![](Problematique-d-amenagement-en-milieu-urbain-quels-systemes-et-strategies-adaptes-cas-de-la-ville1.png)
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REPUBLIQUE DU TCHAD
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Unité - Travail - Progrès
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B.P 105 Tél. (+235) 22 68 10 97 - 22 68 11 97 SARH
- TCHAD Email :
univsarh@yahoo.fr
THEME : « PROBLEMATIQUE D'AMENAGEMENT EN
MILIEU URBAIN, QUELS SYSTEMES ET STRATEGIES ADAPTES » CAS DE LA
VILLE DE KOUMRA AU TCHAD.
Du 14 juillet 2011 au 14 août 2011
Pour l'obtention de Diplôme d'Ingénieur des
Travaux de Développement Rural , Option "Environnement "
Présenté par:
DJONGAIBE LAIBA Prosper
Sous la Direction du:
Dr. MAKAINI Jean TISSOU
SOMMAIRE
Sommaire i
Dédicace iii
Remerciements iv
Acronymes et abréviations v
Définitions de concepts vi
Liste de cartes vi
Avant propos vii
Résumé d'étude viii
Introduction 1
Objectifs (global et spécifiques) 1
Résultats attendus . 1
Canevas de travail . 2
Contraintes liées au stage . 2
1ère partie descriptive : la connaissance du milieu
3
I- Situation géographique et administrative de la
Région du Mandoul 4
II- Présentation de Département du Mandoul
Oriental 4
III- Présentation de la ville de Koumra 4
1) Organigramme de la Mairie de Koumra 5
2) Mission de la Mairie 5
3) Panorama de différents maires de la Commune de
Koumra 5
4) Historique du nom Koumra 5
IV- Milieu physique de la ville de Koumra 6
1) Le climat 6
2) L'hydrographie 6
3) La végétation 6
4) Le relief 7
5) Le sol ... 7
6) La faune .... 7
V- Milieu humain 7
VI- Principales activités économiques 8
1) L'agriculture 8
2) Le commerce 8
3) L'élevage 8
2ème partie : étude du thème 9
VII- Problèmes liés à l'aménagement
de la ville de Koumra 10
VIII- Causes liées à l'aménagement de la
vile de Koumra 11
IX- Les impacts négatifs sur la ville 11
1) Sur l'environnement 11
2) Sur la santé humaine 12
3) Sur le niveau socio-économique 12
3ème partie : interprétation .. 13
X- Contraintes liées à l'aménagement de la
ville de Koumra 14
1) Les contraintes naturelles 14
2) Les contraintes liées à la mentalité de
la population 14
3) Les contraintes liées à l'économie
14
XI- Système et stratégies à adopter ....
15
XII- Analyse et suggestions .. 15
Conclusion 18
Bibliographie i
Annexes ii
DEDICACE
Je dédie ce rapport à :
V' mon Dieu, le miséricordieux pour m'avoir
protégé de tout mal afin d'arriver jusqu'à ce stade ;
V' mon père DJONDANG LAIBA Moïse et ma chère
mère FADENE Julienne pour m'avoir donné naissance,
éduqué et surtout en m'initiant le goût de l'école
;
V' toute la famille d'EHMOYA Kagriet pour les soutiens
indéfectibles et sans réserve pendant mon stage ; V' la famille
de BIANPAMBE Patalé Salomon pour les soutiens multidimensionnels ;
V' mes frères, soeurs et ma chère fiancée
YAHKI ITCHENE Alice pour avoir non seulement supporté de long moment
d'absence mais pour son précieux concours tant matériel,
spirituel que moral lors de ma formation ;
V' la mémoire de mes aïeux regrettés qui m'ont
quitté au moment où j'ai encore besoin d'eux, paix à leurs
âmes.
V' tous mes amis et collègues de souffrance ;
REMERCIEMENTS
L'aboutissement de ce travail de stage ne tient non seulement
à ma ténacité et ma foi, mais aussi et surtout à
l'appui multiforme dont j'ai pu bénéficier de différents
délégations et services. C'est pourquoi j'aimerais remercier au
terme de ce stage et de mes trois années d'études :
V' la Direction de l'Institut Universitaire des Sciences
Agronomiques et de l'Environnement de Sarh et tout son personnel ;
V' tout le corps enseignant qui a su me transmettre jusqu'au fond
de leur savoir ; V' la Mairie de Koumra et son personnel pour leur accueil ;
V' les encadreurs pour leurs appuis techniques et je leur
témoigne ma profonde gratitude ; A défaut de pouvoir citer tous,
qu'il me soit permis de mentionner :
V' le Secrétaire général de la Mairie de
Koumra ;
V' le Délégué régional du MATUH ;
V' l'Inspecteur Régional de l'inspection Forestière
;
V' les Responsables de la Cellule Régionale de
l'Observatoire Foncier ;
V' la famille de BOZAHBE TCHONBA KARKA pour l'aide
apportée lors de la saisie de ce rapport.
