I.1.2.3. Traitement du paludisme
Première intention
Deuxième intention
Paludisme grave
Femme enceinte
Enfant moins de 5ans
INDICATION
Le traitement général proposé par l'OMS se
trouve consigné dans le tableau V. Tableau II Traitement
général du paludisme
. MQ (15 + 10 mg/kg) +
PQ (45 mg) ou artéméther-luméfantrine
dans
les foyers importants de P. falciparum, CQ +
SP ailleurs (SP seule exclue en présence de P.
vivax). CQ et PQ pour P. vivax si possibilité de
diagnostic
Artésunate + méfloquine dans les foyers,
quinine + SP ailleurs
CAS DE CONTRAINTES EN CAS DE MEILLEUR
Quinine + doxycycline ou SP Quinine ou dérivés
de
l'artémisinine
Quinine (3 jours) + SP ou MQ au deuxième
et troisième trimestres
Comme chez une adulte non
enceinte
Artésunate + SP ou artésunate + méfloquine
ou artéméther-luméfantrine
P. vivax : CQ et PQ (14 jours avec 30 mg ou
8 semaines avec 45 mg) si possibilité de
diagnostic précis.
Artésunate + méfloquine ou
artémétherluméfantrine
Quinine (3 jours) + SP ou méfloquine aux
deuxième et troisième trimestres
Traitement de première intention comme chez une adulte non
enceinte mais pas
d'artéméther-luméfantrine chez le jeune
enfant
FINANCEMENT
Source : (OMS, 2001)
Ce point, tente de définir la place occupée par
la médecine traditionnelle dans le traitement du paludisme d'une
manière générale, et particulièrement celle de la
médecine traditionnelle congolaise.
À l'image de la découverte de la quinine, de
l'artémisinine et de leurs dérivés issus des plantes
utilisées en médicine traditionnelle (Mesia,
2009), plusieurs plantes continuent à être
exploitées pour soigner le paludisme.
Les résultats sont tellement prolifiques que la
tendance est extra vertu vers la mise au point des médicaments
traditionnels améliorés(MTA).
Au Mali, malarial, un MTA (un médicament traditionnel
amélioré) fait du mélange de feuilles de Cassia
occidentalis, Luppia chevalieri et Spilanthes oleracea
fait ses preuves (Sidibe, 2006).
En RD congo, de l'extrait de Garcinia kola on a mis
au point Sansiphos® et d'extraits de Nauclea latifolia et de
Cassia occidentalis, on a mis au point Manalaria® (Mesia,
2009).
Plusieurs plantes ont déjà fait objet de
recherche d'activité anti malariennes et des familles telles que
apocynaceae, anonaceae, asteraceae, bixaceae, fabaceae, euphorbiaceae,
papillionaceae, meliaceae, malvaceae n'ont pas manqué de laisser leurs
empreintes.
Nous consignons quelques plantes ayant fait l'objet de
recherche dans cette perspective, dans le tableau IX. (Voir en annexe).
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