REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE MBANZA-NGUNGU
B.P 127

BAS-CONGO
SCIENTIA SPLENDET
ET CONSCIENTIA
SECTION TECHNIQUE
DEPARTEMENT DE SCIENCES COMMERCIALES ET
ADMINISTRATIVES
ETUDE SUR LA SATISFACTION DE LA CLIENTELE : Cas de
la B.I.C Agence de Mbanza-Ngungu
PAR
DIEUDONNE LULENGO MAYEMBA
MEMOIRE
Présenté et défendu en vue de l'obtention du
grade de Licence en Pédagogie Appliquée.
Option : Sciences Commerciales et
Administratives
Directeur : Prof. Xavier BITEMO
NDIWULU
Rapporteur : Ass. Richard MBUMBA
PHAMBU
Lecteurs :-Prof. Justin KAMAVUAKO
DIWAVOVA
-CT. Don MUSONI MULONGO
ANNEE ACADEMIQUE 2013-2014
A notre cher grand frèreBébé
BILONGO MUANDAque le bon Dieu continue toujours à vous
accorder le souffle de vie pour qu'un jour que vous puissiez goûter aux
fruits de ce que vous avez semés en nous et dont les valeurs morales ont
fait de nous ce que nous sommes devenues.
Je dédie ce travail
Dieudonné LULENGO MAYEMBA
REMERCIEMENTS
Je voudrais d'abord remercier le Bon
« DIEU » pour son assistance
divine durant notre période d'étude et celle de la
réalisation de ce travail.
Merci au ProfesseurXavierBITEMO,
directeur de ce mémoire, qui a su m'orienter et me donner de judicieux
conseils pour la réalisation de cette présente recherche.
Egalement à l'Assistant RichardMBUMBA PHAMBU
d'avoir accepté d'être comme rapporteur de ce mémoire.
Un énorme merci aux dirigeants de l'entreprise de
m'avoir permis l'accès aux données liées à notre
mémoire. J'espère que les résultats de cette étude
vous seront utiles et vous permettront d'améliorer davantage votre
service à la clientèle ainsi que la satisfaction de vos clients.
Et aussi merci à tous les clients (enquêtés) qui ont
contribués dans l'élaboration de ce mémoire en
répondant aux questionnaires d'enquêtes.
Merci à ma famille (mes parents : Cécile
BILONGO et Pierre MAYEMBA, mes frères et soeurs :Bienvenu MAYEMBA,
Cédric LUKEBADIO, Hyzette NSIMBA, MBIYA, NZUZI, BEYA, Fils MASENDA,
Violette, Julie...) dont l'appui a été définitif tout au
long de la réalisation de mon mémoire.
Merci également à tous mes camarades de
classe : Neville ZOLA MAMBUENI, Bellens MAYAMA, Platini PELENDA, Isma
MPELENDA, Berly LUDIAKUENO, Dieu YALA, Guylain NGOMA, YUMBI KIESE, Erick
LUKIKEBA, DIASILUA LOZOLO, MANSIATIMA, Cyril TUTA, Audrey MASSAKI LUVUTULA,
Nadège LEVO-di-BULUNGU, Sr. Rachel NGALULA TSHIMANGA, Ursule TEKA
DIOMONA, Chance NSONA NSILULU.
Et finalement merci à tous mes amis et
connaissances : Orélia TUSAWULUA, Espe MBUMBA, Charlotte,
Christelle TSHIBO, John LUKULI, Bob VUAMA, Dieudonné MATANDA, Yves
NGOMA, Roland MAZIMI, Marc MAFUALA,
Tables des
matières
DEDICACE ........................................................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS
iii
Tables des matières
iv
Liste des
figures.............................................................................................................................................................v
Liste des
tableaux...........................................................................................................................................vi
0.
INTRODUCTION
1
0.1.
Problématique
1
0.2.
Hypothèses
2
0.3. Objectifs
2
0.4. Méthodes et
techniques
2
0.5.
Intérêt du sujet
3
0.6. CANEVAS
3
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL
4
1.1. Le service
4
1.1.1. Définition
4
1.1.2. Une typologie
5
1.1.3. Caractéristiques
6
1.1.4. Entreprise de service
9
a) Définition
9
b) L'importance
9
c) Le rôle de
10
1.2. Le client
11
1.2.1. Comportement du
consommateur
11
1.2.2. L'orientation client
15
1.3. La satisfaction
16
1.3.1. Définition
17
1.3.2. Mesure
19
1.4. Fidélisation
20
1.4.1. Avantages
21
1.4.2. Enjeux
22
1.4.3. Méthodes
22
1.4.4. Moyens
22
1.4.4.A. Le marketing
relationnel:
22
1.4.4.B. Les stimulants
financiers :
24
1.4.5. Stratégies
25
a) Identifier les clients et les
partenaires :
25
b) Adapter les services aux
clients
25
c) Privilégier le client pour
amplifier son intérêt
25
d) Vérifier et
contrôler
25
e) Faire évaluer la
stratégie de l'entreprise
25
1.4.6. Limites de la
fidélisation
26
CHAPITRE 2 : CADRE DE L'ETUDE ET
APPROCHE METHODOLOGIQUE
27
2.1. Présentation de la B.I.C Agence
de Mbanza-Ngungu
27
2.1.1. Situation géographique
27
2.1.2 Historique
27
2.1.3. Nature juridique
28
2.1.4. Missions
29
2.1.5. Objet social
29
2.2. Brève description des produits
et services de la BIC
29
2.2.1. Les produits
31
2.2.2. Services offerts par la BIC
32
2.3. Approche méthodologique de la
recherche
32
2.3.1. Le choix du type de la recherche
32
2.3.2. L'échantillon
33
2.3.3. La clientèle cible
34
2.3.4. Le mode de collecte des
données
34
2.3.5. L'instrument de mesure
34
2.3.6. Le questionnaire
35
2.3.7. Le traitement d'informations
36
CHAPITRE III. PRÉSENTATION,
INTERPRÉTATION ET ANALYSE DES RÉSULTATS
40
III.1. Présentation et
interprétation des résultats
40
SECTION A : Information
générale
40
SECTION B : LES ATTENTES
44
SECTION C : LA CONCURRENCE
45
SECTION D : SERVICE GENERAL
50
SECTION E : SATISFACTION GENERALE
51
III.2. Analyse des résultats
54
III.2.1. Le niveau de satisfaction
55
III.2.1.A Validité interne
55
III.2.1.B. La matrice des
corrélations
56
III.2.1.C. La variance totale
expliquée
57
III.2.1.D. Analyse factorielle finale avec
« Varimax »
58
III.2.1.E. Utilisation du modèle
Tétraclasse de Llosa
58
III.2.2. La raison motivant les clients
à changer de banque
59
III.2.2.A. La validité interne
60
III.2.2.B. La matrice des
corrélations
60
III.2.2.C. La variance totale
expliquée
61
CONCLUSION
62
BIBLIOGRAPHIE
63
Liste des figures
Figure 1 : Les éléments fondamentaux
du système de
servuction ....................................................6
Figure 2 : Caractéristiques d'une prestation
de
services..................................................................9
Figure 3 : Les entreprises de
service.......................................................................................10
Figure 4 : Les facteurs explicatifs de
l'achat..............................................................................12
Figure 5 : Orientation
client.................................................................................................16
Figure 6 : Influence de la satisfaction de la
clientèle....................................................................18
Figure 7 : Modèle de la
satisfaction........................................................................................18
Figure 8 mesure de la satisfaction des
clients............................................................................19
Figure 9 : Les différentes logiques de
contribution à la satisfaction du modèle
Tétraclasse...................39
Figure 10 : représentation graphique de la
répartition de l'échantillon en fonction du
genre.................41
Figure 11 : Représentation graphique de la
répartition en fonction
d'âge.........................................41
Figure 12 : Représentation graphique de la
répartition en fonction du niveau
d'étude........................42
Figure 13 : Représentation graphique de la
répartition en fonction du type de
compte........................43
Figure 14 : Représentation graphique de la
répartition en fonction du but d'ouverture du
compte.......43
Figure 15 : Représentation graphique de la
répartition en fonction des besoins de
client......................44
Figure 16 : Représentation graphique de la
répartition en fonction d'évaluation du service par apport aux
attentes...........................................................................................................................45
Figure 17 : Représentation graphique de la
répartition en fonction de nombre d'années avec les
concurrents......................................................................................................................47
Figure 18 : Représentation graphique de la
répartition en fonction de la comparaison du
service.........48
Figure 19 : Représentation graphique de la
répartition en fonction d'élément motivant à
choisir la BIC.49
Figure 20 : Représentation graphique de la
répartition en fonction des
avantages..............................50
Figure 21 : Représentation graphique
d'évolution de la prestation du
service....................................51
Figure 22 : Représentation graphique de
l'appréciation du
service.................................................52
Liste des tableaux
Tableau n° 1 : les 5 niveaux de marketing
relationnel..................................................................24
Tableau n° 2: Répartition des types de
questions utilisées dans le
questionnaire.................................35
Tableau n°3 : Répartition des sections
utilisées dans le
questionnaire.............................................36
Tableau n°4 : Répartition de
l'échantillon en fonction du
genre.....................................................40
Tableau n°5: Répartition de
l'échantillon en fonction
d'âge.........................................................41
Tableau n°6 : Répartition de
l'échantillon en fonction du niveau
d'étude.........................................42
Tableau n°7 : Répartition de
l'échantillon en fonction du type de
compte........................................42
Tableau n°8 : Répartition des
enquêtés en fonction du but d'ouverture du
compte.............................43
Tableau n°9 : Répartition des
enquêtés en fonction de la considération des besoins de
clients...............44
Tableau n°10 : Répartition des
enquêtés en fonction d'évaluation du service par apport aux
attentes.....45
Tableau n°11 : Répartition des
enquêtés en fonction de la raison motivant les clients à
changer de
banque...........................................................................................................................46
Tableau n°12 : Répartition des
enquêtés en fonction de nombre d'années avec les
concurrents..............47
Tableau n°13 : Répartition de
l'échantillon en fonction de la comparaison du
service........................47
Tableau n°14 : Répartition de
l'échantillon en fonction d'élément motivant à
choisir la BIC.................48
Tableau n°15 : Répartition de
l'échantillon en fonction des
avantages.............................................49
Tableau n°16 : Evolution de la
prestation.................................................................................51
Tableau n°17 : Appréciation des
services.................................................................................52
Tableau n°18 : Recommandation des
connaissances à la
BIC........................................................53
Tableau n°19 : Répartition de
l'échantillon en fonction de la Recommandation des amis à la
BIC.........53
Tableau n°20 : Répartition de
l'échantillon en fonction des critères d'appréciation du
service...............54
Tableau n°21 : Validité
interne.............................................................................................55
Tableau n°22 : La matrice des
corrélations..............................................................................57
Tableau n°23 : La variance totale
expliquée.............................................................................57
Tableau n°24 : Analyse factorielle finale
avec « Varimax
».........................................................58
Tableau n°25 : La validité
interne..........................................................................................60
Tableau n°26 : La matrice des
corrélations..............................................................................60
Tableau n°27 : La variance totale
expliquée..............................................................................61
Tableau n°28 : Analyse factorielle finale
avec « Varimax
»..........................................................61
INTRODUCTION
0.1. Problématique
Selon l'optique Marketing, pour que l'entreprise atteigne ses
objectifs, il faut d'abord qu'elle détermine les besoins et les
désirs du marché cible avant de mettre en oeuvre un plan d'action
pour les satisfaire.
Le marketing est une composante importante du processus de
planification stratégique de l'entreprise en élaborant, entre
autres, des stratégies orientées en fonction de la satisfaction
de la clientèle
La planification stratégique a commencé à
s'imposer vers les années 1950 et 1960 en quittant la phase de vente
vers la phase marketing et elle joue aujourd'hui un rôle primordial pour
les entreprises dans l'idée qu'elles précipitent d'abord de
vendre avant de produire. Elle consiste principalement en la
détermination d'objectifs généraux à atteindre
desquels découle le plan marketing. Une fois les objectifs
déterminés, la rédaction d'un plan marketing
adéquat est nécessaire, puisqu'il oriente les actions
pensées, lesquelles doivent occuper et aboutir à la fixation
d'objectifs plus spécifiques que sont les objectifs marketings.
Pour ce faire, l'entreprise se doit d'effectuer une analyse de
l'environnement interne et externe. Selon un expert en marketing (Coupet,
1990), le plan marketing doit accorder la même importance au service
à la clientèle qu'au produit, à la publicité,
à la distribution et au prix. En effet, le service à la
clientèle joue un rôle déterminant du mix-marketing.
Certains auteurs considèrent d'ailleurs le personnel en contact avec le
client, variable du service à la clientèle (Coupet, 1990), comme
étant la variable la plus importante du mix-marketing.
De ce fait, dans un monde en constante compétition et
évolution, il devient particulièrement important pour les
entreprises de service oeuvrant dans le secteur financier de se
démarquer de la concurrence. Un des moyens d'y parvenir est sans
contredit par la satisfaction de la clientèle. En effet, ces entreprises
doivent, de plus en plus, accorder une attention particulière à
la relation qu'elles entretiennent avec leurs clients. Car on ne fait rien de
bon si on ne parvient pas à toucher le client (Edgar Woolard, 1970). Le
client possède une meilleure connaissance des services offerts par la
concurrence. En conséquence, étant mieux informés, ils
sont plus exigeants envers leur fournisseur. C'est donc sur la
complexité des besoins des clients que ces entreprises portent une
attention grandissante, notamment à tout ce qui a trait au service
à la clientèle.
Les dirigeants des entreprises se fixent alors comme mission
la satisfaction de la clientèle, en offrant des services de
qualité. Désormais ils accordent plus d'importance à la
fidélisation de la clientèle actuelle (Reichheld et Sasser,
1990).
Au regard de ce qui précède, nous nous posons
les questions suivantes :
Ø Les clients de la banque Internationale de
Crédit (BIC), agence de Mbanza-Ngungu, sont-ils satisfaits de la
qualité des prestations de service par la banque ?
Ø Quels sont les principaux critères
utilisés par les clients pour évaluer la qualité des
prestations offertes par la BIC-Mbanza/Ngungu ?
0.2. Hypothèses
Pour répondre aux questions ci-dessous, nous formulons
les hypothèses suivantes :
Ø Les clients sont dans l'ensemble satisfaits des
services offerts par la BIC, Agence de Mbanza-Ngungu.
Ø Les critères utilisés par les clients
de la BIC pour évaluer la qualité de prestations offertes
sont :
ü La diversité des produits ;
ü La qualité des produits ;
ü La qualité de la relation ;
ü L'image de la banque.
0.3. Objectifs
La présente recherche s'articule autour des objectifs
suivants :
v Identifier les critères dont tiennent compte les clients
pour évaluer la qualité de la prestation de service.
v Vérifier les attentes de départ des clients
à l'égard de la prestation de service actuelle de la
BIC-Mbanza-Ngungu.
v Mesurer le niveau de satisfaction actuel des clients
vis-à-vis des services offerts par la BIC-Mbanza-Ngungu.
v Identifier les modifications à effectuer pour maintenir
une relation à long terme avec le client.
0.4. Méthodes et techniques
Dans notre travail, nous nous sommes servis des
méthodes et techniques suivantes afin de collecter les données et
les analyser.
La Méthode analytique :
nous a permis d'analyser les informations ainsi que les données
récoltées.
La Méthode historique :
elle nous a permis de suivre l'évolution de différentes
variables utilisées dans notre analyse.
La Méthode statistique :
Elle nous a permis de pouvoir quantifier et chiffrer les résultats de la
recherche et de les présenter sous forme des tableaux.