Je ne saurais terminer mes remerciements sans songer à
tous ceux et celles qui, de près ou de loin, m'ont apporté
leur
savoir pour la réussite de ce stage.
ACRONYMES ET ABREVIATIONS
CLAC : Centre de Lecture et d'Animation
Culturelle ;
CO2 : dioxyde de carbone
CROF : Cellule Régionale de
l'Observatoire Foncier ;
IUSAE-S : Institut Universitaire des Sciences
Agronomiques et de l'Environnement de Sarh ;
Km2 : kilomètre
carré ;
MATUH : Ministère de
l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Habitat ;
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement ;
ONDR : Office Nationale de
Développement Rural ;
ONG : Organisation Non Gouvernementale ;
RCA : République Centrafricaine ;
RESAP/MC : Réseau de Suivi des
Activités liées au Pétrole du Moyen Chari.
DEFINITIONS DE CONCEPTS
Foncier : ensemble des règles
d'accès, d'exploitation et de contrôle exerçant sur les
terres et les ressources renouvelables.
Aménagement: c'est l'ensemble
d'activités ou d'actions concertées visant à disposer avec
ordre les habitats, les activités, les constructions, les
équipements et les moyens de communication sur un ensemble d'un
territoire.
Urbanisation : processus de développement
des villes en nombre d'habitats, en extension territoriale et en termes de mode
de vie.
Urbanisme : science, l'art et/ou la technique
d'organisation spatiale des établissements humains. Et il peut
être défini comme étant une étude de la structure de
la coordination et de contrôle de l'usage du sol dans le
développement des villes.
Habitat : cadre et les conditions de vie d'une
population en général, et en particulier le mode de groupement
des établissements humains.
Gestion urbaine : c'est le système
d'encadrement volontariste et organisé des processus d'urbanisation des
territoires, et d'intégration des populations en conformité avec
le projet social et politique.
Assainissement : action d'assainir, rendre sain,
ramasser à la normale etc.
Espace vert : ce sont les jardins, parc d'une
agglomération. C'est aussi l'ensemble du paysage vert observé.
Déchet : débris, reste sans valeur de quelques
choses.
Déchèterie : centre ouvert au
public pour le dépôt sélectif de déchets encombrants
pour être recyclés.
LISTE DES CARTES (voir annexes)
N° 1 : carte de la zone soudanienne ;
N° 2 : carte de la Région du Mandoul ;
N° 3 : carte de cantons et des Sous-préfectures du
Mandoul ;
N° 4 : schéma de la localisation de la ville de
Koumra.
RESUME DU TRAVAIL DE STAGE
AVANT-PROPOS
L'Institut Universitaire des Sciences Agronomiques et de
l'Environnement de l'Université de Sarh est né d'une
volonté politique du Gouvernement tchadien par ordonnance N°
008/PR/97 du 03août 1997. C'est une institution Etatique dont la mission
principale est de former en trois années académiques des
ingénieurs de développement en deux options : agronomie et
environnement.
Il est situé au sud du village Doyaba à 7km de la
ville de Sarh et est limité au nord par le Séminaire Saint
Mbanga, au sud par le village Kemdéré, à l'est par le
fleuve Chari et à l'ouest par le village Kissimi.
Comme à la coutume, l'IUSAE-S organise chaque année
un stage de fin formation et de responsabilité à l'intention des
ses étudiants du niveau III. C'est dans ce cadre que moi et certains de
mes camarades de la 8ème promotion en option
«Environnement» avons bénéficié d'un stage
pratique et professionnel à la Mairie de Koumra allant du 14 juillet
2011 au 14 août 2011 sur le hème intitulé :
« Problématique d'aménagement en milieu urbain,
quels systèmes et stratégies adaptés»?
cas de la ville de Koumra.
L'étude sur l'aménagement urbain de la ville de
Koumra (chef lieu de la Région du Mandoul), a porté sur la
filière « aménagement urbain : ses problèmes, les
systèmes et stratégies à mettre en oeuvre», qui
constitue le principal axe de développement urbain au Tchad en
général et de la ville de Koumra en particulier.
D'une superficie de 50km2, une ville à
croissance démographique sans précédent, au taux de
chômage critique et une misère perceptible dans toutes les
dimensions sociales, économiques ; l'activité de l'urbanisation
ou de l'aménagement dans la ville de Koumra se confirme comme
alternative de lutte contre le sous-développement
socio-économique, car cette activité est la principale
pourvoyeuse de nourriture et source d'emplois.
Cette étude a été réalisée
essentiellement sur base des sources documentaires existantes et les descentes
sur les terrains.
D'ores et déjà, nous avions rencontrer assez des
difficultés techniques pour bien parfaire ce travail de portée
scientifique.
