30
SECTION.2. SITUATION ECONOMIQUE DE LA R.D.C
II.2.1. INDICATEURS MACRO-ECONOMIQUE
Tableau n°1 : Evolution du taux d'inflation fin
période de 2003 à juillet 2012
Période 2003 2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
Taux d'inflation fin 4,4 9,22
|
21,27
|
18,2
|
9,6
|
27,57
|
53,44
|
9,84
|
23,4
|
5,76
|
|
Source : Condensé d'informations statistiques de la
BCC, Juillet 2012 Interprétation du tableau
La mise en oeuvre d'une politique monétaire
adéquate par les Autorités du pays ainsi que la relance des
investissements productifs dans certains secteurs, ont permis de
résorber sensiblement le taux d'inflation et à maintenir stable
le taux de change entre le francs congolais et le dollar américain. . Ce
taux est passé de 4,4 % en 2003 à 9,22% en 2004 ; 21,27 % en 2005
à 18,2 % en 2006 ; 9,6% en 2007 à 27,57% en 2008, 53,44% en 2009
à 9,84% en 2010 ; 23, 4% en 2011 et 5, 76% à fin juillet 2012.
Graphique n°1 : Evolution du taux d'inflation fin
période de 2003 à juillet 2012
Source : ANAPI, Direction des agrégats
Interprétation du graphique
La mise en oeuvre d'une politique monétaire
adéquate par les Autorités du pays ainsi que la relance des
investissements productifs dans certains secteurs, ont permis de
résorber sensiblement le taux d'inflation et à maintenir stable
le taux de change entre le francs congolais et le dollar américain. . Ce
taux est passé de 4,4 % en 2003 à 9,22% en 2004 ;
31
Source . Condensé d'informations statistiques de la
Banque Centrale du Congo, Novembre
2012
21,27 % en 2005 à 18,2 % en 2006 ; 9,6% en 2007
à 27,57% en 2008, 53,44% en 2009 à 9,84% en 2010 ; 23, 4% en 2011
et 5, 76% à fin juillet 2012.
Tableau n°2 : Evolution du PIB à prix
courants de la R.D.Congo de 2003 à juillet 2012
2003
PIB à prix courants (en milliards 5,7 d'USD)
|
2004
6,5
|
2005
7,2
|
2006
8,8
|
2007 10
|
2008
11,9
|
2009
11,2
|
2010
13,3
|
2011
16,1
|
2012
17,3
|
|
Source . Condensé Hebdomadaire de la Banque
Centrale du Congo, novembre 2012
Graphique n°2 : Evolution du PIB à prix
courants
Source . ANAPI, Direction des agrégats
Interprétation du tableau et du graphique
L'assainissement continu du climat des affaires au travers
entre autres, la promulgation des instruments à l'incitation à
l'investissement, a occasionné la mise en place de plusieurs nouvelles
unités économiques au pays et par voie de conséquence,
l'accroissement du produit intérieur brut. Ainsi, le PIB à prix
courants ( en milliards de USD) est passé de 5, 7 milliards de USD en
2003 à 17,3 milliards de USD en 2012, soit une variation de 203,5%.
Tableau n°3 : Evolution du PIB/Habitant ( en
milliards de USD)
2003 2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
PIB /habitant (en USD) 100,6 112,7
|
120,1
|
143,5
|
158,6
|
181,7
|
166,4
|
190,6
|
225,2
|
235,7
|
|
32
Graphique n°3 : Evolution du PIB/habitant de 2003
à Juillet 2012
Source : ANAPI, Direction des agrégats
Interprétation du tableau et du graphique
Depuis 2003, le niveau de l'activité économique
de la R.D.Congo est croissant au fil des années à l'exception de
l'année 2009 à la suite de la crise financière
internationale ayant occasionné la baisse drastique de la production du
secteur minier.
Grâce au mécanisme de distribution des revenus
aux ménages, le Produit intérieur brut/ habitant qui est le
reflet du niveau de la demande, a connu par voie des conséquences des
améliorations substantielles. Le produit intérieur brut/habitant
est passé de 100,6 USD en 2003 à 235 USD, soit un taux
d'accroissement de plus de 100%.
Tableau n°4 : Evolution du taux de croissance du
PIB de 2003 à juillet 2012
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
Taux de Croissance du PIB 5,8
|
6,6
|
7,8
|
5,6
|
6,3
|
6,2
|
2,8
|
7,1
|
6,9
|
7,2
|
|
Source : Condensé d'informations statistiques de la
Banque Centrale du Congo, Novembre
2012
33
Graphique n°4 : Taux de Croissance du PIB à
prix courants
Source : ANAPI, Direction des agrégats
Interprétation du tableau et du graphique
Depuis 2001, la R.D.Congo s'est engagée
résolument sur la voie de la croissance économique. Plusieurs
nouveaux investissements se sont implantés au pays entre 2003 et juillet
2012 tandis que des projets anciens ont renouvelé leurs outils de
production.