La Technique documentaire :
Elle nous a aidés à fouiller
systématiquement les ouvrages, revues, rapports, les
références électroniques et tous autres documents en
rapport avec notre sujet.
La Technique d'interview
structurée : Elle nous a servi à
récolter les informations auprès des clients de la Banque
Internationale de Crédit afin d'analyser leur niveau de satisfactions.
Nous avons élaboré un questionnaire destiné aux clients de
la clientèle.
0.5. Intérêt du sujet
La recherche sur le service à la clientèle se
fait de plus en plus importante depuis la dernière décennie, les
écrits sur le sujet se font de plus en plus nombreux. On remarque
cependant, que les recherche effectuées sur le service à la
clientèle, sont généralement effectuées sur les
entreprises au détail, donc très peu d'entre-elles sont
effectuées sur les entreprises de service. Cela explique donc en partie,
notre intérêt d'explorer et de comprendre davantage les
différents aspects du service à la clientèle en contexte
d'entreprises se spécialisant dans le domaine des services.
0.6. CANEVAS
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
trois chapitres. Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel. Le
deuxième chapitre présente la Banque Internationale de
Crédit (BIC) et la méthodologie de recherche. Enfin, le
troisième chapitre porte sur la présentation,
l'interprétation et l'analyse des résultats des enquêtes de
la clientèle à la BIC-Mbanza/Ngungu.
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL
L'objectif de ce chapitre est de présenter les principaux
concepts mobilisés dans cette recherche. Il s'agit des notions
suivantes : le service, le client, la satisfaction de la clientèle
et la fidélisation.
1.1. Le service
Dans ce point nous définirons les services, pour
ensuite nous concentrer sur un type particulier de services et leurs
caractéristiques.
1.1.1. Définition
Les définitions du terme « service » sont
nombreuses et correspondent à différents angles de vues.
L'ambiguïté du terme lui-même peut justifier cette
variété.
En effet, il sert à la fois de désigner un
département (service à la clientèle) ; une prestation
rendue à un usager (la réponse à une demande de
renseignement pour le compte du client sur les produits...) ; la manière
avec laquelle est assurée la relation entre les entreprises de service
et le détenteur du compte (bon/mauvais accueil, rapidité/lenteur
de réponse...) ; etc.
Parmi ces définitions, nous citons les suivantes :
ü En partant du point de vue de l'usager, Éric
SUTTER présente un service comme « l'ensemble des prestations
auxquelles le client s'attend, au-delà du produit ou du service de base,
en fonction du prix, de l'image et de la réputation en cours»
[SUTTER, 2002, p89].
ü Pierre EIGLIER et Éric LANGEARD, deux
spécialistes du marketing des services, définissent le service
comme « la résultante de l'interaction entre les trois
éléments de base que sont le client, le support physique et le
personnel en contact. Cette résultante constitue le
bénéfice qui doit satisfaire le besoin du client» [EIGLIER,
LANGEARD, 1987, p16].
ü D'après GUMMESON E. et GRONROOS C. , le service
peut être défini de deux façons. Soit un service est une
action ou une prestation offerte par une partie à une autre. Bien que
le processus puisse être lié à un produit physique, la
prestation est transitoire, souvent intangible par nature, et ne résulte
pas, normalement de la possession de l'un des facteurs de production.
Soit un service est une activité économique qui
crée de la valeur et fournit des avantages aux consommateurs à un
moment et en un lieu donné pour apporter le changement
désiré, en faveur du bénéficiaire du service.
De façon plus « amusante », les services ont
été décrits comme quelque chose qui « peut être
acheté et vendu mais qu'on ne peut pas se laisser tomber sur le pied ou
soit qu'on ne peut pas toucher ou goûter »
1.1.2. Typologie
C'est sans doute pour relever ce défi que Melvin
(Grubel et Walker, 1989) proposa une typologie en trois points sur la base des
fonctions d'utilisation des services:
Ø les services à contacts directs (les soins
dentaires) ;
Ø les services intermédiaires (les
télécommunications) ;
Ø les services d'intermédiaires (le transport et
le commerce de détail).
Bien que cette proposition dégage des
éléments pouvant permettre une meilleure concentration des
intérêts de recherche en rapport avec différents types de
fonctions, il faut reconnaître, qu'elle ne permet pas de dissocier les
services reliés aux consommateurs de ceux destinés aux
entreprises.
Cette proposition typologique d'inspiration économique,
s'avère moins précise et peu adaptée pour un contexte
managérial où la recherche de l'optimisation des pratiques de
management est l'objectif recherché.
Grubel and Walker (1989) ont proposé à leur tour
une nouvelle typologie de trois classes distinctes cernant les
différentes transactions économiques liées aux services:
Ø les services achetés par les consommateurs,
Ø les services gouvernementaux, et
Ø les services achetés par des entreprises et
devant servir ultérieurement à la production de biens et
services.
Tous ces types des services permettent de satisfaire les
besoins des uns et des autres.
1.1.3. Caractéristiques
Comme nous pouvons le constater à la figure 1, le
service est la résultante de l'interaction des deux
éléments que l'on a vus précédemment, soit
l'entreprise et le client. On désigne le processus de création de
service par le terme « servuctions ». Eiglier et Langeard (1987)
définissent plus spécifiquement la servuction des entreprises de
service comme l'organisation systémique et cohérente de tous les
éléments physiques et humains de l'interface client-entreprise
nécessaire à la réalisation d'une prestation de service.
Finalement, il est à retenir que le but principal du service est sans
contredit de satisfaire le client.
Support
Physique
Client
Personnel en Service
contact
Figure 1 : Les
éléments fondamentaux du système de servuction
Source: Eiglier et Langeard (1987).
Il existe principalement deux types de service. D'abord, il y
a le service de base qui constitue la principale raison pour laquelle le client
s'adresse à notre entreprise. Ce service de base a pour mission de
satisfaire le principal besoin du consommateur. Les services de base sont
capables, à eux seuls, de justifier la venue du client. Pour la banque,
le service de base est la collecte et la distribution de fonds. Ensuite, on
retrouve les services périphériques qu'on définit comme
étant des services offerts par l'entreprise mais qui ne répondent
pas au besoin principal du consommateur. Ce sont des services qui ajoutent de
la valeur au service de base. Cependant, ils ne justifient pas la venue de
nouveaux clients à eux seuls.
Selon Zeithaml, Parasuraman et Berry (1985) rapportent plus de
vingt-six auteurs qui se sont attardés à décrire les
caractéristiques propres à la commercialisation des services.
Ainsi, de cette revue de la littérature, les auteurs
isolent quatre caractéristiques du marketing de services, soit a)
l'intangibilité, b) l'hétérogénéité,
c) la périssabilité et enfin, d) l'inséparabilité.
Pour bien comprendre la problématique, les nuances et les limites
soulevées par ces caractéristiques nous présentons une
brève description et critique de chacune d'elle.
a. L'intangibilité
L'intangibilité (Berry, 1980; Lovelock, 1981; Bateson,
1979; Flipo, 1989) est la condition qui rend un service insensible au toucher
et à la vue. L'intangibilité se traduit par l'incapacité
pour la clientèle d'appréhender concrètement le service
comme tel: c'est le livret de transaction ou le site (la succursale) où
le client transige qu'un service bancaire comme l'épargne devient
tangible, le "compte d'épargne" lui demeure intangible. Un service est
donc à dominance intangible, mis en forme par des activités
immatérielles, impalpable et difficilement observable pour une personne
externe. Le risque perçu est donc plus élevé pour le
client à cause de l'incapacité d'examiner et d'évaluer un
achat planifié, à moins de ne se fier à une
expérience précédente, ce qui n'est pas toujours
possible.
b. L'hétérogénéité
L'hétérogénéité (Eiglier,
1977; Filiatrault, 1987) aussi définie par l'appellation
variabilité (Kotler, Filiatrault et Turner, 1994), décrit le
caractère incertain de garantir une performance constante pour un
prestataire de services comme entre différents prestataires d'un
service. La variabilité met en évidence les fluctuations
possibles dans la performance du personnel en contact avec la
clientèle et le niveau d'interaction avec le client.
Dans un premier temps, on ne peut affirmer que tout le
personnel en contact d'une entreprise puisse avoir le même niveau de
compétence ni qu'un individu puisse être disposé à
fournir régulièrement et sur une base continue la même
performance. Dans un deuxième temps, la contribution exigée lors
de la participation d'un client à une prestation de services peut
être différente d'un prestataire à un autre, et d'autre
part cette contribution est généralement liée aux
objectifs corporatifs et non seulement aux capacités ou à la
volonté du client à participer à la "servuction" d'un
service (Lovelock, Young, 1979). Ainsi, la qualité des services est
sujette à des variations en rapport à des changements de
ressources et de clients. Cet énoncé est d'autant plus vrai
qu'à l'encontre des produits, nous ne pouvons rejeter les services qui
ne répondent pas aux normes de qualité exigées. Le
résultat dépend donc du niveau de complicité des
intervenants. Le client et le prestataire forment un couple, les deux en
présumée symbiose idéale, rarement réalisable
toutefois.
Cette question peut être résolue par la recherche
d'une plus grande standardisation du processus de prestation du service, du
développement de mesures de qualité et par un programme de
formation continu et intégré.
c. Périssabilité
Quant à la périssabilité (Berry, 1983;
Bitner et Zeithaml, 1987), elle représente la durée de vie pour
le moins éphémère d'un service, soit le temps d'une
performance. Comme les services ne peuvent être mis en inventaire, ils
sont de ce fait périssables.
Il faut préciser que les soutiens de l'offre
étant généralement d'ordre tangible, ils pourront se
stocker mais rarement l'offre elle-même, qui est intangible par nature.
Sans le client, le prestataire de services disposera de disponibilités
potentielles, mais sans pour autant pouvoir les récupérer dans le
temps. Et dès qu'une transaction est amorcée elle peut
difficilement s'interrompre ou se recycler, elle doit avorter ou bien se
compléter.
d. L'inséparabilité
Finalement, l'inséparabilité (Gronroos, 1978;
Silpakit et Fisk, 1985; Zeithaml, Parasuraman et Berry 1985; Eiglier et
Langeard 1987; Filiatrault et Metcalfe 1989) met en évidence le
rôle indissociable que doivent jouer le client et le prestataire de
services dans le processus de "production" du service. Alors que, pour les
produits, les systèmes de production et de livraison influencent la
perception des acheteurs, pour les services les systèmes d'exploitation
et de prestation deviennent des composantes névralgiques et cruciales.
Un client aura toujours le loisir de choisir un ou l'autre
produit disponible, mais ce même client consommera un service que si le
lieu et le temps de sa production coïncide à ses attentes et ses
besoins. La production et la consommation d'un service se font
simultanément, rendant l'évaluation préachat impossible.
Contrairement aux biens qui sont en premier lieu produits, entreposés,
puis vendus et consommés, souvent en des lieux d différents, les
services sont d'abord vendus puis produits et consommés
simultanément. L'inséparabilité implique un contact
étroit entre le processus de production et celui de la consommation, ce
qui exige une interaction constante entre les fonctions marketing et
exploitation. Cette relation est essentielle et oblige souvent le consommateur
d'un service à s'impliquer dans le processus de production de celui-ci
(voir concept d'hétérogénéité), ce qui ne
concorde pas nécessairement avec ses motivations ou ses
habiletés. De plus, il existe rarement des intermédiaires entre
la demande et le processus de fabrication ou de servuction, si ce n'est le
client lui-même.
Le modèle de la figure 2 décrit l'environnement
dans lequel un consommateur se retrouve. Ce modèle illustre la
dynamique qui lie le client au prestataire de services. Cette activité
conjointe devient par la force des choses interactive et réciproque.
Dorénavant ce qui distingue une organisation d'une
autre, c'est la compréhension des rôles qu'ont à "jouer"
la personne en contact avec le client participant à cette interaction
unique ou dyade
CARACTÉRISTIQUES:
· Intangibilité
SERVICE PERSONNEL ·
Hétérogénéité PARTICIPATION
SERVICE
OPÉRATIONNEL EN
DU TOTAL
CONTACT · Périssabilité
CLIENT
· Inséparabilité
Figure 2 :
Caractéristiques d'une prestation de services
SOURCE : Miles, 1990
En bref, l'interface de deux personnes {acheteur/vendeur} lors
de la prestation d'un service est un thème central du marketing de
services, influençant la différenciation et la prestation d'un
service, le contrôle de la qualité, la performance, et la
satisfaction du client {Miles, 1990; Bitner, 1990}.
1.1.4. Entreprise de
service
a)
Définition
Sont des entreprises qui fournissent des services ou des biens
incorporels à leurs clients. Ces entreprises n'ont aucun stock à
la clôture de l'entreprise. Nous citons entre autres :
Ø Agences de publicité ;
Ø Cabinets d'expertise ;
Ø Institutions financières ;
Ø Messageries financières.
b) L'importance des
entreprises de service
Les entreprises de services sont très importantes dans
notre économie de plus en plus mondialisée.
Au Canada, elles comptaient pour 74 % des emplois en 2000 et
69 % du PIB en 2001. À l'échelle mondiale, les entreprises de
service représentaient près de 20 % du total des échanges
internationaux en 1999(. Le pôle économique des pays s'est
graduellement converti de l'industrie vers les services. Les services
représentent maintenant entre la moitié et les deux tiers de la
production totale des pays industrialisés.
La place croissante qu'elles occupent maintenant dans notre
économie n'est donc pas étrangère à la
préoccupation grandissante des gestionnaires pour le service à la
clientèle et pour la qualité des services offerts.
c) Le rôle de
l'entreprise de service dans le service à la
clientèle
Évidemment, l'entreprise de service joue un rôle
actif dans la production de service. L'entreprise est la liaison entre le
service lui-même et le client. Tel que démontré dans la
figure 3, l'entreprise de service comprend une partie visible et une seconde
partie non visible qui seront traitées tout au long de la
présente section.
Entreprise de service
Système interne de
Equipement
l'entrepriseChèque, carte,
ordinateur
Dirigeant
Critères de
choixPersonnel en contact
Non visible
Visible
Figure 3 : Les
entreprises de service
Source: Baudry (1986)
La partie non visible comprend tout le système
interne de l'entreprise, tels que le dirigeant et les critères de
choix pour évaluer la qualité des services. La partie visible de
l'entreprise se définit principalement par deux éléments.
D'abord, le personnel en contact avec la clientèle est
nécessairement un élément visible de l'entreprise de
service. On l'explique par le fait que ce sont les employés qui
prennent les commandes des clients et se sont également les
employés qui exécutent le service réclamé par le
client. Ensuite, l'équipement nécessaire pour la prestation de
service est nécessairement visible. La raison d'être d'une
entreprise de service est le client.
1.2. Le client
Le client joue un rôle actif quant à la
production du service. Sa prestation peut se définir par le fait qu'il
entre en contact avec les employés de l'entreprise afin de communiquer
les informations nécessaires pour la prestation de service.
Dépôt d'argent ou demande des crédits est un bon exemple du
rôle du client pour une institution bancaire. Ainsi, la qualité et
la précision de l'information transmise par le client, permettront
à l'entreprise de connaître les conditions nécessaires afin
de rendre un service de qualité.
La raison pour laquelle on accorde autant d'importance au
client est simple : le client est la raison d'être d'une entreprise de
service. Il constitue certainement la source de données primaire la plus
importante. Le but du marketing étant d'évaluer les attentes et
les besoins des consommateurs, il va de soi qu'il est primordial pour les
gestionnaires de connaître l'opinion des clients sur les services
existants.
Ainsi, pour conserver les clients existants et en attirer de
nouveaux, les entreprises déploient beaucoup d'énergie pour
connaître les attitudes et le comportement des consommateurs.