Aussi, il convient de souligner que les attributions des terres
dans cette région ne se font pas de manière digne et par des
professionnels dévolus .
INTRODUCTION
Le Tchad est un vaste pays d'Afrique Centrale d'une superficie
de 1.284.000 km2 désertique à plus d'un tiers et exposé
à des forts aléas climatiques. A ces contraintes
géophysiques, s'ajoutent les conditions socio-économiques
précaires qui font du Tchad, un pays à faible
développement sur tout plan et cela expose la population aux multiples
problèmes parmi lesquels : l'urbanisation, l'assainissement et
l'aménagement ne soient du reste. Ces problèmes ne
préoccupent non seulement la population, le gouvernement et la
communauté internationale mais aussi les stagiaires étudiants
dont nous sommes.
En effet, le problème d'aménagement urbain se
fait sentir au sein de toutes les couches de la population mandoulaise en
général mais celle de la ville de Koumra plus
précisément.
L'aménagement urbain tout en étant
générateur de revenus et créateur d'emplois, constitue un
moyen efficace pour assainir la ville par le ramassage et la revalorisation des
déchets ménagers, industriels et organiques
biodégradables. Malgré tout, l'activité
d'aménagement comporte aussi des limites bien que
généralement pratiquée dans les espaces dont le statut
précaire dépend très souvent de l'humeur des gestionnaires
urbains, la rationalité n'est pas toujours évidente.
De ce fait, l'objectif global visé est l'étude de
l'assainissement et l'aménagement en milieu urbain.
Spécifiquement, il s'agira d'étudier les
problèmes liés à l'aménagement et à
l'assainissement de la ville de Koumra, de proposer les systèmes et les
stratégies à adopter.
Ainsi, les résultats attendus c'est de voir le chef
lieu de la région du Mandoul disposer d'un plan d'assainissement et
d'aménagement urbain digne de son nom permettant de susciter des
investissements durables afin que la ville soit bien
structurée et que la population vive décemment.
Il faut déjà noter que les attributions des terres dans cette
ville sont faites par la Mairie ou par le Service du Cadastre ; mais il arrive
aussi que les chefs coutumiers voire les individus s'arrangent à leur
niveau faisant naître ainsi des conflits.
Nous verrons donc, si la ville de Koumra est facilement ou
difficilement aménageable? Est-ce qu'elle dispose d'un bon plan
d'aménagement préalablement bien établi? Sinon, quelle
politique d'aménagement et d'assainissement urbain plus fiable et
durable faut-il entreprendre à l'heure de l'émergence ?
De ce fait, pour y arriver à ces interrogations, le
travail sera scindé en trois grandes parties dont : -la
1ère partie consacrée à la description du
milieu d'étude .
-la 2ème partie basée sur l'étude
de terrain lié au thème en question.
et la 3ème partie à
l'interprétation et qui se soldera par une conclusion.
? Canevas du travail
Le recueil d'informations pour ce travail fut grâce aux:
- séances d'échanges et d'informations avec les
encadreurs ;
-causeries débats liées au thème de travail
;
-travaux d'observation et d'interview avec la population ;
- visites effectuées sur le terrain ;
- consultations des documents afférents de la Mairie, du
CLAC, de la CROF et du MATUH de la place.
1ère partie descriptive :
LA CONNAISSANCE DU MILIEU D'ETUDE
I- SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIVE DE LA REGION
DU MANDOUL
La Région du Mandoul est située à
l'extrême sud du Tchad entre le 8ème et le
9ème degré de latitude nord et entre le
17ème et le 18ème degré de longitude
est. Elle est limitée au nord par la Région de la Tandjilé
et de celle du Baguirmi, au sud par la RCA, à l'ouest par la
Région du Logone Oriental et à l'est par la Région du
Moyen-Chari.
Elle couvre une superficie de 17.727km2 et une population
estimée à 558.416 habitants selon le dernier recensement de
2009.
Par rapport à sa situation administrative, elle est
subdivisée en trois (03) départements à savoir : le
Mandoul Oriental (chef lieu Koumra) comptant six (06) sous-préfectures
et neuf(09) cantons, le Mandoul Occidental (chef lieu Bédjondo) comptant
quatre(04) sous-préfectures et six (06) cantons puis le Barh Sara (chef
lieu Moïssala) compte cinq (05) sous-préfectures et dix-sept (17)
cantons.
En global, le Mandoul compte plus de 1.125 villages en
perpétuelle subdivision.
II- PRESENTATION DU DEPARTEMENT DU MANDOUL
ORIENTAL
Le Département du Mandoul Oriental qui a pour chef
lieu, se trouvent le Gouvernorat et les différentes
délégations régionales représentant respectivement
leur ministère. Ses six sous-préfectures sont : Koumra rural,
Gangara, Bessada, Bedaya, Goundi et Mouroumgoulaye. Il compte neuf cantons et
est limité au nord par la Région du Tandjilé et du
Baguirmi, au sud ouest par le Département du Mandoul Occidental, au sud
par le Département du Barh Sara, à l'est par la Région du
Moyen-Chari, à l'ouest par le Département de la Pendé et
de la Tandjilé.
