Etude et élaboration d'une politique de maintenance préventive d'une chaudière industrielle

Etude et élaboration d'une politique de maintenance préventive d'une chaudière

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DEDICACE

A mon père : Monsieur TALLA Moise

A ma mère : Madame TALLA née

DJOMOU Madeleine

A

Mes parents

Et

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REMERCIEMENTS

Pour rendre ce travail effectif, nous avons eu à solliciter l'aide de plusieurs personnes dont la liste est loin d'être exhaustive. Néanmoins, nous tenons à remercier particulièrement les personnes ci-après dont l'apport est à souligner. Il s`agit de :

V' Pr FOGUE MEDARD, Directeur de l'Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor de Bandjoun qui nous a permis de bénéficier de cette formation ;

V' Pr. René TCHINDA, Directeur Adjoint de l'IUT FOTSO VICTOR de Bandjoun ; V' Dr. Blaise MTOPI FOTSO Chef de Département Génie Mécanique et Productique (GMP) pour son engagement et son enthousiasme pour notre bonne formation ;

V' M.NGOUOTCHE DJIYA STEPHANE, mon encadreur académique pour les multiples conseils et remarques ;

V' Aux différents membres du jury ;

V' M. Dieunedort NDAPEU, Responsable de niveau 2 du Département Génie Mécanique et Productique

V' M. Nicodème SIKAME, Responsable de niveau 1 du Département Génie Mécanique et Productique ;

V' Tout le Personnel Enseignant et l'Administration de l'IUT-FV de Bandjoun en particulier ceux de la filière MIP, pour la formation académique et sociale;

V' M.TEDOM Bonaventure, Président du Conseil d'administration du Complexe Industriel du Littoral pour m'avoir accordé ce stage;

V' Mon Encadreur Professionnel M .OLAMA SEME, Responsable Technique pour les conseils ;

V' Tous les techniciens de maintenance du Complexe Industriel du Littoral pour leur disponibilité;

V' M et Mme TIENOUE MICHEL pour tous les efforts consentis ;

V' A tous mes frères et soeurs pour leur aide et soutien moral ;

V' Tous mes camarades de promotion pour leur collaboration et esprit de solidarité;

Nous remercions tous ceux qui de prêt ou de loin ont contribué à l'aboutissement de ce

rapport.

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AVANT PROPOS

Préparer les jeunes aux réalités socioprofessionnelles est l'une des préoccupations majeures de l'Etat camerounais. Il est donc important pour tout jeune d'acquérir en plus des connaissances théoriques reçues à l'école, une formation d'imprégnation professionnelle par un stage académique.

L'IUT FOTSO Victor de Bandjoun, situé au sommet de la montagne de KHI, a été construit en 1987 par le fondateur donateur FOTSO Victor sous l'appellation initiale de collège privé laïc polyvalent FOTSO Victor. Cette structure a été cédée à l'Etat camerounais en Août 1992, suite à la réforme universitaire de 1993 suivant le décret présidentiel N° 008/CAB/PR du 19 janvier 1993 par laquelle est devenue Institut Universitaire de Technologie FOTSO VICTOR en abrégé (IUT-FV). Celui-ci constitue aujourd'hui l'un des établissements de l'université de Dschang avec un effectif de plus de 3000 étudiants.

L'IUT-FV de Bandjoun a pour vocation principale de dispenser en formation initiale,

un enseignement dans les domaines industriels et commerciaux. A ce titre, il forme pendant 4

semestres (deux ans), les étudiants au Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) dans les

parcours suivants :

- Maintenance Industrielle et Productique (MIP),

- Génie Électrique, (Option : Électronique (EN) et Électrotechnique (EL)),

- Informatique de Gestion (IG),

- Génie des Télécommunications et Réseaux (GTR),

- Génie Civil (GC),

L'IUT-FV de Bandjoun prépare aussi les candidats au Brevet de Technicien Supérieur (BTS).

Pour cela Il dispose dans ce cycle des parcours suivants :

V' Génie Electrique (option électronique (EN) et électrotechnique (EL),

V' Génie Civil (GC),

V' Secrétariat de Direction (SD),

V' Action Commercial (AC),

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V' Comptabilité et Gestion des Entreprises (CGE).

V' Banque (BQ).

L'IUT-FV de Bandjoun forme également les étudiants en cycle de Licence de

Technologie dans les parcours :

- Génie Electrique (GE)

- Génie Informatique (option Développeur et Concepteur de Réseaux)

- Ingénierie des Réseaux et Télécommunications (IRT)

- Génie Civil (GC)

- Maintenance Industrielle et Productique (MIP)

- Gestion et Maintenance des Installations Energétiques (GMIE)

- Génie Géomatique (GG)

Et en cycle de licence professionnelle dans les parcours :

- Gestion Comptable et Finance (GCF)

- Gestion Administrative et Management des Organisation (GAMO)

- Commerce et Marketing (CM) avec les options Marketing Manager Opérationnel

(MMO) et Banque Gestionnaire des Relations Clientèles (BGRC).

L'IUT-FV dispose enfin d'une formation CISCO dont la durée dépend de l'option choisie à savoir :

- CITE 1&2 (Cisco Information Technology Essentials).

- CCNA 1&2 (Cisco Certified Network Associate) exploration et discorvery.

L'étudiant doit à la fin de formation en cycle LICENCE effectuer un stage académique en entreprise lui permettant de concilier ses connaissances théoriques à celles de la pratique afin de découvrir le monde professionnel. C'est dans cette optique que nous avons effectués notre stage au CIL (Complexe Industriel du Littoral).

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LISTE DES ABREVIATIONS

I.U.T. F .V : Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor de Bandjoun ;

C .I.L : Complexe Industriel du Littoral ;

AMDEC : Analyse Des Modes de Défaillance de Leurs Effets et de Leur Criticité ; GMAO: Gestion de la maintenance assistée par ordinateur.

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Fiche d'identification	2
Tableau 2 : Comparaison des chaudières	. 6
Tableau 3: Sondage des intervenants	. .18
Tableau 4 : Analyse structurelle descendante	..19
Tableau 5: Grille de fréquence AMDEC	23
Tableau 6 : Grille de gravité AMDEC	24
Tableau 7 : Grille de détection AMDEC	..24
Tableau 8: Grille de Criticité	25
Tableau 9 : AMDEC moto-bruleur	..26
Tableau 10: AMDEC pompe fuel	. ...28
Tableau 11: Fiche de décisions et taches	.30
Tableau 12: Liste des pièces de rechange	32

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LISTE DES FIGURES

Figure 1: Vue de la chaudière du CIL	5
Figure 2: Vue schématique chaudière	.8
Figure 3 : Cycle de l'eau	10
Figure 4 : Politique de maintenance	11
Figure 5 : Principe de la bâche alimentaire	.14
Figure 6 : Vue de l'ensemble moto-brûleur du CIL	16

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RESUME

Dans le cadre de l'obtention de notre licence de de technologie ; nous avons étés appelés à effectuer un stage académique au sein de la structure C.I.L : Complexe Industriel du Littoral et notre travail a porté sur l'étude et l'élaboration d'une politique de maintenance préventive de la chaudière.

