CHAKIR RACHID CHAKIR RACHID 2013/2014
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AVIRTISSEMENT
La faculté des sciences économiques juridique et
sociales de l'université Ibn Zohr d'Agadir n'a pas
approuvé ce travail et n'assume pas la responsabilité de
contenu de ce mémoire de fin d'études.
Dédicaces
On dédie ce travail à nous chers parents, qu'autant
de phrases aussi expressives soient-elles ne sauraient montrer le degré
d'amour et d'affection qu'on éprouve pour vous. Vous nous avez
comblé avec votre tendresses et affections tout au long de nous
parcours. Vous n'avez cessé de nous soutenir et de nous encourager
durant toutes les années de nos études, vous avez toujours
été présents pour nous consoler quand il fallait. Puisse
le tout puissant vous donner santé, bonheur et longue vie afin que nous
puissions vous combler à notre tour. Nous chers frères et soeurs,
nous chers amis et toute notre promotion d'économie.
Remerciements
Au début de ce mémoire, nous souhaitons adresser
nos remerciements les plus sincères aux personnes qui nous ont
apporté leur aide et qui ont contribué à
l'élaboration de ce mémoire ainsi qu'à la réussite
de cette formidable année universitaire. Nous tenons à
remercier sincèrement Dr HACHIMI ALAOUI MLY HASSAN, qui, en tant que
Encadrant de mémoire, s'est toujours montré à
l'écoute et très disponible tout au long de la réalisation
de ce mémoire, ainsi pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'il a bien
voulu nous consacrer et sans qui ce mémoire n'aurait jamais vu le
jour. Nos remerciements s'adressent également à tous nous
professeurs qui ont toujours été à notre dispositions et
qui ont participez à notre formations durant ces trois ans. On
exprime notre gratitude à tous les consultants et internautes
rencontrés lors des recherches effectuées et qui ont
accepté de répondre à nos questions avec
gentillesse. On n'oublie pas l'administration de notre faculté au
quelle on exprime nos sincères salutations sur ses efforts. Enfin, on
adresse nos plus sincères remerciements à tous nos proches et
amis, qui nous ont toujours soutenu et encouragé au cours de la
réalisation de ce mémoire. Merci à tous et à
toutes.
Plan :
Introduction :..........................................................................................................................................6
- LA
PROBLÉMATIQUE............................................................................................................... .7
- Utilité du
PIB .........................................................................................8
- Objectifs de ce travail de
mémoire..................................................................9
- Hypothèses de la
recherche..........................................................................9
- Revue de
littérature...................................................................................9
Partie I : démarche de calcule du
PIB............................................................................................12
Chapitre 1 : définition et approches de
calcule du
PIB.................................................................................13
Paragraphe 1 : définitions du
PIB..................................................................................................
...13
Paragraphe 2 : approche de
production.............................................................................................14
Paragraphe 3 : approche de
revenu...................................................................................................14
Paragraphe 4 : approche de
demande................................................................................................16
Paragraphe 5 : PIB versus PNB et autres
termes...........................................................................18.
Paragraphe 6 : PIB en valeur et en
volume......................................................................................20
Chapitre 2 : PIB au
Maroc............................................................................21
Paragraphe 1 : dernières statistiques de
l'HCP..............................................................................21
Paragraphe 2 : Maroc : Analyse rétrospective
du PIB et vue sur les régions du pays.............23.
Paragraphe 3 : PIB agricole et PIB non
agricole............................................................................27
Partie II : limites du PIB et les nouveaux
instruments de mesure .......................................30.
Chapitre 1 : limites du
PIB.................................................................................................................31
Paragraphe1 : PIB/Développement
durable...................................................................................31
Paragraphe2 :
PIB/Environnement...................................................................................................33
Paragraphe3 : PIB/ Autoproduction ou
autoconsommation........................................................34
Paragraphe4 : PIB/Travail au
noir...................................................................................................35.
Paragrahe5 :
PIB/Bénévolat...............................................................................................................36
Paragraphe6 : PIB/La production non
marchande................................................................................................36.
Paragraphe7 : PIB/bien
être...............................................................................................................37.
Paragraphe8 : Autres
limites............................................................................................................38
Chapitre 2 : nouveaux altératifs
sectorielles du PIB.............................................38
Paragraphe1 : happy planet index : L'indice de
santé sociale
américain....................................38.
Paragraphe2 : PIB
vert...........................................................................................................................41.
Paragraphe3 : Indice de développement
humain..............................................................................43
Paragrphe4 :L'indice de bien être
économique.................................................................................44.
Paragraphe5 : Autres
indices................................................................................................................45
Conclusion
................................................................................................................................................................ ............................47
Lexique.............................................................................................................................................................49
Bibliographie ...............................................................................................51
Liste des
annexes......................................................................................................................................53
Annexe.............................................................................................................................................................54
Introduction :
La comptabilité nationale, cadre dans lequel s'inscrit
l'élaboration du produit intérieur brut (PIB), a
été initiée par Simon Kuznets. Elle a ensuite
été développée en France dans les années
1950. Le produit intérieur brut (PIB) en constitue l'indicateur
phare.
Les comptes nationaux constituent un cadre cohérent qui
peut être utilisé à des fins d'analyses
macroéconomiques. Depuis la création des comptes nationaux, il
s'est à plusieurs reprises avéré nécessaire
d'adapter les prescriptions méthodologiques aux nouveaux
développements économiques. La révision la plus
récente des normes en vigueur au niveau mondial a donné
naissance, en 1993, au Système de comptabilité nationale (SCN
1993), établi sous la responsabilité conjointe des Nations Unies,
du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de
l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE) et de la Commission européenne (CE). Dans la
mesure où, d'une part, le SCN 1993 vise à une meilleure
comparabilité internationale et où, d'autre part, il existe une
grande hétérogénéité au niveau de la
structure et du degré de développement des pays, le SCN 1993
permet une certaine flexibilité dans son application.
Le produit intérieur brut (PIB) est de très
loin l'agrégat le plus connu de la comptabilité
nationale, il est même plus connu que la comptabilité nationale
elle-même. Depuis des années, il est reconnu comme le meilleur
indicateur de l'activité économique, si bien que ce sont
ses évolutions que l'on suit pour surveiller l'état de
santé de l'économie, mesurer sa croissance ou
détecter les récessions. Il est vrai que le lien entre
l'évolution du produit intérieur brut en volume et des
variables aussi fondamentales pour tous que l'emploi en fait un
indicateur dont il est difficile de se désintéresser
totalement.
Au Maroc depuis l'indépendance la prospérité
économique et sociale a toujours été l'objectif ultime de
différents gouvernements successeurs. Alors les ministères de
l'économie se trouvaient en difficultés d'évaluer le PIB
d'une économie en majorité informelle, artisanale et
traditionnelle.
Notre pays n'a pas cessé d'entreprendre de plus en plus
d'efforts en coopération avec les institutions économiques et
monétaires internationales pour la réforme de son économie
au niveau institutionnelle comme au niveau de méthodologie de
réalisation et de calcul des différents agrégats dont
figure le PIB.
Aujourd'hui le PIB est évalué par une institution
(le Haut Commissariat au Plan) indépendante du gouvernement et de la
banque centrale, pour plus d'objectivité.
LA PROBLÉMATIQUE
« ... Autant dire la responsabilité qui nous incombe
à tous d'oeuvrer de concert pour le parachèvement du
modèle singulier que nous nous sommes choisi pour consolider la
construction d'un Etat marocain moderne, empreint des valeurs d'unité,
de progrès, d'équité et de solidarité sociale, et
fidèle à notre identité séculaire. »Extrait du
Discours Royal à l'occasion de la fête du trône du 30
juillet 2012.
Au Maroc, à l'instar des pays en voie de
développement, la nécessité d'améliorer le niveau
de vie de la population et la garantie du bien être social sont des
objectifs ultimes des pouvoirs publics. Ces objectifs ne peuvent être
atteints sans une croissance économique soutenue et durable, qui
désigne l'augmentation régulière de la production globale
de l'économie, qui est mesurée en comptabilité nationale
par le produit intérieur brut : PIB.
Le bien être d'une population dépend à la
fois des ressources et des caractéristiques économiques et non
économiques de la vie des gens, ce qu'ils font, ce qu'ils vont faire,
leur appréciation de leur vie et leur environnement naturel.
Le PIB a toujours été un indicateur sur le revenu
d'une population ou une nation et même le revenu estimé pour
chaque habitant (PIB/habitant) ce qui fait de lui un outil d'information sur la
prospérité ou sur la défiance des économies.
Le PIB constitue l'instrument de mesure de l'activité
économique le plus utilisé, son calcul au Maroc est comme
à l'international régi par des normes internationales et un
important travail de réflexion.
Les statisticiens et les économistes le prennent comme un
indicateur économique pertinent pour juger de l'accroissement de la
production dans un pays, afin de mieux refléter les changements
structurels qui caractérisent l'évolution des économies
modernes, cet évolution rend difficile de plus en plus la mesure des
volumes de production et les performances économiques.
Par ailleurs, d'autres auteures et sur tout les politiciens et
les associations de protection de l'environnement affirment que le PIB
présente de nombreuses limites intrinsèques qui en font un
indicateur inadapté pour juger de l'état de bien-être
ou de progrès d'une société et de son milieu de vie.
Dans ce travail nous essayerons d'étudier la
méthode de calcule du PIB au Maroc dans la lumière des
nouveautés sur ce sujet au niveau international.
Pour cela, plusieurs questions ont émergé :
Quelle est la ou les démarches de calcul du PIB en tant
qu'indicateur des performances économiques ? Quelles sont les limites et
les problèmes relatifs à sa mesure ? Ensuite, Quelle est
l'évolution de cet agrégat au Maroc? Et enfin, Quelles sont les
principales modifications proposées sur le terrain intellectuel pour
améliorer l'efficacité du PIB ?
Utilité du PIB :
Le produit intérieur brut est principalement
utilisé pour des comparaisons :
· calcul de ratios avec le déficit public et
la dette publique dans le cadre du suivi des politiques
budgétaires publiques ;
· mesure de la croissance de l'activité
économique en comparant les PIB des différentes
périodes exprimés en volume, c'est-à-dire après
élimination de l'impact des variations de prix ;
· comparaison de la richesse des différents
pays, soit directement par leurs PIB exprimés dans une même
monnaie, soit par leurs PIB corrigés du pouvoir d'achat de leur monnaie
nationale.
Dans le cadre de la comparaison des pays, il est
possible de calculer également le produit intérieur brut
par habitant afin d'éliminer le poids de la démographie.
Cependant, un ratio par habitant doit être utilisé avec
précaution dans la mesure où il risque de masquer
l'hétérogénéité de la population d'un
même pays.
Le produit
intérieur brut joue un rôle particulièrement
important. En effet, le respect des critères destinés à
limiter le déficit public et la dette publique, qui sont
évalués par rapport au produit intérieur brut,
s'impose aux pays et peut les amener à modifier leur politique
économique.
Le rôle des indicateurs statistiques s'est accru ces
dernières années. Ils influent dans la prise de décision.
Or, si les mesures sont défectueuses, les décisions
peuvent être mal adaptées et l'évaluation des
politiques faussées.
Objectifs de ce travail de
mémoire:
· connaitre les approches et les méthodes de calcul
de PIB.
· déterminer les limites du PIB en tant qu'indicateur
des performances économiques et du progrès social.
· Identifier les informations nécessaires pour
aboutir à des indicateurs de progrès économique et
social plus pertinents.
Hypothèses de la recherche.
- Plus une économie se développe, plus le calcul de
PIB devient compliqué.
- Si la démarche de calcul de PIB n'est pas assez claire,
alors il ne sera pas un bon indicateur de qualité de vie
économique et sociale des individus.
- Beaucoup de recommandations, de suggestions et de critiques
depuis quelques années, ont porté sur le PIB. On suppose qu'il
présente énormément de limites.
Revue de littérature
Le produit intérieur brut
(PIB) est l'un des
agrégats majeurs
des
comptes
nationaux. Sa dénomination anglaise est le GDP, pour Gross
Domestic Product. Le
produit intérieur brut (PIB) est la mesure que l'on utilise
habituellement pour évaluer la valeur des biens et services produits par
un pays au cours d'une période donnée. Le PIB est le meilleur
indicateur pour rendre compte de l'activité économique.
Cet indicateur nous permet
de savoir si l'économie est en phase d'expansion ou de contraction. Pour
Paul Samuelson, prix Nobel d'économie et auteur de
nombreux ouvrages de référence, le PIB constitue «
sans doute l'une des grandes inventions du XXe siècle, un indicateur
phare qui aide les décideurs à orienter l'économie vers
les principaux objectifs qui lui sont assignés ».
Mais la référence au PIB est à ce point
courant qu'on en oublie la difficulté d'établir la somme exacte
de tous les biens et services produits dans un pays, des briques à la
vaisselle, en passant par les activités bancaires ou les logiciels
informatiques. Pour que l'opération soit possible, il faut commencer par
définir ce qui fait partie ou non de la production, sachant que les
conventions en usage peuvent parfois paraître arbitraires. Tel est le
cas, en particulier, de celle qui exclut les activités domestiques
autoconsommées. En effet, si nous ne considérons pas
qu'élever soi-même ses enfants constitue une production, nous
l'admettons lorsqu'une assistante maternelle salariée effectue ce
travail !
Par
ailleurs, nous sommes confrontés à la nécessité de
réunir des statistiques fiables, un exercice souvent difficile,
notamment lorsqu'il s'agit de l'économie souterraine. Enfin, il est
indispensable de disposer d'un système complexe permettant
d'agréger les immatriculations d'automobiles, les coupes de cheveux ou
le volume d'enseignement dispensé. Ceci est résolu en attribuant
à chaque élément du PIB un poids correspondant à
son prix relatif. Dans les économies de marché, la formule
fonctionne car les prix reflètent tout autant le coût marginal
pour le producteur que l'utilité marginale pour le consommateur : les
gens vendent à un prix que d'autres personnes sont prêtes à
payer. Mais la contribution au bien-être social des services publics - en
particulier l'enseignement et la santé qui, par définition, n'ont
pas de prix de marché - est difficile à mesurer, malgré
l'importance économique de ces prestations.