Ainsi, les taux de croissance du pays ont progressé
comme suit : 5,8% en 2003
|
; 6,6% en
|
2004
|
; 7,8% en 2005 ; 5,6% en 2006 ;
|
6,3% en 2007, 6,2 % en 2008,
|
2,8% en 2009
|
; 7,1 % en
|
2010
|
; 6,9% en 2011 et 7,2% en 2012.
|
|
|
|
|
Le secteur minier qui était en déliquescence
avant 2001, connaît une expansion exponentielle depuis lors. Il en est de
même des secteurs des services (télécommunications,
immobiliers et banques) qui contribuent substantiellement à la relance
de la production nationale des biens et des services.
II.2.2. VOLUME DE PRODUCTION DE QUELQUES
BIENS
Tableau n°5 : Production agricole de la R.D.Congo
de 2009 à 2012 ( en tonnes)
Source : Condensé d'informations statistiques de la
Banque Centrale du Congo, Novembre
2012
34
Graphique n°5 : Production agricole de la
R.D.Congo de 2006 à juillet 2012
Source : Direction des services aux investissements/ANAPI
Interprétation du tableau et du graphique
En dépit de son extraordinaire potentiel, la R.D.Congo
n'a pas encore atteint le seuil d'autosuffisance alimentaire. Pour
répondre aux impératifs de la demande intérieure, le pays
recourt de manière récurrente aux importations surtout en ce qui
concerne l'huile de palme. Il s'agit donc d'un secteur où le
marché est ouvert et disponible à tous les investisseurs
potentiels intéressés. L'investissement dans ce secteur n'est
conditionné à aucune autorisation ou licence particulière.
Le Code Agricole récemment promulgué prévoit des avantages
douaniers et fiscaux alléchants au profit des opérateurs
agricoles.
Tableau n°6 : Production minière de la
R.D.Congo de 2006 à juillet 2012
Interprétation du tableau et du
graphique
Les réformes opérées en matière
économique dont celles mettant en place des nouvelles lois (Code des
Investissements, Code Forestier et Code Minier), conjuguées à
d'autres mesures prises par le Gouvernement, ont favorisé
significativement le regain de la
35
productivité nationale observée depuis 2001, au
regard notamment de l'installation au pays des nouvelles unités de
production.
Dans le secteur minier par exemple, les contrats de
partenariat public-privé conclus entre l'Etat congolais et les filiales
des firmes internationales ont eu pour effet l'accroissement sensible de la
production minière au pays d'année en année. Pour ne
prendre que l'exemple du cuivre, sa production est passée de 97.360
tonnes en 2006 à 460.560 tonnes en fin juillet 2012, soit un
accroissement de plus de 400%.
Graphique n°6 : Production minière de la
R.D.Congo de 2006 à juillet 2012
Source : Direction des services aux investissements
II.2.3. VOLUME DES INVESTISSEMENTS DIRECTS
ETRANGERS
Tableau n°7 : Nombre des projets d'IDE admis au
Code des Investissements par secteur
d'activités
Source : Direction des Services aux Investisseurs
/ANAPI
36
Graphique n°7 : Evolution du nombre des IDE par
secteurs
Source : Idem
Interprétation du tableau et du
graphique
De 2009 à 2012, 300 projets d'investissements directs
étrangers ont été admis aux avantages du Code des
Investissements. Ce nombre n'inclut pas les projets du secteur minier.
Les services et l'industrie (toutes filières confondues)
, constituent les deux secteurs les plus attractifs avec 260 projets,
représentant 87% de l'ensemble contre 13% en faveur des secteurs
agricoles et des infrastructures.
Tableau n°8 : Eclatement des projets des services
en sous- secteurs de 2009 à juillet 2012
Source : Direction des Services aux
Investisseurs/ANAPI
37
Graphique n°8 : Eclatement des projets des
services en sous- secteurs de 2009 à 2012
Source : Idem
Interprétation du tableau et du
graphique
De 2009 à 2012, les investissements indirects
étrangers dans le secteur des services sont dominés par les sous
-secteurs hôtellerie et immobilier qui représentent 34,6%, suivis
des télécommunications avec 13,07% de projets.
