularisation de bassin.
(X.a) sont présentés dans les tableaux I.6 et
I.7.
Tableau I.6.Les valeurs des éléments
du coefficient de régularisation avant la réalisation de
TDRS
Numéro ordinal
|
Condition influant sur la valeur des
coefficients
|
Valeurs moyennes
|
|
X
|
a
|
X.a
|
I
|
Bassin ou région avant la réalisation des TDRS
|
|
|
|
1
|
- Terrains nu, non labourable.
|
1.0
|
1.0
|
1.0
|
2
|
- Champs labourable dans les deux sens
|
0.9
|
1.0
|
0.9
|
3
|
- Vergers et vignes sans végétation de bassin
taille
|
0.7
|
1.0
|
0.7
|
4
|
- Pâturage et champs de montagne
|
0.6
|
1.0
|
0.6
|
5
|
- Près, champ de trèfle et des semblables cultures
agricoles vicaces
|
0.4
|
1.0
|
0.4
|
6
|
- Forets dégradés et broussailles au sol
érodés
|
0.6
|
1.0
|
0.6
|
7
|
- Foret et broussailles de consistance et densité
favorables
|
0.05
|
1.0
|
0.05
|
|
19
CHAPITRE I
Tableau I.7. Les valeurs des
éléments du coefficient de régularisation après la
réalisation de TDRS
Numéro ordinal
|
Condition influant sur la valeur des
coefficients
|
Valeurs moyennes
|
|
X
|
a
|
X . a
|
II
|
Bassin ou région après la réalisation de
TDRS
|
|
|
|
1
|
- Champ en bons états protégés par le
mulch
|
0.9
|
0.7
|
0.63
|
3
|
- Labour suivant les courbes de niveau et assolement
|
0.9
|
0.5
|
0.45
|
4
|
- Vergers et vignes plantées suivant les courbes de
niveau
|
0.7
|
0.45
|
0.315
|
5
|
- Terrassement des champs, terrasse et gradins
|
0.9
|
0.4
|
0.36
|
6
|
- Engazonnement des terrains, nus, amélioration des
pâturages
|
0.6
|
0.5
|
0.3
|
7
|
- Creusement des rigoles de pourtour
|
0.6
|
0.4
|
0.24
|
8
|
- Canaux retardateurs, micros retenues
|
0.9
|
0.3
|
0.24
|
9
|
- Afforestation habituelle sur bande labourée ou en
potels
|
1.0
|
0.2
|
0.2
|
10
|
- Afforestation en gradins
|
1.0
|
1.0
|
0.1
|
11
|
- Régularisation du lit de cours d'eau au moyen
d'ouvrage
techniques canaux ouvrages, de dérivation des eaux
dans les canaux, barrages, gabions, ... ect
|
1.0
|
0.7
|
0.7
|
|
Le coefficient ? représente l'équivalent
numérique des processus d'érosion visible et destinés dans
le bassin, aux valeurs suivantes mentionnée dans le tableau I.8.
Tableau I.8. Valeurs moyennes du coefficient
?
Numero ordinal
|
Condition influant sur la valeur des
coefficients
|
Valeurs moy du ?
|
1
|
- Bassin ou région entièrement affectés par
l'érosion en ravine (er. Profonde)
|
1.0
|
2
|
- Environ 50% du bassin sous l'érosion en rigole ou en
ravine
|
|
3
|
- Environ 80% du bassin ou de la région sous
l'érosion en rigole ou en ravine
|
0.8
|
4
|
- Le bassin entier sous l'érosion en nappe sans traces
visibles de processus
|
0.8
|
|
profond (rigides, ravins, éboulis, ... ect)
|
0.6
|
5
|
- Le bassin entier sous l'érosion en nappe
éboulis, peu des rigoles et de ravins
|
|
|
(érosion profonde) et érosion karstique
importante
|
0.7
|
6
|
- 50% de la superficie sous l'érosion en nappe tandis que
le reste du bassin est
|
|
|
conservé
|
0.5
|
7
|
- 20% de la superficie sous l'érosion en nappe tandis que
80% du bassin ou de
|
|
|
la région sont en bon état
|
0.3
|
8
|
- Terrains du bassin sans traces visible d'érosion, mais
dans les lits de cours
|
|
|
d'eau il y a éboulements mineurs
|
0.2
|
9
|
- Bassin sans traces visibles d'érosion mais sous champ
labourés dans la plus
|
|
|
grande partie
|
0.15
|
10
|
- Région sans traces visibles d'érosion, ni sur la
bassin ni dans le lit de cours
|
|
|
d'eaux mais' sous foret ou végétation vivace
(prés, pâturage)
|
0.1
|
|
20
CHAPITRE I
Le dernier élément de l'équation Z
= Y X a (? +
jsr ) est la racine de
la pente moyenne du bassin (Jsr), de la région
ou de la parcelle dont on détermine le coefficient
d'érodabilité Z
De cette façon, on obtient les valeurs relativement plus
fiables de coefficient d'érodabilité (Z) par rapport à
l'évaluation habituelle (Tableau I.9).
Tableau I.9. Classes de l'érosion suivant
le coefficient d'érosion
(Association ENHYD ,1994).
Erosion
|
Z
|
Excessive
|
1.00 à 1.50
|
Intense
|
0.70 à 1.00
|
Moyenne
|
0.40 à 0.70
|
Faible
|
0.20 à 0.40
|
Très faible
|
0.10 à 0.20
|
|
I.7.3. Modèle de ICONA
L'estimation de risque d'érosion selon ce
modèle repose sur l'intégration de la déclinaison de
terre, de 4 résistances du substratum, de degré de la couverture
végétale et de niveau de protection du sol. Touts ces
paramètres on fait l'objet de couches de SIg. Ce modèle consiste
à produire une carte d'état érosive par la superposition
d'une carte de degrés d'érodabilité à une carte de
protection des versants. À l'opposé de RUSLE et de GAVRILVIC, la
couche résultante du modèle ICONA caractérise
l'érosion des versants de façon qualitative selon une
échelle de variation ordinale composée de cinq degrés
(très faible, faible, notable, élevé et très
élevés).
1.8. Ruissellement
La cause de ruissellement linéaire est cherchée
dans l'énergie du ruissellement. Laquelle dépend à la fois
du volume ruisselé et celui-ci
Erui= 1/2 MV2 sur parcelle
Il y a trois théories pour expliquer la naissance du
ruissellement.
> Théorie de Horton (1945)
Le ruissellement naît lorsque l'intensité de
pluie est supérieure à la capacité d'infiltration du sol
(Fig I.3). Si on compare l'infiltration à l'intensité de la
pluie. On
21
CHAPITRE I
constate que l'intensité d'infiltration
décroît au cours du temps, d'une part parce que le potentiel
capillaire diminue à mesure que le front d'infiltration
pénètre à l'intensité du sol et d'autre part, par
contre l'intensité de la pluie passe généralement par un
(ou plusieurs) maximum et le volume de la pluie situé au dessus de la
courbe d'infiltration peut être considéré comme le
ruissellement, on constate dans l'exemple suivant, pour une séquence
d'intensité voisine que le volume ruissellement peut varié
considérablement en fonction de la période ou apparaît le
maximum d'intensité dans l'averse. Plus tôt apparaît le
maximum, plus réduit sera le ruissellement puisque la capacité
d'infiltration diminue au cours du temps, cependant, les hydrologies ont
montré qu'il était rare d'obtenir une bonne corrélation
entre le volume ruisselé sur un bassin versant et l'intensité des
pluies. Donc il faut chercher une autre explication.
Intensité (mm/h)
R<R'
Infiltration
Te
Fig I.3. Naissance du ruissellement si
intensité pluie> infiltration
> Théorie de la saturation du
milieu
Le ruissellement naît lorsque l'espace poreux du sol
est saturé ( Fig I.4), si au cours d'une simulée on constate
d'abord le démarrage du ruissellement après une pluie
d'imbibition, le ruissellement va augmenter jusqu'à atteindre un nivaux
stabilisé correspondant à la capacité d'infiltration
stabilisée du sol, mais si la pluie persévère (plus de
100mm). Il peut arriver que l'on observe une nouvelle croissance du
ruissellement et un nivaux plus plateau d'infiltration stabilisée. Il
s'agit simplement de la saturation de l'horizon et constater soit que
l'intensité de ruissellement correspond exactement à celle de la
pluie simulée si l'horizon de profondeur est totalement
imperméable ou qu'il reste une certaine capacité d'infiltration
résiduelle correspondant à celle du fond de labour. Lorsqu'un
milieu est totalement saturé, toute goutte d'eau tombant dans ce milieu
ruisselle, quelque soit l'intensité de la pluie.
Intensité
(mm/h)
Pluies simulées
Infiltration stabilisée
Dégradation de l'état de surface
(Temps d'imbibition)
ti
Fig1.4. L'espace poreux du sol est
saturé
CHAPITRE I
> Théorie de la contribution partielle de
la surface du bassin au ruissellement
On constate que le ruissellement observé au nivaux de
la rivière :
9 Est fonction de la surface du sol saturé au fond de
la vallée, si au cours de la saison sèche, on mesure le
ruissellement sur un bassin versant on constate que la rivière
réagit très rapidement par orage alors qu'on n'observe pas de
ruissellement sur les versant, le volume ruisselé est réduit
pendant cette période sèche car la surface saturé du fond
de vallée est très étroite, souvent réduite au lit
mineur. Enfin de l'hiver, par contre lorsque tout le volume de la couverture
pédologue a été rehumécté jusqu'à
capacité au champ, la moindre averse réalimente la nappe,
laquelle va latéralement saturer une surface plus grande de la
vallée (Fig. 1.5.). Par conséquent, même s'il n y a pas de
ruissellement sur le versant en période humide, l'ensemble du bassin
versant va contribuer au volume écoulé par la rivière par
extension de la surface saturée. La nappe étant alimentée
directement par le drainage de l'ensemble du bassin.
9 En fonction de l'origine du ruissellement, la lutte
antiérosive devra donc s'organiser différemment : si comme dans
le premier cas, le ruissellement provient de la dégradation, de
l'état de la surface du sol. La lutte antiérosive devra
s'organiser essentiellement en protégeant cette surface du sol par la
couverture végétale ou en retardant la formation des pellicules
de battance.
Si par contre, le ruissellement s'organise à partir de
la saturation de sol, il est important d'organiser un certain drainage.
Aire saturée
Parcelle des D'érosion
Rivière
Pas de ruissellement Sur versant
Le ruissellement provient exdusiviement des aires
saturées Fig.1.5. contribution localisée du
ruissellement
22
La végétation va freiner le ruissellement et le
stocker provisoirement : elle va diminuer les points de crues d'énergie
disponible pour l'arrachement des matériaux. Enfin, si le ruissellement
ne se manifeste que localement sur un bassin versant, il est inutile
d'organiser des banquettes de diversion sur les versants et les pentes fortes,
puisque il s y forme très peu de ruissellement.
CHAPITRE I
I.8.1. Coefficient de ruissellement
Pour caractérisé la capacité d'un bassin
versant à ruisseler, un indice est très souvent utilisé en
hydrologie, de surface on peut déterminer « le rendement » de
l'averse compte tenu des caractéristiques de cette averse et du sol
(appelée aussi le coefficient de ruissellement) est définit comme
suit :
Cr
Hauteur d
' eau ruissellée
(HR enmm)
Hauteur d 'eau précipitée
(Hp en mm )
volume de ruissellem ent VR (I.16)
23
volume de
|
précipitat ion
|
VP
|
|
Ce coefficient est fortement influencé par la
couverture du sol et la pente comme montre (Tableaux I.10; I.11 suivants) dans
lequel les quelques valeurs de ce coefficient issue des normes. Ces valeurs
reflètent la capacité des sols à ruisseler en fonction
uniquement de la couverture de sol.
On remarque notamment le très fort taux de
ruissellement donné pour les routes et toitures. Comme on l'a vue, cela
s'explique par le fait que ces surfaces sont pratiquement
imperméables.
Tableau I.10. Valeur du coefficient de
ruissellement pour différentes couvertures du sol
Nature superficielle du bassin
versant
|
Coefficient de ruissellement
Cr
|
Bois
|
0.1
|
Prés, champs cultives
|
0.2
|
Vigne, terrains nus
|
0.5
|
Rochers
|
0.7
|
Routes sans revêtement
|
0.7
|
R. avec revêtement
|
0.9
|
Village toitures
|
0.9
|
|
Le coefficient de ruissellement est choisi par rapport à
HR pour les raisons suivantes :
- Il y'a des cas ou Cr varie peu avec la hauteur de
précipitation Hp, ce qui facilite sont étude ;
- Il est plus facile de comparer d'un bassin à l'autre
des valeurs de Cr.
24
CHAPITRE I
- Enfin dans la presque totalité des cas on est sur
que Cr est inférieur à 100%, de sorte que l'on connaît une
asymptote des courbe représentatives de Cr. Dans l'autre cas, le fait de
considérer Cr conduit à des relations moins simples (Tableau
I.11)
Tableau I.11. différentes valeurs de
coefficient de ruissellement pour les cas suisses.
Cr est une fonction de la pente et de la
couverture du sol.
(Tiré de Sautier, Guide du Service
Fédération des Amélioration
Foncières)
Pente %
|
Couverture du sol
|
|
Pré champ
|
Culture dans le
sens de la pente
|
0.5
|
--
|
0.005
|
0.12
|
1.0
|
0.01
|
0.020
|
0.13
|
2.0
|
0.02
|
0.040
|
0.18
|
4.0
|
0.04
|
0.070
|
0.23
|
6.0
|
0.05
|
0.090
|
0.27
|
8.0
|
0.06
|
0.110
|
0.31
|
10.0
|
0.07
|
0.130
|
0.34
|
15.0
|
0.08
|
0.170
|
0.40
|
20.0
|
0.10
|
0.190
|
0.45
|
25.0
|
0.12
|
0.220
|
0.50
|
30.0
|
0.13
|
0.250
|
0.55
|
35.0
|
0.14
|
0.270
|
0.59
|
40.0
|
0.15
|
0.290
|
0.62
|
45.0
|
0.16
|
0.310
|
0.65
|
50.0
|
0.17
|
0.330
|
0.69
|
|
I.8.2. Les facteurs naturels agissant sur le
ruissellement
> La hauteur des pluies
Au cas où le ruissellement naît d'un engorgement
du sol, ou l'intensité de pluie en 30 mn (Wishmier et Smith, Roose) de
25 mm/h. celle de valeur a été remise en question par les
européens qui ont montré que le ruissellement pouvant
apparaître pour des valeurs seuil bien plus faibles (2 à 10mm/h),
en climat méditerranéen. Les précipitations
journalières peuvent atteindre 100mm. Les intensités
instantanées 5mm/mn les pluies
25
CHAPITRE I
d'orage s'accompagnent de forte intensité dans le Nord de
la France (une intensité de 220 mm/h a été relevée
à proximité de la vallée de la marne en septembre 1987).
> L'humidité du sol préalable à l'averse est le
second explicatif du volume ruisselé
Ce paramètre s'exprime, soit par le déficit de
saturation du sol avant l'averse (porosité non gorgée d'eau).
Soit par le temps en heures qui s'est écoulé avant la pluie. Soit
l'indice de Köhler.
La pluie d'imbibition est généralement
supérieure pour un sol que lorsque le sol est humide. Il y a une
interaction entre l'état du sol et l'humidité préalable du
terrain. Les recherches on montré qu'une simulation de pluie sur un sol
limoneux sec peut entraîner une dégradation superficielle du sol
rapide que si les mêmes pluies tombent sur des parcelles
déjà humectées.
> La surface du bassin et l'état de la surface
du sol
La perméabilité de surface et la
capacité de rétention en eau du sol favorisant l'infiltration et
donc s'opposent au ruissellement. Le flux d'infiltration dépend de
l'état de surface et du système de porosités,
fissurations, l'activité biologique et la rugosité de la surface
du sol influence surtout la pluie d'imbibition mais cet influence diminue
lorsque la pente augmente car le volume stocké dans les flaques diminue
sur les pente fortes.
> L'influence de la pente
l'inclinaison de la pente diminue le volume ruisselé
car sur forte pente donne un meilleur drainage interne et une formation plus
lente des pellicules, de battance, sont détruites au fur et à
mesure par l'énergie de ruissellement, le facteur longueur de la pente
intervient également sur le volume ruisselé, mais
théoriquement ce volume en % reste constant le long de la pente, il
apparaît dans de nombreux cas, lorsque les sols sont dénudes, que
le coefficient de ruissellement diminue si la pente augmente.
(Roose 1973, Valentin 1978)
> Vitesse de fluide
Cette vitesse dépend d'une part de l'épaisseur
de la lame ruisselante et de la pente et la rugosité.
> Couverture végétale
Le ruissellement est augmenté par la faiblesse de
couverture végétale.
26
CHAPITRE I
I.8.3. les méthodes qui calcul des volumes de
ruissellements
HEC - HMS calcul les volumes d'écoulement en
soustrayant aux précipitation les quantités d'eau qui sont
stockées, infiltrées ou évaporées lors de leur
trajet sur bassin versant.
Par ailleurs, les surfaces d'un bassin versant sont
classées en 02 catégories :
> Les surfaces directement connectées et
imperméables ou l'écoulement est direct et se fait sans
pertes.
> Les surfaces perméables soumises à des
pertes décrites par les différents modèles suivants :
01 - modèle de perte initiale et à taux constant
;
02 - modèle à déficit et à taux de
perte constant ;
03 - modèle basé sur le curve Number (CN) ;
04 - modèle de Creen et APMT.
Pour tous ces modèles les pertes sont calculées
pour chaque intervalle de temps et soustraites à la moyenne surfacique
de précipitations pour cet intervalle.
I.8.3.1. Le modèle de pertes initiales à
taux constant Dans ces modèles les hypothèses sont les
suivantes :
· Le taux de perte potentiel maximum, noté Fc
est constant ;
· Il existe une perte initiale Ia qui
représente l'interception et le stockage dans les dépressions du
bassin versant tant que Ia n'est pas atteint il n'y a pas de
ruissellement.
· On peut résumer ce fonctionnement de la
manière suivante :
· On note Pe : la moyenne surfacique de
précipitation ou temps T, Pet le ruissellement au temps T.
O Si Ó Pi = Ia alors P et = 0
(I .17)
O Si Ó Pi = Ia Et Pt = FC
alors Pa = Pt - Fc (I .18) O Si
Ó Pi = Ia et Pt = Fc alors Pet = 0 (I .19) La
difficulté de ces méthodes réside dans :
· La détermination des pertes des initiales.
Elles dépendent des conditions qu'ont procédés
l'évènement pluriel à étudier (par exemple si le
sol était déjà saturé en eau par des pluies
précédentes, les pertes initiales seront quasiment nulles). Ces
pertes dépendent aussi de l'aménagement de la nature de sol. on
estime que ces pertes sont
27
CHAPITRE I
égales à 10 au 20 % de la pluie pour un foret,
alors qu'en zone urbaine elle est
comprise entre 2 et 5mm de la hauteur d'eau.
s La détermination de taux de perte constant qui
correspond au pouvoir d'absorbation du sol exprimé en mm/h. on peut
toutefois se servir des valeurs données dans le tableau I.12.
Tableau1.12.Determination de taux de perte en
fonction de type de sol
|
Type du sol
|
Ordre de grandeur du taux
de perte (un / h )
|
·
|
sable profond, loess profond, linon agrégés
|
0.75 à 1.1
|
·
|
loess peu profond, terre sableuse
|
0.35 à 0.75
|
·
|
terre argileuse, terre sableuse peu profonde, sols à
faible teneur en matière organique, sol argileux
|
0.12 à 0.35
|
·
|
sols gonflant fortement sous l'effet d'eau, argiles
plastiques troubles, sols salins
|
0 à 0.12
|
|
Une variante de ce modèle est le modèle quasi
continu qui prend en compte des périodes sans pluie au cours de
l'évènement et qui intègre donc une
régénération (avec un taux à fixer) des pertes
initiales. C'est le modèle « déficit ».
