EPIGRAPHE
« L'espace n'est pas moins digne de notre
attention que le temps ; étudions le bien, et nous aurons la
connaissance du haut et du bas, du loin comme du près, du large et de
l'étroit, de ce qui demeure et de ce qui ne fait que
passer ».
SUN TZU
DEDICACE
A notre père Lt Col ALPHONSE
LUHINZO et à notre mère ANNE BATAMBUDILA
pour vos sages conseils et votre soutiens sans limite.
LUHINZO NTUTANE Ryan-placide
REMERCIEMENTS
La réussite d'un homme dans la vie est avant tout,
fonction de sa détermination et de ses efforts. Aussi vrai que, pourrait
être ce postulat, l'homme ne peut réaliser grand-chose sans le
concours des autres dans certaines des ses activités et ce, d'autant
plus qu'il est lié, de par sa nature, à la
société.
Nos remerciements s'adressent au professeur MASHALA
BITWAKAMBA Grégoire qui nous a suivis pas à pas, faisant
preuve de beaucoup d'autorité scientifique.
Nous exprimons par la même occasion nos remerciements au
professeur NGALAMULUME Grégoire pour ses conseils et
ses encouragements.
Nous tenons aussi à remercier les autorités de
l'Académie Militaire de Kananga, les corps académique,
scientifique et administratif notamment les Professeurs MULAMBA
Félicien, BITOTA Joséphine Chefs de travaux
KABEYA Valery, YOKO DE YOKO, les professeurs
ordinaires MULOWAYI DIBAYA, MUKADI LUABA, le Directeur
Académique Lt Col BEM NKULU délice pour leurs
concourent dans la formation dont nous avons bénéficié.
Notre gratitude au Col SADIKI MABOKO, Lt Mag.
NGANAMA Joseph, MAHAMBA Alain,
MUHONGYA KAYISAVERA JP, SARUTI Steve et
NGIMBI Denis pour leurs soutiens morales, financiers et
matériels mis en notre disposition.
A tous les membres de notre famille RICHARD
BAMBI, TOUSSAINT LUHINZO, GRACE
NABAMI, HERVE ZIGABE et ANGEL
BAKABUKILA de vos prières adressé à Dieu pour ma
réussite
A nos pasteur ZOROBABEL, EFUR
Rogatien, SIKAMOSI Elie pour leur soutient
spirituel.
A la famille LUHINZO ainsi qu'à notre
grand-mère Joséphine BAKABUKILA.
A mes cousins et cousines Moses ALIMASI,
LINDA LUHINZO, Jonathan ZIGABE,
Pascaline NABIZANI, Jimmy BINDJA et
Magloire MUSAVULI nos chers enfants Dimitri
LUHINZO, Aurora LUHINZO, Larrys Miguel
BAMBI et autres.
A mes amis, compagnons de lutte avec qui nous n'avions jamais
cessé de partager vicissitudes Académique : TSHAMALA
Eric, KIBUNGU Flory, MUKWAMBA Danny,
TSHIMANGA Jeef, KATEMA Fabrice,
SADIKI Armel, IDUMBO Claude et
NGWAKUZU Norly.
A mes compagnons d'armes et des souffrances à KATWAMBI 1,2
& les champs Elysées : LISIKI KENGO Eric,
AGANZE Gédéon, BADENE Thorkel,
MUGISHO Christian, MUHINDO Freddy et
PHUATI Grady ainsi qu'a mon Fiel ESAYABO.
Sigles
ANR
|
: Agence Nationale des Renseignements
|
CERFA
|
: Centre d'Enregistrement et de
révision des
Formulaires Administratifs
|
COC
|
: Certificat des Conformités
automobiles
|
DGDA
|
: Direction Générale des
Douanes et Accises
|
DGI
DGE
|
: Direction Générale des
Impôts
: Direction Générale des grandes Entreprises
|
DGRK
|
: Direction Générale des
Recettes de Kinshasa
|
DIV DIV
|
: Direction d'Immatriculation des
Véhicules
|
DREAL
|
: Direction Régionale de
l'Environnement, l'Aménagement et du logement
|
OCC
|
: Office Congolaise des Contrôles
|
RDC
|
: République Démocratique du
Congo
|
SIV
|
: Système d'Immatriculation des
Véhicules
|
SONAS
|
: Société Nationale
d'Assurances
|
TVA
|
: Taxe sur la valeur Ajoutée.
|
INTRODUCTION
0.1. La
Problématique
La problématique de la gestion et de l'attribution des
plaques d'immatriculation en République Démocratique du Congo
demeure jusque-là difficile ou peut être négligée
par les animateurs des institutions politiques et administratives. Alors que la
plaque d'immatriculation est un instrument public à double rôle ou
importance dans une nation, elle est premièrement une imprimée
de valeur financière et en second lieu, un instrument de
sécurité et symbole de souveraineté nationale.
Elle est une imprimée de valeur financière,
instrument de sécurité et de souveraineté dans la mesure
où elle est l'image de l'Etat et elle permet à l'Etat de
générer de recettes publiques, de quantifier et d'identifier
tous les engins circulant sur le sol national.
Le secteur des plaques d'immatriculations est un marché
très mouvant qui évolue de manière significative. Sur ce,
elle consiste à analyser et à chercher par des
procédés scientifiques les mécanismes pouvant palier au
système actuel de la gestion et de l'immatriculation des
véhicules en République Démocratique du Congo, un
système que nous considérons incomplet.
Elle a pour but de proposer à la communauté
scientifique et aux autorités publiques les résultats d'une
étude qualitative pour l'amélioration de la
sécurité des personnes et de leurs biens sur le plan de la
sécurité routière.
La République Démocratique du Congo a connu
plusieurs marques et sortes de plaques. Mais, sur cette liste des plaques,
aucune d'entre elles n'a été sécurisée et
personnalisée, car elle pouvait être à tout moment
falsifiée et transposée d'un véhicule à l'autre.
C'est ainsi, que notre travail s'intéresse à la
gestion et l'attribution des plaques d'immatriculations et s'intitule
«La Problématique de la gestion et de l'attributi on
des plaques d'immatriculation en République Démocratique du
Congo », cas de la ville province de Kinshasa de 2009-
2012.
Dans le cadre de notre étude, nous voulons des moyens
qui peuvent aider à maximiser la capacité de la gestion et de
l'attribution des plaques d'immatriculation par la spécification de
l'immatriculation pour chaque engin roulant et qui ne peut être
transposée.
En effet, la plaque d'immatriculation est un instrument
permettant l'identification d'un engin ou véhicule roulant. Mais dans
notre pays, nous avons l'impression que l'Etat congolais ne fait pas attention
sur ce secteur national de double importance, générateur de
sécurité des recettes publiques d'une part et garantie et
facilitateur de statistique d'autre part. Il est de grande importance que la
RDC puisse réorganiser la gestion et l'attribution des plaques des
véhicules, car il requiert que soit conforme aux réalités
de la technologie actuelle et d'accroître le système de
sécurité qui pourra aider les services de polices et de
sécurités d'avoir un oeil dans l'attribution.
L'Etat par le biais de ses services a le devoir de veiller, de
protéger et de sécuriser les personnes et leurs biens tel que
stipule la constitution Congolaise de 2006 spécialement en son article
182.
De nos jours, il est difficile de faire confiance aux plaques
d'immatriculations attachées aux véhiculés, car elle ne
procure aucun gage de sécurité, elles sont
récupérées sur les véhicules
déclassés et remplacés aux véhicules en état
de circuler, et ce phénomène crée des difficultés
pour identifier un véhicule en fuite après avoir causé des
dégâts.
A cet effet, nous avons jugé bon d'étudier ce
secteur qui mérite une attention particulière de la part des
autorités publiques dans la gestion, la distribution et la fabrication
des plaques d'immatriculations en RD Congo.
Ainsi, cette préoccupation, nous a poussés
à nous poser les questions suivantes :
Est- ce que la République Démocratique du Congo
a-t-elle réglementé le secteur d'immatriculation ? Si
oui Cette réglementation est- elle
appliquée ?
Si elle n'est pas appliquée, quels en sont les facteurs
explicatifs et quelle est la sanction prévue contre les
récalcitrants ?
Telles sont les questions essentielles auxquelles ce travail
tente de répondre.
0.2. Hypothèse du
travail
Toute recherche scientifique organisée soit- elle, doit
au départ présupposer un point de vue, lequel forme ce qu'on
appelle généralement le concept opérationnel que Pinto et
Grawitz désignent par l'hypothèse de travail.1(*)
KUYUNSA BIDUM et SHOMBA KINYAMBA nous la définissent
comme une proposition relative à l'explication des
phénomènes matériels et doit être
vérifiée par le fait.2(*)
C'est le fait de prendre une position en n'ayant aucune
certitude. Ces deux premières conceptions relèvent bien
l'incertitude qui caractérise l'allégation appelée
hypothèse.
A la lumière de ces définitions, convaincu de la
réglementation mise en place par la RD Congo dans le secteur du
transport et de l'octroi des plaques d'immatriculation, notre hypothèse
est la suivante : le respect de la loi portant sur la fabrication,
l'octroi et la gestion des plaques d'immatriculations des engins roulants en RD
Congo serait un moyen adéquat pour éviter les innombrables abus
que l'on constate dans ce secteur ressource des recettes de l'Etat et un moyen
efficaces d'identification des engins roulants.
0.3. Etat de la
question
La question relative à la
gestion et l'attribution des plaques d'immatriculation en République
Démocratique du Congo ; cas de la ville province de Kinshasa de
2009 à 2012 en général et celle liée à la
vente et processus d'acquisition a déjà fait l'objet de plusieurs
études dans les domaines de l'économie, de la politique et de
l'administrative dont la notre fait suite. La question qui se pose est celle
des irrégularités frappantes et le manque de respect des
règles législatives et administrativo-sécuritaires dans ce
domaine.
0.4. Choix et
intérêt du sujet
Choix du sujet
Le choix de ce sujet est motivé par le fait que la
plaque d'immatriculation est parmi les symboles d'un Etat. Pour cela, elle doit
répondre aux exigences nationales et internationales telles que :
qualité et adaptabilité aux formes et standard international. La
forme des plaques a tiré notre attention parce qu'il ne pas difficile de
constater dans les artères de la ville de Kinshasa que 2 sur 100
véhicules circulent avec des plaques d'immatriculations pliées en
arrière et rendent impossible l'identification de ceux-ci par
l'arrière. Ce comportement est dû à la forme non
adaptée de cet instrument national à certains genres des
véhicules, hors la plaque est un instrument qui doit suivre
l'évolution du temps.
L'intérêt du
sujet
Dans notre travail l'intérêt est double :
nous voulons d'une part comprendre découvrir par un travail de recherche
scientifique les causes de ses abus qui existent dans l'usage et la gestion des
plaques d'immatriculation d'une part et de proposer aux usagers et aux
responsables de ce secteurs des pistes de solutions en faveur du respect de la
législation en cette matière.
0.5. Méthodologie
de la recherche
Toute recherche scientifique suppose une démarche
méthodologique pour arriver aux résultats capables d'expliquer le
phénomène faisant objet de recherche.
0.5.1. Méthode de
recherche
La méthode est définie comme étant l'art
de soulever les choses pour les rendre intelligible.3(*)Ou encore une marche rationnelle
de l'esprit pour arriver à la connaissance ou la démonstration de
la vérité.4(*)
Selon SHOMBA, il existe plusieurs méthodes en sciences
sociales, parmi lesquelles se trouve la méthode de l'histoire-
immédiate que nous avons choisie.5(*)
Ainsi, dans le contexte de ce travail, la méthode de
l'histoire Immédiate s'impose pour la saisie des facteurs explicatifs de
la gestion inappropriée des plaques d'immatriculation par la DGI et de
son système actuel de numérotation inadapté à la
réalité actuelle de la République Démocratique du
Congo. Afin de préconiser une mutation des compétences en
matière de la gestion et de l'attribution des plaques immatriculation.
Cette méthode a consisté pour démontrer la pertinence et
la permanence du sujet que nous avons abordé.
0.5.2. Techniques de
recherche
Toute recherche scientifique est réalisée avec
l'usage d'un ou plusieurs techniques qui permettent au chercheur de
vérifier, classer, traiter et récolter les données. Ainsi,
dans ce travail nous avons le devoir de préciser les techniques qui ont
permis la réalisation de ce travail.
S'agissant des techniques utilisées, nous avons fait
usage de deux techniques : documentaire et interview.
La première consiste à collecter et à
analyser les documents se rapportant à notre travail, notamment les
ouvrages, les articles, les dictionnaires, les notes des cours, les travaux de
fin de cycle et d'étude, les documents officiels, l'internet,...
La deuxième technique permet de prélever et
analyser les informations obtenues à la source par les moyens des
questions orales et questionnaires écrits auprès de nos
enquêtés, notamment, les cadres et agents de la police nationale
et responsables et agents de la Direction Générale des
impôts spécialement ceux de service des plaques d'immatriculations
de véhicules.
