§2. Perspectives d'avenir
Le gouvernement congolais (Ministère des affaires
étrangères coopérations internationales et francophonie,)
ainsi que l'ANAPI doivent focaliser sa politique sur la valorisation des
ressources naturelles locales en favorisant l'installation des industries
lourdes au pays.
Pour ce qui est des énergies, le gouvernement ainsi
que l'ANAPI doivent focaliser l'action d'attraction, la diplomatie
d'interrupteur en RD Congo en direction des investisseurs potentiels
intéressés par potentiel hydroélectrique, source
d'énergie pour le développement des industries, ainsi q'aux
projets d'exploitation de biocarburant, de l'énergie éolienne, de
l'énergie solaire pour l'électrification rurale, ainsi que de
l'exploitation du gaz méthane du Lac Kivu.
En guise de solution à cette situation
catastrophique, le gouvernement doit mettre en place une politique d'ouverture
axée sur la libéralisation du secteur et sur le renforcement de
la capacité de production des barrages hydroélectriques qui
existent.
Cette politique doit viser l'incitation et la facilitation
des investissements étrangers et locaux dans un cadre axé sur le
partenariat tant privé-privé, public-public que
public-privé, en vue d'espérer à :
· La réhabilitation d'Inga I (351 Mw) et II
(1.424 Mw) ;
· La construction d'Inga III (4.320
Mw) ;
· La construction de Grand Inga (39.000 Mw) et des
lignes d'interconnexion ;
· La construction de la 2ème ligne Inga -
Kinshasa ;
· La construction de diverses microcentrales et
lignes annexes, disséminées à travers le pays dont les Mw
varient entre 1 à 700 Mw.
Il serait mieux aussi que le gouvernement publie la liste
de toutes les compagnies minières qui opèrent au Congo et
indiquer la part qui revient à l'Etat Congolais dans chaque contrat pour
que le peuple Congolais sache tout ce qui se passe dans ce secteur clé
de son économie, transparence oblige.
Le Congo doit se débarrasser de sa peau de vassal,
de pourvoyeur des matières première aux autres et
développer des propres technologies pour creuser ses propres minerais et
les transformer sur place pour créer des emplois et le bien être
de son peuple! Désormais nous autres les Congolais devons juger nos
vrais amis et partenaires sur base de leur promptitude à partager leurs
sécrètes technologiques avec nous.
Et qu'il en soit ainsi pour le gouvernement congolais face
l'étendu du bassin du Congo qui couvre la totalité de la zone
centrale de l'Afrique, développer des propres technologies pour une
prochaine application d'une diplomatie de robinet vis-à-vis des pays
désirer.
Le secteur forestier congolais demeure un géant qui
dort encore et qu'il soit temps pour tout un congolais à reprendre
conscience et sens de responsabilité pour ce secteur car
l'intensification de la mise en valeur du potentiel forestier permettrait la
diversification de l'économie nationale longtemps axée sur le
marché des minerais.
Pour ce faire, le gouvernement, à travers le
ministère qui a, dans ses attributions, les forêts, a un
rôle très important dans la gestion, l'inventaire, les
investissements, les financements, les infrastructures, la formation et
renforcement des capacités des cadres et ouvriers, l'énergie, la
communication, le transport, la promotion.
|