1.2.1. Comportement du consommateur
La compréhension du comportement du consommateur est un
autre grand défi pour les gestionnaires d'entreprises de services.
Ainsi, il est indispensable pour les entreprises de service, de bien
connaître le comportement de leurs clients cibles. Ces dernières
doivent nécessairement effectuer des recherches et des études
afin d'obtenir des informations relatives au comportement du consommateur.
Les informations acquises sont d'autant plus essentielles pour les
gestionnaires d'entreprise afin de retenir les décisions les plus
appropriées.
Lorsque les entreprises réussissent à obtenir
des informations pertinentes concernant le comportement de sa
clientèle, les renseignements peuvent facilement devenir une source
d'opportunités importante pour les entreprises.
Dans un environnement de plus en plus compétitif, les
clients choisissent une entreprise parmi d'autres par rapport à la
capacité qu'a l'entreprise d'offrir les meilleurs services (Beny,
1995).
Dans le secteur des services plus particulièrement,
les entreprises rappellent que les consommateurs sont de plus en plus
exigeants, elles constatent que les besoins de la clientèle sont devenus
plus complexes et soulignent la nature insaisissable du consommateur. En
effets, les clients perçus comme exigeant recherchent un service
très personnalisé et s'attendent à ce que tout soit mis en
oeuvre pour les satisfaire.
On peut expliquer l'exigence des consommateurs par le fait que
ces derniers soient de plus en plus informés, éduqués et
qu'ils ont une idée beaucoup plus précise de leurs besoins. Avant
de satisfaire ces besoins, le client effectue désormais tout un
processus d'achat. En effet, l'action, soit l'achat d'un service, dépend
entièrement du ce processus d'achat, qui consiste à effectuer
une recherche d'informations auprès de son environnement. Comme le
démontre la figure 4, les informations provenant des facteurs
d'environnement et individuels, permettent d'éclairer le consommateur
quant à sa décision d'achat.
Facteurs d'environnement
Facteurs individuels
Stimuli


Culture .....,
Motivation
Classe sociale
Implication
Groupes sociaux
Expérience
Famille
Personnalité
Situation
Image de soi
Attitudes
Actions
Processus d'achat
Figure 4 : Les facteurs
explicatifs de l'achat
Source: Ballofet, Soulaire, 0' Astou, Oaghfous, (2002).
Évidemment, afin de prendre sa décision, le
client s'en remet à certains facteurs individuels, tels que sa propre
expérience, ses attitudes et sa personnalité. L'attitude des
consommateurs envers un service a une influence déterminante sur les
décisions d'achat.
Celle-ci se définit comme la tendance à
apprécier ou rejeter un produit ou un service. Ainsi, si l'on veut
comprendre l'attitude d'un client, il faut porter attention aux croyances du
client à l'égard du service, au sentiment envers le service et
aux intentions d'achat s'y rapportant.
Dans le secteur Bancaire, le consommateur présente une
particularité, son comportement vis-à-vis de la banque passe par
trois étapes :
a. Décider d'être
bancarisé :
C'est une étape de préparation de l'acte
d'ouverture d'un compte, elle obéit le plus souvent à un besoin
qui diffère d'une personne à une autre et du particulier à
l'entreprise. Ce besoin peut prendre plusieurs formes :
- La recherche de la
sécurité : c'est le cas pour un individu qui
souhaite sécuriser son argent en la transformant de l'espèce en
monnaie scripturale.
- La recherche de l'estime de
soi : en effet ouvrir un compte bancaire et être
détenteur d'une carte de guichet représente un plus dans la
perception des gens, surtout en RDC où la banalisation du produit
bancaire reste loin encore avec seulement 20% de la population
bancarisée. C'est donc un besoin d'estime et d'appartenance à un
groupe restreint, ce besoin peut également résulter de la
pression sociale des proches, famille ou entourage professionnel.
-Une nécessité :
c'est un besoin qui émane d'un stimulus individuel et social. En effet,
l'ouverture d'un compte bancaire est devenue une nécessité pour
les citadins détenteurs et de plus en plus également, non
détenteurs de revenus. Cette nécessité peut
apparaître aussi chez le futur acquéreur d'un logement, voiture ou
simple crédit de consommation en quête de financement.
- Une exigence : pour les
entreprises, c'est une exigence d'avoir un compte courant, voire plusieurs,
pour la bonne conduite des opérations commerciales et le financement de
l'activité.
- Un investissement : c'est le
cas des clients, particuliers ou entreprises, qui désirent faire
fructifier leur capital liquide en le déposant dans des comptes
bloqués (épargne ou dépôt à terme) en
contrepartie d'un intérêt après une durée
déterminée.
Cette envie d'ouverture de compte peut également
être stimulée par une offre promotionnelle ou par les
recommandations et les conseils des proches.
b. Le choix d'une banque :
Après la reconnaissance du besoin, le consommateur peut
s'engager dans la recherche d'informations sur les moyens de satisfaire ce
besoin, cette recherche peut être interne et/ou externe.
- La recherche interne : elle
est activée en premier lieu, juste après la reconnaissance du
besoin.
Cette recherche porte en fait sur la mémoire à
long terme dans laquelle le consommateur tend à répertorier
toutes les informations pertinentes pour le sujet traité. Cette
recherche de connaissance dépend des qualités de l'individu et de
son expérience, elle s'articule sur le cumul d'informations et
d'expériences détenues en matière des services bancaires,
des enseignes, des publicités, de l'image de marque des banques.
Souvent, cette recherche orientera le consommateur envers la banque la plus
proche dans sa mémoire vers laquelle il dégage une sympathie
spéciale, et il évitera les banques à scandales financiers
ou beaucoup trop prestigieuses ou encore dont l'avenir est certain à son
point de vue.
- La recherche externe : c'est
une recherche préalable à l'achat, elle résulte d'un
désir d'effectuer les meilleurs choix de consommation. Cette recherche
est variable et conditionnée par la personnalité du consommateur,
la nature du produit désiré, le coût de l'information,
l'avantage procuré et le risque encouru. Le consommateur a tendance
à vouloir profiter de l'expérience de son entourage voir
même des spécialistes (des employés de banques). Le
consommateur peut aller même dans une agence pour une collecte
d'informations complémentaires et d'explications.
Après la recherche de l'information, le consommateur
passe à une étape d'évaluation des solutions
préalables à l'achat.
c. Le choix des produits et services à
souscrire :
Pour préciser le cadre général de
définition des comportements des clients bancaires, surtout
particuliers, il faut introduire les différentes dimensions tenant
à l'acte d'achat ou aux multiples facettes du client bancaire en
fonction d'orientation client.
1.2.2. L'orientation client
Le client a bien changé : de consommateur, il est
devenu consumériste. Aujourd'hui, il a conscience de son pouvoir, il est
plus informé donc plus critique vis-à-vis de l'offre. Il
n'hésite pas à sanctionner positivement ou négativement en
choisissant de donner son argent à l'enseigne qui le considère le
plus (François-Xavier SIMON, 2008, P. 51)
Le fait que les entreprises soient davantage orientées
vers les clients, est un phénomène relativement nouveau. La
figure 5 présente, les deux périodes, qui représentent
l'évolution du comportement du consommateur.
Ces périodes permettent de mieux comprendre les raisons
qui ont poussé les dirigeants d'entreprise de service à accorder
plus d'importance à l'orientation client.
Le début des années 1990 représente la
période où la pression de la concurrence mondiale a eu pour effet
une guerre de prix à travers le monde. Au cours de cette
décennie, l'élément décisif d'achat pour les
consommateurs était de se procurer le produit ou service au meilleur
prix possible. C'est d'ailleurs durant cette période, que les experts en
marketing appellent «Le client roi », puisqu'ils constatent que le
consommateur est beaucoup plus informé, en conséquence, beaucoup
plus exigeant. Dû à cette révélation, les dirigeants
d'entreprise se sont vus dans l'obligation de changer leur vision et
réviser leur stratégie en accordant, entre autre, plus
d'importance au service à la clientèle.
Depuis 2000, on constate que le comportement du consommateur
évolue, dans le sens où, ces derniers s'interrogent davantage sur
les conséquences éthiques et sociales des baisses importantes de
prix qui ont eu lieu au cours de la décennie antérieure.
Par exemple, le consommateur se pose maintenant des questions
comme: le meilleur prix implique-t-il l'achat d'espadrille de marque populaire
fabriqué en Asie par de jeunes enfants?
Ces derniers constatent alors que le prix ne doit pas
être le seul élément à prendre en
considération pour l'achat d'un produit ou d'un service. De ce fait, les
clients s'associent davantage avec des entreprises qui prônent les
mêmes valeurs et recherchent une relation à long terme avec un
seul banquier. La fidélité devient donc un aspect très
important autant pour le client que pour l'entreprise. C'est donc à
partir de cette période que l'entreprise est davantage orientée
vers client
1990-2000
Le
« client
roi »
Depuis 2000
Partenariat et
fidélisation
Figure 5 : Orientation
client
Source: Lacroix (2002).
Les entreprises, en cette période, ne produisaient plus
pour produire mais, en prenant conscience, offrait un service de
qualité pour fidéliser ses clients.
1.3. La satisfaction
La satisfaction des clients reçoit beaucoup plus
d'attention depuis la dernière décennie due à
l'augmentation de la concurrence (Babin et Griffin, 1998 ; Walker, 1995 ;
Woodruff et Gardial, 1996). Aujourd'hui, les dirigeants d'entreprise ne peuvent
pas se permettre de considérer la satisfaction de la clientèle
comme étant acquise. La satisfaction est une affaire relative et ils
doivent tenir compte que la satisfaction des clients est
éphémère. Il ne s'agit plus simplement de satisfaire le
client, mais encore faut-il être proactif afin de dépasser ses
attentes et anticiper ses besoins.
La satisfaction de la clientèle exige alors une analyse
en profondeur et une très bonne compréhension des attentes, des
désirs, des souhaits et du comportement des consommateurs. L'entreprise
doit vivre en accord avec les attentes et avec le comportement de la
clientèle.
Malheureusement, pour les entreprises de service, il serait
plus difficile de dépasser les attentes en matière de service
qu'en produit.
1.3.1.
Définition
On définit la satisfaction de la clientèle comme
la post-évaluation d'une expérience, qui consiste en une
évaluation globale des services reçus de l'entreprise (Anderson
et Fornell, 1994 ; Parasuraman et al., 1985). Kotler (1991) précise
davantage cette définition et insiste sur le fait que la satisfaction
est l'évaluation du service reçu par rapport aux attentes
fixées au départ.
La satisfaction ou l'insatisfaction des clients est donc
basée sur des expériences positives ou non avec une entreprise
(Bitner et Hubbert, 1994). En somme, la satisfaction est une réponse
positive suite à une expérience de consommation et
l'insatisfaction est une réponse négative.
La satisfaction post-achat est un des processus des plus
importants dans le domaine du comportement du consommateur. C'est pourquoi la
relation entre la satisfaction de la clientèle et la qualité des
services, a reçu une attention particulière dans la
littérature depuis les dernières années (Bolton et Drew,
1994).
Dick et Basu (1994), Anderson et Fornell (1994), lacobucci
et al. (1995) et Rust et Oliver (1994) sont d'accord pour affirmer que la
qualité des services est une dimension primordiale de la satisfaction et
que la qualité des services est un antécédent de la
satisfaction.
Comme le démontre la figure 6, le degré de
satisfaction de la clientèle dépend de l'évaluation de la
qualité du service que fait le client, qui porte à la fois sur le
résultat final et sur la manière dont le service a
été fourni. La qualité des services est la
conformité entre la qualité obtenue et la qualité attendue
par le client, et ceci en toutes circonstances.
Qualité des services
A. Qualité B. Qualité
Attendue
perçue
Satisfaction de la clientèle
B>A B=A
B<A
Très satisfait
SatisfaitInsatisfait
du service du service
du service
Figure 6 : Influence de la
satisfaction de la clientèle
Source : Rust et Oliver (1994)
Dans la littérature, on compare principalement deux
éléments importants soit, la qualité du service attendu
(les attentes) versus le service reçu (la réalité). La
satisfaction résulte donc d'une comparaison entre les attentes du client
et la réalité, soit la performance perçue du service. On
constate que les attentes des clients jouent un rôle majeur sur la
satisfaction de la clientèle.
Plus grandes ............ Client insatisfait
Client Attentes Egales
................. .Client satisfait Réalité
Plus petites .............. Très satisfait
Figure 7 : Modèle de
la satisfaction
Source : Dick et Basu (1994),
La figure 7 démontre que plus l'écart entre les
attentes et la réalité n'est grand, plus la satisfaction ou
l'insatisfaction sera grande.
De sorte qu'un client sera très satisfait des services
reçus si ses attentes étaient plus petites par rapport à
la réalité (réalité>attentes), soit la
prestation de service offerte par l'entreprise. Au contraire, un client qui
avait beaucoup d'attentes au départ par rapport au service
reçu (réalité<attentes) sera insatisfait.
Le client dont les attentes sont égales avec la
prestation de service reçu sera simplement satisfait.
Il faut être vigilant avec ses clients, puisque ce sont
généralement les clients qui sont seulement « satisfaits
» qui seront portés à changer plus facilement de fournisseur
comparativement à un client « très satisfait » (Kotler,
1994).
1.3.2. Mesure
Ainsi la mesure de la satisfaction client devrait
idéalement n'être qu'une partie d'un tout organisé, comme
par exemple sur le schéma suivant:

Figure n°8 mesure de la
satisfaction des clients
Source :
Comment alors mesurer la satisfaction de la
clientèle dans le secteur de bancaire ?
Dans le secteur bancaire, (ALSINET AUDREY et BURRET JEAN
FRANCOIS 2011, p.5), proposent 4 critères de choix permettant
d'évaluer la satisfaction d'un service : Diversité des
produits, qualité des produits, qualité de la relation et image
de la banque.
1. Diversité et qualité des
produits
Dans le milieu bancaire, la qualité du service peut
être représentée tout d'abord par la diversité des
produits.
Prenons l'exemple de la BIC Agence de Mbanza-Ngungu. La
diversité des produits permet à chacun quel que soit son
objectif de trouver un produit qui lui correspond.
Par exemple :
Ø Le compte épargne ;
Ø Les comptes courants qui permettent de capitaliser
les intérêts en laissant le choix au client, ce qui en fait une de
ces qualités.
Ø Le compte salaire.
De même, la qualité du service provient de la
diversité des comptes par dépôt à vue.
2. La qualité de la relation
La qualité de la relation est nécessaire pour la
satisfaction du client, la banque tenant à devenir de plus en plus un
partenaire financier.
Le rôle et la présence des conseillers est donc
essentiel dans la satisfaction de la majorité des clients.
Ainsi, en restant dans le cadre d'octroi de crédit
à court terme, ce dernier a recours aux services d'agents d'accueil dont
le rôle essentiel est l'accueil et le renseignement des clients.
Le client ne souhaite pas être un simple numéro,
et notamment en cas de découvert, il souhaite pouvoir négocier,
discuter et bénéficier d'un traitement personnalisé. Sa
satisfaction en dépend.
3. L'image de la banque
Pour sa satisfaction, il est important que le client pense que
sa banque est différente des autres. L'image de la banque passe par son
implication au devenir économique local, et notamment et de plus en plus
par son image moderne.
Il est donc important de s'attacher à l'image que se
font les clients de leur banque, pour pouvoir apprécier leur
degré de satisfaction.
1.4.
Fidélisation
Un client satisfait devient fidèle. Plusieurs auteurs
ont traité de la notion de fidélité et en ont
proposé diverses définitions.