0.6. Délimitation
du travail
En vue de donner suite aux préoccupations posées
par le sujet que nous avons choisi ainsi que sa pertinence, il requiert de le
délimiter dans le temps et dans l'espace.
Sur le plan spatial, notre étude porte sur la ville
province de Kinshasa, car elle est le siège des institutions du pays, le
centre d'impulsion pour toute la République.
Sur le plan temporel, notre étude part de
l'année 2009 à 2012. Le choix de cette période se justifie
dans la mesure où elle marque la promulgation de la constitution,
l'avènement de la troisième République et la
réforme politique profonde dans tous les domaines de la vie nationale en
République Démocratique du Congo.
0.7. Subdivision du
travail
Hormis l'introduction et la conclusion
générales, le présent travail s'articule autour de trois
chapitres, à savoir :
Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel. Le
deuxième traite la présentation du cadre d'étude. Et le
dernier fait l'analyse critique de la gestion et de l'attribution des plaques
d'immatriculation des véhicules en République Démocratique
du Congo
CHAPITRE PREMIER : LES
CONSIDERATIONS GENERALES
Section 1 : cadre conceptuel
Il est un devoir pour nous de préciser le sens que nous
attribuons aux concepts clés qui nous permettrons de bien
appréhender la signification exacte que nous accordons aux concepts
clés de notre thème de recherche car dans les Sciences Sociales
un mot ou un concept est polysémique dans la mesure où il
renferme plusieurs sens.
D'où, la nécessité du chercheur des
clarifier le sens du concept qu'il utilise en se basant sur le contexte de son
étude, car un concept mal compris peut entraîner une
ambigüité dans la compréhension de l'ensemble du travail.
Ainsi, nous fixons nos lecteurs sur les concepts suivants :
Gestion, Immatriculation,
Plaque, Contrôle,
Administration et Attribution
1.1. Gestion
Le mot gestion vient du latin
« gestio » qui signifie « l'action de
gérer ». En droit civil, la gestion peut être
définie comme étant l'administration des biens d'une personne
physique ou morale par son représentant.6(*) C'est l'action d'administrer, d'assurer la
rentabilité d'une entreprise (droit et devoir).
Action ou manière de gérer, d'administrer, de
diriger, d'organiser quelque chose. C'est aussi l'administration d'une
entreprise soit dans sa globalité, soit dans une de ses
fonctions.7(*)
Gérer une entreprise ou un organisme communautaire,
c'est développer et mettre en place les outils qui permettent le partage
d'informations, la discussion de stratégies et la prise des
décisions. La gestion permet de fixer les priorités.
Gestion peut aussi être définie comme
étant l'action de concevoir et de faire exécuter des
tâches de pilotages d'ordonnancement, de planification, de coordination,
de contrôle d'évaluation dans une entreprise ou institution en
utilisant judicieusement les ressources disponibles.
Selon le dictionnaire ROBERT, la gestion est « le
fit de faire des choix stratégiques et techniques, c'et-à-dire
arrêter les lignes de conduite à suivre et amener à prendre
des mesures conformément aux lois d'organisation ».8(*)
Le terme gestion est utilisé depuis quelques
décennies dans le langage courant pour indiquer les termes comme :
s'occuper, de mener, conduire une affaire ou un domaine.
Selon Gérard Matthieu, la gestion est
l'ensemble d'opérations d'administration des biens que possède un
individu, une nation ou une entité administrative ou encore une
entreprise.
Par contre William Herman Newman
définit la gestion comme une direction, le commandement ou le
contrôle des efforts d'un groupe d'individus.9(*)
Pour nous, nous définissons la gestion
comme étant un moyen qui consiste en l'application des règles et
principes pour contrôler et orienter les moyens mis à la
disposition d'une activité en vue de leur rentabilisation. Elle est
aussi l'application à toute activité qui nécessite les
moyens tant matériels que financiers, parmi lesquels, il ya lieu de
citer les activités commerciales et industrielles, les services, les
activités à caractère social et autres. Etant donné
que l'entreprise réunit en son sein les différentes ressources,
les types de gestion que peut entretenir une entreprise
sont : gestion financière, budgétaire,
matérielle, fiscale, de trésorerie, Administrative, etc.
La gestion financière
Elle occupe une place privilégiée dans la
gestion de toute l'entreprise car, elle concerne la politique
générale de la firme sa croissance, son autonomie et son suivi.
La gestion financière est l'ensemble des principes et méthodes
visant à organiser, orienter et à contrôler de
manière à la rendre rentable.
La gestion budgétaire
Elle s'appuie sur la prévision, la fonction
intérieure à l'entreprise. A partir de ces prévisions, les
responsabilités de l'entreprise recevant après accords des
attributions, des programmes et des moyens pour une durée limitée
en valeur un approchement à faire régulièrement entre les
prévisions et réalisations afin de mettre relief les
différences qui en découlant l'explication des écarts
constituant le contrôle.
La gestion matérielle
La façon ou manière de contrôler et
d'organiser les infrastructures de l'entreprise ; bref les
matériels de l'entreprise.
La gestion fiscale
C'est assurer l'ensemble de financements de l'économie
publique. Elle comporte en premier lieu l'aménagement de la charge
fiscale ; cet aménagement est réalisé d'une part par
l'affectation du prélèvement à chaque catégorie de
l'impôt et d'autre part par les suivis des conséquences de la
charge fiscale, afin d'en apprécier les poids supporté pour les
contribuables.
La gestion de trésorerie
Cette gestion est définie comme étant la gestion
d'encaisse et des crédits à court terme. Elle concerne la phase
fiscale de la démarche qui depuis l'anticipation des équilibres
globaux à long terme conduit à la couverture de
l'échéance mensuelle.
La gestion Administrative
C'est le fait de donner un bon fonctionnement des
activités ayant trait à l'administration dans l'entité
dont on assure des responsabilités. C'est une politique qui permet de
coordonner l'ensemble des activités, notamment l'établissement du
programme général d'actions en vue d'un rendement meilleur.
1.2. Plaque d'immatriculation
La plaque minéralogique ou d'immatriculation est un
objet rigide, plat, peu épais, généralement rectangulaire
portant le numéro du véhicule.10(*) Sur une automobile, elle peut être comme un
support rigide portant une inscription destinée à identifier son
propriétaire.
Contrôle
Il Signifie vérification. Il consiste à
vérifier si tout est conforme au programme, aux ordres et aux
principes.11(*)
Le contrôle est une aptitude à diriger ou
à supprimer le changement. Le contrôle peut être interne ou
externe. Le contrôle interne est exercé par des organes de
l'administration sur elle-même. Ce sont les agents de l'administration
qui contrôlent les autres dans les différents services tandis que
le contrôle externe est exercé sur les services et le
fonctionnement de l'entreprise par les agents venant de l'extérieur. Le
contrôle peut prendre la forme d'un audit. Le but du contrôle est
de s'informer de l'état du système ou d'un élément
du système pour vérifier s'il correspond à certains
critères préétablis pour empêcher le
disfonctionnement et favoriser, promouvoir le bon fonctionnement.
En effet, nous pouvons dire que le contrôle est un
privilège pour la survie d'une entreprise ou organisme. De cela, dans le
cadre de ce travail nous avons retenu :
Le contrôle de gestion qui est
l'activité visant la maîtrise de la conduite raisonnable d'une
organisation en prévoyant les évènements et en s'adaptant
à l'évolution, en définissant les objectifs, en mettant en
place les moyens , en comparant les performances passées et futures et
les objectifs, en corrigeant les objectifs et les moyens.
Le contrôle de qualité est une
opération destinée à déterminer avec des moyens
appropriés si le produit, les documents, code et source
contrôlés sont conformes ou non à ses spécifications
ou exigences préétablies et incluant une décision
d'acceptation, de rejet ou de retouche.
Le contrôle de l'administration est une
opération par laquelle on évalue pour recadrer les actions de
l'Administration.
Administration
Le mot Administration trouve
d'abord ses origines dans la langue latine ou verbe
« administrare » qui signifie accomplir un devoir, servir
un ministère, être utile à quelque chose. C'est de cette
signification que naîtra le terme servir, et plus tard, le terme service
public et ailleurs ministère ; dans
« administrare », il y a la notion de rendre service.
Dans l'évolution de la langue française,
l'administration vient du verbe « administrer » qui,
au-delà de la simple idée de rendre service, comporte une autre
idée, celle de gérer une affaire ; de telle sorte
qu'administrer correspond à une activité de gestion.
Dans la vie privée, les individus entreprennent
plusieurs activités, soit dans un but lucratif, soit dans un but non
lucratif ou encore philanthropique, toutes ces activités sont
gérées d'une manière ou d'une autre par des
administrations. L'administration se trouve ainsi dans la gestion d'une
boutique, d'un magasin, d'une pharmacie, d'une école, d'une
université, etc. Et, c'est sur cette base que l'on retrouve le terme
conseil d'administration, conseil de gestion, administrateur
délégué, administrateur gérant, dans la plupart des
sociétés privées.
Il est alors important de saisir le contenu exact de
l'Administration publique pour la distinguer de l'administration privée,
et souvent l'usage du mot administration ne nécessitera pas d'ajouter le
qualitatif « public ». La définition de
l'Administration publique s'établira sur le plan fonctionnel et sur le
plan organique.
1. Sur le plan fonctionnel
Sur ce plan, l'Administration publique se conçoit en
fonction des activités qu'elle est appelée à exercer au
sein de l'Etat. Car en effet, il sera aisé de distinguer au sein de
l'Etat, les fonctions qui concourent à la réalisation de la
politique de la nation et les fonctions qui concourent à la gestion des
affaires de l'Etat.
2. Sur le plan organique
L'Administration publique se définie comme étant
un ensemble d'organismes ou institutions sous l'impulsion du pouvoir public
afin de réaliser les multiples interventions de l'Etat. De tout ce qui
précède, l'Administration publique est la voie par excellence qui
nous amène à voir l'Etat.
Pour KIDINDA SHANDUNGO, l'administration est
un ensemble d'organisations ayant un but poursuivi afin de le réaliser.
Le terme administration se refait aux procédures, aux systèmes,
aux processus et aux mécanismes qu'il faut respecter et faire respecter
en rapport avec :
§ La mobilisation des ressources humaines ;
§ L'utilisation des ressources
mobilisées ;
§ La recherche des solutions aux problèmes
liés au respect des procédures et des mécanismes
prévus dans la mobilisation des ressources et dans leur utilisation en
vue d'atteindre les objectifs de l'organisation12(*).
Selon JEAN RIVERO, en vertu de la langue
courante, le mot Administration désigne, tantôt une
activité, le fait d'administrer, c'est-à-dire gérer une
affaire, tantôt l'organe ou les organes qui exercent cette
activité. On dit « la sage administration de telle
entreprise », et aussi : « il est entré dans
l'administration de finance ».13(*)
Dans ce deux sens, dont le premier est dit
« matériel » le second
« organique », le mot s'emploie aussi bien pour les
affaires privées que pour les affaires publiques : l'organe
directeur des sociétés anonymes porte le nom de
« conseil d'administration ». Mais en un sens plus
étroit, et aussi plus courant, c'est l'Administration publique seule que
le mot se rapporte.
Selon VUNDUAWE te PEMAKO F., l'administration
est l'appareil de gestion des affaires publiques dont le rôle est
d'assurer la réalisation concrète et pratique des objectifs
définis par le pouvoir politique.14(*)
Pour nous, l'Administration est un instrument par excellence
dont l'entreprise se sert pour réaliser ses objectifs.
Attribution
Nom féminin du latin
« attributio » synonyme d'octroyer, c'est
l'action d'attribuer quelque chose à quelqu'un.
En droit, c'est l'indication en matière de liquidation
et partage des parts revenant à chacun des copartageants. Ou encore
Action d'attribuer (un bien, un droit) dans un partage.15(*)
Pour nous, c'est l'opération à travers laquelle
une personne morale ou physique investi des pouvoirs réglementaires
ouvre à un individu la voie à la jouissance d'un bien ou d'un
droit.
Sécurité
C'est l'état d'une situation présentant le
minimum de risque.
Psychiquement, l'état d'esprit d'une personne qui se
sent tranquille et confiante.
En politique, La sécurité
nationale, en tant que concept explicite, c'est l'ensemble des
instruments (institutions, doctrines, activités et moyens) de nature
civile (politique, diplomatique, économique, juridique,...) et de nature
militaire que met en oeuvre un Etat pour protéger ses
intérêts nationaux essentiels (intérêts vitaux,
intérêts de souveraineté, intérêts
stratégiques), en temps de guerre, en temps de crise comme en temps de
paix, contre des risque, menaces de toute nature, militaire ou non militaire,
potentiels, déclarés ou avérés tant à
l'égard de la nation que de l'Etat.
La sécurité civile est
l'ensemble des moyens mis en oeuvre par un Etat ou une organisation pour
protéger des populations civiles (personnes morales et personnes
physiques), ainsi que leurs biens et activités, en temps de guerre, en
temps de crise comme en temps de paix contre des risques et des menaces de
toute nature, civile ou militaire. Elle ne résume pas à elle
seule le volet civil de la sécurité.
