II. Approche d'analyse théorique, de collecte et de
traitement des données
2.1. Approche d'analyse
théorique
Cette étude comprendra trois (03) grandes phases.
La première phase est dite exploratoire. Elle comprend
deux étapes : la recherche documentaire et les enquêtes
préliminaires (entretiens, observation in situ).
La deuxième phase est dite de terrain. L'étude
étant essentiellement qualitative, il s'agit de procéder à
des entretiens semi-directifs approfondis avec la population d'enquête.
Les entretiens seront enregistrés et transcrits après. Par la
suite, les transcriptions feront l'objet d'analyse de contenu. Cette phase de
terrain va durer environ sept (07) mois.
La troisième phase pourrait être qualifiée
de post-terrain. Durant cette phase, il sera procédé à
l'exploitation des données recueillies. Au moment de leur exploitation,
s'il s'avère que des données sont incomplètes ou
imprécises, un dernier ratissage sera fait pour compléter et
affiner les résultats de l'étude. C'est aussi la phase de
l'écriture de notre travail.
2.1.1. La population d'étude
La population d'étude est l'ensemble des individus ou
unités auxquels s'applique notre recherche. L'étude concerne donc
tout le territoire du Burkina Faso. Toutefois, pour des raisons d'ordre
pratique, de ressources matérielles, financières et pour les
besoins de l'étude, toutes les portions du territoire ne pourront pas
être couvertes.
Dans le cadre de la présente étude, la
population cible sera constituée des populations burkinabè vivant
dans les zones frontalières et quelques populations burkinabè ou
non vivant dans des zones situées au-delà de la frontière,
afin de recueillir le maximum d'informations sur les personnes qui vivent au
quotidien la réalité de la coopération
transfrontalière.
2.1.1.1. La population cible
La population cible comprend un échantillon des
populations burkinabè ou non situées aux frontières du
Burkina Faso. Ce groupe cible peut être scindé en deux
catégories :
- les populations burkinabè situées dans les
zones frontalières ;
- les populations non burkinabè situées dans les
zones frontalières.
2.1.1.2. Les personnes ressources
Toute personne qui a capitalisé une somme importante de
connaissances sur la coopération transfrontalière est susceptible
d'apporter des contributions utiles à ce travail. Sans être
exhaustif, citons :
- les enseignants et les chercheurs des universités,
des instituts et centres de recherche ;
- les travailleurs de la fonction publique qui oeuvrent dans
le domaine de la coopération transfrontalière ;
- les personnes oeuvrant dans les Organisations non
gouvernementales (ONG) nationales et internationales au Burkina Faso ;
- les personnes oeuvrant dans les représentations
diplomatiques, les Organisations internationales et interafricaines au Burkina
Faso ;
- les responsables d'associations qui militent dans le domaine
étudié ;
- les journalistes ayant effectué des reportages ou des
documentaires sur la coopération transfrontalière ;
- les opérateurs économiques ;
- les élus locaux des zones de coopération
transfrontalière.
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