En général on ne déterminera pas
directement les pertes initiales et le taux de perte mais on procèdera
plutôt à un calage du modèle à partir de
données réelles.
I.8.3.2. Le modèle de perte de Creen et
Ampt
Il s'agit d'un modèle d'inflammation de pluie
conceptuel, fondée sur la loi de Darcy et conservation de masse. Il
calcule les pertes sur la zone perméable par la formule :
? + 'i _
Ft = K 1 ( oi)S
(I.20) ?
?L Ft ??
K est la conductivité hydraulique saturée, 'i
est la porosité, S est un paramètre qui peut être
tabulé (wetting front suction).
Ft : représente les pertes cumulées au temps t.
'i - oi : est le volume de déficit hydrique, il est
égal à la porosité moins le taux d'eau contenue
initialement, oi prent la valeur 0 si le sol sec et 'i à
saturation.
28
CHAPITRE I
I.8.3.3. le modèle continu SMA (Soil Moisture
Accounting)
SMA est un modèle qui peut étudier de longues
périodes avec alternance de pluie et de temps sec. SMA simule les
mouvements de l'eau à travers les défirent éléments
d'un bassin versant, À partir de données de précipitation
et d'évapotranspiration, il est calculé le ruissellement de
surface, les infiltrations, l'évaporation et la percolation profonde.
Le bassin versant est représenté par une
série de couche de stockage.
· Stockage par interception végétation :
cette couche représente l'eau retenu par la végétation
(arbres, herbes) et qui n'atteint donc pas le sol. D'évaporation est le
seul moyen de vider cette couche.
· Stockage par interception du surface (i, e : dans les
petites dépressions de sol) : cette couche se remplie quand
l'infiltration maximale est atteinte. Lorsqu'elle est pleine, elle
déborde pour crier le ruissellement de surface.
· Stockage de sub-surface (soil profil storage) : il
représente l'eau retenu dans le sol à faible profondeur est
susceptible d'être soumise à l'évapotranspiration.
· Stockage de souterraine : cet eau est obtenue par
percolation (dont le taux est à définir) et
considéré comme perdu pour le système.
1.8.3.4. Le modèle Curve Number (CN)
A été développé initialement pour
déterminer le volume ruisselé à partir
d'évènement pluvieux utilisé généralement
pour la conception d'ouvrage, de drainage sur des bassins de superficie moyenne
(10 à 250 km2) non jaugée.
Ce modèle permet d'obtenir la hauteur de
ruissellement, mais elle ne détermine pas la répartition dans le
temps de ce ruissellement pas plus que les débris de points.
On a : excès de précipitation, Pe ,
donnée par :
2
P - Ia
Pe = ( ) (I.21)
p - Ia + S
Où P est le total des précipitations
s'accumulées au temps t. Ia est la perte initiale et S le potentiel
maximum de rétention. On a par ailleurs la relation empirique suivante
:
Ia + 0.2S (I. 22)
29
CHAPITRE I
On obtient donc :
( 0. 2 ) 2 P - S
Pe = . (I.23)
P+0. 8S
or le potentiel S et les caractéristiques du bassin
versant sont reliés par le nombre de carabe CN par :
S =
|
25400 - 254CN
|
(I .24)
|
|
|
Pour les bassins versant composé de différents
types de sols, on peut établir un CN composite par moyenne
pondérée :
? AiCNi
CN comp = ou I représente l'indice associée
à la subdivision du bassin de type
? Ai
de sol uniforme Ai est l'aire de la subdivision i.
I.8.4. La modélisation du ruissellement
direct
1.8.4.1. Les modèles liées à la
méthode de l'hydro gramme unitaire (Hu)
Ces modèles donnent une relation entre l'excès
de précipitation et le ruissellement sans considération
détaillée des processus internes. En conséquence les
équations et les paramètres introduits ont une signification
physique limitée.
L'hydro gramme unitaire donne le débit de
ruissellement par unité de hauteur d'eau en excès tombée
sur le bassin versant. Cette méthode repose donc principalement sur
l'hypothèse de linéarité entre l'excès de
précipitation et le ruissellement.
On a la relation suivante :
n
î n = ? PiU
|
x - i+1
|
|
(I.25)
|
|
|
=
|
1
|
|
în Est le débit de ruissellement au temps
n ?t.
Pi est l'excès de pluie entre i ?t et (i + 1) .?t (en
hauteur d'eau). Uj est la valeur de 1 hydrographe unité au temps j
?t.
I.8.4.2. Détermination de l'hydro gramme unitaire
Les déférents modèles :
· Hydro Gramme unitaire spécifié par
l'utilisateur : ce modèle consiste à déterminer l'hydro
gramme unitaire à partir de la formule ci-dessus et des données
complètes d'un évènement pluvieux. En pratique cette
méthode n'est que très peu utilisée car elle
CHAPITRE I
nécessite des données beaucoup trop
complètes, de plus en l'hydro gramme obtenu ne pourra s'appliquer
qu'à des évènements pluvieux qui ont la même
durée.
· Hydro Gramme unitaire paramétrique et
synthétique : est obtenu par calcul à partir de plusieurs
paramètres. Par exemples, l'amplitude et l'instant du pic suffisent
à calculer entièrement un hydro gramme unitaire triangulaire.
Un hydro gramme unitaire synthétique met en relation
les paramètres d'un hydro gramme unitaire paramétrique et les
caractéristiques du bassin versant. Cette méthode permet
d'adapter l'hydro gramme unitaire obtenu dans certaines conditions pour bassin
à d'autres conditions d'un hydro gramme unitaire triangulaire à
l'air drainé par le bassin.
Il y'a 04 modèle d'HU dans le logiciel HEC - HMS
synthétique :
· Le modèle de SYNDER : il est basé sur 03
paramètres :
L'amplitude du pic, la base de temps totale et le
décalage entre le maximum du hyethographe d'excès de pluie et le
pic de l'hydrographe, ce modèle se fonde par ailleurs sur un
évènement standard tel que le décalage temporel et le pic
de l'hydro gramme unitaire. La détermination des divers
paramètres se fait essentiellement par calage.
· Le modèle de SCS (soil conservation service) :
il repose sur l'hydro gramme unitaire normalisé (qui est la moyenne de
nombreux HU calculés pour déférents bassin versant Fig.
I.6.).
30
0 1 2 3 4
Fig. I.6. Hydrographe unité
normalisé du SCS
Cet hydro gramme normalisé représente le
débit d'écoulement. Ut comme une fraction du débit
maximal, Up, Tp est l'instant du pic on a par ailleurs les relations empiriques
suivantes :
Up = 2.08 A/Tp et Tp= ?t/2 + 0.6 Tc .. (I.26)
CHAPITRE I
Où A et l'aire du basin versant. ?t est la
durée De l'excès de précipitation et Tc la concentration
du bassin.
Ainsi il suffit de connaître le temps de concentration
pour remonter à Tp et Up est obtenir ainsi l'hydro gramme unitaire
désiré par simple multiplication de l'hydrographe
normalisé.
É Le modèle CLARK (et Mod. CLARK) : il s'agit
d'un modèle quasi-conceptuel puisqu'il prend en compte les 2 processus
intervenant dans la transformation d'un excès de précipitation en
ruissellement à savoir : le mouvement de l'eau de son origine
jusqu'à l'exutoire du bassin versant et l'atténuation de cette
quantité d'eau par stockage lors de son parcours. Le modèle de
CLARK modifié, Mod. CLARK, fait intervenir un maillage du bassin versant
qui permet de mieux modéliser les temps de parcours.
É Le modèle de l'onde cinématique : il
s'agit d'un modèle conceptuel qui représente le bassin versant
comme un canal à surface libre dont le débit entrant correspond
à l'excès de précipitation. Il résous les
équations qui régissent les écoulements instationnaires en
eau peu profonde pour tracer l'hydrographe de ruissellement. Un bassin versant
est modélisé sur la Fig. I.7.
S A + m - 1
á
St
= q (I.27)
S
A
Sn
31
Fig.I.7. modélisation de bassin
versant
Le bassin est constitué de deux plans
séparés par le cours d'eau dans lequel les écoulements se
déversent. Le modèle de l'onde cinématique
représente les écoulements de surface sur ces plans.
Sans entrer dans la théorie complète, on
retiendra que sous quelques hypothèses simplificatrices,
l'équation des moments et celle de continuité donne :
32
CHAPITRE I
Avec á = 1.486 S0.5/N
et m = 5/3 ÷N (I.28)
A est la section transversale, S est la pente, N est un
coefficient de rugosité, q est le débit d'apport latéral
par unité de longueur du canal.
La résolution de cette équation se fait par la
méthode des différences finies pour assurer la précision
et la stabilité.
Pour utiliser la méthode des ondes cinématique
dans la modélisation de ruissellement, le bassin versant est
décomposé en divers éléments (Tableau I.13.) :
· les plans de ruissellement de surface
· les canaux de collection
· le cours d'eau principal.
Ttableau I.13.suivant recense les diverses
informations à connaître pour chaque
élément
Plans de ruissellement de surface
|
collecteurs
|
Cours d'eaux principales
|
Longueur caractéristique Pente représentative
Coefficient de rugosité Aire représentée par le plan
Paramètre de perte
|
Aire drainée par le canal Pente du canal
Forme de section
Dimensions représentatives de la section.
Coefficient de Manning
|
Longueur du canal Pente du canal
Forme de la section Coefficient de Manning
Flux entrant (si nécessaire)
|
|
On peut dire que le choix de ruissellement direct
dépend essentiellement des données disponibles pour le calage, de
la pertinence des hypothèses faites pour chaque modèle par
rapport au cas étudié et de l'expérience que peut avoir
l'utilisateur face aux divers modèles.
Remarque
Les valeurs minimales et maximales acceptées par le
logiciel HEC-HMS résumé dans le tableau I.14 suivant:
33
CHAPITRE I
Tableau I. 14. Représente les valeurs
maximales et minimales acceptées par HEC-HMS
Modèle
Perte initiale et à
taux constant
|
Paramètre Perte initiale Taux de
perte constant
|
Minimum 0mm 0mm/h
|
Maximum 500mm 300mm/h
|
Modèle de perte SCS
Modèle de perte de
GREEN et AMPT
|
Rétention initiale Curve number (CN)
Déficit hydrique Conductivité hydraulique Wetting
front suction
|
0mm 1
0
0mm/mm 0mm
|
500mm 100
1
250mm/mm 1000mm
|
Hydrographe unitaire de CLARK
Hydrographe unitaire de SNYDER
Hydrographe unitaire de SCS
|
Temps de concentration Coefficient de stockage
Décalage Cp
décalage
|
0.1h 0h 0.1h 0.1
0.1min
|
500h
150h 500h
1.0
30000min
|
Onde cinématique Ecoulement souterrain
|
Nombre de Manning (n)
Ecoulement souterrain initial
Facteur de récession Rapport débit/pic max
|
0
0 m^3/s
0.000011 0
|
1
100000 m^3/s
-
1
|
Modèle de Muskingum
Onde cinématique pour les écoulements fluviaux
Décalage
|
K
X
Nombre de pas Facteur N
décalage
|
0.1h 0
1
0.01
0 min
|
150 h
0.5
100
10
30000 min
|
|
I.8.5. L'entraînement des particules par le
ruissellement
L'eau ruisselle sur le sol sous forme d'une lame d'eau, de
filets diffusés, ou d'un écoulement concentré.
· Elle exerce sur le sol une force de cisaillement qui
arrache les particules puis les transporte.
34
CHAPITRE I
· Les conditions d'arrachement, de transport et
finalement de dépôt dépendent de la vitesse du courant de
la taille des particules. Il existe ainsi pour un sol donné une vitesse
critique d'arrachement et une vitesse limite au dessous de laquelle les
particules sédimentent. L'érosion se fait en nappes
(érosion aréolaire) dans le cas de ruissellement diffus.
· L'arrachement des particules est sélectif, il
est produit par le splash sur l'ensemble de la surface.
· Le transport solide est faible et le
dépôt proche sous forme de colluvionnement.
· L'érosion de rigoles apparaît lorsque le
ruissellement se concentre et acquière un pouvoir d'arrachement
suffisant pour mobiliser localement l'ensemble des particules.
· Il se forme d'abord une simple griffure, puis de
rigoles décimétriques qui peuvent évoluer en ravine
métriques.
I.8.6. Les facteurs favorables
L'entraînement des particules du sol est
facilité par les caractères du sol comme : sa texture, sa
minéralogie et la matière organique qu'il contient.
· Les sols limoneux et limono-sableaux sont les plus
sensibles à l'érosion alors que les sols plus fins
résistent mieux à l'action du cisaillement par l'eau de
ruissellement.
· Les sols de granulométrie grossière sont
peu érodés du fait de la masse importante des particules ou de
stabilité des agrégats.
· Le détachement des particules est important
pour des tailles de graines compris entre 63 et 250 um.
· La stabilité des agrégats maintient la
structure du sol et s'oppose à l'érosion.
· Les argiles gonflantes comme les smectites diminuent
la résistance des agrégats.
· La matière organique favorise
l'agrégation des particules.
I.8.7. Les dégâts causés
A coté des dégâts bien visibles
concernant les terres cultive. En aval beaucoup plus insidieux provoqués
par l'augmentation de ruissellement et l'entraînement des particules du
sol.
35
CHAPITRE I
Dégâts ressortant des « catastrophes
naturelles »
On peut ranger ici les coulées des bonnes, inondations,
sapement de chaussées, colmatage des réseaux d'assainissement et
des ouvrages de retenues des eaux pluviales, envasement des cours d'eau.
Dégradation des qualités des
eaux
L'entraînement des particules de sol dans les eaux
superficielles s'accompagne également des intrants agricoles (engrains,
pesticides) et des polluants d'origine industrielle, urbaine, routière.
L'apport d'azote et de phosphore provoque l'eutrophisation de la rivière
(ou de la zone littorale). L'impact écologique des produits
phytosanitaire est reconnu mais plus difficile à évaluer du fait
de la multiplicité de ces substances et de leurs larges spectres
d'action les métaux lourds sont également transportés par
les eaux de ruissellement.
Les eaux de ruissellement alimente les rivières qui se
charge en MES, l'augmentation de la turbidité des eaux modifie
l'équilibre trophique et peut même entraîner l'asphyxie des
poissons.
L'envasement a un effet négatif sur le
développement des alevins. Le lit de la rivière peut être
colmaté en l'échange avec la nappe alluviale interrompue.
I.8.8. Les mesures de lutte contre le ruissellement et
l'érosion
> Amélioration de la structure du
sol
Renforcer la résistance du sol à l'eau et le
vent en améliorant la stabilité de sa structure par des
amendements humifères et amendements calcaires qui stabilisent les
complexes agrilo-humiques.
· Augmenter la perméabilité du sol, donc
diminuer le ruissellement par un travail approprié du sol :
· Créer des figures dans les sols tassés
;
· Incorporer de la matière organique ;
· Stabiliser les complexes Agrilo-humiques (amendements)
;
· Assurer une relation des cultures qui ont des
systèmes racinaires et des résidus organique différents.
Il faut éviter néanmoins :
· Un travail excessif du sol qui provoque un
émettage trop fin et favorise la battance dans les sols limoneux ;
36
CHAPITRE I
· Le tassement du sol par le passage
répété des engins agricoles.
> Création d'obstacles au
ruissellement
Couverture permanente du sol
La végétation protège le sol de l'impacte
des gouttes. Elle ralentit les filets d'eau superficiels et favorise ainsi
l'infiltration. La couverture végétale peut être faite de
végétaux vivant ou morts.
· Couverture vivante : les cultures d'hiver évitent
de laisser le sol à nu après le labour. Il peut s'agir de la
culture dont le cycle commence à la fin de l'automne (blé
d'hiver) ou de culture spécifiques qui seront labourées au
printemps et enfouies comme engrains vert (ray gras) ;
· Débris végétaux : les peilles, les
cannes de mains, peuvent être incorporées superficiellement. Les
fragments de rameaux produits par la taille de la vigne sont laissés sur
le sol.
Rideaux
Un rideau se forme à la limite d'un champ en pente quand
le labour est fait parallèlement à cette limite. Des broussailles
puis des arbres y poussent et s'opposent au ruissellement et à
l'entraînement du sol.
Banquette :
Ce sont des levées de terre de faible hauteur (0.5m)
établies selon les courbes de niveau. Elles sont
généralement en herbes.
Les levées de terre
Ce sont des banquettes plus importantes (jusqu'à 1.80m
de hauteur), elles sont plantées d'arbres.
Fossés de protection
Ces fossés sont creusés en amant du terrain
à protéger pour intercepter les eaux de ruissellement. Ils sont
enherbés. Ils débouchent dans un exutoire adéquat.
· Captation des eaux de ruissellement
Les exutoires servent à recueillir les eaux de
ruissellement apportées par les ouvrages de
canalisation.
Les exutoires naturels
Ce sont des prairies permanentes installées dans des
dépressions pouvant être
fauchées ou pâtures. Des bois ou tailles sur pentes
faible ravins à couvert végétale.
Les exutoires artificiels Larges fossés
engazonnés, bassin de rétention.
37
CHAPITRE I
I.9. Conclusion
· L'érosion des sols par l'eau est un
phénomène complexe qui résulte de divers processus
causés par l'action en général combinée de pluie et
ruissellement et dont l'expression varie en fonction de la résistance du
milieu (sol, couvert végétal, technique culturales) et la
topographie.
· Parmi les nombreuses méthodes reconnues
concernant la détermination du taux d'érosion nous avons
utilisé la méthode de Gavrilovic, elle permet
l'emploi des données obtenues par la télédétection
satellite, constituent les paramètres les plus fiable à l'heure
actuelle de l'utilisation des surfaces dans la région de l'algerie du
nord
· Pour le coefficient de ruissellement nous avons utilise
la relation (I.16) Parmi les dégâts causés par les deux
phénomènes :
· Colmatage des réseaux d'assainissement et des
ouvrages de retenues des eaux pluviales, envasement des cours d'eau.
· La dégradation des quantités des eaux.
· Pour diminuer ces dégâts causés il
faut améliorer la résistance du sol et créer des obstacles
au ruissellement.
CHAPITRE II
TRANSPORT SOLIDE
38
CHAPITRE II
II.1. Introduction
Les problèmes posés par le transport solides
atteignent dans certaines régions du globe une ampleur susceptible de
stériliser complètement les efforts d'aménagement des eaux
et des rivières, ce phénomène est l'élément
moteur après l'érosion qui conduit vers l'envasement des
retenues, des barrages (Fig. II.1).
Erosion
Transport solide
Piégeage des sédiments et décantation des
particules
Tassement et consolidation des vases
Fig. II.1. Processus de la sédimentation.
(Remini B, 2005)
Dans les cours d'eau, les particules solides vont être
transportées en suspension, ou en charriage.
Avant d'aborder la théorie de transport par charriage,
nous allons nous intéresser aux sédiments. En effet, la
granulométrie du sol, joue un grand rôle dans la
compréhension du transport solide (Tableau II.1), surtout si le sol
contient beaucoup d'eau, comme le sol marin est très diversifié
est composé de :
· Sable de mer provenant de l'ultime érosion des
roches cristallines ;
· Gravillons et galets : ils proviennent de l'embouchure
des rivières ;
· Limons et vases : les vases sont cohérentes,
compressibles, non élastiques, lisses, difficiles à érodes
; les vases se rétracte par dessiccation naturelle mais reprend ses
propriétés une fois humide. Les limons et les vases sont
caractérisés par leurs courbes de granulométrie.