Section2 : Généralités sur la plaque
d'immatriculation
Nous ne pouvons pas aborder la question de la plaque
d'immatriculation ou minéralogique sans la définir.
Selon le dictionnaire français Larousse, la plaque
d'immatriculation est un support rigide portant une inscription destinée
à identifier son propriétaire : la plaque d'immatriculation
d'une automobile16(*).
Wikipédia définit la plaque d'immatriculation
comme étant une plaque portant une combinaison unique des chiffres ou
lettres pour une zone géographique donnée, destinée
à identifier facilement un véhicule terrestre (automobile, moto,
véhicule agricole, etc.).17(*)
Plaque minéralogique est une plaque apposée
à un véhicule faisant mention de son numéro
d'immatriculation, qui était à l'origine attribuée par le
service des mines.18(*)
Née suite aux difficultés que la rencontrées les
Administrations de l'époque, quand la plaque d'immatriculation portait
le nom et le post- nom du propriétaire du véhicule, ceci ne
permettait pas que celle-ci soit uniforme car, certains propriétaires
avait parfois des noms très long et rendaient difficile l'uniformisation
de cette dernière, ainsi que l'identification du véhicules en cas
d'infraction.
La plaque d'immatriculation est un titre
sécurisé et symbole Etatique portant une combinaison unique des
chiffres, des lettres ou alphanumérique attribuée à un
véhicule dès sa mise en circulation légale jusqu'à
ce qu'elle soit retirée de la circulation. Dans le cadre des relations
entre les Etats, surtout pour les pays voisins, les plaques d'immatriculations
d'un autre pays peut circuler dans un autre pour un temps sans pourtant
être inquiété. Pour les Etats, la plaque d'immatriculation
peut permettre de faire baisser les crimes commis avec les véhicules et
les infractions routières du genre accidentel et intentionnel. Pour
résoudre certains problèmes liés à
l'immatriculation des véhicules, maximiser la sécurité et
de garantir le droit et la liberté des individus, certains pays ont
recouru à d'autres méthodes d'immatriculations des
véhicules notamment, la personnalisation de l'immatriculation.
Les plaques d'immatriculation personnalisées sont un
type particulier de plaques d'immatriculation de véhicules. Moyennant un
surcoût lors de l'enregistrement, les automobilistes ont parfois la
possibilité de la personnaliser et d'en choisir les caractères.
Ce système se trouve surtout en Amérique du Nord (Etats- unis,
Canada) mais également en Europe, au Danemark ou au Royaume- uni.
Certaines plaques donnent lieu à des surenchères extravagantes.
La plaque d'immatriculation dans le cas de véhicule
circulant sur le réseau routier a pour rôle de permettre
l'identification d'un véhicule. L'actuelle plaque d'immatriculation
congolaise a été instaurée en 2009 par décision du
Gouvernement en remplacement de l'ancienne qui était en vigueur depuis
1998. Ce système ne possède la personnalisation
d'immatriculation.
Elle est gérée par la Direction
Générale des IMPOTS « DGI », à travers
sa division urbaine des impôts pour la ville province de Kinshasa et
produite exclusivement par UTSCH Congo, la filiale de la firme Allemande UTSCH
Movers pour un contrat de 10 ans, se présente de la manière
suivante :
La plaque d'immatriculation de la République
Démocratique du Congo, noir sur blanc porte le drapeau congolais, le
sigle CGO, 4 chiffres, 2 lettres et 2 chiffres.19(*)
1.1. Historique de l'immatriculation en
RDC
Depuis 1980 jusqu'à 2009 avant l'instauration de
l'actuelle et nouvelle plaque Congolaise, les plaques ont eu différentes
couleurs selon les périodes et chacune portait le sigle de la province
où la voiture était enregistrée, mais par la suite le
sigle d'une autre province pouvait être donné par manque de
possibilité.
Cette impossibilité était due à des
fortes demandes en plaques d'immatriculation des autres provinces qui
dépassent les prévisions et cela amenait ces provinces à
emprunter, les sigles des provinces qui avaient une faible demande, dans le but
de palier aux insuffisances des numéros à attribuer.
Différentes couleurs des anciennes plaques en
RDC
De 1980 à 1996, la plaque était
mentionnée en jaune sur le vert, ensuite en 1996, elle devient noir sur
jaune, de 1998 jusqu'à 2009, elle avait été
mentionnée en jaune sur le bleu.
CHAPITRE DEUXIEUME : PRESENTATIONDU CADRE
D'ETUDE
Section 1 : Brève Aperçu De La Ville
Province De Kinshasa
2.1.1. Situation Géographique
La ville province de Kinshasa est située entre 4° et
5° de latitude sud et entre 15° et 16° de longitude Est.
La ville a comme limites géographiques :
La province du Bandundu au Nord et à l'Est ; la
province du Bas-Congo au Sud et à l'Ouest la République du
Congo
2.1.2. Eléments climatiques
Le climat de la province urbaine de Kinshasa appartient au type
climatique AW4 de Koppen caractérisé par un climat tropical chaud
et humide.
Le régime pluviométrique
comporte :
Une saison sèche qui s'étend de mi-mai à
mi-septembre ;
Une inflexion de pluviosité entre décembre et
février
2.1.3. Sols
Les sols de la ville province de sont décrits comme
étant des sols à texture essentiellement sablonneuse et assortie
de quelques éléments grossiers
La faible capacité de rétention en eau de ces sols
leur confère une utilité marginale pour l'agriculture.
2.1.4. Hydrographie
La province urbaine de Kinshasa est baignée par plusieurs
cours d'eau dont les importants sont
La N'djili avec un bassin de 2000km²
La N'sele avec un bassin de 2000km²
Le fleuve Congo qui borde la ville elle-même
2.1.5. Démographie
Environs 10.000.000 d'habitants en 2013 20(*)
2.1.6. Organisation administrative
La province urbaine de Kinshasa a une superficie de l'ordre de
9.968km² répartie en 24 communes administratives dont 18 sont
urbaines et 6 sont rurales dont Gombe, Kinshasa, Kintambo, Ngaliema,
Mont-ngafula, Lemba, Matete, Ngaba, Makala, Bumbu, Selembao, Ngiri-Ngiri,
Bandalungwa, Lingwala, Barumbu, Masina, Kimbaseke, Maluku, N'djili, Kinsenso,
Limete, Kalamu, Kasa-vubu, N'sele.
Section 2. Présentation de la Direction
Générale des Impôts
2.2.1. Historique
Les premiers pas de l'Administration fiscale
congolaise,
Sur proposition du Commissaire d'Etat aux finances, une
Administration fiscale dotée d'une autonomie administrative et
financière fut créée le 10 mars 1988 par une Ordonnance du
Chef de l'Etat. La création de la Direction Générale des
Contributions répondait à un souci d'accroitre la mobilisation
des recettes fiscales.
Son autonomie administrative et financière était
ainsi consacrée par la mise à disposition d'un personnel
régi par un règlement d'administration propre, pris
conformément aux Statuts de la Fonction publique, et d'une allocation
budgétaire correspondant à une quotité des recettes
assignées. Cette rétrocession émargeait aux budgets
annexes de l'Etat.
Création d'une Administration fiscale autonome en
1988
Ordonnance n° 88/039 du 10 mars 1988
A partir de la création de la DGC, l'organisation par type
d'impôt qui existait au sein de l'Administration des finances, a
cédé la place à une organisation plus fonctionnelle
: dans un premier temps cette organisation avait privilégié une
gestion centralisée des contribuables, les services centraux assuraient
la gestion directe de plus de 8. 000 contribuables. Ensuite, l'organisation en
place avait ambition de renforcer la gestion des entreprises et
assurer la présence sur terrain des services opérationnels
pour lutter contre l'économie informelle.
Il s'est avéré indispensable de former des
élites et des techniciens de l'impôt. Aussi, dans le respect
du Statut de la fonction publique des concours ont été
organisé sur toute l'étendue du territoire national pour le
recrutement des candidats Inspecteur et Vérificateur des impôts.
Ainsi :
· 75 finalistes, justifiant d'une licence au moins ont
été retenus et ont suivi une formation de deux ans dans des
centres spécialisés. Formation entrecoupée d'un stage au
sein de l'Administration fiscale. Ces Inspecteurs ont formés le Corps
des Inspecteurs ;
· 75 finalistes, justifiant d'un diplôme de graduat
ont été notamment retenus et ont suivi une formation de 6 mois
sur les impôts directs et indirect.
Hélas, les événements que traverse la
République Démocratique du Congo depuis 1991, ont mis un
frein à ce processus de transformation de la jeune Administration
fiscale.
Amélioration des relations entre l'Administration
fiscale et les opérateurs économiques
A partir de 1997, la Direction Générale des
Contributions développe des nouvelles stratégies en vue
d'améliorer les relations entre l'Administration fiscale et le monde des
opérateurs économiques.
Le but poursuivi était d'informer l'opérateur
économique sur ses droits et obligations. Un dispositif
spécifique de grande ampleur sera ainsi mis en place afin d'aider
les contribuables à remplir leurs obligations. Ce dispositif couvrait,
en principe les deux semaines précédant la date limite de
souscription des déclarations.
Les matinées fiscales ont été
organisées avec les opérateurs économiques, les
associations socioprofessionnelles et les représentants de certaines
catégories des contribuables non structurés. Les campagnes de
vulgarisation sont venues couronner cette ère nouvelle de collaboration
entre l'administration et l'administré.
Ce cadre a permis à la DGC de palper du doigt les
réalités de terrain et d'avoir des informations fiables pouvant
lui permettre de mener une bonne reforme fiscale, qui tient compte à la
fois des contraintes budgétaires et de l'adhésion massive des
citoyens à l'impôt.
Timidement, la consultation gratuite de la documentation fiscale
par le public est mise en place. Les modalités de publication et de
consultation seront fixées par la direction générale.
Rapprochement de l'Administration fiscale des
contribuables par la déconcentration de la gestion de
l'impôt
En 1998, par sa lettre n°2938/CAB/MIN/FIN/98 du 18
août 1998, le Ministre des Finances et Budget a apporté quelques
modifications au cadre organique de la Direction Générale des
Contributions. Cette révision du cadre organique répondait
à la nécessité d'adapter la structure organisationnelle de
l'Administration fiscale aux innovations introduites dans le système
fiscal congolais.
A compter de 1999, le même pouvoir public a mis en place
une stratégie de gestion décentralisée avec un objectif
principal : le rapprochement de l'Administration fiscale des contribuables par
la déconcentration de la gestion de l'impôt qui s'est
traduite par la création des ressorts fiscaux. Pour assurer cette
déconcentration, le pouvoir est donné à la Direction
Générale d'adapter ses structures au rythme qui lui paraît
le meilleur et ce, en fonction des nécessités et des
contraintes locales.
Le nombre des services dont l'activité est orientée
vers la gestion et le contrôle des petits contribuables a
été multiplié. La seule agglomération de Kinshasa
compte deux directions urbaines responsables de 24 ressorts fiscaux, eux
même divisés en 399 quartiers fiscaux. En effet, les
ressorts fiscaux ont été dotés des antennes fiscales ou
quartiers fiscaux. Installés dans chaque quartier des communes de
l'agglomération de Kinshasa, les quartiers fiscaux avaient pour
rôle de procéder au recensement des contribuables.
Déconcentration budgétaire et allocation de
moyens substantiels aux directions
La globalisation des crédits et la déconcentration
budgétaire, accompagnées d'une allocation de moyens substantiels,
viendront concrétiser le transfert des moyens à tous les niveaux.
Ainsi, Pour permettre aux directions un retour sur les efforts qu'elles ont
réalisé sur leurs dépenses de fonctionnement, un
système de désintéressement budgétaire est mis en
oeuvre. En outre, pour développer le dialogue budgétaire entre
l'administration centrale et les directions, des débats
budgétaires sont mis en place. Ils permettent de mieux connaître
les besoins et de rapprocher les politiques budgétaires de chaque
direction.
Hélas, en privilégiant le rapprochement avec les
petits contribuables, des ressources importantes ont été
éparpillées entre des centaines d'unités (ressorts et
quartiers fiscaux) dédiées à la gestion des petits
contribuables, sans grand rendement.
Cette dispersion des moyens a conduit à la
détérioration des conditions de travail, à la fois pour
les directions provinciales que pour les ressorts fiscaux. S'agissant des
directions urbaines, on a constaté une surpopulation avec un
impact négatif sur le travail et la santé des agents.
Pour remédier à cette situation, il fut
envisagée alors une réorganisation des directions urbaines et
provinciales qui permettrait une meilleure gestion des entreprises
moyennes et faciliterait les missions d'encadrement des ressorts fiscaux.
Introduction de l'outil informatique dans la gestion de
l'Impôt
L'année 1999
L'efficacité de l'Administration fiscale s'est
affirmée face aux innovations législatives qui se
poursuivent, au contexte social de nouveau sensible et aux avancées
technologiques permises par l'informatique.