Le travail présenté dans ce rapport de fin d'étude a pour objectif, d'étudier son fonctionnement et de proposer un plan de maintenance adéquat à la chaudière du Complexe Industriel Du Littoral. Pour atteindre ces objectifs, une analyse fonctionnelle et structurelle a été faite. Ces analyses nous ont permis de recenser et identifier les fonctions jusqu'à l'obtention du moyen utilisé pour l'exécuter (la solution), ensuite de ressortir d'une manière structurelle l'ensemble des organes maintenables du système en vue de faire une analyse AMDEC. Ces différentes méthodes ont permis d'aboutir aux conclusions et résultats importants quant à la prise de décision.

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ABSTRACT

In the setting of the obtaining of our license of technology; we have named summers to do an academic practicum within the C.I.L structure: Complex Industrial of the Coastline and our work was about the survey and the development of a politics of preventive maintenance of the furnace.

Work presented in this report of survey end has for objective, to study his/her/it's working and to propose an adequate maintenance plan to the furnace of the C.I.L. to reach these objectives, a functional and structural analysis has been made. These analyses allowed us to count and to identify the functions until the obtaining of the means used to execute it (the solution), then to take out again in a structural manner the set of the organs maintenables of the system in order to make an AMDEC analysis. These differents methods permitted to succeed to the findings and important results as for the decision making.

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SOMMAIRE

Table des matières

DEDICACE I

REMERCIEMENTS II

AVANT PROPOS III

LISTE DES ABREVIATIONS V

LISTE DES TABLEAUX V

LISTE DES FIGURES VI

RESUME VII

ABSTRACT VIII

SOMMAIRE IX

INTRODUCTION 1

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU COMPLEXE INDUSTRIEL DU LITTORAL 2

I. PRESENTATION DU CIL 2

1. HISTORIQUE 2

2. FICHE D'IDENTIFICATION 2

II. MISSIONS ET OBJECTIF DU CIL 3

1. MISSIONS 3

2. OBJECTIF 3

3. STRUCTURE DE L'USINE 3

CHAPITRE 2 : ETAT DE L'ART 4

I. HISTORIQUE ET PRESENTATION DES CHAUFFERIES 4

1. HISTORIQUE 4

2. PRESENTATION DES CHAUFFERIES 4

II. TYPES DE CHAUDIERES 5

1. SELON LE COMBUSTIBLE 5

2. SELON LA CONSTRUCTION 6

3. COMPARAISON DES PERFORMANCES 6

III. CAS DE LA CHAUDIERE DU CIL 7

1. PRESENTATION 7

2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT 8

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3. TRAITEMENT DE L'EAU 9

IV. GENERALITE SUR LA MAINTENANCE 10

1. DEFINITION DE LA MAINTENANCE 10

2. LES DIFFERENTS TYPES DE MAINTENANCE 11

CHAPITRE 3 : MATERIELS ET METHODES 14

I. MATERIELS 14

1. CIRCUIT D'ALIMENTATION ET DE CONDITIONNEMENT EN EAU 14

2. CIRCUIT D'ALIMENTATION ET DE CONDITIONNEMENT FUEL 15

3. BRULEUR 16

4. DISPOSITIF DE DEMARRAGE ET DE SECURITE 17

II. METHODES 17

1. TABLEAU DE SONDAGE DES INTERVENANTS SUR LES PANNES 18

2. ANALYSE FONCTIONNELLE : Analyse structurelle descendante 19

3. ANALYSE AMDEC 22

CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSIONS 30

I. ELABORATION DES ACTIONS DE MAINTENANCE PREVENTIVE 30

II. LISTE DES PIECES DE RECHANGE 32

III. CRITIQUES ET SUGGESTIONS 33

1. CRITIQUES 33

2. SUGGESTIONS 33

CONCLUSION 34

BIBLIOGRAPHIE XI

ANNEXES XII

ANNEXE 1 : Diagramme pieuvre de la chaudière XIII

ANNEXE 2 : Organigramme général du CIL XIV

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INTRODUCTION

La recherche d'une meilleure productivité et de la durabilité des équipements est un souci majeur du Complexe industriel du littoral. C'est dans cette optique que nous avons effectué un stage au sein de cette structure sur le thème « Etude et élaboration d'une politique de maintenance d'une chaudière industrielle : cas de la chaudière du Complexe industriel du littoral ».

Le problème ici est de prévoir tous les éléments susceptibles de concourir au bon déroulement des opérations de maintenance sur notre chaudière afin de les intégrer au plan de maintenance. Nous inspirant des travaux de maintenance actuellement réalisés dans les chaufferies, nous recenserons les problèmes de ce type d'équipement en vue d'apporter des solutions.

Cette étude s'articule autour d'un triple axe : la première partie porte sur la connaissance de l'entreprise d'accueil, la seconde partie est consacrée aux opérations de maintenance sur les chaudières et à la mise en place d'une politique de maintenance adéquate et enfin les remarques et les suggestions.

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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU

COMPLEXE INDUSTRIEL DU

LITTORAL

I. PRESENTATION DU CIL

1. HISTORIQUE

Crée le 3 Novembre 2004, le complexe industriel du littoral (C.I.L) a effectivement démarré au mois de Décembre 2009. C.I.L est né de la volonté d'un groupe d'investisseurs privés Camerounais de doter le marché Camerounais et sous régional de savon et détergents répondant aux normes de qualité européennes. La direction est située à Bonabéri dans la région du littoral.

2. FICHE D'IDENTIFICATION

C'est un support destiné à être conservé parmi d'autres pour consultation éventuelle des renseignements qu'il porte concernant l'entreprise. Cette fiche contient essentiellement les renseignements primordiaux de l'entreprise et est illustré par le tableau n°1.

Raison sociale	Complexe Industriel du Littoral (C.I.L)
P.C.A	M. TEDOM BONAVENTURE
Date de création	03 Novembre 2004
Siège social	Douala
Adresse	B.P 12296 Douala
N° du contribuable	M090400022640A
Registre de commerce	RC/DLA/2004/B/033855
Activité principale	Fabrication des savons, détergent et produit d'entretien
Situation géographique	Mabanda

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II. MISSIONS ET OBJECTIF DU CIL

1. MISSIONS

Le complexe industriel du littoral (C.I.L) a pour mission de fabriquer des savons, des détergents, produits de nettoyage de hautes qualités à l'attention des ménages du Cameroun et de la sous-région d'Afrique Centrale à des prix abordables.