En dépit de l'engouement enregistré dans ces deux
sous-secteurs, l'offre y demeure encore trop faible, le marché
étant ouvert, les investisseurs nationaux comme étrangers sont
priés de se positionner et de proposer des projets.
Tableau n°9 : Eclatement des projets industriels en
sous-secteurs
38
39
Source : Direction des Services aux
Investisseurs/ANAPI
Graphique n°9 : Eclatement des projets industriels
en sous-secteurs
Source : Idem
Interprétation du tableau et du
graphique
Après de longues années de destruction de son
tissu industriel, la R.D.Congo voit son secteur industriel se reconstituer
progressivement. Depuis 2009, 130 projets d'investissement dans le secteur de
l'industrie ont été admis au régime général
du Code des Investissements.
De ces 130 projets, 38 sont des unités de traitement
de cuivre et autres produits dérivés. L'agro-industrie et
l'industrie des matériaux de constructions qui sont parmi les
filières prioritaires du pays, ne sont pas en reste. Elles ont
attiré respectivement 34 et 23% de l'ensemble des projets des IDE du
secteur industriel admis au Code des Investissements entre 2009 et 2012.
Tableau n°10 : Evolution du flux des IDE de
2009-2012
Source : Direction des Services aux
Investisseurs/ANAPI
Diagramme circulaire du flux des IDE de
2009-2012
Source : Idem
Interprétation du tableau et du
graphique
Le secteur des services est le secteur le plus
émergent en R.D.Congo durant ces dernières années. Il
représente 63,8% des coûts des investissements directs
étrangers admis au régime général du Code des
Investissements entre 2009 et 2012. Cette tendance s'observe sur le terrain
notamment par :
· Le boom immobilier enregistré dans la
quasi-totalité des Villes du pays ;
· Le nombre croissant de compagnies de
télécommunications opérant au pays et de clients ayant
accès à la téléphonie mobile (plus de 20 millions
aujourd'hui contre 300.000 en 2003) ;
· Le nombre de banques commerciales privées
internationales installées au pays (23 au total aujourd'hui contre 4 en
2003) et l'augmentation exponentielle tant de dépôts bancaires que
de crédits à l'économie.
Le secteur industriel enregistre également cette
tendance à la hausse. Il représente 27,2% des coûts
d'investissement agréés suivi de l'exploitation forestière
et de l'agriculture ainsi que des infrastructures.
40
SECTION.3. DIFFERENTS SECTEURS EN R.D.C II.3.1. SECTEUR
DES INFRASTRUCTURES
Le programme gouvernemental des Cinq Chantiers, dont
l'exécution doit se traduire notamment par la révolution de la
modernité, inscrit les infrastructures de base parmi les secteurs
prioritaires du Gouvernement de la R.D.Congo. Il s'agit donc là d'un
secteur porteur qui offre de multiples opportunités aux
investisseurs.
L'état des lieux de ce secteur se présente de la
manière suivante :
a. 152 400 Km de réseau routier national répartis
comme suit :
> Routes d'intérêt général : 58
129 km > Routes d'intérêt local : 86 871 km > Voiries
urbaines : 7 400 km
Ce réseau est insuffisamment développé, car
ne comportant que 2 823 km des routes revêtues.
Ainsi, à partir du réseau prioritaire de 23 140
km, un réseau ultra prioritaire de 15 836 km a été
défini pour contribuer d'urgence à la réunification et
à la relance économique du pays.
b. S'agissant du réseau ferré, il est
constitué de 5.033 km de voies ferrées non
interconnectées. Trois établissements publics, à savoir :
la Société Commerciale des Transports et Ports (ex ONATRA), le
Chemin de Fer des Uélé et la Société Nationale des
Chemins de fer du Congo (SNCC), assurent à la fois les investissements,
la gestion et l'exploitation des infrastructures existantes.
> Trois voies ferrées régionales, non
interconnectées, sont partiellement utilisables à cause de
l'état de délabrement des infrastructures ferroviaires et de
dysfonctionnement de certains ouvrages de franchissement.
> L'inexistence de liaison ferroviaire ininterrompue due
notamment à la différence d'écartement entre les rails
(1,067 m, 1,0 m et 0,6 m).