III- PRESENTATION DE LA VILLE DE KOUMRA
La ville de Koumra est distante de 115 km à l'ouest de
la ville de Sarh et de 200km à l'est de Moundou. Elle est située
à 20 km de l'est de la sous-préfecture de Peni soit 66 km de Doba
et 15 km de la sous-préfecture de Bessada.
La ville est limitée au nord par la
sous-préfecture de Gangara située à 40 km, au sud par la
sous-préfecture de Békamba. Elle couvre une superficie de 50
km2.
1) Organigramme de la mairie de Koumra
Il se présente comme suit :
Présidence ;
Secrétariat général ;
Chef de bureau ;
Chef de l'état-civil ;
Chef de voirie ;
Chef des affaires domaniales ;
Chef de service comptable ;
Service de registre ;
Service de contrôle de recette ;
Service de développement communautaire ;
Police municipale ;
Arrondissements ;
Quartiers.
2) Mission de la Mairie
La mairie a pour mission première de s'assurer de la
gestion des ressources socio-économiques de la commune. Elle veille
à sa propreté, son urbanisation, bref son aménagement ou
son embellissement.
3) Panorama de différents
maires
De 1961 à 2011, la Commune de Koumra a connu six (6)
maires qui sont les suivants : DOUNIAN Marc, TOBOL Michel, NANOGOBAYE DONO,
NOUBADOUM KLADJIM, DABOULAYE BAN-IMARI et Esther NGARSITEBAYE RONELYAM qui
dirige jusqu'à cette date.
4) Historique du nom Koumra
A l'origine, Koumra était un lieu de culte traditionnel
de la tribu Sara-Madjingaye qui elle-même appartenait au grand groupe de
Sara qui peuple le sud du Tchad, le nord de la RCA et l'est du Cameroun en
Afrique centrale.
Le nom primitif de Koumra était « NGARBONGO
». Le 1er chef était DJIMTINGAM GON DIL. Ce chef
coutumier était investi par le NGAGUE (chef de terre) du village SEWE
actuellement dans le canton de Bessada. Mais peu après, DJIMTINGAM
vendit son hameau au Mbang MBATOBGUE de BEGUE (actuellement situé
à la sortie nord-ouest de Koumra), contre un sac de cauris, un sac de
collier et un cheval. Ne pouvant pas être à la fois Mbang de
Bégué et le chef de NGARBONGO, MBATOBGUE
délégué le commandement de NGARGUE à son fils le
nommé NDAH NGARKIDJA. Or, sous DJIMTIGAM comme sous NDAH NGARKIDJA,
NGARBONGO était un grand lieu de culte où les populations des
villages environnants affluaient chaque année pour des
cérémonies, des copieux repas qui étaient offerts aux
invités, étaient la pureté des poissons ou de poulet, du
beurre de karité appelé communément « MBRAH » en
Sar. Les habitants du village Kadaya actuellement dans le canton de Koumra
à 12 km du sud de Koumra centre, invités à cette
cérémonie, avaient l'habitude de répondre à tout
interlocuteur qui voulait savoir le mobile de leur déplacement, qu'ils
allaient à « BE KON MBRAH » c'est-à-dire au village
où l'on mange le « Mbrah ». Ainsi, peu à peu le nom
NGARBONGO tomba en désuétude au profit de « BE KON MBRAH
» lequel deviendra par suite de déformations successives « Kon
Mbrah puis Koumra » aujourd'hui.
IV- MILIEU PHYSIQUE DE KOUMRA
1) Climat
Il est de type soudanien dont deux grandes saisons se
partagent l'année : une saison sèche de novembre à avril
et une saison de pluie de mai à octobre. La pluviométrie moyenne
annuelle est de 600 à 1200mm avec une forte pluie de juillet à
septembre.
2) Hydrographie
Jadis, Koumra serait arrosé par le fleuve dont les
terrasses constituent une vallée traversant la ville de l'est à
l'ouest. En forme d'une cuvette, la commune reçoit des ruissellements
des eaux de pluies grâce à la terre sablonneuse. Toutefois, on
observe des érosions par manque des canaux de canalisation
aggravés par les fosses creusées tout le long de la vallée
pour la fabrication des briques.
Le fleuve Mandoul est situé à 15 km de la ville
en moyenne. Ce fleuve est peu poissonneux et est en voie de tarissement.
Cependant, les activités maraichères, les cultures de contre
saison y sont pratiquées et ravitaillent la commune de légumes et
d'autres produits vivriers en toutes saisons.
