L'analyse des forces et faiblesse de la RDC dans le systeme géopolitique africain( Télécharger le fichier original )par Senick EKWE Université de Kinshasa - Graduat 2013 |
CHAPITRE III. LA RDC ET LE SYSTEME GEOPOLITIQUE AFRICAINCe vaste pays est situé en Afrique centrale, la quasi totalité des terres est cultivable, malgré l'immense variété du relief. Plaine côtière à l'Ouest, cuvette centrale au Centre-ouest, plateaux au Nord, au Nord-est et au Sud et massifs montagneux à l'Est, au Sud-est et à l'Ouest. La RDC partage ses frontières avec 9 pays Section 1. Ressources congolais et le système géopolitique africainLe Congo est riche en bien des domaines, mais paradoxalement, cette richesse, loin d'être un facteur de développement, s'est révélée être un obstacle. Evoquer la richesse du Congo, c'est aussi remuer toutes les plaies et tous les malheurs de ce pays : l'argent facile, le gaspillage, la corruption massive, etc. C'est pourquoi, nous allons tenter de montrer que cette richesse, doit être un atout principal de la lutte contre le sous-développement, reposant sur une organisation administrative efficace. §1. L'eauLes ressources en eau sont un problème de société. Historiquement considéré comme un bien commun, l'eau est essentielle à la vie et à de nombreuses activités humaines, et souffre de leurs impacts négatifs. La demande croissante des ressources en eau (produit par la croissance démographique et économique) et le changement climatique conduisent à un croissant manque d'eau ainsi qu'à la dégradation de leur qualité, ce qui a une pertinence aiguë en particulier dans les régions en stress hydrique. Dans les régions arides et semi-arides, la gestion des ressources en eau souterraines et de surface pose des défis importants pour le développement des populations locales. Le fleuve Congo est le second fleuve du monde après l' Amazone pour son débit (80 832 m/s maximum) mais le cinquième par sa longueur (4 700 km avec la rivière Chambeshi). Il sert de frontière naturelle entre la République démocratique du Congo, Lorsque l'embouchure du Congo fut explorée en 1482 par le Portugais Diego Cão, celui-ci fit élever un pilier de pierre sur la rive pour marquer sa découverte. C'est ainsi que le fleuve fut alors baptisé dans un premier temps Rio de Pedrão (la « Rivière du Pilier »). L'existence de l'ancien royaume du Kongo situé en amont du fleuve décida les Portugais à nommer ce dernier du nom de Congo. Cependant les populations indigènes du royaume désignaient eux le fleuve sous le terme de Nzadi (« le fleuve ») ou dialectalement Nzaï. Ce mot sera traduit au XVIe siècle par les Portugais en Zaïre, nom que Mobutu utilisa pour renommer la République démocratique du Congo et le fleuve lui-même de 1971 à 1997. Le Congo fut anciennement appelé Barbila à une époque plus reculée, et le haut du fleuve est appelé Lualaba (ou Lwalaba)60(*). Après la découverte de l'embouchure du fleuve par Diogo Cão à la fin du XVe siècle, il fallut attendre 1816 pour qu'une expédition britannique commandée par James Kingston Tuckey remonte le Congo jusqu'à Isangila. Henry Morton Stanley a été le premier Européen à naviguer le long du fleuve. Il rapporta que le Lualaba (autre nom du fleuve) n'était pas la source du Nil, comme cela était parfois suggéré à l'époque. Bien que les chutes Livingstone empêchent l'accès depuis la mer, le Congo est navigable par sections, en particulier entre Kinshasa et Kisangani. Les chemins de fer contournent maintenant les trois grandes chutes, et une grande partie du commerce de l'Afrique centrale passe le long du fleuve, y compris le cuivre, l' huile de palme, le sucre, le café et le coton. Le fleuve est également une source potentielle d' énergie hydroélectrique, et les barrages d'Inga