Tableau II.1. Résume les types de sol et
leur granulométrie
|
Eléments fins
|
sable
|
gravillons
|
galets
|
Composition
|
Vases et limons
|
Grains de silices, fragments de calcaires (coquilles)
|
Morceaux de roches plus au moins roulées
|
diamètre
|
Plus de 60
|
2 à 0.1mm
|
2 à 26mm
|
2 à 50mm
|
|
39
CHAPITRE II
II.2. Régime de transport
Il existe trois types de mécanismes de transport ne
concernent pas les même particules.
En fonction de l'écoulement, et plus
particulièrement de la contrainte exercée sur le fond, il y aura
soit du charriage, soit de la suspension. (Tableau II.2.)
Tableau II.2. Les intervalles de chaque type de
transport en fonction de C*
C*
|
0.01 à 0.05
|
0.05 à 0.25
|
0.25 à 2.5
|
2.5 à 10
|
Mode de transport
|
Transport nul
|
Charriage prépondérant
|
Charriage et suspension
|
Suspension prépondérante
|
|
II.2.1. Le transport par suspension
Les particules restent dans le fluide ne retombent que
rarement au fond, bien qu'elles aient tendance à décanter. La
mise en suspension et le fait que les graines retombent rarement sont
liée à la turbulence créé par les matériaux
du lit dépend uniquement des quantités de particules fins,
proviennent da l'érosion du bassin versant, due au ruissellement des
eaux de pluie. Les concentrations d'éléments en suspension des
Oueds Algériens, dépassent les 100g/l surtout pendant les
premières pluies de l'automne. A titre d'exemple dans le Oued Isser
(Boumerdes) la concentration est de 20g/l au moyenne, il dépasse 256g/l
pendant la crue, par contre la concentration varie de 2 g/l - 20 g/l dans les
rivières françaises (Remini B ; Halouch W 2005.), ces
éléments transportés sur le font par suspension lorsque le
débit liquide est très important (Fig .II.2.)
Fig.II.2. transport en suspension
40
CHAPITRE II
II.2.2. Le transport en charriage
Dans ce cas les grains se déplace en glissant ou en
roulant (Fig. II.3), et reste en contact avec le fond. Ce mécanisme est
principalement régi par les forces de gravités. Le débit
charrie dans les retenues estimées en Algérie entre 10 - 15 % de
débit en suspension. En France il atteint 35 m3/
km2.an Serre Poncon, il descend
aux environs de 20 m3/
km2.an à Cadarache. Il est
de 25 m3/
km2.an, à l'ancienne prise
de briliane sur le Verdon, le flux à hauteur des Greoux est 25
m3/
km2.an (Remini B ; Halouche ,
2005.)
a) Roulement
b) Glissement
Fig.II.3. Type du charriage
II.2.3. Transport par saltation
Les grains se déplacent par petit saut ce n'est ni du
charriage car les grains ne sont pas toujours en contacte avec le fond. Ni de
la suspension car les particules retombent rapidement. (Fig.II.4.)
Fig .II.4. Type de Saltation
II.3. Les différents facteurs intervenants dans
le transport solide Les différents facteurs intervenants sont
les suivants :
· Conditions d'écoulement définies par le
débit, la vitesse d'écoulement et la charge hydraulique. Les
ondes Algériens sont caractérisées par un régime
d'écoulement torrentiel favorisant le phénomène du
transport solide.
41
CHAPITRE II
· Seuil de débit de transport variant en fonction
des propriétés géométriques et rhéologiques
des particules du sol.
· La granulométrie des particules solides, on
note ici que les conditions de mise en mouvement des particules solides sont en
relation avec leurs tailles.
Les sédiments pénétrant dans une retenue
proviennent du bassin versant amont et sont transportés jusqu'à a
la retenue par les lits mineurs du réseaux hydrographique, seule une
faible quantité peut provenir du bassin versant dépendant des
caractéristiques d'érosion et de transport de sédiments du
bassin ainsi que les caractéristiques de transport des lits du
réseau hydrographique alimentant la retenue.
Les principaux facteurs influençant les apports solides
d'un bassin versant sont les suivant :
a) volume et l'intensité des précipitations.
b) Géologie et type du sol.
c) Couverture du sol (végétation, débris et
fragments de roches).
d) L'utilisation du sol (méthode de culture,
élevage, exploitation forestière, chantiers de construction).
e) Géomorphologie du bassin versant.
f) Historique de l'érosion (nature du réseau de
drainage, densité, pente, forme, dimensions et tracé de
canaux).
g) Ruissellement.
h) Caractéristique de sédiment
(granulométrie, minéralogie).
i) Hydraulique du lit.
Les spécialistes peuvent tenir compte d'autres facteurs
ou faire des combinaisons de ces neuf facteurs précités qui sont
étroitement liés.
II.4. Différentes méthodes de mesures de la
quantité de sédiments
La quantité de sédiments transportés par
un cours d'eau à une section donnée pendant un temps est
composée de la charge en suspension (Suspended Load) et du
transport de fond glissement ou roulement sur le fond et saltation.
42
CHAPITRE II
Les différentes méthodes possibles sont :
· Collectes d'échantillons à hauteur d'une
section de mesure pour suivre dans le temps les variations du transport solide,
puis mesurer par filtration au laboratoire.
· Le vers topographique et la bathymétriques du
Lac ou de retenue artificielle pour évaluer l'apport global de
sédiments pendant une période déterminée (entre
deux instants connus).
L'utilisation de traceurs de sédiment où
l'éliment dont les signatures permette d'étudier surtout les taux
de sédimentation (comme Pb218, C5137).
II.4.1. La mesure du transport en suspension
En pratique, on mesure une concentration en matière en
suspension (MES) qui correspond à la quantité de matériaux
en suspension recueillie à travers une membrane poreuse (la taille
moyenne des pores 0.2 um). Elle s'exprime en (mg/l) de l'eau brute.
Aujourd'hui, il est possible de mesurer la quantité de
sédiments en suspension transportée par un cours d'eau, la
méthode la plus rigoureuse pour obtenir une estimation de la charge
solide consiste à procéder, comme pour la mesure de débit
liquide, à une intégration de différentes concentration et
des vitesses sur plusieurs verticales. Cette technique nécessite un
matériel de prélèvement adapté aux
caractéristiques de la section de mesure. Le contrôle de la charge
solide est possible grâce aux programmes d'échantillonnage
intensifs avec des pompes automatique ou de manière indirecte avec
l'installation de turbidimètre.
II.4.2. Matériel de
prélèvement
Il existe du matériel de prélèvement qui
peut être classé en trois catégories principales :
· Les prélèvements instantanés :
ils sont constitués d'un récipient largement ouvert qui peut se
refermer, de façon quasi-instantanée, à la moyenne d'une
commande appropriée.
· Les prélèvements à pompe : un
embout formé d'un type métallique faiblement coudé,
fixé sur un lest ou une perche permet d'effectuer, à l'aide d'un
tuyau
CHAPITRE II
flexible et d'une pompe, des prélèvements en
divers points de la section mesurée.
· Les prélèvements par intégration
: on prélève des échantillons durant un intervalle de
temps suffisamment long pour atténuer les fluctuations des
concentrations, ils peuvent fonctionner point par point ou par
intégration le long d'une verticale. Dans ce dernier cas
d'échantillon recueilli permet de mesuré le concentration moyenne
pondérée par les débits sur toute une verticale, le plus
simple d'entre eux est constitué d'une bouteille à large col
fixée à une perche. à travers le bouchon, passe un
ajustage d'admission qui doit être dirigé face au courant tandis
qu'un deuxième conduit, dirigé vers l'aval, permet à l'air
de s'échapper, des système obéissant au même
principe peuvent être installée sur des Saumon de lestage.
II.4.3. Calcul du débit solide en
suspension
On considérera la section S d'un cours d'eau de
largeur L, chaque vertical V peut être défini par son abscisse l
(distance à l'une des deux rives), et sa profondeur total P. si un point
d'une vertical V1 situé à la profondeur P, sont mesurées
à la fois, la vitesse du courrant V et concentration c de
matériaux en suspension, le débit solide sur la surface de la
section s'écrit :
qs=CVxds (II.1)
qs : débit solide sur l'ensemble de la section
S par intégration s'obtient :
?s
|
= ? ? = ? ?
q s c x V x ds = ??
|
Cx Vdldp
|
|
43
s s s
[Kg /s]
?s : Débit solide du cours d'eau.
La concentration moyenne dans la section est définie par
le rapport :
Cm= ?s / ?L
(II.2), ?L : le débit liquide total sur
section = ? ?
q L V x ds
s
Cette méthode pour mesurer la quantité de
sédiments transportés par un cours d'eau est évidement
très coûteuse.
44
CHAPITRE II
Les mesures sont simplifiées, sont surtout utiles pour
valider les protocoles d'échantillonnage des réseaux de
surveillance du transport en suspension.
Il y a une deuxième méthode de mesure des
transports solides en suspension appelée jauge nucléaire.
Permet de réaliser en continu et à des
profondeurs variables, de mesure de concentration des MES. L'utilisation de
jauge de turbidité à diffusion de photos appelée JTD3
(Fig. II.5). La source de césium 137 ayant une activité de 18.5
MBq/0.5 mCi émet son rayonnement dans tout l'espace, les photons
émis en direction du détecteur sont absorbés, par un
écran de tungstène si bien que seul les photons diffusés
par le milieu environ peuvent atteindre le détecteur. La
verticalité de la sonde pendant la mesure est l'un des critères
essentiels.
Le volume de matériau produisant l'interaction
rayonnement-matière avec une probabilité non nulle pour que la
photo Compton revienne au détecteur. Approximativement, la forme d'un
cylindre plat de 700 mm de diamètre et 100 mm de la hauteur. Son axe
étant confondu avec celui de la sonde. Si celle-ci est inclinée,
le volume de mesure va intéresser vers le haut des couches de faible
densité et vers le bas des couches de forte densité, la mesure
est donc moyennée autour d'une valeur qui peut être très
éloignée de la valeur varié, il est donc nécessaire
de travailler avec des vitesses de courant d'eau = 1m/s. pour les retenue de
barrages cette condition est remplie la plupart du temps, c'est la limitation
principale de la sonde, dans un massif consolidé.
La durée de la mesure est d'une ou plusieurs secondes
suivant la précision souhaitée, la gamme de mesure est comprise
entre 1.03 et 1.25 avec une précision de #177;0.01, la mesure d'un
profil vertical est faite en quelques minutes :
Capteur de pression
Détecteur à scintillation
Blindage intermédiaire
Source
Blast lest
radioactive
Fig .II.5. Jauge JTD.
(Remini B ; Halouche W, 2005)
CHAPITRE II
II.4.4. La mesure des transports de fond
Parmi les équipements de mesure actuellement
disponibles, on peut décrire très sommairement :
· Les nasses constituées d'une poche de grillage
montée sur un cadre métallique qui laisse passer les
matières en suspension, mais retiennent les matériaux
grossiers.
· Les pièges constitués de
récipients très aplatis de section longitudinale triangulaire
dont le bord correspondant au sommet du triangle sont dirigés vers
l'amont. A l'opposé dans la partie supérieur avale du
récipient, une série de petites closes inclinées vers
l'aval constitue le piège ou viennent de prendre les matériaux
(sable essentiellement).
· Les sondeurs à ultrasons permettent de suivre
le déplacement des dunes dans les fonds sableux à faible
pente.
La mesure du transport de fond reste imprécise. Les
dispositifs communément utilisés perturbent en effet de
manière non négligeable le régime du transport de fond.
II.5. Quantification du débit solide
II.5.1. Débit solide par charriage a. formule de
Boys
gs= Wd
t(t -
tc) . (II.3) Avec :
gs : est le débit solide évalué en poids
par unité de largeur (Fig. II.6) exprime t et
to en Kg/m2, et
Wd m3/Kg F.S ce qui conduit à
gs en Kg t/m.s.
t représente la contrainte de
cisaillement sur le fond elle s'obtient à partir de la pente de la ligne
d'énergie J et du rayon hydraulique du fond.
z- = .p g RFJ ... , z- c
Représente la contrainte de cisaillement critique.
R = R
f h
( / ) 3 / 2
K K ( II .4 )
f
45
? P 1
a v e c K = ? I
3 / 2 3 / 2
? / + ( / )
? P K P K I
/ P p F F ?
|
2 / 3
|
(II.5)
|
CHAPITRE II
Où :
Pf : périmètre mouillé correspondant au
fond ;
Pp : périmètre mouillé
correspondant aux parois.
P= Pf + Pp ;
K : KF, Kp : coefficient de strickler (global, fond et
parois).
0.8
10
0.1
1
6
2
'Uc
2
W?
Fig. II.6. Variation de la contrainte critique
ô et le paramètre W De la formule de
Boys (.Sidi Adda M, 2004)
b. formule de Mayer Peter et Muller 1948
Est une formule expérimentale ajustée pour des
sédiments dont le 0.4< d50< 30 mm et 1.02 103
< q <4 . 3103 Kg/m3
{
J
.RF.
ÇOg
ÇO - ÇO K
s f
0 . 047 ( ) 0 . 25 ( ) 1 / 3 ( ) 2 / 3 2 / 3 ( ) 3 / 2
' - ÇO gd + ?
q =
s
ÇO
s s KF
KF
F
V
2
=
8 2
K
'
f
R J
F
46
Où : XF est le coefficient de Darcy Weisbach relatif au
fond et à la rugosité, on obtient à l'aide des abaques de
Nikuradse dans lesquelles on remplace d, diamètre de la conduite, par
4Rf et Ks, rugosité équivalente, par dgo
pour des valeurs telle que :
> 100 (II.7)
2F Vdg
o
8 V
CHAPITRE II
On admet formule (régime hydraulique rugueux) :
26
K ' = (II.8)
o
1 / 6
f dg
Kf est le coefficient strickler du fond, RF étant obtenu
selon la méthode indiquée précédemment pour la
formule de Du Boys.
c. Formule de Shields
Elle s'exprime sous la forme suivante :
c
gs= 10q .J (
2
-
(II.9)
ô - ô
Où : ôc est la contrainte critique de
début d'entraînement, donnée par la courbe de Shields.
d. Formule de Van Rijn
Elle est exprimée sous la forme suivante:
? U - U cr g = 0 . 005 ??
s ? g ( s - 1 ) d
|
2. 4
? ? d ?
?? ?? ??
R
?
|
1/ 2
|
UhB (II.10)
|
Où, U : vitesse moyenne d'écoulement, Ucr : vitesse
moyenne critique d'écoulement. h : profondeur d'eau, B : largeur de
canal.
d: diamètre des sédiments ; S= Ps/P :
densité des particules solides.
e. Formule d'Einstein-Brown
La formule d'Einstein-Brown s'exprime sous forme suivante
ö
|
3
? 1 ? 1
40 ? ? pour = 0.09 ? ?
ø ø
|
|
(II.11)
|
|
??
?
? ö =
? ?
g F g ( ? / ? - 1 ) d
s 1 s
?
(II.12)
g s
3
s
47
1 ô
=
2
2
CHAPITRE II
2 36 V 36 V
1 3 )
F : + - ...( II .
1 3 3
3 gd (? / ? - 1 ) gd (?
/? -1 )
s s s s
ds est soit pris égal à d50
soit à la moyenne géométrique dg. La
formule d'Einstein-Brown dérive des données de Gilbert et
Meyer-Peter-Muller (pour 0.3 mm<dm<7mm).
II.5.2. Débit solide en suspension
De nombreuses formules ont été établies pour
le calcule du débit solide par suspension et la formule d'Einstein
représente l'approche la plus complète du
phénomène.
Il s'agit en fait d'une méthode d'évaluation du
transport solide total qui prend en compte les différentes classes
granulométriques on pose : gs= Óigssi
Gs : débit solide total en suspension, gssi :
débit solide en suspension en poids par unité de largeur pour la
calasse granulométrique de diamètre moyen ds i :
g = g [p I1(ç
,Z ) + I2(ç ,Z )]
( II. 14 )
ss sbi r oi i oi i
gsbi: débit solide charrié en poids par
unité de largeur.
Z i - 1 1
ç 1 - ç
o J Z i
I = 0. 216 ( ) d (II.15)
I o i Z i ç .
?
(1 - ç
oi
çç
)
Z - 1 1
i
I2 = 0 . 0 6
ç?1-ç
o i ?
Z i ?
(1 - ç ) ? ç
o i ç
? ? log ç dç (II.16)
?
Z i
On peut évaluer I, I2 à l'aide des abaques de la
Fig. II.8.
Pr= 2.31 log1030.2 á Rf / d65 (II.17)
2 d si --(II.18)
ço i Rf, Rf i 0
.4U
wi
'...................
48
á est un nombre sans dimension caractérisant le
profil de la vitesse logarithmique. On l'obtiendra à partir de la Fig.
II.7.en fonction de Ks/ä c'est-à-dire : U d65/11.6 V Wi
est la vitesse de chute dans une eau calme.
U' = gRF' J (II
.19)
CHAPITRE II
8
6
4
2
0
10
8
6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
U y = 5 . 75 × log 10 × (30 .2
×y)
KgU
e
|
|
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U dx
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|
y = 5 75 × log × ( 1 2 27 ×
|
|
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10
U Kg
e
|
|
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Kg
?
=
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x
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Rugueux
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|
lisse
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|
0.1 10 10 100
Fig. I.7. Courbe du paramètre á en
fonction du Ks/ ä.
Le transport solide par suspension est obtenu à partir de
la formule (Sidi Adda M, 2004)
R f
2dsi (II .2 0 )
g s s i = ? C iU d y a v e c a i=
a i
Einstein suppose que la concentration Cai à la
cote (ai) au dessus du fond est reliée au débit solide de
charriage gsbi par :
Gsbi=11.6 Cai 2dsi U' (II-21)
La théorie du charriage faite par Einstein permet
d'obtenir directement gsbi par la formule :
*
1 / 7ø i -
?
1 / 7
e-L2d t = 4 3 .5
1+43.5Ö
1 ð
2
-
* ø i - z
(II.22)
i
*
? lo g 1 0 .6 ?
1 0
ø = åã
*i ? ?
?log(10.6XY /d 6 5)
2
(II.23)
d ? (? - ? s ) R
'sJ
F
=
è*
i
? ?
1 g ? 1
s n i
s g ?s -?ds i
(I I.2 4 )
49
Où, Pi : est la fraction des sédiments de
diamètre dsi, Ei et y sont fonctions respectivement de
dsi/x et d65/8 et peuvent être obtenues
à partir des figures (II.8), (II.9) et (II.10).
x= 0.77 d65/ 8 si d65/ 8<1.80 et x=
1.398 8 si d65/ 8<1.80
Avec 8= 11.6V/U; .(II.25)
CHAPITRE II
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
Fig. II.8. Abaques des fonctions I, I2 d'Einstein
(Sidi Adda M, 2004)
Valeur de y
0.8
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
1.0
50
5 4 3 2 1 0.8 0.6 0.5 0.4 0.3
Valeur de D65 / æ
Fig.II. 9. Concentration relative Cv/Cvs ( Sidi
Adda Mustapha in 2004).
51
CHAPITRE II
5 4 3 2 1 0.8 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1
Valeur de æ
60 50 40 30
20
10 8 6 5
4
2
3
0
80
100
1
Valeur de Dsi / x
Fig.II. 10. Courbe donnant les fonctions æi et
ã ( Sidi Adda M, 2004.)
II.6. Piégeage et décantations des
particules
Arrivées dans les retenues, les particules solides
seront piégées dans les eaux calmes de ces dernières, se
tassent et se consolident, diminuant ainsi progressivement leur capacité
de stockage en eau, il importe donc de connaître les conditions de
dépôt de ces sédiments.