Enfin, pour mesurer certaines situations, on peut aussi
se référer à d'autres indicateurs que le PIB au sein des
comptes nationaux, tels que le produit national net ou le revenu national brut.
Pour les défendeurs de cet
agrégat, il serait faux de dire que le PIB ne rend pas compte
du bien-être : il rend au moins compte de celui que procure la production
de biens et de services. De fait, lorsque les statisticiens mesurent la
quantité de biens et services produits, c'est leur utilité pour
le consommateur qu'ils prennent en compte. Cela dit, il est vrai que la notion
de bien-être présente d'autres dimensions, que le PIB ignore l'une
des résultats prouvé dans le fameux rapport de la commission de
STIGLITZ en France nommée par le président Nicolas Sarkozy en
2009. On affirme ainsi souvent, et parfois avec une pointe de cynisme, que le
PIB augmente avec le nombre d'accidents de voiture. Le tsunami qui a
frappé l'Asie fournit un autre exemple. Si la catastrophe a
affecté le PIB de la région en faisant disparaître des
communautés entières et leurs activités
économiques, la reconstruction et les nouveaux investissements auront
également un effet stimulant. Mais cela ne saurait mettre en cause le
PIB, qui représente une simple mesure de la production.
Si l'on veut mesurer les
effets négatifs des accidents sur la richesse, il faut utiliser le
système de comptabilité nationale. Fondé sur le PIB et
plusieurs autres agrégats, cette méthode propose une mesure
générale du stock des actifs nationaux, dressant en quelque sorte
un « bilan » du pays. Mais rares sont les pays qui disposent d'une
telle comptabilité.
Pour les écologistes et les socialistes,
ni le PIB ni la comptabilité nationale ne prennent en
considération la dégradation de l'environnement,
l'insécurité ou les inégalités. Le principal
obstacle à surmonter pour élaborer une mesure qui tienne compte
de ces dimensions est d'affecter des prix approximatifs, dits prix «
imputés », à chacun des composants autres que les biens et
les services. À défaut d'y parvenir, l'on ne pourra combiner les
indicateurs des multiples éléments qui contribuent au
bien-être. Il existe des tentatives intéressantes d'établir
un tel indicateur composite, telle la mise au point de l'Indicateur de
développement humain (IDH) des Nations unies ou les travaux
d'universitaires tels que William Nordhaus ou Andrew Sharpe. Mais de nombreux
statisticiens craignent que le fait d'additionner autant de valeurs
imputées affaiblisse l'indicateur qu'est le PIB.
C'est ainsi
que les séries d'indicateurs présentés dans Measuring
Australia's Progress, publiées par le Bureau australien des
statistiques, couvrent aussi bien la santé, l'éducation et
l'environnement que la délinquance ou la cohésion sociale. De
même, la publication intitulée Panorama des statistiques de l'OCDE
2005 permet à l'utilisateur d'évaluer la performance des pays sur
plusieurs fronts. Enfin, des organisations internationales, dont l'OCDE, ont
mis au point des systèmes qui rendent compte de l'état de
l'environnement et qui coexistent avec le PIB sans en être des
composantes, comme le Système de comptabilité
économique et environnementale intégré (SEEA). Il
s'ensuit que le PIB n'est pas le seul indicateur phare.
Selon M. François Lequiller, ancien
chef de la comptabilité nationale à l'Institut national de la
statistique et des études économiques (INSEE), dirige les travaux
de l'OCDE sur les comptes nationaux : « le PIB est un
indicateur économique controversé. Il mesure le revenu mais non
sa répartition, la croissance mais non les destructions, et ne tient pas
compte d'éléments tels que la cohésion sociale et
l'environnement ».
Partie I : démarche de calcule du PIB.
Chapitre 1 : définition et approches de
calcule du PIB.
Paragraphe 1 : définitions du PIB.
Pour l'OCDE Que signifie " Produit
intérieur brut?? " Brut " signifie qu'aucune
déduction n'a été faite pour l'amortissement des machines,
bâtiments et autres actifs utilisés dans la production.
" Intérieur " veut dire que l'on prend
uniquement en compte les unités institutionnelles résidentes
contribuant à la production. " Produit "
services produits, qu'ils soient renvoie à tous les types de biens et
services produits, qu'ils soient achetés, imputés ou mesurables
autrement. Ces biens et services retrouvent dans la consommation finale des
ménages, des institutions sans but lucratif au service des
ménages et des administrations publiques?; dans les actifs fixes et les
exportations (moins les importations).
Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de
trois façons différentes :
· Soit comme la production moins la consommation
intermédiaire (c'est-à-dire la valeur ajoutée) plus les
impôts sur les produits (comme la TVA) moins les subventions sur les
produits.
· Soit comme les revenus obtenus à partir de la
production, c'est-à-dire la somme de la rémunération des
salariés, de l'excédent d'exploitation des entreprises et des
administrations publiques, du revenu mixte des entreprises non
constituées en société et des impôts nets sur la
production et les importations (TVA, impôts sur les salaires, droits de
douane, etc., moins les subventions).
· Ou encore comme les dépenses en biens et services
finaux moins les importations : dépenses de consommation finale,
formation brute de capital et exportations moins importations.
Pour l'HCP : Le produit intérieur
brut (PIB) est l'agrégat qui représente la richesse
créée au cours de l'année, autrement dit, il mesure
l'apport de l'activité de production à l'économie
nationale. Le PIB est la somme des valeurs ajoutées
générées par les différents agents
économiques et des droits et taxes à l'importation. Ainsi,
l'évolution en volume du PIB mesure le niveau de la croissance de
l'économie nationale. La variation de l'indice implicite des prix du PIB
(rapport entre le PIB en valeur courante et le PIB en volume) indique la
variation du niveau général des prix (demande finale
intérieure et échanges de biens et services avec
l'extérieur).
Selon le dictionnaire LAROUSSE : Produit
intérieur brut (P.I.B.) en comptabilité nationale, somme des
valeurs ajoutées (biens et services) réalisées
annuellement sur le territoire national par les entreprises d'un pays, quelle
que soit leur nationalité.
Selon le dictionnaire LAROUSSE : Produit national
brut (P.N.B.), somme totale du P.I.B. et du solde des revenus de facteurs de
production transférés par l'étranger et/ou à
l'étranger, souvent retenue pour caractériser la puissance
économique d'un pays.
Paragraphe 2 : approche de production.
Dans l'approche production, le produit intérieur brut est
calculé à partir de la valeur ajoutée, c'est-à-dire
de la différence entre la production et la consommation
intermédiaire. En effet, la production mesure la création
de richesse et la consommation intermédiaire sa destruction au
cours du processus de production. La valeur ajoutée mesure donc la
richesse effectivement mise à la disposition de l'économie par le
système productif.
Toutefois, pour calculer le produit
intérieur brut, il faut tenir compte des conventions de mesure
de la production adoptées par la comptabilité nationale.
La production est, en effet, mesurée aux prix de base,
c'est-à-dire à un prix qui exclut les impôts sur les
produits et inclut les subventions sur les produits. Or, le produit
intérieur brut doit être évalué aux prix du
marché, c'est-à-dire au prix effectivement payé par
l'acheteur, puisque la comptabilité nationale considère que le
prix du marché constitue la meilleure mesure objectivement disponible de
la valeur d'un produit. Mais, contrairement au prix de base, le prix
du marché comprend les impôts sur les produits et exclut les
subventions sur les produits. Il convient donc de faire une correction pour
passer des valeurs ajoutées au produit intérieur brut. Le produit
intérieur brut selon l'approche production est donc calculé de la
manière suivante :
Produit intérieur brut = somme des valeurs
ajoutées + impôts sur les produits
- subventions sur les produits
|
Paragraphe 3 : approche de revenu.
La production est également l'occasion d'une
répartition de la richesse produite entre les salariés, les
entreprises et l'Etat. L'approche revenue met en évidence cette
répartition. Le calcul du produit intérieur brut selon cette
approche dérive directement de la précédente, il
suffit d'utiliser la décomposition de la valeur ajoutée provenant
du compte d'exploitation :
Valeur ajoutée = Rémunération des
salariés + autres impôts sur la production
- autres subventions sur la production +
excédent d'exploitation / revenu mixte
|
En remplaçant dans le calcul du PIB selon l'approche
production la valeur ajoutée par ses différents
éléments on obtient :
Produit intérieur brut = Rémunération
des salariés + impôts sur les produits
+ autres impôts sur la production
- subventions sur les produits
- autres subventions sur la production
+ excédent d'exploitation / revenu mixte
|
En
constatant, d'une part, que la somme des impôts sur les produits et des
autres impôts sur la production correspond aux impôts sur la
production et les importations, d'autre part, que la somme des
subventions sur les produits et des autres subventions sur la production
correspond aux subventions, on obtient :
Produit intérieur brut = Rémunération
des salariés + impôts sur la production et les importations
- subventions
+ excédent
d'exploitation / revenu mixte
|
Paragraphe 4 : approche de demande.
L'approche demande montre comment la richesse
créée a été utilisée. Le calcul du
produit intérieur brut qui lui correspond peut se déduire
du compte de biens et services. Celui -ci se présente sous la
forme suivante :
Production
Impôts sur les produits
- Subventions sur les produits
Importations
|
Consommation intermédiaire
Consommation finale
Formation brute de capital fixe
Variation des stocks
Acquisitions moins cessions d'objets de valeur
Exportations
|
Il suffit de faire passer les importations dans la
colonne de droite et la consommation intermédiaire dans la colonne
de gauche pour faire apparaître dans la colonne de gauche le PIB selon
l'approche production. Ainsi, le calcul du produit intérieur brut selon
l'approche demande se présente ainsi :
Produit intérieur brut = Consommation finale + Formation
brute de capital fixe + Variation des stocks
+ Acquisitions moins cessions
d'objets de valeur+ Exportations
- Importations
|
D'une manière synthétique, on peut dire que le
produit intérieur brut est égal à la somme des emplois
finals, c'est-à-dire des emplois excluant la consommation
intermédiaire. Il faut comprendre dans cette formulation que les
importations sont associées négativement aux exportations.
Les trois approches du PIB peuvent être comparées
dans le schéma suivant :
Approche production Approche demande
Approche revenu
L'approche demande est, en fait, celle qui permet de
présenter le plus simplement le calcul du produit intérieur
brut et elle peut, de ce point de vue, être
considérée comme l'approche de référence. En
effet, il n'est pas facile de justifier la présence des
impôts et droits sur les importations dans les deux autres approches
et tout particulièrement dans l'approche production. Les impôts
et droits sur les importations sont l'une des composantes des
impôts sur les produits qui comprennent également la TVA et les
autres impôts sur les produits (par exemple les taxes sur le tabac ou
l'alcool). Une partie de ces impôts frappe des produits
destinés à la consommation intermédiaire et constitue,
de ce fait, un élément de la valeur de la consommation
intermédiaire des entreprises qui vient en déduction de la valeur
ajoutée. Il semble donc naturel de les ajouter à la valeur
ajoutée lorsque l'on considère que les consommations
intermédiaires importées devraient être valorisées
au prix payé au reste du monde, c'est-à-dire à un prix
excluant les impôts et droits sur importations. Mais il est
difficile, dans cette approche, de justifier d'ajouter à la valeur
ajoutée les droits et taxes sur importations frappant les produits
destinés à la consommation finale et la formation brute de
capital fixe. Dans l'approche revenu, les impôts et droits sur
les importations apparaissent comme un revenu dans le compte des
administrations publiques mais ils ne viennent en déduction du revenu
d'aucun autre agent résident car ils sont inclus dans la valeur des
dépenses en biens et services. Il est donc justifié de les
ajouter aux revenus provenant directement de la répartition de la valeur
ajoutée.
L'existence des impôts et droits sur les importations conduit
cependant à des résultats peu intuitifs. En effet, les
importations sont évaluées à un prix qui exclut
les impôts et droits sur importations car elles doivent correspondre
au prix payé au reste du monde. Aussi, si un pays n'a aucune
activité de production et vit uniquement d'importations, le
compte de biens et services devient :
Impôts sur les importations
- Subventions sur les importations
Importations
|
Consommation finale
Formation brute de capital fixe
Variation des stocks
Acquisitions moins cessions d'objets de valeur
Exportations
|
C'est-à-dire :
Impôts sur les importations
- Subventions sur les importations
|
Consommation finale
Formation brute de capital fixe
Variation des stocks
Acquisitions moins cessions d'objets de valeur
Exportations
- Importations
|
On retrouve dans la colonne de droite le produit intérieur
brut. Ainsi, un pays qui n'a aucune activité productive peut cependant
avoir un produit intérieur brut non nul égal aux impôts
nets des subventions sur les importations. Cette anomalie s'explique par la
priorité donnée, de fait, à l'approche demande dans le
calcul du produit intérieur brut.
Paragraphe 5 : PIB versus PNB et autres termes.
Le produit intérieur brut mesure la richesse
créée sur le territoire national, il ne tient pas compte
du fait qu'une partie de cette richesse a été créée
par des non-résidents et, qu'à l'inverse, des résidents
ont créé de la richesse dans le reste du monde, c'est ce qui
explique le qualificatif "intérieur". Pour déterminer le revenu
tiré par les résidents de l'activité de production, il
faut donc déduire du PIB le revenu distribué aux
non-résidents et ajouter le revenu issu de la production que les
résidents ont tiré du reste du monde. Ces revenus sont
les revenus des facteurs de production, c'est-à-dire le travail
et le capital. Les impôts et subventions sur la production
peuvent également être assimilés à des revenus des
facteurs de production.