3) Végétation
Au sein de la commune, on rencontre d'énormes gros
arbres comme les Khaya senegalensis
(caïlcédrats), les Bombax costatum
(kapokiers) et les Azadirachta indica
(les nems). Ces arbres sont plantés aux bordures de routes
et dans certains espaces publics datant de l'ère coloniale.
Les arbres fruitiers y sont beaucoup aussi observés et
constituent de prestige personnel : les Mangifera indica
(manguiers), les Citrus lemou
(citronniers), etc.
A l'extérieur de la ville, on observe les Parkia
biglobosa (arbres à néré), les Vitellaria
paradoxa (arbres à karité), les Acacia
albida et d'autres arbustes qui constituent la ceinture verte de
la ville sur un sol peu fertile pour les travaux champêtres.
4) Relief
On observe des microreliefs à une distance environ 10
km sur l'axe Koumra-Sarh, à 7 km sur l'axe Koumra-Moïssala et
à 5 km sur l'axe Koumra-Goundi. Ceux-ci favorisent les ruissellements
des eaux de pluies vers la commune.
5) Sol
Localisé dans la zone bioclimatique du
soudano-guinéenne, les sols ferrugineux couvrent presque la grande
partie de la ville. Les sols ferralitiques de couleur rouge, très
sensibles à l'érosion hydrique y sont. La texture du sol est
sableuse ou limono-sableuse. Il faut aussi signaler la présence des sols
beiges à de dépression organisée.
6) Faune
On note une diversité de faune domestique dans la
commune composée des espèces des bovins, des ovins, des caprins,
des porcins, des volailles, etc. A l'exception des volailles qui sont plus ou
moins élevées dans la concession, les restes de bovins et porcins
sont en perpétuelle divagation et causent de sérieux accident. La
faune sauvage est pauvre sauf quelques reptiles comme les margouillats, les
serpents et les varans sont les plus abondants.
V- MILIEU HUMAIN
La commune de Koumra compte environ 70.983habitants à
dominance jeune repartis dans 15 quartiers. C'est une population cosmopolite
à cause de sa position géographique (carrefour de plusieurs
axes), de son climat social accueillant mais aussi des diverses
activités socio-économiques et culturelles. Cette population est
repartie entre les autochtones qui sont des Sara Madjingaye, Gor, Daye, Nar,
Mbaye, Toumac... à plus de 80% et les allogènes venus du nord, de
l'est et l'ouest (Arabes, Haoussa, Kanembou...). Sur le plan religieux, le
christianisme est pratiqué en majorité tandis que la religion
islamique y est peu pratiquée.
Nous ne perdons pas de vue, de groupe des animistes qui sont
attachés à la tradition par les valeurs traditionnelles et
culturelles.
Parlant de l'habitat, les maisons sont en grande partie
construites des matériaux peu durables en commençant par les
cases rondes en pailles et les maisons en tôles.
VI- PRINCIPALES ACTIVITES ECONOMIQUES On note
:
1) L'agriculture
Exercée pour la plupart par les autochtones.
2) Le commerce
Il y a un marché central et un second marché
appelé « Dombolo » tous peu structurés et constituent
de cadre pour les activités commerciales à Koumra. Ces
marchés sont alimentés quotidiennement par les commerçants
détaillants appelés « Mosso » avec des produits
vivriers (mil, sorgho, maïs, arachides...) venus des villages environnants
ou des marchés hebdomadaires. Le relais est assuré par les gros
commerçants vers les autres villes du pays voire l'étranger. Le
prix élevé de ces produits vivriers va du faible pendant la
période de récolte, les fêtes de fin d'année et
deviennent à l'approche de saison pluvieuse.
3) L'élevage
Consacré en grande partie aux allogènes et quelques
autochtones.
2ème partie : ETUDE DU THEME
Rappelons le thème «
Problématique d'aménagements et d'assainissement en milieu
urbain, quels systèmes et stratégies adaptés » cas de
la ville de Koumra.
En effet, dans la ville de Koumra, comme dans la plupart des
villes du Tchad, il se pose avec acuité le problème lié
à l'aménagement du territoire, des espaces verts, de
l'urbanisation, de l'habitat et de l'assainissement.
Dans le souci de rendre les villes du pays répondant
aux normes de l'heure et aux attentes de la population, Son Excellence Monsieur
le Président de la République a déclaré lors de la
Fête de la Liberté et de la Démocratie en 2003 : «
un toit, un logis, pour chaque famille
tchadienne» et émet le voeu de voir toutes les villes
du Tchad bien verdies et assainies.
Malgré cette ambition avérée des plus
autorités , la commune de Koumra traîne encore les pas pour son
aménagement car beaucoup d'obstacles existent.
