CHAPITRE III :
Accroissement de la capacité des EMF Centrafricain par
intéressement des banques commerciales
En République Centrafricaine,
beaucoup de contraintes empêchent la coopération entre les banques
commerciales et les Etablissements de Microfinance (EMF). Les relations de
partenariat entre ces deux secteurs sont encore faibles.
Ainsi dans ce chapitre, nous allons parlé dans la
première section des contraintes liées à l'articulation
des banques commerciales aux EMF ainsi que les quelques atouts et
opportunités du secteur, ensuite dans la section 2, nous allons
montré les stratégies et méthodes que doivent utiliser les
banques pour s'intéresser en microfinance puis proposer quelques
mesures en vue de renforcer et développer la capacité de ces
EMF.
SECTION I :
Articulation du secteur bancaire au secteur microfinancier
I .1. Le
concept d'articulation
Le concept d'articulation renvoie toujours à des
entités distinctes ayant des fonctions relativement différentes
mais dont la mise en relation concourt à une plus grande
efficacité de l'ensemble.
I.1 .1
Articulation banque vs EMF.
L'articulation des banques avec les EMF est la mise en
synergie de deux types d'entités institutionnelles ayant des
compétences distinctives leurs conférant la capacité de se
pouvoir mutuellement en produits et service financiers ayant pour but
d'améliorer ou moindre coût la viabilité de chaque
structure dans le cadre de l'amélioration de la construction de marches
financiers intégrés et efficaces.
I.2. Les contraintes de
l'articulation entre les banques commerciales et les EMF en RCA.
I.2.1. Les
contraintes pour les banques
L'articulation entre les banques et les EMF est
considérée par les praticiens, les bailleurs de fonds et les
banquiers comme une question cruciale de développement des marches
financiers performant.
Les banques commerciales mentionnent comme barrière
s'opposants à leur entrée dans le mande de la microfinance les
contraints externes et les contraintes internes.
a) les
contraintes externes
Quelques contraintes externes empêchent
l'articulation des banques aux EMF.
Nous pouvons citer entre autre ; les risques de
défaut paiement, les différents coûts très
élevés, l'aspect sécuritaire, l es barrières
culturelles et socio-économiques.
b) les contraintes
internes.
Parmi les contraintes internes, on note :
Ø L'engagement institutionnel et la structure de
l'organisation ;
Ø La méthodologie financière, et
l'efficience
Ø Les ressources humaines et la conformité aux
régulations.
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