Cet agrégat qui
mesure le revenu des résidents issus de la production prend le nom de
revenu national brut, il se calcule de la manière
suivante :
Revenu national brut = Produit intérieur brut
+
Rémunération des salariés reçue du reste du monde
- Rémunération des
salariés payée au reste du monde
- Impôts sur la production et les importations
versés aux reste du monde+ Subventions reçues du reste du monde
+ Revenus de la propriété reçus du reste
du monde - Revenus
de la propriété payés au reste du monde
|
Les revenus du travail et du capital, ainsi que les impôts
et subventions sur la production sont ce que les comptables nationaux appellent
les revenus primaires. Le revenu national brut est donc égal au PIB
plus les revenus primaires reçus du reste du monde moins les
revenus primaires versés au reste du monde.
Le PNB inclut les produits nets provenant de l'étranger,
c'est-à-dire le revenu net des investissements étrangers. Ce
produit net est en fait la différence entre les revenus des
investissements étrangers sur le territoire national et les revenus des
investissements du pays à l'étranger. L'écart entre le PIB
et le PNB peut être élevé dans le cas de petits pays qui
accueillent beaucoup d'investissements directs étrangers sur leur
territoire.
Tout au long
des années 2000, le PIB de l'Irlande, pays qui avait fondé en
partie son expansion économique sur la réception d'importants
investissements directs en provenance de l'étranger, a ainsi crû
plus vite que son PNB. Le concept de PNB est désormais remplacé
en France, et plus largement dans l'Union européenne, par la notion de
Revenu national brut (RNB).Le RNB sert notamment de base au calcul des
contributions au budget communautaire.
Paragraphe 6 : PIB en valeur (nominal) et en
volume (réel).
Le PIB est l'indicateur privilégié pour illustrer
la notion de « croissance économique ». Mais pour approcher au
plus près la réalité, encore faut-il corriger
l'évaluation du PIB nominal (c'est-à-dire en valeur) de
l'inflation. Par exemple, dans les années 1970 au cours desquelles
l'inflation était à deux chiffres, la valeur du PIB progressait
beaucoup plus vite qu'aujourd'hui, mais cela était dû en partie
à l'accroissement du niveau général des prix. Il convient
donc de corriger l'évolution de la valeur du PIB de l'inflation. Ceci
définit le PIB réel (ou en volume). Le terme volume se rapproche
de la notion de quantité produite, mais il s'en distingue
néanmoins.
Les statisticiens tiennent compte en effet de la «
qualité » de la production. Ces effets qualité sont
évalués à partir de différents critères de
performance des produits. Par exemple, un ordinateur qui valait 1000 euros
en2005et en 2010n'avait pas la même puissance de calcul. Bien que sa
valeur faciale n'ait pas changé, on considérera ainsi que son
prix a baissé entre 2005 et 2010, puisqu'il est plus performant,
Formellement, le passage du PIB nominal au PIB réel s'obtient à
partir des formules suivantes :
. Soit Pi,t le prix d'un bien (ou service) i au cours d'une
période t(par exemple, une année) et Qi,t la quantité
produite de ce bien i au cours de la période t; alors :
Le PIB réel est constitué par la valeur des biens i
produits au cours de la période t mesurés à prix constants
(année de base notée t0), soit :
En pratique, différents types d'indices de prix peuvent
être élaborés. Ils se différencient essentiellement
par la méthode de pondération (choix d'une année de base,
poids de l'année précédente, etc.)
Chapitre 2 : PIB au Maroc.
Paragraphe 1 : dernières statistiques de
l'HCP.
Sur le portail internet du Haut Commissariat au Plan (HCP) qui
constitue le moyen de communication de cette institution avec son milieu les
seules statistiques disponible à ce jour sont ceux du troisième
trimestre de 2013.
« L'arrêté des comptes
nationaux du troisième trimestre 2013 montre que la croissance
économique nationale continue à être soutenue par
l'important rebondissement de l'activité agricole, avec
des activités non agricoles en net ralentissement. Il fait ressortir,
également, un allégement du besoin de financement de
l'économie nationale. » Rapport de troisième trimestre
de l'HCP 2013.
Au total, le Produit Intérieur Brut
(PIB) s'est accru de 4% en volume au lieu de 2,9% la même
période de l'année 2012. Aux prix courants, l'accroissement a
été de 4,7% dégageant ainsi une hausse du prix implicite
du PIB de 0,7%.
Au niveau des emplois du PIB en volume, les
dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de
3,7% au lieu de 2,8% la même période de l'année
précédente, contribuant ainsi pour 2,2 points à la
croissance au lieu de 1,6 point. La consommation finale des administrations
publiques, en revanche, a connu une progression moins forte que l'année
dernière, de l'ordre de 4,3% au lieu de 8,1%. Sa contribution à
la croissance s'est maintenue à 0,7 point. Par ailleurs,
l'investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks)
a enregistré un ralentissement de sa croissance, avec une hausse de 0,5%
au lieu de 2,6%. Globalement, la demande intérieure a contribué
de 3 points à la croissance au lieu de 2 points une année
auparavant.
Les
échanges extérieurs de biens et services, de leur
côté, ont maintenu leur contribution positive d'un point à
la croissance. Les exportations ont, en effet, amélioré leur
performance, réalisant 5,6% de croissance au lieu de 4% durant
le troisième trimestre de l'année précédente alors
que les importations se sont accrues de 2% au lieu de 0,6%. Dans ces
conditions, avec une hausse du PIB aux prix courants de 4,7% et une
amélioration de 59% des revenus nets reçus du reste de monde, le
revenu national brut disponible s'est accru de 6,6% au lieu de 1,5% une
année auparavant. L'amélioration de la consommation finale
à prix courants se situant à 5,4%, l'épargne nationale a
atteint 26,4% du PIB au lieu de 24,7% durant le troisième trimestre de
l'année précédente. Par ailleurs,
l'investissement brut a atteint 35,1% du PIB au lieu de 34,6% et le besoin de
financement de l'économie nationale s'est allégé, en
conséquence, pour représenter 8,7% du PIB au lieu de 9,9% le
même trimestre de l'année précédente.
Tableau 1-Principaux emplois du PIB en volume (aux
prix de l'année précédente chaînés base
1998)
|
3er trimestre 2012
|
3er trimestre 2013
|
glissement
|
|
annuel en %
|
Dépenses de consommation finale des
ménages
|
101 762
|
105 527
|
3,7
|
Dépenses de consommation finale des
APU
|
28 316
|
29 519
|
4,3
|
Formation brute de capital
|
55 156
|
55 452
|
0,5
|
Exportations de biens et services
|
52 374
|
55 303
|
5,6
|
Importations de biens et services
|
- 62 321
|
- 63 591
|
2,0
|
*NB : chiffres en millions de DH. Source HCP
Note d'information sur la situation économique au troisième
trimestre 2013
Tableau 2- Revenu national brut disponible et
épargne nationale brute (en millions de DH)
|
3er trimestre 2012
|
3er trimestre 2013
|
glissement annuel en %
|
Revenu national brut disponible
|
215 174
|
229 420
|
6,6
|
Epargne nationale brute
|
51 369
|
57 239
|
11,4
|
Formation brute de capital
|
71 846
|
76 213
|
6,1
|
*NB : chiffres en millions de DH. Source HCP
Note d'information sur la situation économique au troisième
trimestre 2013
Paragraphe 2 : Maroc : Analyse
rétrospective du PIB et vue sur les régions du
pays.
l'économie marocaine s'est inscrite dans une phase
de croissance conforme à son potentiel d'environ 4,6% en moyenne
par an sur la période 2006-2012 contre 3,8% entre 1999 et 2005.
En 2012 et selon le rapport économique et financier de
la loi de finance 2014, malgré le prolongement du ralentissement de la
conjoncture internationale et le net repli de l'activité agricole,
l'économie nationale est restée sur une trajectoire
positive e n enregistrant une croissance, aux prix constants, de 1,7%
après 5% en 1022. Cette décélération est le
résultat de l'effet conjugué de la baisse, en volume, de
la valeur ajoutée agricole de 8,9% après +5,6% en 2011,
de la progression soutenue de l'activité non agricole de 4,4%
après 5,2% un an auparavant et de la hausse des impôts nets des
subventions affectant les produits de 5,2% après 2,7% en 2011.
L'accélération du rythme d'évolution du PIB
national au cours de la période 2006-2012 est attribuable à la
contribution significative du secteur tertiaire, située à 2,7
points de croissance en moyenne sur cette période. Ce secteur, dont la
part dans la valeur ajoutée totale a progressé de 1,1 point entre
les deux dates, a enregistré une croissance moyenne de 5% et 4,9% par
an, respectivement, durant les périodes 2006-2012 et 1999-2005.
La valeur ajoutée du secteur primaire a
progressé de 4,8% par an en moyenne entre 2006 et 2012 après
0,6% sur la période 1999-2005. Par conséquent, sa contribution
à la valeur ajoutée totale a connu une nette amélioration
entre les deux périodes, passant de 0,1 point à 0,8 point,
sachant que sa part moyenne dans le total de cette valeur ajoutée est
restée quasi stable (autour de 17%). Cette évolution
résulte d'une dépendance moindre de la production agricole
des aléas climatiques et des efforts publics pour la
modernisation et le renforcement du secteur dans le cadre du Plan Maroc Vert.
Quant au secteur secondaire, le passage du taux de croissance du secteur de
3,8% en moyenne sur la période 1999-2005 à 3,1% en 2006-2012,
conjugué au repli de sa part moyenne dans la valeur ajoutée
totale de 18% à 16,3%, s'est traduit par un certain repli de sa
contribution à la croissance de la valeur ajoutée totale de 1,1
point à 0,8 point, en moyenne, entre les deux périodes.
· Contribution significative des
éléments de la demande intérieure à la croissance
du PIB
La demande intérieure, soutenue par le dynamisme
continu de la consommation finale et de l'investissement poursuit son
rôle de levier de l'activité économique nationale.
La contribution de la consommation finale intérieure, principale
composante de la demande, s'est consolidée au cours de la période
2006-2012, passant à 3,6 points après 2,3 points entre 1999 et
2005.
De même, la consommation finale des ménages,
qui représente plus de 58% du PIB, s'est bien comportée
durant la période sous revue, enregistrant entre 2006 et 2012, une
croissance de 4,9% contre 3% en moyenne entre 1999 et 2005, contribuant ainsi
de 2,8 points de croissance, en moyenne, contre1,8 point durant la
première période. Cette amélioration a été
favorisée par la mise en oeuvre d'un certain nombre de mesures
à la faveur de la consolidation du pouvoir d'achat des
ménages visant, d'une part, les revalorisations salariales, la
réduction de l'impôt sur le revenu, la dynamisation du
marché du travail et, d'autre part, l'essor du secteur du micro
crédit et l'amélioration du niveau de vie des marocains,
notamment, à travers un meilleur financement des secteurs sociaux.
La Formation Brute du
Capital Fixe a enregistré une amélioration de sa part moyenne
dans le PIB sur la période 2006-2012 pour atteindre 30,7% contre moins
de 26% en 1999-2005. Par ailleurs, son rythme de croissance s'est
légèrement décélérée, passant de 6,1%
en moyenne par an durant la première période à 5,8% durant
la deuxième. Sa contribution à la croissance du PIB est
passée de 1,6 point, en moyenne, durant la première
période à 1,7 point entre 2006 et 2012.
L'évolution des échanges extérieurs
révèle une contribution négative à la croissance du
PIB de près de 1 point en moyenne sur la période 2006-2012
contre une faible contribution positive de 0,1 point au cours de 1999-1005.
Cette tendance s'explique, d'une part, par la décélération
des exportations des biens et services, aux prix constants,
impactées par l'atonie du commerce mondial, évoluant
à un taux annuel moyen de 4,0% entre 1006 et 1021 après 8,2%
durant la première période et, d'autre part, par
l'évolution soutenue des importations de biens et services
à un taux de 6,2% par an en moyenne sur la période
1999-2012 soit un rythme de croissance supérieur à celui
des exportations sur la période 2006-2012 (5,5%), en lien avec le
dynamisme de la consommation finale intérieure.
· Contributions des régions au PIB :
Maroc.
La contribution au PIB de la région du Grand Casablanca
est la plus importante. Elle est de 18,5%, en moyenne sur la période
1998-2011, suivie par les régions de Souss-Massa-Daraâ
(12,3%), Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (9,6%) et Marrakech-Tensift-Al Haouz
(8,5%). Ces quatre régions totalisent une part de 48,9% du PIB national,
traduisant un héritage historique appelé à être
résorbé selon des dynamiques encours ou à partir d'autres
trajectoires que la nouvelle gouvernance régionale pourrait favoriser.
Contribution et dynamique régionales, Structure
du PIB et PIB/hab sur la période 1998-2011
En effet, en termes de rythme de croissance, ce sont les
régions à faibles contributions qui révèlent les
trajectoires les plus dynamiques, avec des taux de croissance plus
élevés que la moyenne nationale (5,8%), à savoir les
régions de Oued Ed-Dahab-Lagouira (12,2%) et de Laâyoune-Boujdour-
Sakia El Hamra (12,1%). A l'instar de ces deux régions,
Chaouia-Ouardigha, Marrakech-Tensift-Al Haouz et Doukala-Abda ont
enregistré des taux de croissance plus importants avec respectivement
8,7%, 7,3% et 7%. La région du Gharb-Chrarda-Béni Hssen a
enregistré le taux de croissance le plus bas (2,8%) impacté par
le recul du rythme de croissance qui a imprimé l'activité
primaire suite aux inondations qu'a connues la région ces
dernières années.
Le PIB par habitant est en nette amélioration
pour toutes les régions durant toute la période d'analyse quoique
avec des rythmes différenciés. Ainsi, par rapport au niveau
national, 7 régions sur 16 ont un PIB/hab qui dépasse le niveau
national moyen (18.327 dh/hab). Il s'agit de Laâyoune-Boujdour-Sakia El
Hamra (30.326dirhams par habitant), du Grand Casablanca (28.170dh/hab),
de OuedEd-DahabLagouira (22.871dh/hab), de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer
(21.862dh/hab), de Souss-Massa-Daraâ (12.454dh/hab), de l'Oriental
(10.169dh/hab) et du Chaouia-Ouardigha (19.623dh/hab).