Selon Grembler et Brown (1996) un client fidèle se
décrit par les chances qu'un client répète son achat chez
le même fournisseur, c'est-à-dire qu'il possède une
attitude positive à retourner chez ce même fournisseur, et qu'il
considère ce seul fournisseur pour combler son besoin. On définit
également la fidélité en termes de durée de
conservation du client, c'est-à-dire le temps écoulé
depuis qu'il fait affaire avec la même entreprise. Plus la période
est longue, plus le client sera considéré fidèle. Les
clients fidèles sont décrits par Reichheld (1996) comme
«globalement préférant des relations stables et durables ;
ils sont plus rentables que d'autres ; ils trouvent vos produits et services
plus intéressants que ceux de vos concurrents. Vos atouts correspondent
mieux à leurs besoins et possibilités »
La fidélisation est un attachement, une constance de la
relation dans le temps. Le client souscrit au produit et service par
l'instauration d'une confiance souvent clairement exprimée car il
devient prescripteur en recommandant à son entourage, notre
entreprise.
1.4.1.
Avantages
Plusieurs auteurs et institutions d'analyse ont clairement mis
en évidence, les avantages financiers d'une stratégie de
fidélisation par rapport à une stratégie offensive de
conquête. Pour Dawkins et Reichheld « retenir un client
coûterait jusqu'à cinq fois moins cher que d'en conquérir
de nouveaux. Un programme de fidélisation réiminurait le taux
d'attribution de 8% et la diminution de la fidélisation des clients de
5% par an permettrait de doubler les bénéfices ».
Les travaux du TARP (Technical Assistance Reseach Program)
comportent ces observations. Ils montrent que conquérir un nouveau
client revient quatre à cinq fois plus cher que de garder un client
déjà actif.
Certains auteurs comme Jones et Sasser se sont penché
sur la relation satisfaction / fidélisation et ont montré qu'un
sentiment de satisfaction n'engendrait pas forcément la
fidélité, car un client fidèle peut, malgré tout,
vouloir profiter d'une promotion auprès d'un autre fournisseur, tester
un autre produit ou se reporter sur une offre. Par contre, ils montrent
également qu'un sentiment d'insatisfaction peut provoquer
l'infidélité si l'insatisfaction n'est pas prise en compte par
l'entreprise. Ces gains potentiels doivent évidemment être pris
avec précaution car ils sont fortement dépendants des secteurs
d'activité. Toutefois la fidélisation devient une
véritable orientation stratégique.
Des spécialistes du marketing l'intègre
d'ailleurs à part entière dans le Mix au même titre que la
politique de prix ou de communication. La fidélisation a
incontestablement pris une nouvelle dimension dans l'organisation globale de
l'entreprise.
1.4.2. Enjeux
Cette nouvelle orientation met le client et son contrôle
au centre de nos préoccupations. Vue la prolifération inouïe
d'oeuvres professionnelles dans le domaine, il nous semble indispensable de
discuter de l'enjeu stratégique et des objectifs de la
fidélisation, en passant en revue l'orientation client et les politiques
de fidélisation pour donner une définition et un positionnement
claire de la fidélisation.
1.4.3.
Méthodes
Dans le contexte concurrentiel d'aujourd'hui, 2 voies se
présentent aux entreprises pour échapper aux jeux de la
concurrence :
L'une, dans l'optique d'un marketing transactionnel, poursuit
la stratégie de différenciation et cherche à obtenir la
préférence du consommateur avec des objectifs plutôt
offensifs ;
L'autre, plutôt défensive, cherche à
maintenir et « verrouiller » les consommateurs en
érigeant de véritables barrières à la sortie, en
isolant les clients des pressions concurrentielles afin de
« prohiber » en quelque sorte le libre choix.
1.4.4. Moyens
1.4.4.A. Le marketing
relationnel:
Le Marketing relationnel vise à construire une relation
durable entre l'entreprise ou la marque et le client final, identifié
individuellement. Il s'articule autour de deux notions centrales:
Ø l'individu: le marketing relationnel fait appel
à des techniques de ciblage extrêmement fines, permettant de
connaître individuellement les consommateurs pour répondre
à leurs attentes de personnalisation et d'individualisation.
Ø la relation: la vente ne constitue plus le point
final de l'approche commerciale mais s'inscrit dans le contexte d'une relation
dans le temps entre le vendeur et son client.
La transaction ponctuelle (et le profit à court terme)
s'efface au profit du concept de relation (et de rentabilité à
longue échéance).
Le Marketing relationnel est une approche
dérivée du marketing industriel (Business to Business) où
le nombre de clients est souvent réduit, donc plus facile à
gérer dans une relation commerciale très individualisée et
spécifique, et où la relation client/entreprise nécessite
une connaissance fine, quasi personnalisée des caractéristiques
et besoins du client et de son entreprise.
L'approche relationnelle illustre l'avènement d'un
micro marketing centré sur le lien avec l'individu en lieu et place de
la relation traditionnelle souvent déshumanisée et enrichit le
contenu humain du mix marketing. Cette perspective contribue notamment à
renforcer l'importance de la marque, par la valeur de lien qu'elle
représente vis-à-vis de ses clients.
Il faut distinguer cinq niveaux de relation:
Ø Le niveau de base: le prestataire de service tel que
le transport vend sa prestation à ses clients occasionnels mais ne les
contacte jamais ;
Ø Le niveau réactif: le vendeur encourage le
souscripteur à le contacter pour tout problème
éventuel;
Ø Le niveau responsable : le vendeur
téléphone au client quelque temps après le service fourni
pour vérifier de sa satisfaction. Toute suggestion d'amélioration
ou mécontentement est enregistrée;
Ø Le niveau proactif : le vendeur appelle le client de
temps en temps pour s'imprégner de ses réactions et de ses
suggestions quant à la qualité du service
(Exemples: relation directe commercial/client...)
Ø Le partenariat: l'entreprise est en contact permanent
avec le client pour améliorer ses services.
Les cinq niveaux de marketing relationnel, en fonction de la
marge bénéficiaire et du nombre de client: (tableau 1 : les 5
niveaux de marketing relationnel)
Tableau 1 : les 5 niveaux de marketing
relationnel
Source :
La plupart du temps, une entreprise se limite au premier
niveau: par exemple, elle ne va pas téléphoner à chacun de
ses clients pour s'enrichir de leurs réactions. Au mieux, l'entreprise
sera réactive en mettant en place un service clientèle de
réclamations.
A l'inverse, lorsqu'une entreprise a affaire à un tout
petit nombre de clients, le partenariat est de rigueur. Cependant, ces
programmes sont faciles à imiter et différencient peu l'offre de
l'entreprise.
1.4.4.B. Les stimulants
financiers :
Les deux stimulants les plus couramment pratiqués sont
les programmes de fidélisation et les clubs.
Ø Les programmes de fidélisation sont
destinés à récompenser les clients qui souscrivent aux
services d'une entreprise bancaire souvent et beaucoup ;
Ø Les clubs : de nombreuses entreprises ont
créé des clubs autour de leurs activités.
1.4.5.
Stratégies
Jean-Marc LEHU dans son ouvrage la Fidélisation client
présente les étapes de la mise en oeuvre d'un programme de
fidélisation. Elle peut être résumée en 5
étapes :
a) Identifier les clients
et les partenaires :
Il s'agit d'une double procédure d'audit :
Audit des clients : il faut
cerner leurs attentes, leurs besoins et les appréciations qu'ils portent
sur les services et produits qui leur sont fournis.
Audit des partenaires : il faut
identifier les différents partenaires de l'entreprise ainsi que des
services échangés
b) Adapter les services
aux clients
Au-delà du principe fondamental qui consiste à
connaître son environnement et sa cible, il faut identifier chacune des
catégories de clients auxquels l'entreprise s'adresse.
c) Privilégier le
client pour amplifier son intérêt
C'est véritablement cette étape
représente l'action de fidélisation, il s'agit ici de mettre le
client au coeur des préoccupations de l'entreprise et de le lui faire
savoir.
d) Vérifier et
contrôler
La qualité du service et des produits ainsi
l'efficacité des techniques de fidélisation doivent
impérativement être contrôlée.
e) Faire évaluer la
stratégie de l'entreprise
Dès l'étape précédente, les
enseignements doivent permettre de faire évaluer la stratégie de
fidélisation en fonction des résultats.
1.4.6. Limites
On peut distinguer deux limites essentielles à la
fidélisation de la clientèle : celle liée à la
démarche elle-même et celle liée à sa mise en oeuvre
et à son suivie.
Il s'agit plus souvent d'actions ponctuelles menées
auprès des clients actifs et non d'un programme structuré
adressé à des clients fidèles et réalisé de
manière durable.
Une des raisons de ce décalage provient des
difficultés réalisées liées à
l'environnement de l'entreprise (Produit, le marché, le client, le
distributeur).
En fonction des caractéristiques de cet environnement,
la mise en oeuvre d'une politique de fidélisation est en effet plus ou
moins complexe, voir inadaptée. La plupart du temps les freins majeurs
sont internes : l'investissement financier et humain
(réorganisation et mobilisation des hommes) est important et fait
hésiter les entreprises. On pourrait aussi s'inquiéter de
l'efficacité des programmes de fidélisation. Elle ne sera pas
garantie et il semblerait même qu'elle soit assez faible.
En effet, on peut douter de leur efficacité car dans un
marché concurrentiel, l'initiateur de telles campagnes sera certainement
imité et que de ce fait, le résultat global sera un retour
à la situation antérieure. Ou alors, on assistera à une
guérilla en concurrent à coup de surenchère sur les
programmes de fidélisation.
CHAPITRE 2 :CADRE DE L'ETUDE
ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre nous allons dans un premier
tempsprésenter la BIC Agence de Mbanza-Ngungu ainsi que ses produits et
services offerts et dans un second temps l'approche méthodologique de
notre recherche.
2.1. Présentation de la
B.I.C Agence de Mbanza-Ngungu
La cité de Mbanza-Ngungu est juste pourvue, en ce
moment, d'une seule Institution bancaire qu'est la Banque Internationale de
Crédit (BIC) car c'est depuis octobre 2013 que l'autre institution
bancaire, la PROCREDIT BANK avait fermé son agence de Mbanza-Ngungu.
Ainsi, celle-ci reste concurrencée par les institutions de
micro-finance de la place telles que : la CAMEC, la CADECO, LUYMAS, CADEKI
et autres. Son siège social se trouve à Kinshasa,
opérationnelle depuis le mois de janvier de l'année 2005 à
Mbanza-Ngungu ; elle s'affirme aujourd'hui comme l'un des partenaires
privilégiés de la banque centrale du Congo (BCC) qui, lui confie
la responsabilité de caissier de l'Etat qui, jadis était
assurée par la banque Congolaise du commerce intérieur, une
institution publique, mais qui, par la suite a été
liquidée.
2.1.1. Situation
géographique
La banque Internationale de Crédit agence de
Mbanza-Ngungu se situe sur l'avenue de la poste n°253 quartier Noki
(ville) dans la cité de Mbanza-Ngungu, territoire de Mbanza-Ngungu dans
le district des cataractes en face de la paroisse Sacré-Coeur, province
du Bas-Congo.
2.1.2 Historique
Créée en 1994 à l'initiative des
promoteurs congolais, la Banque Internationale de Crédit
développe une politique commerciale de proximité au service des
particuliers, des commerçants, des PME performantes ainsi que des
entreprises et institutions de grande envergure.
C'est suite à la décision prise en 1992 par
Barclays Bank PLC d'arrêter ses activités en République
Démocratique du Congo à l'époque République du
Zaïre qu'une proposition de reprise est étudiée par des
personnalités Congolaises ayant assumé des hautes fonctions au
Conseil d'administration et dans le comité de gestion de Barclays Bank
pendant près de 20 ans.
Soucieux d'apporter leur contribution au soutien des
activités économiques du pays, les nouveaux actionnaires
décident alors de créer une nouvelle institution bancaire sous la
dénomination « Banque Internationale de
Crédit » (BIC).
Dans les années suivantes, la BIC va connaitre une
forte croissance fondée notamment sur la diversification de sa
clientèle et la création d'un réseau national d'agence.
Depuis juillet 2008, la BIC dispose d'un nouvel actionnariat
à savoir deux grands groupes internationaux d'investissement :
Benny Steinmetz Groupe (BSG) et Dan Gertler International (DGI), dotés
d'une grande expérience des marchés financiers et
possédant également une assise solide en République
Démocratique du Congo, ils apportent à la BIC de nouveaux moyens
financiers et techniques qui permettent à la BIC de répondre
favorablement aux exigences de sa clientèle.
2.1.3. Nature juridique
La BIC est une société par action à
responsabilité limitée dont la constitution par acte
notarié du 28 octobre 1993 a été autorisée par
l'ordonnance présidentielle n°94/35 du 6 Avril 1994.
La BIC a été créée selon les
dispositions de la législation en vigueur en République
Démocratique du Congo, telles que stipulées notamment par
l'ordonnance loi n°72/004 du 4 Janvier 1972 relative à la
protection de l'épargne et au contrôle des intermédiaires
financiers telle que modifiée à ce jour par la loi n°003/202
du 02 février relative à l'activité et au contrôle
des établissements de crédit.
2.1.4. Missions
La BIC est une Banque de dépôts ayant pour
mission essentielle :
Ø La collecte de fonds publics ;
Ø L'octroi de crédits à court
terme ;
Ø Les opérations d'importations et
d'exportations (opérations et crédits documentaires) ;
Ø Les opérations de change ;
Ø Les transferts internationaux entrants et
sortants.
2.1.5. Objet social
C'est d'offrir aux PME et aux particuliers les
crédits.
Les objectifs de la BIC se résument en trois
points :
Ø Gérer votre argent avec prudence en ayant
toujours à l'esprit qu'il est le fruit de vos efforts et de votre
travail ;
Ø Vous fournir des solutions correspondant
réellement à vos besoins, en réfléchissant ensemble
pour comprendre vos préoccupations ;
Ø Etre disponible aux côtés de ses
clients, grâce à l'extension de notre réseau d'agences et
de nos services distances (E-banking, monétique, etc.)
2.2. Brève description des
produits et services de la BIC
Dans ce point il sera question de présenter les
produits et les services offerts par la BIC Agence de Mbanza-Ngungu.
L'activité des banques englobe la réception de
fonds du public, leur mise à la disposition de la clientèle,
ainsi que la gestion de moyens de paiement. Les fonds recueillis sont
affectés à la conduite d'opérations de crédit,
elles-mêmes génératrices de nouveaux dépôts
par le supplément de monnaie qu'elles sont amenées à
créer : les banques sont au centre du processus de création
monétaire.
Nombreuses, les activités des banques se divisent
entre les services aux particuliers, les activités de crédit et
les services effectués pour le compte d'une autre banque ou pour celui
des émetteurs de valeurs mobilières.
L'activité des banques consiste, en fait, à
transformer des dépôts en crédits, ce qui explique leur
rôle déterminant dans le processus de la création
monétaire.
Deux types de dépôts peuvent être
effectués auprès des banques : des dépôts à
vue et des dépôts à terme.
Dans le premier cas, le retrait ne nécessite pas de
préavis (c'est le cas des comptes chèques, des comptes sur livret
tels le livret A ou les plans d'épargne populaire, des comptes
spéciaux tel le Codevi, et des comptes courants des entreprises
commerciales. Par contre, les dépôts à terme ne peuvent
faire l'objet d'un retrait qu'à échéance fixe (un retrait
anticipé reste néanmoins possible, tout en entraînant la
perte de certains avantages liés au dépôt à terme,
en particulier une réduction du taux d'intérêt).