II.6.1. Conditions et débit de
dépôt
KRONE en 1962 a proposé une loi donnant le débit
de dépôt. Le débit déposé est proportionnel
à la concentration (c), la vitesse de chute (Ws) et la
contrainte tangentielle (ôo)
CHAPITRE II
?
= cw
dépot s ?
?
ô ?
o ?
(ô o ) o ?
?
1
( II .26 )
52
KRONE, PAE THENIDES et OWEN ont donné tous les trois une
valeur d'ordre de 8.10-2 N/m pour les vases marines, cette loi est
assez largement utilisée, elle a été largement
vérifié notamment au laboratoire d'hydraulique de force.
II.6.2. Vitesse de chute des particules en eau
calme
Elle est d'une grande importance dans la détermination de
dépôt solide dans les retenues, cependant sa détermination
est liée au nombre de Reynolds. Pour résoudre se problème,
il faut donner le diamètre de la particule en eau calme.
Soit une sphère, une particule solide tombant en chute
libre dans un liquide est soumise à l'action des forces suivantes (Fig.
II.11.)
G
Ft
F
Fig. II.11. Les forces.
Ft : la force de traînée est définie t= 1/2
Cx pw SW2 s
- - >
? F e x 0
À l'équilibre :
|
G - F- F = 0
t A
2
? w g - 1 / 2 C x S p w w = 0
s s
|
2 4 dg ? -
? ? ?
On obtient : s w
w = ? ? (II-27)
s 3Cx ? ? w ?
Cx : coefficient de traînée varie en fonction de
nombre de Reynolds (Tableau II.3).
53
CHAPITRE II
Tableau II.3. Lles variations de vitesse en
fonction du nombre de Reynolds.
( Remini B; Halouche W, 2005.)
ólRe
|
Cx
|
Régime
d'écoulement
|
diamètre
|
Ws
|
ólRe<1
|
24/Re
|
Laminaire
|
d<0.1 mm
|
2 -
gd s
( ? ? w )
formule de
stockes
|
18 ? í
w
|
1<lRe<1
03
|
18/iRe0.6
|
Semi- turbulent
|
0.1 mm<d<2
|
g d ? - ?
0. 1 5 3 0. 1 7 1 . 1 4 ( )
s w
w =
|
0.29 0.43
s ? u
w
|
lR>103
|
0.44
|
turbulent
|
1<d<20mm
|
|
gd ( ? - ? )
s w
1 74
w = .
|
s
?w
|
II.7. La floculation
Leur conséquence directe n'est qu'un agrégat
formé par plusieurs particules se retrouve avec des dimensions autrement
plus grandes et à une vitesse de chute plus importante, MIGNOTC a
défini un facteur de floculation comme étant le rapport entre la
vitesse de chute libre des flocons (wf50%) dans un milieu floculant
et la vitesse moyenne de chute libre des particules élémentaires
wd50%, à l'étage de floculer
F= wf50% / wd50% (II-28)
II.8. Tassement et consolidation des vases
Décantés par gravité sur le fonds, les
sédiments formeront des dépôts qui pourront subir des
tassements et des consolidations au cours du temps.
Le tassement des vases complètement saturés peut
être subdivisé en deux processus : (Fig.II. 11.)
- Sédimentation, lorsque les particules
élémentaires de la vase ne forment pas un réseau continue
tridimensionnelle qu'à l'échelle de la dimension des flocons,
donc la vase à l'état en suspension.
54
CHAPITRE II
- Consolidation, les particules élémentaire de
la vase forment des contraintes effectives, une partie des contraintes est
transmise grain à grain, donc la vase est en état de
dépôt, à partir des tassements réalisés en
laboratoire sur des boues d'origine très diverses. On peut
considérer que la limite entre les phénomènes de
sédimentations et de consolidation correspondent à une teneur en
eau égal à 7 fois la limite de liquidité du
matériau, soit une concentration Co donné par :
C o =
co (II-29)
o
co o + 7 Wl
co s 100
Co : concentration frontière entre les
états de dépôts et de suspension Kg/mII. coo
; cos : masses volumiques de phase liquide,
solide ( kg/ m3 ) .
WL : limite de liquidité (teneur en eau%)
L'évolution de la concentration dans une couche de
vase est réagie par l'équation de continuité de phase
solide.
(ä C/ät) + (ä [ Ws C] / ä Z=o
................................................... (II-30)
C : concentration de la suspension (kg/
m3 ). Ws : vitesse moyenne de la phase solide (m/s). T
: temps(s). Z : coordonnée verticale (m).
Vase en état de suspension
Sédimentation
|
Vase en état de dépôt
Consolidation
Fig.II.12. Diagramme illustrant les processus de
tassement avec les états associes de la vase( Remini B ; Halouche W,
2005.)
La perméabilité a un effet sur le tassement,
pour des matériaux à des perméabilités moyennes ou
fortes (K = 10-5 m/s), il y aura une consolidation rapide voire
instantanée (sable, gravier), par contre les matériaux à
faible perméabilité (K < 10-5 m/s) tel que les
sables vars eaux, les vases, la consolidation des dépôts sera
très lente. Après la phase de décantation gravitaire
à vitesse entravée. Les Hochons de vase vont commencer sous la
surcharge de couche déposées au dessus d'eux, à se tasser
en évacuant progressivement leur eau interstitielle. MIGNIOTC et
PARTHENIDES décrivent différentes phases de tassement (Fig.
II.12).
CHAPITRE II
Dans la première phase, le réseau des
agrégats se réorganise pour devenir plus dense puis les
agrégats sont rompus et les flocons se rapprochent. Dans la seconde
phase les flocons se déforment et l'eau entre Hochons s'évacue
par drainage (phase de type consolidation primaire).
55
Fig.II.13. Les phases de
tassements.
( Remini B ; Halouche W, 2005 .)
II.9. Conclusion
Le phénomène de transport solide est un
élément moteur après l'érosion et le ruissellement,
qui entrainent au processus d'envasement des barrages, le transport solide est
défini par un écoulement biphasique caractérisé
d'une phase liquide (eau) et d'une autre solide (granulats, sol), les cours
d'eaux naturelles, les particules solides vont être transportées
en suspension ou charriage.
De nombreuses formules ont été établies
pour le calcul du débit solide pour suspension est la formule d'Einstein
représente l'approche la plus complète du
phénomène, c'est une méthode d'évolution du
transport solide total qui prend en compte les différentes classes
granulométrique. Pour les oueds algériens le transport par
charriage représente approximativement 20% du transport par suspension.
(Dammak 1982; Errih et al 1992).
CHAPITRE III
L `ENVASEMENT DES
BARRAGES
CHAPITRE III
III.1. Introduction
L'envasement des retenues est le résultat d'un
processus complexe qui se caractérise par trois étapes
successives : le ruissellement, l'érosion, transport et
sédimentation.
L'érosion est l'origine de l'envasement : sous l'effet
des forces hydrauliques tractrices, les sols des bassins versants des Oueds
sont érodés et on assiste au développement de courant de
mixture liquide solide, caractérisé par une concentration plus au
moins forte, en matériaux solides.
Les infrastructures hydrauliques des pays du Maghreb sont
imputées actuellement de 2% à 5% de la réserve globale
(Demmak A, 1982).
III.2. L'envasement de barrages dans le
Maghreb
Le Maghreb dispose actuellement de 250 barrages d'une
capacité totale de stockage de 22 milliards de m3
répartis dans (le Fig.III.1.) comme suit (Remini B, 2005)
56
3,5
6,208
14
Fig. III . 2 .Capacite de stokage en Maghreb en
milliars de mètre cube
Tunisie Algerie Maroc
Tunisie Algerie Maroc
Fig .III . 1.Nombre De Barrage en
Maghreb
90
114
30
Le suivi de l'envasement des retenues a permis
d'évaluer à prés de 130.106 m3 de la
capacité perdue par l'envasement en moyenne chaque année. Cette
capacité est repartie comme indiqué sur les figures (III.2.) et
(III.3.).
57
CHAPITRE III
Tunisie Algerie Maroc
Fig. III . 3 . l'envasement annuel en Maghreb en
millions de mètre cube
30
65
32
(Remini B, 2005)
III. 2.1. En Tunisie
Les infrastructures hydrauliques tunisiennes enregistrent une
perte en volume avoisinant les 5% de la capacité globale (CES - ORSTOM
1997). Les 24 retenues expérimentales ont fait l'objet d'un suivi depuis
1993, enregistrent une perte du 16.5% de leur capacité initiale au cours
d'une durée moyenne de 4.7 années soit une perte moyenne 3.5% par
an. La durée de vie de ces retenus à été
estimée inférieur à 50 années pour 36% des retenus.
La durée de vie moyenne de l'ensemble des lacs artificiels serait de 29
années. Le tableau III.1, donne un aperçu sur l'envasement des
retenues tunisiennes (Albergel et al). (Remini B, 2005).
Tableau III.1. Envasement des retenues de 7
barrages en Tunisie (SOGREAH 1989). (Remini B,
2005).
Barrages
|
Superficie du B.V (Km3)
|
Date de mise en service
|
Capacité initiale
(Mm3)
|
Temps d'observati on (ans)
|
Volume
de sédiments (Mm3)
|
Taux d'envaseme nt (%)
|
Mellegue
|
10300
|
1954
|
268
|
21.33
|
47.6
|
17.76
|
Nebhana
|
855
|
1965
|
86.4
|
10
|
12.9
|
14.93
|
Bezirk
|
84
|
1960
|
6.46
|
14.75
|
1.68
|
26.00
|
Chiba
|
64
|
1963
|
7.86
|
12
|
2.65
|
3III.71
|
Masri
|
40
|
1968
|
6.82
|
7.5
|
1.32
|
19.35
|
Rasseb
|
101
|
1969
|
81.9
|
7.5
|
3
|
III.66
|
Lakhmess
|
131
|
1966
|
8
|
9.33
|
2.01
|
25.12
|
58
CHAPITRE III
III.2.2. Au Maroc
Comme tout les pays arabe le Maroc est menacé par
l'envasement des barrages qui augmente de 50 millions de m3 chaque
année, soit 0.5% de la capacité totale de stockage de 10 milliard
de m3. La capacité perdue des barrages à grande
retenue dépasse maintenant 820 millions de m3. Cet
alluvionnement réduit la durée de vie des barrages. Tous les
barrages construits depuis 20 ans sont envasés à plus de 10% de
leurs capacités initiales.
L'envasement des barrages passera à 100 millions de
m3 par an en 2000 et pourrait dépasser les 150 millions de
m3 par an en 2030, en supposant que l'érosion se conserve
actuellement et ne s'aggrave pas par une sollicitation accru des sols et du
couvert végétal sous l'effet de la pression démographique
et de l'irrigation. L'obsolescence d'usines hydro-électrique suite
à l'envasement des retenus entraînera la perte de 60 millions de
KWh en 2000 et 300 millions en 2030. Les prévisions de réductions
en eau potable et industrielle sont de 40 millions de m par an en 2000 et plus
de 200 millions de m par an en 2030. Enfin, la diminution de la capacité
des barrages entraîne chaque année une perte de surfaces
irriguées d'environ 5000 hectares en aval des barrages. Le tableau III.2
résume les mesures d'envasement au Maroc.
III.2.3. L'Algérie
L'agence nationale des barrages est l'outil national majeur de
mise en ouvre des plans et programme d'études, de réalisation et
d'exploitation des infrastructures de mobilisation et de transfert des
ressources en eaux superficielles. Elle gère pour le compte de
l'état une enveloppe globale de 254 Milliard de dinars
représentant 125 opérations repartie comme suit :
·
|
Etude
|
6 Milliard de dinars
|
·
|
Travaux
|
238 Milliard de dinars
|
·
|
Exploitation
|
10 Milliard de dinars
|
Il y a aujourd'hui :
> 58 grands barrages en exploitation.
> 14 barrage et transferts en cours de lancement. > 12
barrages, et transfert en cours de lancement. > 55 barrages, transfert et
adductions en étude,
§ 27 Etudes de faisabilité
§ 28 Etudes d'avant projet détaillé.
CHAPITRE III
> Un programme de plus de 500 retenues collinaires dont elle
doit encadrer et superviser la réalisation sur un
échéancier de 4 à 5 années.
Les 56 grands barrages actuellement en exploitation totalisent
une capacité initiale de stockage de plus de 6.4 milliard de
m3 Garantissant dans des conditions pluviométriques normales
un volume annuel de 2.2 Milliard de m3.
L'état actuel de nos barrages se dégrade de jour en
jour par l'alluvionnement accéléré des retenues.
Il s'agit d'un problème qui n'est pas spécifique
à l'Algérie, mais se pose la où l'Homme doit domestiquer
des eaux sauvages pour pouvoir à ses besoins.
La situation des barrages les plus affectés par ce
phénomène et dont l'envasement a atteint des taux très
élevés et pour lesquels les équipements
hydromécaniques sont hors usage se présente dans la Fig.III.4 et
le tableau III.3.
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
100 97
77,4 76,9
67,6
56
51,6
40,6 40,2
29,7
25,2 25,2
20,3
14,4
FERGOUG
F,GUEISS MEURAD F,GHERZA
K SOB GHRIB
OUED,FODDA
BOUGHZOUL BOUHANIFIA HAMIZ BAKHADA ZARDEZAS DJORFTORBA
BENIBAHDEL
1
59
Fig.III.4 l'estimation du taux d'envasement au l'an
2010 (ANBT : Mourad, 2005).
Remarque
On remarque par exemple le barrage de FERGOUG sera
complètement envasé l'an 2010 F.ELGHERZA envasé de 76.9%,
F.GUEISS de taux de 97.8%, MEURAD de 77.4% donc notre barrage sera
touché par ce phénomène.
60
CHAPITRE III
Tab III.2.mesures d'envasement dans les retenues des
barrages aux (Remini B, 2005)
Barrage
|
Superficie de B.V km2
|
Date de mise en service
|
Capacité initiale Mm3
|
Temps
d'observation (ans)
|
Volume de sédiment Mm3
|
Taux d'abrasion m/km2/an
|
Nakhia
|
107
|
1961
|
13
|
26
|
6.08
|
2149.53
|
L. Takerkouste
|
1710
|
1935
|
96
|
53
|
26.50
|
292.39
|
El kansa
|
4540
|
1935
|
330
|
53
|
64.66
|
268.72
|
M. khattabi
|
780
|
1981
|
43
|
8
|
6.96
|
1115.38
|
|
I. Batouta
|
178
|
1977
|
43.6
|
10
|
5.96
|
3146.06
|
M. Youssel
|
1440
|
1969
|
198
|
20
|
22
|
763.88
|
M. Eddahbi
|
15000
|
1972
|
592
|
16
|
62.88
|
262
|
B. Elouidane
|
6400
|
1953
|
1484
|
31
|
99.82
|
503.12
|
H. Addakhil
|
4570
|
1971
|
369
|
16
|
20.96
|
286.65
|
Youssef BT
|
3780
|
1972
|
320
|
17
|
16.49
|
256.61
|
SMBA
|
9800
|
1972
|
509
|
13
|
22.97
|
180.61
|
O. Makhazine
|
18200
|
1978
|
807
|
11
|
33.99
|
1697.8
|
Hassaima
|
1670
|
1986
|
272
|
3
|
10.00
|
1994.01
|
Al Massira
|
28500
|
1971
|
2724
|
11
|
82.94
|
264.56
|
Addelmoumen
|
1300
|
1981
|
216
|
6
|
1.38
|
176.92
|
Idriss
|
3680
|
1973
|
1217
|
14
|
30.94
|
600.54
|
-61-
CHAPITRE III
Tableau III.3. Représente les barrages les
plus envasés dans l'Algérie (ANBT : Mourad,
2005)
N° N
|
Barrage
|
Année mise en eau
|
Capacité
initial HM3
|
Capacité levé ohm 3) 1986
|
Capacité estimée
1989
|
Capacité estimée
2000
|
Volume total vase (hm3)
|
Nombres d'années d'exploitations
|
Envasement moyen annuel calculé
|
Capacité estimée
2010
|
Volume vase
2010
|
Taux envasement
%
|
1
|
MEURAD
|
1860
|
0.9
|
0.3
|
0.3
|
0.25
|
0.65
|
140
|
0.005
|
0.2
|
0.7
|
77.4
|
2
|
OUED-FOD
|
1932
|
228
|
132.7
|
130.9
|
125.5
|
102.5
|
68
|
1.507
|
110.4
|
117.6
|
51.6
|
3
|
BOUGHZO
|
1934
|
55
|
35.6
|
3403
|
35.6
|
19.4
|
66
|
0.294
|
32.7
|
22.3
|
40.6
|
4
|
HAMIZ
|
1935
|
21
|
16.4
|
16.2
|
15.6
|
5.4
|
65
|
0.083
|
14.8
|
6.2
|
29.7
|
5
|
BAKHDDA
|
1936
|
56
|
45.1
|
44.7
|
43.8
|
12.2
|
64
|
0.191
|
41.9
|
14.1
|
25.2
|
6
|
GHRIB
|
1939
|
280
|
165.6
|
160.9
|
145.2
|
134.8
|
61
|
2.210
|
123.1
|
156.9
|
56.0
|
7
|
F.GUISS
|
1939
|
3
|
1.6
|
1.4
|
0.48
|
2.52
|
61
|
0.041
|
0.1
|
2.9
|
97.8
|
8
|
BOU- HANNI
|
1948
|
73
|
51.6
|
50.8
|
48.4
|
24.6
|
52
|
0.473
|
43.7
|
29.3
|
40.2
|
9
|
F.GHERZA
|
1950
|
47
|
26..5
|
24
|
16.9
|
30.1
|
50
|
0.602
|
10.9
|
36.1
|
76.9
|
10
|
BENI- BAHD
|
1952
|
63
|
56..5
316.4
|
56.3
|
55.5
|
7.5
|
48
|
0.156
|
53.9
|
9.1
|
14.4
|
11
|
DJORF6TO
|
1969
|
350
|
7
|
309
|
296.4
|
53.6
|
31
|
1.729
|
279.1
|
70.9
|
20.3
|
12
|
FERGOUG
|
1970
|
18
|
26.4
|
3.5
|
3.93
|
14.07
|
30
|
0.469
|
0.0
|
18.0
|
100.0
|
13
|
KSOB
|
1977
|
29..5
|
20.2
|
25.9
|
15.6
|
13.9
|
23
|
0.604
|
9.6
|
19.9
|
67.6
|
14
|
ZAEDEZAS
|
1973
|
31
|
20.2
|
19.4
|
25.3
|
5.7
|
27
|
0.211
|
23.2
|
7.8
|
25.2
|
|
1255.4
|
901.9
|
877.6
|
828.5
|
426.9
|
786.0
|
8.6
|
743.5
|
511.9
|
40.8
|
62
CHAPITRE III
III.3. Les barrages et retenues collinaires en
exploitation
III.3.1. Données
générales
L'agence nationale des barrages gère actuellement 58
barrages. Les tableaux et les figures qui suivent, résument l'essentiel
des données sur l'ampleur de l'envasement des barrages en
Algérie.
* En 1962, le nombre de barrages en exploitation était de
quatorze
Tableau III.4. Situation des barrages
algériens en 1962. (ANB : Guettarni, 2004)
Nombre de barrage en exploitation
|
Capacité de stockage
initiale (11m3)
|
Volume régularise (11m3)
|
14
|
924.40
|
379.20
|
Capacité estimée 2000 (Hm3)
|
Volume vase actuel (Hm3)
|
Taux d'envasement %
|
567.11
|
357.29
|
39 %
|
De 1962 à 2001, 34 barrages furent mis en exploitation
Tableau III.5. Situation des barrages
algériens entre 1962 et 2001. (ANBT : Guettarni, 2004)
Nombre de barrage en exploitation
|
Capacité de stockage
initiale (11m3)
|
Volume régularise (11m3)
|
34
|
3.939.00
|
1.572.80
|
Capacité estimée 2000 (Hm3)
|
Volume vase actuel (Hm3)
|
Taux d'envasement %
|
3775.60
|
163.40
|
4
|
Le parc national a atteint en l'an 2001 un nombre de 48
barrages.
