Conclusion
Contrairement aux modèles de croissance traditionnels,
les modèles de croissance endogène étudiés dans ce
chapitre nous donnent des arguments pour discuter de l'importance de
l'intermédiation financière et nous expliquent comment les
banques et les autres intermédiaires finance le développement
socio-économique. Les systèmes financiers, quels qu'ils soient,
remplissent la fonction principale de transformation de l'épargne des
ménages en actifs illiquides conformément au modèle de
Diamond et Dybvig.
Ils peuvent accroître le volume de fonds prêtables
de plusieurs manières : en assurant la liquidité des actifs
détenus par les déposants, en réduisant les risques
liés à l'asymétrie de l'information et les risques
idiosyncrasiques.
Ils détiennent ainsi un volume important fonds qu'ils
peuvent mettre à la disposition des investisseurs rigoureux. Un
contrôle régulier des dirigeants et une participation dans les
investissements obligent les intermédiaires à allouer de
façon efficiente les ressources disponibles. Les cas de gaspillage des
ressources sont par conséquent évités et il s'en suit
à long terme un accroissement de la production globale
subséquente à l'augmentation des investissements rentables. Toute
cette dynamique est rendue possible avec l'innovation technologique qui remet
en question l'hypothèse des rendements décroissants qui fonde
toute l'analyse traditionnelle de la croissance.
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
CONCLUSION GENERALE
«La véritable intelligence est la
capacité à savoir tirer le meilleur parti de son
environnement.»
Hervé Ratel
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
En définitive, cette étude avait pour objectif
général d'évaluer la contribution des mutations
financières à la croissance de l'économie camerounaise.
Plus spécifiquement, il s'agissait de savoir si les mutations
financières se sont accompagnées d'une meilleure allocation des
ressources financières dans l'économie. Pour cela, il a fallu
dans un premier temps, analyser les fondements théoriques des origines
des mutations financières. Ces fondements ont trouvé leur
explication en distinguant les origines internationales des origines internes
des mutations financières. Dans un second temps, il a été
évalué les conséquences des mutations financières
sur les circuits de financement.
Les analyses effectuées ont montré que les
mutations financières sont à l'origine des profondes
transformations des systèmes bancaires, des gains d'efficience, mais aux
prix d'une instabilité accrue, comme semble le suggérer la
multiplication des crises bancaires et financières de grande ampleur
observées dans le monde depuis les années 1970, concomitamment au
phénomène de mutations financières.
La vérification dans le cas du Cameroun a conduit
à évaluer dans un premier temps la solidité
financière du système bancaire. Celle-ci s'est
appréciée à travers le respect des normes prudentielles
édictées par la COBAC, les indicateurs de rentabilité et
les autres indices de performance. A cet effet, il a été
calculé les ratios de solvabilité, de liquidité et les
indicateurs de rentabilité. Dans un second temps, il a été
évalué la politique de crédit entre 1972 et 1990
(année qui marque le début des réformes) ; puis celle
élaborée entre 1990 et 2003. A ce niveau, l'évolution des
tendances a été décelée. C'est pourquoi nous
tenterons, d'interpréter les évolutions observées et d'en
dégager quelques implications.
Par ailleurs, notre étude a utilisé les
données relevées depuis 1972, mais s'étendant beaucoup
plus sur la période comprise entre 1990 à 2012. Période
concentrant à notre avis les récents bouleversements
observés sur la sphère financière Camerounaise.
Les résultats de cette étude ont conduit
à un paradoxe. Car les mutations financières ont permis au
système bancaire camerounais de présenter une solidité
financière, et cela à travers le respect des normes
édictées par la COBAC. Le système bancaire est devenu plus
liquide. Cette surliquidité bancaire survenue après la
dévaluation du 12 Janvier 1994 ne s'est pas traduite par une
augmentation de l'offre de crédit, les banques ayant
préféré conserver leurs excédents sous forme de
réserves auprès de la banque centrale. Le système bancaire
ne s'implique donc pas activement dans le financement de l'économie.
