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Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN( Télécharger le fichier original )par Romain Louvet Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013 |
I.B - ContenuLe RGFor comprend les « formations végétales forestières et des terrains naturels et semi-naturels que sont les landes et la formation herbacées » (IGN, 2013, p. 4) sur l'ensemble de la France métropolitaine et permet de produire la couche végétation de la BD Uni et la cartographie forestière de la BD Forêt (voir Annexes). La couche végétation est intégrée à la chaîne de production du RGFor depuis la mise en place du partenariat entre l'IFN et l'IGN (Guinaudeau, 2006). Les deux bases devraient fusionner à terme (les landes sont déjà communes aux deux bases). Elles se différencient par leur contenu : la couche végétation correspond au milieu arboré ; le RGFor au milieu forestier. Il constitue un sous ensemble de la couche végétation et dont la nomenclature est plus précise. La cartographie forestière repose sur la définition de la forêt (FAO, 2005, p. 169) qui permet de distinguer le milieu forestier du milieu arboré. La forêt est tout d'abord définie par une couverture en termes de seuil : - Surface > ou = à 0,5 ha. Moins, il s'agit d'un bosquet (entre 500 et 5000m2). - Largeur > ou = à 20 m. Moins, c'est une haie, un alignement ou cordon boisé. - Couvert d'arbres > ou = à 10% (par projection des houppiers au sol). Moins, ce sont des arbres épars, une lande, ou une formation herbacée. - Capacité des arbres à atteindre 5 m de haut. Moins, il s'agit de la lande. À cela s'ajoute une exclusion en fonction de l'usage : - Pas d'utilisation urbaine, récréative, agricole ; - Uniquement des forêts de production. Sont exclus, par exemple, les vergers, parcs, et espaces verts. 8 http://inventaire-forestier.ign.fr/carto/carto/afficherDescription 25 La nomenclature comprend 32 postes (IGN, 2012-A, p. 14). Chaque poste correspond à un peuplement unique, c'est-à-dire à un type de couverture homogène distinct des autres postes :
La nomenclature est emboitée. Elle permet d'approfondir la précision de la classification selon un arbre logique en quatre niveaux (IGN, 2013, p. 14 et 42) :
26 La nomenclature en arbre logique est un socle de référence qui permet à l'utilisateur, s'il le souhaite, d'aller plus loin en ajoutant de nouveaux postes. L'IGN ne s'engage pas à être plus précis dans sa production, sauf dans le cas d'une commande spécifique. Une discrimination plus précise des essences entrainerait de coûts supplémentaires de production générés par les contrôles nécessaires sur le terrain et les moyens humains additionnels à mettre en oeuvre pour la photo-interprétation si les mêmes délais de production sont maintenus. La peupleraie est distinguée dès le niveau 2 « du fait de la sylviculture spécifique qui lui est appliquée (plantation à densité définitive et cycle court) ». C'est par ailleurs une des principales essences exploitées en France, seconde en superficie (environ 190 000 ha) après le chêne pédonculé, dont les plantations géométriques sont reconnaissables (Figure 3). Les coupes rases et les incidents (maladies, feux...) en forêts ouvertes et en forêts fermées sont intégrés à la nomenclature (Figure 3). Ces événements sont importants pour la gestion de la forêt et l'analyse des évolutions. Les jeunes reboisements sont associés à ce type d'événements dans la forêt fermée. En effet, il est difficile de discriminer la composition majoritaire du peuplement à ce stade de la plantation. Et, par ailleurs, on considère a priori qu'un jeune reboisement appartient à la forêt fermée, jamais en forêt ouverte, partant du principe que le gestionnaire plantera toujours ainsi. Figure 3 : Exemple de coupe rase et de peupleraie (Source : données RGFor Hautes-Pyrénées). |
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