au bas de Pool Malebo sont les premiers à exploiter ce potentiel. En février 2005, la compagnie d'électricité nationale d' Afrique du Sud, l' Eskom, annonce une proposition visant à accroître la capacité d'Inga de façon spectaculaire grâce à l'amélioration des infrastructures existantes et la construction d'un nouveau barrage hydroélectrique. Selon les concepteurs, le projet aurait permis de porter la production maximale de l'installation à 40 GW, soit le double de celle du barrage des Trois Gorges en Chine 3. Fleuve d' Afrique centrale, le second au monde par son débit (80 832 m3·s-1 maximum) et le second plus long d'Afrique après le Nil. Son cours est navigable par sections : il est entrecoupé par des rapides en amont avant Kisangani et en aval entre Kinshasa et l' Atlantique. Avec la rivière Chambeshi, sa longueur totale est de 4700 km (2922 miles), ce qui en fait le deuxième plus long fleuve d'Afrique après le Nil et le cinquième du monde. Le Congo et ses affluents traversent la deuxième plus grande forêt tropicale humide au monde 5. Ce fleuve possède également le second débit le plus élevé au monde, derrière le fleuve Amazone, et le deuxième bassin versant en termes d'importance. Une grande partie de ce bassin se trouvant de part et d'autre de l' équateur, le débit est stable, il y a toujours au moins un cours d'eau connaissant une saison des pluies 6. Le fleuve Congo prend sa source dans les montagnes du grand rift est-africain, tout comme les lacs Tanganyika et Moero, qui alimentent le Lualaba, qui devient le Congo en aval des chutes Boyoma. La rivière Chambeshi, en Zambie, est généralement considérée comme la source du Congo conformément à la pratique qui veut qu'on prenne pour source l'affluent le plus long, comme c'est le cas pour le Nil. Le Congo s'écoule généralement vers l'ouest à partir de Kisangani, juste au bas des chutes, puis prend peu à peu des virages vers le sud-ouest, en passant par Mbandaka, se joignant à l' Oubangui, et se précipitant dans le Pool Malebo (Stanley Pool). Kinshasa (anciennement Léopoldville) et Brazzaville sont situés sur les rives opposées du fleuve au niveau du Pool Malebo, où le Congo se rétrécit et forme un certain nombre de cataractes créées par de profonds canyons et collectivement connues sous le nom de chutes Livingstone. Il s'écoule ensuite en direction de Matadi et Boma, puis se jette dans l'océan au niveau de la petite ville de Muanda. Lualaba de la source jusqu'à Kisangani : considéré comme le cours supérieur. Sur ce cours, le fleuve est souvent étroit, tortueux et coupé de chutes ou rapides à cause des montagnes et des hauts plateaux qu'il traverse. Cours moyen: il comprend le Haut Congo et le Moyen Congo. Sur ce parcours, le fleuve congolais traverse l'immense plaine centrale du pays. Son parcours est paisible et parsemé d'îles et bancs de sable. Sa largeur peut atteindre de 25 à 30 km, à Makanza. Bas Congo ou cours inférieur de
Brazzaville/
Kinshasa
à l'embouchure : il se partage en deux parties. Le fleuve traverse les Monts du Bangu et compte 32 chutes qui rendent navigation impossible. De Matadi à l'océan (137 km), le fleuve calme laisse remonter les bateaux de mer. Entre Boma et Banana, des îles basses et marécageuses divisent le fleuve en de multiples bras. Le fleuve Congo traverse tout le pays et l'arrose avec ses nombreux affluents couvrant toute la superficie. Grâce au fleuve Congo, le pays bénéficie d'un immense réseau hydrographique qui l'arrose en permanence. Il déverse 50.000 m3 d'eau par seconde dans l'océan Atlantique * 60 , « Le Gabon s'engage pour une gestion durable de sa forêt » [ archive], sur Vidéos sur le site de TF1, 2009. Consulté le 24 novembre 2012. |
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