D'où le projet de standardisation des
écartements de rails dans le cadre de la reconstruction des
infrastructures ferroviaires est vivement souhaité.
c. Concernant le transport aérien, la R.D.Congo
dispose de 500 pistes d'atterrissage dont la gestion est assurée par la
Régie des Voies Aériennes (RVA). Le pays compte en outre 270
aérodromes, dont 101 ouverts à la circulation publique, 164
aérodromes privés et 5 aérodromes militaires ;
> Parmi les 101 pistes ouvertes à la circulation
publique, la RVA en gère 51, dont 5 aéroports internationaux
(KINSHASA, LUBUMBASHI, KISANGANI, GOMA et GBADOLITE) ;
d. Le réseau de voies navigables, d'une longueur de
16.238 km, comprend le bief maritime Banana-Matadi (150 km), le bief moyen
Kinshasa-Kisangani, la rivière Kasaï et ses affluents (13.458 km)
et enfin le bief supérieur du Lualaba et les lacs (2.630 km). Sur ce
réseau, sont aménagés 40 ports fluviaux et lacustres.
41
La vision du Gouvernement en matière d'infrastructures
est d'assurer l'intégration de l'économie congolaise tant au
niveau interne que des marchés sous-régionaux en mettant en place
des réseaux de communication (routes, rails, etc.) s'articulant sur 4
corridors :
? Corridor Nord ;
? Corridor Ouest/Nord-est ; ? Corridor Nord/Sud ;
? Corridor Ouest/Sud-est.
Sans restriction aucune, le secteur des infrastructures offre
aux investisseurs privés de tous bords des opportunités de
fructifier leurs capitaux, en développant un partenariat Win-Win avec
l'Etat Congolais, notamment par le biais du B.O.T (Built-Operate-Transfer), ou
de contrats d'exécution des ouvrages. De même, les investisseurs
peuvent développer le partenariat avec les Etablissements publics
existants aux fins de renforcement des capacités de production,
d'exploitation et de gestion.
Ci-dessous, quelques projets publics soumis au financement du
secteur privé :
· Réhabilitation et modernisation des
infrastructures portuaires du pays (Matadi, Ilebo, Mbandaka, Kisangani) ;
· Renforcement de la piste de l'Aéroport de Luano
à Lubumbashi ;
· Modernisation de l'Aéroport de N'djili ;
· Réhabilitation de l'Aéroport de
Kisangani (Bangboka) ;
· Construction du port en eau profonde a Banana ;
· Bitumage du tronçon routier Kananga - Mbuji
Mayi ;
· Modernisation du réseau routier Kisangani -
Komanda - Beni et la bretelle Komanda - Beni ;
· Construction de la route Kananga-Luiza-Kalamba
Mbuji-Kapanga ;
· Construction du tronçon routier
Niania-Bafwasende (141 km) ;
· Construction du tronçon Bafwansende-Kisangani
(200 km) ;
· Construction du tronçon Goma-Beni-Kasindi ( 440
km) ;
· Réhabilitation de la voie ferrée
Ilebo-Kananga-Mwene-ditu-Lubumbashi-Sakania (1833 km) ;
· Construction de la voie ferrée Kinshasa-Ilebo
(1015 km) ;
· Modernisation de la voie ferrée Matadi-Kinshasa
(365 km) ;
· Réhabilitation des Centrales
hydro-électriques d'Inga I et II ;
·
42
Construction de la Centrale hydro-électrique d'Inga III
(puissance 4.320 MW) ;
· Construction de la Centrale Hydro-électrique du
Grand INGA (puissance 39.000 MW) ;
· Construction de la Centrale hydro-électrique de
Tshala 2 ( 12 MW) ;
· Construction de la Centrale hydro-électrique de
Katende (64 MW) ;
· Construction de la Centrale hydro-électrique de
Busanga (240 MW )et des réseaux associés ;
· Construction de la Centrale hydro-électrique de
Semiliki au Nord Kivu (72 MW) ;
· Construction de la Centrale hydro-électrique de
Wanie Rukula dans la Province Orientale (700 MW), etc.
II.3.2 SECTEUR DE L'AGRICULTURE, PECHE ET ELEVAGE
Au regard de ses atouts, la RD Congo peut devenir, à
court terme, un grenier pour l'ensemble du continent africain et même du
monde.
Elle est pourvue, en effet, tout à la fois de vastes
étendues de terres arables et fertiles, de grandes réserves d'eau
douce, d'une importante pluviométrie permettant de réaliser
plusieurs récoltes en une année et d'un grand ensoleillement,
etc.
Pour booster l'agriculture considérée par le
Gouvernement comme la priorité des priorités, une loi agricole
venait d'être mise en place en 2012 (voir Textes de lois).