Au prix d'un effort soutenu des services de base, les grands
fichiers informatiques (gestion des ressources humaines essentiellement) sont
désormais constitués.
L'informatique démontre ainsi son aptitude à mettre
en place avec rapidité des mesures conjoncturelles.
Les premiers micro-ordinateurs font timidement leur apparition
à la Direction Générale des Contributions vers les
années 1999. Divers matériels sont expérimentés,
d'abord dans les services centraux, puis dans les directions urbaines, ensuite
dans les ressorts.21(*)
De la Direction Générale des Contributions
à la Direction Générale des Impôts
Décret n°017/2003 du 2 mars 2003
Si la réforme de 1988 a abouti à la création
d'une véritable Administration fiscale dotée d'une autonomie
administrative et financière, la Direction Générale des
Contributions, elle doit au Décret n°017/2003 du 2 mars 2003
sa forme actuelle. Il ne s'agit pas d'un simple changement d'appellation par le
remplacement du vocable Contribution par Impôt mais d'une
véritable restructuration et une nouvelle organisation axée
« usagers ».
En effet, avec la mise en place de la Direction des Grandes
Entreprises, il est apparu nécessaire de redéfinir les missions
de l'administration centrale tout en la renforçant en tant qu'organe
d'impulsion.
La DGC comportait trois niveaux d'administration :
· les services centraux qui comprenaient sept directions
et deux services ; l'Inspection des services et la division de
l'informatique ;
· les services provinciaux qui comprenaient deux directions
urbaines pour l'agglomération de Kinshasa et dix directions provinciales
qui couvrent le reste du territoire. Ces directions sont responsables des
ressorts fiscaux implantés dans les communes ;
· Les services locaux qui sont constitués par les
ressorts fiscaux installés au niveau des communes. Les directions
urbaines de Kinshasa disposaient chacune de 12 ressorts fiscaux. Les directions
provinciales de cinq au maximum.
La structure existante était
caractérisée par l'absence d'une véritable administration
centrale. Ainsi pour mettre fin à la confusion entre les missions
généralement confiées à une administration centrale
(mission de conception de la politique fiscale, élaboration de la
législation, contrôle de l'application des textes par les
services, etc.) et celles qui relèvent de la compétence des
services territoriaux (missions opérationnelles), il est apparu
nécessaire de restructurer la DGI en créant une vrai
administration centrale.
Cependant, le renforcement des capacités des directions
centrales à préparer et à mettre en oeuvre des
réformes nécessitait qu'un nombre suffisant de cadres
qualifiés y soient affectés ; notamment il nécessitait que
les tâches de gestion, telle que la gestion des contribuables soient
exclues des fonctions de l'administration centrale afin que celle-ci se
consacre utilement aux tâches de conception et d'animation.
D'où la création de la Direction des Grandes
Entreprises, la fusion des directions urbaines et le
réaménagement des directions provinciales.
Création de la Direction des Grandes
Entreprises
Décret n°017/2003 du 2 mars 2003
Le principal objectif de la création de la DGE est
l'amélioration de la gestion des entreprises qui procurent l'essentiel
des recettes fiscales. Il est donc apparu nécessaire que la DGE soit
l'interlocuteur fiscal unique des entreprises publiques et privées
de grande taille quel que soit le secteur d'activités.
Les fonctions de taxation, contrôle et recouvrement jadis
exercées par les directions centrales ont été
dévolues à la DGE. Cette DGE est structurée en fonction de
ses missions.
La centralisation de l'ensemble des missions fiscales sous la
responsabilité d'une même autorité est en soi un facteur de
modernisation de l'Administration fiscale.
La création d'une nouvelle DGI est consacrée
par le Décret n° 017/2003 du 02 mars 2003 portant
création de la Direction Générale des Impôts, tel
que modifié à ce jour.
Tout le personnel de la DGC a été
déversé dans la nouvelle DGI.
Restauration du terme IMPOT
Loi n° 005/2003 du 13 mars 2003
Après la refonte des structures et la redéfinition
des missions, la question qui s'est posée alors était de savoir
s'il fallait garder l'appellation « Contribution » pour
désigner l'impôt en RDC.
Le terme CONTRIBUTION avait été adopté de
manière systématique lors de la réforme de 1969 pour
tempérer la charge émotive liée à l'impôt,
rattaché, dans l'imaginaire populaire, à la servitude dans
laquelle ployaient les populations congolaises pendant la colonisation.
Ce terme semblait plutôt avoir produit un effet
démobilisateur dans le chef des contribuables, faisant parfois croire
qu'aucune contrainte n'était plus attachée aux droits dus au
Trésor au titre de contribution.
Les impératifs de reconstruction nationale notamment par
l'apport de tous les contribuables requièrent la restauration du
caractère obligatoire des droits dus au Trésor.
En outre, l'intégration économique régionale
et internationale à laquelle la République Démocratique du
Congo s'est engagée exige une harmonisation des termes.
Telles sont les raisons pour lesquelles l'Administration fiscale
a proposé de soit restauré le terme IMPOT qui devra ainsi
remplacer le terme CONTRIBUTION dans tous les textes légaux et/ou
règlementaires en matière fiscale.
A compter du 13 mars 2003, le terme IMPOT fut
restauré par la Loi n° 005/2003 du 13 mars 2003.
2.2.2. Base juridique
La base juridique de la création de la Direction
Générale des Impôts est le décret n°017/2003 du
02 mars 2003 complété et modifié par le décret
n°04/099 du 30 décembre 2004. Ces textes de lois remplacent et
abrogent les ordonnances n°88/039 du 10 mars 1988 et n°89/099 du 12
mai - portant la création de la DGI.
2.2.3. Mission et Objectif
Au terme de l'article 2 du décret n°017/2003 du 02
mars 2003, la Direction Générale des Impôts est l'organe
administratif qui a la vocation d'exercer, dans le cadre des lois et
règlements, les missions et prérogatives en matière
fiscale.
Elle est chargée d'étudier et de soumettre
à l'autorité compétente les projets de lois, de
décrets, arrêté et instructions en matière fiscale.
De ce fait, elle constitue l'instance par excellence de consultation pour tout
texte toute convention à incidence fiscale ou tout agrément d'un
projet d'investissement à un régime fiscal dérogation.
La Direction Générale des Impôts exerce
ses compétences de manière exclusive, sur toute l'étendue
du territoire national de la RDC.
Son objectif principal consiste en la maximisation des
recettes pour le compte du trésor public par la fiscalisation des
opérations économiques et autres.
2.2.4. Rôle
Elle exerce, dans le cadre des lois et règlements en
vigueur, toutes les missions et prérogatives en matière fiscale
concernant l'assiette, le contrôle, le recouvrement et le contentieux des
impôts, taxes, redevances et prélèvements à
caractère fiscal.
La Direction Générale des Impôts exerce ses
compétences, de manière exclusive, sur toute l'étendue du
territoire national.
2.2.5. Fonctionnement
La Direction Générale des Impôts est
dirigée par un Directeur général assisté par deux
Directeurs généraux adjoints, nommés et le cas
échéant, relevés de leurs fonctions par le
Président de la République sur proposition du Ministre ayant les
finances dans ses attributions
La Direction Générale des Impôts comprend
l'Administration centrale et les directions opérationnelles dont la
direction urbaine des impôts de Kinshasa ainsi que les directions
provinciales.22(*)
L'Administration Centrale est composée de la Direction
Générale et des Directions
Centrales suivantes :
1) La Direction des Ressources Humaines ;
2) La Direction de la Gestion Budgétaire et des Services
Généraux ;
3) La Direction de l'Informatique ;
4) La Direction des Etudes, de la législation et du
Contentieux ;
5) La Direction de la Taxation et de la Documentation ;
6) La Direction du Contrôle Fiscal ;
7) La Direction du Recouvrement.
La Direction opérationnelle et les services
extérieurs : la Direction des Grandes Entreprises, les Centres
d'Impôts Synthétiques.
Les Directions Centrales, la Direction des Grandes Entreprise, la
Direction Urbaine et les Directions Provinciales sont hiérarchiquement
soumises à l'autorité du Directeur Général. Elles
sont subdivisées en Divisions et en Bureaux.
L'inspection des Services contrôle les services des
Directions Centrales, de la Direction des Grandes Entreprises ainsi que de la
Direction Urbaine et des Directions Provinciales sur ordre du Directeur
Général.
Elle peut être chargée des missions d'enquête
et de contre vérification fiscale. Elle veille à l'application
régulière des lois et règlements en vigueur et au strict
respect des directives de l'Administration Centrale. Elle propose, suite aux
manquements constaté, les mesures disciplinaires et les reformes de
nature à améliorer l'organisation et le fonctionnement des
services.
La Direction Urbaine et les Directions des Provinciales sont
chargées, dans leur ressort, des taches non dévolues à
l'Administration Centrale et à la Direction des Grandes Entreprises.
Elles exercent leur compétence en matière de
ressources humaines, de gestion budgétaire et services
généraux et d'informatique. Elles ont également pour
attributions la coordination et le suivi des activités des services
extérieurs en matière de gestion des dossiers unique, de
contrôle fiscal, de recouvrement, de contentieux.
Elles ont, en leur sein, des services extérieurs
dénommés « centres des Impôts » et « centres
d'Impôts Synthétiques ».
Les Centres des Impôts sont chargés de la gestion de
l'ensemble des opérations fiscales des entreprises, personnes physiques
ou morales, sélectionnées suivant les critères
définis par la Direction Générale.
Ils s'occupent notamment de la tenue des dossiers uniques, du
contrôle fiscal, du recouvrement et du contentieux de ces entreprises en
ce qui concerne tous les Impôts et certains droits relevant de la
compétence de la Direction Générale des Impôts.
Les Centres des Impôts sont établis dans la Ville de
Kinshasa, au Chef-lieu de chaque Province et/ou dans un Centre urbain en
fonction du potentiel fiscal qui s'y trouve, à raison d'un Centre des
Impôts par localité.
Les Centres d'Impôts Synthétiques sont
chargés de la gestion des contribuables répondant aux
critères définis par la Direction Générale.
Ils peuvent être situés dans les communes et autres
Localités en fonction du potentiel fiscal qui s'y trouve.
La Direction Urbaine et les Directions Provinciales disposent,
chacune, d'une Inspection des Services qui, sur le plan local, vérifie
les services sur demande du Directeur Urbain ou provincial, elle peut
être chargée de missions d'enquête et veille à
l'application régulière des lois et règlements en vigueur
ainsi qu'au strict respect des directives de l'Administration Centrale et
Urbaine ou Provinciale.
L'Inspection des Services propose, suite aux manquements
constatés, les mesures disciplinaires et les reformes de nature à
améliorer l'organisation et le fonctionnement des services.
2.2.6.
Direction Urbaine Et Provinciales
Elles sont chargées, dans leur ressort, des tâches
non dévolues à l'Administration Centrale et à la Direction
des Grandes Entreprises.
Elles exercent leur compétence en matière de
ressources humaines, de gestion budgétaire et services
généraux et d'informatique. Elles ont également pour
attributions la coordination et le suivi des activités des services
extérieurs en matière de gestion des dossiers uniques, de
contrôle fiscal, de recouvrement, de contentieux.
Elles disposent, chacune, d'une Inspection des Services qui, sur
le plan local, vérifie les services sur demande du Directeur Urbain ou
Provincial, elle peut être chargée de missions d'enquête et
veille à l'application régulière des lois et
règlements en vigueur ainsi qu'au strict respect des directives de
l'Administration Centrale et Urbaine ou Provinciale.
L'ORGANIGRAMME
Inspection des services
DIRECTEUR GENERALE
Directeur Adjoint chargé de fiscalité &
réformes
Directeur Adjoint chargé d'Adm &
Finance
Direction Urbaine et Directions Provinciales
DGE
ADMINISTRATION CENTRALE
Divisions
Sièges
Direction des études et communication
Direction des ressources humaines
CDI
Antennes
Direction de la législation fiscale et du
contentieux
Direction de la gestion budgétaire et des services
généraux
CIS
Direction d'assiette
Direction de l'informatique
Direction de la recherche
Direction du contrôle fiscal
Direction de recouvrement
CHAPITRE TROISIEME :
DE L'ANALYSE CRITIQUE DE LA GESTION ET DE L'ATTRIBUTION DES PLAQUES
D'IMMATRICULATION DES VEHICULES EN RDC
La problématique autour de la gestion et de
l'attribution des plaques d'immatriculation des véhicules en
République Démocratique du Congo est et restera une
réalité. Car, Depuis un certain temps et avec l'évolution
des mentalités, l'accroissement de la population et la modernisation qui
est entrain de s'opérer dans le pays, la République
Démocratique du Congo connait un fort mouvement d'importation des
véhicules et malgré cette grande importation estimée
à 2500 véhicules par mois dont près de 25% pour la ville
de Kinshasa, la demande en besoins de transports ne cesse de s'accroître.