2. OBJECTIF

Le complexe industriel du littoral (C.I.L) est une société anonyme au capital de FCFA 702 millions spécialisée dans la fabrication des savons de toute gamme et autres détergents. Avec un effectif de 90 personnes, C.I.L ambitionne de devenir à moyen terme la principale savonnerie du Cameroun et de la sous-région d'Afrique Centrale.

3. STRUCTURE DE L'USINE

Placé sous l'autorité d'un responsable technique, l'usine est l'unité de fabrication de tous les produits mis sur le marché à la disposition des consommateurs par le CIL. Elle est composée d'un service de maintenance et d'un service de production qui travaille étroitement ensemble sur le modèle de quart avec à sa disposition 3 équipes. L'organigramme général du CIL est mis en annexe.

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CHAPITRE 2 : ETAT DE L'ART

I. HISTORIQUE ET PRESENTATION DES

CHAUFFERIES

1. HISTORIQUE

C'est au Ier siècle après J.-C. qu'apparut pour la première fois l'idée d'utiliser l'énergie de la vapeur à des fins motrices, dans l'ouvrage intitulé Pneumatica de l'inventeur et mathématicien grec Héron d'Alexandrie. Il y décrivit un éolipyle, une turbine à vapeur se composant d'une chaudière connectée par deux tubes creux aux pôles d'une sphère creuse tournant librement. La première amélioration importante apportée à la chaudière fut la chaudière « Lancashire » à tube de fumée brevetée en 1845 par l'ingénieur britannique sir William Fairborn. Les chaudières à tubes de fumée avaient cependant une capacité et une pression limitées et présentaient parfois des risques d'explosion.

La première chaudière à tubes d'eau, brevetée en 1867 par les inventeurs américains George Herman Babcock et Stephen Wilcox, autorisa une pression supérieure à celle de la chaudière à tube de fumée. Les chaudières à tubes d'eau modernes peuvent fonctionner à de très hautes pressions et produisent plus de quatre mille cinq cents tonnes de vapeur par heure.

2. PRESENTATION DES CHAUFFERIES

La chaufferie est le bâtiment où sont rassemblées les chaudières dans une entreprise. Il est nécessaire qu'elle soit alimentée en eau, en combustible, en électricité, bref tout ce qui est nécessaire à la production de la vapeur.

Elle est la chambre de chauffe d'une usine et est chargée de produire et de canaliser la vapeur d'eau. Cette vapeur sert dans le cas d'une savonnerie au chauffage et le séchage dans le processus de fabrication du savon. Au Complexe industriel du littoral, elle est constituée principalement d'une chaudière, d'une tuyauterie de vapeur, d'une tuyauterie d'alimentation d'eau, de 2 pompes alimentaires en eau et d'une bâche d'alimentation.

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FIGURE 1 : Vue de la chaudière du CIL

II. TYPES DE CHAUDIERES

La chaudière est un dispositif permettant de chauffer l'eau et de produire de la vapeur. Industriellement, on utilise les chaudières pour produire la vapeur nécessaire au fonctionnement des procédés. La source de chaleur peut-être fournie par un combustible (gaz, fioul, charbon...) ou une résistance électrique. De par son importance dans l'installation, la chaudière est un appareil relativement complexe. On distingue les chaudières selon son combustible et selon sa construction

1. SELON LE COMBUSTIBLE En fonction des diverses sources utilisées dans les chaudières on a :

? chaudières à combustibles liquides ou gazeux : Les chaudières à combustibles liquides et gazeux sont par construction très proches. Dans ce type de chaudière, l'élément assurant la combustion s'appelle bruleur. Les combustibles utilisés sont principalement le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié, le fioul domestique et le fioul lourd.

? Chaudières à combustibles solides : ici le combustible peut être le charbon ou le bois

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? Chaudières de récupération : Ces chaudières s'apparentent donc aux échangeurs de chaleur, mais doivent leur dénomination de chaudière au fait que le fluide caloporteur chauffé (généralement l'eau) y est vaporisé (au contraire des échangeurs de chaleur).

2. SELON LA CONSTRUCTION En fonction du type de construction des chaudières on peut citer : ? Chaudières à tubes de fumées

Une chaudière à tubes de fumées est constituée d'un grand réservoir d'eau traversé par des tubes dans lesquels circulent les fumées .Ce type de construction est aujourd'hui utilisé presque exclusivement pour les combustibles gazeux et liquides.

? Chaudières à tubes d'eau

Dans cette construction c'est le fluide caloporteur qui circule dans des tubes, les gaz chauds circulant à l'extérieur de ceux-ci.

3. COMPARAISON DES PERFORMANCES

Le tableau qui suit fait une comparaison entre les Chaudières à tubes de fumée

Et celles à tubes d'eau sur plusieurs points.

TABLEAU 2 : comparaison entre les chaudières [1]

Propriétés	Chaudières à tubes de fumée	Chaudières à tubes d'eau
Mise en route (à puissance équivalente)	Lente (grand volume d'eau à chauffer)	Rapide
Adaptation aux changements de régime	médiocre (inertie importante)	Bonne
Surface de chauffe	moyenne	Elevée
Sécurité	médiocre	Bonne
Encombrement	faible	Fort
Prix	limité	Elevé
Applications usuelles	moyennement élevée	importante

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Puissance	1,5 à 25 t/h	4 à 200 t/h
Débit Timbre (pression	10 à 20 bars	90 à 100 bars (en circulation
max. d'utilisation)		naturelle) et jusqu'à 225 bar
		(circulation forcée)

III. CAS DE LA CHAUDIERE DU CIL

1. PRESENTATION

En ce qui concerne le CIL la chaudière est un élément incontournable dans la mesure où la vapeur et l'eau chaude qu'elle va générer participe directement au processus de fabrication du savon. C'est une chaudière à fioul et à tube de fumées .La vapeur est utilisée pour le blanchiment de l'huile rouge, à la saponification et au séchage du savon dans la boudineuse.