Ci-après, une vue de différentes cultures
pouvant être pratiquées au pays ainsi que des sites desdites
productions :
A. AGRICULTURE Cultures pérennes
Hévéa :
o l'Equateur est un véritable géant de la
culture d'hévéa. Cette culture d'Hévéa se pratique
dans les territoires forestiers avec une forte concentration à Lisala,
Bokungu, Boende, Budjala, Bikoro et Ikela.
o Maniema (territoire de Kibombo, Elila et Kailo)
o Province Orientale ( Isiro, Yangambi, lokutu,...)
o Bandundu ( Kesengo, Bokolo, Pongoboli,...)
43
Coton :
o Equateur ;
o Province Orientale (dans les territoires de Bondo, Ango,
Niangara,Dungu, Bambesa et Rungu) ;
o Kasaï Occidental ;
o Kasaï Oriental ;
o Maniema (Pangi, Kabambare, Kibombo, Lubutu).
Huile de palme :
o Equateur ( Bosondjo, Yaligimba, Ebondo, Lisafa) ;
o Province Orientale ( Lokutu, Isiro, Lunde,...) ;
o Kasaï Oriental (Lusambo, sankuru,...
o Maniema(Pangi, Kabambare, Kibombo, Lubutu)
o Kasaï Occidental ( Mapango, Ilebo, Mweka, Demba)
o Bandundu (le long de la rivière Lukeni).
Café :
o Sud Kivu ( dans les hauts plateaux du Territoire de Fizi) ;
o Province Orientale, Nord Kivu ( Beni et Rutshuru),
o Maniema ( Kibombo, Pangi, Punia, Kabambare et Lubutu)
o Production nationale en 2010 : 38.287 tonnes
Thé, Quinquina et Pyrèthre : Nord-Kivu ( Kabare,
Goma, Lubero, Rutshuru et Masisi).
Cacao :
o La province de l'Equateur se distingue également
pour son cacao qui occupe la première place dans la production nationale
;
o La Province du Kasaï Oriental dans le district de
SANKURU dispose également des atouts nécessaires pour cette
culture ;
o Production nationale en 2007 : 5.550 tonnes
Tabac :
o Cette culture se pratique au Katanga avec une forte
diffusion dans les territoires de Kaniama, Kongolo, Kabongo et Sandoa.
o Nord-Kivu (Masisi et Rutshuru) ;
o Province Orientale : Ituri, Faradje et watsha ;
o Bandundu : Bagata, Kenge, Mayi-Ndombe ;
o Bas-Congo : Seke-Banza
Cultures vivrières
Riz :
o Equateur (territoire de BUMBA)
o Province Oriëntale ;
o
44
Sud Kivu (haut plateau de Fizi) et
o Maniema.
Soja :
o Kasaï Oriental ( Kabinda),
o Equateur,...
Canne à sucre :
o Bas-Congo ( Kwilu-ngongo) ;
o Sud-Kivu( Kiliba) ;
o Province Orientale ( Lotokila, Yanonge) et
o Bandundu( Mushie pentane ).
MANIOC :
o Bandundu ( districts de Kwango, de Kwilu, du Plateau et de
Mai-Ndombe)
o Bas-Congo.
o Production nationale en 2007 : 15.004.430 tonnes
MAÏS :
o Province Orientale, Katanga, Kasaï Oriental et Kasaï
Occidental.
o Production nationale en 2007 : 1.155.720 tonnes
RIZ :
o La culture de Riz se pratique dans beaucoup de provinces
mais avec une plus grande diffusion dans les territoires forestiers de Yahuma,
Banalia, Opala, Bafuasende, Aketi et Buta dans la Province Orientale. Le
Territoire de Bumba dans la Province de l'Equateur est également
favorable pour cette culture.
o Production nationale en 2007 : 316.180 tonnes
HARICOT :
o Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kasaï Occidental, Province
Orientale, Katanga, Bas-Congo et Bandundu
o Production nationale en 2007 : 112.250 tonnes
ARACHIDE :
o Bandundu(les territoires d'Idiofa, Bulungu, Masimanimba,
Bagata, Gungu et Mushi) ;
o
45
Ci-après les tableaux statistiques des productions
agricoles, agro-industrielles et animales estimées de la RDC de 2005
à 2010.
