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IV.B - Modèle conceptuel
IV.B.1 - Schéma conceptuel
Entité
(identité)
![](Recherche-d-un-processus-d-historisation-de-base-de-donnees-d-occupation-des-sols-applique-au-ref41.png)
Quoi ?
posséder
1,n
1,1
1,n
1,n
Objet
(attributs semantique,
géométrie)
1,n
borner
localiser Comment ? dater
1,n
1,n
Événements
(vie, territoriaux)
1,n
1,1
1,1
Où ?
localiser dater
Quand ?
1,n
1,n
Espace
(coordonnées)
1,1
exister
1,1
Temps
(transaction, validité)
Figure 30 : Schéma conceptuel du modèle
proposé (Source : travail personnel).
La Figure 30 fait la synthèse des entités et de
leurs attributs nécessaires pour une modélisation satisfaisante
selon les concepts que nous avons abordés plus haut (Chapitre II). Ce
modèle répond aux quatre types de requêtes
générales : où, quoi, quand et comment (Plumejeaud, 2011).
Le temps n'est pas un simple attribut mais une dimension à part
entière des données. Le processus de l'évolution, ou
dimension relative du temps, est clairement décrit grâce aux
événements et à l'implémentation d'une
identité aux objets.
Chaque entité peut posséder plusieurs objets,
ou enregistrement dans la base de données. Ces enregistrements
possèdent des estampilles temporelles en fonction de leurs attributs
sémantiques et géométriques. Lorsque ceux-ci changent, de
nouvelles versions des objets sont créées, pouvant
posséder la même identité que les précédentes
selon des critères précis. Les versions sont
délimitées par des événements décrivant le
changement.
IV.B.2 - Définition des entités
géographiques
Le critère d'identité que nous
préconisons pour ce modèle est simple. Chaque polygone
possédant un poste de nomenclature nécessairement
différent de ses voisins immédiats, nous proposons que
l'identité soit fondée d'abord sur la colonne d'attribut
sémantique, puis sur la géométrie. Un nouvel objet pourra
retrouver l'identité de l'entité précédente s'il
possède toujours la même sémantique et qu'il partage en
partie le même espace. Nous choisissons ainsi les peuplements forestiers
comme entité géographique à suivre dans le temps.
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IV.B.3 - Définition des
événements
Les événements de vie sont datés
à la fois en temps de transaction et en temps de validité, ce qui
permet de différencier les corrections des évolutions
réelles. Nous reprenons la typologie des événements de vie
et territoriaux de Plumejeaud (voir définitions et tableau p. 61-62) :
fusion (combinaison), intégration (combinaison), scission
(fragmentation), extraction (fragmentation), réaffectation
(redistribution), rectification (redistribution).
Après avoir testé ce modèle, nous avons
ajouté trois événements à la typologie de
départ (voir Tableau 6, ci-dessous) :
- Division (fragmentation).
- Remplacement.
- Inchangé.
La division est la fragmentation d'une entité en deux
géométries distinctes, conservant la même identité,
par une entité préexistante. Exemple : une haie continue
fragmentée en plusieurs morceaux.
Un remplacement peut survenir dans le cas où une
entité serait remplacée par une autre en conservant exactement la
même géométrie. Exemple : un polygone classé en
«Jeune peuplement ou coupe ou incident massif de moins de 5 ans >
correspondant à une parcelle déboisée suite à un
incident et qui est par la suite replantée.
L'événement « inchangé > sert
à qualifier les intersections qui n'évoluent pas entre deux
versions d'une entité subissant un événement. Tous les
types d'événements, exceptés la fusion, la scission et le
remplacement, peuvent impliquer qu'une intersection de l'entité soit
inchangée.
Tableau 6 : Typologie des événements
(Source : travail personnel d'après Plumejeaud, 2011)
![](Recherche-d-un-processus-d-historisation-de-base-de-donnees-d-occupation-des-sols-applique-au-ref42.png)
Le Tableau 6 montre que chaque événement se
distingue par un résultat différent de l'intersection des
entités avant et après l'évolution. Ce constat nous a
aidé à définir les règles d'appariement servant
à déterminer le type d'événement.
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