Dans cette partie, nous relaterons les causes, les
conséquences liées à cet aménagement. VII-
PROBLEMES LIES A L'AMENAGEMENT DE LA VILLE DE KOUMRA
Parlant des problèmes, ils sont nombreux dont les
principaux sont :
-la carence d'une bonne définition des
périmètres urbains ;
-l'absence des aménageurs fonciers et d'une institution de
financement ;
-l'ouverture des carrières au sein de la ville ;
-une lenteur d'accès à la terre et le coût
colossal des parcelles ;
-le manque d'une bonne entente entre les acteurs concernés
;
-l'inexistence d'une politique d'aménagement et
d'entretien des ouvrages existants ;
-la mauvaise connaissance de certains rôles et
responsabilités entre la Délégation Régionale du
MATUH et la Mairie, le
service foncier et la population;
-l'absence d'une planification à moyen et long terme
d'un plan d'aménagement ;
-le manque d'un service organisé pour
l'enlèvement des ordures dans la ville ;
-l'inapplication des textes en vigueur ;
-l'absence d'espace vert bien aménagé par la
Mairie pour les détentes ou les loisirs ;
-la mauvaise gestion des déchets urbains ;
-le manque des outils de travail (bennes, niveleuses,
citernes, etc.) ;
-la quasi absence des bacs à ordures et des canaux de
drainage des eaux usées ;
-la divagation des animaux et leurs excréments
observés partout dans la ville.
VIII- CAUSES LIEES A L'AMENAGEMENT DE LA VILLE DE
KOUMRA
On notifie une gamme des causes qui sont entre autres :
-l'ancienneté et l'asociabilité de la population
qui est installée avant le projet d'aménagement ;
-l'insuffisance d'une sensibilisation de la population ;
-la non prise de conscience sur l'importance de
l'aménagement ;
-l'augmentation exponentielle de la population ;
-la mauvaise politique d'emplacement sur un terrain ;
-l'influence des chefs traditionnels face aux agents
assermentés dans le domaine ;
-la mauvaise exploitation des ressources floristiques ;
-l'incivisme et l'ignorance de la population à plus de
80% analphabète ;
-la non connaissance d'une culture urbaine par la population
;
-la non immatriculation des rues, des concessions et des
carrés ; -l'insalubrité des lieux publics et de consommation;
-la mauvaise urbanisation.
IX- LES IMPACTS NEGATIFS SUR LA VILLE DE KOUMRA
X-
Des fâcheuses conséquences sont à mentionner
et touchent presque tous les domaines. 1) Sur
l'environnement
On note à ce niveau une coupe abusive et
irréfléchie d'arbres. Il y a la rareté d'espace vert et
public surtout aménagé ce qui expose la population au
phénomène du changement climatique ou tout au moins au
réchauffement dans la ville. Par manque d'arbres, les édifices et
habitats publics comme privés sont exposés au vent, et
connaissent des fissures. La disparition de ces arbres est aussi la perte de la
biodiversité naturelle, la mauvaise répartition
pluviométrique de pluies d'année en année. Si on se tient
au principe que l'arbre est le puits du CO2 dont il produit une grande
quantité de l'oxygène permettant une bonne respiration, sa
disparition causera du tort à l'humanité. Aussi, la disparition
de ces arbres aura comme conséquences la famine car les arbres fruitiers
contribuent à la sécurité alimentaire. Les arbres rendent
aussi l'air pur, ils sont médicinaux, ornementaux, ombrageux dont leur
disparition constituera un manque à gagner pour la commune.
2) Sur la santé humaine
Les conséquences qui découlent sur la
santé de l'homme sont plus variées et amères. La mauvaise
manipulation des produits sur les denrées alimentaires,
l'insalubrité des lieux de consommation, expose la population à
la multiplication des pathologies (virus, bactéries, les maladies des
mains sales, la fièvre typhoïde, le choléra et bien
d'autres), pouvant conduire fatalement à la mort du patient. L'autre
risque sur la santé humain est dû à la pollution des eaux
qui prolifèrent les vecteurs des maladies (moustiques, vibrions,
cholériques et diarrhéiques.
3) Sur le niveau
socio-économique
Le manque d'un bon plan d'aménagement crée des
reflexes pour les fils du milieu car ces derniers en voulant construire,
craignent les opérations de déguerpissement ultérieur.
D'autres conséquences non du moindre c'est les cassures de ces maisons
en pailles sur les individus en saison pluvieuse résultant de
sérieux dommage pour la vie humaine.
A ces conséquences, il faut noter
l'impossibilité d'adduction d'eau potable, de la délimitation des
espaces verts, la difficulté d'électrification de la ville, la
difficulté de connaitre les rues et concessions,
l'insécurité accrue des personnes et leurs biens, les vols, les
crimes, les incendies, l'encombrement des machines, l'érosion, la
difficulté de circuler avec les engins pour le transport dans la
ville.
3ème partie : INTERPRETATION
Dans cette dernière partie, nous nous attèlerons
sur les contraintes liées à l'aménagement de la ville de
Koumra tout en portant une analyse scientifique en vue d'en suggérer des
pistes à suivre.