Or, l'importation des véhicules dans un Etat est synonyme de la demande
en plaques d'immatriculation. Dans ce cas, les autorités de la DGI
doivent élaborer un plan d'action pour desservir les demandeurs des
plaques, estimé à près 625 demandes par mois pour
seulement la ville de Kinshasa.
La République Démocratique du Congo a le devoir
et le droit de recadrer sa politique sur l'immatriculation des
véhicules, qui aujourd'hui presque abandonnée, telle que reconnue
à tous les Etats souverain de fixer leur propre politique sur des
questions internes.
La gestion des plaques d'immatriculation des véhicules
doit être considérée comme étant une question de
l'ordre public. Or, toute question de l'ordre public inclue l'organe public
ayant l'intérieur et la sécurité dans ses
attributions.
Malgré son caractère obligatoire, la plaque
d'immatriculation est un titre sécurisé semblable à un
passeport, laissez passer d'accès aux frontières etc. qui
procure dans le chef de celui qui le détient les droits et devoirs. Le
gouvernement de la République Démocratique du Congo doit faire la
part de choses entre un titre sécurisé pour la
sécurité et un impôt. Car, l'impôt est une prestation
pécuniaire requise des particuliers par voie d'autorité, à
titre définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des
charges publiques.
Elle est obligatoire, contrairement à une souscription,
et sans contrepartie directe non commerciale.23(*) Or en matière de l'immatriculation des
véhicules, les frais sont versés au guichet, en contrepartie, les
propriétaires des véhicules reçoivent les plaques
d'immatriculations et un certificat d'immatriculation qui leur permet
d'être identifié parmi les véhicules, de circuler et de
s'acquitter à d'autres obligations de l'Etat telles que les assurances,
les vignettes et contrôle technique, etc. La plaque d'immatriculation est
un titre définitif, sa recette doit être une recette domaniale
comme celles des services de justices, des affaires étrangères,
de la Direction générale des Migrations (attestation de
nationalité, passeport, laissez- passer etc.)
3.1 : Gestion des plaques d'immatriculation des
véhicules
Il est aberrant de constater que la gestion des plaques
d'immatriculation en République Démocratique du Congo n'a jamais
eu des visées sécuritaires, mais elle a toujours existé
comme un moyen de mobilisation des recettes publiques. Or, celle-ci pourrait
faciliter d'établir et de mettre à la disposition de la police
et des services de sécurités, un fichier informatique national
inscrivant des véhicules volés et des infractions des
véhicules. La mise en place d'un bon système de gestion des
plaques d'immatriculation des véhicules peut faciliter la
création des ressources supplémentaires pour le compte du
trésor public, Car les infractions routières en RDC et dans la
ville de Kinshasa en particulier se commettent chaque seconde qui passe.
La question de la gestion des plaques d'immatriculation
automobile est une question complexe qui mérite un regard attentif de la
part des autorités politiques et administratives. La plaque
d'immatriculation par sa conception était faite pour remédier
à l'insécurité routière qui existait en ce
temps-là et dans un mémoire de la réforme de la police
daté de1749, vu l'insécurité routière grandissante
à paris causée par les automobilistes de l'époque.
Monsieur Guillauté, officier de la maréchaussée
préconise au Roi Louis XV de doter d'un numéro les
véhicules hippomobiles parisiens. Mais, ce n'est qu'en 1783 qu'il eut un
arrêté du conseil du Roi pour faire obligatoire aux routiers et
cochers de fixer sur les attelages une plaque de métal portant nom et
adresse de leurs propriétaires.24(*)
Actuellement, La gestion des plaques d'immatriculation
présente des nombreuses faiblesses sur plusieurs aspects,
notamment : managériale, technico- sécuritaire et
financière. Elle ne cadre plus aux réalités du monde
actuel parce qu'aujourd'hui, ce secteur peut engendrer d'autres sous secteurs
générateurs de recettes et créateurs d'emplois si
seulement si elle tient compte des autres paramètres.
3.1.1. Aspect managérial de la gestion des plaques
d'immatriculation
Le management dans la gestion des entreprises a
été étudié pour la première fois par Henri
Fayol au début du XXème Siècle en inventant les
14 principes du management dans la gestion des entreprises. L'étude
était menée pour remettre toute chose à sa place dans le
but d'améliorer la productivité au sein des
sociétés ou entreprises, dont les rôles et les actions se
distinguent par les éléments suivants : prévoyance
(prévision et plan) ; examiner le futur et élaborer une
action ; organiser élaborer la structure matérielle et
humaine de l'entreprise ; commander (préserver l'activité
parmi les personnels) ; coordonner (tisser, ensemble, unifiant et
harmonisant toutes les activités et effort) ; maintenir sous
contrôle voir que tout se produit conformément à la
règle établie et commande exprimée.
La mise en place de la nouvelle plaque des véhicule en
avril 2009 par la Direction Générale des Impôts en
remplacement de l'ancienne jaune et bleu déclarée largement
contrefaite par les autorités de celle-ci, n'arrête pas de faire
couler l'ancre et la salive dans la bouche des congolais par sa politique
incohérente et non réaliste.
La politique de l'immatriculation émise par la
Direction Générale des Impôts est une politique
limitée à la mobilisation de recettes et non à la mise en
place d'un instrument sécuritaire. Allant jusqu'au changement brutal en
donnant un moratoire de 6 mois aux automobilistes de changer totalement leurs
anciennes plaques pour la nouvelle, or dans d'autres pays comme la France et la
Belgique qui ont connu dans les périodes voisines avec celle de la RDC
la mise en circulation de leurs nouvelles plaques d'immatriculation, mais ces
derniers ont accordé jusqu'à 2030 pour la disparition totale des
anciennes plaques.
Comment admettre qu'un pays avec une grande superficie tel que
la RDC puisse envisager un changement total des anciennes plaques dans un
délai de 6 mois et en tenant compte d'aucun principe de gestions ni, aux
informations existantes sur le charroi automobile national. La stratégie
de la Direction Générale des Impôts n'a jamais
arrêté de paralyser le bon fonctionnement de certains nombres des
entreprises et services de la République et en causant de manque
à gagner estimé à près de 40% sur les recettes de
l'Etat. Car, 6 mois seulement après la mise en circulation de la plaque
d'immatriculation congolaise en avril 2009, la Direction Générale
des Impôts était tombée dans une rupture de stocks de plus
de 3 mois et ces ruptures sont devenues des situations fréquentes
vécues chaque année dans la gestion de la Direction
Générale des Impôts sur cette matière.
La gestion des entreprises exige l'élaboration d'un
plan d'action pour bien mener ses actions, mais pour la Direction
Générale des Impôts c'est l'improvisation qui domine car
elle pouvait éviter des pareilles ruptures intempestives des stocks
seulement en ayant à sa possession des informations sûres sur le
charroi des véhicules de la RDC auprès des différents
services tels que la DGDA, DGRK, SONAS, OCC ainsi qu'aux
Ministères national et provinciaux des transports.
Il est difficile de démentir que la mise en circulation
de la nouvelle plaque d'immatriculation devait être
précédée d'une élaboration d'un fichier au moins
réaliste du charroi de la République incluant les informations de
la DGDA sur les véhicules entrant sur le territoire
national dans des différentes frontières, de
l'OCC sur le nombre des véhicules qu'il a
contrôlé avant d'autoriser l'accès sur le territoire se la
RDC, de la SONAS par rapport aux différents exercices
précédents des ventes d'assurances et ainsi que des
différentes directions des recettes provinciales dont la DGRK
pour le cas de la ville province de Kinshasa sur les ventes
précédentes des vignettes .
Or, en analysant la gestion managériale actuelle de la
Direction Générale des Impôts sur l'immatriculation des
véhicules nous avons découvert que l'erreur était commise
au départ, car la mise en circulation de la nouvelle plaque
d'immatriculation ne devait pas avoir uniquement le but financier, elle devait
aussi prendre en compte d'autres paramètres pour sa
légalité et son efficacité. Cela allait amener la plaque
d'immatriculation congolaise à quitter son stade actuel de simple
étiquette pour un titre sécurisé digne de son nom.
3.1.2. Aspect technico-sécuritaire de la
gestion des plaques
La question technico- sécuritaire dans la gestion des
plaques est une question quotidienne, posée et répondue dans
plusieurs pays, car une plaque techniquement mal conçue et mal tenue ne
garantisse pas la sécurité et n'assure pas par rapport à
son rôle primaire. La sécurité dont il est question ici
n'est pas seulement une sécurité matérielle
c'est-à-dire la protection contre les accidents, les vols, etc., mais il
s'agit bien aussi d'une sécurité juridique qui veut dire la
possibilité pour les personnes de prévoir les conséquences
de leurs actes.
Concernant l'aspect technico- sécuritaire dans
l'immatriculation, nous avons retenu quatre points essentiels qui sont
à la base de la sécurité qu'offre une plaque
d'immatriculation, notamment : la qualité, la forme, la fixation et
la numérotation de la plaque d'immatriculation.
3.1.3. Qualité d'une plaque
d'immatriculation
La qualité d'une plaque d'immatriculation dépend
des éléments qui concourent à sa fabrication (métal
et peinture etc.).
En République Démocratique du Congo en
général et dans ville de Kinshasa en particulier, ça ne
demande pas d'être expert pour constater dans les artères de la
ville Kinshasa des véhicules circulant avec des plaques
d'immatriculation cassées ou brisées, soit de l'avant ou de
l'arrière, bien que pas de très bonne qualité, le
métal utilisé à la fabrication de la nouvelle plaque
d'immatriculation, mais celles-ci ne causent pas de graves ennuis s'il est bien
conservé et placé.
Or, ce n'est pas le cas pour ce qui concerne la peinture
utilisée pour mentionner les écrits sur celle-ci, entre autre
les chiffres et les lettres. La Direction Générale des
Impôts devrait prendre ses responsabilités de veiller sur les
normes internationales d'une plaque d'immatriculation. Car, il est
fréquent d'observer en RDC qu'a Kinshasa en particulier des
véhicules circulant avec des plaques d'immatriculation dont les
écrits en cours d'effacement ou totalement effacés causés
par la mauvaise qualité de la peinture qui ne résiste pas
à l'eau et au soleil.
L'irresponsabilité de la DGI de veiller à la
qualité des produits qu'elle mette à la disposition des
consommateurs qui sont les automobiles entrave le bon fonctionnement des
services de la police surtout ceux commis à la circulation
routière qui a le devoir d'arrêter les plaques non conformes
d'autant plus que c'est une situation attribuée à l'erreur des
fabrications et cette entrave favorise l'impunité des automobilistes,
bien en sachant que l'utilisation d'un véhicule dont des plaques sont
illisibles pour cause de la saleté ou dégâts est passible
d'amende. Or, dans le cas des défauts de fabrication, c'est l'Etat qui
paye le prix. En France, la conformité des plaques et l'éclairage
de la plaque arrière sont des points rédhibitoires pour le
contrôle technique.
La défaillance observée dans la qualité
des peintures utilisée dans la fabrication des plaques d'immatriculation
Congolaise a occasionné un comportement où les individus repeints
d'eux même leur plaques pour que celle-ci redevienne de nouveau lisible
et crée de difficultés pour identifier une telle plaque la nuit
car, les plaques sont conçues pour être lisibles de loin, pour
cela elle doit avoir une peinture réfléchissante ainsi la taille
des caractères doit être normalisée.
3.1.4. Forme physique d'une plaque
d'immatriculation
Parmi les facteurs de l'illisibilité d'une plaque
d'immatriculation figure également la forme inadaptée de
celle-ci. Il est important pour la Direction Générale des
Impôts d'organiser un service après vente dans le but de collecter
les in- put des consommateurs des plaques qui sont les automobilistes, car en
dehors d'autres défaut soulevés ci-haut, il y a aussi un
sérieux problème, celui de la forme des plaques d'immatriculation
dont la Direction Générale des Impôts doit s'y mettre pour
corriger.
La forme de la plaque contribue à la facilitation de la
visibilité et la lisibilité, mais aujourd'hui dans la ville de
Kinshasa, par faute d'adaptabilité des plaques congolaises, on remarque
sur la circulation des véhicules avec des plaques pliés souvent
en arrière des véhicules. La Direction Générale des
Impôts doit tenir compte des modifications qui sont entrain de
s'opérer sur la technologie à l'échelle mondiale pour
répondre aux besoins de l'ordre et de la présentation en
matière d'immatriculation au Congo.
3.1.5. Fixation des plaques
d'immatriculation
Dans certains pays, le mode de fixation est
généralement régi par la législation. En France, le
mode de fixation est défini par un arrêté du 09
février 2009, fixant les caractéristiques et le mode de pose des
plaques d'immatriculation des véhicules indique que celle-ci doit
être effectuée par une personne qualifiée et d'une
manière inamovible. En pratique, seul le rivetage est
toléré, le vissage considéré comme étant un
procédé non permanent. Dans d'autres pays comme la Belgique et le
suisse, la fixation peut se faire par clips ou encore par serrage à
l'aide d'un écrou.