PIB/habitant par région en dirhams
(1998-2011)
En termes de dynamiques, les deux régions de
Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et ChaouiaOuardigha ont connu la
croissance la plus soutenue du PIB/hab avec un taux annuel moyen de 8,2%,
suivies des régions de Doukala-Abda (6,2%), Marrakech-Tensift-Al Haouz
(6,1%), l'Oriental et MeknèsTafilalet (5,3% chacune), Taza-Al
Hoceïma-Taounate (5,2%) et Tanger Tétouan (5%). Par contre,
l'évolution du PIB/hab a été moins remarquable pour les
régions de Oued Ed-Dahab-Lagouira (1,1%), Gharb-Chrarda-Béni
Hssen (1,6%), Souss-Massa-Daraâ (3,1%),
Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (3,7%), et Grand Casablanca (3,8%).
Paragraphe 3 : PIB agricole et PIB non
agricole.
L'agriculture englobe la foresterie, la chasse, la pêche
ainsi que les cultures et la production animale. La valeur ajoutée est
la production nette d'un secteur après avoir additionné tous les
sortants et soustrait tous les entrants intermédiaires. Elle est
calculée sans effectuer de déductions pour la
dépréciation des biens fabriqués ou la perte de valeur ou
la dégradation des ressources naturelles.
Pour le PIB non agricole c'est le PIB des secteurs autres que
ceux cité ci-dessus.
Au Maroc
Les comptes nationaux du troisième trimestre 2013
montre que la valeur ajoutée agricole en volume,
corrigée de variations saisonnières (cvs), s'est accrue de 19,9%
au lieu de la baisse de 8,5% le même trimestre de l'année
précédente, alors que celle des activités non
agricoles a été, en revanche, en ralentissement avec une
croissance de 1,6% au lieu de 4,7%.
Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur
secondaire a enregistré une baisse de 0,5% au lieu d'une
hausse de 2,3%, qui s'explique par :
- la diminution de la valeur ajoutée de l'industrie
d'extraction de 3,2% au lieu d'une hausse de 4,7%;
- la persistance de la baisse de la valeur ajoutée de
l'activité du bâtiment et travaux publics malgré un
relatif recul de son rythme, cette baisse passant de 0,5% à
0,2% ;
- la stagnation de la valeur ajoutée des industries de
transformation après une hausse de 1,4% ;
- et le net recul du rythme de croissance de l'activité
de l'électricité et eau, celle-ci passant de 9,9% durant le
troisième trimestre de l'année passée à 1,9% en
2013.
La valeur ajoutée du secteur tertiaire,
de son côté, a affiché un
ralentissement de sa croissance, celle-ci passant à 2,8% contre 5,8% le
troisième trimestre de l'année précédente. Cette
tendance est observée en particulier au niveau des :
- postes et télécommunications, avec une croissance
de 8,9% au lieu de 27,1%;
- services rendus aux ménages et aux entreprises, avec
2,4% au lieu de 4,9%;
- services financiers et assurances, avec 0,2% au lieu de
4,2%;
- services rendus par l'administration publique
générale et sécurité sociale, avec 2% au lieu de
6,3%;
- et services de l'éducation, de la santé et de
l'action sociale, avec 2% au lieu de 4,9%.
En revanche, les autres composantes du secteur tertiaire ont
enregistré des rythmes de croissance en amélioration, passant
dans :
- les hôtels et restaurants de 2,7% à
4,4% ;
- les transports de 2,5% à 2,9% ;
- et le commerce de 2% à 3,1%.
Au total, le Produit Intérieur Brut
(PIB) s'est accru de 4% en volume au lieu de 2,9% la même
période de l'année 2012. Aux prix courants, l'accroissement a
été de 4,7% dégageant ainsi une hausse du prix implicite
du PIB de 0,7%.
|
3er trimestre 2012
|
3er trimestre 2013
|
glissement annuel en %
|
secteur agricole
|
24 518
|
29 386
|
19,9
|
secteur non agricole
|
126 356
|
128 428
|
1,6
|
Pêche
|
936
|
954
|
2,0
|
Industrie d'extraction
|
3 253
|
3 150
|
-3,2
|
Industries de transformation
|
22 150
|
22 128
|
-0,1
|
Electricité et eau
|
5 869
|
5 981
|
1,9
|
Bâtiment et travaux publics
|
8 026
|
8 008
|
-0,2
|
Commerce
|
18 210
|
18 775
|
3,1
|
Hôtels et restaurants
|
2 987
|
3 118
|
4,4
|
Transports
|
8 629
|
8 883
|
2,9
|
Postes et télécommunications
|
15 025
|
16 358
|
8,9
|
Activités financières et
assurances
|
9 172
|
9 188
|
0,2
|
Services rendus aux entreprises et services
personnels
|
18 311
|
18 750
|
2,4
|
Administration publique générale et
sécurité sociale
|
13 777
|
14 053
|
2,0
|
Education, santé et action sociale
|
14 175
|
14 458
|
2,0
|
Branche fictive
|
-7 690
|
-7 698
|
0,1
|
Impôts sur les produits nets des
subventions
|
21 297
|
21 882
|
2,8
|
Produit intérieur brut en volume
|
172 616
|
179 576
|
4,0
|
PIB hors agriculture en volume
|
147 458
|
150 014
|
1,7
|
Produit intérieur brut en valeur
|
207 519
|
217 249
|
4,7
|
*NB : chiffres en millions de DH. Source HCP
Note d'information sur la situation économique au troisième
trimestre 2013
Pour les tableaux des comptes nationaux
« Pib » 20012 et troisième trimestre 2013 voir
annexes.
Partie II : limites du PIB et les nouveaux
instruments de mesure.
Si le PIB demeure le principal agrégat de la
comptabilité nationale et un indicateur économique pertinent pour
mesurer la croissance de l'économie d'un pays, il présente aussi
des limites qui sont largement reconnues, qui en font un indicateur
inadapté pour mesurer le bien-être et le développement
d'une nation. L'économiste et statisticien américain Simon
Kuznets, l'inventeur du produit intérieur brut (PIB), lançait en
1934 devant le congrès américain l'avertissement
suivante : « La mesure du revenu national peut difficilement
servir à évaluer le bien-être d'une nation ».Simon
Kuznets était conscient de cette situation, il avait donc
présenté le PIB comme un indicateur de l'activité
productive, et rien de plus. En outre, après la seconde guerre mondiale
les économies des pays développés connaissent une forte
croissance économique, dont les conséquences sur le niveau de vie
sont extraordinaires, ce qui fait du PIB par habitant l'indicateur fondamental
du bien-être et du développement dans cette époque.
Cependant, cette façon pour mesurer cet indicateur qui concentre
uniquement sur la production c'est-à-dire tout ce qui a une valeur
monétaire, pouvaient être liée à des
activités considérées comme nuisibles pour le
bien-être des individus et l'environnement, cela donne naissance a
plusieurs recherches en 1970 sur la relation entre l'augmentation du PIB et le
bien-être ou le progrès des sociétés.
Dans les chapitres suivants, nous allons voir les principales
limites du PIB et défauts dans sa détermination, ainsi que leurs
indices alternatifs et sectoriels mis au point dans le monde entier afin
d'évaluer le bien-être social et environnemental.
Chapitre 1 : limites du PIB.
Paragraphe1 : PIB/Développement
durable :
La notion de développement durable (sustainability en
anglais), émerge dans les années 1980, afin de lier le
développement économique avec le maintien des équilibres
écologiques. Cette notion a été précisée
dans le rapport de la Commission Brundtland des Nations Unies en 1987, qui
défini le développement durable comme
« celui qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à
répondre à leurs propres besoins ».
Le développement pour être durable (ou soutenable)
il doit concilier trois axes fondamentaux : la croissance
économique, respect des équilibres naturels de la planète
et la cohésion sociale. Donc, il est nécessaire de disposer d'une
information quantitative pour mesurer les progrès des
sociétés vers la voie de la durabilité.
Malgré que le PIB est un indicateur principale pour
mesurer la croissance économique d'un pays, il reste insuffisant pour
mesurer le développement durable dans les autres dimensions, car il ne
tient pas compte du respect ou non des principes de développement
durable ni de ses effets sur l'environnement. Or, le taux de croissance du PIB
par habitant est le premier indicateur parmi les 11 indicateurs
« clés » de la stratégie de l'Union
Européen pour le développement durable révisée en
2006. Le PIB ne nous donne toutefois pas des informations sur le
bien-être de la société ou le degré de la
durabilité de son développement. Donc quelles sont les limites du
PIB qui en font un indicateur incapable de mesurer le développement
durable ?
Tout d'abord, la production qui contribue à la pollution
et la production nécessaire à la dépollution ou les
produits destiner à la lutte contre la pollution, sont
comptabilisés et font augmenter le PIB, même que le tout
est pour un résultat nul. Pour cela certains économistes
préfèrent de mesurer la croissance par le PIN en retranchant du
PIB lesdites productions.
D'autres parts, les dimensions social et économique du
développement durable doivent permettre à chaque individu une vie
exempte de la pauvreté, mais la relation entre le taux de la
pauvreté et celui de la croissance économique n'est pas toujours
positif. On peut avoir une augmentation du PIB mais cela ne signifier pas
forcement une diminution de la pauvreté, à cause des
inégalités dans la distribution des richesses. De nombreuses
économies africaines ont enregistré une croissance
économique émouvante sans diminuer pour autant le taux de
pauvreté en Afrique, qui est le taux le plus élevé dans le
monde avec 47.5% de la population vivant avec moins d'1.25 dollar EU par jour.
Car ces économies africaines dépendent largement du
pétrole et du gaz et de l'extraction minière, qui créent
peu d'emplois pour les jeunes. Le Maroc a enregistré en 2000 une
tendance à la hausse du PIB par habitant. En effet, il est passé
de 13819 à 24864 dirhams en 2010 c'est-à-dire une augmentation de
près de 93%. Cependant, il faut noter que cette augmentation ne prend
pas en compte les disparités entre les milieux urbain et rural et, que
le taux de pauvreté même s'il a connu une baisse constante, il
reste relativement élevé, notamment en milieu rural (14.2% en
milieu rural, par contre 4.7% en milieu urbain).
De plus la croissance économique est destructrice des
richesses naturelles non renouvelables, les prélèvements sur ces
ressources naturelles sont considérés comme des créations
des richesses, tandis que leurs dégradations ne sont pas inclues dans le
PIB. Donc le PIB ne mesure que des flux et non pas des stocks ou de patrimoine,
ce qui ne permet pas d'évaluer le caractère soutenable ou non de
la croissance. Ainsi que PIB ne prend pas en compte la pollution et les
externalités négatives (eaux de rivière polluées,
rejets atmosphériques, forêts détruites, etc.) liées
aux activités de production parce qu'elles sont des couts sans
contrepartie monétaire.
Malgré que l'IDH permet de mieux évaluer le
développement parce qu'il base sur d'autres dimensions que
l'économie comme la santé et l'éducation, il reste encore
un indicateur qui n'a pas été conçu pour évaluer la
soutenabilité du développement. En effet pour mesurer la
soutenabilité du développement selon un indicateur patrimonial du
stock total de richesse est un jeu très difficile, car il pose de
nombreuses difficultés en ce qui concerne l'évaluation de
certains capitaux naturels que le capital physique qui peut être
considéré comme le plus facile. De cette approche qui concentre
sur la comptabilité du patrimoine, et depuis des années des
indicateurs de développement durable ont vu le jour, à titre
d'exemple le PIB vers du PNUE, et de plus en plus d'autres indicateurs
apparaissent pour construire non pas seulement un indicateur de
développement durable mais un tableau de bord du développement
durable comprenant plusieurs indicateurs mesurant l'évolution du
développement durable dans tous ses domaines : économique,
social et environnementale.
Le Maroc a élaboré des indicateurs de
développement durable dans le cadre du Comité National des
Indicateurs du Développement Durable (CNIDD), qui sont au nombre de 65
répartis sous la forme suivante :
« - 27 IDD de Forces motrices qui renseignent sur
l'activité économique et sociale ;
- 7 IDD de Pressions qui présentent les données
relatives aux pressions de la société et des différents
secteurs d'activité sur l'environnement ;
- 14 IDD d'Etats qui permettent d'évaluer l'état de
l'environnement;
- 5 IDD d'Impacts qui traduisent les conséquences de
l'état de l'environnement sur la santé humaine;
- 12 IDD de Réponses qui mettent en exergue l'action des
pouvoirs publics face aux pressions et aux impacts. » (Rapport
national 2011 des Indicateurs du Développement Durable du Maroc).
Paragraphe2 : PIB/Environnement
Les mesures traditionnelles de la richesse
créée, notamment par le PIB, ne prend pas en compte les
externalités négatives de l'activité productive sur
l'environnement. Du fait de la surexploitation des ressources naturelles, la
croissance économique génère des perturbations dans les
équilibres écologiques à savoir l'émission de gaz
à effet de serre par l'utilisation d'énergies fossiles, (La
pollution, en partie due aux énergies fossiles telles que le charbon et
les sous-produits pétroliers, coûte au Maroc 1,2 milliard d'euros
par an, soit 3,7 % de son PIB) ces émissions sont aujourd'hui plus
importantes que ce soit dans les pays développés que dans les
pays émergent, et leur augmentation avec le temps conduit a la
destruction de la couche d'ozone et au réchauffement climatique et
à d'autres conséquences néfastes pour l'environnement tel
que l'augmentation des zones déserts et la fonte de glaces qui
amène à une augmentation du niveau des océans et d'autres
catastrophes climatiques destructrices. A titre d'exemple une étude du
GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat) a montré que pendant 10000 ans avant
la révolution industrielle la concentration de dioxyde de carbone (CO2)
dans l'atmosphère est restée stable a environ 280 ppmv (partie
pour million par volume) et le surface terrestre ne s'était
réchauffé que de 0.6°C en 1800, tandis qu'après la
révolution industrielle qui a permis une forte croissance
économique, cette concentration de (CO2) a augmenté rapidement et
dépasse 380 ppmv. Toutefois, ce réchauffement climatique a
poussé certains pays du monde à prendre en compte leurs
émissions de gaz à effet de serre et de rechercher une solution
à ce phénomène qui est généralement une
« croissance propre ».