Aussi, l'émergence de la microfinance n'a toujours pas permis de
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 110 ~
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 111 ~
palier ce déficit de financement, d'autant plus que,
les crédits accordés par ces institutions sont de montants
limités et pour des durées courtes et donc ne permettent pas une
expansion du secteur productif.
A cet effet, pour que le système financier puisse jouer
activement son rôle dans le financement de l'économie, il faudrait
lui donner une nouvelle organisation marquée par l'achèvement de
la restructuration bancaire et l'assainissement complet de l'environnement
macroéconomique. Ainsi, il faut impérativement créer les
banques de développement spécialisées dans le financement
de l'économie, tout en élargissant le système financier
actuel, afin qu'il couvre désormais un grand nombre de secteurs, en
l'occurrence, l'agriculture, les PME, et des financements longs. Il faudrait
également accorder un poids plus important à la finance de
marché. Aussi, le démarrage effectif de la Douala Stock Exchange
dont les activités continuent de retarder, constitue une voie salutaire
pour palier le déficit de financement auquel l'économie
camerounaise est confrontée. Ces chantiers si ils sont
exécutés permettront au Cameroun de passer progressivement d'un
système d' «économie d'endettement », vers une
«économie de marchés financiers», plus efficace
économiquement mais aussi plus fragile, car plus vulnérable aux
chocs financiers.
Il y a environ 40 ans que Goldsmith a posé les jalons
de l'analyse de la corrélation entre le développement de
l'activité financière et la croissance économique. Il a
été en en effet le premier à démontrer de
façon empirique que le développement financier a un effet positif
sur le développement de l'activité productive. Depuis lors, de
nombreux travaux empiriques et théoriques notamment ceux de
Loayza (2005) et Levine (1997), abondent dans
le même sens. Ils essaient en outre de déterminer les
différents canaux par lesquels le développement financier affecte
- est affecté par - la croissance économique. Le sens de la
causalité de la relation a lui aussi fait l'objet d'une controverse
théorique tranchée par Patrick (1966) qui établit que
cette relation finance-croissance est biunivoque.
Néanmoins, sur le plan empirique, l'estimation de la
relation de cause à effet tend à conforter l'idée selon
laquelle à long terme c'est l'amélioration de la sphère
financière qui impulse celle de la sphère productive à
travers l'accroissement des investissements dans le domaine de la recherche et
du développement (R&D) et des innovations financières.
D'après Levine (1997), cette conclusion sur la
dynamique de long terme finance-croissance a un corollaire très
important. Bien que les paniques bancaires et financières ou même
les crises économiques aient des effets critiques,
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
le lien à long terme finance-croissance survit aux
bouleversements et fluctuations de courte période l'affectant.
Cette conclusion est d'autant plus importante dans notre
analyse que malgré la succession des crises économiques et du
système financier camerounais, celui-ci, depuis la fin de la fin de la
restructuration bancaire de 1997, s'étoffe d'un nouveau type
d'intermédiaires financiers, à savoir les établissements
de microfinance et une gamme variée de produits nouveaux impulsant ainsi
la croissance économique.
L'objet de ce mémoire est d'établir le signe, le
sens et la durée de la relation entre le développement de
l'activité financière et la croissance de l'activité
économique du Cameroun. Il ressort ainsi que le signe de notre relation
était positif. Mais l'étude de la causalité nous a
mené à conclure qu'au Cameroun, c'est plutôt la croissance
économique qui influence la qualité des services financiers et la
structure du système bancaire.
L'analyse du terme de la relation a, quant à elle,
nécessité une démarche méthodologique rigoureuse.
L'utilisation de la méthode d'estimation d'Engel et Granger nous a
permis de faire ressortir d'une part, la relation statistique de long terme qui
détermine le sentier d'expansion entre nos deux
phénomènes, et d'autre part, la relation dynamique de court terme
à travers l'estimation du modèle à correction d'erreurs.
Les conclusions auxquelles nous avons abouti sont les suivantes :
*A long terme, il existe une relation positive entre le taux
de quasi-liquidité de l'économie et la production globale. Et de
la même manière, les crédits alloués au secteur
privé sont corrélés positivement avec le niveau de
l'activité réelle.