En République Démocratique du Congo, le mode de
fixations des plaques d'immatriculation n'est pas règlementé par
une décision officielle, la règlementation se limite en rendant
obligatoire la fixation de celle-ci. Mais, le mode de fixation est
laissé facultative et effectuée par n'importe qui et posé
n'importe où voir même dans des endroits qui ne permettent pas que
la plaque soit visible le jour comme la nuit. Or, la fixation de celle-ci doit
se faire en tenant compte de l'angle qui lui permettra de refléter la
lumière la nuit et doit être placer dans l'endroit
réservé qui souvent éclairé par des petites lampes
pour permettre a ce que la plaque soit lu et vue par des piétons et
autre.
Mais par manque de service professionnelle en matière
de pose des plaque d'immatriculation, celle-ci est placée par un
tôlier ou pas tôlier selon l'appréciation du
propriétaire du véhicule et avec n'importe quoi visse,
écroua ou rivé certain aille plus loin à la fixant avec
les fils de fer.
3.1.6. Numérotation des plaques
C'est la base de l'immatriculation des véhicules, elle
permet la distinction d'un véhicule à un autre, elle est
numérique ou alphanumérique, le système dépend d'un
pays à un autre. Elle est unique, car il ne peut avoir deux
véhicules différents portant le même numéro. Selon
le système, un numéro est attribué par véhicule
indépendant de son propriétaire, en RDC et dans certains pays
comme au Royaume uni, en France et en Italie.
En RDC, la numérotation des véhicules est seule
et unique pour toute la République. En dehors des mutations de nom et
d'adresse, demander sur la carte rose en cas de changement de
propriétaire, un véhicule est numéroté une fois
pour toute sa vie même quand il change de propriétaire ou quittant
sa zone d'immatriculation. Chaque plaque porte un code symbolisant la province
d'enregistrement du véhicule. Mais pour la ville Kinshasa, ce principe
se voit violé, vu la situation de cette ville province où le
charroi automobile ne cesse de croître s'ajoutant à celle
comptée déjà, il est de la responsabilité des
autorités publiques en général et celles de la Direction
Générale des Impôts en particulier d'envisager une nouvelle
politique d'immatriculation pour la République et la ville de Kinshasa.
Dans le second cas, certains Etats comme la Suisse, la
Belgique et aux Etats - unis d'Amérique où un
propriétaire se voit attribué un numéro pour son
véhicule, dans ce système la plaque est liée au
propriétaire et non au véhicule car le propriétaire peut
changer de véhicule et garder la même plaque d'immatriculation.
En suisse, une taxe est prélevée par les services d'automobiles
lors d'une cession des plaques à un nouveau propriétaire par
l'ancien. Dans plusieurs Etats des Etats- unis, dans quelques provinces du
Canada et dans certains Etats européens, le propriétaire peut
choisir la séquence des chiffres et des lettres à imprimer sur
ses plaques parmi ceux non encore attribués.
3.1.7. Aspect financier des plaques
Hormis son caractère sécuritaire, la plaque
d'immatriculation est parmi les différentes sources des revenues que
possède un Etat, elle permet à un Etat de mobiliser des recettes
pour financer son budget, c'est-à-dire qu'une plaque d'immatriculation
dans un pays est attribuée moyennant un frais que les
propriétaires des véhicules versent en contrepartie pour
l'obtient de celle-ci. La Direction Générale des Impôts est
une régie financière parmi les trois régies
mobilisatrices des recettes publiques que compte la RDC. Mais, celle-ci doit
faire son travail en tenant compte des réalités
économiques et du pouvoir d'achat de la population congolaise,
c'est-à-dire doit être accessible et obligatoire le port de la
plaque d'immatriculation à tous propriétaires de toutes classes
sociales, afin d'éviter le phénomène qui sévit
actuellement où des gens prennent des plaques des véhicules
déclassés ou accidentés et les placer dans leurs
véhicules. Car, la plaque d'immatriculation est tout d'abord
destinée et fabriquée pour répondre à un besoin
interne d'immatriculation des véhicule c'est-à-dire pour des
nationaux possédant un véhicules avant de s'entendre à
d'autre catégories demandeurs.
La gestion des plaques d'immatriculation dans son aspect
financier doit pour sa rationalisation être discriminatoire.
Discriminatoire dans la mesure où elle permettra la
différence entre un étranger et un national car, partout dans le
monde un autochtones ne mérite pas le même traitement avec un
étranger.
Pour établir cette différence cette gestion
doit être divisée en quatre des guichets d'immatriculation des
véhicules.
Première catégorie des guichets doit être
conçue pour prendre uniquement en charge l'immatriculation des
véhicules des nationaux entant que personne physique. Dans cette
catégorie l'Etat doit prévoir certains allégements qui
tiendront compté des réels vécus quotidiens du peuple.
Pour ce qui de la deuxième catégorie guichets,
cette catégorie des guichets doit être établis pour
immatriculer des véhicules des étrangers comme personnes
physiques résidant sur le territoire national. Dans cette
catégorie, l'Etat doit pour des raisons de compenser le manque
crée par la première catégorie des guichets, majorer d'au
moins 2% le frais à payer pour l'obtention des plaques
d'immatriculation.
La troisième catégorie des guichets doit
être crée pour l'immatriculation des véhicules appartenant
aux personnes physiques et morales Congolaises oeuvrant dans les
activités financières.
Pour ce qui concerne la quatrième catégorie des
guichets, celles-ci doit être créer pour l'immatriculation des
véhicules appartenant aux personnes physiques et morales oeuvrant dans
les activités financières.
3.2. De l'attribution des plaques d'immatriculation
Les plaques d'immatriculation ont été mises en
place premièrement pour assurer la sécurité des personnes
et pour faciliter les administrations dans leurs tâches quotidiennes des
contrôles. Mais cela ne déroge pas pour que celle-ci soit
attribuée moyennant une somme d'argent pour financer sa fabrication et
pour renforcer les trésors publics des Etats. La plaque
d'immatriculation est accompagnée d'un certificat d'immatriculation dont
l'appellation diffère selon les pays (carte rose, carte grise etc.). Le
certificat d'immatriculation également appelé carte rose ou
carte grise est un document qui matérialise l'autorisation de circuler
du véhicule et permet son identification parce qu'elle contient des
informations sur le propriétaire et le véhicule. Le certificat
d'immatriculation est un titre de police, il ne peut en aucun cas être
considéré comme un document d'état- civil. L'attribution
des plaques d'immatriculation est la partie sensible dans la gestion des
plaques d'immatriculation, car c'est la partie génératrice des
recettes et la partie de collectes des informations essentielles concernant les
véhicules et leurs propriétaires.
3.2.1. Procédure d'attribution des plaques
d'immatriculation
En France le propriétaire peut faire immatriculer son
véhicule partout, quel que soit le lieu de domicile, auprès d'un
professionnel de l'automobile habilité (garagiste, concessionnaire,
etc.) ou d'une préfecture. Un certificat d'immatriculation provisoire,
valable un mois et comportant le numéro définitif lui est remis
dès paiement des taxes et lui permet de circuler immédiatement
sur le territoire national uniquement. Il reçoit ensuite dans le
délai d'une semaine au maximum, par l'agence nationale des titres
sécurisés, un certificat d'immatriculation à son domicile
par envoi postal sécurisé. Les procédures
d'immatriculation dépendent en fonction du type, de la provenance, de
l'état du véhicule (neuf ou occasion).
Pour les véhicules neufs les propriétaires
doivent fournir un certificat de conformité « COC ».
Ce document est remis par le fabricant du véhicule et reprend toutes les
informations (poids, numéro, de série, numéro, CNIT,
numéro de réception du véhicule, etc.). Le certificat de
conformité est utilisé par les services d'immatriculation pour
établir la première carte grise française d'un
véhicule neuf ou importé. Le COC devra être fourni de
façon originale au service d'immatriculation si nécessaire.
Le quitus fiscal est demandé lorsque le véhicule
est importé en France. Ce document d'immatriculation est
délivré par la DREAL et prouve que le véhicule a
été soumis à la TVA française, dans le cas
où le véhicule n'est pas soumis au TVA (dispense du garage
importateur, cas particulier.....) la mention « dispense n°...du
... DSF (département) attribué par les services fiscaux
territorialement compétents doit être présenté sur
le certificat de conformité ou sur la demande de certificat
d'immatriculation d'un véhicule neuf. Demande d'immatriculation d'un
véhicule neuf ce document peut être remis par le professionnel de
l'automobile qui vous vend le véhicule lorsque celui-ci est neuf.
La demande de certificat d'immatriculation d'un
véhicule neuf est également connue sous le nom de CERFA 3 en 1,
car elle remplace 3 documents d'immatriculation, à savoir : demande
de certificat d'immatriculation, certificat de cession et certificat de
conformité. Mais pour le véhicule à moteur, d'une remorque
ou d'une semi- remorque dont le poids total en charge est supérieur
à 750 kilogrammes et qui souhaite le mettre en circulation pour la
première fois, doit faire une demande de certificat d'immatriculation
adressée au Ministre de l'intérieur directement, soit par
intermédiaire du préfet d'un département au choix du
propriétaire. Pour un changement de titulaire, le nouveau
propriétaire dispose d'un mois à partir de la date inscrite sur
le certificat de cession pour refaire le certificat d'immatriculation (ex carte
grise).
Cette condition concerne tous les véhicules
achetés en France ou à l'étranger et le
propriétaire doit fournir des documents suivants : Une carte grise
originale barrée, datée et signée par le vendeur lors de
la vente ; Une demande de certificat d'immatriculation originale reprenant
toutes les informations du nouveau titulaire et du véhicule ; Une
déclaration de cession de véhicule originale remplie en trois
exemplaires par le vendeur lors de la vente du véhicule ; Un
mandat d'immatriculation ou CERFA original rempli par le nouveau titulaire du
véhicule pour autoriser le professionnel de l'automobile à
immatriculer son véhicule ; Un justificatif d'identité
photocopie d'une pièce d'identité, permis de conduire,
passeport, etc., du titulaire ;
Une photocopie de justificatif de domicile valable au nom,
prénom et adresse du titulaire du véhicule ;
Une Photocopie du procès-verbal de contrôle
technique initial de moins de 6 mois et de la contre- visite le cas
échéant si le véhicule a plus de 4 ans ; mais si le
véhicule ne provient pas de la France, le propriétaire doit
fournir des pièces supplémentaires dont le justificatif
fiscal selon la provenance ainsi qu'un certificat du pays étranger ou
international délivré par les autorités du pays
étranger certifiant que le véhicule a été
retiré de la circulation. A l'absence de ces pièces
supplémentaires, le nouveau propriétaire court une amende
forfaitaire de 135 £ qui peut aller jusqu'à 750£, après
une réponse négative de l'enquête concernant le trafic de
véhicules volés ou remis en circulation
frauduleusement.25(*)
En Belgique, tout véhicule à moteur doit, pour
pouvoir circuler sur la voie publique, être au préalable
immatriculé dans le répertoire des véhicules tenu par la
direction pour l'immatriculation des véhicules «
DIV ». Ce dernier constitue une base de données des
informations qui pourront être utile à d'autres organismes comme
la police, le parquet, SPF finances, les compagnies d'assurances etc., dans le
strict respect de la loi du 8/12/1992, portant protection de la vie
privée.
L'inscription dans la DIV permet aux propriétaires
d'obtenir un certificat et une marque de la plaque d'immatriculation
arrière de format européen. Mais avant tout, le
propriétaire du véhicule doit remplir une demande
d'immatriculation comportant un code barres et des cases précisant
certaines informations spécifiques dont une à compléter
soit par apposition de vignettes autocollantes, soit par un
procédé d'écriture informatique. La demande est unilingue,
mais elle permet l'obtention d'un certificat d'immatriculation dans une autre
langue nationale que celle du formulaire. Il peut être utilisé
pour tous les genres de véhicules (véhicules automobiles,
remorques et motocyclettes) et pour les catégories (véhicules
neufs, véhicules d'occasion et véhicules importé).
Le formulaire de demande d'immatriculation est
délivré gratuitement par la firme qui livre le véhicule,
la compagnie d'assurance qui couvre la responsabilité civile, par les
stations de contrôle technique, à l'occasion d'un contrôle
pour effectuer un changement de titulaire, etc.
Le formulaire doit être lisible rempli avec des lettre
et des chiffres en majuscules par case. Ratures, radiations et surcharges en ce
qui concerne le nom du demandeur ainsi sur le numéro de châssis
du véhicule annule d'office le formulaire.
Le formulaire belge de demande d'immatriculation contient des
questions précises que doit répondre le demandeur de
l'immatriculation, à travers le quelles la direction pour
l'immatriculation des véhicules prend en compte pour répondre aux
réels besoin tel que indiquez la nature neuve(1) ou usagée(2) du
véhicule à immatriculer, le précisez le format de plaque
désiré etc. la demande d'immatriculation doit être
dressée à la DIV par le propriétaire du véhicule ou
par l'utilisateur principal mais en mettant en première place
l'identité du propriétaire. En cas d'absence du
propriétaire celui-ci peut se représenter par un
délégué, mini de son numéro de registre national et
d'une procuration signée par le demandeur.