Elle est la deuxième chaudière du CIL et la seule en activité la première étant en panne ; et se présente sous la forme d'un corps fermé et renferme les éléments suivants :

- Un tube foyer, il est légèrement excentré de l'axe de la chaudière (vers le bas)

et constitue les parcours des fumées ;

- Des tubes échangeurs disposés ;

- D'un brûleur à pulvérisation mécanique par gicleur ;

- Des organes de régulation et de sécurité ;

- D'une cheminée

Le schéma qui suit montre une vue schématique de la chaudière :

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^{DEPART VAPEUR}

^Cheminée		^ARRIVEE D'EAU

^Chaudière

^eau

^{Tube foyer}

^face

^Vapeur

^fumée

^Brûleur

^FLAMME

^{Vue de}

^profil

^FUMEE

^Cheminée

^Pompe

^{d'alimentation}

^{Tubes de}

^{Vue de}

FIGURE 2 : Vue schématique de la chaudière [1]

Caractéristiques :

Type : MBA-S-5000

N° de série : 5651

Timbre : 14 bars

Température Maximale : 184 °C

Surface de chauffe : 86 m²

Année de construction : 2003

Production vapeur : 2920 kg/h

Pression de service : 10 bars

Marque du brûleur : Baltur

Combustible : fuel 1500.

2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Le fuel contenu dans la bâche de stockage est acheminé vers le réchauffeur pour réduire sa

viscosité et facilité l'allumage (75°c-110°c) par une pompe. Avant son entrée dans le

réchauffeur le fuel est filtré pour éliminer les particules solides qui pourraient obstruer les

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injecteurs, et ensuite filtré de nouveau par un filtre plus fin à l'entrée du bruleur. La flamme est produite par un mélange air/gaz qui est enflammé par une étincelle produite par un allumeur. Une fois ce mélange enflammé, le brûleur laisse passer le fuel déjà chaud qui continu avec de l'air à s'enflammé.

Cette combustion produit la chaleur nécessaire pour transformer l'eau en vapeur. L'eau à vaporiser est à l'extérieur des tubes, tandis que la fumée qui transporte la chaleur (due à la combustion) est à l'intérieur des tubes. Cette chaleur est dissipée par convection et conduction, réchauffant ainsi l'eau dans laquelle les tubes sont plongés. Les fumées sont expulsées à l'extérieure via la cheminée et la vapeur produite est acheminée en utilisation via les conduites.

3. TRAITEMENT DE L'EAU

La chaudière reçoit de l'eau d'alimentation qui est de l'eau brute directement tirée du réseau d'eau de la société.

Les impuretés contenues dans l'eau d'alimentation peuvent par leur nature ou par leur concentration perturber son fonctionnement et cela dû aux dépôts sur les tubes vaporisateurs ou la mauvaise séparation de l'eau dans la vapeur. Ce disfonctionnement de la chaudière implique le respect des consignes du constructeur ou à défaut du respect des normes de traitement des eaux de chaudières.

Ces impuretés contenues dans l'eau de la chaudière proviennent des sels dissous (calcium, sodium, sulfates), des gaz dissous (oxygène et dioxyde de carbone) contenus dans les eaux ainsi que des matières en suspension (sable, boue, matière organique). Par conséquent, pour respecter les limites imposées par le constructeur ou les normes, on pourra mettre en place les moyens suivants :

- Les purges de déconcentration ;

- L'injection des réactifs ;

- Les purges d'extraction de fond ;

- Le détartrage général du générateur.

Notons que seules les purges d'extraction de fond sont réalisées régulièrement. Le cycle parcouru par l'eau à travers sa transformation est schématisé comme suit :

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Utilisation

Purge de

déconcentration

Eau brute

Vapeur saturée

Bâche

alimentaire

Pompe
alimentaire

Purge

d'extraction de fond

Figure 3: Cycle de l'eau [3]

IV. GENERALITE SUR LA MAINTENANCE

Maintenir un équipement c'est gérer au coût optimal sa disponibilité dans le processus de production. Dans cette vitrine, la maintenance est aujourd'hui la clé de la productivité et de la compétitivité des entreprises. Elle est une discipline à part entière avec un langage, des règles, des outils, des méthodes, et des procédures contractuelles. Ses activités reposent sur une normalisation nationale et internationale

1. DEFINITION DE LA MAINTENANCE

D'après la norme française NF X60-010, la maintenance est l'ensemble des activités destinées à maintenir ou à rétablir un bien dans un état ou dans des conditions de données de sûreté de fonctionnement lui permettant d'accomplir une fonction requise.

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Maintenir c'est donc établir les rapports de cause à effet, et aussi étudier les lois de dégradation de tout équipement rencontré, elle se résume à effectuer les opérations de dépannage, graissage, visite, réparations qui permettent de conserver le potentiel de l'équipement en vue d'assurer la continuité et la qualité de la production ainsi que la sécurité des opérations.

2. LES DIFFERENTS TYPES DE MAINTENANCE

FIGURE 4: Politique de maintenance [2]

Dans la définition de la maintenance, nous trouvons deux mots-clés : maintenir et rétablir. Le premier fait référence à une action préventive. Le deuxième fait référence à l'aspect correctif.

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a) La maintenance préventive

Maintenance exécutée à des intervalles prédétermines ou selon des critères prescrits et destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d'un bien

Elle doit permettre d'éviter les défaillances des matériels en cours d'utilisation. L'analyse des coûts doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu'elle permet d'éviter.

? Buts de la maintenance préventive

? Augmenter la durée de vie des matériels

? Diminuer la probabilité des défaillances en service

? Diminuer les temps d'arrêt en cas de révision ou de panne

? Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance corrective

? Permettre de décider la maintenance corrective dans de bonnes conditions

? Eviter les consommations anormales d'énergie, de lubrifiant, etc.

? Améliorer les conditions de travail du personnel de production

? Diminuer le budget de maintenance

? Supprimer les causes d'accidents graves

Elle intègre deux formes particulières de maintenance qui sont la maintenance

systématique et la maintenance conditionnelle.

i. La maintenance préventive systématique

Maintenance préventive exécutée à des intervalles de temps préétablis ou selon un nombre défini d'unités d'usage mais sans contrôle préalable de l'état du bien.

Même si le temps est l'unité la plus répandue, d'autres unités peuvent être retenues telles que : la quantité de produits fabriqués, la longueur de produits fabriqués, la distance parcourue, la masse de produits fabriqués, le nombre de cycles effectués, etc.

Cette périodicité d'intervention est déterminée à partir de la mise en service ou après une révision complète ou partielle.

ii. La maintenance préventive conditionnelle

Maintenance préventive basée sur une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des paramètres significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions qui en découlent. La

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surveillance du fonctionnement et des paramètres peut être exécutée selon un calendrier, ou à la demande, ou de façon continue.

La maintenance préventive conditionnelle se caractérise par la mise en évidence des points faibles. Suivant le cas, il est souhaitable de les mettre sous surveillance et, à partir de là, de décider d'une intervention lorsqu'un certain seuil est atteint. Mais les contrôles demeurent systématiques et font partie des moyens de contrôle non destructifs.

iii. La maintenance préventive prévisionnelle

Maintenance conditionnelle exécutée en suivant les prévisions extrapolées de l'analyse et de l'évaluation de paramètres significatifs de la dégradation du bien.

b) La maintenance corrective

C'est une maintenance effectuée après défaillance

i. Le dépannage

Actions physiques exécutées pour permettre à un bien en panne d'accomplir sa fonction requise pendant une durée limitée jusqu'à ce que la réparation soit exécutée.