XI- LES CONTRAINTES LIEES A L'AMENAGEMENT DE LA VILLE DE
KOUMRA
La ville est soumise à plusieurs contraintes qui
puissent facilement empêcher ou retarder son aménagement. Ces
contraintes sont liées aux conditions naturelles, à la
mentalité de la population mais aussi aux conditions
économiques.
1) Contraintes naturelles
En observant minutieusement la ville, elle est située
dans une cuvette et l'on remarque beaucoup de pentes et de creux dont ce qui
avec l'oeil d'un technicien, annonce que le site ne sera pas facilement
aménageable tant que des gros efforts conjugués ne sont pas
déployés. De plus, située à une longue distance du
fleuve Mandoul, le drainage d'eau vers ce fleuve ne sera pas facile.
2) Contraintes liées à la
mentalité de la population
Comme la grande partie de la population est
analphabète, elle ignore l'importance de l'aménagement et
s'oppose à la restructuration ou au traçage d'un plan
d'aménagement. Pour preuve, les gens enlèvent les bornes dans les
terrains occupés anarchiquement et les jettent sans arrière
pensée ou s'inquiéter.
Comment une telle action peut favoriser l'aménagement de
cette ville en vue de répondre aux normes modernes ?
3) Contraintes liées à
l'économie
Le constat est désolant à ce niveau car la
mairie de Koumra ne dispose même pas une benne, une niveleuse, une
déchèterie, etc. Ce qui veut dire qu'elle ne dispose aucun moyen
nécessaire pour l'aménagement. La population aussi vit une
pauvreté couplée de la cherté de vie et du coût des
matériaux de construction, du coût d'achat de terrain, du manque
de crédit bancaire et j'en passe.
Ainsi, il est vrai qu'on peut beau prévoir, tracer les
rues, reboiser les plants, mais l'aménagement d'une ville ne
s'arrête pas là.
Pour ce fait, il faudrait des investissements conséquents
en faveur de la ville pour la désactiver de sa situation critique.
XII- LES SYSTEMES ET LES STRATEGIES A METTRE EN
OEUVRE
Les systèmes et les stratégies à mettre
en oeuvre sont fonction des problèmes posés. Pour ce fait, pour
la ville de Koumra, il faut :
une approche collective impliquant tous les acteurs
concernés à savoir la mairie, la délégation
régionale du MATUH, la
CROF et la société civile afin de convaincre la
population qu' « on ne peut pas faire des omelettes sans casser les
oeufs » dit-on. C'est qui veut dire qu'il faut une
sensibilisation massive de la population ; une bonne préparation des
études techniques et la définition des mécanismes de
mobilisation des ressources pour la mise
en oeuvre des phases ultérieures du programme
d'aménagement ;
une interdiction stricte des ouvertures des carrières au
sein de la commune ;
pour les carrières déjà existantes, il faut
les transformer en bassin de rétention ou des jardins urbains permettant
de
développer les cultures de contre saison ou
maraichères ;
procéder à la réhabilitation des anciens
quartiers de la ville pour les installations d'infrastructures de base ;
la mobilisation des lignes de financement pilote pour de
crédits matériaux aux ménages bénéficiaires
en vue d'une
construction ou de la rénovation de leurs logements ;
accorder de nouveaux sites à tous ceux qui seront
victimes des opérations de restructurations ;
planter beaucoup d'arbres dans la ville ;
le versement des taxes au service de mines par tous ceux qui
se livrent à l'ouverture de dépression dans la ville afin que
ce service s'en charge de son nivèlement ;
accorder un site pour l'ouverture des carrières hors du
périmètre urbain.
XIII- ANALYSE ET SUGGESTIONS
Pendant ce stage dans la ville de Koumra traitant le
thème lié à l'aménagement et à
l'assainissement , il en ressort que, la ville éprouve
énormément des difficultés de tout genre que nous avions
relevées précédemment. L'essentiel de ces
difficultés se résume au manque ou insuffisance des moyens
matériels, financiers et quelques fois humains pour permettre à
la mairie et au MATUH de vaquer leurs tâches. L'absence d'un bon
comité de gestion efficace et technique, la faible
alphabétisation de la grande partie de population etc. constituent des
points majeurs.
Ainsi, de tout ce qui précède, rien de miracle
ne peut empêcher l'aménagement et l'assainissement de la ville de
Koumra s'il y a une volonté manifeste de toutes les parties prenantes
.