Pour les véhicules neuf le formule doit comporter une
attestation délivrée par le distributeur ou constructeur du
véhicule mentionnant le nom, l'adresse, le numéro de TVA ou BCE,
la date de la signature du constructeur ou distributeur, si le véhicule
a était importé d'une manière personnelle le
propriétaire doit fournir une attestation du distributeur ou
constructeur étranger mentionnant que le véhicule a
été livré à l'état neuf et toutes les
factures jointes.
En RDC en général et dans la ville de Kinshasa
en particulier, la plaque d'immatriculation est gérée et
attribuée par la DGI à travers sa division des véhicules
de Kinshasa. La procédure d'attribution des plaques d'immatriculation
des véhicules est divisée en deux parties , la première
partie concerne l'immatriculation des véhicules neufs et d'occasion non
encore immatriculés et la deuxième partie concerne tous les
véhicules déjà immatriculés avec les anciennes
plaques de la RDC mais dont les propriétaires se voient obligés
de ré-immatriculer suivant la décision des autorités
publiques conformément à la mise en circulation des nouvelles
plaques d'immatriculation.
Pour les véhicules neufs, les propriétaires
doivent débourser 100$ américains et être munis des
documents des dédouanements y compris la quittance de la SONAS. Mais
pour les détenteurs des anciennes plaques, ils doivent préparer
60$ américains, munis de quittance d'assurance.
L'attribution des plaques est la source principale de
récoltes des informations sur les véhicules et sur leurs
propriétaires, elle est également source des revenus pour
maximiser les recettes publiques.
Nous avons remarqué depuis ces dernières
années, l'immatriculation des véhicules est devenue qu'une simple
opération à travers laquelle la DGI s'en sert pour mobiliser les
recettes pour le compte du trésor public, mais les informations
récoltées par ce dernier ne peuvent pas être
utilisées par d'autres services sans qu'elles soient
revérifiées. Car, elle contient des informations de fois
erronées sur les véhicules et leurs propriétaires. Elle
sont entachée des irrégularités dont des fraudes qui font
échapper d'importantes sommes d'argents dont pouvait
bénéficier l'Etat causé par des mauvaises manoeuvres des
certains agents publics occasionnée par l'imprudence et la
passivité des agents de la DGI en faisant immatriculé frauduleuse
des véhicules en dehors du territoire congolaise pour que ceux-ci
échappe au contrôles douanières congolaise et soient
considérer comme des véhicules qui étaient en
déplacement et veulent retourner sur le territoire national, le cas le
plus récent est celui des dix véhicules appréhendaient
dans la ville de Gisenyi par les services de sécurité rwandaise,
provenant de MAMBASSA et s'apprêtaient à entrer en RDC
déjà immatriculés en plaques Congolaise interceptaient et
remis aux autorités congolaises grâce la collaboration
transfrontalière entre les services opérants dans les
frontières de deux Etats.
L'immatriculation des véhicules à Kinshasa et
partout à l'intérieur de la RDC se trouve aujourd'hui
entaché des irrégularités qui ne peuvent pas permettre au
pays de faire de grandes recettes ou de se développer sur ce
secteur.26(*)
3.2.2. Mutation ou changement de titulaire de
certificat d'immatriculation.
La mutation est une opération par laquelle le nouveau
propriétaire d'un véhicule fait changer les informations de
l'ancien propriétaire contenues sur le certificat d'immatriculation pour
ses propres informations. Généralement, c'est l'identité
qui est l'objet de la mutation. La mutation est une opération
administrative, mais peut engendrer des responsabilités juridiques dans
un cas ou dans un autre. Le dictionnaire petit robert la définit comme
étant le changement opéré dans le droit de
propriété d'un bien ou dans la possession d'un droit.27(*)
La mutation est un mouvement de conversion obligatoire que
doit faire le nouveau acquéreur pour se conformer aux règles afin
de bénéficier de droit de jouissance légale sur la chose
acquise, elle permet également à l'ancien propriétaire de
s'acquitter des responsabilités qui lui incombent.
Pour éviter des dérapages qui peuvent subvenir
dans l'avenir, la mutation de certificat d'immatriculation est faite sur base
de la volonté écrite et signée de l'ancien
propriétaire (le lettre de cession, acte de vente etc.) et contre-
signée par le nouveau acquéreur, jointe tous les documents de
base du véhicule ainsi que les photocopies des cartes d'identité
des parties.
En RDC en général et dans la ville de Kinshasa
en particulier, la mutation de certificat d'immatriculation est une
opération qui est souvent négligée par les
propriétaires des véhicules. A Kinshasa, les opérations de
ventes des véhicules se limitent à la rédaction d'un acte
de vente entre les parties qui ensuite est servie et connue comme un acte de
propriété, mais ne tiennent pas compte des dangers qu'en courent.
Nous n'avons rejeté la valeur d'un acte de cession ou d'un acte de vente
car, c'est un acte authentique qui donne la voie à
l'établissement des documents légaux pour la jouissance d'un
bien. Mais, ce dernier n'est qu'un certificat d'immatriculation qui permet
à une personne de circuler et de sécuriser le marché
conclu. Il est donc de grande responsabilité des services gestionnaires
de plaques d'immatriculation dont actuellement la Direction
Générale des Impôts de sensibiliser, et l'Etat doit dans le
domaine de la loi, actualiser et adapter les textes en la matière de
plaques d'immatriculations des véhicules pour combattre le mauvais
système qui sévit à Kinshasa et partout en RDC.
3.3. Les Différents systèmes
d'immatriculations
Chaque pays a sa propre manière et politique
d'immatriculation, mais cela n'empêche pas qu'on puisse dupliquer le bon
système appliqué dans un autre pays pour le faire siens, selon le
système.
La plaque peut comporter des chiffres, des lettres, des
chiffres et des lettres dans un ordre spécifique ou dans un ordre
quelconque. Pour anecdote, une plaque composée de trois chiffres et
trois lettres (I et O exclus) peut avoir 13.824.000 combinaison
différentes (24X24X24X10X10X10). Mais certaines combinaisons de lettres
sont exclues, si celles-ci peuvent porter préjudice à son
détenteur. Ainsi, en Belgique des combinaisons de trois lettres telles
AAP (singe en néerlandais), ANE, GAG, CON, CUL, DOM (crétin en
néerlandais) sex etc. ne sont pas délivrées par
l'administration sauf dans le cas de plaques personnalisées.
La plaque algérienne est parmi les plaques
d'immatriculation au monde offrant une facilité d'identification, car
elle différencie les combinaisons suivant le type des véhicules
et suivant le rôle de chaque véhicule en spécifiant (taxi,
privé, remorque, etc.).
Dans le système congolais d'immatriculation des
véhicules de 2OO9, il est difficile de comprendre ce que veut dire les
initiales, les codes et les informations contenus dans une plaque
d'immatriculation, car elles sont ambiguës et n'appartiennent qu'au
service habilité à la vente d'interpréter ces
informations. Or, dans certains pays, il est de droit pour chaque citoyen de
savoir les informations de base contenues dans une plaque d'immatriculation.
Supposons que si le Véhicule est immatriculé 5673 AP 25,
d'après les informations que nous avons recueillies auprès d'un
agent de la Direction Générale des Impôts, que nous jugeons
bon de faire passé d'anonyme, que le quatre chiffres est le
numéro qui identifie l'ordre de l'immatriculation, les deux lettres
d'alphabet ou initiale indiquent la série de la plaque et la
dernière combinaison de deux chiffres ou le code à la fin
symbolise la province d'enregistrement du véhicule. Mais en suivant
quelques trace de certaines plaques d'immatriculations, nous avons
remarqué que la ville de Kinshasa délivrait les plaques
d'immatriculations de tous les codes en commençant par 01 jusqu'à
26 qui symbolise respectivement le nombre de 26 provinces prévues par la
constitution du 18 février 2006, et nous remarquons aussi que c'est par
épuisement des numéros que la ville province de Kinshasa emprunte
les numéros disponibles de certaines provinces pour vendre à
leurs places.
Il sied de signaler que si l'idée de l'immatriculation
date de 1749, le système actuel d'immatriculation lui a
été conçu en 1891 à Lyon dans le parc de la
tête d'or pour permettre d'encadrer et d'identifier avec certitude les
réfracteurs des accidents de circulation, vu son efficacité,
vers les années 1900, le système était rendu obligatoire
dans toute étendue du territoire national français. 28(*)
A lumière de ce qui précède, la plaque
d'immatriculation doit s'identifier à la province dont elle porte le
code, celle-ci doit être la source pour les informations sensibles et
supplémentaires qui pourront servir à l'administration en cas de
nécessité pour permettre à chaque province de
bénéficier de ses revenus. Dans ce cas, il est question
d'organiser la procédure de l'attribution des plaques en RDC.
3.3.1. Les plaques spéciales
En République
démocratique du Congo il ya plusieurs autres types des plaques
d'immatriculations qui sont dites spéciales. Ces plaques sont
réservées pour le gouvernement, les organisations
internationales, les autorités, l'armée, la police, les nations
unis ainsi que les différentes missions diplomatiques29(*).
· Plaque de corps
diplomatique : rouge sur jaune, 3 chiffres correspondant à un code
pays, le sigle CD, 2 ou 3 chiffre
· Plaque de corps
consulaire : rouge sur jaune, 3 chiffres correspondant à un code de
pays, le sigle CC, 2 ou 3 chiffres
· Plaque de la FARDC :
blanc sur vert foncé, FARDC suivi de 7 chiffres
· Plaque de la PNC :
jaune sur bleu foncé, PNC suivi de 7 chiffres
· Plaque de l'ONU : de
la MONUSCO : noir sur blanc, sigle UN, 3 ou 4 chiffres
· Plaque de l'EUSEC :
jaune sur bleu foncé, sigle EUSEC suivi de 3 chiffres
· Plaque de l'EUPOL :
jaune sur bleu foncé, sigle EUPOL suivi de 3 chiffres
· Plaque d'immatriculation
temporaire : blanc sur bleu foncé, 3 chiffres, le sigle IT, 3
chiffres
3.3.2. Les plaque des
autorités
·
Présidentielle : blanc sur bleu ciel, le sigle PR suivi de 4
chiffres, le sigle du service ou elle est affectée. Exemple : LOG
pour la logistique, IT pour les services d'intelligences
· Assemblée
nationale : noir sur blanc, le sigle AA suivi de 3 chiffres
· Sénat : noir
sur blanc, le sigle ASEN suivi de 3 chiffres
· Justice : noir sur
blanc, le sigle AJus suivi de 3 chiffres
3.3.3. Retrait de la
circulation des plaques d'immatriculation
Le retrait de la circulation d'un véhicule peut faire
suite à une demande volontaire du titulaire du certificat
d'immatriculation ou à une transformation du véhicule dans une
catégorie non soumise à l'immatriculation ou non autorisée
à circuler sur les voies publiques.
Le retrait de la circulation est une procédure
obligatoire dans les pays européens où le propriétaire du
véhicule a retiré de la circulation, doit remplir un formulaire
de retrait de la circulation.
En France, le propriétaire du véhicule doit dans
un délai d'un mois à compter de la date de retrait du
véhicule de la circulation fournir une déclaration à la
préfecture. La déclaration de retrait entraîne la
suspension de l'autorisation de circuler du véhicule sur les voies
ouvertes à la circulation, même s'il est remorqué par un
véhicule immatriculé, et non l'annulation de l'immatriculation
car le véhicule peut être de nouveau remis en circulation.
Le retrait définitif ou provisoire de la circulation
est confirmé par la réception par le propriétaire d'un
procès- verbal de réception à titre isolé (RTI) de
la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du
logement (DREAL).
Pour le retrait provisoire de la circulation, la suspension
de l'interdiction de circuler est levée après une nouvelle
demande de circuler par le propriétaire et un nouveau certificat
d'immatriculation lui sera remis dans un délai d'un mois pour remplacer
le provisoire remis à la demande de circuler.30(*)
Pour effectuer les démarches de retrait d'un
véhicule de la circulation, le propriétaire de celui- ci doit
fournir des pièces attestant son degré de propriété
et des raisons motivant le retrait du véhicule de la circulation, ainsi
les pièces jointes permettront de récolter des informations
nécessaires sur les véhicules et son propriétaire. En
outre le certificat d'immatriculation concerné doit être joint au
formulaire de retrait de la circulation du véhicule pour son
annulation.