Le dépannage n'a pas de conditions d'applications particulières. La connaissance du comportement du matériel et des modes de dégradation n'est pas indispensable même si cette connaissance permet souvent de gagner du temps. Souvent, les opérations de dépannage sont de courtes durées mais peuvent être nombreuses.

De ce fait, les services de maintenance soucieux d'abaisser leurs dépenses tentent d'organiser les actions de dépannage. Certains indicateurs de maintenance (pour en mesurer son efficacité) prennent en compte le problème du dépannage.

Ainsi, le dépannage peut être appliqué par exemple sur des équipements fonctionnant en continu dont les impératifs de production interdisent toute visite ou intervention à l'arrêt.

ii. La réparation

Actions physiques exécutées pour rétablir la fonction requise d'un bien en panne.

L'application de la réparation peut être décidée soit immédiatement à la suite d'un incident ou d'une défaillance, soit après un dépannage, soit après une visite de maintenance préventive conditionnelle ou systématique. La réparation correspond à une action définitive. L'équipement réparé doit assurer les performances pour lesquelles il a été conçu.

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CHAPITRE 3 : MATERIELS ET

METHODES

I. MATERIELS

1. CIRCUIT D'ALIMENTATION ET DE CONDITIONNEMENT EN EAU

Il est constitué essentiellement :

-D'une bâche d'alimentation : elle a une forme cylindrique, sa construction est en acier. Elle constitue une réserve d'eau suffisante pour prévenir l'interruption de l'approvisionnement de la machine. Son principe de fonctionnement est simple et schématisé à la figure qui suit, l'eau d'alimentation est déversée à l'intérieur, ainsi que la vapeur provenant de la chaudière et servant au chauffage de cette eau, l'alimentation en eau est manuelle, l'alimentation en vapeur est commandée par une vanne pneumatique, celle-ci recevant des ordres d'une sonde de température. Elle est également munie d'un voyant de niveau d'eau et d'un thermomètre.

Figure 5: Principe de fonctionnement de la bâche alimentaire [4]

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-Une pompe d'alimentation : c'est une pompe centrifuge située à une hauteur de charge de 2.30 m en dessous de la bâche d'alimentation. Son rôle principal est d'amener l'eau jusqu'à la chaudière.

2. CIRCUIT D'ALIMENTATION ET DE CONDITIONNEMENT FUEL

Le combustible utilisé ici est le fuel 1500, l'alimentation et le conditionnement s'effectuent au moyen :

· d'un réservoir extérieur (ou tank de dépotage) : C'est un réservoir de stockage du fuel d'une capacité de 19500l. Il est situé à l'extérieur du bâtiment ;

· d'une groupe motopompe extérieur (ou pompe d'alimentation) : c'est une pompe volumétrique avec arbre excentré à piston entraînée par un moteur électrique au moyen d'une courroie. Il a pour fonction d'aspirer jusqu'à lui le fuel contenu dans le tank et de le refouler jusqu'au bac de consommation ;

· d'un réservoir intérieur (ou bac de consommation) d'une capacité de 400l, il est muni d'un thermomètre et de résistances chauffantes pour le chauffage du fuel, ainsi que d'un thermostat pour la régulation de ce chauffage ;

· d'un groupe motopompe intérieur (ou pompe de galvage);

· d'un échangeur thermique vapeur-fuel (ou préchauffeur) ;

· des filtres ;

· des vannes de commande et de régulation;

· d'un thermomètre et de manomètres pour le contrôle ;

· d'un circuit de conditionnement fuel incorporé au brûleur comprenant :

> une pompe haute pression entraînée par le moteur du brûleur ;

> des électrovannes ;

> des filtres ;

> un diaphragme ;

> trois gicleurs ;

> un préchauffeur électrique ;

> un régulateur de débit de fuel

> des résistances chauffantes placées dans le corps des différents

organes.

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Le chauffage est régulé par des thermostats et la température du fuel est maintenue entre 80 et 100 °C. L'échangeur thermique permet de réduire la consommation électrique des résistances chauffantes lorsque la chaudière a déjà atteint son régime nominal.

3. BRULEUR

Le brûleur est un appareil destiné à mélanger un combustible et un comburant et à assurer leur combustion. Il a pour fonction essentielle la production de la flamme. On distingue :

> les brûleurs à pulvérisation mécanique par coupelle rotative ;

> les brûleurs à pulvérisation mécanique par gicleur.

Dans le cas d'espèce, la pulvérisation est assurée par trois gicleurs. Ce brûleur comporte un système d'alimentation en air comburant et un système d'alimentation en combustibles liquide et gazeux. Le combustible liquide ici étant du fuel 1500 préchauffé.

FIGURE 6 : Vue de l'ensemble moto-brûleur

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4. DISPOSITIF DE DEMARRAGE ET DE SECURITE

Pour le démarrage et la sécurité du système, des dispositifs sont prévus notamment et nous pouvons les classer suivant:

? Un dispositif électromécanique constitué :

-d'un coffret de sécurité qui suivant l'état du pressostat de sécurité commande le moteur du brûleur pour la mise en marche.

-Le régulateur de température gicleur qui permet de maintenir une certaine valeur de température de fuel au niveau du gicleur grâce à un thermostat et des résistances chauffantes.

-Le détecteur de flamme qui est une cellule photoélectrique destinée à détecter l'absence ou la présence de la flamme lors de l'allumage.

-La détection de niveau d'eau constituée par des sondes de niveau d'eau bas et haut qui commandent la mise en marche ou l'arrêt de la pompe à eau.

- La régulation de température préchauffeur constituée par un thermostat et qui selon la température du fuel commande la mise en marche du préchauffeur.

- La régulation de pression constituée par des pressostats. En plus du dispositif électromécanique, on distingue également :

? La soupape de sûreté qui est un dispositif mécanique dont la fonction principale est la sécurité en cas de surpression de la vapeur. Il est constitué essentiellement d'un ressort qui assure l'ouverture de la soupape permettant la décharge de la surpression.

? L'indicateur de niveau à glace qui est un dispositif de verre qui permet d'apprécier (visuellement) le niveau de l'eau dans la chaudière.

? Le manomètre qui permet de contrôler la pression effective de la vapeur dans la chaudière.