De plus, partout dans le monde pour qu'un pays ait une forte
croissance économique il faut qu'il possède d'un bon secteur
industriel, dans ce secteur les usines contribuent à la pollution des
sols et des eaux, que ce soit une pollution chimique bactériologique ou
thermique, la photo suivante nous montre une zone où les
sédiments peuvent être fortement pollués.
Rejet des eaux usées
dans le Bassin d'Arcachon (France)
Cette pollution est diluée dans l'eau est souvent
invisible ce qui la rend difficile a traité. De plus la plupart des
secteurs industriels sont des grands consommateurs des ressources
naturelles pour produire des biens matériaux, et ils
engendraient une importante pollution de l'atmosphère terrestre, des
sols et des eaux.
Dans la majorité des pays le système de la
production agricole est caractérisé par l'usage optimum d'engrais
chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de
régulateurs de croissance, de pesticides... en cherchant de maximiser la
production par rapport aux facteurs de production, que ce soit la main
d'oeuvre, le sol ou les autres moyens de production. Ce mode de production
d'une part fait augmenter la production et d'autre part il fragilise
l'environnement. Et la destruction des forets tropicales n'est pas prise en
compte comme des couts économiques dans le calcule du PIB, au contraire
ils contribuent au PIB en tant que revenu quand il faut payer quelqu'un pour
réparer les dégâts. Ces forêts sont essentielles
à la préservation de biodiversité et à l'absorption
d'une partie des gaz à effet de serre, mais elles sont malheureusement
détruites par l'activité humaine. Depuis 1970, en Afrique et en
Amérique du Sud 15% de la surface initiale de la forêt amazonienne
est disparu, soit 150 millions d'hectares.
En outre, la biodiversité qui désigne la
variété et la diversité du monde vivant sur la terre, est
menacée par les activités de production de l'homme qui exercent
un effet négative sur l'environnement, car ces activités
génèrent la disparition et la raréfaction de certaines
espèces, animales ou végétales. Le taux d'extinction des
espèces par ces activités humaines à un niveau
supérieur de 1 000 à 10 000 fois au taux naturel.
Paragraphe3 : PIB/ Autoproduction ou
autoconsommation.
L'autoproduction ou l'autoconsommation des richesses est un acte
pour lequel les agents économiques produisent à eux-mêmes
les biens et les services qu'ils consomment. Cette production de richesses ne
passe pas par aucun échange marchand à titre d'exemple: la
production domestique telle que les fruits ou les légumes
récoltés dans le jardin familial et autres activités
domestiques assurées par les mères et les pères de la
famille ou bien les femmes et les hommes au foyers comme la cuisine et les
entretiens familials. Ces taches dites domestiques et autres services produits
par les ménages pour leur propre usage, sont échappés en
grande partie à la comptabilisation nationale, ce qui tend à sous
estimer la valeur du produit intérieur brut (PIB).
Le système fiscal marocain comme le système de
comptabilité nationale, ne prend pas en compte cette autoproduction,
pour définir le revenu imposable des contribuables même si elle
correspond à une augmentation du pouvoir économique de la
personne concernée comme toutes les autres sources des revenus qui sont
soumises à l'imposition. Pour prendre en considération cette
autoproduction ou autoconsommation dans le système fiscal ainsi que le
système de comptabilité nationale, cela pose pas mal de
problèmes. Tout d'abord, ces activités sont difficiles à
identifier si elles ne sont pas annoncer spontanément, cette
difficulté est relative à la détermination de la
quantité autoconsommée. En outre, l'évaluation de cette
autoconsommation est très difficile car elle ne correspond pas à
une rémunération en espèce, c'est-à-dire quel prix
sera utiliser pour évaluer cette autoproduction?
La difficulté de la connaissance de la quantité
autoconsommée réside dans le fait que ces produits sont
consommés sur place et n'accèdent pas au marché, car dans
le cas où un produit est vendu sur le marché, la connaissance de
la quantité de ce produit est relativement très facile, en raison
de l'existence de certaines dispositions législatives ou fiscales qui
oblige le fermier par exemple à délivrer à l'acheteur une
facture qui représente la quantité et la valeur du produit vendu,
dans tous cas où cette transaction se faite sur des quantités
importantes de ce produit. Mais au contraire dans le cas de l'autoconsommation
la soule source d'information est les déclarations des agriculteurs, car
il n'a pas d'accès sur le marché. Cependant, la méfiance
des agriculteurs des nouveaux impôts quand il ne comprenant le but de
telle enquête, les conduit à donner des chiffres
d'autoconsommation inférieurs à la réalité. Cela
revient donc à un problème d'éducation et surtout dans le
milieu rural. Et si cette quantité d'autoconsommation et
déterminée malgré tous les problèmes qui lui
associés, il reste de déterminer le prix dont cette
quantité physique va être évalué, du fait qu'elle ne
correspond pas à une rémunération en espèce.
En effet, a couse de toutes ces difficultés
associées au mesure de l'autoconsommation il existe souvent des erreurs
dans leurs évaluation qui sont par fois très loin de la
réalité. Ce qui rand le PIB comme un indicateur imparfait des
richesses produites.
Paragraphe4 : PIB/Travail au noir.
Le travail au noir, aussi appelé le travail
dissimulé est défini comme comme « toute activité
rémunérée qui est légale en ce qui concerne leur
nature mais non déclarée aux pouvoirs publics » en
contournement du droit fiscal, du droit des assurances sociales, du droit de la
concurrence et en particulier du droit des étrangers. Le volume de
travail au noir dépond de la structure de production, il est plus
répandu dans les activités requérant beaucoup de personnel
comme les travaux domestiques et de nettoyage, l'hôtellerie-restauration,
et l'agriculture. On peut deviser les facteurs motivant une personne à
travailler au noir ou un employeur à engager une personne au noir,
à trois facteurs, à savoir les facteurs économiques :
les déductions salariales, la charge fiscale, et l'impossibilité
de trouver un emploi légal, sont parmi les facteurs économiques
qui influence la perception des individus à l'égard du travail au
noir. Ainsi que les facteurs sociales et institutionnels et autres facteurs
socio-psychologiques. Et enfin le travail au noir permet d'éviter des
taxes de droit public, et donc les motivations de nature financiers jouent un
rôle très important dans ce phénomène.
Le travail au noir comprend un groupe
hétérogène d'activités, le premier groupe est le
travail au noir souvent occasionnel tel que les femmes de ménage non
déclarées, et autres activités inclus dans le cadre des
services personnel. Le deuxième groupe est dit travail au noir
organisé, qui est plus ou moins contenue dont les travailleurs ne sont
pas inscrits et les employeurs ne paient pas les cotisations sociales. En outre
on trouve les professions exercées au noir en cas de la
non-déclaration de la production.
Le cas de travail au noir est très complexe, il
représente dans beaucoup de pays une partie non négligeable de
l'emploi total. Même qu'il y a un échange d'argent et une
création de la valeur ajouté sur le plan économique, cette
activité n'est pas comptabilisée, et ne relèvent pas du
PIB officiel, du fait que ce dernier ne concerne que l'économie formelle
d'un pays. Et cela conduit à la suppression du droit des travailleurs
à des prestations des assurances sociales, et à une perte de
recettes pour l'Etat et les assurances sociales.
Finalement, puisque le PIB s'appuis sur la comptabilité
nationale, sur tout ce qui est déclaré à l'Etat, donc la
valeur du travail au noir incluse dans le PIB est calculé sur la base
des estimations, le PIB ne prend donc pas en compte la valeur réelle du
« travail au noir ». De ce fait, le PIB est un indicateur
incomplet de valeurs ajoutées créées dans un pays.
Paragrahe5 :
PIB/Bénévolat
Au Maroc, les termes bénévolat et volontariat
ne sont pas clairement définis, à cause de la confusion qu'ils
prêtent. Dans la langue Arabe on trouve que ces deux termes sont
exprimés par un seul mot « atatawoe » par contre en
France on trouve que le volontariat et le bénévolat
représentent deux formes d'activités philanthropiques
différentes, le bénévolat à la différence du
volontariat n'est encadré par aucune loi, n'est pas un statut, et ne
peut être encadré par aucune contrat. Le volontariat dans sa forme
actuelle est un concept étranger qui ne pas employer au Maroc que
depuis les années soixante avec l'introduction du volontariat nationale.
Le bénévolat est « une
activité libre et non rémunérée » et
celui ou celle qui s'adonne au bénévolat et appelé
« bénévole ». Au sens étymologique du
terme le bénévole vient du latin « benevolus,
bienveillant, bien et volo, je veux » c'est-à-dire une
personne qui fait quelque chose sans obligation et gratuitement.
Le PIB additionne toutes les productions de biens et
services donnant lieu à un travail rémunéré, or le
bénévolat est un travail gratuit, non
rémunéré, le PIB ne prend pas en considération la
valeur ajoutée issue de ce travail bénévole et ne rentre
pas leur production dans le cycle de la production qu'elle mesure.
Le travail bénévole, qui est hors association, est
souvent comme le travail au noir, il n'est pas prise en compte dans le calcule
du PIB, même qu'il génère bien une valeur ajoutée
car elle est difficile à estimer.
Paragraphe6 : PIB/La production non marchande.
La production non marchande se retrouve essentiellement sous
forme de services qui ne sont pas destinée à être vendue
sur le marché. Ce sont donc des services fournis gratuitement ou
à un prix moins de 50 % de leur coût de revient. Ainsi on retrouve
parmi les agents qui fournissent des services non marchands, l'Etat est l'agent
économique principal qui fournit des services non marchands à
savoir : L'éducation (l'école publique, certaines formation
à l'université sont gratuites ou ont un prix très
inférieur à leur coût), La santé (les
dépenses de santé sont en partie remboursées par le
système de sécurité sociale, les hôpitaux
publics.)La justice, Les services municipaux...etc. cependant, l'Etat n'est pas
le seul agent économique qui fournit des services non marchands, mais
certaines institutions à but non lucratif en produisent aussi.
La mesure de la production de biens et services marchands est
souvent très facile puisqu'elle est vendue sur le marché, et elle
est évalué par son prix de vante. Tandis que la production non
marchande ne peut se mesurer de la même façon, et pour cela les
statisticiens décident donc de comptabiliser cette production par la
somme des coûts de production supportés par les administrations
pour les produire. Donc le cout total de la production des bien est services
non marchands est un estimateur de a valeur finale de la production non
marchande.
En effet, le problème qui se pose en l'absence de
facturations, est comment on peut mesurer La contribution réelle des
services non marchands et de l'administration publique à la production
économique, pour les comptabiliser dans le PIB. Car il y a des services
rendus ont une valeur plus que leurs cout de production, comme il ya aussi des
services produites par des couts plus cher que ce qui seraient possible pour
les mêmes services. Le fait d'utiliser des méthodes
différentes pour valoriser un même service selon qu'il est rendu
par un opérateur marchand ou un opérateur non marchand introduit
une distorsion dans le calcul du PIB selon le fonctionnement de
l'opérateur.
Paragraphe7 : PIB/bien être.
Cette croissance économique qui est inclut dans une hausse
durable de la production permet généralement une hausse des
revenus et de la consommation d'une population, ce qui traduit un accroissement
de son niveau de vie, et donc de mieux satisfaire ses besoins, (se nourrir, se
vêtir, se loguer...). Elle tend également à libérer
de nouvelles ressources pour les investir dans plusieurs domaines tels que les
infrastructures publiques nécessaires au développement
(santé, éducation, réseau d'adduction d'eau et
d'égout, culture et communication...) et à l'amélioration
du bien-être des populations. Mais ce n'est pas toujours le cas. Si, par
exemple, les obstacles de la circulation peuvent faire croître le
PIB du fait qu'ils augmentent la consommation d'essence, il
est certain qu'ils ont un autre effet négatif sur le niveau de vie qui
constitué dans l'augmentation de la pollution de l'air. Donc les mesures
traditionnelles du PIB qui ignorent les effets néfastes de la croissance
sur l'environnement, offriront une estimation inadaptée de
l'évolution du bien-être des populations.
Pour bien comprendre la relation entre la croissance
économique et le niveau du bien-être des populations, on va voire
les effets de la hausse des revenus sur le bien-être de ces populations.
Selon des études empiriques(1) la relation entre le revenu et le bonheur
apparait positive lorsque le revenu est faible, l'augmentation du revenu tend
à augmenter le bonheur mais, jusqu'à un seuil qui varie selon ces
études le revenu ne signifie plus ou quasiment plus davantage de bonheur
c'est ce que l'on nomme, le paradoxe d'Easterlin, du nom de
l'économiste qui l'a mis en évidence 1974. En outre, la relation
entre le bonheur et le revenu n'est pas forcément significative, car on
trouve des personnes pauvres peuvent être en moyenne plus heureuses que
les personnes riches, se qui montre que la croissance économique n'est
qu'un facteur déterminant parmi d'autres du bonheur. Ces études
donc confirment que le niveau de bien-être n'augmente pas avec la hausse
des revenus.
Les statisticiens et les économistes ont proposé
deux types d'indicateurs assez générale pour mesurer le niveau de
bien-être. Le premier type d'indicateurs correspond à des
indicateurs subjectifs qui reposent sur l'appréciation que porte les
individus sur leur vie, c'est par exemple interroger les individus on leur
demande "à quel point vous vous sentez heureux" et les répondants
doivent être sur une échelle de 1 à 10, c'est une
échelle d'auto-évaluation qui exprime le niveau de satisfaction
ressenti des individus par rapport a leur vis. Le deuxième type
correspond à des indicateurs objectifs qui sont basés sur la
situation sociale d'une population à savoir taux de chômage,
revenu moyen, taux de suicide, niveau de criminalité... quelque soit
l'indicateur retenu, subjectif ou objectif les résultats sont
sensiblement les mêmes.