Tableau III.6. Situation des barrages
algériens en l'an2001. (ANBT : Guettarni, 2004)
Nombre de barrage en exploitation
|
Capacité de stockage
initiale (11m3)
|
Volume régularise (11m3)
|
48
|
486III.40
|
1952
|
Capacité estimée 2000 (Hm3)
|
Volume vase actuel (Hm3)
|
Taux d'envasement %
|
4342.71
|
521
|
11
|
63
CHAPITRE III
A l'état actuel on a 56 barrages en exploitation comme
montre le tableau III.7.
Tableau III.6. Situation des barrages
algériens à l'état actuel (ANB :, Guettarni,
2004)
34
35
30
25
20
14
15
10
5
0
NOMBRE DE BARRAGES
à 1962 1962-2001 ANNEES
Fig.III.4. Evolution des barrages en
exploitions
1 2 3
5000
4000
3000
2000
1000
0
Capacite initiale (hm3)
Capacite estimee (hm3) Volume de vase (hm3)
Taux d'anvasement %
Fig.III.5.Evolution de la capacité de
stockage
Nombre de barrage en exploitation
|
Capacité de stockage initiale
(Hm3)
|
Volume régularise (Hm3)
|
56
|
6208
|
2652
|
Capacité estimée 2000 (Hm3)
|
Volume vase actuel (Hm3)
|
Taux d'envasement %
|
5613
|
595
|
10
|
64
CHAPITRE III
Cet envasement selon des estimations prévisionnelles
atteindrait en 2010 un volume de 934 de millions de m3 pour seul
barrages existant soit 21% de la capacité globale d'emmagasinement.
III.4. Les problèmes posés par
l'envasement
L'envasement posé dans les barrages d'énormes
problèmes en site par exemple :
III.4.1. Réduction de la
capacité
Comme on a remarqué dans le tableau
précédent, qu il y a une diminution de 924.4 à 567.11
Hm3 1962
- de 3.939, ou à 3775.6 Hm3 après 1962 -
et de 4863.4 à 4342.71 Hm3 en 2001
- ainsi que par exemple la capacité initiale de barrage
fergoug (1970) égale à 18 Hm3 elle a diminuée
à 7 Hm3 après elle peut arriver à l'an 2010
à 0 Hm3 se qui donne un taux d'envasement 200%.
III.4.2. La sécurité de
l'ouvrage
Leur impacte sur la sécurité des barrages, par
la mise en danger de la stabilité de l'ouvrage de fait de l'augmentation
de la force hydrostatique produite par le remplacement
accéléré du volume d'eau par la vase grâce à
l'accroissement de masse volumique spécifique qui peut atteindre 1.8 t/
m3. si le cas de Zardèzas
et de K'Sob dans le cas où le taux de comblement d'une retenue
dépasse 50% de la capacité initiale et la vase est en contacte de
l'ouvrage, il faut prendre au sérieux la stabilité du barrage.
Cas des barrages : Oued El Fodda, Foum El Gherza (Remini B ; Hallouche W,
2005).
III.4.3. Blocage des vannes
Le mal contrôle du mécanisme des courants de
densité, pendant l'ouverture des vannes favorise la consolidation des
vases près de pertuis de vidange et leurs manoeuvres rend plus
difficiles c'est le cas de la vanne de fond de barrage oued El Fodda a
été bloqué depuis 1948 suite à la consolidation
rapide de la vase, elle se trouve actuellement sous 40 m de la hauteur de vase.
La vase du barrage de Foum El Gherza c'est obturé durant la
période 1981 - 1989 (Remini B, 1997). Celle de barrage de
zardézas durant les années 90.
65
CHAPITRE III
III.4.4. Accélération de
l'Eutrophisation
A cause de l'envasement, la qualité d'eau se
dégrade très sérieusement en effet, les déficits en
oxygène au cours de la saison d'été on provoqué une
activité de biodégradation dans les zones profondes. C'est le cas
de Kattabi (Maroc). (Remini B, 2005.)
III.4.5. Sédimentation dans les canaux
d'irrigation
Plusieurs canaux d'irrigation s'envasent à chaque
opération d'irrigation. C'est le cas du canal de racade qui alimente les
périmètres du Haouz central, et la ville de Marrakech à
partir du complexe Hassan 1ere Sidi Idriss, au Maroc selon Badroni A
et Hajia (Remini B, 2001).
- les périmètres de Habra, dans l'Ouest
Algérien s'envasent à chaque opération d'irrigation, il
arrive souvent que les siphons se bouchent par la consolidation de la vase, et
le curage devient donc indispensable, et d'une manière
régulière (Remini B, et Avenard, J-M, 1999).
III.5. Quantification de l'envasement
III.5.1. Levé bathymétrique
Le principe de cette technique consiste à un levé
des fonds le long de profil, préalablement repérés. Le
choix des profils dépend en particulier de la longueur de la retenue.
Pour une meilleure estimation des sédiments piége,
les profils doivent être parallèles et matérialisés
sur le terrain par des repères visibles (canevas) depuis la barque
(appareil topographique) quelle que soit la cote du plan d'eau.
Dans le cas d'une retenue méandriforme, les profils
doivent être assez reprochés pour quantifier le volume entre 2
sections.
III.5.2. Les méthodes de
quantification (Sidi Adda M, 2004.) III.5.2.1.
Méthode de Kolmogorov
Le volume de sédiments entre 2 profils, P1- Pb est
estimé en ajoutant un profil virtuel Pv même à
partir du point A, extrême du profil Pa et parallèle du
profil Pb (Fig.III.6.), les surfaces Sa, Sb sont mesurées par
planimétrie, en supposant donc :
Sv = Sa * Lc /La
(III.1)
Le volume des sédiments entre les deux profils est :
V = V1+ V2= Sa +Sv /2 x h1 +
Sb+Sv/2 x h2 (III.2)
66
CHAPITRE III
Où : h1 : longueur de la normale à baissée
du point A au profil virtuel Pv
III.5.2.2. Méthode générale
Connaissant les sections envasées Sa et Sb
des profils Pa et Pb, la distance mesurée entre les deux
profils selon les points (a,b) respectivement milieux de Pa, Pb on
trace la droite (c,d) perpendiculaire au segment [a,b] en son milieu et on
mesure les distances entre le milieu du segment [c,d] et les points a,b soit
La et Lb (Fig. III.6.) ; pour calculer le volume total, les secteurs
áa, áb des secteurs
Pa et Pb par rapport au droites (e,a) et (e,b) sont pris en
considération, le volume total :
V = Sa Sin áo
La + Sb Sin áb Lb . (III.3)
III.5.2.3. Méthode de hauteur moyenne
Les profil Pa, Pb ... Px des secteurs
Sa, Sb ... Sx sont assimilés à des
rectangles de longueurs La,Lb, ... Lx et des hauteurs moyennes
ha,hb ...hx dans (Fig.III.6.), la longueur La
étant la longueur du profil Pa à la cote de mesure et
Sa représente la surface d'envasement du profil en question.
Par planimétrie, on détermine la surface d'eau entre les profils
Pa et Pb à la cote de mesure, soit Sab. Le volume
des sédiments entre les deux profils est alors calculé par la
formule suivante :
|
|
a- Méthode de Kolmogorov
|
|
b- Méthode de la hauteur moyenne
|
c- Méthode générale
|
|
|
d-Méthode dérivée de la méthode
générale
|
Fig. III. 6 .les Différentes méthodes
de calcul le volume D'envasement (Sidi Adda M, 2004.)
67
CHAPITRE III
III.5. Conclusion
L'envasement des barrages est le résultat d'un
processus complexe de trois phénomènes (érosion, transport
solide et ruissellement). L'Algérie souffre d'un manque d'eau qui ne
peut être mobilisée que dans la partie nord de son territoire, par
l'implantation de barrage qui se voit menacer par un envasement
précoce.
L'envasement pose dans les barrages d'énormes
problèmes parmi lesquels on site :
· Réduction de la capacité utile du
barrage.
· La sécurité de l'ouvrage.
· Blocage des vannes.
· L'accélération de l'eutrophisation.
· Sédimentation dans les canaux d'irrigation. Parmi
les méthodes de quantification de l'envasement il y'a :
> Levé bathymétrique : consiste
à un levé des tondes le long de profil préalablement
repérés.
> Il y'a aussi des autres méthodes comme :
9 Méthode de Kolmogorov.
9 Méthode générale.
9 Méthode d'hauteur moyenne.
CHAPITRE IV
QUANTIFICATION DE
L'ENVASEMENT
CHAPITRE IV
IV.1. Introduction
La gestion des barrages en exploitation dans la région
du Maghreb nécessite une étude prévisionnelle des
dépôts des sédiments pour l'actualisation de la courbe
hauteur capacité.
La prévision de l'envasement est une étape
indispensable pour les projets de faisabilité d'un barrage. Cependant,
l'absence de mesure exige le recours à des relations empiriques, mais
généralement les résultats obtenus par des formules
divergent avec des données des mesures.
IV.2. Les formules utilisées
Orth f est parmi les premiers a avoir étudié la
prévision de l'envasement il suppose que la capacité
résiduelle varie en fonction du temps d'une loi a décroissance
exponentielle. La formule est largement utilisée en Algérie pour
prévision du volume des dépôts sédimentaires dans
une retenue. La formule décrit par l'expression suivante :
Wt = W r lim at (IV.1)
Wt: reste de la capacité non envasée à la
fin de t années ;
W r lim: volume limite d'envasement (maximal) ;
a : coefficient constant pour chaque retenue.
On peut exprimer aussi sous la forme suivante :
? W rt
W = W ? 1 - ( )
rt r lim ? W
? r lim
|
1
?
??
|
t
(IV.2)
|
-68-
Où :
Wrt : volume de corps d'envasement après t
années
Wr lim : volume limite d'envasement (m3)
Wrl : volume de sédiments accumulés durant la
première année d'exploitation de la
retenue.
Karracev (1977) a obtenu la formule suivante permettant
l'estimation de la durée (en
années) de la première étape d'envasement
d'une retenue :
Wr - 8 . 3 WL
n = (IV.3) ( Sidi Adda M, 2004)
Vs
Où : Vs (m3/an) : volume des apports solides
annuel en tenant compte du charriage en Algérie estimée à
15 - 20% du transport solide par suspension.
Vs = Rs/ ãs, Rs (tonnes/an) : apport solide annuel
CHAPITRE IV
ãs: (tonnes/m3) densité de
consolidation des sédiments dan la retenue, WL ( m3) : volume
du lit majeur de l'oued.
L (m) : longueur de la partie de l'Oued couverte par la
retenue.
Wr : capacité de la retenue au niveau
normal.
Pour la première étape de l'envasement le
calcule se fait : en considérant la rétention totale des
sédiments arrivants chaque année dans la retenue (Rr) est
égale à l'apport solide moyen annuel de l'Oued (Rs).
La masse de sédiments d'envasement Rst à la fin
de la période t d'exploitation du barrage exprimée en (Kg),
égal à Rs x t.
Le volume d'envasement Wst est estimé en tenant compte
de la consolidation des sédiments dans la retenue. Cet estimation du
volume de l'envasement est corrigée, s'il y a lieu, en tenant compte du
transite des sédiments à travers le barrage.
La deuxième étape ainsi que l'évolution
annuelle de processus de l'envasement peuvent être estimées par la
méthode de Orth.
Pour le calcule approché de l'envasement on
procède à l'estimation de Wrt et Wr lim par
les formules suivantes :
1
n
)
..........
(IV.4
a
( )
L
-
1
....
Wrl
s
=
r
Rs
?
??
a P
?
??
?
= W
lim ??
a ?
- ( ) ( .
L m IV
??
a P
Wr
1
)
5
-69-
Rs : rapport solide annuel de l'Oued (kg/an)
aP: la surface de section maximale transversale du lit majeur
de l'Oued écoulant l'équivalent du débit égal au
3/4 du débit maximal de projet (m) ; m= 1.7 et n : puissance
dépendant de la pente de l'Oued ; i> 0.00001, n : (1.0 - 0.8) ; i=
(0.0001 - 0.001) ; n=(0.8 - 0.5) ; i= 0.001 - 0.01 ; n=0.IV. 0.33.
Chamon (1959) : donne une plus précision d'envasement
lorsque l'envasement pendant la première année d'exploitation de
la retenue (Wrt) est estimée par la formue (IV.2), avec une
précision estimée par la méthode détaillée
en divisant la retenue en plusieurs secteurs.
Les formules de calcule de Laptchenkov (1965) tiennent compte
de certains paramètres devant être déduits à partir
des observations et mesures effectuées sur la retenue
considérée (si l'ouvrage existe) ou bien à partir de
formules empiriques (dans le cas contraire).
-70-
CHAPITRE IV
1
W x t W
=
, lim
|
x ,
(1 - C ø
|
t
|
)
|
(IV.6)
|
Wx,t : volume d'envasement au profil x et après un temps
t.
Øx,t : indice dépend
de la morphologie du lit, de l'écoulement et des caractéristique
des matériaux solide.
Saidi (1991) a étudié l'envasement
Algérien en exploitation et a proposé deux équations pour
estimer les apports solides (qs en m2 km2/an)
:
qs= 19 Mo1.246 Ce -0.885 (IV.7)
où : Mo est le module spécifique (le
débit moyen d'un cours d'eau calculé en litres par seconde et
rapportés au km2 de bassin versant et où «
Ce » est le coefficient d'écoulement.
Kassoul et al (1997) (voir le Tableau IV.1) : ont
examiné l'envasement de 19 barrages Algériens et ont
proposé trois équations pour estimer le taux d'abrasion (Ta en
m3/Km2/an). La sélection de l'équation
s'effectue principalement par la taille du bassin versant, pour les bassins
versants possédant une superficie inférieure à 1000
km2. L'indice d'altitude (dénivelée sur altitude
moyenne) est utilisé comme deuxième critère de
sélection de l'équation, un bassin versant ne peut avoir qu'une
seule équation.
Tableau IV.1. Critères de sélections
des formules de (Kassoul et al ; Tecsult, 2004)
Superficie (km2)
|
Indice d'altitude
|
Equation
|
S< 1000
|
<1
|
Ta= 1433S-0.43 - 15.24
|
S>1000
|
1 à 2
|
Ta= 1846S-0.15 - 360
|
S<1000
|
1.5 à 2
|
Ta= 0.463S + 2026
|
Lahlou A (2002) en utilisant 55 levés
bathymétrique des barrages maghrébins a établit des
relations entre l'érosion spécifique et lame d'eau
ruisselée. La superficie du bassin versant et l'agressivité
climatique.
IV.3. Stratégie de lutte contre
l'envasement
A fin d'assurer les volumes d'eau des retenues du barrage, et
pour pallier l'effet négatif de l'envasement et de garantir les volumes
régularisés, il est toujours prévu des méthodes de
lutte actives et continues contre la sédimentation des barrages, on
distingue deux méthodes :
-71-
CHAPITRE IV
IV.3.1. Méthode préventive
La première idée qui vient à l'esprit pour
réduire ce phénomène est celle qui
consiste à empêcher la formation des
sédiments - produits d'érosion par un traitement
efficace des bassins versant. On peut citer quelques
méthodes utilisées en Algérie.
- le reboisement
- la restauration et mise en défends des sols.
- La formation des banquettes et correction torrentielles.
- La création de petits barrages en gabions dans les
petits talwegs.
- La création de plage d'épandage.
- La planification des cultures suivantes les courbes de
niveau.
- La plantation de végétation à longues
tiges dans les Oueds : il est noté que les
tamaris qui ont poussé à l'amont des barrages de
Bou-Hanifia, Frgoug et
Chenrfas constituent de véritables pièges à
sédiments.
La direction générale des forets, il s'agira de
traiter une superficie de 1.5 million
d'hectares d'ici l'an 2010, soit un rythme de réalisation
6700ha/an.
Toutefois l'impact du traitement préventif des bassins
versants ne peut être mesuré
dans l'immédiat.
IV.3.2. Méthodes curatives
a. Chasses hydraulique
Consiste à éliminer une partie des
sédiments au fur et à mesure de leurs arrivés on cite :
· Les chasses dites à « l'espagnol » :
utilisés pendant les premières crues automnales (plus
chargées en matières solides) valable surtout pour les barrages
de moindre importance et à régularisation annuelle (barrage de
Hamiz, Beni Amrane), mais l'inconvénient réside dans les
lâchés de grande quantités d'eau, cette déperdition
volontaire est difficilement acceptable en Algérie.
· Les chasses de dévasement par les vidanges de
fond à barrage plein et au moment de l'entrée d'un
excédent d'eau dans la retenue. Cette méthode est utilisée
sur la plupart des barrages Algériens.
Leurs efficacités, néanmoins se limite à
la création d'un cutot d'entonnement nécessaire autour de la
vidange de fond pour éviter le blocage des vannes.
-72-
CHAPITRE IV
· Le soutirage par « courant de densité
» ou « underflow » grâce au vannettes de dévasement
des dispositifs de ce genre existe au niveau des barrages de Eghil Emda, Sidi
Mohamed Ben Aouda, K'Sob, Zardèzas, Deurdeur, Guenitra, Ain Dalia,
Cheurfas. L'intérêt de ces vannettes est parti essentiellement eue
l'évacuation aux abords immédiats du barrage des vases assez
fluides qui se produisent durant les premières crues d'automnes pour
éviter le colmatage des organe de vidange de fond.
b. Le dragage
Les différentes techniques de dévasement de
retenues dans ce domaine sont :
· Dragage hydraulique (drague suceuse stationnaire, drague
autoporteuse)
· Dragage mécanique (dragué à
godes, benne preneuse et matériel de terrassement). Cette technique est
la plus appropriée nécessite au préalable la
résolution des problèmes suivants :
- l'extraction et le transport des vases en utilisant un volume
d'eau minimum. - Définition des zones de rejet
- Exploitation en contenu de la retenue d'eau en même
temps que le dévasement En Algérie, le dévasement
hydraulique est toujours plus avantageux que le dévasement
mécanique notamment par :
· les délais d'exécutions
· le coût du m3 à dévaser
· le matériel non encombrant
· l'exploitation non interrompue de la ressource en eau.
Par exemple une étude comparative entre les deux méthodes de
dragage pour barrage de Beni Amrane (04 millions de m3 de vase
à extraire). (Tableau IV.2)
-73-
CHAPITRE IV
Tableau IV.2. La comparative entre les
méthodes de dragages (ANBT, Guettarni, 2004)
|
Dévasement hydraulique
|
Dévasement mécanique
|
Matériel utilisé
|
- 01 dragage suceuse - 01 remorquer. - 01 grue
flottante - conduite de refoulement
|
- 02 bulls de 3000 m3/j - 04 chargeur de 3.5
m3 - 25 camions de 1st
|
Transport de sédiments
|
Exécuté par conduite flottante et terres
très jusqu'à la zone de
rejet
|
Transport au moyen de 25 camions à raison de
12 rot/camion
|
Zone de rejet
|
Rejet direct dans l'Oued à l'aval du barrage
|
Rejet dans les aires de stockage situées à
moins de 5 Km en dehors du périmètre du barrage
|
Travaux de dragage
|
Dévasement contenue avec un tirant d'eau 1.50m
|
Dévasement uniquement en été (05
mois/an)
|
Exploitation de la ressource
|
L'exploitation sera perturbée momentanément
qu'au cas ou le niveau d'eau est bas et les travaux seront axes au
niveau de la tour de prise
|
Exploitation à l'arrêt barrage
vide
|
Utilisation de l'eau
|
Pour 1 m3 dévasé ils
sont nécessaires d'utiliser 2 à 2.5 m3
d'eau
|
Barrage de Dragage sans eau
|
Coût
|
1m3= 75 DA
|
1m3= 320 DA
|
délais
|
20 mois à raison de 200 000 m3/mois
|
45 mois à raison de 48 000 m3/an
|
IV.4. Conclusion
La prévision de l'envasement dans une retenue de barrage
au Maghreb est très importante pour les chercheurs et gestionnaires de
barrages, pour obtenir une bonne estimation de volume de vase et déduire
la durée de vie de l'ouvrage.