II. METHODES

Compte tenu de l'absence des documents historiques des pannes indispensable à l'élaboration d'une bonne politique de maintenance préventive ; ceci du a l'absence d'une GMAO dans

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l'entreprise et la négligence des techniciens à remplir le registre des pannes, nous établirons une fiche de sondage des différentes pannes en fonction de leur gravité ,fréquence et détection susceptibles de perturber le fonctionnement de la chaudière dans l'optique de pouvoir évaluer leur criticité lors de la mise en place de l'AMDEC. Pour cela une analyse fonctionnelle sera nécessaire.

1. TABLEAU DE SONDAGE DES INTERVENANTS SUR LES PANNES Le tableau qui suit un sondage réalisée auprès des techniciens du CIL ; il a pour but de bénéficier du retour d'expérience et vise à s'acquérir auprès de ces intervenants de la probabilité de défaut pouvant perturber le bon fonctionnement de la chaudière en fonction de leur gravité et leur fréquence.Notons que le CIL est une entreprise jeune de 3 ans.

TABLEAU 3 : Sondage des intervenants

Intervenant	Profil	Ancienneté	Pannes	Fréquence		Gravité	Ntaryke brice
Electricien (chef d'équipe)	3 ans	Gicleur Pompe fuel	Fréquent fréquent	Grave Grave		Membou patrick
Mécanicien	3 ans	Filtre fuel Moteur	Fréquent Moyenne	Grave Grave		Noudem severin
Mécanicien	2 ans	Moteur bruleur	Moyenne moyenne	Grave Grave		Keuka Mathieu
Electromécanicien	2 ans	Gicleur Pompe fuel	Fréquent fréquent	Grave Grave		Kodjou clément
mécanicien (chef d'équipe)	3 ans	Pompe fuel	moyenne	Grave		Ngouanon Roger
Electricien	3 ans	Gicleur Moteur	Fréquent Moyenne	Grave Grave

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2. ANALYSE FONCTIONNELLE : Analyse structurelle descendante

C'est une méthode descendante, modulaire et hiérarchisée qui nous permet de fournir un modèle du système de production de vapeur. Il permet la recherche des causes de défaillance, c'est un outil simple qui nous permettra de faire la décomposition organique de la chaudière.

Elle est réalisée suivant trois niveaux :

- Unités fonctionnelles (code fonction F) ;

- Sous-ensembles (code S.E) ;

Les éléments maintenables sur lesquels nous avons établi l'AMDEC (code E.M.).

TABLEAU 4: Analyse structurelle descendante (ASD) de la chaudière

Analyse Structurelle Descendante						F1	Projet : Projet de fin d'études Equipement : Chaudière
Site : CIL Usine Date : 21-10-2013				F
Fonction de l'équipement		S.E.	Sous- ensembles	E.M.	Eléments maintenables	1
Brûleur		1.1	Alimentation en gaz	1.1.A	électrovanne à gaz
			Alimentation en fuel	1.2.A	pompe extérieure
					Moteur extérieure
					Courroie
					moteur intérieur
					pompe intérieure
					Filtres
					échangeur thermique

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				1.2.H		pompe sur brûleur
				Vannes magnétiques régulateur fioul
				Préchauffeur
				Gicleur
				Régulateur de débit de fuel
		Alimentation en air comburant	1.3.A	Moteur ventilateur
				Ventilateur
				Volet d'air
				Servomoteur
		Allumage de la flamme	1.4.A	Electrodes
				transformateur d'allumage
				Câble haute tension		2
Organes de régulation et de sécurité	2.1	En eau dans la chaudière	2.1.A	Indicateurs à glace
				électrode de niveau d'eau haut
				électrode de

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						niveau d'eau bas
				Sécurité de manque d'eau
		De pression dans la chaudière	2.2.A	Pressostat 9.5 bars
				Pressostat 8 bars
				Pressostat de sécurité 10 bars
				Manomètre
				soupapes de sûreté à ressort
		Pour la combustion	2.3.A	thermostat fuel
				capteurs de fin de course vannes fuel
				capteur de fin de course volets d'air
				Cellule photoélectrique
				Capteurs de fin de course du régulateur de débit		3
Puissance électrique (organes	3.0		3.0.A	Transformateur
				Contacteurs

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	d'alimentation, de commande, de protection et de signalisation)			3.0.C		Fusibles
				Disjoncteurs
				Relais thermiques
				Voyants
				Klaxon		4
Corps chaudière	4.0		4.0.A	Tube foyer
				Tubes échangeurs
				Vanne départ
				Vanne d'extraction		5
Circuit de conditionnement eau	5.0		5.0.A	Pompe à eau
				Moteur pompe à eau
				bâche alimentaire
				Vannes d'isolement pompe
				Filtre à eau
				Clapet anti-retour

3. ANALYSE AMDEC

L'AMDEC occupe une place importante dans l'optimisation de la fonction maintenance. Elle a pour objectif de réduire ces temps d'indisponibilité des équipements. Il s'agit d'améliorer la fiabilité ou la maintenabilité de la machine en procédant à une remise en

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cause de ses composants, son objectif est de déterminer les défaillances potentielles, évaluer leur gravité et leurs conséquences, rechercher leur cause, assurer leur détection, évaluer leur criticité. Après l'analyse fonctionnelle, nous pouvons ainsi définir également l'AMDEC de la machine. A cet effet, l'approche d'une AMDEC prévisionnelle qui consiste à analyser les défaillances potentielles est appropriée.

Cette analyse comporte plusieurs phases qui vont être suivies grâce aux fiches 1, 2 et 3. Mais avant de débuter ces différentes phases, il convient de connaître la définition des termes suivants :

-Défaillance : c'est la perte ou la dégradation des fonctions d'un système.

-Modes de défaillance : c'est la manifestation physique de la défaillance au niveau de l'élément.

-Causes de défaillance : c'est l'événement à l'origine de la défaillance.

-Effet de la défaillance : c'est la conséquence de la défaillance sur le fonctionnement, l'état de la machine et sur l'utilisateur.

-Détection de la défaillance : anomalie ou symptôme de dégradation pouvant être observé de manière précoce.

Ensuite nous pourrons procéder à l'évaluation de la criticité, Il existe trois critères d'évaluation de la criticité. La fréquence F qui définit la fréquence d'apparition des défaillances liée à la cause de la défaillance, la gravité de la défaillance G liée à l'effet de la défaillance, la probabilité de non détection N liée à la difficulté d'une défaillance à être détectée.