Dans les pays développés comme les Etats-Unis et
la France qui ont connus une forte augmentation du revenu par habitant depuis
1970, on observe que malgré cette augmentation du revenu le niveau de
bonheur (subjectif) ou de bien-être social (objectif) n'a pas
augmenté. Le niveau de richesses donc n'explique pas le niveau du
bonheur, et par la suite l'amélioration du niveau de bien-être des
populations. Et cela revient à ce que nous avons déjà
évoqué aux effets négatifs de la croissance sur la
qualité de l'environnement que l'on connait tous : pollution de
l'aire et de l'eau consommé ; destruction des forets et de la
couche d'ozone... etc. En outre, les richesses générées
par la croissance sont redistribuées d'une manière non
équitable entre les individus. Alors la croissance la croissance ne
permet pas une amélioration sensible du bien-être des
populations.
Finalement, le bien-être ne dépond pas seulement
sur des facteurs économiques tel que la croissance les revenus et la
consommation mais il dépond également sur des autres facteurs non
économiques à savoir la qualité de l'environnement, des
relations sociales, sécurité, niveau de libertés, et
éducation... ce qui explique que l'augmentation du PIB n'exprimer pas
souvent une augmentation du bien-être des populations.
Paragraphe8 : Autres limites.
Les critiques faites au PIB ont été
formulées depuis longtemps, Le PIB n'a pas été
conçu pour mesurer le développement et leur soutenabilité,
il ne tient pas compte les dommages indésirables sur l'environnement et
le bien-être des activités économique, et les pertes
correspondant à la destruction des richesses naturelles, il
n'intègre ni le travail au noir, ni le travail bénévole,
et il ne prend pas en compte les inégalités sociales. De plus il
existe plusieurs autres limites du PIB. Du fait que son calcul s'appuis sur la
comptabilité nationale, il ne prend pas en compte les activités
non déclarées à l'Etat comme la
production encaissée en liquide et non déclarée, les
activités illégales et, ce que le PIB mesure mais il
n'apporte rien à la société à
savoir les services facturés inutiles ou
inutilisés. De plus, le PIB ne fait pas de distinction entre les
activités qui créent réellement de la valeur, de celles
dont on pourrait remettre en question l'aspect productif telles que la
publicité ou le marketing. Les activités positives à la
fois non marchandes et non administratives telles que l'art, Les
activités altruistes comme le logiciel libre ne sont pas prise en compte
dans le calcule du PIB.
En outre, le PIB n'intègre pas l'impact d'une
catastrophe naturelle, d'une guerre, et aussi les créances
douteuses, du fait qu'il ne mesure que des flux annuels de
production et non un patrimoine. Et il ignore aussi tout ce qui est qualitatif,
comme le bien-être, la sécurité, les
loisirs, le niveau d'éducation, la liberté...
Etant donné que le PIB est calculé de la
même manière d'une année sur l'autre, les
économistes et les statisticiens sont conscients de ses limites et ils
s'intéressent beaucoup à son évolution qu'à son
niveau absolu. Par ailleurs, étant que le PIB est avant tout une mesure
comptable, qui ne peut mesure ni le bien-être et encours moins le bonheur
des populations, ni la soutenabilité écologique des
activités économique. C'est la raison pour laquelle commencent
à apparaître de nouveaux indicateurs comme l'IDH, L'IBEE, l'HPI,
l'ISS, et autres indices alternatifs et sectorielles du PIB.
Chapitre 2 : nouveaux altératifs
sectorielles du PIB.
Paragraphe1 : Happy planet index et L'indice
de santé sociale américain.
· Happy planet index :
Le Happy Planet Index ou indice de la planète
heureuse qui a été crié par le laboratoire d'idées
britannique, la New Economics Foundation(NEF). Est un indicateur
économique alternatif du PIB, qui prend en compte le bien-être
subjectif et les incidences sur l'environnement. Cet indicateur utilise les
données mondiales sur l'espérance de la vie, l'empreinte
écologique, et le degré de bonheur des populations, pour classer
les pays selon le nombre de vies longues et heureuses qu'ils produisent. En
2006 et selon le HPI le Maroc a occupé le 37ème rang
parmi les 178 pays classés par cet indicateur, tandis qu'on 2009 qui est
la deuxième fois que cet indice a été publié, le
Maroc est classé en 21ème place. Carte indiquant le degré de bonheur par pays selon
l'indice HPI (2006). Les pays les mieux classés sont en vert ; les
pays les moins bien classés en marron.
La formule d'indice de la planète heureuse (HPI) se repose
sur le calcul suivant :
HPI = (espérance de vie x indice de satisfaction
de la vie) / empreinte écologique
Chacun de ces éléments est basé sur une
mesure distincte, en effet, l'indice de satisfaction de la vie correspond
à la meilleure façon pour savoir la situation de vie de
quelqu'un, est de leur demander directement. Dans le HPI on connut le
bien-être des individus à l'aide de d'une question appelée
«échelle de la vie» du Gallup World Poll(1). Cette
méthode permet aux répondants d'imaginer une échelle,
où 0 représente la vie pire et 10 la meilleure vie possible, et
de rendre compte de l'étape de l'échelle qu'ils sentent qu'ils
tiennent actuellement sur. De plus, l'espérance de vie,
parallèlement à l'indice de satisfaction de la vie, l'IPH
comprend une mesure universellement important de la santé. Et en fin
l'empreint écologique, qui est une mesure de la consommation des
ressources, il s'agit d'une mesure par habitant de la quantité de terre
nécessaire pour maintenir les habitudes de consommation d'un pays,
mesurée en termes d'hectares globaux (g ha) qui représentent un
hectare de terrain avec la biocapacité moyenne productive.
Dans la plupart des mesures du progrès national on utilise
souvent le PIB comme l'indicateur le plus pertinent pour mesurer la production
économique, en fait cet indicateur ne comptabilise pas ce qui est
important, la production d'une vie heureuses des gens maintenant et dans
l'avenir. Tandis que le HPI met l'accent sur le bien-être actuel et futur
au coeur de ses mesures, il encadre le développement de chaque pays
dans le cadre de leurs limites environnementales réelles, et non pas
seulement dans l'augmentation de la richesse.
L'objectif principal de le HPI est le même: produire une
vie saine et heureuse maintenant et dans l'avenir, et il démontre que le
modèle occidental dominant de développement n'est pas durable et
nous avons besoin de trouver d'autres voies de développement vers le
bien-être durable.
Le HPI est un indicateur clair et significatif, mais bien qu'il
mesure beaucoup, il ne mesure pas tout. Les pays qui réussissent bien
sur le HPI souffrent de nombreux problèmes qui sont entachés par
des questions importantes des droits de l'homme. Et cela peut avoir un impact
sur le bien-être de certains personnes dans ces pays qui peut se traduit
par des extrêmes violations des droits de l'homme. Donc le HPI dans
certains cas ne peut être la seul chose pour mesurer le niveau de bonheur
des populations, mais il faut ajouter quelques autres indicateurs.
· L'indice de santé sociale
américain :
L'indice de santé sociale ou
ISS, comme le HPI est un indice alternatif du PIB, il a pour objet de
mesurer la qualité de la vie prenant en compte la question sociale.
Il a été Crée en 1980 par des chercheurs
américains du Fordham Institute for Innovation in Social Policy. C'est
un indice de santé sociale basé sur 16 indicateurs,
regroupées en cinq composantes associées à des
catégories d'âge :
enfant
|
Jeunes
|
Adultes
|
Personnes âgées
|
Tous âges
|
Mortalité infantile
|
suicide des jeunes
|
chômage
|
pauvreté des plus de 65 ans
|
délits violents
|
Maltraitance des enfants
|
usage de drogues
|
Salaires hebdomadaires
|
moyens
espérance de vie à 65
ans
|
accidents de la route
mortels liés à l'alcool
|
Pauvreté infantile
|
abandons d'études
universitaires
|
couverture par
l'assurance maladie
|
|
accès à un logement
d'un prix abordable
|
|
enfants nés de mères
adolescentes
|
|
|
inégalités de revenu
familial
|
Cet indice est obtenu aujourd'hui en faisant la moyenne de ces
seize variables, dont chacune correspond à une valeur comprise entre 0
et 100. On attribue la note 0 à la valeur la plus mauvaise au cours de
la période de construction de l'indice et la note 100 à la
meilleure. L'indice de santé sociale
américain est un indice qui résume les
grands problèmes sociaux contemporains des Etats-Unis, il a
été rendu célèbre depuis une publication dans le
magazine américain Challenge d'un graphe qui présente la
variation du PIB et celles de ce nouvel indice dans les Etats-Unis entre 1959
et 1996, ce graphe est le suivant :
Ce graphe souligne que la hausse du PIB n'est pas toujours
liée à une amélioration du bien-être social, car
malgré que le PIB continuant à progresser, l'indice de
santé sociale plongeant nettement et durablement depuis 1974.
La nature de l'indice de santé sociale montre que les
indicateurs de cette indice son bornés, on ne peut pas aller en dessous
de 0% comme on ne peut pas aller au dessus de 100%, donc il est
nécessairement que cet indice finit par buter contre une
« asymptote horizontale » à chacun des
extrêmes.
Finalement, l'ISS est un indice spécifique au moins
à un pays, et comme les problèmes sociaux sont
différemment selon les pays, cet indice est plus efficace pour suivre
les évolutions de ses composantes dans le temps qu'à favoriser la
comparaison internationale.
Paragraphe2 : Indice de développement
humain.
L'indice de développement humain est un indice statistique
qui a été créé par le Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) en 1990, il a pour objet de répondre
aux insuffisances du produit intérieur brut (PIB) par habitant comme un
indicateur de développement humain d'un pays. C'est un indice composite,
se fon sur trois critères essentiels à savoir l'espérance
de vie à la naissance, le niveau d'éducation, et le niveau de
vie, a fin de mieux prendre en compte les différents dimensions de
développement. L'IDH a été développé en 1990
par l'économiste indien Amartya Sen et l'économiste pakistanais
Mahbub ul Haq.
Le PNUD(1) définit ainsi l'IDH : "L'indicateur de
développement humain mesure le niveau moyen auquel se trouve un pays
donné selon trois critères essentiels du développement
humain : longévité, instruction et conditions de vie."
L'IDH est calculé par la moyenne de trois indices
suivants :
· La santé / longévité
(ou l'espérance de vie à la naissance) :
qui mesure d'une façon indirecte le degré de satisfaction des
besoins matériels essentiels tels que l'accès à une
alimentation saine, à l'eau potable, à un logement
décent.
· le savoir ou niveau d'éducation : qui
est mesuré par le taux d'alphabétisation des adultes et la
durée attendue de scolarisation pour les enfants d'âge scolaire,
et il traduit la satisfaction des besoins immatériels comme la
capacité à participer aux prises de décision.
· Le niveau de vie : (ou logarithme du PIB par
habitant, calculé en parité de pouvoir d'achat)
pour prendre en compte tous les éléments de la qualité de
vie qui ne sont pas présenter par les deux premiers indices.
Selon le classement des pays suivant l'indice de
développement humain (IDH) défini par le Programme des Nations
unies pour le développement(PNUD), en 2012 pour 187 pays, le Maroc est
classé en 130ème position avec 0,591 avec une
variation très faible de 0,005 par rapport au 2010,comme il a
enregistré le plus bas niveau (0,4) en 1980. Les pays au plus faible
indice en 2012 se trouvent en Afrique noire (Niger, République
démocratique du Congo, Mozambique, et Tchad) avec un indice aux
alentours de 0,3.
Initialement jusqu'au 2005, le calcule de l'IDH se base sur une
moyenne arithmétique des indices de longévité, niveau
d'éducation et niveau de vie. Mais aujourd'hui l'IDH se base sur une
moyenne géométrique, pour éviter qu'un très mauvais
score d'une composante de l'indice puisse être intégralement
compensé par un bon résultat de l'autre composante. La formule
publiée sur le site du PNUD pour le calcul de l'IDH en 2011 est la
suivante :
Avec : IVie,
IÉducation et IRevenu sont
respectivement les indices de longévité, niveau
d'éducation et niveau de vie.
Pour calculer l'IDH il y a deux étape à suivre, la
première et le calcule des valeurs maximales et minimales des
sous-indices.
Les es valeurs maximales et minimales des sous-indices par le
PNUD sont :
Indice
|
Mesure
|
Valeur nominal
|
Valeur maximale observée
|
Longévité
|
Espérance de vie à la naissance
|
20 ans
|
83,4 ans
|
Éducation
|
Durée moyenne de scolarisation
|
0 an
|
13,1 ans
|
Durée attendue de scolarisation
|
0 an
|
18 ans
|
Niveau de vie
|
Revenu national brut par habitant (en PPA en $)
|
100
|
107 721
|
Et lorsque on a défini les valeurs minimales et maximales,
le calculent des sous-indices se fait de la manière suivante :
On applique cette équation pour les deux composantes de
l'éducation et par la suite nous calculons la moyenne
géométrique des indices résultants.et on applique à
nouveau cette équation pour la moyenne géométrique des
indices. En utilisant 0 comme valeur minimale et, la valeur la plus
élevée des moyennes géométriques des indices
obtenus pour la période considérée, comme valeur
maximale.
Après le calcule des valeurs maximales et
minimales des sous-indices, la deuxième étape est de faire le
cumul des sous-indices obtenus pour obtenir l'indice de développement
humain.
Afin de refléter le niveau de développement de
chaque pays, on peut inclure d'autres composantes dans son calcul en utilisant
les mêmes méthodes de pondération et de normalisation que
l'IDH original. Comme on peut adopter des pondérations
spécifiques aux indicateurs, pour refléter les priorités
politiques nationales.
Paragraphe3 : PIB vert
Les indicateurs économiques de production utilisés
pour mesurer le succès des sociétés humaines tels que le
produit intérieur brut (PIB) et l'indice de développement humain
(IDH) ne reflètent pas l'état des ressources naturelles et des
conditions écologiques, et les deux indicateurs se concentrent
exclusivement sur ??le court terme, sans indiquer si les politiques nationales
sont durables sur des périodes de temps. En outre, le capital naturel
est mal représenté dans le PIB et les ressources ne sont pas
suffisamment considérées comme des actifs économiques. La
motivation pour la création d'un PIB vert provient de ces limites
inhérentes du PIB, pour améliorer les capacités des pays
à gérer leurs économies et leurs ressources.