C'est pourquoi nous suggérons et recommandons ce qui suit
:
? Au gouvernement et aux ONG de :
-doter la commune des moyens financiers, matériels et
techniques ;
-exécuter les études et les travaux liés
à l'aménagement et l'assainissement de parcelles ;
-subventionner les matériaux de construction ;
-programmer les agents de la Délégation
Régionale du MATUH pour le stage de formation et de perfectionnement ou
de
recyclage;
-créer et construire le marché moderne pour la
ville ;
-encourager la création des espaces verts et des ceintures
vertes au sein et au tour de la ville ;
-renforcer le service de l'urbanisme et du cadastre en personnel
d'appui et technique puis en moyens roulants ;
-construire des logements sociaux ;
-aider les couches vulnérables par l'octroi de
crédit ;
-créer une ligne budgétaire conséquente pour
couvrir le projet d'aménagement.
? A la mairie de Koumra de :
-bien vouloir veiller à la bonne gestion des recettes
locales qu'elle génère ;
-identifier toutes les concessions et les rues pour des
éventuels besoins ;
-interdire catégoriquement l'ouverture des
carrières en pleine ville et procéder à la fermeture de
celles qu'en existent ;
-recruter les manoeuvres valides et instruits ;
-trouver des sites hors de la ville pour le cimetière ;
-disposer d'un service géni-sanitaire d'hygiène
opérationnel ;
-valoriser la politique nationale en matière de la
protection de l'environnement en interdisant la coupe abusive des bois
verts, la circulation des plastiques et en encourageant le
reboisement de masse ;
-valoriser, recycler et ou incinérer les déchets
urbains ;
-créer des partenariats avec certaines communes des pays
développés ;
-construire les ronds points dans la ville pour faciliter la
circulation et embellir la ville ;
-installer les panneaux de signalisation dans la ville ;
-mener une bonne politique d'encouragement des quartiers les plus
propres ;
-construire les déchèteries et les latrines
publiques à nombre suffisant dans les lieux à forte
densité humaine.
? A la Délégation Régionale du
MATUH de :
-bien veiller à la mise en oeuvre de la politique
régionale en matière d'aménagement du territoire et du
suivi de cette politique ;
-bien nveiller à la bonne attribution des parcelles et
exiger leur bornage ;
aménager ou bitumer les rues de la ville.
? A la population de Koumra de :
prendre conscience de la nécessité du projet
d'aménagement , de l'assainissement et de s'assurer que cela n'est pas
l'affaire exclusive de la mairie moins encore du MATUH mais de tout le monde
car leur vie en dépend.
? A la Radio TOB et aux hommes politiques de
:
-intensifier la sensibilisation la senbilisation auprès de
la population afin que cette dernière prenne conscience du bien
fondé de l'aménagement et de l'assainissement du
périmètre urbain.
CONCLUSION
Au terme de ce stage de fin de formation et de
responsabilité qui constitue la base d'une formation professionnelle
après des années d'intenses études, il était pour
moi l'occasion d'accueillir de nouvelles expériences, des
théories apprises afin affronter avec conviction le marché
d'emploi.
Ce stage fut arrivé à point nommé
grâce à l'oeuvre de l'esprit de collaboration avec nos encadreurs,
nos collègues stagiaires et bien d'autres agents de certains services
qui étaient de nos côtés.
C'est dire malgré les insuffisances et les
difficultés constatées ça et là, il n'y a pas eu
des incidents majeurs.
Ce stage nous a bien donc permis de connaître les
problèmes qui retardent l'aménagement et l'assainissement de la
ville de Koumra et de proposer des quelques pistes de solutions
envisageables.
Nous avions constaté tant bien que mal la Mairie et la
délégation régionale du MATUH s'efforcent pour donner un
nouvel visage à la ville malgré l'insuffisance des moyens, mais
quelques fois, la population reste résistante. Ce qui fait que la ville
est restée semi-urbaine.
Chef lieu de la Région du Mandoul, on note un
soulagement ce jour 05 juillet 2011 car la Mairie vient d'être enfin
dotée d'un plan de développement communal en partenariat avec le
projet RESAP-MC.
Toute fois, nous espérons ardemment que nos suggestions
pourraient interpeller à plus d'un titre le gouvernement, les ONG et les
personnes de bonne volonté etc. ; à s'investir pour donner des
changements positifs attendus à la ville de Koumra qui constitue un
centre d'affaires sinon un pole d'attraction pour la Région et pour le
pays.
BIBLIOGRAPHIE
- Guide pratique : réussir la rédaction la
soutenance d'un mémoire de recherche. Hervé DIATA.
-
- Plan de développement de la ville de Koumra en
partenariat avec RESAP-MC. ( 2011 - 2014 ).
-
- Guide de planification communale. TOME I.
-
- Table ronde GENEVE IV : Réunion sectorielle sur les
infrastructures ; secteur de l'urbanisme et de l'habitat .
- Compte rendu de l'atelier de formation des
délégués régionaux .( 2010). N'Djamena) ;
- Les rapports trimestriels d'activités de la
Délégation Régionale du MATUH. Janvier - mars 2011. -
- Les cours de l'IUSAE-S (2011).
- les constats ou observations sur le terrain.
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