À partir de ces dépôts, la banque dispose
de fonds, qu'elle peut utiliser librement, à condition d'être
toujours en mesure de les restituer si le déposant le demande. Pour ce
faire, elle est tenue de respecter un certain rapport entre ses réserves
de monnaie et les prêts qu'elle consent, rapport que l'on appelle son
coefficient de liquidité. Cette exigence de solvabilité des
établissements de crédit est renforcée par le
mécanisme dit des réserves obligatoires, que chaque banque doit
constituer auprès de sa banque centrale.
Dès lors que la banque satisfait à ces
conditions, elle est en mesure de créer de la monnaie : elle le fait non
seulement lorsque, en contrepartie d'un dépôt, elle permet
à son client de régler ses dépenses par chèque ou
par carte de crédit, mais également lorsqu'elle octroie des
avances à un client débiteur. En effet, par sa seule
volonté, son client pourra utiliser des moyens de paiement auxquels ne
correspond aucun dépôt, ce qui revient à créer de la
monnaie. En revanche, lorsque le client remboursera la banque, il y aura
destruction de monnaie.
Si l'économie est en situation de croissance, le
montant de la monnaie détruite restera inférieur à la
création réalisée, et il y aura gonflement de la masse
monétaire. Le même phénomène s'observe lorsqu'une
banque achète des devises à l'étranger (elle crée
de la monnaie nationale en contrepartie) ou lorsqu'elle consent des avances au
Trésor public, le banquier de l'État.
Dans le cadre d'un tel système, on empêche les
banques de créer indéfiniment de la monnaie, en les obligeant
à déposer une partie de leurs avoirs auprès de la banque
centrale : le montant qu'elles seront autorisées à créer
dépendra donc, en dernière analyse, de leur capacité
réelle de remboursement.
2.2.1. Les produits
La BIC Agence de Mbanza-Ngungu dispose des produits suivants
:
? E-BANKING : est un produit mis
à la disposition de la clientèle afin que celle-ci accède
facilement à la banque dans le but de connaitre l'évolution de
son compte par internet moyennant un code d'accès.
? La MONETIQUE :
Avec la Monétique, la BIC a mis à la disposition
de sa clientèle deux sortes de cartes dont :
Ø Carte de débit (sur le plan nationale)
Ø Master card (sur le plan international)
? LE COMPTE COURANT (dépôt à
vue) :
Les conditions d'ouverture :
Ø Frais d'ouverture : 0$
Ø Dépôt minimum à l'ouverture :
ü Pour les personnes physiques : 20$
ü Pour les personnes morales : 300$
Ø Frais de tenue de compte : 5$ plus TVA.
? LE COMPTE EPARGNE : c'est un compte
nominatif sur lequel sont servis les intérêts.
? DEPOT A TERME : Souvent pour des
personnes physiques que morales qui ont beaucoup d'argents. L'argent est
gardé pour une durée plus ou moins 6 mois. Les
intérêts sont calculés par rapport au montant
placé.
? DECOUVERT BANCAIRE : C'est un
crédit à court terme que la banque accorde au client pour un
besoin urgent. C'est une opération d'emprunt de 30 jours, 2 mois et
3mois avec un taux d'intérêt de 2,5%.
? COMPTE SALAIRE : Ouvert
pour tous les travailleurs qui sont payés à la banque avec le
système de bancarisation des travailleurs.
2.2.2. Services offerts par la
BIC
Les services rendus par la BIC sont :
Ø Virement bancaire ;
Ø Transfert ;
Ø Versement ;
Ø Collecte des fonds public pour les distribuer sous
forme des crédits ;
Ø Les opérations de change ;
Ø Crédit salaire ;
Ø Etc...
En résumé, ces services rendus comprennent
toutes les activités ayant trait à la gestion des comptes de
dépôt, (règlement et encaissement des chèques,
recouvrement des factures, exécution des ordres de virement et de
transfert, gestion des règlements par cartes bancaires...), aux
opérations de change avec l'étranger (achat des devises), aux
conseils concernant les placements.
L'octroi de crédits, aux entreprises comme aux
particuliers, est la principale source de profit pour les banques : celles-ci
consentent des découverts, des avances, des prêts, et pratiquent
également l'escompte d'effets de commerce. Enfin, les services
effectués pour le compte du public par la collecte du fonds.
2.3. Approche
méthodologique de la recherche
Dans cette partie, nous allons décrire la
méthodologie utilisée pour concrétiser la présente
recherche. Globalement, une méthodologie idéale s'appuie, non
seulement, sur un raisonnement rigoureux du processus d'élaboration d'un
projet de recherche, mais aussi, sur l'organisation des étapes faisant
partie de ce processus méthodologique (Thietart, 2007). Dans notre
contexte, il s'agit de mettre l'accent sur une relation claire,
structurée et cohérente entre les objectifs spécifiques et
les questions d'investigation de la présente recherche.
2.3.1. Le choix du type de la
recherche
L'objectif de cette recherche consiste principalement à
décrire la perception de la clientèle du secteur bancaire, et ce,
à travers des variables constitutives du processus de la conception du
service.
La présente recherche est donc de nature descriptive,
puisque nous essayons de porter un intérêt
considérable à l'élaboration d'un portrait
général vis-à-vis d'une situation particulière
(Gauthier, 2003).
D'ailleurs, nous tentons de mieux cerner et de
déterminer le degré d'importance des différentes variables
qui font partie du processus de la réalisation du service dans un cadre
bancaire.
De plus, elle se veut inductive, car nous cherchons à
produire des conclusions au moyen d'une étude sur le terrain afin de les
généraliser à une catégorie de population cible qui
partage des caractéristiques semblables (Pettersen, 2001).
2.3.2. L'échantillon
La littérature stipule qu'il existe deux approches
dans l'élaboration d'un échantillon, il s'agit de l'approche
probabiliste et l'approche non probabiliste (Pettersen, 2001; Cooper et
Schindler, 2003; Gauthier, 2003; Malhotra, 2007). Dans notre contexte, notre
choix s'est porté en faveur d'une approche non probabiliste.
C'est une technique qui consiste à administrer un
questionnaire sans tenir compte d'une liste établie à l'avance
comportant des individus faisant partie de la population à
étudier (Pettersen, 2001; Gauthier, 2003).
D'ailleurs, elle représente un aspect
méthodologique qui s'accorde et se conforme avec la nature de notre
recherche (Gauthier, 2003), puisque la constitution de notre échantillon
sera faite de manière volontaire.
La technique d'échantillonnage non probabiliste
comporte plusieurs avantages. En effet, elle permet de concrétiser notre
projet de recherche à moindre coût.
Elle s'effectue dans un laps de temps réduit. De
plus, elle constitue une technique compréhensible, maniable (Gauthier,
2003), et qui permet de fournir des estimations fiables par rapport aux
particularités de l'ensemble d'individus à étudier
(Malhotra, 2007).
Notre échantillon est constitué de
150clients.
2.3.3. La clientèle
cible
La population cible de notre recherche est constituée
d'un ensemble de clients qui ont un ou plusieurs comptes à la BIC Agence
de Mbanza-Ngungu.
2.3.4. Le mode de collecte des
données
Le sondage (interview structurée) est le mode de
collecte des données choisi pour la conduite de notre recherche,
puisqu'il constitue un moyen adéquat pour se procurer des informations
auprès des répondants.
De même, il représente une stratégie
préférable auprès des professionnels dans le domaine de la
recherche scientifique (Pettersen, 2001 ; Gauthier, 2003). D'ailleurs, c'est
une méthode de collecte des données qui se base sur un
questionnaire afin d'aborder un certain nombre de thèmes en lien avec
le cadre conceptuel spécifique de notre étude.
Pour se faire, le sondage s'appuie sur un questionnaire
(Malhotra, 2007), destiné à être administré
auprès de la clientèle de l'établissement bancaire.
Donc, au mois d'avril 2014, un questionnaire sur la
qualité du service à la clientèle a été
élaboré. À la fin du mois d'avril 2014, nous avons
commencé à interviewer les clients cibles jusqu'à la fin
du mois de mai.
Nous avons interrogé 150 clients qui sont en relation
d'affaire avec la BIC Agence de Mbanza-Ngungu. Ce questionnaire a pour
principal objectif d'identifier les principaux critères dont tiennent
compte les clients pour évaluer la qualité de la prestation de
service offert par l'entreprise, de vérifier si l'entreprise
répond adéquatement aux besoins des clients et finalement
connaître la satisfaction générale de la
clientèle.
Les résultats recueillis seront valides, voire
même crédibles, parce que les répondants auront juste
à cocher sur des modalités parmi un choix varié de
réponses suggérées à travers le questionnaire.
À la suite de ce processus méthodique, on pourrait mieux aborder
facilement le décodage, l'examen et l'explication des résultats
recueillis sur le terrain (Malhotra, 2007).
2.3.5. L'instrument de mesure
Tel qu'il a été présenté
auparavant, l'auto-administration du questionnaire est le mode de collecte des
données sélectionné dans le cadre du sondage pour
élaborer notre enquête sur le terrain.
Il constitue donc une technique profitable pour notre
recherche afin de garantir la fiabilité des renseignements transmis
(Gauthier, 2003), en accordant au répondant un laps de temps
étendu et plus de considération au niveau des réponses
énoncées.
La collecte des données se fait par le biais d'un
questionnaire. Celui-ci a l'avantage de procéder facilement à des
comparaisons entre les résultats obtenus auprès de
l'échantillon, de favoriser la durée du recueil et l'exactitude
des informations, et de simplifier l'analyse des résultats (Malhotra,
2007). C'est donc un instrument de mesure facile à élaborer,
maniable et permettant de produire des données de nature quantitative
(Ladwein, 1996).
2.3.6. Le questionnaire
La conception du questionnaire représente une
étape cruciale qui détermine fortement la réussite d'un
projet de recherche mené sur le terrain (Thietart, 2007).
C'est vrai qu'on ne peut disposer des critères de base
communs qui permettent d'assurer un questionnaire exemplaire, mais son
élaboration repose sur les connaissances du chercheur émanant de
son parcours professionnel (Malhotra, 2007), en respectant la nature et le
contexte de la recherche. D'autre part, un questionnaire doit répondre
à certaines missions précises. Parmi ces missions, il est tenu
à obéir à un cadre conceptuel préétabli et
clair (Thietart, 2007).
Dans notre contexte, le questionnaire a pour mission de
déceler le niveau de la satisfaction des clients bancaires à
l'égard de l'offre en s'appuyant sur un cadre conceptuel qui se
réfère au processus de la conception du service, il s'agit de
connaître les attentes des clients au regard des services et produits
bancaires face à la concurrence, appréciation du service
général et la satisfaction du client à l'égard du
service bancaire. Sur ce, on ajoute l'information générale du
client dans un cadre bancaire. D'ailleurs, c'est un questionnaire qui comporte
22 questions classées et présentées dans le tableau
ci-dessous.
Tableau n° 2:
Répartition des types de questions utilisées dans le
questionnaire
Type de question
|
Nombre utilisé dans
le questionnaire
|
Questions à choix unique
|
13
|
Questions dichotomiques
|
04
|
Questions ouvertes
|
03
|
Questions sous forme d'échelles de mesure de Likert
|
02
|
Total
|
22
|
Tel qu'il a été mentionné au niveau du
tableau n°1 ci-dessus, le questionnaire mis à la disposition des
clients bancaires, est un questionnaire principalement semi-ouvert, soit 13
questions à choix unique (choix de réponse
préétablie), 5 questions dichotomiques (deux réponses
possibles) et finalement 4 questions ouvertes où le répondant
peut s'exprimer librement.
Il comporte 5 sections représenté au tableau
n°2, lesquelles découlent de la revue de littérature que
nous avons effectuée. Le questionnaire et la lettre de
présentation de l'enquête sont reproduits dans l'annexe A.
Tableau n°3 :
Répartition des sections utilisées dans le questionnaire
section
|
Sujet de question
|
Nombre de question
|
A
|
Information générale
|
5
|
B
|
Attentes
|
2
|
C
|
La concurrence
|
5
|
D
|
Service général
|
4
|
E
|
Satisfaction générale
|
6
|
Ø La section A donne des informations
générales concernant les clients ;
Ø La section B permet de constater si
l'entreprise répond adéquatement aux besoins et aux attentes du
client ;
Ø La section C sert comme veille d'information
relative à la concurrence. Avec ces questions, on peut déterminer
le nombre de clients qui ont déjà utilisé les services
d'un concurrent. Ainsi, l'entreprise peut établir un comparatif de la
qualité des services offerts en fonction des expériences
antérieures des clients avec un concurrent, s'il y a lieu ;
Ø La section D cherche à
connaître les principales erreurs et promesses effectuées par
l'entreprise ;
Ø La section E cherche à
connaître la satisfaction générale de la clientèle
quant à la qualité de tous les services offerts par l'entreprise.
Cette section donne également de l'information sur la
fidélité de la clientèle.
2.3.7. Le traitement
d'informations
Pour ce qui est du traitement des données, notre choix
s'est porté en faveur du logiciel SPSS pour favoriser la collecte des
informations par ordinateur et d'assurer une meilleure interprétation
des résultats. À cet effet, SPSS « Statistical Package
for the SocialScience» est un programme informatique qui couvre un
grand nombre de pays dans le monde, facile à comprendre et abordable
pour son prix avantageux sur le marché. Aussi, l'adoption du logiciel
nous permet de simplifier le traitement des réponses recueillies
auprès de l'échantillon et d'effectuer des opérations
statistiques dans le cadre de l'analyse des données (Stafford et Bodson,
2006).
Il s'agit donc de procéder à la codification des
réponses proposées pour chaque question d'investigation, de
réaliser, entre autres, des tris à plat, des analyses
factorielles, etc. (Stafford et Bodson, 2006). Le logiciel SPSS est la
méthode d'analyse adéquate pour la concrétisation de notre
recherche, puisque les données recueillies par le biais du questionnaire
sont de nature quantitative.
Concernant l'analyse des résultats, nous avons
adopté pour l'analyse de la validité interne, l'analyse
factorielle axée sur la « matrice des corrélations »,
« la variance totale expliquée», « la rotation
orthogonale varimax » et le modèle de tétraclasse de Sylvie
Llosa.
La validité interne a comme but : lorsqu'on dispose de
plusieurs questions dont on pense qu'elles sous-tendent la même
idée, il est nécessaire de vérifier qu'elles peuvent
être résumées en une seule variable. Sans cela, il serait
erroné de les associer pour constituer une seule et même
mesure.
Son interprétation va comme suit:
0,80 et
plus Excellent
0,70 et plus Bien
0,60 et
plus Médiocre
0,50 et
plus Misérable
Moins de 0,50 Inacceptable
Le seuil minimum requis est de 0,70 (Nunnaly, 1978). Cette
balise est arbitraire, mais largement acceptée par la communauté
scientifique. Ceci dit, certains auteurs avancent 0,75 ou 0,80 comme seuil
minimal d'acceptabilité, tandis que d'autres se contentent de 0,60.
Sachez que lorsque la valeur alpha est de 0,70, l'erreur-type de mesure est
égale à plus de la moitié (0,55) de l'écart-type de
la distribution du score total.
Les techniques d'analyse factorielle, telles que l'ACP, visent
trois objectifs principaux:
Ø Comprendre la structure d'un ensemble de variables
(dans un questionnaire, voir quelles variables sont associées) ;
Ø Concevoir et raffiner des instruments de mesure comme
les tests psychométriques et les questionnaires basés sur des
échelles de type Likert permettant de mesurer des construits latents
(qu'il est impossible de mesurer directement comme le degré de stress ou
de bonheur d'une personne) ;
Ø Condenser l'information contenue à
l'intérieur d'un grand nombre de variables (d'items d'un questionnaire
ou d'un test, par exemple) en un ensemble restreint de nouvelles dimensions
composites tout en assurant une perte minimale d'informations (Hair et al.,
1998). On cherche donc à faire émerger les construits ou les
dimensions sous-jacentes à un ensemble de variables.