Katanga (district de Tanganyika et Haut-Lomami)
o Production nationale en 2007 : 369.370 tonnes
BANANES PLANTAINS :
o Nord-Kivu(Territoires de Beni, Rutshuru, Masisi, Walikale,
Kabare, Fizi et Mwenga où elle jouit d'un sol fertile, essentiellement
d'origine volcanique.
o Production nationale en 2007 : 488.810 tonnes
Pomme de terre :
o Province du Nord- Kivu ( Masisi, Rutshuru, Walikale,
Lubero,..)
o Sud-Kivu ( Uvira, Kabare, Bukavu, ...)
o Production nationale en 2007 : 93.560 tonnes
Blé :
o Nord-Kivu ( Lubero et Masisi)
o Province du Katanga ( Moba, Lubudi et Mitwaba).
o Production nationale en 2007 : 8.690 tonnes
B. PECHE
A titre indicatif, les potentiels halieutiques de la R.D.C en
poissons se présentent comme suit :
o Lac Tanganyika (214 espèces) : Stolothrissa tanganicae,
Limnothrisa miodan, Latest et Luciolates,etc.
o Lac Kivu : Barilins ubangensis, Barbus, Clarias, Tilipia et
Haptochronis,etc.
o Lac Albert : Baremose, Hyd'ocynus porskalili, lates niloticuls
albertinus, Tilapia, hydocyon Goliath, Bagias ubangersis,etc.
o Lac Moëro : Tilapia macrochir, Clarus, synodontis, Barbus
attirelis, Mormyridae,etc.
o Lac Tshangalele : Tilapia, Serrono chromis, Clarias,etc.
o Lac Nzilo : Labex, Barbus, Clarias, Tilapia,etc.
o Fleuve Congo : Tilapia, Haplochromis melandi, Protopterus
athiopius, protopterus senegalus,etc.
o Lac Edouard : tilapia, clarias, barbus,etc.
o Cote Atlantique : Capitaine, Raie, Congre, Perche, Soles.,
Dorades grises, Darades, Machoirons (Arius), Sardinella (Chinchard), etc.
C. ELEVAGE
La R.D.C dispose des atouts nécessaires pour pratiquer
l'élevage des bovins, de porcins, de caprins et de volaille. Toutes les
Provinces de la R.D.Congo sont favorables pour l'élevage.
46
D'importants gisements de minerai de cuivre se retrouvent dans
la Province du Katanga, principalement dans sa partie méridionale.
II.3.3 SECTEURS DES MINES ET HYDROCARBURES
La RDC est considérée dans le monde entier, a
juste titre d'ailleurs, comme étant un « scandale géologique
» en raison de l'existence en son sous-sol de métaux rares et
précieux très recherchés par les différentes
économies émergentes du monde. Il peut y être
exploité une gamme quasi-complète des minerais existants sur la
planète ainsi que d'importantes quantités d'hydrocarbures.
A ce jour, seulement 30% des concessions minières ont
été attribuées à des investisseurs pour la
recherche et/ou l'exploitation. Du côté des hydrocarbures, le
terrain est jusque là quasiment vide. Ainsi, plus de 70% de concessions
attendent encore preneurs.
Dans les lignes qui suivent, un condensé des minerais
pouvant être exploités par les entreprises
intéressées ainsi que leur localisation.
? Les métaux de base
Le FER : La Province Orientale est le grenier
du fer de la R.D.Congo avec des réserves de l'ordre de 5 milliards de
tonnes. Les gisements de BANALIA ont une teneur en fer élevée
à plus de 65 % (faible teneur en Si02).
Réserves : 20.000.000.000 tonnes.
En outre, il sied de signaler qu'il existe des gisements et
des indices de fer au Nord de la Province du Katanga, plus
précisément dans la concession cuprifère localisée
dans sa partie méridionale à SAKIBINDA et TENKE. Ces importantes
concentrations de minerais (magnétites, hématites, mastites,
goethites) sont évaluées à #177; 120 millions de tonnes de
réserves avec une teneur variant entre 54 et 66 % de fer et 3 et 21 % de
silice sans beaucoup d'impuretés.
Les provinces de KASAI renferment à LUEBO, LUIZA,
MWENE-DITU, GANDAJIKA et DJOKU-PUNDA des gisements dont les réserves
sont estimées à 10 millions de tonnes de fer contenu, à 50
% de Fer.
Le Bas-Congo est l'une des provinces de la RDC à
disposer de beaucoup de latérites bauxitiques dans le MAYUMBE. Cette
province possède également le gisement de fer du Mont SALI dont
les réserves sont estimées à 87.000 tonnes à teneur
inférieure à 50 %. D'autres indices sont reconnus : à
LUOZI, à KINDULU-WANA et ailleurs.
? Les métaux non-ferreux L'ALUMINIUM :
Comme indiqué ci-haut, la province du Bas-Congo
recèle sur son territoire de grandes réserves de latérite
bauxitique.
Le CUIVRE :
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Réserves : 62.331.514 tonnes. L'ETAIN
:
Les principaux gisements d'étain connus en
République Démocratique du Congo sont situés dans les
Provinces du Katanga, du Maniema, du Sud-Kivu et du Nord-Kivu.