Le produit intérieur brut vert (PIB vert) est un indice de
la croissance économique avec les conséquences environnementales
de cette croissance qui ne sont pas pris en compte dans le PIB classique d'un
pays. C'est un projet de correction du produit intérieur brut en
fonction des coûts environnementaux (consommation de ressources
naturelles, pollution). C'est un indice qui a été lancé
par le Programme des Nations unies pour l'environnement lors de la
conférence sur le développement durable Rio + 20 au
Brésil, du 20 au 22 juin 2012.
Le calcule du PIB vert exige que la consommation du capital
naturel net, y compris l'épuisement des ressources, dégradation
de l'environnement, et les initiatives environnementales de protection et de
restauration, Il s'agit, en principe, du calcul d'un revenu Hicksien prenant en
compte le capital naturel. C'est la transformation du PIB (Produit
Intérieur Brut) en PIN (Produit Intérieur Net)
par la prise en compte de la consommation de capital fixe, et par la suite en
PINae (ajusté environnementalement) en prenant en compte la consommation
de capital naturel tels que la diminution des ressources et dégradation
environnementale. Il s'agit de convertir l'activité de la ressource en
une valeur monétaire. En effet, il est peut-être difficile
d'attribuer une valeur aux certains composantes du PIB vert, cette
difficulté réside particulièrement dans le cas où
il n'existe pas de marché pour l'actif de l'environnement et donc pas de
prix. A titre d'exemple, les services écosystémiques, dans le cas
où l'évaluation de ce type de ressource est effectuée
indirectement, il est possible que les calculs puissent compter sur des
conjectures ou des hypothèses hypothétiques. Mais il est possible
de surmonter ce problème d'évaluation des ressources par
l'augmentation des capacités technologiques, et des méthodes plus
précises d'évaluation qui ont été continueront
à se développer, et aussi même que les mesures d'actifs
naturels non marchands ne sont pas parfaites, les ajustements qui en
découlent sont toujours une alternative préférable au PIB
traditionnel.
Comme exemple d'application de cette indice, en 2004, Wen Jiabao,
le Premier ministre chinois, a annoncé que l'indice de PIB vert
remplacera l'indice du PIB chinois, et le premier rapport de la
comptabilité du PIB vert, pour 2004 qui a été
publié en Septembre 2006 a montré que la perte financière
causée par la pollution était 511,8 milliards de yuans (66,3
milliards de $), ou 3,05 pour cent de l'économie de la nation. Et en
2007 l'effort du PIB vert s'est effondré en échec lorsque
l'ajustement pour dommages à l'environnement a réduit le taux de
croissance à des niveaux inacceptables, politiquement proche de
zéro dans la Chine. C'est la raison pour laquelle le gouvernement
chinoise a retiré son soutien à la méthodologie de PIB
ver. Tandis que l'activité nationale la plus prometteuse sur le PIB vert
a été de l'Inde, le Ministre de l'environnement d'Inde, Jairam
Ramesh, a déclaré en 2009 que «Il est possible pour les
scientifiques d'estimer le PIB vert, et que les chiffres du PIB de l'Inde sera
ajusté des coûts économiques de la dégradation de
l'environnement en2015 ».
Paragrphe4 : L'indice de bien être
économique
L'indice de bien être économique, est un indice qui
a été développé en 1998 par Andrew Sharpe et Lars
Osberg, professeur d'économie à l'Université Dalhousie
d'Halifax. Osberg et Sharpe prennent en compte dans leurs travaux sur le «
bien-être économique » quatre composantes
caractérisant le bien-être des populations à
savoir :
· Les flux de consommation courante : qui inclut la
consommation de biens et services marchands, les flux effectifs par habitant de
biens et services non marchands et les changements dans la pratique des
loisirs.
· L'accumulation nette de stocks de ressources
productives : accumulation nette de biens corporels de parcs de logements
et de biens de consommation durables. L'accumulation nette de capital humain et
des investissements en Recherche & Développement (RD), changements
nets dans la valeur des réserves de ressources naturelles ; coûts
environnementaux et évolution nette de l'endettement
extérieur.
· La répartition des revenus : les
inégalités et la pauvreté économiques, selon
l'indice de Gini.
· Le degré de sécurité ou
d'insécurité économique : contre le chômage la
maladie, la précarité des familles monoparentales et des
personnes âgées.
Pour calculer l'indice de bien être économique on
fait la moyenne de ces quatre indicateurs synthétiques
précédents.
On observe qu'à l'intérieure de l'IBEE, il y a deux
dimensions distinctes, le première économique correspond aux flux
de consommation courante et à l'accumulation nette de stocks de
ressources productives, dans ce dimension la méthode de
monétarisation est plus retenue, ainsi qu'une dégradation de
l'environnement. Et la deuxième dimension qui correspond à la
répartition des revenus et au degré de sécurité ou
d'insécurité économique, est une dimension plus sociale,
dont on effectuer une moyenne pondérée.
En outre, dans cet indice de bien-être économique
les dimensions économiques et sociales jouent un rôle très
important en ignorant les questions relatives à l'environnement, mais
pour mettre en évidence l'importance de l'environnement pour le
bien-être économique, l'indice inclut des estimations des
coûts sociaux à effet de serre (GES), qui contribuer au
réchauffement climatique, et sa construction qui est très
transparente conduit Osberg et Sharpe à choisir d'autres
pondérations en appliquant leur méthode à six pays de
l'OCDE [États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie, Norvège et
Suède].
L'indice contient 24 composants, dont beaucoup ont besoin
d'être calculé à partir de plusieurs variables
sous-jacentes. Les données sont disponibles au Canada pour toutes les
variables nécessaires, mais les estimations du travail non
rémunéré, par exemple, ne sont pas disponibles pour les
États-Unis, et les données comparables au plan international sur
certaines variables sont rares. Afin de comparer "à l'identique" les
chercheurs construit un certain nombre de bases de données. Pour chaque
base de données, l'indice est construit uniquement avec les composants
qui sont disponibles pour chaque pays.
Paragraphe5 : Autres indices :
Parmi les nombreux indicateurs alternatifs du PIB qui sont
très souvent utilisés, il figure en premier lieu le Produit
national brut (PNB) qui mesure la richesse d'un pays, et il permet de comparer
les puissances économiques des différentes nations, c'est un
indicateur de production mis en place après la Seconde Guerre mondiale,
et il est défini comme la valeur totale de la production interne des
biens et services par les agents économiques résidents dans un
pays au cours d'une année donnée. Et pour évaluer la
richesse l'indicateur le plus utilisé est le revenu national brut (RNB)
qui permet de mesure des revenus monétaires acquis par les
ressortissants d'un pays durant une année donnée. On peut obtenir
la valeur du revenu nation brut (RNB) à partir du produit national brut
(PNB) on ajoute à ce dernier les subventions d'exploitation et on en
soustrait les impôts indirects et la rémunération des
salariés. En outre, Le PNUD a publié en 1995 trois indicateurs
synthétiques à la suite des travaux sur l'Indice de
Développement Humain, qui sont :
· L'indicateur Sexospécifique de
développement humain (ISDH) : qui a pour objet de
corriger l'IDH en ajoutant un facteur qui tient compte des
inégalités entre hommes et femmes dans le développement
humains.
· L'indicateur de la
Participation des Femmes (IPF) à la vie économique
et politique, c'est un indicateur qui mesure le taux d'accès des femmes
à des postes politiques ou économiques valorisés comme la
part relative des femmes dans la représentation électorale, et
l'accès des femmes aux fonctions et professions
considérées comme les plus qualifiées, ou à plus
haut degré de responsabilité et d'initiative.
· L'indicateur de pauvreté humaine
(IPH) : qui est un indice permettant de caractériser
le niveau de pauvreté dans un pays, il mesure l'impact de la
pauvreté sur la population, en tenant compte de quatre facteurs :
longévité, éducation, emploi et niveau de vie. Deux
variantes de calculs sont distinguées : l'IPH-1 pour les pays
pauvres ainsi que des pays en développement. Et l'IPH-2 adapté
au classement des pays riches.
Au début des années 2000, il apparait de nombreux
indicateurs alternatifs qui sont mis au point dans le monde entier afin
d'évaluer le bien-être social et environnemental, à
savoir :
· Le BIP
40 : ou Baromètre des Inégalités et de la
pauvreté, il a été créé en 2002 par une
équipe de militants syndicalistes, économistes, et statisticiens
français regroupés à l'origine dans le collectif '
réseau
d'alerte sur les inégalités(RAI). C'est un baromètre
qui comprend 58 séries statistiques concernant six dimensions des
inégalités et de la pauvreté qui sont: travail,
revenus, logement, éducation, santé et justice.
· Les
indicateurs de sécurité économique : c'est un
indicateur très récent, qui a été
créé par les chercheurs de grandes institutions internationales
et des pays développés, à pour objet de cerner le
degré de protection économique des personnes contre les
principaux risques de perte ou de diminution forte de leurs revenus en cas de
chômage ou de maladie par exemple.
·
L'indicateur de sécurité de Standing à l'OI : est un
indice synthétique vise à cerner la sécurité
économique dans sept domaines, et ce calcule par la moyenne de ces
domaine qui sont les revenus (y compris les prestations sociales), la
participation à l'activité économique, la
sécurité d'emploi, la sécurité du travail (contre
les risques d'accidents ou de maladies professionnels), la
sécurité des compétences et qualifications, la
sécurité de
carrière,
et enfin celle de la représentation syndicale et d'expression des
salariés.
·
L'indicateur de sécurité de Menahem : est un indicateur mis
au point en France en 2005 par
Georges Menahem,
nommé aussi par taux
de sécurité économique (TSE). Son rôle est de
maintenir le développement de la sécurité
économique des ressortissants d'un pays donné, et une part
essentiel du TSE est le taux de sécurité
démarchandisée (TSD), un indicateur qui différencie les
pays selon leurs niveau des revenus issus des droits sociaux garantis par les
institutions essentiellement en dehors du marché.
Le taux de sécurité économique se calcule
donc par la formule suivante :
TSE = TSE B - 0,6* Part de la population en dessous
du seuil de pauvreté.
· L'Empreinte
écologique : comme tout les autres indicateurs alternatifs du PIB,
l'empreint écologique est un indicateur qui a pour objet de mesurer les
pressions économiques sur l'environnement. Pour chaque population
l'empreint écologique désigne la surface de la planète,
(exprimée en
hectares), dont cette
population dépend compte tenu de ce qu'elle consomme. Ce
terme « empreinte écologique » est apparu lors
du Sommet de la Terre de Rio, en 1992, dans un article du Professeur
d'économie William Rees de l'Université de la
Colombie-Britannique, intitulé "Empreinte écologique et
capacités raisonnées de la planète : ce que la science
économique urbanologique laisse de côté". Selon Le Pr
anglais Colin Fudge l'empreinte écologique est « la superficie
géographique nécessaire pour subvenir aux besoins d'une ville et
absorber ses déchets ». Et pour William E. Rees, un des
pères de ce concept, « l'empreinte écologique est la
surface correspondante de terre productive et d'écosystèmes
aquatiques nécessaires pour la production des ressources
utilisées et l'assimilation des déchets produits par une
population définie à un niveau de vie spécifié,
là où cette terre se trouve sur la planète »
Malgré que le calcule de l'empreinte écologique
peut être limité par l'impact des activités de production
sur les écosystèmes, il se calcule par la formule suivante :
Empreinte écologique = Population * Consommation par
personne * Intensité en ressources et en déchets
Au niveau mondial, ce qui permit de diminuer l'empreinte
écologique mondiale est la préservation de la
biodiversité, la diminution de population mondiale ainsi que la
consommation, et une gestion optimale des ressources naturelles.
Conclusion :
Pour conclure on commencera par l'analyse de trois
hypothèses proposées pour guider ce mémoire.
Pour la première hypothèse, Plus une
économie se développe, plus le calcul de PIB devient
compliqué, le Maroc comme exemple et en tant pays émergent se
trouve encore dans la difficulté de mesure plus objective de sont PIB -
économie informelle, économie souterraine, fraudes fiscales,....-
mais il n'est pas le seul puisque des pays comme le Brésil et la chine
souffrent malgré leurs puissance de même problème et
tombent parfois dans une sous-estimations de leurs PIB donc de leurs richesses
ce qui est critiqué par les pays développés.
La deuxième hypothèse, on a décrit dans la
première partie de ce mémoire les différentes
méthodes de calcules du PIB, et on observe que ces méthodes ne
sont pas claires, tout ce qui peut se produire et se vendre avec une valeur
ajoutée monétaire va gonfler le PIB et la croissance,
indépendamment du fait que cela est bénéfique pour la
qualité de vie sociale et économique des individus. Alors le PIB
et sa croissance n'indiquent que le beaucoup produire d'une
société de tout ce qui monétaire et marchande, et non de
son bien-être. De ce fait cette indicateur doit être utilisé
dans leur domaine de validité sous réserve de connaître
leurs limites.
La troisième hypothèse, certains économistes
et comptables nationaux se disent parfaitement conscients des limites du PIB,
depuis longtemps il y a énormément de critiques qui ont
été formulées au PIB, comme nous avons indiqué dans
la deuxième partie le PIB a de nombreuse limites qui en font un
indicateur inadéquat pour juger de l'état du bien-être et
du progrès social d'une société. On peut résumer
les critiques adressées au PIB comme suit: tout d'abord le PIB ne mesure
qu'une partie de l'activité économique, il ne compte pas tous les
activités dit « non marchands » ainsi que tout
ce qui n'est pas déclaré à l'Etat. En outre, Les impacts
écologiques négatifs engendrés par les activités de
production ne sont pas déduits des productions comptabilisées
dans le PIB. Ainsi que Le PIB ne dit rien de la répartition des
richesses qu'il comptabilise. Par conséquence, il apparait dans les
trente dernières années de nombreux indicateurs qui prennent en
compte d'autres facteurs ignorés par le PIB et le PNB afin de mesurer le
bien-être des habitants d'un pays. Or les multiples débats que
suscite le calcul du produit intérieur brut comme le seul indicateur
fondamental pour mesurer la richesse et le bien-être d'une population, la
diversité de ces nouveaux indicateurs-économiques, sociologiques,
environnementaux-nous permettre de mieux comprendre le monde dans lequel nous
vivons, nous produisons et nous échangeons.