Le modèle de tétraclasse de Sylvie Llosa, c'est
une méthode dont l'objectif est de comprendre comment se construit la
satisfaction.
En termes techniques, elle vise à établir les
modes de contribution des différents éléments d'une
expérience de service à la satisfaction du client. Ce
modèle tente de répondre à plusieurs questions.
Le modèle de tétraclasse proposé par
Llosa, intègre deux logiques de contribution des éléments
à la satisfaction :
Les facteurs dont le poids est fluctuant (asymétrique
ou non linéaire) et les facteurs qui demeurent stables
(symétrique ou linéaire)
Les facteurs asymétriques, dont le poids est fluctuant,
dépendent du niveau de performance perçu par le client et les
facteurs symétriques, qui demeurent stables, offrent une contribution
stable à la satisfaction du client quelle que soit l'évaluation
qui en est faite par le client.
A partir de ce constant, il est distingué quatre
grandes catégories d'éléments : les
« basiques », les « clés », les
« plus » et les « secondaires ».
Ø Les basiques sont des éléments qui ont
un impact important sur l'insatisfaction lorsqu'ils sont évalués
négativement par les clients mais contribuent peu à la
satisfaction en cas d'une évaluation positive ;
Ø Les plus sont des facteurs qui contribuent à
une forte satisfaction s'ils sont évalués positivement et au cas
contraire ne changent le niveau de la satisfaction ;
Ø Les clés sont des éléments qui
contribuent de manière importante à la satisfaction globale des
clients en cas d'une évaluation positive que négative ;
Ø Les secondaires sont des éléments qui
contribuent faiblement à la satisfaction des clients dans
l'évaluation positive ou négative.
Ce modèle se présente comme suit :

Figure n°9 : Les
différentes logiques de contribution à la satisfaction du
modèle Tétraclasse
CHAPITRE III.
PRÉSENTATION, INTERPRÉTATION ET ANALYSE DES RÉSULTATS
Ce chapitre met en lumière les résultats de
notre étude. Plus précisément, nous présentations
en premier les données générales de notre
échantillon ainsi que l'information spécifique du client dans un
cadre bancaire. Par la suite, nous présentons de manière plus
approfondie les conclusions de notre recherche dans l'intention de
répondre à nos objectifs de recherche spécifiques.
Dans un troisième temps, il est question d'analyser en
profondeur les dimensions du service bancaire les plus importantes dans le
cadre de notre étude. Il s'agit en effet des services offerts dans la
BIC Agence de Mbanza-Ngugnu. Afin de garantir la pertinence, et par
conséquent, d'assurer la crédibilité de nos
interprétations, chaque dimension sera traitée individuellement.
Le traitement des résultats met l'accent sur la validité interne
des variables mises en oeuvre pour mesurer la perception des clients bancaires,
la réalisation de la matrice des corrélations et l'analyse
factorielle.
III.1. Présentation et
interprétation des résultats
SECTION A : Information
générale
Dans cette première section, il est question de
présenter les résultats de l'étude en ce qui
concerne : l'âge, le niveau d'étude, le type de compte et le
but d'ouverture d'un compte de la population enquêtée.
A1. Genre des enquêtés
L'échantillon comporte cent et trois hommes (68,7%) et
quarante-sept femmes (31,3%).
Si nous avons beaucoup d'hommes par rapport aux femmes, c'est
du fait que les femmes ne sont autorisées à faire les affaires
que par autorisation de leurs maris. Cette loi restreint le nombre de femmes
dans les affaires.
Tableau n°4 :
Répartition de l'échantillon en fonction du genre
Critères
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Masculin
|
103
|
68,7
|
féminin
|
47
|
31,3
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n° 10 :
représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction du genre
A.2. L'âge des
répondants
En ce qui concerne l'âge, il représente un des
aspects majeurs qui peuvent mieux cerner le profil sociodémographique
des répondants.
Selon les résultats de notre recherche sur le terrain,
il n'est pas surprenant de constate que presque 97,4% des répondants
sont dans la tranche d'âge qui s'étend entre 18 ans et 60 ans.
Plus particulièrement, la tranche d'âge qui varie entre 29 ans
à 39 ans se place au premier rang soit 42,7 % suivie par le segment
d'âge variant entre 40 ans et 49 ans qui représente 26%, puis le
segment d'âge variant entre 18 ans à 28 ans représente 18%
enfin la tranche de 50 ans à 60 ans, constitue seulement 10,7% du total
de notre échantillon. Si cette tranche d'âge est majoritaire c'est
par ce qu'elle détient la part du revenu le plus importante.
Tableau n°5:
Répartition de l'échantillon en fonction d'âge
Age
|
Effectifs
|
Fréquences
|
18 à 28 ans
|
27
|
18,0
|
29 à 39 ans
|
64
|
42,7
|
40 à 49 ans
|
39
|
26,0
|
50 à 60 ans
|
16
|
10,7
|
60 ans et plus
|
4
|
2,7
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°11 :
Représentation graphique de la répartition en fonction
d'âge
A.3. Niveau d'étude
Le niveau d'études des répondants revêt
également un caractère important pouvant définir les
informations générales de notre échantillon.
Dans une telle approche, il ressort que la grande partie des
répondants jouit d'un niveau supérieur et secondaire
élevé avec un taux de fréquence de 94%. Plus
précisément, l'échantillon détenant un niveau
supérieur figure en tête à hauteur de 63,3%,
talonnés par ceux du niveau secondaire avec 30,07% du total de
l'échantillon. Ce résultat se justifie du fait que, seuls ceux
qui ont un certain niveau qui recourent aux services bancaires d'autres par
contre ont peur.
Tableau n°6 :
Répartition de l'échantillon en fonction du niveau
d'étude
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Fréquence
|
Secondaire
|
46
|
30,7
|
Supérieur
|
95
|
63,3
|
Professionnel
|
9
|
6,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°12 :
représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction du niveau d'étude
A.4. Le type de compte
Concernant le type des comptes dont dispose les clients de la
BIC Agence de Mbanza-Ngungu, la majorité dispose du compte
épargne soit 54,7% ; suivi de ceux qui ont un compte courant 30,0%
et enfin ceux qui ont les deux comptes (compte courant et épargne) 15,3%
du total général.
Tableau n°7 :
Répartition de l'échantillon en fonction du type de compte
Type des comptes
|
Effectif
|
Fréquence
|
Compte courant
|
45
|
30,0
|
Compte Epargne
|
82
|
54,7
|
Compte courant et Epargne
|
23
|
15,3
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°13 :
Représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction du type de compte
A.3. Le but d'ouverture du compte
Parmi les raisons d'ouverture du compte à la BIC Agence
de Mbanza-Ngungu, la raison d'effectuer un placement qui rapporte de
l'intérêt est en tête avec 60%, talonné par la raison
de préserver l'argent du vol et de l'incendie avec 17,3% ; puis
celle d'éloigner l'argent à la tentative de le dépenser
avec 14% et vient en dernière position la raison d'effectuer les
opérations de paiement avec 8,7%. L'occupation de la première
place du but d'effectuer un placement qui rapporte de l'intérêt se
justifie par le fait que le grand nombre de clients a un compte épargne
qui rapporte de l'intérêt.
Tableau n°8 :
Répartition des enquêtés en fonction du but d'ouverture du
compte
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Pour effectuer les opérations de paiement
|
13
|
8,7
|
Effectuer un placement qui rapporte de l'intérêt
|
90
|
60,0
|
Eloigner mon argent à la tentative de le
dépenser
|
21
|
14,0
|
Préserver mon argent du vol et de l'incendie
|
26
|
17,3
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°14 :
Représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction du but d'ouverture du compte
SECTION B : LES
ATTENTES
Cette section aura pour objet de développer les
questions ayant trait aux attentes du client de la BIC.
Plus précisément, nous aurons à
répondre aux questions concernant : la considération des
besoins et l'évaluation de service en se référant aux
concurrents.
B.1. Considération des besoins des clients
à la BIC Agence de Mbanza-Ngugnu
Nous avons interrogé les clients afin de savoir s'ils
considèrent que la BIC Agence de Mbanza-Ngungu s'intéresse
véritablement aux besoins de sa clientèle. Quatre choix de
réponses étaient proposés afin de répondre à
cette question. Selon le tableau 8, 60,7 % des personnes interrogées ont
répondu « certainement» et 20,7 % ont répondu «
plutôt». Ces résultats révèlent que la
majorité des répondants considère que l'entreprise
s'intéresse sérieusement à leurs besoins.
Tableau n°9 :
Répartition des enquêtés en fonction de la
considération des besoins de clients
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Certainement
|
91
|
60,7
|
Plutôt
|
31
|
20,7
|
Plutôt pas
|
10
|
6,7
|
Pas du tout
|
18
|
12,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°15 :
représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction des besoins de client
B.2. Evaluation du service par apport aux
attentes
Les répondants évaluent le service reçu
jusqu'à maintenant «comme prévu» à leurs
attentes de départ à 71,3 %, ce qui suppose que ce pourcentage
des clients est « satisfait» du service offert par l'entreprise.
L'entreprise a dépassé les attentes de
départ de 16,0 % des répondants et en ont déçu 12,7
% des répondants. Près de trois quarts des répondants
évaluent que le service reçu jusqu'à maintenant
répond à leurs attentes de départ.
Tableau n°10 :
Répartition des enquêtés en fonction d'évaluation du
service par apport aux attentes
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Mieux que prévu
|
24
|
16,0
|
Comme prévu
|
107
|
71,3
|
Moins bien que prévu
|
19
|
12,7
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°16 :
représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction d'évaluation du service par apport aux
attentes
SECTION C : LA
CONCURRENCE
Du point de vue concurrentiel, nos recherches se concentrent
autour des questions suivantes : la raison de quitter la BIC, nombre
d'années d'affaire avec les concurrents, élément principal
du critère choix de la BIC et le principal avantage d'être client
à la BIC.
C.1. La raison motivant les clients à changer
de banque que la BIC Agence de Mbanza-Ngungu
Tableau n°11 :
Répartition des enquêtés en fonction de la raison motivant
les clients à changer de banque
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
|
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
|
|
Très peu important (1)
|
16
|
10,7
|
22
|
14,7
|
16
|
10,7
|
25
|
16,7
|
|
|
Peu important (2)
|
18
|
12,0
|
38
|
25,3
|
14
|
9,3
|
32
|
21,3
|
|
|
Plus ou moins important (3)
|
25
|
16,7
|
59
|
39,3
|
29
|
19,3
|
55
|
36,7
|
|
|
Plutôt important (4)
|
49
|
32,7
|
17
|
11,3
|
52
|
34,7
|
17
|
11,3
|
|
|
Très important (5)
|
42
|
28,0
|
14
|
9,3
|
39
|
26,0
|
21
|
14,0
|
|
|
Total
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
|
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS
M1 : Taux d'intérêt
créditeur faible, M2 : Montant de crédit
insuffisant, M3 : taux de remboursement de
crédit, M4 : Manque de diversification de
produits
Pour garantir la pertinence de nos résultats, nous
avons expressément désigné certaines modalités
issues de la littérature en vue de connaitre les raisons qui peuvent
motiver les clients à changer de banque. Il convient de citer le taux
d'intérêt créditeur faible, le taux de remboursement de
crédit élevé, le faible montant de crédit et la
manque de diversification de produits.
D'après donc les résultats obtenus, la
majorité de nos répondants considère plutôt et
très important parmi ces raisons à raison de 60,7% pour le taux
d'intérêt créditeur faible, 20,6% pour le montant de
crédit insuffisant, 60,7% pour le taux de remboursement de crédit
élevé et enfin 25,3% pour le manque de diversification de
produits. À cet effet, nous pensons que la direction doit donc jouer sur
les taux enfin de maintenir sa clientèle.
C.2. Nombre d'années avec les concurrents (micro
finance y compris)
Concernant le nombre d'années de relation avec les
concurrents, la majorité des répondants a fait une relation avec
les concurrents allant de moins d'un an à 4 ans soit 83,9%.
Plus particulièrement en tête ceux qui ont 1
à 2 ans, vient en deuxième position ceux de 3 à 4 ans et
en dernier lieu ceux de moins d'un an, 6,7% sont composés des
répondants qui ont fait une relation avec les concurrents de 5 à
10 ans, suivi de plus de 10 ans avec 1,3% et 12% pour ceux qui n'ont pas eu
de relation avec les concurrents.
Tableau n°12 :
Répartition des enquêtés en fonction de nombre
d'années avec les concurrents
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Moins d'un an
|
35
|
23,3
|
1 à 2 ans
|
47
|
31,3
|
3 à 4 ans
|
44
|
29,3
|
5 à 10 ans
|
10
|
6,7
|
Plus de 10 ans
|
2
|
1,3
|
Pas de concurrents
|
12
|
8,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°17 :
représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction de nombre d'années avec les
concurrents
C.3. Comparaison du service de la BIC Agence de
Mbanza-Ngungu apport à la concurrence (micro finance y
compris)
Les répondants évaluent le service reçu
jusqu'à maintenant «Equivalent» par apport à la
concurrence à 55,3 % et « Meilleure à 36,7%, ce qui
suppose que ce 92% de clients sont « satisfaits » du service offert
par l'entreprise. L'entreprise devra chercher à mettre des
stratégies en place pour convaincre les 8% qui ont répondu pour
moins bonne. Cela nécessite l'intervention du marketing de
réclamation.
Tableau n°13 :
Répartition de l'échantillon en fonction de la comparaison du
service
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Meilleure
|
55
|
36,7
|
Equivalente
|
83
|
55,3
|
Moins bonne
|
12
|
8,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du logiciel
SPPS

Figure n°18 :
Représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction de la comparaison du service
C.4 Le principal élément d'avoir choisi
la BIC Agence de Mbanza-Ngungu comme banquier
Après avoir comparé les services offerts par la
BIC Agence de Mbanza-Ngungu à ceux des concurrents, nous nous sommes
intéressés par la suite à analyser l'élément
principal de motivation incitant le répondant à choisir la BIC
que d'autres banques (micro finance y compris). Dans une telle approche, 54,0%
des répondants affirment avoir choisi la BIC pour des
considérations monopolistiques, 25% des enquêtés ont
choisi la BIC à cause de son image, 14% à cause de sa
réputation, 2,7% et 2% respectivement à cause de son taux
intérêt élevé et celui de remboursement faible. Ce
qui revient à dire que 2,0% des interrogés ont
préféré être clients de la BIC à cause des
autres éléments que ceux proposés dans notre
questionnaire.
Tableau n°14 :
Répartition de l'échantillon en fonction d'élément
motivant à choisir la BIC
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Le taux d'intérêt élevé
|
3
|
2,0
|
L'image de la banque
|
38
|
25,3
|
Le taux de remboursement des crédits faible
|
4
|
2,7
|
Seule banque des environs
|
81
|
54,0
|
Réputation de la banque
|
21
|
14,0
|
Autres
|
3
|
2,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°19 :
Représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction d'élément motivant à
choisir la BIC
C.5. Les avantages d'être clients de la BIC
Agence de MB/NG.
Au niveau des avantages d'être clients de la BIC, le
tableau ci-dessus illustre que 69, 3 % des répondants s'entendent
pour dire que l'avantage principal d'être client chez la BIC Agence de
Mbanza-Ngugnu est la sécurité.
