Activité antifalcémiante et screening phytochimique de la fraction éthéro-méthanolique de BEAT-SS( Télécharger le fichier original )par Paul Woungly Mavian Université de Kinshasa - Pharmacien 2012 |
DEDICACESA mes parents Rodolphe & Claire Woungly REMERCIEMENTSAvant de présenter le contenu de ce travail, il nous tient à coeur de témoigner notre profonde gratitude à toutes les personnes qui ont permis que nous puissions parvenir au terme de notre formation que ce soit par leurs enseignements, leur soutien ou leurs conseils : Au Professeur Docteur José LAMI NZUNZU le promoteur de ce travail pour nous avoir accepté au sein du Laboratoire de Recherche Bio-Organique de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Kinshasa et pour avoir dirigé ce travail de main de maître ; Au Chef de travaux Marie NSIMBA MIEZI, pour la bienveillance et la disponibilité dont elle a fait preuve pour nous encadrer et partager avec nous son savoir ; A Monsieur NYEMBWE KADIATA et son Centre de Phytothérapie Moderne NIECA, pour avoir bien voulu nous fournir le matériel végétal pour réaliser cette étude ; Au Centre de Médecine Mixte d'Anémie SS Mabanga, pour avoir bien voulu nous fournir les échantillons de sang qui ont constitué notre matériel biologique ; A tout le Corps Professoral de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Kinshasa ainsi que tous nos Maîtres de stage, pour l'ensemble des connaissances scientifiques théoriques et pratiques reçues durant notre formation académique ; A nos parents Rodolphe et Claire WOUNGLY, pour tous les sacrifices consentis pour notre réussite et épanouissement ; à nos soeurs et frère Christèle, Yolande et Jacques WOUNGLY ; ainsi qu'à tous nos amis et camarades. Veuillez recevoir nos remerciements les plus sincères. AVANT-PROPOSLa pharmacie est une science dont la place se trouve au centre d'autres disciplines telle la biologie, la botanique, la chimie et la médecine. Elle s'intéresse à la conception, le mode d'action, la préparation et la dispensation des médicaments. Le médicament quant à lui est défini comme toute substance ou composition pouvant être utilisé chez l'homme ou chez l'animal ou pouvant leur être administré, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leur fonctions physiologiques en exerçant une activité pharmacologique, immunologique ou métabolique2(*). Le médicament est composé de deux types de substances : D'une part, d'une ou de plusieurs substances appelées principe(s) actif(s) en quantité donnée (dose) et ayant un effet pharmacologique démontré et un intérêt thérapeutique également démontré cliniquement. Toutefois toute substance pharmacologiquement active ne constitue pas nécessairement la base d'un médicament et encore moins d'une thérapie médicamenteuse ; D'autre part, on a les excipients, des substances auxiliaires inertes servant à la formulation de la forme galénique la mieux adaptée à la voie d'administration ou encore à la modulation de la vitesse de libération du principe actif vers l'organisme. Les principes actifs utilisés en thérapeutique ont diverses origines. Certains proviennent de la synthèse chimique totale ou partielle ou encore du génie génétique. D'autres, puisés dans la nature, sont d'origine animale, minérale, végétale ou microbiologique, souvent après découverte empirique de leurs vertus chez l'homme ou l'animal3(*). Les plantes ont toujours été une grande source de médicaments pour l'homme depuis les temps les plus reculés et, de nos jours, c'est l'un des piliers de la médecine traditionnelle africaine, où elle est devenue quasiment incontournable avec près de 80% de la population y ayant recours pour les besoins en soins de santé primaires4(*). L'une de ses composantes majeures est la phytothérapie qui se fonde sur l'usage des extraits de plantes et des principes actifs naturels en thérapeutique et s'appuient sur des connaissances et traditions anciennes. La tendance actuelle poursuivie par la phytothérapie est de fournir des phytomédicaments, c'est-à-dire des extraits actifs de plantes standardisés dont les protocoles de fabrication et de contrôle sont connus et conformes aux normes fixées par l'OMS et dont la circulation dans un pays requiert l'autorisation de mise sur le marché (AMM)5(*). Malheureusement, dans le contexte de la République Démocratique du Congo, ces critères ne sont pas toujours respectés et on se contente de médicaments traditionnels améliorés dont les extraits peuvent contenir d'autres substances accompagnant le principe actif ; des substances pouvant posséder des effets pharmacologiques qui dans certains cas peuvent bien potentialiser l'effet recherché mais dans d'autres peuvent considérablement le diminuer, présenter des effets indésirables gênants, ou être source de toxicité chronique en cas d'usage à long terme. C'est pourquoi, dans le but de présenter des médicaments avec une meilleure efficacité, une meilleure sécurité et un meilleur confort pour ses consommateurs, l'effort consenti est de séparer, d'isoler, de purifier, de déterminer la structure et de quantifier l'effet biologique du ou des principes actifs responsables de l'activité pharmacologique et de l'effet thérapeutique recherché dans la plante médicinale utilisée, afin que ces composés chimiques une fois connus servent de base soit à une formulation galénique adéquate, soit à une pharmacomodulation visant à augmenter ses effets ou diminuer sa toxicité, soit de modèles pour la synthèse chimique à l'échelle industrielle. Tel est de manière globale le cadre dans lequel s'inscrit notre travail qui n'est en fait qu'une modeste contribution, visant au final la conception et le développement de nouveaux médicaments alternatifs efficaces, issus des recherches en pharmacognosie et phytochimie, et pouvant être utilisés dans le traitement symptomatique de la drépanocytose, une maladie qui affecte des millions de personnes à travers le monde, particulièrement en Afrique où le trait drépanocytaire est de 15 à 25% et les thérapies conventionnelles assez onéreuses pour la majorité des patients6(*). * 2 Code de la Santé Publique (1961). Article L.5111-1, France * 3 Ngombe K (2012). Eléments de pharmacopée traditionnelle et de pharmacognosie, Note de cours, Faculté de Sciences Pharmaceutiques, Université de Kinshasa * 4 OMS (2010). Partie du site consacrée aux médecines traditionnelles, http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs134/fr/, (02 juin 2014) * 5 Phytothérapie - Wikipedia, the free encyclopedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Phytothérapie, (02 juin 2014) * 6 OMS (2006). Rapport sur la Drépanocytose, http://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA59/A59_9-fr.pdf , (25 janvier 2014) |
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