Pour garantir les volumes régularisés, il faut
toujours prévoir des méthodes de lutte contre la
sédimentation il y'a :
+ méthodes préventives (travail de sol)
+ méthodes curatives, que soit par la chasse hydraulique
ou le dragage.
CHAPITRE V
CLIMAT ET RELIEF
-74-
CHAPITRE V
V.1. Généralité
V.1.1 Relief
Dans la partie orientale de l'Algérie du Nord, les deux
chaînes Atlas Tellien et Atlas Saharien, qui bornent vers la mer et vers
la partie Algérienne de l'Atlas, se comporte très
différemment de chaque cote d'une ligne d'Alger à Biskra,
l'Ouest, tabulaire des hauts plateaux les deux zones plissées restent
largement indépendantes au contraire de l'Est, des rameaux issus des
deux chaînes les mettent dès le début en contact, vers la
frontière tunisienne, ceux du Sud s'approchent si prés du rivage
qu'il viennent presque relayer les reliefs littoraux.
La dépression occupée par le Chott et Honda,
qu'elle domine de plus de 1000 m est en tout cas le dernier prolongement de la
zone tabulaire ou faiblement plissé qui, dans l'Ouest de
l'Algérie sépare l'Atlas Saharien de l'Atlas Tellien. Entre les
montagnes bordiers qui rapprochent les hauts plateaux viennent ici, semble t'il
plonger comme un énorme coin, et disparaissent définitivement.
La variété des roches ménages dans
l'Atlas Tellien des aspects divers, sommets égaux des massifs anciens,
barre calcaires déchiquetées ou rigides, hautes croupes
gréseuses bordées d'éboulis versants argileux
éventrés par les torrents.
Mais l'essentiel est que l'Atlas Tellien est ici un faisceau
compact de montagnes qui pressent contre le rivage. A l'exception de celle de
Bône, aucune plaine spacieuse ne trouve place entre elle, comme il
advient dans l'Algérie occidentale.
La chaîne de Djurdjura est, dans tout l'Atlas Tellien,
elle qui fait le mieux signe de haute montagne, à cause de son altitude
évidemment, mais surtout à cause de l'abondance des calcaires sur
les deux versants, et sur une distance d'une 60 Km, ces roches constituent une
formidable muraille, balafré par les couloirs d'avalanches et
couronnée par de cimes dentelées, toues ciselées de
lapies.
La Mitidja, beaucoup plus loge que large,
rétrécie aux deux extrémités, encadrée entre
le sahel d'Alger et les premières chaînes de l'Atlas.
Au delà du haut seuil qui relie de l'Atlas de Blida au
Zaccar commence la longue suite de plaines basses qui sont traversées
par le Chelif, le fleuve a logé sa vallée dans une série
de dépressions structurales, qu'il a raccordées l'une à
l'autre en perçant les
-75-
CHAPITRE V
obstacles qui les séparent, il fait seul l'unité
de ce qu'on appelle d'un nom unique la plaine de Chelif.
Les Hauts Plateaux : En franchissant les chaînons les
plus méridionaux de l'Atlas Tellien vers tiret, Bogharie en sidi Aissa,
on pénètre dans un monde nouveau, ou le relief lui même
prend des aspects inusités.
Les Hauts Plateaux sont le pays de vastes horizons. C'est la
l'Ouest, les points les plus bas atteignent encore près de 1000
mètres, à l'Est, ils descendant à moins de 400
mètres. En outre, on reconnaît sans peine qu'elle se partage entre
de grandes cuvettes à fonds plats.
Les couches sédimentaires sont restées
horizontales, ou n'ont été ployées que par des ondulations
à très grand rayon de courbure, il n'y a de dislocations plus
accusées que dans les deux petites chaînes du Nador et des Seba
Rons. Il est certain en outre que le relief structural a subi une phase
d'érosion très poussée.
L'Atlas Saharien : n'offre dans l'Algérie occidentale
aucun élément qui soit comparable au gros massif de
l'Aurès.
Il y devient une chaîne tout à fait discontinue,
qui n'a d'unité que parce qu'elle est bâtie d'un bout à
l'autre sur le même plan.
V.1.2 Climat
En règle générale, la Région de
l'Algérie du Nord appartient au climat méditerranéen
caractérisé par des étés secs chants et des hivers
doux avec des précipitations accentuées dans la période
d'Octobre à Mars. L'influence prédominante de la mer et
l'orientation des chaînes de montagne ont intervenu dans la formation des
Régions climatiques plus ou moins parallèles à la cote, au
fur et à mesure qu'on va de la mer vers le Sahara, les régions se
succèdent en forme des bandes littorales. Atlas Tellien et les Hautes
plaines Telliennes. Les précipitations varient de 400 à 500 mm,
plus au sud, dans la région des hautes stépiennes, elles sont
inférieures à 300 mm. Les précipitations minimales sont
observées dans la région du Sahara. Elles sont inférieures
à 100 mm/an.
Les températures moyennes annuelles se situent entre
14.0oc à Batna, et 21.7 oc à Biskra)
Dans la région littorale, le mois le plus chaud est
août, tandis que dans la région sublittoral (Atlas Tellien, Hautes
plaines stepiennes, Atlas Saharien) c'est le mois de
-76-
CHAPITRE V
Juillet, l'amplitude annuelle de température dans la
région sublittoral, bien qu'elle soit importante, selon sa valeur, varie
insensiblement sur le territoire, elle varie de 20,4°c à Batna.
22,9°c à Touggourt.
Les grandes valeurs de l'amplitude, supérieures
à 20°c font ressortir que les variétés du climat
continental dominent dans la région sublittorale, tandis que, dans la
région littorale où la température varie de 13°c
à 18 °c dominent les variétés du climat
méditerranées.
Etant donné que le climat a une influence importante
sur le l'intensité du processus d'érosion, il est
étudié plus en détail dans le volume 1 du présent
dossier à partir des paramètres.
V.1.3. Le sol
D'après durant, les sols de l'Algérie ont
été classées en deux grandes catégories, sols
zonaux et sols azonaux.
Parmi les sols zonaux, cinq types de sols ont été
identifiés.
- Sols insaturés
- Sols calcaires
- Sols en équilibre
- Sols éoliens d'accumulation
Les sols regroupent et alluviaux calcaires.
- Sols alluviaux calcaires
- Sols dunaires
- Sols de marais
V.1.4 Végétation
Une idée plus complète de la
végétation de l'Algérie du Nord a fourni Hunting, tout en
interprétant les données obtenues par la
télédétection satellite (Avril 1991) Hanting a fait
dégager ce qui suit :
1. Forêt de résineux
Il s'agit en grande partie de la forêt naturelle avec
des reboisements importants dans les régions forestières
dégradées.
-77-
CHAPITRE V
- des zones de forte érosion du sol.
- Des plantations près de villes
- L'espèce principale est le pin d'Alep (Pinus).
- Les peuplements se trouvent en association avec des maquis,
surtout le maquis de chêne vert (Querculus ilex)
Beaucoup plus limités sont les aires du cèdre de
l'Atlas (Cedrus atlantica), qui se trouvent seulement dans quelques
régions bien limités d'altitude et de fraîcheur,
Chréa - près de Blida, le Djurdjura, les Aurès y
compris.
Djebel Chélia, les Montagnes de Belezma et Djebel Babor
dans la petite Kabylie.
- Le pin maritime (Pinus pin
aster. se trouve dans son aire naturelle
près de la mer dans les Wilayas de Skikda, Annaba et Tarf.
- Une petite surface du sapin de Numidie (abies numidica.
existe sur le même Djebel Babor).
2. Forêt de feuillis
La majeure partie dans la pointe orientale de l'Atlas Tellien
est la forêt de feuilles, comprend des arbres à feuilles
persistances et sclérophylles ainsi que les arbres à feuilles
caduques, des formations sont beaucoup plus limitées, le chêne zen
(quercus taginea) et le chêne afarès (quercus afarès.) se
trouvent soit en association avec le chêne liège soit dans des
peuplements purs.
Le chêne vert (quercus ilex. est un feuillis à
feuilles persistantes, qui peut se présenter en état d'arbre ou
d'arbustes.
En principe il y a des forêts de feuillées
composées des chaînes vertes.
3. Forêts mélangées
Cette classe représente un mélange
d'espèces feuillues et résineuses et occupe des aires naturelles
différentes de zones de transition entre les deux types de
forêt.
a. Maquis
Formation arbustive, claire en dense, qui peut arriver
jusqu'à 3 mètres de hauteur environs dans des formations denses
et qui peut avoir quelques jeunes arbres qui
-78-
CHAPITRE V
dépassent cette limite, le chêne vert (quercus
ilex), l'oleaster (oléa europea), le lentisc (Pistacia lentiscus), et
les genévriers (Juniperus) sont les espèces les plus typique et
les plus répandues.
b. Matorral
Formations arbustives et herbacées diverses de taille
basse, en général moins de 1 m, avec un pourcentage de terrain nu
souvent élevé, et souvent caractérisées par une
végétation clairsemée de buissons et de plantes
herbacées, les disses (Ampelodesmos mauritanica) et le palmier nain
(Chamærops humilis) sont les espèces typiques.
c. Formation de steppe
Formations végétaux herbacées et
arbustives diverses, qui se trouvent sur les hauts plateaux et les autres
région steppiques et semi-arides, l'alfa ( Stipa tenacissima),
L'armoise (Artemisia herbalba) et le sparte (lygeum spartum)
sont les espèces les plus répondues, ces formations sont souvent
très dégradées par suite des processus de
désertification et de surpâturage. Les formations de
végétation halophile, c'est-à-dire qui poussent sur les
sols salés, qui se trouvent sur les Hauts Plateaux sont comprises. Ces
formations sont normalement soumises aux parcours des troupeaux.
d. Nappe alfatière
Ces formations sont des nappes alfatières
considérées comme le stade final de l'évolution
végétale et elles sont exclusivement compressées de la
graminée pérenne, l'alfa-stipa tenarssima. Elles occupent des
surfaces couvertes de forêt de résineux dégradée
où l'alfa a été la strate herbacée de la
forêt. L'alfa est emportant comme ressources primaire en tan que
pâturage et comme matière pour la fabrication du papier et aussi
comme indication des processus de dégradation et de
désertification.
V.2. Données et méthode
d'évaluation
V.2.1. Données utilisées :
l'algerie est un pays très vaste presque 2381741 km2
repaître par quatre grand bassins versants sont reparties comme suite
(Fig.V.1)
CHAPITRE V
Fig.V.1.Les différences bassins versant en
Algérie
V.2.1.1. Bassin Alegrois-Hodna-Soumama
Cette région porte 9263619 D'habitation ; d'une
superficie de 47908 km2 ; Cette région est
constituéede03 grands ensembles géographiques répartir
comme suite voire (Fig.V.2.).
Fig.V.2 .L'ensemble Géographique De Côtiers
Algérois (ABH Alger, 2007)
-79-
-80-
CHAPITRE V
Administrativement, la région couvre : En totalité
les Wilayas : Alger ,Boumerdes ,bouira,Blida,Tizi Ouzou,Bordj Bou Arrerridj
Partiellement les Wilayas :
Bejaia , M'sila , Sétif, Batna, Médéa,
Djelfa ,Tipaza, Ain Defla (Fig.V.3.)
TIPAZA A.DEFLA
ALGER
BOUMERDES
TIZIOUZOU
BLIDA
BEJAIA
MEDEA
BOUIR
B.B.A
SETIF
DJELFA M'SILA
BATNA
Fig.V.3. Les différences wilayas
construisant le bassin Côtiers Algérois
(ABH Alger, 2007)
V.2.1.2. Bassin région cheliff-zahrez
Cette région porte une Population=3386860Hab et
Superficie=56227Km2 Constituée de 03 grands ensembles
géographiques répartie comme suit (Fig.V.4) :
CÔTIERS
CHELLIF
ZAHREZ
Fig.V.4. l'ensemble géographique de la
région Chélif (ABH Chelif, 2007)
Administrativement, la région couvre En totalité
les Wilayas : Chlef ; Tissemsilt, Relizane.
-81-
CHAPITRE V
Partiellement les Wilayas:
Laghouat, Médéa, Tiaret, Ain Defla, Mostaganem,
Mascara, Tipaza, Djelfa, M'sila, saïda (Fig.V.5).
MASCARA
M'SILA
TIPAZA
.
AIN DEFLA
MOSTAGANEM
MEDEA
RELIZANE
TISSEMSILT
DJELFA
TIARET
SAIDA
LAGHOUAT
CHLEF
Fig.V.5. Les différentes wilayas
construisant le bassin (ABH Chelif, 2007)
V.2.1.3. Bassin
Constantinois-seybousemellegue
Une Superficie=44719Km2 et Population = 5 Millions Hab.
Cette région est constituée de 05 grands
ensembles géographiques : (Fig.V.6)
KEBIR RHUMEL SEYBOUSE
8 815
6 975
HAUTS PLATATEAUX
9 578 7 785
COTIER
CONSTANTINOIS
11 566
MEDJERDA MELLEGUE
FIG.V.6 .L'ensemble Géographique Du
Région De Constantine (ABH Constantine, 2007)
-82-
CHAPITRE V
Administrativement, la région couvre En totalité
les Wilayas : Jijel, Mila, Constantine, Skikda, Guelma, El Tarf, Annaba, Souk
Ahras et Oum El Bouaghi. Partiellement les Wilaya tes : Bejaia, Setif, Batna,
Khenchla, Tebessa. (Fig.V.7)
JIJEL
BEJAIA
SKIKDA
EL TARF
ANNABA
GUELMA
CONSTANTINE
MILA
SETIF
SOUK AHRAS
O. E. BOUAGHI
BATNA TEBESSA
KHENCHLA
FIG.V.7. Les Différences Wilayas Construisant Le
Bassin De Constantine (ABH Constantine, 2007)
V.2.1.4. Bassin de oranie-chott chergui
Il porte une Superficie = 86 370 Km2 et une population = 6 408
000 Ha Cette région est constituées de 04 grands ensembles
géographiques (Fig.V.8)
TAFNA
7245
Km2
CÔTIERS ORANAIS
5831 Km2
CHOTT-CHERGUI
14 389 Km2
MACTA
49 704 Km2
FIG.V.8. L'ensemble Géographique Du
Région De L'oranie. (ABH Oran,
2007)
CHAPITRE V
Administrativement, la région couvre en totalité
les Wilaya tes : Oran, Tlemcen, Ain-Temouchent, Sidi-Bel-Abbès, et
Saïda. Partiellement les Wilaya tes : Mascara, Mostaganem, Relizane,
Tiaret, Naama, El bayadh, Laghouat ( Fig.V.8.)
RELIZAN
ORAN
MASCARA
A.TIMOUCHE NT
TLEMCEN S.B.ABBES
LAGHOUAT
NAAMA
SAIDA
TIARET
-83-
FIG.V.9. Les Différences Wilayas
Construisant Le Bassin De L'oranie. (ABH Oran,
2007)
V.2.1.5. Bassin hydrographique du Sahara couvre
une superficie de 2 018 054 km2 et une population de 3,5 millions.Il
se compose en plus du bassin versant de Chott Melrhir de trois autres bassins
:
Le Sahara septentrional, la Saoura Tindouf et le Hoggar Tassili.
Il englobe Dix sept (17)
Wilayas : 9 wilayas en totalité : Adrar, Ouargla,
Ghardaïa, Illizi, Tamanrasset, Bechar, Biskra, Tindouf et El-Oued.
8 wilayas partiellement : Laghouat, Djelfa, Naâma, Bayadh,
M'Sila, Khenchela, Batna et Tebessa
FIG.V.10. De Découpage Administratif Du
Bassin Hydrographique - Sahara (ABH Ouergla, 2007)
-84-
CHAPITRE V
V.2.2. Modèle d'évaluation
Il y a beaucoup des logiciels qu'on peut les utilisés,
cependant on a choisi un logiciel s'appel « HYDROLAB », ce dernier a
été développé par « J-P LABORDE »
Professeur à l'université de NICE.
- Ce logiciel est interfacé VIA EXCEL à la plus
part des autres logiciel tels que :
WORD, SUPSER,
- Pour l'objectif de répondre aux questions les plus
fréquemment posées à l'hydrologie ces questions portent
essentiellement sur :
- L'analyse en univariée (ajustements.
- L'analyse en multiariée (régressions
multiples..
- L'analyse en composantes principales (ACP.
- Le comblement de lacunes dans des séries de
données
- La détection d'un omalies dans les séries de
données
- L'analyse spatiale (viographie.
- Des fonctions statistiques classiques telles que F de Sisher
snedecor, intégrale de
casse....
- Des fonctions liées à l'estimation de
l'évapotranspiration potentielle (durée du jour radiation, MC cul
loch....
- Une fonction pour passer de l'évapotranspiration
potentielle à la réelle.
- Des fonctions de passages des coordonnées
géographiques à différentes Lambert.
Les premiers points sont traités par des macros
commandes, les derniers points sont traités par des « fonctions
personnalisées » au sens de l'Excel .
Donc, notre travail est de voir la relation entre le taux
d'envasement est les paramètres qui peuvent influer sur l'envasement
parmi ces paramètres :
- La superficie des bassin versant
- L'apport liquide
- L'érosion spécifique par la méthode de
Gravilovic - Le coefficient de ruissellement du bassin versant
-85-
CHAPITRE V
- Le coefficient de ruissellement statique calculé par la
relation suivante : cq=1/25 S.0.75 avec S : la superficie du bassin versant
(Sogreah, Smati A, 1996)
- La pluviométrie interannuelle.
- Productivité moyenne annuelle de sédiment
On regroupe les 54/58 (barrages en exploitation à
échelle nationale dans quatre régions voire tableau N° V.1
si dessous:
Tableau V.1 : Barrages en exploitation à
échelle Nationale dans quatre régions.