De plus, 16,0 % des répondants ont répondu pour
eux, ils trouvent comme avantage la personnalisation des services offerts,
6,7% et 5,3% ont répondu respectivement l'avantage d'être client
à la BIC Agence de Mbanza-Ngugnu est la qualité des services
d'accueil et les taux appliqués. Ce qui revient à dire que 2,7%
ont répondu « autres » les modalités de
paiement, la régularité des livraisons et la fiabilité de
l'entreprise.
Tableau n°15 :
Répartition de l'échantillon en fonction des avantages
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Service personnalisé
|
24
|
16,0
|
Qualité des services d'accueil
|
10
|
6,7
|
La sécurité
|
104
|
69,3
|
Les taux appliqués
|
8
|
5,3
|
Autres
|
4
|
2,7
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°20 :
Représentation graphique de la répartition de
l'échantillon en fonction des avantages
SECTION D : SERVICE
GENERAL
La compétence du personnel en relation directe avec le
client est extrêmement importante pour les clients. Sur ce nous avons
jugé bon d'interroger sur le respect des promesses, la présence
des erreurs, la reconnaissance de l'erreur et type d'erreurs.
Le respect des promesses permet d'établir une relation
entre l'entreprise et les clients. Le fait que des promesses soient faites
à un client et ne soient pas respectées, peut engendrer des
conséquences néfastes pour l'entreprise, comme la perte de
client. Il était donc intéressant de vérifier si le
personnel de l'entreprise respecte ses dires. Dans 96 % des cas, les
engagements ont été respectés. Les principales promesses
qui n'ont pas été tenues pour 4 % des répondants
sont : le retard de paiement, retard de libérer un crédit...
Il peut arriver pour une entreprise qu'elle effectue une
erreur quelconque. Si l'entreprise prend les dispositions nécessaires
assez rapidement, l'erreur ne causera pas de conséquence néfaste.
Nous avons donc posé quelques questions à la clientèle
à cet effet. Les résultats montrent que pour certains,
l'entreprise n'a fait aucune erreur soit 84,3% des répondants.
Pour d'autres, l'entreprise a effectué certaines
erreurs soit 15,7% des répondants. Heureusement, dans 73,9% des cas,
l'entreprise a reconnu son tort et a pris les dispositions pour remédier
à la situation en faveur du client. Les principales erreurs de la part
de la BIC sont principalement reliées au calcul à 30,4% comme par
exemple, au lieu de soustraire 1232$, on soustrait 1322$, les erreurs
d'enregistrement des opérations à 21,9% ; l'erreur sur le
numéro de compte à 13%. De plus, les autres erreurs commises
représentent 34,7 %. Entre autre : La perte de montant de 3 comptes
de mes enfants, Débiter un compte sans aviser le détenteur, Les
mouvements, Oublie de soustraire le crédit, Un surplus dans le retrait.
SECTION E : SATISFACTION
GENERALE
Dans cette présente section, nous avons
interrogé notre échantillon sur des questions relatives au niveau
de la satisfaction générale de la clientèle envers tous
les services offerts par l'entreprise.
E.1. Evolution de la prestation
Le tableau ci-dessous présente les résultats
relatifs à l'évolution de la qualité de la prestation de
service. Notre intérêt était de vérifier si
l'entreprise prend les dispositions nécessaires afin d'améliorer
continuellement sa prestation de service envers sa clientèle.
Les répondants majoritaires à 64,0% confirment
que la prestation de service est la même depuis le début de la
relation d'affaires avec la BIC Agence de Mbanza-Ngungu. De plus, on remarque
une augmentation des répondants qui ont constaté une certaine
amélioration soit 26,7%. Heureusement pour la BIC seulement 13
répondants, soit 8,7%, considèrent que la prestation de service
est en forte régression et de ce pourcentage, aucun commentaire relatant
la forte régression de la prestation n'a été
signalé.
Tableau n°16 : Evolution
de la prestation
Critères
|
Frequency
|
Percent
|
Forte amélioration
|
0
|
,0
|
Amélioration
|
40
|
26,7
|
Sans changement
|
97
|
64,6
|
En régression
|
13
|
8,7
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°21 :
Représentation graphique d'évolution de la prestation du
service
E.2. L'appréciation du service
En ce sens, le tableau suivant présente les
résultats relatifs à l'appréciation de la prestation de
service de la BIC en donnant une cote sur 10. Notre intérêt
était de vérifier le niveau de satisfaction de la
clientèle face aux services offerts par cette banque.
Nous avons constaté que 86% de répondants ont
coté les services de la BIC entre 5 et 7 sur 10. Plus
particulièrement les répondants sont majoritaires à 40,7 %
qui ont cotés ces services à 7 sur 10, suivi de 6 sur 10 avec
31,3% de répondants et ceux qui ont donné une cote de 5
représentent 14%. Ce qui revient à dire que les cotes 8 et 9
représentent respectivement 11,3% et 2,7%. Par conséquent le
niveau de satisfaction de la clientèle de la BIC au regard des services
est de 7 sur 10 soit une distinction.
Tableau n°17 :
Appréciation des services
Notes
|
Effectif
|
Fréquence
|
5,00
|
21
|
14
|
6,00
|
47
|
31,3
|
7,00
|
61
|
40,7
|
8,00
|
17
|
11,3
|
9,00
|
4
|
2,7
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS

Figure n°22 :
Représentation graphique de l'appréciation du service
E.3. Recommandation des connaissances à la
BIC
Le tableau n°17 nous indique que sur l'ensemble de
répondants 104 répondants soit 69,3% ont déjà
recommandé des connaissances à la BIC et par contre 46
répondants soit 30,7% ne l'ont pas encore fait. Ces résultats
justifient le niveau de satisfaction des clients.
Tableau n°18 :
Recommandation des connaissances à la BIC
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Oui
|
104
|
69,3
|
Non
|
46
|
30,7
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS
E.4. Recommanderiez-vous la BIC à vos
amis
Nous avons interrogé les clients afin de savoir s'ils
peuvent recommander leurs connaissances à la BIC Agence de
Mbanza-Ngungu.
Quatre choix de réponses étaient proposés
afin de répondre à cette question. Selon le tableau, 54% des
personnes interrogées ont répondu « certainement» et
36,7 % ont répondu « plutôt» et 9,3% ont répondu
plutôt pas. Cela montre que les clients de la BIC sont prêts
à recommander leurs connaissances à la BIC suite à la
satisfaction tirée.
Tableau n°19 :
Répartition de l'échantillon en fonction de la Recommandation des
amis à la BIC
Critères
|
Effectif
|
Fréquence
|
Certainement
|
81
|
54,0
|
Plutôt
|
55
|
36,7
|
Plutôt pas
|
14
|
9,3
|
Total
|
150
|
100,0
|
Source : nous-mêmes à l'aide du
logiciel SPPS
Tableau n°20 :
Répartition de l'échantillon en fonction des critères
d'appréciation du service
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M5
|
M6
|
M7
|
M8
|
M9
|
M10
|
M11
|
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
F
|
%
|
Très insatisfait (1)
|
4
|
8,0
|
5
|
3,3
|
6
|
4,0
|
12
|
8,0
|
18
|
12,0
|
6
|
4,0
|
|
|
14
|
9,3
|
12
|
8,0
|
6
|
4,0
|
|
|
Insatisfait (2)
|
7
|
10,0
|
6
|
4,0
|
6
|
4,0
|
12
|
8,0
|
12
|
8,0
|
12
|
8,0
|
24
|
16,0
|
13
|
8,7
|
12
|
8,0
|
60
|
40,0
|
|
|
Plus ou moins
satisfait (3)
|
35
|
23,3
|
33
|
22,0
|
60
|
40,0
|
42
|
28,0
|
42
|
28,0
|
42
|
28,0
|
66
|
44,0
|
27
|
18,0
|
36
|
24,0
|
60
|
40,0
|
60
|
40,0
|
Plutôt satisfait (4)
|
85
|
56,7
|
79
|
52,7
|
78
|
52,0
|
78
|
52,0
|
60
|
40,0
|
78
|
52,0
|
60
|
40,0
|
71
|
47,3
|
84
|
56,0
|
24
|
16,0
|
78
|
52,0
|
Très satisfait (5)
|
29
|
19,3
|
27
|
18,0
|
|
|
6
|
4,0
|
18
|
12,0
|
12
|
8,0
|
|
|
25
|
16,7
|
6
|
4,0
|
|
|
12
|
8,0
|
Total
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
150
|
100
|
MI : L'accueil, M2 : La
compétence du personnel, M3 : Manière de
remboursementdes crédits, M4 : Le service à
la clientèle, M5 : Le service de suivi de
crédits, M6 : Le mode d'octroi des
crédits, M7 : La politique du taux, M8 :
L'image de la banque, M9 : La qualité de la
relation, MIO: La diversité des produits,
M11 : La qualité des produits.
En adoptant cette démarche d'évaluation, nous
avons tenu d'aborder notre analyse de nos résultats relatifs au niveau
satisfaction des services offerts à la BIC à l'aide de certains
critères astucieux à bien mesurer sa prestation.
Dans un tel contexte, la plupart des interrogés sont
compris entre plutôt satisfaits et très satisfait en raison de
76% pour la qualité d'accueil, 70,7% pour la compétence du
personnel, 60% pour le mode d'octroi de crédit, pour l'image de la
banque, pour la qualité de la relation et aussi pour la qualité
de produit ; 56% pour le service à la clientèle ; 52%
pour la manière de remboursement de crédit et le service de suivi
de crédit. Par contre ils sont plus ou moins satisfaits de la
diversification de produits. D' après donc ces résultats, il nous
paraît que la BIC dispose d'une offre tangible appréciable qui lui
permet d'assurer la fascination de la clientèle en faveur de ses
opérations bancaires. Mais elle doit s'efforcer à diversifier
ses produits et améliorer sa politique des taux.
III.2. Analyse des
résultats
Dans un souci de garantir la pertinence et d'assurer la
cohérence des informations obtenues auprès de notre
échantillon, nous examinerons en deux parties les résultats
recueillis par le biais de notre questionnaire. Cette répartition tient
son explication du fait que notre modèle de recherche comporte deux
dimensions à évaluer d'une part, et d'autre part, nous nous
sommes servis d'un minimum de cinq variables pour mesurer les dimensions
proposées. La première partie sera consacrée à
analyser de manière détaillée l'information produite
portant sur le niveau de satisfaction de la clientèle et la seconde sera
consacrée à analyser les raisons de démotivation des
clients.
Pour ce faire, comme soulevé ci-haut, nous tenterons
d'explorer la validité interne de notre cadre conceptuel
spécifique. Nous aborderons ensuite l'analyse factorielle axée
sur la « matrice des corrélations », « la variance totale
expliquée» et « la rotation orthogonale varimax ».
III.2.1. Le niveau de
satisfaction
III.2.1.A Validité
interne
Nous avons fait appel au coefficient « alpha de
cronbach» pour s'assurer de la véracité des variables
employées renseignant davantage sur la satisfaction du répondant
concernant le niveau de satisfaction des services de la banque en question.
À ce sujet, nous avons utilisé au premier abord un total de onze
variables pour calculer le ratio d'alpha de cronbach. Celui-ci se situait
à 0,734. Bien qu'il a été jugé raisonnable
(Nunnally, 1978 cité dans Menvielle, et Mars, 2007), nous nous sommes
inspiré le désir de perfectionner ce coefficient en
éliminant les variables qui participent faiblement à la
satisfaction du répondant quant au niveau de satisfaction de la
clientèle de la BIC face à ses produits et services. Après
donc quatre tentatives de vérification, nous avons retenu un coefficient
qui s'établit à 0,851.
Cet indice a été atteint en mettant à
l'écart « le service de suivi des crédits, la
diversité des produits, manière de remboursement de
crédit, et la politique du taux» en raison de leur
incapacité à appréhender la satisfaction du
répondant. Le tableau 20 ci-dessous affiche les résultats des
variables permettant d'expliquer le plus le contentement du client quant au
niveau de satisfaction.
Tableau n°21 :
Validité interne
|
Moyenne d'échelle en cas de suppression d'un
élément
|
Variance d'échelle en cas de suppression d'un
élément
|
Corrélation complète des
éléments corrigés
|
Carré de la corrélation
multiple
|
Alpha cronbach en cas de suppression d'un
élément
|
Accueil au bureau
|
21,2133
|
16,598
|
,662
|
,744
|
,823
|
Compétence du personnel
|
21,0133
|
19,074
|
,561
|
,639
|
,837
|
Service à la clientèle
|
21,3733
|
17,564
|
,684
|
,649
|
,819
|
Mode d'octroi de crédit
|
21,2133
|
18,827
|
,573
|
,705
|
,835
|
Image de la banque
|
21,2000
|
16,711
|
,648
|
,528
|
,826
|
Qualité de la relation
|
21,3333
|
17,848
|
,640
|
,671
|
,826
|
Qualité des produits
|
21,0533
|
20,561
|
,570
|
,614
|
,841
|
Source : nous même sur base des
résultats de SPSS
Après avoir bouclé l'étude de la
validité interne dans laquelle nous avons pu déterminer
exhaustivement les variables influençant le plus sur la satisfaction du
client en ce qui concerne les services offerts, nous poursuivons notre analyse
en traitant la matrice des corrélations entre les sept variables
retenues.
III.2.1.B. La matrice des
corrélations
Nous avons pris en compte sept variables ayant servi à
l'évaluation du niveau de la satisfaction de la clientèle afin de
concevoir la matrice des corrélations. Ainsi, le tableau 21 a pour
objectif de vérifier l'existence d'éventuelles relations qui
peuvent apparaître entre ces différentes variables. À
première vue, on constate que la majorité des ratios
calculés présente des dimensions moyennes. Plus
particulièrement, il s'avère que le ratio le plus important se
situe à 0,791 et le ratio le moins important s'étend à
0,156.
D'une manière plus approfondie, on remarque que la
compétence est moyennement corrélée avec l'accueil
(0,476). L'image de la banque est aussi moyennement corrélée avec
l'accueil (0,590) et le mode d'octroi de crédit. Le mode d'octroi de
crédit est moyennement corrélé avec le service à la
clientèle (0,607).
Tandis que la qualité de la relation est moyennement
corrélée avec le service à la clientèle(0,603) et
l'image de la banque (0,522).
Et enfin la qualité de produit est moyennement
corrélée avec l'accueil (0,482) ; le service à la
clientèle (0,593) ; l'image de la banque (0,469) et la
qualité de la relation (0,478). De même, le tableau dévoile
une corrélation forte entre la compétence et l'accueil ainsi que
entre la qualité de la relation et le mode d'octroi de crédit en
raison de (0,791) et (0,717). D'autre part, la lecture du tableau
témoigne des faibles corrélations pour les autres variables
utilisées.
Nous aborderons dans la section prochaine l'analyse
factorielle en particulier la variance totale expliquée qui permettra
d'approuver de manière plus précise l'existence des groupes
exposés dans la présentation du tableau ci-après.