*Par contre, la dynamique de court terme n'aboutit aux
mêmes conclusions. L'estimation des différents modèles
à correction d'erreurs établit que seules les variations
passées du PIB ont une incidence sur son taux de croissance. Les chocs
en provenance du système financier affectent très peu la
structure du comportement des agents économiques.
*A l'inverse, l'observation des faits nous amène
à inférer qu'une quelconque variation du revenu des agents
affecte leur comportement d'épargne et d'investissement. En effet, la
baisse des revenus survenus au cours de la décennie 1980 a
été suivie par la baisse des avoirs bancaires. Mais au lendemain
de la dévaluation de janvier 1994 qui a engendré un regain de
l'activité économique dès 1997, les dépôts
bancaires ont connu une nette progression.
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 112 ~
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
Il est néanmoins important de souligner que toutes les
conclusions que nous avons pu tirer jusqu'ici ont nécessité la
prise en compte dans les relations de long terme d'autres variables
explicatives pertinentes. Sans elles, les résultats de nos estimations
seraient moins robustes et ne permettraient pas d'en inférer une
quelconque analyse. Les nouvelles variables qui ont été
considérées dans nos modèles sont les parts de
l'épargne, de l'investissement et de la dépense nationale dans la
production globale. Dans ce travail, nous n'avons malheureusement pas
discuté des liens théoriques entre ces variables et les
indicateurs de croissance économique, mais d'un point de vue empirique,
leurs effets sur le niveau de l'activité économique au Cameroun
restent quelque peu ambigus.
A l'issu de tout ce travail analytique, nous avons
suggéré quelques propositions de politiques économiques
susceptibles d'améliorer la relation. Il s'agit en l'occurrence :
y' Sur le plan institutionnel,
· de la mise sur pieds dans les établissements de
crédit d'un véritable département de trésorerie
;
· de la réhabilitation de la cour d justice
communautaire ;
y' Sur le plan réglementaire,
· du renforcement de la crédibilité du
système judiciaire ;
· de la mise en application de loi contre le blanchissement
d'argent ;
y' Sur le plan purement économique,
· de la vulgarisation des moyens de paiement modernes ;
· de la diversification des produits de financement ;
· du fonctionnement effectif du marché financier
;
· de l'intégration dans le secteur formel des
associations tontinières qui sont devenues au fil du temps un
véritable lieu de financement des PME camerounaises ;
Cette dernière proposition pourrait constituer un
approfondissement de ce sujet. Les travaux ultérieurs sur la relation
entre le développement du système financier et la croissance
économique pourraient en effet prendre en compte le secteur informel
dans l'analyse. Aussi, la construction d'un nouvel type d'indicateur de
développement financier s'avère nécessaire.
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 113 ~
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
TABLE DES MATIERES
DEDICACE ii
REMERCIEMENTS iii
LISTE DES ABBREVIATIONS v
LISTE DES TABLEAUX viii
LISTE DES DIAGRAMMES ix
RÉSUMÉ x
ABSTRACT x
SOMMAIRE xi
INTRODUCTION GENERALE 1
PREMIERE PARTIE 11
DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE ECONOMIQUE
11
CHAPITRE I : 16
LES FONDEMENTS THEORIQUES ET EMPIRIQUES DES ORIGINES
DES
MUTATIONS FINANCIERES 16
Introduction 16
SECTION I: LA GLOBALISATION FINANCIERE. 17
I.1- LES COMPOSANTES DE LA GLOBALISATION FINANCIERE: 17
I.2-LA REGLE DES « TROIS D »: 19
