Paragraphe6 : PIB/La production non marchande.
La production non marchande se retrouve essentiellement sous
forme de services qui ne sont pas destinée à être vendue
sur le marché. Ce sont donc des services fournis gratuitement ou
à un prix moins de 50 % de leur coût de revient. Ainsi on retrouve
parmi les agents qui fournissent des services non marchands, l'Etat est l'agent
économique principal qui fournit des services non marchands à
savoir : L'éducation (l'école publique, certaines formation
à l'université sont gratuites ou ont un prix très
inférieur à leur coût), La santé (les
dépenses de santé sont en partie remboursées par le
système de sécurité sociale, les hôpitaux
publics.)La justice, Les services municipaux...etc. cependant, l'Etat n'est pas
le seul agent économique qui fournit des services non marchands, mais
certaines institutions à but non lucratif en produisent aussi.
La mesure de la production de biens et services marchands est
souvent très facile puisqu'elle est vendue sur le marché, et elle
est évalué par son prix de vante. Tandis que la production non
marchande ne peut se mesurer de la même façon, et pour cela les
statisticiens décident donc de comptabiliser cette production par la
somme des coûts de production supportés par les administrations
pour les produire. Donc le cout total de la production des bien est services
non marchands est un estimateur de a valeur finale de la production non
marchande.
En effet, le problème qui se pose en l'absence de
facturations, est comment on peut mesurer La contribution réelle des
services non marchands et de l'administration publique à la production
économique, pour les comptabiliser dans le PIB. Car il y a des services
rendus ont une valeur plus que leurs cout de production, comme il ya aussi des
services produites par des couts plus cher que ce qui seraient possible pour
les mêmes services. Le fait d'utiliser des méthodes
différentes pour valoriser un même service selon qu'il est rendu
par un opérateur marchand ou un opérateur non marchand introduit
une distorsion dans le calcul du PIB selon le fonctionnement de
l'opérateur.
Paragraphe7 : PIB/bien être.
Cette croissance économique qui est inclut dans une hausse
durable de la production permet généralement une hausse des
revenus et de la consommation d'une population, ce qui traduit un accroissement
de son niveau de vie, et donc de mieux satisfaire ses besoins, (se nourrir, se
vêtir, se loguer...). Elle tend également à libérer
de nouvelles ressources pour les investir dans plusieurs domaines tels que les
infrastructures publiques nécessaires au développement
(santé, éducation, réseau d'adduction d'eau et
d'égout, culture et communication...) et à l'amélioration
du bien-être des populations. Mais ce n'est pas toujours le cas. Si, par
exemple, les obstacles de la circulation peuvent faire croître le
PIB du fait qu'ils augmentent la consommation d'essence, il
est certain qu'ils ont un autre effet négatif sur le niveau de vie qui
constitué dans l'augmentation de la pollution de l'air. Donc les mesures
traditionnelles du PIB qui ignorent les effets néfastes de la croissance
sur l'environnement, offriront une estimation inadaptée de
l'évolution du bien-être des populations.
Pour bien comprendre la relation entre la croissance
économique et le niveau du bien-être des populations, on va voire
les effets de la hausse des revenus sur le bien-être de ces populations.
Selon des études empiriques(1) la relation entre le revenu et le bonheur
apparait positive lorsque le revenu est faible, l'augmentation du revenu tend
à augmenter le bonheur mais, jusqu'à un seuil qui varie selon ces
études le revenu ne signifie plus ou quasiment plus davantage de bonheur
c'est ce que l'on nomme, le paradoxe d'Easterlin, du nom de
l'économiste qui l'a mis en évidence 1974. En outre, la relation
entre le bonheur et le revenu n'est pas forcément significative, car on
trouve des personnes pauvres peuvent être en moyenne plus heureuses que
les personnes riches, se qui montre que la croissance économique n'est
qu'un facteur déterminant parmi d'autres du bonheur. Ces études
donc confirment que le niveau de bien-être n'augmente pas avec la hausse
des revenus.
Les statisticiens et les économistes ont proposé
deux types d'indicateurs assez générale pour mesurer le niveau de
bien-être. Le premier type d'indicateurs correspond à des
indicateurs subjectifs qui reposent sur l'appréciation que porte les
individus sur leur vie, c'est par exemple interroger les individus on leur
demande "à quel point vous vous sentez heureux" et les répondants
doivent être sur une échelle de 1 à 10, c'est une
échelle d'auto-évaluation qui exprime le niveau de satisfaction
ressenti des individus par rapport a leur vis. Le deuxième type
correspond à des indicateurs objectifs qui sont basés sur la
situation sociale d'une population à savoir taux de chômage,
revenu moyen, taux de suicide, niveau de criminalité... quelque soit
l'indicateur retenu, subjectif ou objectif les résultats sont
sensiblement les mêmes.
Dans les pays développés comme les Etats-Unis et
la France qui ont connus une forte augmentation du revenu par habitant depuis
1970, on observe que malgré cette augmentation du revenu le niveau de
bonheur (subjectif) ou de bien-être social (objectif) n'a pas
augmenté. Le niveau de richesses donc n'explique pas le niveau du
bonheur, et par la suite l'amélioration du niveau de bien-être des
populations. Et cela revient à ce que nous avons déjà
évoqué aux effets négatifs de la croissance sur la
qualité de l'environnement que l'on connait tous : pollution de
l'aire et de l'eau consommé ; destruction des forets et de la
couche d'ozone... etc. En outre, les richesses générées
par la croissance sont redistribuées d'une manière non
équitable entre les individus. Alors la croissance la croissance ne
permet pas une amélioration sensible du bien-être des
populations.
Finalement, le bien-être ne dépond pas seulement
sur des facteurs économiques tel que la croissance les revenus et la
consommation mais il dépond également sur des autres facteurs non
économiques à savoir la qualité de l'environnement, des
relations sociales, sécurité, niveau de libertés, et
éducation... ce qui explique que l'augmentation du PIB n'exprimer pas
souvent une augmentation du bien-être des populations.
|