? La criticité est caractérisée par son indice potentiel C=F?G?N

L'attribution des différents indices est donnée à travers les tableaux suivants : Tableau 5: Fréquence [2]

Niveau F de fréquence		Définition des niveaux	1 Très rare
Moins d'une défaillance par an

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2 Rare		Moins d'une défaillance par trimestre	3 Fréquent
Moins d'une défaillance par semaine		4 Très fréquent
Plusieurs défaillances par semaine

Tableau 6: gravité [2]

Niveau G de gravité		Définition des niveaux	1 Négligeable
défaillance mineure, pas de dégradation notable du matériel		2 Moins grave
Petite réparation sur place nécessaire		3 Grave
Changement du matériel défectueux		4 Très grave
Perte de production très importante, détérioration importante du moyen de production

Tableau 7 : Détection [2]

Niveau N de détection		Définition des niveaux	1 A coup sur
Détection à coup sûr de la cause de la défaillance		2 Possible
Défaillance facilement décelable, nécessitant une action première de l'opérateur		3 Difficile
Signe avant-coureur difficilement détectable et exploitable		4 Très difficile
Défaillance indétectable, aucun signe avant-coureur de la défaillance

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Tableau 8 : Grille de Criticité [2]

Valeur		Définition	1-6
Mineur		8-18
Moyenne		24-36
Elevé		48-64
Interdit

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Ici nous n'étudierons que les sous-ensembles ayant eu plus de défaillances Tableau 9: AMDEC sous ensemble moto-brûleur

CIL		AMDEC sous ensemble moto-brûleur									Feuille 1
Fonction		Mode de défaillance	Cause de la défaillance	Effet de la défaillance	détection	Criticité
							G	N	C	Moteur
Entraine en rotation l'arbre de la pompe		Pas de rotation	Moteur hors service	Pas de démarrage de la chaudière	Visuel	3	4	3	36	Arbre
Transmet le mouvement de rotation du moteur		Sectionnement, blocage	surcharge	Pas de démarrage de la chaudière	Visuel	2	4	3	24	Roulements
Favorise le mouvement de rotation de l'arbre		Destruction, grippage	Mauvais graissage, surcharge	Baisse pression fuel	Bruit anormal	2	4	3	24	Courroies
Transmet le mouvement de rotation du moteur à la pompe		Sectionnement, allongement	Mauvais montage	Pas de démarrage chaudière	Visuel	3	2	2	12	Palier
Assure le guidage en rotation de l'arbre		Usure, sectionnement	Jeux, frottement	Baisse de pression fuel	Bruit anormal	1	4	3	12

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Vis de fixation	Fixe le palier au châssis	Cisaillement	Mauvais serrage	Vibration pompe	Visuel	1	2	1		2	Filtre
Extraire les matières solides dans le fuel	Colmatage	Fuel de mauvaise qualité	Baisse de pression fuel	Visuel	3	2	3	18		Poulies
Transmet le mouvement de la courroie à l'arbre	Usure, sectionnement	Surcharge de l'arbre	Baisse de pression fuel	Visuel	1	3	1	3		Gicleur
Pulvériser le fuel à travers le brûleur	Mauvaise pulvérisation	Ouverture encrassée	Mauvaise combustion	Visuel	3	4	2	24		Régulateur de débit de fuel
Régule le débit de fuel	Pas de rotation	Servomoteur non alimenté	Pas de régulation	Visuel	1	2	2	4		Moteur Ventilateur
Entraîner le ventilateur	Pas de rotation	Enroulement grillé	Pas de rotation du ventilateur	Visuel	1	4	2	8
			Pas de rotation du ventilateur	Audition	1	2	2	4		Ventilateur
Fournir l'air de combustion et assurer la ventilation	Usure des ailettes	Corrosion	Volume d'air insuffisant (arrêt chaudière)	Visuel	1	3	3	9		Préchauffeur
Préchauffer le fuel lors du démarrage à froid	Pas de chauffage	Résistance en court-circuit	Mauvaise combustion	Multimètre	1	3	3	9
			Mauvaise combustion	Multimètre	1	2	3	6

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échangeur thermique	chauffer le fuel	mauvais chauffage du fuel	encrassement	mauvaise combustion	Visuel	2	2	1		4	pompe brûleur
augmenter la pression	faible pression	Fuite	mauvaise combustion	Visuel	2	2	1	4

Tableau 10 : AMDEC sous ensemble pompe fuel

CIL		AMDEC sous ensemble pompe fuel									Feuille 2
Fonction		Mode de défaillance	Cause de la défaillance	Effet de la défaillance	Détection	Criticité
							G	N	C	Moteur
Entraine en rotation l'arbre de la pompe		Pas de rotation	Moteur hors service	Pas de démarrage de la chaudière	Visuel	3	4	3	36	Arbre
Transmet le mouvement de rotation du moteur		Sectionnement, blocage	Surcharge	Pas de démarrage de la chaudière	Visuel	2	4	3	24	Roulements
Favorise le mouvement de rotation de l'arbre		Destruction, grippage	Mauvais graissage, surcharge	Baisse pression fuel	Bruit anormal	2	4	3	24	Courroies
Transmet le mouvement de rotation du moteur à la pompe		Sectionnement, allongement	Mauvais montage	Pas de démarrage chaudière	Visuel	3	2	2	12	Palier
Assure le guidage en rotation de l'arbre		Usure, sectionnement	Jeux, frottement	Baisse de pression fuel	Bruit anormal	1	4	3	12	Vis de
Fixe le palier au		Cisaillement	Mauvais serrage	Vibration pompe	Visuel	1	2	1	2

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fixation	châssis										Filtre
Extraire les matières solides dans le fuel	Colmatage	Fuel de mauvaise qualité	Baisse de pression fuel	Visuel	3	2	3	18		Poulies
Transmet le mouvement de la courroie à l'arbre	Usure, sectionnement	Surcharge de l'arbre	Baisse de pression fuel	Visuel	1	3	1	3

Toutes ces fiches pourront permettre de mieux connaître les différents éléments les plus sensibles et ainsi de mieux orienter la politique de maintenance.

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CHAPITRE 4 : RESULTATS ET

DISCUSSIONS

I. ELABORATION DES ACTIONS DE

MAINTENANCE PREVENTIVE

Cette étape conduit à déterminer les tâches de maintenance préventive. Il est à noter que le choix de la périodicité se fait de manière empirique (par un retour d'expérience, des conditions d'utilisation de la machine ...etc.). Néanmoins, pour les tâches sélectionnées il est indiqué la Périodicité Nature outillage de l'exécution. Les différentes études menées jusqu'à l'heure nous permettent déjà d'élaborer un plan de maintenance préventive consigné dans la fiche suivante :

TABLEAU 11: Décisions et tâches

Décisions et tâches				F 3	Projet de fin d'études Ensemble : chaudière
Site : CIL USINE Date : 24-10-2013			Composants
Tâche proposée		Périodicité	Nature outillage	Pompes
Contrôler les fuites		1 mois	Caisse à outil	Courroie
Vérifier la tension		1 mois	Caisse à outil	Thermostats
Vérifier contact Nettoyer sonde Vérifier réglages		6 mois 6 mois 6 mois	Multimètre Gasoil Manuel	Pressostats
Vérifier contact Nettoyer sonde Vérifier réglages		6 mois 6 mois 6 mois	Multimètre Gasoil Manuel