I.2.1-Le décloisonnement des marchés: 19
I.2.2-La déréglementation: 20
I.2.3-La désintermédiation
(marchéisation): 22
SECTION II: L'ACCELERATION DES INNOVATIONS FINANCIERES. 23
II.1-DEFINITION ET JUSTIFICATION DES INNOVATIONS FINANCIERES:
23
II.2-TYPOLOGIE DES INNOVATIONS FINANCIERES: 25
II.3-LES THEORIES EXPLICATIVES DES INNOVATIONS FINANCIERES:
27
II.3.1-La théorie de la contrainte et de la dialectique
réglementaire: 28
II.3.2-La demande de nouvelles combinaisons de
caractéristique: 31
Conclusion 31
CHAPITRE II : 33
DEGRE DE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE :
Analyses empiriques
33
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 114 ~
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 115 ~
Introduction 33
SECTION I: LA CRISE DE L'INTERMEDIATION FINANCIERE. 34
I.1- LES EXPLICATIONS THEORIQUES DES CAUSES DE LA CRISE DE
L'INTERMEDIATION FINANCIERE: 35
I.1.1- De la faiblesse des relations structurelles entre la
banque et l'economie: 35
a) La logique de l'implantation bancaire au Cameroun: 35
b) Les asymétries d'information et l'environnement
juridico- institutionnel: 36
I.1.2- LES DISTORSIONS INTRODUITES PAR LA POLITIQUE
GOUVERNEMENTALE: 37
a) La théorie de la répression
financière: 38
b) Le dualisme financier 39
I.2- LES CARACTERISTIQUES DE LA CRISE DE L'INTERMEDIATION
FINANCIERE: 40
I.2.1- La degradation des depots: 40
I.2.2- Le rationnement du credit: 41
I.2.3- Mutation de la carte bancaire: 41
a) Mutation de la structure des établissements
bancaires: 41
b) Modification géographique des guichets bancaires:
42
SECTION II : LES MESURES D'AJUSTEMENT FINANCIER AU CAMEROUN
45
II.1- LES OBJECTIFS DES MESURES D'AJUSTEMENT MISES EN OEUVRE
AU
CAMEROUN 46
II.1.1- L'objectif sectoriel 47
II.1.2- L'objectif global 47
II.2-LES REFORMES FINANCIERES AU CAMEROUN 48
II.2.1- La restructuration bancaire 48
a) Action sur le passif 50
b) Action sur l'actif 51
II.2.2- LE CHANGEMENT DE POLITIQUE MONETAIRE 51
a) Adoption de la programmation monétaire et
suppression du plafond de refinancement des
crédits 52
b) La libéralisation des taux 52
c) La mise en place du marché monétaire 53
II.2.3- LES MESURES JURIDICO-INSTITUTIONNELLES 54
Conclusion 57
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
DEUXIEME PARTIE : 59
DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE ECONOMIQUE
59
CHAPITRE III : 61
LA LIBERALISATION ET LA REPRESSION FINANCIERES
61
Introduction 61
SECTION I : EVALUATION DE LA COMPETITIVITE FINANCIERE DU
SYSTEME
BANCAIRE. 62
I.1-REFORMES FINANCIERES ET RESPECT DES NORMES PRUDENTIELLES:
64
I.1.1- Le respect des normes de solvabilité: 64
I.1.1.1-Le ratio de couverture des risques: 64
I.1.1.2- Le ratio de couverture des immobilisations : 65
I.1.2- Appréciation des Banques par rapport au respect
des normes de liquidité : 66
I.1.2.1-Le ratio de liquidité générale :
66
I.1.2.2-Le ratio de transformation à long terme :
67
I.2-REFORMES FINANCIERES ET ANALYSE DE LA RENTABILITE DU
SYSTEME
BANCAIRE CAMEROUNAIS : 68
SECTION II : EVALUATION DE LA POLITIQUE DE CREDIT DE 1972 A
2012 72
II.1- LES MOYENS DE LA POLITIQUE DE CREDIT APPLIQUEE DE 1972 A
1990 : 72
II.1.1- Le cadre institutionnel : 72
II.1.2- Les acteurs : 73
II.1.3- Les instruments de la politique de crédit :
74
a) Les instruments quantitatifs: 74
b) Les instruments qualitatifs: 74
II.2- LES RESULTATS DE LA POLITIQUE DE CREDIT : 74
II.2.1- PRESENTATION DES RESULTATS: 74
a) Évolution des crédits à
l'économie 75
b) Évolution des prix: 76
a) La croissance: 77
II.2.2- LES CARACTÉRISTIQUES DU SYSTÈME
BANCAIRE: 78
II.3- PRESENTATION DES RESULTATS 79