Région
|
N°
|
Barrage
|
Wilaya
|
Envasement
|
O
U E
S
T
|
1
|
Beni-Bahdel
|
Tlemcen
|
13,28
0,06
3,08
0,88 3,41 14,37 6,09 47,79 78 12,62 20,38 34,6 25,6 11,45
|
2
|
Meffrouch
|
Tlemcen
|
3
|
Sidi-Abdelli
|
Tlemcen
|
4
|
H.BoughrarTlemcen
a
|
|
5
|
Sarno
|
S.B. Abbes
|
6
|
Cheurfas II
|
Mascara
|
7
|
Ouizert
|
Mascara
|
8
|
Bou-Hanifia
|
Mascara
|
9
|
Fergoug
|
Mascara
|
10
|
M.S.Abed
|
Relizane
|
11
|
Gargar
|
Relizane
|
12
|
S.M.B.A
|
Relizane
|
13
|
Djorf-Torba
|
Bechar
|
14
|
Brézina
|
El Bayadh
|
C
H
E L
I
F
|
17
|
Bakhadda
|
Tiaret
|
28,68 5,85 13,38 7,97 54,9 1,14 14,17 48,14
|
18
|
Dahmouni
|
Tiaret
|
19
|
C.Bougara
|
Tissemsilet
|
20
|
Sidi-Yacoub
|
Chlef
|
21
|
Oued-Fodda
|
Ain Defla
|
22
|
Deurdeur
|
Ain Defla
|
23
|
Harreza
|
Ain Defla
|
24
|
Ghrib
|
Ain Defla
|
-86-
CHAPITRE V
|
25
|
Boughzoul
|
Medéa
|
35,27
|
C E
N
R E
|
28
|
Bouroumi
|
Blida
|
3,19
10
16,66
1,03
18,13
25,71
3,33
|
29
|
Ladrat
|
Medéa
|
30
|
Meurad
|
Tipaza
|
31
|
BoukourdanTipaza
e
|
|
33
|
Beni- Amrane
|
Boumerdes
|
34
|
Hamiz
|
Boumerdes
|
35
|
Lekhal
|
Bouira
|
E
S
T
|
38
|
K'Sob
|
M'Sila
|
54,79 2,88 10,77 7,22 2,77 39,74 5,74 16,2 7,12 98,33 7,29 68,32
41,22
1,37
66,46
2,54
|
39
|
Ain-Zada
|
B.B.Arreridj
|
40
|
H.Grouz
|
Mila
|
41
|
Ain-Dalia
|
Souk Ahras
|
42
|
Oued-Cherf
|
Souk Ahras
|
43
|
Zardezas
|
Skikda
|
44
|
Guenitra
|
Skikda
|
45
|
H.Debagh
|
Guelma
|
46
|
Cheffia
|
El Tarf
|
47
|
F.E.Gueiss
|
Khenchela
|
48
|
Babar
|
Khenchela
|
49
|
F.E.Gherza
|
Biskra
|
50
|
Mexa
|
El Tarf
|
51
|
F.D.GazelleBiskra
s
|
|
53
|
Zit Emba
|
Skikda
|
54
|
El Agrem
|
Jijel
|
1. Région Ouest
2. Région Chélif
3. Région Centre
4. Région Est
Avec ce logiciel « HYDROLAB » on peut voir la relation
entre le taux d'envasement et ces paramètres on utilisant
régression Linéaire et multiple. Ce qu'il donne directement
l'équation avec son graphe et le coefficient de corrélation r.
CHAPITRE VI
RESULATS ET DISCUSSION
87
CHAPITRE VI
VI.1 Introduction
On traitera dans ce chapitre l'évaluation du taux
d'envasement par l'utilisation de différents paramètres : climat,
ruissellement, érosion, superficie, apport annuel et capacité
initiale du barrage tout en utilisant le logiciel hydrolab.
1 La mesure de données dans les différentes
régions étudiées.
2 Moyen simple pour l'estimation du taux.
3 Gestionnaire et les ingénieristes.
VI.2. Relation entre le taux d'envasement et la
superficie du bassin
versant
Le choix du bassin versant est un paramètre indispensable,
puisque la quantité érodée arrivée directement dans
la retenue. La relation entre les deux paramètres donne les
résultats résumés dans la Fig.VI.1.
|
90 80 70 60 50 40 30 20 10 0
|
le taux d 'envasem ent et la sup erficie du bassin versant
(Région ouest)
y = 0,006x + 1,7492
R 2 = 0,6741
|
le taux d'envasement en%
|
|
|
|
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000
la superficie d u b a s s in vers a n te n km 2
|
( a )
60
50
40
30
20
10
0
le taux d'envasement en %
le tau x d 'en v as emen t et la superficie d u bassin versant
y = 0,0176x - 0,4236
(Ré g io n c h e lif)
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
la superficie d u bassin versant en km2
R2 = 0,904
( b )
88
CHAPITRE VI
le taux d'envaserment en
%
|
20
|
|
|
|
le taux d'envasement et la superficie du bassin versant
(Région centre)
|
|
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|
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15 10 5 0
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500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000
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|
la superficie du bassin versant en km2
|
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( e )
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|
le taux d'envasement en %
|
80 70 60 50 40 30 20 10 0
|
|
|
le taux d'envasement et la superficie de bassin versant
(Région est)
|
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0 500 1000 1500 2000 2500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
la superficie du bassin versant en km2
|
|
|
( d )
Fig. VI.1. Taux d'envasement en fonction de la
superficie de bassin versant
Il est intéressant de constater sur la Fig.VI.1. qu'il
y'ai une nette corrélation entre les paramètres : taux
d'envasement et superficie des barrages de l'Ouest. Pour les barrages
situés à l'aval d'un bassin versant d'une grande superficie, son
taux d'envasement sera forcément plus élevé.
Pour les barrages du Chélif Zahrez, on constate que le
taux d'envasement varie linéairement avec la superficie.
Tandis que le Centre et Est ne donnent pas cette
corrélation car dans les petits bassins versants produisent
proportionnellement le plus dépôts. En effet, sur les courtes
89
CHAPITRE VI
distances les matériaux érodés peuvent
être entraînés et déposés dans la retenue au
cours d'un même épisode de crue, alors que pour un grand bassin
versant il peut exister des zones d'épandage intermédiaires et
les sédiments peuvent être repris plusieurs fois avant d'aboutir
dans la retenue.
VI.3. Relation entre le taux d'envasement et la lame d'eau
ruisselée
Le paramètre lame d'eau ruisselée joue un
rôle très important dans l'érosion et par conséquent
les quantités déposées dans les retenues. Plusieurs
auteurs introduisent la lame ruisselée dans les équations
d'évaluation du taux d'érosion. A titre d'exemple ; la relation
de Fournier.
En se basant sur cette hypothèse on juge
intéressant d'introduire ce paramètre dans notre
corrélation. (La Fig .VI.2.)
le taux d'envasement en fonction de lame d'eau
ruisselée
(Région ouest) y = 44,84e-0,0746x
R2 = 0,5656
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Le taux d'envasement %
40
20
60
50
30
10
0
Lame d'eau ruisselée en mm
( a )
le taux d'envasement en fonction de lame d'eau
ruisselée
(Région chélif ) -0,0507x
y = 56,044e
R2 = 0,6417
0 10 20 30 40 50 60 70
Le taux d'envasement %
40
20
60
50
30
10
0
Lame d'eau ruisselée en mm
( b )
90
CHAPITRE VI
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le taux d'envasement %
|
30 25 20 15 10 5 0
|
|
le taux d'envasement en fonction de lame d'eau ruisselée
(Région centre )
|
|
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|
0 50 100 150 200 250 300
|
|
|
|
Lame d'eau ruisselée en mm
|
|
|
|
( e )
le taux d'envasement en fonction de lame d'eau ruisselée
(Région est )
120 100 80 60 40 20 0
0 50 100 150 200 250 300
Lame d'eau ruisselée en mm
Le taux d'envasement %
( d )
Fig. VI.2. Taux d'envasement en fonction de la lame
d'eau ruisselée
La relation donne une bonne corrélation entre les deux
paramètres dans les régions Ouest, Chélif et Centre avec
une relation exponentielle de type y = a E bx, avec a, b
sont des constantes relatives à la région. Par contre pour les
deux régions Est et Centre il n'y a pas de corrélation entre les
deux paramètres.
91
CHAPITRE VI
VI.4. Relation entre le taux d'envasement et la
pluviométrie interannuelle
La pluviométrie joue un rôle très
important sur le déplacement des particules solides au niveau des
bassins versant qu'est la cause de l'énergie érosive via les
gouttes de pluie, qui provoquent l'érosion hydrique. La variation de
taux d'envasement en fonction de la pluviométrie interannuelle est
résumée sur la Fig.VI.3.
( a )
( b )
le taux d 'en v as emen t en fo ctio n d e la pluviométrie
(Région ouest)
0 100 200 300 400 500 600
la pluie in teran n u elle en mm
le taux d'envasement
40
20
60
50
30
10
0
le taux d 'envas ement en fonction la pluviométrie
interannuelle (Région chilif)
60
50
40
30
20
10
0
le taux d'envasement
0 100 200 300 400 500 600
la pluie interannuelle en mm
le taux d 'env as emen t en fonction de pluviométrie in
terannu elle (Région centre)
2
y = 0,0001x- 0,1352x + 47,797 R2 = 0,5329
0 200 400 600 800 1000 1200
la pluie in terannu elle en mm
le taux d'envasement
25
20
30
15
10
5
0
( c )
92
CHAPITRE VI
le taux d'envasement en fonction de la pluviométrie
interannuelle(est)
2
y = 1E-04x- 0,1766x + 83,353 R2 = 0,531
0 200 400 600 800 1000 1200 1400
la pluie interannuelle en mm
le taux d'envasement
80
60
40
20
0
( d )
Fig. VI.3. Taux d'envasement en fonction de la
pluviométrie interannuelle.
Remarquant (la Fig.VI.3) que la relation entre le taux
d'envasement et la pluie interannuelle prend une forme parabolique de type
AX2 +B X +C avec A, B, C des constantes dépendent des
régions Centre et Est, alors que à Chélif et l'Ouest on ne
trouve aucune relation possible expliquée par pénurie de
précipitation dans les deux régions.
VI.5. Relation entre le taux d'envasement et l'apport
liquide annuelle
La chronologie des apports liquides est
caractérisée par des pics de flux très
élevés pendant les périodes très faibles due
à l'augmentation des concentrations lorsque le débit augmente,
ces apports naturels, il convient d'ajouter les entropiques qu'il soient
minéraux (Ruissellement, lavage de granulats, ...) ou organiques (Rejets
des eaux usées, Stations d'épuration, pisciculture, ...). Ces
apports commencent à perdre leur caractère de fluide, pour passer
progressivement à un comportement du sol à l'intérieur de
la retenue du barrage, sous forme de courant de densité au fond, qui
peuvent augmenter le taux de l'envasement (La Fig.VI.4).
93
CHAPITRE VI
le taux d'envasement en fonction de l'apport moy annuel
(Région ouest) y = 0,318x - 5,0042
R2 = 0,7909
50
40
30
20
10
0
-10 0 20 40 60 80 100 120 140 160
l'apport moy annuel en hm3/an
60
le taux d'envasement en%
( a )
le taux d'envasement en fonction de l'apport moy annuel
(Région chélif)
y = 0,3121x + 0,8449 R2 = 0,6342
le taux d'envasement en%
|
60 50 40 30 20 10 0
|
|
|
0 20 40 60 80 100 120 140 160
l'apport moy annuel en hm3/an
( b )
le taux d'envasement en fonction de l'apport moy annuel
(Région centre) y = 0,0339x + 3,6852
R2 = 0,7164
15
10
5
0
0 100 200 300 400 500
l'apport moy annuel en hm3/an
le taux d'envasement en
%
20
( e )
94
CHAPITRE VI
150
100
50
0
le taux d'envasement en %
le taux d'envasement en fonction de l'apport moy annuel
(Région est)
0 50 100 150
l'apport moy annuel enhm3/an
( d )
Fig. VI.4. Taux d'envasement en fonction de
l'apport moyen annuel.
Dans la Fig.VI.4. l'apport liquide moyen annuel et le taux
d'envasement donnent une relation linéaire de type y = ax+b une bonne
corrélation avec l'apport moyen annuel dans les 3 régions Centre,
Chélif et Ouest tandis que cette corrélation n'existe pas de
corrélation dans la région Est.
VI.6. Relation entre le Coefficient de ruissellement CR
et le taux
d'envasement
Comme nous avons déjà vu dans le Chap.I. Le
ruissellement né lorsque l'intensité de pluie dépasse le
taux d'infiltration dans le sol, une fois que le ruissellement commence, la
quantité et les dimensions des matériaux déplacés
dépendent de la vitesse et de la turbulence du ruissellement et avec
l'absence de la végétation qui joue le rôle de la
protection, elle résulte l'érosion hydrique dans le bassin
versant qu'est la cause direct de l'envasement du barrage. La Fig .VI.5
résume les résultats obtenus.
le taux d'envasement en %
|
100 80 60 40 20
ig
0
|
le taux d 'en v as e men t en fonction d e co éfficien t d
u ruissellement
(Région ouest ) y = 76,759e -3 5 ,8 3 2 x
R2 = 0,5926
|
|
|
0 0,05 0,1 0,15 0,2
co éfficien t d e ruissellement
|
( a )
95
CHAPITRE VI
le taux d'envasement en fonction le coéfficient du
ruissellement
(Région chélif
R2 = 0,7689
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14 0,16
coéfficient de ruissellement
-26,003x
y = 71,598e
60
50
40
30
20
10
0
le taux d'envasement en%
( b )
le taux d'envasement en fonction de coéfficient du
ruissellement(Région centre)
30
25
20
15
10
5
0
le taux d'envasement en%
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
le coéfficient de ruissellement
( e )
le taux d'envasement en fonction de coéfficient
de ruissellement(Région est)
120
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35
le coéfficient de ruissellement
le taux d'envasement en %
|
100 80 60 40 20
0
|
( d )
Fig. VI.5. Taux d'envasement en fonction de
coefficient de ruissellement.
96
CHAPITRE VI
On remarque que le coefficient de ruissellement a un effet
considérable sur le taux d'envasement dans les régions ouest et
Chélif, alors que dans les deux autres régions il y'a moins
d'influence justifié par l'effet du couvert végétal et la
nature de sol rentrant de l'estimation de ce dernier.
VI.7. Relation entre le taux d'envasement et le
coefficient de ruissellement statique
Cq=1/25 S.0.75 avec S : la superficie du bassin
versant
C'est un coefficient calculé par L'ANRH et Sogreah en
1989 à partir de la superficie d'un bassin versant car la
détermination du coefficient est difficile dans la plus part des cas,
nous avons déjà vu l'influence de superficie de bassin versant et
le coefficient sur le taux de l'envasement, les résultats de la relation
entre l'envasement et le coefficient statique sont montrés sur la
Fig.VI.6.
Le taux d'envasement en fonction coefficient ruissellement
statique
(région ouest) y = 1,0381x + 4,0722
R2 = 0,4362
60
50
40
30
20
10
e t
g.V T
0
L
aux d'envasement en %
Coefficient de ruissellement statique
0 5 10 15 20 25 30
( a )
Le taux d 'en v as emen t en fonction coefficient ruissellement
statique
(région ch elif) y = 3,354x - 4,3898
R2 = 0,8828
60 50 40 30 20 10 0
|
|
|
|
0 5 10 15 20
|
coefficient d e ru is s elemen t s atatiq u e
Le taux d'envasement en %
( b )
97
CHAPITRE VI
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le taux d'envasement en fonction coefficient ruissellement
statique (région centre)
|
|
|
Le taux d'envasement en %
|
30 25 20 15 10 5 0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
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|
|
|
|
0 0,5 1 1,5 2 2,5
Coefficient de ruisselement statique
|
( c )
Le taux d'envasement en fonction coefficient ruissellement
statique
(région est)
70
60
50
40
30
20
10
0
Le taux d'envasement en %
0 100 200 300 400 500
Coéfficient de ruissellement statique
( d )
Fig. VI.6. Taux d'envasement en fonction de
coefficient de ruissellement statique.
Comme les précédents résultats obtenus avec
la superficie du bassin versant, la même forme linéaire (y = ax
+b) relie le taux d'envasement avec ce coefficient dans les 2 premières
régions par contre aucune corrélation dans les 2 autres
régions.
VI.8. Relation entre le taux d'envasement et
l'érosion
Comme il a été mentionné dans le
1er Chapitre, le paramètre le plus attaché au
phénomène de l'envasement est l'érosion selon plusieurs
chercheurs dans le monde et au niveau national, ce dernier est la cause
principale de l'envasement. ( Fig.VI.7.)
98
CHAPITRE VI
100
80
60
40
20
0
le taux d'envasement en fonction l'érosion (Région
ouest)
y = 0,0279x + 2,458
R2 = 0,6864
Le taux d'envasoment %
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
L'érosion en m3/km2/an
( a )
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
l'érosion en m3/km2/an
Le taux d'envasement
40
20
70
60
50
30
10
0
le taux d'envasement en fonction de l'érosion
(Région chelif )
y = 0,0093x + 8,7806
R2 = 0,6149
( b )
le taux d'envasement en fonction de
l'érosion (Région centre )
30
25
20
15
10
5
0
Le taux d'envasement %
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
L'érosion en m3/km2/an
( e )
( a )
99
CHAPITRE VI
le taux d 'envasement en fonction de l'éros ion
(Région est )
y = 0,0037x + 2,2388 R2 = 0,7101
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000
L'érosion en m3/km2/an
80
Le taux d'envasement %
60
40
20
0
( d )
Fig.VI.7. Le taux d'envasement en fonction de
l'érosion
L influence de l'érosion (Fig.VI.7.) est très
claire et non discutable sur le taux d'envasement, nous constatons que
l'érosion est le paramètre qui a la plus grande influence sur
l'augmentation du taux d'envasement, plusieurs chercheurs tentent à
s'approcher de la relation directe entre c'est 2 paramètres, nos
expérimentations montre une forte corrélation dans les trois
régions, à part la région centre, où on a pas
saisie cet influence.
VI.9. Relation entre l'envasement et le débit
spécifique par la méthode de Gavrilovic
le taux d'envas ement en fonction de débit
spécifique (Région ouest)
y = 0,0354x - 5,4221 R2 = 0,5294
0 500 1000 1500 2000
débit s pecifique en m3/km2/an
100
80
60
40
20
0
Le taux d'envasement en %
-20
Parmi les méthodes d'estimation de taux
d'érosion il ya cette méthode de Gavrilovic la plus fiables
à l'heure actuelle de l utilisation des surfaces dans la région
de l'Algérie du Nord par apport à l'estimation d'un carte
à la méthodologie utilisée dans l'établissement de
carte de l'érosion les résultats obtenue se résume dans le
Fig.VI.8.
100
CHAPITRE VI
( b )
le taux d'envasement en fonction de débit
spécifique (Région chelif)
y = 0,042x - 3,6809
60 R2 = 0,6167
50
40
30
20
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Débit spécifique en m3/km2/an
Le taux d'envasement en %
le taux d'envasement en fonction de débit
spécifique (Région centre )
y = -1E-06x2 + 0,0133x - 6,9487 R2 = 0,4832
20
15
10
5
0
0 500 1000 1500 2000 2500
Débit spécifique en m3/km2/an
Le taux d'envasementen %
( e )
le taux d'envasement en fonction de débit
spécifique (Région est)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Le taux d'envasement en %
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000
Débit spécifique en m3/km2/an
( d )
Fig.VI.8. Le taux d'envasement en fonction du
débit spécifique.
101
CHAPITRE VI
L'estimation du taux d'érosion par la méthode de
Gavrilovic donne une bonne corrélation avec le taux d'envasement on a
trouvé une relation proportionnelle dans les 3 régions : centre,
ouest et Chélif, une relation linéaire de type y= ax+b, tendit
que dans l'est on ne trouve pas une corrélation.
VI.10. Relation entre le taux d'envasement et la
productivité d'érosion W
C'est les volumes moyens annuels des débits dus
à l'érosion (débit de charriage, et solide en suspension
totaux) pour le bassin versant naturel ou pour une partie du bassin sont
obtenues par l'expression suivante :
W = T H Ë Z1/3 S (m3/an).
Avec :
T : le coefficient de température de la région
est égale : (t°/10.0)1/2 +0.1 avec t°est la
température ambiante moyenne annuelle exprimé en degrés
Celsius.
H : la quantité moyenne annuelle de précipitation
exprimée en millimètres Ë : 3.14.
S : est la superficie du bassin en km2.
Z est le coefficient d'érodabilité.