Le PLOMB et le ZINC
Le plomb et le zinc sont concentrés dans les gisements
de cuivre de KIPUSHI dans la Province du Katanga. Actuellement, l'exploitation
de cette mine est à l'arrêt. Dans la Province du Bas-Congo,
à Bamba-Kilenda, il existe également des indices de
minéralisation en cuivre-plomb-zinc.
Réserves en zinc : 4.055.403 tonnes. ? Les
métaux d'alliages Le CHROME-NICKEL
De nombreux indices sont signalés dans une grande zone
à cheval sur les deux Kasaï et plus précisément
à NKONKO, LUTSHATSHA et LUIZA. Réserves estimatives : 22,5
millions de tonnes de minerais à une teneur moyenne de 1,45 % et 3,8 %
Cr. Les gisements contiennent également du cobalt à une teneur
moyenne de l'ordre de 0,8 % Co.
Réserves : 22.5 millions de tonnes.
Le WOLFRAMITE
Le gisement wolframifère d'Etain est situé au
Nord-Kivu à une centaine de kilomètres à l'Ouest de
BUTEMBO. Un autre gisement de wolframite se trouve à BISHASHA,
situé à 25 Km au sud de MASISI, sur la bordure du massif
granitique de HANGO. Les réserves y relatives sont estimées
à quelques milliers de tonnes.
Le MANGANESE
Les concentrations importantes de manganèse dans la
Province du Katanga (plus précisément à KASEKELESA et
KISENGE) sont exploitées par l'Entreprise minière Kisenge
Manganèse « EMK-Mn ».
Le VANADIUM
Un important gisement de Vanadates de Plomb se trouve dans les
localités de SENGE et NKUSU (BAMBA-KILENDA), à environ 25 Km au
Nord-Ouest d'INKISI, dans la Province du Bas-Congo. Avec une puissance allant
de 0 à 2 mètres, ce gisement présente une teneur moyenne
en minerai de 25 à 30 % en plomb, et 5 à 6 % en vanadium.
Le COBALT au Katanga Réserves :
4.920.060 tonnes.
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? Les Métaux stratégiques
Ils connaissent de nos jours diverses utilisations dans les
technologies de pointe. Les principaux métaux dont les réserves
exploitables ont été identifiées en RDC sont les suivants
:
Le BERYLLIUM
Deux types de gisements de béryl ont été mis
en évidence :
· Le pegmatite de la région de KAMITUGA-KOBOKOBO
dans le Sud-Kivu a été exploitée et a produit 5.886 tonnes
de béryl entre 1954 et 1965.
· La formation pneumatolytique de MITWABA dans le
Katanga. D'autres indices sont signalés dans le Maniema.
LA MONAZITE (Minerai du Cérium,
Lanthane, Thorium, Ytrium)
De nombreux gîtes détritiques de monazite sont
identifiés dans les Provinces du Maniema, du Sud-Kivu, du Katanga et des
deux Kasaï.
Le LITHIUM
Quelques indices sont signalés dans les gisements
pegmatitique et détritique de MANONO dans le Katanga.
Le COLOMBO-TANTALITE
Il existe plusieurs gisements de Colombo-tantalite (Coltan) sur
le territoire
congolais :
· Le gisement de MANONO (Katanga) : Il renferme les
gisements, primaire, secondaire et les terrils. Les réserves sont
évaluées à 882 tonnes sur cinq sites. Ce domaine minier
est exploité par l'entreprise étatique Congo-Etain.
· Le gisement d'ONA-OBAYE-KABEREKE (Sud-Kivu-Maniema) : les
réserves cumulées sont évaluées à 1.507
tonnes sur un gisement du type détritique. Ce domaine minier est
exploité par la SAKIMA.
· Le gisement de LUANGASHI-LUKENO-SHIENZI (Katanga) : les
réserves sont à évaluer sur des gisements du type
détritique et filonienne pegmatite. Ce domaine minier appartient
à la Gécamines.
· Le gisement de MITWABA-BUKENA-KABOMBO (Katanga) : les
réserves de ce gisement du type détritique sont à
évaluer. Ce domaine minier appartient à l'Entreprise
Minière du Congo (E.M.C.).
· La Mine de LUESHE et BINGO : Existence d'un projet de
réhabilitation de l'usine de traitement et de la mine de Pyrochiore
à LUESHE. Les réserves sont évaluées à
33.441.300 tonnes de minerai à 2,42 % Nb2O3, soit 808.700 tonnes de
Nb2O3.
