II.3.6 SECTEUR DE L'ENERGIE
La RDC regorge d'importantes ressources
énergétiques à même de favoriser le
développement de diverses formes d'énergies, notamment les
énergies hydraulique, éolienne, solaire, biogaz, biocarburant,
etc. S'agissant de l'énergie hydraulique, le pays est doté d'un
potentiel évalué à environ 106.000 MW, soit 37% du
potentiel total africain et près de 6% du potentiel mondial, pouvant
couvrir les besoins en électricité d'une bonne partie du
continent africain. Environ 44% de ce potentiel sont concentrés au seul
site d'Inga dans la province du Bas-Congo. Cependant, le taux
d'électrification nationale reste encore faible. Le parc de production
d'énergie hydraulique disponible s'élève à environ
2.100 MW sur 6.000 MW installée.
Pour accroître la production de l'énergie, le
Gouvernement a mis en place une politique d'ouverture axée sur la
libéralisation du secteur énergétique. Cette politique
vise à inciter et à faciliter les investissements
étrangers et nationaux dans une stratégie de partenariat
privé-privé, public-public ou public-privé.
Ci-après quelques projets en quête de financement
:
La réhabilitation d'Inga I (351 MW) et II (1.424 MW) ;
la construction d'Inga III (4.320 MW) ;
la construction de Grand Inga (39.000 MW) et des lignes
d'interconnexion ;
la construction de la 2ème ligne Inga - Kinshasa ;
la construction de diverses microcentrales et lignes annexes,
disséminées à travers le pays
dont :
y' Wanie Rukula : 700 MW (Province Orientale) ;
y' Busanga : 240 MW (Katanga) ;
y' Nzilo II : 120 MW (Katanga) ;
y' Kiliza : 100 MW (Sud-Kivu) ;
y' Ruzizi III : 82 MW (Sud-Kivu) ;
y' Tshala 2 : 12 MW (Kasaï Oriental) ;
y' Semiliki : 72 MW (Nord-Kivu) ;
y' Katende : 68 MW (Kasaï Occidental).
Il existe par ailleurs des bonnes opportunités de
développer les énergies renouvelables (biocarburant,
énergie éolienne, solaire, biogaz).
II.3.7 SECTEUR DE L'HABITAT ETAT DES LIEUX
Le marché de l'immobilier en République
Démocratique du Congo est très vaste. La croissance
démographique soutenue depuis une trentaine d'années et
l'évolution socio-économique du pays ont conduit à un
développement rapide des villes et entraîné une forte
demande par rapport à l'offre. D'où les déficits globaux
en logement évalués à 3.000.000. Rien que pour la ville de
Kinshasa les besoins sont estimés à 54,4% du déficit
global.
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D'énormes opportunités s'offrent aux
investisseurs dans ce secteur porteur en R.D.C. Il y a lieu d'épingler
notamment :
LA POLITIQUE DE L'HABITAT EN RDC
La politique gouvernementale de l'habitat est articulée
autour de quatre axes
principaux :
I La réorganisation du secteur de l'habitat
(réforme institutionnelle et renforcement des capacités) ;
I L'amélioration de l'habitat (politique
d'aménagement foncier et d'encadrement du secteur immobilier) ;
I La mobilisation des ressources pour l'habitat
(financement) ;
I Et la résorption des zones de pauvreté
urbaine (actions d'urgence).
ATOUTS
La RDC présente plusieurs atouts dans le secteur de
l'immobilier parmi lesquels on peut épingler les suivants :
I Une population abondante servant de marché
potentiel.
I La disponibilité de plusieurs sites à
travers le pays pouvant accueillir la construction des logements.
I La disponibilité des matériaux de
construction de base : moellon, sable, caillasse, eau...
I L'existence des entreprises de construction.
I La présence de Shelter Afrique
(Société panafricaine de financement de l'habitat basé
à Nairobi, au Kenya) en RDC.
I L'octroi des avantages douaniers et fiscaux aux
projets immobiliers agréés au Code des Investissements (notamment
l'importation en exonération des engins, équipements,
matériels et matériaux de construction ; exonération de
l'impôt foncier et de l'impôt sur les bénéfices).
I La création prochaine de nouvelles villes en
RDC et ce, conformément à la politique de décentralisation
prônée par la Constitution de la République.
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