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Electrovannes	Nettoyer soupapes Remplacer joint	6 mois 6 mois		Gasoil Caisse à outil	Moteurs électriques
Changer roulement Revernir enroulements	12 mois 12 mois	Extracteur vernis diélectrique		Sonde de niveau d'eau
Nettoyer sonde Vérifier contact	6 mois 6 mois	Eau Multimètre		Foyer et tubes échangeurs
Nettoyer	1 mois	eau sous pression brosses		Gicleur
Nettoyer	2 semaines	Air sous pression		Electrode d'allumage
Nettoyer	1 mois	Torchon		Résistances chauffantes
Vérifier résistances	3 mois	Multimètre		Filtres à eau
Nettoyer	2 semaines	eau sous pression		Filtres à fuel
Nettoyer	1semaine	air sous pression		Capteurs de position
Vérifier contacts	6 mois	Multimètre		Disjoncteur
Vérifier contacts	6 mois	Multimètre		Relais thermique
Vérifier contacts	6 mois	Multimètre		Soupapes de sûreté
Vérifier ressorts Remplacer joints	1 an	Caisse à outil		Vannes mécaniques
Remplacer joint Dégripper	1 an	Caisse à outil		Clapets
Remplacer joint	6 mois	Caisse à outil		Ventilateur
Nettoyer	1 an	Brosse

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II. LISTE DES PIECES DE RECHANGE

La liste qui suit est une proposition des pièces de rechanges des composants qu'on doit avoir en stocks dans l'optique de résoudre les éventuelles dysfonctionnement des organes concourant au bon fonctionnement de la chaudière.

TABLEAU 12 : Liste des pièces de rechanges

DESIGNATION		QUANTITE	Filtre à eau
2		Roulements du moteur
10		Ventilateur
3		Gicleurs
12		Joints
15		Vannes
2		Manomètre
2		Thermostat
1		Clapet anti-retour
3		Filtre à fioul
3		Vis de fixation
30		Arbre du moteur
2		Pressostats
2

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III. CRITIQUES ET SUGGESTIONS

1. CRITIQUES

Au cours de notre stage nous avons remarqué quelques manquements parmi lesquels :

· Les fichiers historiques ne sont pas élaborés après les interventions ;

· La gestion de la maintenance assistée par ordinateur(GMAO) est inexistante.

2. SUGGESTIONS

Comme suggestions :

· Le CIL devrait fournir aux stagiaires des tenues et des équipements de travails pour assurer leurs sécurités pendant les travaux ;

· Exiger les retours d'expérience ;

· Renforcement de la documentation technique ;

· Mettre un accent plus pointilleux sur la maintenance préventive ;

· La CIL devrait équiper les techniciens d'un micro-ordinateur afin de permettre à ceux-ci de gérer de manière informatisée les interventions. Ce qui permettra de renseigner le prochain intervenant sur toutes les interventions que l'on a effectuées sur un équipement, de réduire les risques de dysfonctionnement afin d'augmenter une longévité des systèmes de l'entreprise.

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CONCLUSION

Tout au long de ce projet, la tâche majeure de nos encadreurs était d'entretenir les stagiaires comme nous afin de mieux nous préparer aux réalités pratiques sur le terrain et ceci dans le but de pouvoir joindre la théorie à la pratique. Car il est bel et bien vrai que <<une pratique sans théorie est aveugle et théorique sans pratique est nulle>> comme la dit KWAME NKRUMAH dans son oeuvre intitulé <<consciencism>> .Nous pouvons également noter que notre séjour au CIL nous a permis non seulement d'avancer d'un pas vers le monde professionnel mais aussi et surtout de bénéficier entièrement des atouts de la MAINTENANCE INDUSTRIELLE ET PRODUCTIQUE ceci par le biais des applications multiples . La chaudière est ainsi un appareil très complexe dont il faut déployer une maintenance adéquate et planifier pour la maintenir en fonctionnement permanent. Nous ne saurons terminer sans manifester notre gratitude vis-à-vis de tous les employés du CIL. Manifestant ainsi le désir d'un éventuel retour parmi eux dont le souci majeur est de valoriser d'avantage l'effort de la formation fournit par l'ensemble du corps administratif de L'IUT.FV de Bandjoun afin que vive et croit le CIL.

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INDUSTRIELLE

BIBLIOGRAPHIE

[1] : PIERRE DESSERS : ingénierie thermique .Page 23 ;

[2] : F.MONCHY : La fonction maintenance, Edition LAGRAVE. Pages 15-49 ;

[3] : AFPA Formation Professionnelle des adultes : Eau chaude haute température vapeur, Support de cours, NANTES 1986.Page 4 ;

[4] : Guide de Diagnostic Thermique - 1987 AFME chez EYROLLES. Page 8 ;

[5] : Cours d'avarie, contrôle et diagnostic dispensé par M. SAKOU RODRICK (non publié) 2012/2013 ;

[6] : Cours de maintenance dispensé par M.DOMPIE (non publié) 2012/2013 ;

[7] : Cours de maintenance dispensé par M.DOMPIE (non publié) 2012/2013.

WEBOGRAPHIE

[8] cours de maintenance. Disponible sur www.Cours maintenance des systèmes automatiques .htm consulté le 25/09/2013 à 17h

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ANNEXES

ANNEXE 1 : Diagramme pieuvre de la chaudière
ANNEXE 2 : Organigramme général du complexe industriel du littoral

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ANNEXE 1 : Diagramme pieuvre de la chaudière

Une démarche pratique est celle de l'analyse fonctionnelle qui est une méthode qui résume les fonctions de service du système tout en ressortant la fonction principale, les fonctions complémentaires et les fonctions contraintes :

- FP désigne la fonction principale de la chaudière ;

- FC désigne la fonction complémentaire ou contrainte de la machine en phase

de marche.

-

Energie électrique

Alimentation en eau

Combustible

FC4

FC1

FC6 FC7 FC3

GÉNÉRATEUR DE VAPEUR

F

FC5

FP

Opérateur

Alimentation en combustible

Vapeur

Milieu ambiant

Bâti

Flamme

Inventaire des fonctions de service : FP : assurer la production de la vapeur

FC1 : être alimentée en eau traitée

F : être alimentée en fioul préchauffé

FC3 : avoir besoin de la chaleur de la flamme afin de porter l'eau à l'ébullition

FC4 : être alimenté en énergie électrique

FC5 : être accessible à l'opérateur

FC6 : être adapté au milieu ambiant

FC7 : être fixé au bâti

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