II.3.1- Évolution des prix 79
II.3.2- Évolution des crédits à
l'économie de 1990 à 2003 80
II.3.3- Évolution des taux d'intérêt :
81
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 116 ~
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
Conclusion 82
CHAPITRE IV : 83
INNOVATIONS FINANCIERES ET CROISSANCE ECONOMIQUE DU
CAMEROUN 83
Introduction 83 SECTION I : LES CARACTERISTIQUES ACTUELLES
DEL'INTERMEDIATION
BANCAIRE AU CAMEROUN. 84
I.1- UN SYSTEME BANCAIRE CONCENTRE ET LE PARADOXE DE LA
SURLIQUIDITE
BANCAIRE : 84
I.1.1- Évaluation de la concentration économique:
86
a) La concentration par les parts de marché: 86
a1) La concentration des dépôts bancaires: 87
a2) La concentration des crédits: 88
b) La concentration par le nombre de banques et d'agences: 89
I.1.2- Évaluation de la concentration géographique
: 89
I.2- UN SYSTÈME BANCAIRE INTERNATIONALISÉ: 91
I.2.1- L'implantation bancaire étrangère au
Cameroun: 91
I.2.2- L'implantation des banques camerounaises à
l'étranger: 92
I.3- INSUFFISANCE DE PROFONDEUR ET D'INNOVATIONS
FINANCIÈRES : 93
I.3.1- La faible profondeur financière : 93
I.3.2- Le manque des innovations financières: 94
SECTION II : EMERGENCE DE LA MICROFINANCE 95
II.1- LES FACTEURS DE DEVELOPPEMENT DE LA MICROFINANCE: 96
II.1.1- Les facteurs structurels 96
II.1.2- Les facteurs autonomes 97
II.2- LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE DANS LE PAYSAGE
FINANCIER
CAMEROUNAIS 97
II.3- L'ACHEVEMENT DE LA RESTRUCTURATION DU SYSTEME FINANCIER :
99
II.3.1- La création d'institutions financières
spécialisées : 100
II.3.2- Adapter le système financier à la
mondialisation : 100
II.4- L'ASSAINISSEMENT DE L'ENVIRONNEMENT MACRO-ECONOMIQUE :
102
II.5- LE NOUVEAU PAYSAGE FINANCIER DU CAMEROUN: 103
II.5.1- Les banques au Cameroun : 103
II.5.2- Les compagnies d'assurances : 104
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 117 ~
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 118 ~
II.5.3- Évolution de la capitalisation de la DSX :
104
Conclusion 108
CONCLUSION GENERALE 109
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : 119
ANNEXES 120
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
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MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 122 ~
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 123 ~
KUIATCHO G. M. (2011), « Le marché financier
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TANGAKOU SOH R., (1994), « Le Financement des PME au
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Articles :
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87-113.
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
ANNEXES
Croissance et mutations du système financier
au Cameroun. IRIC/BMFI
MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 125 ~
Les entreprises installées sur le territoire camerounais
et cotées sur les places boursières étrangères :
SOCIETES
|
NOM DE LA GRANDE COMPAGNIE
|
VILLES
|
BOURSES
|
SCB Cameroun
|
Attijariwafa
|
Casablanca
|
Madex
|
Standard Chartered Bank
|
Standard Chartered
|
Londres
|
FTSE 100
|
AES-SONEL
|
AES Corporation
|
New-York
|
S&P 500
|
ALUCAM
|
Rio Tinto
|
New-York
|
S&P/TSX 60
|
AXA Cameroun
|
AXA
|
Paris
|
Euronext
|
HEVECAM
|
GMG
|
Singapour
|
Shanghai Stock Exchange
|
CAMRAIL
|
Bolloré Africa logistics
|
Paris
|
Euronext
|
Brasseries du Cameroun
|
Brasseries du
Cameroun
|
Paris
|
CAC 40
|
ARIALDE SA
|
|
Abidjan
|
BRVM
|
MTN
|
Airtel
|
Johannesburg
|
FTSE All Share
|
ORANGE
|
ORANGE
|
Paris
|
Euronext
|
SFID
|
|
Milan
|
FTSE Mib/BIT
|
PT
|
|
Abidjan
|
BRVM
|
|