Tableau n°22 : La
matrice des corrélations
|
Accueil au bureau
|
Compétence du personnel
|
Service à la clientèle
|
Mode d'octroi de crédit
|
Image de la banque
|
Qualité de la relation
|
Qualité des produits
|
Accueil au bureau
|
1,000
|
|
|
|
|
|
|
Compétence du personnel
|
,791
|
1,000
|
|
|
|
|
|
Service de la clientèle
|
,476
|
,385
|
1,000
|
|
|
|
|
Mode d'octroi de crédit
|
,293
|
,262
|
,607
|
1,000
|
|
|
|
Image de la banque
|
,590
|
,402
|
,413
|
,455
|
1,000
|
|
|
Qualité de relation
|
,301
|
,256
|
,603
|
,717
|
,522
|
1,000
|
|
Qualité des produits
|
,482
|
,343
|
,593
|
,156
|
,469
|
,478
|
1,000
|
Source : nous même sur base des
résultats de SPSS
III.2.1.C. La variance totale expliquée
Tableau n°23 : La variance totale
expliquée
Variable
|
Total
|
% of Variance
|
Cumulative %
|
1
|
3,757
|
53,670
|
53,670
|
2
|
1,247
|
17,808
|
71,478
|
3
|
,787
|
11,250
|
82,728
|
4
|
,589
|
8,421
|
91,149
|
5
|
,323
|
4,615
|
95,764
|
6
|
,156
|
2,235
|
97,998
|
7
|
,140
|
2,002
|
100,000
|
Source : nous même sur base des
résultats de SPSS
Dans notre interprétation des résultats, nous
allons prendre en considération les deux premiers facteurs, car nous
jugeons que les variables dont les valeurs propres initiales sont
supérieures à 1 permettent de garantir la pertinence des
résultats.
D'ailleurs, on s'aperçoit que ces deux premiers
facteurs renseignent plus sur la satisfaction du répondant en ce qui
concerne le niveau de satisfaction de la clientèle étudiée
à raison de 71,5%.
III.2.1.D. Analyse factorielle
finale avec « Varimax »
L'accueil permet d'expliquer 36,3% de la satisfaction du
répondant vis-à-vis du niveau de la satisfaction
générale des services et produits offerts par la BIC.
Derrière ce facteur se trouve la qualité de la relation (0,894),
le mode d'octroi de crédit (0,872), service à la clientèle
(0,729) et l'image de la banque (0,504).
Il convient de signaler aussi que le deuxième facteur
(la compétence) à lui seul permet d'expliquer 35,1% de la
satisfaction du client quant au niveau de la satisfaction
générale. On peut donc affirmer que l'accueil et la
compétence restent une dimension de grande envergure pour les acteurs
bancaires afin qu'ils d'assurer une bonne gestion des opérations
bancaires.
Tableau n°24 :
Analyse factorielle finale avec « Varimax »
|
Facteurs
|
|
Axe 1
|
Axe 2
|
accueil
|
,171
|
,925
|
Compétence du personnel
|
,076
|
,875
|
Service à la clientèle
|
,729
|
,401
|
Mode d'octroi de crédit
|
,872
|
,081
|
Image de la banque
|
,504
|
,564
|
Qualité de la relation
|
,894
|
,170
|
Qualité des produits
|
,405
|
,571
|
Source : nous même sur base des
résultats de SPSS
III.2.1.E. Utilisation du
modèle Tétraclasse de Llosa
Après avoir dressé une analyse en détail
des résultats sur la satisfaction de service offert par la BIC, nous
passons à la présentation du modèle de tétraclasse
afin de s'assurer de la fiabilité de nos analyses. Nous utiliserons les
onze variables pour vérifier si les mêmes quatre variables seront
écartées comme dans la validité interne.
Eléments Secondaires
Eléments Plus
Eléments Clés
Eléments Basiques
MODELE DE TETRACLASSE

Dans ce modèle les variables qui sont dans le cercle
contribuent faiblement dans la satisfaction de la clientèle et les
variables qui se trouvent dans l'élément Plus. Ce
modèle confirme les mêmes résultats que ceux de la
validité interne, les éléments retenus sont ceux qui se
retrouvent dans les éléments clés (éléments
de la satisfaction globale du client,Cette contribution stable peut être
toujours forte). Les variables à écarter sont : suivi de
crédit, diversité de produit, manière de remboursement de
crédit et la politique du taux.
III.2.2. La raison motivant les
clients à changer de banque
La concrétisation de notre analyse d'informations
obtenues concernant la raison motivant les clients à changer de banque
respectera intégralement la même démarche de
présentation issue de l'étape précédente.
Cela veut dire que nous débuterons par la
validité interne des variables employées pour appréhender
la perception du répondant à l'égard de ses raisons
jusqu'à l'analyse factorielle avec « Varimax » en passant par
la matrice des corrélations et les valeurs propres initiales.
III.2.2.A. La validité
interne
Nous nous sommes fondé d'abord sur l'ensemble des
variables pour évaluer le ratio alpha de cronbach. Nous avons donc eu un
coefficient de 0,584 en introduisant quatre variables ayant pour objectif la
mesure la raison motivant les clients à quitter la BIC Agence de
Mbanza-Ngungu.
Seulement, nous avons souhaité enrichir ce ratio en
négligeant du calcul certaines variables qui sont intervenues de loin
à créer chez le client un sentiment de mécontentement
vis-à-vis de l'offre principale. C'est ainsi que nous avons
procédé en deuxième lieu à l'exclusion de la
variable « l'insuffisance du montant de crédit », ce qui nous
a permis d'accroître le ratio à 0,716%.
Tableau n°25 : La
validité interne
|
Moyenne d'échelle en cas de suppression d'un
élément
|
Variance d'échelle en cas de suppression d'un
élément
|
Corrélation complète des
éléments corrigés
|
Carré de la corrélation
multiple
|
Alpha cronbach en cas de suppression d'un
élément
|
Le taux d'intérêt
|
6,4067
|
4,485
|
,557
|
,330
|
,598
|
Taux de remboursement de crédit
|
6,4000
|
4,510
|
,585
|
,352
|
,564
|
Manque de diversification de produit
|
7,1133
|
5,108
|
,466
|
,218
|
,707
|
Source : nous même sur base des
résultats de SPSS
III.2.2.B. La matrice des
corrélations
Nous nous sommes focalisé sur trois variables pour
établir la matrice des corrélations.
A première vue, la plupart des ratios semblent
être moyennement le long de la matrice. Partant de ce fait, le tableau
relève que le ratio le plus significatif est de 0,547 et le ratio le
moins significatif est de 0,393. Toutefois, en poussant plus avant notre
analyse de la matrice, on remarque que la variable taux de remboursement est
moyennement corrélé avec le taux d'intérêt (0,547).
La variable manque de diversification des produits est moyennement
corrélée avec le taux de remboursement de crédit
(0,427).
Tableau n°26 : La
matrice des corrélations
|
Le taux d'intérêt
|
Taux de remboursement de crédit
|
Manque de diversification de produit
|
Le taux
|
1,000
|
|
|
Taux de remboursement
|
,547
|
1,000
|
|
Manque
|
,393
|
,427
|
1,000
|
Source : nous même sur base des
résultats de SPSS
III.2.2.C. La variance totale
expliquée
Nous nous concentrons à étudier la variance
totale expliquée en se basant sur les valeurs propres initiales. Pour ce
faire, nous avons retenu les trois variables contribuant le plus au
mécontentement du client par rapport au service.
Tableau n°27 : La
variance totale expliquée
Variable
|
Total
|
% of Variance
|
Cumulative %
|
1
|
1,914
|
63,816
|
63,816
|
2
|
,635
|
21,162
|
84,977
|
3
|
,451
|
15,023
|
100,000
|
Source : nous même sur base des
résultats de SPSS
Dans le cadre de notre explication du tableau 26, nous ne
considéronsque le premier facteur afin de maintenir la fiabilité
de nos résultats. De même, on remarque que le facteur
consigné permet d'expliquer 63,8% de la raison motivant les clients
à changer de banque.
Tableau n°28 :
Analyse factorielle finale avec « Varimax »
|
Facteur
|
|
Axe 1
|
Le taux
|
,818
|
Taux de remboursement
|
,835
|
Manque
|
,741
|
Source : nous même sur base des
résultats de SPSS
CONCLUSION
La recherche sur le service à la clientèle se
fait de plus en plus importante depuis la dernière décennie, les
écrits sur le sujet se font de plus en plus nombreux. On remarque
cependant, que les recherche effectuées sur le service à la
clientèle, sont généralement effectuées sur les
entreprises au détail, donc très peu d'entre-elles sont
effectuées sur les entreprises de service. Cela explique donc en partie,
notre intérêt d'explorer et de comprendre davantage les
différents aspects du service à la clientèle en contexte
de banque.
La recherche avait pour objectif fondamental de mesurer la
satisfaction des clients par rapport aux critères qu'utilisent les
clients pour apprécier le service offert par la banque.
Pour atteindre cet objectif, nous avons mené une
enquête auprès de 150 clients de la BIC.
Les résultats montrent que, les clients de la BIC
Agence de Mbanza-Ngungu sont satisfaits des services offerts par cette banque.
En effet 71,3% des répondants évaluent comme prévu les
services offerts jusqu'à maintenant par rapport aux attentes de
départ.
Parmi les onze critères proposés pour
évaluation des services, après l'analyse de la validité
interne, sept ont été retenus et quatre écartés en
raison de leur faible contribution quant à la satisfaction de la
clientèle de la BIC. Les facteurs les plus importants sont l'accueil et
la compétence du personnel compte qui expliquent à 71% la
satisfaction des clients par rapport aux services offerts par la BIC.
Ces résultats ont été confirmés
aussi par le modèle tétraclasse de Llosa qui montre que les sept
variables retenues sont des clés dont l'accueil et la
compétencefigurant au-dessus de cinq autres variables.
Enfin, pour garder sa clientèle, la BIC Agence de
Mbanza-Ngungu doit appliquer un taux d'intérêt créditeur
équilibré car c'est le facteur le plus important de motivant ses
clients à changer de banque.
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customer, Blackwell, Cambridge, MA.
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE
MBANZA-NGUNGU
Département des Sciences Commerciales et
Administratives
Questionnaire sur l'étude sur la satisfaction de
la clientèle : cas de la B.I.C
Dans le cadre de notre recherche, nous vous faisons
circuler ce questionnaire en vue de recueillir les informations concernant
l'étude sur la satisfaction de la clientèle. Celui-ci ne vous
prendra que 15 minutes pour y répondre. La qualité et la
précision de vos réponses nous permettront d'avancer plus
rapidement dans notre recherche et de réaliser un travail
sérieux. Vous remerciant d'avance, nous vous garantissons que vos
réponses seront gardées strictement confidentielles. (En cas de
souci, nous contacter au +243 89 74 54 072)
SECTION A : INFORMATION GENERALE
|
A1. Quel âge avez-vous ? (ans)
|__|1. 18 à 28 ans |__|2. 29 à 39 ans |__|3. 40
à 50 ans |__|4. 50 à 60 ans |__|5. 60 ans et plus
A2. Votre genre : |__| 1. Masculin
|__| 2. Féminin
A3. Quel niveau d'études avez-vous atteint
?
|__| 1. Pas étudié |__| 2. Primaire |__|
3. Secondaire |__| 4. Supérieur |__| 5. Professionnel (suivi
diverses formations)
A3. Pourquoi ouvrez-vous un compte à la
BIC ?
|__|1. Pour effectuer les opérations de paiement
|__|2. Effectuer un placement qui rapporte de l'intérêt |__|3.
Eloigner mon argent à la tentative de le dépenser |__|4.
Préserver mon argent du vol et de l'incendie
|__|5. Autres à
préciser................................................................
A5. Quel type de comptes disposez-vous à la
BIC-Mbanza/Ngungu ?
|__| 1. Compte Courant |__|2. Compte Epargne 3. Autres
à
préciser..................................................................................
B1. Considérez-vous véritablement que la
BIC s'intéresse à vos besoins?
|__|1. Certainement |__| 2. Plutôt |__| 3.
Plutôt pas |__| 4. Pas du tout
B2.Comment évaluez-vous le service que vous
avez reçu jusqu'à maintenant par rapport aux attentes que vous
aviez au départ à l'égard de la BIC Agence de
Mbanza-Ngungu.?
|__| 1. Mieux que prévu |__|2. Comme prévu
|__|3. Moins bien que prévu
SECTION C : LA CONCURRENCE
|
C1. Parmi les raisons suivantes, indiquez sur une
échelle de 1 à 5 (5 étant le plus important) les raisons
qui vous motiveraient ou vous ont motivé à changer de banque que
la B.I.C?
Insatisfait Très
satisfait
1
|
Le taux d'intérêt faible
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
2
|
Montant de crédit insuffisant
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
3
|
Taux de remboursement des crédits trop peu
élevé
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
4
|
Manque de diversification des produits
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
. Combien d'années avez-vous fait affaire avec
un concurrent ? (micro finance y comprise)
1|__|. Moins d'un an 2. |__| 1 à 2 ans
3. |__| 3 à4 ans 4. |__| 5 à 10 ans 5. |__| Plus de
10 ans
C3. Comparativement à la concurrence
(micro-finance y comprise), comment jugez-vous la prestation de service de la
BIC.:
1. |__| Meilleure 2. |__| Équivalente 3.
|__| Moins bonne
C4. Quel principal élément a fait que
vous-ayez choisi la B.I.C. plutôt qu'une autre banque ou micro finance
pour être votre banquier?
1. |__| Le taux d'intérêt élevé
2. |__| L'image de la banque 3. |__| Le taux remboursement de crédits
faible 4. |__| Seule banque des environs 5. |__| Réputation de
l'entreprise
6. Autres,
spécifiez:...............................................................................................
C5. Selon vous, quel est le principal avantage
d'être client chez la B.I.C?
1. |__|Service personnalisé 2. |__| Qualité des
services d'accueil 3. |__| La sécurité 4. |__| Les taux
appliqués
5. Autres,
spécifiez:.....................................................................................................................
SECTION D : Service général
actuel
|
D1. Est-il déjà arrivé qu'on
vous ait fait une promesse et qu'elle n'ait pas été tenue?
1. |__| Oui 2. |__|Non Si oui, quel genre
de promesse? .............................................
D2. Est-il déjà arrivé que la
B.I.C ait fait une erreur?
1. |__| Oui 2. |__| Non Si non, passez à
la suite
D3. La banque a-t-elle reconnu son tort?
1. |__| Oui 2|__|Non
D4. De quel genre d'erreur était-il
question?
..................................................................
SECTION E : Satisfaction
générale
|
E1. Depuis que vous faites affaires avec la BIC., la
qualité des prestations (services) vous paraît avoir
évolué de la façon suivante:
1. |__| Forte amélioration 2|__|. Amélioration
3. |__| Sans changement 4. |__| En régression
5. |__| En forte régression
E2. . Sur une échelle de 10, 10 étant
la note la plus haute, quelle note donneriez-vous à la B.I.C concernant
l'ensemble de sa prestation à votre égard?
|__| 1 |__| 2 |__| 3
|__| 4 |__| 5 |__| 6 |__| 7 |__|
8 |__| 9 |__| 10
E3. . Avez-vous déjà recommandé
la B.I.C à des connaissances?
1. |__| Oui 2. |__| Non
Si oui, à combien de personnes?
.........................................................................................................
E4. Recommanderiez-vous la BIC. à vos amis?
1. |__| Certainement 2. |__| Plutôt 3. |__|
Plutôt pas 4. Pas de tout Spécifiez la
raison.............................
E5. Selon vous, quels sont les domaines où la
B.I.C doit agir en priorité pour améliorer son service à
la clientèle, et par le fait même votre satisfaction?
................................................
E6. En général, quel est votre niveau de
satisfaction des services offerts par la B.I.C par rapport aux critères
suivants :
Insatisfait très
satisfait
1
|
L'accueil à notre bureau
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
2
|
1. La compétence du personnel
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
3
|
2. La manière de remboursement des
crédits
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
4
|
Le service à la clientèle
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
5
|
3. Le service de suivi de crédits
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
4. Le mode d'octroi des crédits
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
7
|
5. La politique du taux
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
8
|
6. L'image de la BIC
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
9
|
7. La qualité de la relation
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
10
|
8. La diversité des produits
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
11
|
9. La qualité des produits
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
|