? Les substances minérales précieuses et
semi-précieuses :
L'OR
Les gisements les plus importants se situent dans les
Provinces suivantes : Province Orientale, Maniema, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Il
existe des indices dans les provinces du Bas-Congo, des deux Kasaï, de
l'Equateur et du Bandundu.
? Les Gîtes de la Province Orientale :
· L'entreprise minière qui exploite la
quasi-totalité des concessions est l'Office des Mines d'Or de Kilo-Moto
(OKIMO). Les réserves cumulées sont évaluées
à 3.095.458 tonnes pour la branche Moto (gisements de Gorumbwa, Durba,
Agbarobo Centre administratif WATSA), et à 8.914.644 tonnes pour la
branche Kilo (gisements de D7-Kanga, Guelley, Adidi, Senzerre, N'zebi,
Creek_center administratif MONGBALU) :
? Les Gîtes du Maniema, Nord-Kivu et Sud-Kivu
:
· Le Gîte de Mobale, situé à quelques
Kilomètres au Sud de Kamituga (Sud-Kivu).
· Le Gîte de Namoya, au Nord de Kabambare
(Maniema). Les réserves cumulées connues à ce jour sont
évaluées à 28.300 Kgs d'or avec une teneur moyenne 5,54
Kg/T.
· Le Gîte de TWANGIZA, au Sud de BUKAVU
(Sud-Kivu). Les réserves ont été évaluées
à quelques tonnes d'Or en 1972.
Il y a lieu de signaler quelques autres sites jadis
exploités par des entreprises, mais actuellement abandonnés. Il
s'agit notamment de :
· Gîte de MUSEFU (dans le Kasaï Occidental).
· Gîte de KALEMIE (dans le Katanga).
· Gîte de MAYUMBE (dans le Bas-Congo).
L'ARGENT
Les indices du minerai d'argent son signalés dans les
Provinces ci-après : Kasaï Occidental, Katanga et Sud-Kivu et
Province Orientale. La principale production d'argent provient du traitement
des minerais de cuivre et de Plomb argentifère de KIPUSHI.
Le PLATINE
La prospection des minerais de Platine n'est pas suffisamment
avancée. Toutefois des indices sont signalés dans la Province de
l'orientale et celles du Kasaï Occidental, du Nord-Kivu et du Katanga. Des
placers auro-platinifères ont été exploités dans
une région
située à l'ouest de LUBERO (Nord-Kivu). Dans la
Province du Katanga, l'association platine, or, palladium et vanadium est
connue dans les gisements de Musonoï, Ruwe et Shinkolobwe.
Le DIAMANT
Les gîtes diamantifères exploités en
République Démocratique du Congo se distinguent :
· Les gisements alluvionnaires du Kasaï Occidental
groupés autour de TSHIKAPA ;
· Les gisements alluvionnaires de la BUSHIMAY qui
accompagnent les pipes Kimberlites de BAKWANGA au Kasaï Oriental.
Réserves : 140.000.000 tonnes.
? Autres ressources minérales
PETROLE : le pays possède quatre
bassins sédimentaires, à savoir : le bassin côtier : 5.992
Km2 de superficie, il est situé en bordure de la côte atlantique
à l'Ouest de la R.D.C, précisément à MUANDA dans la
Province du Bas Congo ; le bassin sédimentaire de la cuvette centrale :
800.000 Km2 de superficie avec plus de 4 km d'épaisseur des
sédiments. Le bassin de Graben de Tanganyika : il fait partie de la
branche occidentale du système Rift Est Africain et s'étend
à l'Est de la R.D.C sur une zone distante d'environ 1.500 km du nord au
sud. Graben albertine.
CALCAIRE : présence de plusieurs
gisements importants en calcaire, argile, charbon, gaz,... indispensables pour
l'implantation des cimenteries ; Les gisements importants en calcaire, argile
et charbon sont :
1. Kasaï Oriental (à Lubilanji) : argiles en
abondance, possibilité de construire une centrale
hydroélectrique, proximité de chemin de fer ; réserves en
calcaire évaluées à 165 millions de tonnes.
2. Bas-Congo (massifs calcaire de LUFU/KIMPESE, KIASI-NKOLO
et le massif calcaire cristallin de TOMBANGADIO) ;
3. Katanga (les calcaires des super groupes de KUNDELUNGU)
;
4. Province Orientale (les calcaires du Groupe de la LINDI
des rivières UMA et MAÏKO).
SCHISTES BITUMEUX : Bas Congo
GAZ METHANE : Lac Kivu
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Les investisseurs sont ainsi les bienvenus au pays pour tirer
profit de toutes les opportunités disponibles à leur
portée
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