Sur le plan statistique, c'est une opération qui
permet à l'Administration d'avoir une précision sur les nombres
de véhicules que compte une province ou un pays en général
afin d'éviter les fraudes en matière des plaques des
véhicules. C'est une opération qui est aussi avantageuse pour les
propriétaires des véhicules. Cette déclaration leur
garantit la sécurité en cas d'utilisation frauduleuse de ces
plaques d'immatriculation par un inconnu pour des fins criminelles. En dehors
d'une demande volontaire formulée par le propriétaire d'un
véhicule, il existe une autre forme de retrait des véhicules en
circulation, c'est le déclassement. Ceci est dû aux accidents que
peuvent connaitre ces derniers.
CONCLUSION GENERALE
Le présent travail que nous avons eu l'honneur de
terminer a porté sur « la problématique de la
gestion et de l'attribution des plaques d'immatriculation en République
Démocratique du Congo »
Dans celui-ci, nous nous sommes assigné comme objectif
de démontrer combien la gestion et l'attribution des plaques
d'immatriculation des véhicules est entachées
d'irrégularités qui nécessitent une retouche de leur
politique.
Quant à la méthode, nous avons utilisé la
méthode de l'histoire immédiate. En ce qui concerne les
techniques, nous avons opté pour la technique documentaire et
d'interview.
A l'issu de nos recherches, nous nous sommes rendu compte
qu'on peut espérer avoir une amélioration de la
sécurité en matière des véhicules et automobiles
par la mise en place d'un système efficace de gestion et d'attribution
des plaques des véhicules et automobiles en République
Démocratique du Congo pour garantir les droits et libertés des
personnes ainsi que la protection de leurs biens.
Telle n'est pas la réalité en République
Démocratique du Congo en général et dans la ville de
Kinshasa en particulier, car la gestion et l'attribution des plaques
d'immatriculation sont confiées à une direction qui n'oeuvre pas
en matière de sécurité, et cela fait que la gestion et
l'attribution des plaques d'immatriculation faillent et soient orientées
vers l'unique but de la recherche des profits financiers non pour doter le
pays d'instruments sécuritaires ou d'un titre sécurisé.
L'immatriculation est et restera l'une des
préoccupations de base d'un Etat ; il est dès lors de
l'intérêt de la République Démocratique du Congo de
créer au sein du Ministère de l'Intérieur,
Décentralisation, Sécurité et Affaires Coutumières,
parmi les services existant tel que l'ANR, ou un nouveau service à part
entière de gestion de l'attribution des plaques d'immatriculation car ce
dernier permettra la collaboration facile avec les services de
sécurité et autres en matière des véhicules ainsi
la détention d'un fichier qui sera plus technique et sécuritaire
au lieu d'économique et financier.
Il convient d'envisager une décentralisation en
matière d'attribution des plaques d'immatriculation des
véhicules pour les grandes villes du pays dont la ville de Kinshasa qui
est souvent obligée d'emprunter les codes des autres provinces pour
palier à la forte demande à laquelle elle est souvent
confrontée.
Ce découpage de la ville de Kinshasa en quatre zones
d'immatriculation compte tenu de ces quatre districts pourra permettre qu'un
numéro soit attribué par les quatre zones, mais avec un code
spécifique pour chacune de zone, cela multipliera les séries de
celle- ci par quatre. Ex 2121 AA 01 c'est- à- dire immatriculation 2121
de la série AA de la ville province de Kinshasa, soit ajouté un
chiffre exposant sur le 01 symbolisant le district de l'immatriculation du
véhicule ex. : 2121 série AA 011 de Kinshasa
Mont- AMBA, si ce dernier peut être le district numéro 1.
Mais, compte tenu de l'article 3 de la constitution du 18
février 2006, qui ne reconnait plus l'existence de district par rapport
à la nouvelle reconfiguration de la RDC, l'appellation district de Mont-
AMBA pourra être remplacée par secteur de Mont- AMBA dans le
système de découpage de zone d'immatriculation
c'est-à-dire l'appellation secteur d'immatriculation servira à
désigner les anciennes zones qui étaient des districts
d'immatriculation.
Les plaques d'immatriculation doivent être
spécifiques pour chaque véhicule, la reconfiguration de celle- ci
en fonction de chaque véhicule permettra également de renforcer
le système de sécurité et financier. Car, il rendra
impossible ou très difficile pour apaiser le mot, le transfert des
plaques qui sévit en République Démocratique du Congo et
obligera tout propriétaire d'un véhicule de se procurer des
plaques d'immatriculation pour son véhicule au lieu de recycler celles
des anciens véhicules déclassés ou en états de
panne. Cette reconfiguration servira également à remplacer les
séries actuelles présentes dans les plaques d'immatriculation au
profit des initiales des noms et des marques des véhicules dans le but
toujours de contourner les manque des numéros qu'a souvent
caractérisé la gestion de plaques d'immatriculation dans la ville
province de Kinshasa.
Ce nouveau système doit aussi prendre en compte de
mentionner l'année d'émission de chaque plaque d'immatriculation
et celle-ci facilitera d'avoir l'idée de l'année de la mise en
circulation du véhicule, et celle-ci doit se mentionner en indice, en
fine police, en taille réduite entre les initiales et le code de la
province d'enregistrement du véhicule. Ex. : une plaque de la
série AA tel que 2121 AA 01 pourra se reconfigurer de manière
suivante si c'est le cas d'une voiture Mercedes Benz, celle-ci se
présentera comme suit : 2121 MB2014 AA011.
Cet échantillon de la nouvelle reconfiguration pourra
s'interpréter de manière suivante 2121 comme numéro de
base, les initiales MB représentant de la marque Mercedes Benz mise en
circulation en 2014 en République démocratique du Congo, dans la
ville province de Kinshasa, dans le district de Mont- AMBA.
Nous tenons une fois de plus à signaler que le
découpage que nous avons évoqué dans ce travail concerne
uniquement les grandes villes à fort charroi automobile dont
actuellement la ville province de Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Bukavu, Bas-Congo
etc.
L'Etat Congolais à travers ses services a le devoir de
rendre encore obligatoire le port des plaques d'immatriculation par le
renforcement de la réglementation ainsi qu'en les rendant disponibles et
accessibles à tout le monde possédant un véhicule pour le
transport particulier ou des transports en communs, par les frais
d'acquisitions fixés en tenant compte des réalités
sociales de ses compatriotes.
Enfin, la République Démocratique du Congo doit
faire connaitre son système de gestion et d'attribution des plaques
d'immatriculation de véhicule à toute sa population (enfants,
jeunes et vieux), de toutes les couches sociales, par des campagnes de
sensibilisations ainsi qu'en l'insérant dans les différents
programmes de différents systèmes d'enseignements, en mettant
également l'accent sur les mécanismes qui pourront permettre de
réglementer le mode de fixation des plaques par une décision
officielle.
Pour terminer, nous n'avons pas la prétention d'avoir
épuisé toute la recherche, néanmoins notre modeste
contribution aidera à la construction de cet édifice scientifique
grâce également à d'autres chercheurs qui pourront traiter
un thème similaire.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. RIVERO, J., Droit Administratif, 3ème
éd. Dalloz, Paris, 1965.
2. KIDINDA S. principes généraux des managements,
éd. CRUPN, Kinshasa, 2OO9.
3. KUYUNSA B., et SHOMBA K., Méthodes des recherches
scientifiques, éd., PUK, Kinshasa, 2002.
4. Manuel de référence pour l'animation sur la
décentralisation, En majuscule
éd. CENCO 2009.
5. PINTO, P., et GRAWITZ, M., Méthode des recherches
Sciences
Sociale,
8ème éd., Paris 1990.
6. VUNDUAWE, T., P., F., traité de droit
administratif, éd.,
Larcier,
Bruxelles, 2007.
II. Documents officiels
1. Constitution de la RDC, du 18/Février 2006.
III. Note de cours.
1. KIDINDA, S., cours de management G2 SPA/UPN,
2008.
2. NTUMBA, N., initiation à la recherche scientifique
Académie
Militaire de Kananga, 2012.
3. SHOMBA, K., méthodologie de la recherche
scientifique,
G2 RI, Unikin, FSSPA, 2001.
4. TOENGAHO, L., F., Théories des organisations, G3
SPA/UPN, 2008.
IV. Dictionnaire
1. Dictionnaire encyclopédique Thaïlande,
éd. Hachette, 1992.
2. Nouveau petit Robert, éd., Dicorobert, Canada,
1993
3. Petit Larousse illustré, paris 2000
V. WEBGRAPHIE
1. www.google.com
2. www.Larousse.com
3. www.radiookapi.net
4. http//fr.wikipédia.org/wiki/plaque
5.
www.google.com/wikitionnaire
6. www.dgi.gouv.cd
7. fr.wikipédia.org/wiki/certificat.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE.............................................................................................
I
SIGLES...................................................................................................
IV
0.
INTRODUCTION..............................................................................
1
0.1. LA
PROBLÉMATIQUE.....................................................................
1
0.2.
HYPOTHÈSE DU
TRAVAIL..............................................................
2
0.3. ETAT DE LA
QUESTION..................................................................
3
0.4. CHOIX ET
INTÉRÊT DU
SUJET........................................................
3
0.5.
MÉTHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE..............................................
4
0.6.
DÉLIMITATION DU
TRAVAIL.........................................................
5
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL...........................................................
5
CHAPITRE PREMIER : LES CONSIDERATIONS
GENERALES........................
6
SECTION 1 : CADRE
CONCEPTUEL............................................................
6
1.1.
GESTION......................................................................................
6
1.2. PLAQUE
D'IMMATRICULATION......................................................
8
cONTRÔLE...............................................................................................
8
ADMINISTRATION...................................................................................
9
ATTRIBUTION........................................................................................
11
SÉCURITÉ..............................................................................................
11
SECTION2 :
GÉNÉRALITÉS SUR LA PLAQUE
D'IMMATRICULATION...........
12
1.1. HISTORIQUE DE
L'IMMATRICULATION EN RDC...........................
13
DIFFÉRENTES COULEURS DES ANCIENNES
PLAQUES EN RDC..................
13
SECTION 2. PRÉSENTATION DE LA
DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS.
15
2.2.1.
HISTORIQUE...........................................................................
15
2.2.2. BASE
JURIDIQUE.....................................................................
20
2.2.3. MISSION ET
OBJECTIF.............................................................
21
2.2.4.
RÔLE.......................................................................................
21
2.2.5.
FONCTIONNEMENT..................................................................
21
3.1 : GESTION DES PLAQUES
D'IMMATRICULATION DES VÉHICULES.....
26
3.1.3.
QUALITÉ D'UNE PLAQUE
D'IMMATRICULATION........................
28
3.1.4. FORME
PHYSIQUE D'UNE PLAQUE D'IMMATRICULATION..........
29
3.1.5. FIXATION DES
PLAQUES D'IMMATRICULATION........................
30
3.1.6.
NUMÉROTATION DES
PLAQUES................................................
30
3.1.7. ASPECT
FINANCIER DES PLAQUES............................................
31
3.2. DE L'ATTRIBUTION DES PLAQUES
D'IMMATRICULATION..................
32
3.2.1.
PROCÉDURE D'ATTRIBUTION DES PLAQUES
D'IMMATRICULATION............................................................................
33
3.2.2. MUTATION OU CHANGEMENT DE TITULAIRE
DE CERTIFICAT
D'IMMATRICULATION............................................................................
36
3.3. LES
DIFFÉRENTS SYSTÈMES
D'IMMATRICULATIONS....................
37
3.3.1. LES PLAQUES
SPÉCIALES..............................................................
39
3.3.2. LES PLAQUE DES
AUTORITÉS........................................................
39
CONCLUSION
GENERALE........................................................................
41
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................
43
* 1 R.
PINTO, et M. GRAWITZ, Méthodes des recherches en sciences
sociales, 8ème éd. Dalloz, Paris, 1990, p.
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* 2
KUYUNSA, B., et SHOMBA, K., Méthode de recherche scientifique,
éd. PUK, Kinshasa2002, P.14
* 3 PINTO,
R et GRAWITZ, M., Méthodes des recherches en sciences sociales,
éd, Dalloz, Paris, 1971, P. 289
* 4 NTUMBA,
N., Initiation à la recherche scientifique, cours (inédit),
1ère année, Académie militaire de
KANANGA, 2012
* 5 SHOMBA,
K., Op. cit.
* 6 Nouveau
petit robert, Montréal, éd. Dicorobert, 1993, P.1017
* 7
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* 8
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Hachette 1992, P.906
* 9
KIDINDA, (S), Management, inédit, cours professé en
deuxième graduat en SPA, FSSAP, UPN, 2001-2002
* 10
Nouveau petit robert, idem, P.1694
* 11TOENGAHO,
F. Théories des organisations, cours, G3 SPA, UPN, 2008- 2009
* 12
KIDINDA, (S), principes généraux de managements,
éd. CRUPN, Kinshasa, 2009.
* 13
RIVERO, J, droit administratif, 3ème éd.
Dalloz, Paris, 1965, P.9.
* 14VUNDUAWE, (T),
(P), F., Traité de droit administratif, éd. Larcier,
Bruxelles, 2007, p. 416
* 15
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* 16 www.
Larousse.fr consulté le 13/10/2014
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