Nous essayons de trouver une relation entre cette
productivité et le taux d'envasement, nous avons obtenu ces
résultas (Fig.VI.9.)
le taux d'envasement %
|
60 50 40 30 20 10 0
|
le taux d'envasement en fonction de productivité
d'érosion
(Région ouest) y = 5E-06x + 5,4166
R2 = 0,4573
|
|
0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 700000 800000
0 0 0 0 0 0 0 0
Productivité en m3/an
( a )
102
CHAPITRE VI
le taux d'envasment %
|
60 50 40 30 20 10 0
|
le taux d'envasement en fonction de productivité
d'érosion
(Région chélif) y = 1E-05x + 6,2389
R2 = 0,7697
|
|
|
0 500000 1000000 1500000 2000000 2500000 3000000 3500000
Productivité en m3/an
|
( b )
le taux d'envasement en fonction de productivité
d'érosion (Région centre)
20
15
10
5
0
le taux d'envasement %
1000000 2000000 3000000 4000000 5000000 6000000 7000000
Productivité en m3/an
(e)
le taux d'envasement en fonction de productivité
d'érosion (Région est)
80
60
40
20
0
Le taux d'envasement %
0 500000000 1000000000 1500000000 2000000000
Productivité en m3/an
(d)
Fig.VI.9. Taux d'envasement en fonction de la
productivité d'érosion
103
CHAPITRE VI
Dans la Fig.VI.9. On remarque qu'il y a une relation
proportionnelle entre le taux d'envasement et la productivité de
l'érosion dans les 2 premières régions, par contre il n' y
a pas cette corrélation dans le centre et l'est.
VI.11. Relation entre le taux d'envasement et la
capacité initiale du barrage
Dans les barrages algérien, nous avons remarqué la
présence d'un abaissement de la capacité utile chaque
année, ce qui suppose une augmentation de taux d'envasement dans le
barrage, cette situation nous excite à définir la variation de
taux d'envasement en fonction de la capacité utile de barrage, nous
avons obtenu ces résultats résumé dans la Fig .VI.10 .
Le taux d'envas ement en fonction de la capacité
initiale (Région ouest)
25
20
15
10
5
0
le taux d'envasement en %
0 100 200 300 400 500
la capacité initiale en hm3
( a )
Le taux d'envasement en fonction de la capacité
initiale
( Région chélif) y = 0,1641x + 8,6993
R2 = 0,817
0 50 100 150 200 250 300
La capacité initiale en h m3
60
50
40
30
20
10
0
l e taux d'envasement en %
(b)
104
CHAPITRE VI
|
|
le taux d'envasement en fonction de la capacité
initiale (Région centre )
|
|
le taux d'envasement en %
|
20
|
y = -0,0761x + 14,537
|
R2 = 0,6276
|
|
15 10 5 0
|
|
|
0 50 100 150 200
|
|
|
la capacité initiale en hm3
|
|
( e )
y = -0,4213x + 60,742
R2 = 0,5173
le taux d'envasement en fonction de la capacité initiale
(Région est )
0 50 100 150 200
La capacité initiale en hm3
120
100
80
60
40
20
0
Le taux d'envasement en %
-20
( d )
Fig .VI.10. Taux d'envasement en fonction de la
capacité initiale
D' après la Fig. VI.10. on remarque la région de
Chélif présente une meilleure corrélation par rapport aux
autres régions, et lorsque la capacité augmente le taux
d'envasement augmente proportionnellement, contrairement dans les 2 autres
régions (l'Est et le Centre) on remarque que le taux d'envasement
augmente inversiblement à la capacité initiale, alors que dans
l'ouest la relation ne donne aucune corrélation entres les 2
paramètres.
Comme résumé : parmi les paramètres
étudiés, ceux que influent sur le taux d'envasement on cite :
105
CHAPITRE VI
1 la superficie du bassin versant S.
2 la capacité de stockage C.
3 la pluviométrie interannuelle Pint.
4 L'apport liquide annuel.
5 Lame d'eau ruissellement lr (ou le coefficient de
ruissellement=lr /p).
6 L'érosion ER.
7 La productivité d'érosion W.
VI.12. Simulation avec l'hydrolab
Il suffit donc de lancer la commande régression multiple
après l'installation du
«hydrolab» pour voir la corrélation entre le
taux d'envasement et les autres paramètres
explicatifs :
Les meilleurs résultats donnés par les
paramètres suivants : Le taux d'envasement en fonction de :
1 la capacité initiale.
2 la superficie du bassin versant.
3 Coefficient de ruissellement.( lr/Pint)
4 L'apport annuel.
5 Le taux d'érosion par la méthode de
Gavrilovic.
Voici les résultats de régression multiple de
chaque région par ce logiciel
Caractéristiques de la régression multiple
linéaire : OUEST
6,00 variables au total
5,00 variables explicatives
Moyennes des observations actives :
14,23 125,63 2416,82 90,52 648,37 0,07
106
CHAPITRE VI
Ecarts-types des observations actives :
15,06 125,42 2060,81
|
60,67
|
478,70
|
0,04
|
Matrice des coefficients de corrélation :
|
|
|
|
V1 V2 ... j
|
|
|
|
V1 1,00 0,27 0,72 0,43 0,11
|
-0,50
|
|
|
V2 0,27 1,00 0,39 0,69 -0,25
|
-0,07
|
|
|
... 0,72 0,39 1,00 0,45 0,21
|
-0,29
|
|
|
j 0,43 0,69 0,45 1,00 0,37
|
-0,38
|
|
|
0,11 -0,25 0,21 0,37 1,00
|
-0,54
|
|
|
-0,50 -0,07 -0,29 -0,38 -0,54
|
1,00
|
|
|
Régression linéaire avec 5 variables
explicatives
Variable
|
Coef. De reg. Coef. Cor. Partielle
|
V2
|
-0,08
|
-0,51
|
...
|
0,01
|
0,76
|
j
|
0,16
|
0,50
|
|
-0,02
|
-0,60
|
|
-166,13
|
-0,60
|
Terme constant : 22,91
Coef. De cor. Multiple : 0,87
F expérimental : 2,99 (1.137212/1,645 non significatif car
ayant plus de 5% de
chance d'être du au hasard)
Plus petit r : 0,00 (0/1,96 non significatif car ayant plus de 5%
de chance d'etre du au hasard)
Je supprime la variable j
107
CHAPITRE VI
Régression linéaire avec 4 variables
explicatives
Variable Coeff. de reg. Coeff. Cor. Partielle
V2 -0,01 -0,17
...
0,01 0,72
-0,01 -0,39
-168,59 -0,55
Terme constant : 21,99
Coeff. de cor. Multiple : 0,82
F expérimental : 2,99 (1.215831/1,645 non significatif car
ayant plus de 5% de
chance d'être du au hasard)
Plus petit r : 0,00 (0/1,96 non significatif car ayant plus de 5%
de chance d'être du au hasard)
Je supprime la variable V2
Régression linéaire avec 3 variables
explicatives
Variable Coeff. De reg. Coeff. Cor. Partielle
... 0,00 0,72
-0,01 -0,36
-161,25 -0,54
Terme constant : 19,56
Coef. De cor. Multiple : 0,81
F expérimental : 4,45 (1.665859/1,645 significatif car
ayant moins de 5% de chance
d'être du au hasard)
Plus petit r : 0,36 (.9172563/1,96 non significatif car ayant
plus de 5% de chance d'être du au hasard)
Je supprime la variable
108
CHAPITRE VI
Régression linéaire avec 2 variables
explicatives
0,00 0,69
-111,82 -0,43
Variable Coeff. de reg. Coef. Cor. Partielle
...
Terme constant : 10,95
Coef. De cor. Multiple : 0,78
F expérimental : 6,13 (1.971056/1,645 significatif car
ayant moins de 5% de chance
d'etre du au hasard)
Plus petit r : 0,43 (1.225929/1,96 non significatif car ayant
plus de 5% de chance d'être du au hasard)
Je supprime la variable
Régression linéaire avec 1 variables
explicatives
Variable Coeff. De reg. Coeff. cor. Partielle
... 0,01 0,72
Terme constant : 1,56
Coef. de cor. Multiple : 0,72
F expérimental : 9,53 (2.234445/1,645 significatif car
ayant moins de 5% de chance
d'être du au hasard)
Plus petit r : 0,72 (2.550451/1,96 significatif car ayant moins
de 5% de chance d'etre du au hasard)
Cette dernière solution est acceptable
Caractéristiques de la régression multiple
linéaire : CHELIF 6,00 variables au total
5,00 variables explicatives
Moyennes des observations actives :
109
CHAPITRE VI
21,78 135,38 926,75 67,08 674,85 0,07
Ecarts-types des observations actives :
20,14 110,38 834,24 51,38 561,89 0,04 Matrice des
coefficients de corrélation :
|
V1
|
V2
|
...
|
j
|
|
|
V1
|
1,00
|
0,50
|
0,66
|
0,80
|
0,08
|
-0,71
|
V2
|
0,50
|
1,00
|
0,57
|
0,88
|
-0,21
|
-0,04
|
...
|
0,66
|
0,57
|
1,00
|
0,78
|
0,16
|
-0,61
|
j
|
0,80
|
0,88
|
0,78
|
1,00
|
-0,15
|
-0,37
|
|
0,08
|
-0,21
|
0,16
|
-0,15
|
1,00
|
-0,52
|
|
-0,71
|
-0,04
|
-0,61
|
-0,37
|
-0,52
|
1,00
|
Régression linéaire avec 5 variables
explicatives
Variable Coef. De reg. Coef. Cor. Partielle
V2 -0,12 -0,59
... -0,01 -0,66
j 0,62 0,82
0,00 0,11
-196,78 -0,60
Terme constant : 18,39
Coef. de cor. Multiple : 0,96
F expérimental : 5,09 (.9382431/1,645 non significatif car
ayant plus de 5% de
chance d'être du au hasard)
Plus petit r : 0,00 (0/1,96 non significatif car ayant plus de 5%
de chance d'être du au hasard)
Je supprime la variable
110
CHAPITRE VI
Régression linéaire avec 4 variables
explicatives
Variable Coef. de reg. Coef. Cor. Partielle
V2 -0,11 -0,61
... -0,01 -0,66
j 0,59 0,85
-214,72 -0,73
Terme constant : 21,07
Coef. de cor. Multiple : 0,96
F expérimental : 9,42 (1.62715/1,645 non significatif car
ayant plus de 5% de
chance d'etre du au hasard)
Plus petit r : 0,00 (0/1,96 non significatif car ayant plus de 5%
de chance d'être du au hasard)
Je supprime la variable V2
Régression linéaire avec 3 variables
explicatives
Variable Coef. de reg. Coef. Cor. Partielle
... -0,01 -0,55
j 0,35 0,85
-302,36 -0,82
Terme constant : 27,75
Coef. de cor. Multiple : 0,94
F expérimental : 10,11 (1.931708/1,645 significatif car
ayant moins de 5% de chance
d'etre du au hasard)
Plus petit r : 0,55 (1.068812/1,96 non significatif car ayant
plus de 5% de chance d'être du au hasard)
111
CHAPITRE VI
Je supprime la variable ...
Régression linéaire avec 2 variables
explicatives
Variable Coeff. de reg. Coef. Cor. Partielle
j 0,24 0,82
-226,19 -0,74
Terme constant : 20,39
Coeff. de cor. Multiple : 0,91
F expérimental : 12,49 (2.24337/1,645 significatif car
ayant moins de 5% de chance
d'être du au hasard)
Plus petit r : 0,74 (1.890359/1,96 non significatif car ayant
plus de 5% de chance d'être du au hasard)
Je supprime la variable
Régression linéaire avec 1 variables
explicatives
Variable Coef. De reg. Coef. Cor. Partielle
j 0,31 0,80 Terme constant : 0,84
Coef. de cor. Multiple : 0,80
F expérimental : 10,40 (2.096905/1,645 significatif car
ayant moins de 5% de chance
d'être du au hasard)
Plus petit r : 0,80 (2.434007/1,96 significatif car ayant moins
de 5% de chance d'être du au hasard)
Cette dernière solution est acceptable
L'interprétation des résultats :
Région ouest : une bonne
corrélation entre l'envasement et les autres paramètres, le
coefficient du régression multiple r =0.87 les coefficient de
régression : r1= -.0.08 ; r2= 0.01 ; r3= 0.16 ; r4=-0.02 ; r5=-166.13 ;
le terme constant= 22.91
112
CHAPITRE VI
Donc la relation se résume comme suite :
EN% =r1Cin + r2 S + r3 A + r4Q + r5Cr + T constante EN%
=-0.08Cin+ 0.01S+0.16A-0.02Q-166.13Cr +/-22.91.
B. Région Chélif : Cette
région donne une très bonne corrélation entre ces
paramètres le coefficient de régression multiple entre les cinq
paramètres approche de 1 est égale à 0.96 dont r1=-0.12 ;
r2=-0.01 ; r3=0.62 ; r4=0 ; r5=-196.78 ; et T = +/-18.39
EN%= -0.12Cin -0.01S+0.62A-196.78Cr +/-18.38.
VI.13. Conclusion
Au cour de ce travail nous avons essayé d'estimer une
relation typique qui assemble les différents paramètres agissants
sur le taux d'envasement, cependant les résultats obtenus n'ont pas
permet de tirer une relation mathématique pour toutes les
régions. Basant sur les données collectées, il a
été montré qu'une relation linéaire peut
modéliser la corrélation multiple qui existe entre le taux
d'envasement et les différents paramètres dans les deux
régions (Ouest et Chélif) pour donner une prévision avant
de construire l'ouvrage, la relation trouvée est sous la forme : Y=
a1X1+ a2X2+a3X3+a4X4+a5X5 +C avec a1, a2, a3, a4, a5 et C sont des constants
lies à la région
Y = % de l'envasement
X1 = la capacité initiale hm3
X2 = la superficie du bassin versant km2
X3 = l'apport liquide annuel hm3/an
X4 = le taux d'érosion par la méthode de Gavrilovic
m3/km2/an
X5 = le coefficient de ruissellement
S'agissant les autres Régions (Est et Centre), aucun fruit
n'a été récolté, et ce peut
être justifié par :
- il y a des bassins versant aménagées et d'autres
non.
- il y a des bassins boisés et autres
dégradés.
113
Conclusion générale
Le phénomène de l'envasement touche les pays du
Maghreb, plus
particulièrement notre pays et s'accélère
à partir des années 2000 (précisément à
partir de 2003), il a un effet très grave sur l'économie
nationale et sur les ressources hydriques de notre pays.
Pour lutter contre ce phénomène :
Il faut tous d'abords trouver la méthode la plus
efficace pour estimer réellement le taux d'envasement avant de
construire un barrage afin d'éviter le gaspillage de l'argent
aléatoirement et de protéger l'économie nationale.
Etant donné l'importance du facteur état de
surface des parcelles cultivées sur les risques de ruissellement,
d'érosion et le transport solide, le rôle des agriculteurs est
prépondérant. Cet état dépend de l'utilisation du
sol, du système de culture, du travail du sol et du choix des outils.
La lutte préventive et curative contre ces
phénomènes se fera donc avec les agriculteurs ou ne se fera
pas.
C'est une action de longue haleine qui doit être
poursuivie. Elle sera assurée par des agronomes pour initier les
agriculteurs à intégrer définitivement dans leur
itinéraire technique les éléments de la lutte contre les
ruissellements et l'érosion. En outre, des actions préventives
doivent être conduites simultanément compte tenu des types
d'érosion. Cela consiste dans la prévision et la création
d'un réseau hydraulique lors du remembrement. Cette démarche se
fait aujourd'hui en concertation avec les agriculteurs et les membres des
Commissions Communales de Remembrement.
Toutefois, en dernier ressort, lorsque les ruissellements ne
peuvent être totalement évités, la création
d'ouvrages de retenues pour protéger le village reste nécessaire
et complémentaire des actions agronomiques et hydrauliques
étagées sur le bassin versant.
ANNEXE
- -1- -
ANNEXE
Régression multiple
Il arrive souvent qu'on veuille expliquer la variation d'une
variable dépendante par l'action de
plusieurs variables explicatives comme notre cas, on peut
étendre la méthode de régression linéaire simple
à plusieurs variables explicatives, comme notre cas, s'il y a deux ou
plus variables explicatives, le résultat peut être
visualisé sous la forme d'un plan de régression dont
l'équation est :
y à= a1x1
+ a2x2 +
a3x3 + ... anxn .(A.1)
La régression multiple peut être utilisée
à plusieurs signes
· Trouver La meilleure équation linéaire
de prévision (modèle) et en évaluer la précision et
la signification
· Estimer la contribution relative de deux ou plusieurs
variable explicatives sur la variable d'une variable à expliquer,
déceler l'effet complémentaire ou, au contraire, antagoniste
entre divers variables explicatives.
· Juger de l'importance relative de plusieurs variables
explicatives sur une variable
dépendante en lien avec une théorie causale.
Régression Simple
C'est un cas spécial de la régression multiple ou
il une seule variable explicative la
régression entre ces deux variable, c'est
l'établissement d'une fonction f ( x) soit aussi
proche que possible de y en moyenne ; Les cas plues plus
utilisés sont :
a. Le modèle linéaire
Y= a x + b + å ....(A.2)
Où : å est la variable résiduelle
représentant l'écart entre la valeur ajustée et la
valeur
observée.
On estime les coefficients a et b de celle sorte à
remplacer la série d'observation (xi, yi)
par une équation de type
Y = a x + b
a = 2
n n n
? ? ?
? ? ? ?
nx y ? x ?× ? y ?
i i - i i
(A.3)
i = 1 ? i = 1 ? ? i = 1 ?
? ?
n x 2
? ? ?
i
? ?
n
? ?
? ? x ?
i
? i = 1 ?
-
ANNEXE
b =
|
n n n n
? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ?
2
? x ?× ? y ? - ? x ?× ?
x y ?
i i i i i
? i=1 ? ? i = 1 ? ? i=1 ? ? i
= 1 ?
2
n n
? ? ?
x 2 ?
? ? ?
? - ? x ?
i i
? i = 1 ? ? i = 1 ?
|
(A.4)
|
|
b. Le modèle parabolique
La parabole d'ajustement du nuage de point (x1,y1 ), (x 2,y
2),----(x n ,y n) a pour équation : Y =
ax2 + b x + c
Où les constantes a,b,c sont données par la
relation suivante :
yi
cn bc a x 2
+ + ? ?
=
i
c x;x?
? E +a?x3=?xi
|
yi
|
|
(A.5)
|
|
|
- 2-1- -
i
x y
2
i i
n n n n
c? x? + b? x? + a
x4 =?
c.Fonction du neme degrés
y=a0+a1x+a2x2+
anxn
Les coefficients a0 , a1 ---, an , sont obtenues
par la résolution de système de n'équation à n
inconnues.
a0
+ a1
yi (A.6)
?xi+an?x2+....+an?xi
= yi
a0?xi+a1?x?+a1?x3+....+an?xi+1
=?
x2 i
n n +1 n
a x a x n
? ?
+ +....+ a x y x
i 1 i n? ?
2
0 =
i i i
d.Modèle exponentielle :
a )y= xb : ce modèle se
linéairisé en posant Z= log y, x'=log x
On obtient :
Z= log a +b log x.... donc, Z=log a +b x' .....
1.Le coefficient de corrélation
Le coefficient de corrélation r est le racine
carré de coefficient de détermination son signe (+) donne le sens
de la relation :
r = 2
#177; R
Ou sa forme « simplifiée »
ANNEXE
r = [ ( )( ) ]
( A.7 ) ou
? x - x y - y
2 2
? ( ) ? ( )
x - x y - y
n xy
? ? ?
- ( x )( y )
r =
nx2
? ( ? ) [ ? ] ( ? )
2 2
- x n y 2 - y
(A.8)
- 3 -1- -
Remarques :
· Plus la valeur de r se rapproche de + 1 , plus
relation linéaire est forte, et plus de r est voisine de o , plus la
relation linéaire est faible.
· Le coefficient de corrélation nous donne des
informations sur l'existence d'une relation linéaire (sous forme d'une
droite) entre les deux grandeurs considérées.
· Un coefficient de corrélation nul ne signifie
pas l'absence de toute relation entre les deux grandeurs. Il n peut exister une
relation non linéaire entre elles.
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