Le bien-être ne doit pas s'appuyer uniquement sur le PIB ou
d'autres indicateurs monétaires, mais il doit être
complété par d'autres indicateurs concernant la situation sociale
et environnementale, Certains de ces indicateurs connaissent un vrai
succès médiatique et scientifique, c'est le cas par exemple de
l'empreinte écologique, et d'autres indicateurs laissent sceptiques. La
construction de nouveaux indicateurs n'est donc pas suffisante pour sortir de
l'ornière actuelle. Car ces indicateurs alternatifs pourraient entrainer
sur une fausse piste, celle de la nature de cette « nouvelle
richesse » qu'il s'agirait pourtant de quantifier. Est-ce que
la « vraie » richesse se laisse saisir par l'addition et
la complémentarité de ses multiples formes d'indicateurs ?
Et qu'est ce que la richesse ? Qu'il est le rôle des estimations-les
méthodes mathématiques et leur influence sur le
PIB ?
Lexique
-Comptabilité nationale :
Représentation chiffrée de l'économie nationale, reposant
sur des définitions spécifiques des acteurs de la vie
économique et sur des comptes retraçant les différents
aspects de leur activité. LAROUSSE
-Micro-économie : étudie le
comportement des ménages et des entreprises et leurs interactions sur
les marchés.
-Macro-économie : est l'étude
de l'économie dans son ensemble : inflation, chômage, croissance,
monnaie, etc.
-Le PIB mondial : est estimé
à 71 830 milliards dollars US en 2012 en hausse de
3 % par rapport à 2011.
Taux d'alphabétisation des adultes :
Pourcentage des personnes âgées de 15 ans et plus sachant
écrire et comprendre aisément un texte court et simple traitant
de la vie quotidienne.
Le coefficient de Gini : est une mesure
statistique de la dispersion d'une distribution dans une population
donnée
Le logarithme de revenu : L'IDH utilise le
logarithme de revenu pour refléter l'importance décroissante du
revenu au fur et à mesure de l'augmentation du RNB"
-La Commission Stiglitz, du nom de son
président
Joseph Stiglitz, est
née d'une proposition de
Nicolas Sarkozy le
8
janvier
2008. Elle est officiellement
intitulée « Commission sur la mesure des performances
économiques et du progrès social ». Le but de cette
commission est de développer une « réflexion sur les
moyens d'échapper à une approche trop quantitative, trop
comptable de la mesure de nos performances collectives » et
d'élaborer de nouveaux indicateurs de richesse.
Fiche technique : Composantes vues sous l'angle des
dépenses
|
Le PIB est égal à la somme des emplois finaux
intérieurs de biens et de services, c'est-à-dire : la
consommation
finale effective (CF), l'
investissement (
Formation
brute de capital fixe (FBCF) dans le jargon statistique) et les variations
de stocks (VS). Cette définition se déduit de
l'égalité comptable entre les ressources de l'économie
(PIB) et les emplois qui sont faits de ces ressources.
|
En situation d'autarcie, on a :
|
Ressources = Emplois
|
PIB = CF + FBCF + VS
|
Dans une économie ouverte les importations (notées
M) s'ajoutent aux ressources, les exportations (notées X) aux
emplois :
|
Ressources = Emplois
|
PIB + M = CF + FBCF +/- VS + X
|
PIB = CF + FBCF +/- VS + X - M
|
PIB = C+I+G+(X-M)
|
· Consommation (C)
|
· Investissements (I)
|
· Dépenses publiques courantes (G)
|
· Exportation (X)
|
· Importation (M)
|
À titre d'exemple, en 2004 dans l'
UE-25, 59 % du PIB
était consacré aux dépenses de consommation finale des
ménages, 21 % aux dépenses de consommation finale des
administrations
publiques, et 19 % à l'
investissement.
|
Fiche technique : Composantes vues sous l'angle des revenus
|
Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des
secteurs institutionnels : rémunération des salariés
(RS), impôts sur la production et les importations moins les subventions
(T), excédent brut d'exploitation et revenus mixtes (EBE).
|
PIB = (S + B + I + Rn + A ) + (Tn + D ) «facteurs
d'ajustements»
|
· Rémunération des salariés (S)
|
· Bénéfices des sociétés avant
Impôts (B)
|
· Intérêts et revenus divers de placement
(I)
|
· Revenus nets des entreprises (Rn)
|
· Ajustement de la valeur des stocks (A)
|
· Taxes nettes (Tn)
|
· Dépréciation (D)
|
Bibliographie
- BILEK Arnoud et ALAIN Henriot, 2011,
« Analyse conjoncturelle pour l'entreprise », Groupe De
Boeck.
-BAfD/OCDE, 2008, « Perspectives économiques
en Afrique ».
- Centre d'Études Prospectives et d'Informations
Internationales (CEPII) , Agnès Bénassy-Quéré,
Lionel Fontagné and Jean Fouré IRES Rabat, 17 juin
2011, « L'économie mondiale et le Maroc à
l'horizon 2050 ».
DEFEYT Philippe, économiste, Octobre 2004,
« Le social et l'environnement : des indicateurs alternatifs au
PIB », INSTITUT POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE.
- Dictionnaire LAROUSSE.
- Haut commissariat au plan, 2013, « Note
d'information sur la situation économique au troisième trimestre
».
-Haut commissariat au plan, 2013, « COMPTES
NATIONAUX PROVISOIRES 2012(Base 1998) ».
- Haut commissariat au plan, 2014, « Note
d'information présentant la situation macroéconomique du Maroc en
2013 et une exploration de son évolution en 2014 ».
- MALERBE Francice,
01/10/1992, « comptabilité
nationale »,
Dunod.
- MENAHEM Georges et CHERILOVA Veneta, 2005,
« Inégalités de sécurité
économique et aide à la famille dans l'Union européenne
[La construction d'un indicateur de sécurité] »
-NATIXIS flash économie,
19juin2013 -N347, « Maroc : des faiblesses
à surmonter et des défis à relever pour une croissance
plus équilibrée ».
- NDJIEUNDE Germain, 1973, « autoconsommation
et développement économique »
- OLIVIER Blanchard, COHEN Daniel, 22 Mars
2007, « Macroéconomie » Pearson
Education, France.
- Professeur Joseph E. STIGLITZ, Président de la
Commission, Columbia University Professeur Amartya SEN, Conseiller de la
Commission, Harvard University Professeur Jean-Paul FITOUSSI, Coordinateur de
la Commission, IEP, février 2008, « Rapport de la
Commission sur la mesure des performances économiques et du
progrès social ».
-Rapport économiques et financier, «Indicateurs
du Développement Durable du Maroc » Ministère
de l'énergie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement
Département de l'Environnement, MAROC.
-Rapport économiques et financier, « projet
de loi de finance pour l'année budgétaire 2014 »,
ministère de l'économie et des finances, MAROC.
Liste des annexes :
Annexe1 : PIB en volume et contribution à
la croissance
Annexe2 : PIB aux prix courants
Annexe3 : Diagramme des flux circulaires :
Annexe4 : Contribution sectorielle au PIB (en
millions de dirhams)(Base 100=1980)
Annexe5 : Ratios économiques en pourcentage
(Base 1980)
Annexe6 : Les nouveaux indicateurs
Annexe1 : PIB en volume et contribution à
la croissance
PIB en volume et contribution à la
croissance
|
Moyenne
|
|
|
|
2000-06
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
PIB en volume (Croissance aux prix de l'année
précédente) (En %)
|
4,9
|
2,7
|
5,6
|
4,8
|
3,6
|
5
|
Valeurs ajoutées par branche en volume (Croissance aux
prix de l'année précédente) (En %)
|
|
|
|
|
|
|
Secteur primaire
|
5,7
|
-20
|
16,6
|
28,9
|
-2,3
|
5,1
|
Agriculture, chasse et services annexes
|
7
|
-20,8
|
16,3
|
30,4
|
-1,9
|
5,6
|
Pêche, aquaculture
|
-6,7
|
-10,1
|
19
|
12,2
|
-9,5
|
-1,5
|
Secteur secondaire
|
4,2
|
6,6
|
3,6
|
-4,7
|
6,4
|
4
|
Industrie d'extraction
|
4,3
|
9,1
|
-5,9
|
-23,8
|
38,6
|
5,9
|
Industrie (hors raffinage de pétrole)
|
3,4
|
3,8
|
2,1
|
0,9
|
3,1
|
2,3
|
Industrie alimentaire et tabac
|
2,9
|
1,4
|
3,9
|
2,7
|
1,4
|
4
|
Industrie du textile et du cuir
|
1,3
|
2,4
|
-0,4
|
-1
|
3,9
|
0,5
|
Industrie chimique et parachimique
|
0,8
|
-1,3
|
3,9
|
2,5
|
5,2
|
1,2
|
Industrie mécanique, métallurgique et
électrique
|
6,8
|
6,7
|
-0,5
|
1,1
|
6,3
|
1,1
|
Autres industries manufacturières
|
4,4
|
8,9
|
4,6
|
-0,8
|
-0,1
|
3,6
|
Energie
|
3,7
|
8,7
|
5,3
|
-0,7
|
5,6
|
8,8
|
Raffinage de pétrole et autres produits
d'énergie
|
-21,8
|
41,9
|
-5,8
|
-70,7
|
-21,5
|
28,5
|
Electricité et eau
|
6,8
|
5,8
|
5,9
|
3,5
|
7,1
|
6
|
Bâtiment et travaux publics
|
7
|
11,7
|
9,4
|
3,4
|
2,6
|
4,2
|
Secteur tertiaire (1)
|
5,1
|
6,1
|
4,1
|
3,6
|
3,3
|
6
|
Commerce
|
3,5
|
2,5
|
4,5
|
3,5
|
-0,4
|
4,7
|
Hôtels et restaurants
|
4,1
|
4,1
|
0,8
|
-1,2
|
8
|
-2
|
Transports
|
5,2
|
8,4
|
2,6
|
2,8
|
7,2
|
5,9
|
Postes et télécommunications
|
17,6
|
10,4
|
8,7
|
2,8
|
4,4
|
19
|
Activités financières et assurances
|
5,3
|
18,7
|
3,9
|
1,1
|
0,5
|
7,6
|
Immobilier, location et services rendus aux entreprises
|
6,3
|
8,3
|
0,5
|
1,9
|
2,6
|
4,4
|
Autres services non financiers
|
2,8
|
3,9
|
1,7
|
9,3
|
2,9
|
5,8
|
Administration publique générale et
sécurité sociale
|
3
|
2,4
|
3,9
|
3,2
|
4,8
|
8,4
|
Education, santé et action sociale
|
4,4
|
8
|
8,7
|
2,3
|
1,1
|
1
|
Branche fictive
|
4,5
|
17,5
|
3,2
|
1,5
|
-2,2
|
8,3
|
PIB non agricole
|
4,5
|
6,5
|
4,2
|
1,2
|
4,5
|
4,9
|
Contribution des principales branches à la
croissance du PIB en volume (En nombre de points de la croissance)
|
|
|
|
|
|
|
PIB en volume (Croissance aux prix de l'année
précédente) (En %)
|
4,9
|
2,7
|
5,6
|
4,8
|
3,6
|
5
|
Secteur primaire
|
0,9
|
-3
|
2
|
3,8
|
-0,3
|
0,7
|
Agriculture, chasse et services annexes
|
1
|
-2,9
|
1,8
|
3,7
|
-0,3
|
0,7
|
Pêche, aquaculture
|
-0,1
|
-0,1
|
0,2
|
0,1
|
-0,1
|
0
|
Secteur secondaire
|
1,1
|
1,6
|
0,9
|
-1,3
|
1,6
|
1,1
|
Industrie d'extraction
|
0,1
|
0,2
|
-0,1
|
-1,6
|
0,9
|
0,2
|
Industrie (hors raffinage de pétrole)
|
0,5
|
0,5
|
0,3
|
0,1
|
0,4
|
0,3
|
Industrie alimentaire et tabac
|
0,1
|
0,1
|
0,1
|
0,1
|
0,1
|
0,2
|
Industrie du textile et du cuir
|
0,1
|
0,1
|
0
|
0
|
0,1
|
0
|
Industrie chimique et parachimique
|
0
|
0
|
0,1
|
0
|
0,1
|
0
|
Industrie mécanique, métallurgique et
électrique
|
0,2
|
0,2
|
0
|
0
|
0,2
|
0
|
Autres industries manufacturières
|
0,1
|
0,2
|
0,1
|
0
|
0
|
0,1
|
Energie
|
0,1
|
0,2
|
0,1
|
0
|
0,2
|
0,3
|
Raffinage de pétrole et autres produits
d'énergie
|
-0,1
|
0,1
|
0
|
-0,1
|
0
|
0,1
|
Electricité et eau
|
0,2
|
0,1
|
0,2
|
0,1
|
0,2
|
0,2
|
Bâtiment et travaux publics
|
0,3
|
0,7
|
0,6
|
0,2
|
0,2
|
0,3
|
Secteur tertiaire (1)
|
2,5
|
3,1
|
2,1
|
1,8
|
1,6
|
3
|
Commerce
|
0,4
|
0,3
|
0,5
|
0,4
|
0
|
0,4
|
Hôtels et restaurants
|
0,1
|
0,1
|
0
|
0
|
0,2
|
-0,1
|
Transports
|
0,2
|
0,3
|
0,1
|
0,1
|
0,3
|
0,2
|
Postes et télécommunications
|
0,4
|
0,3
|
0,3
|
0,1
|
0,1
|
0,6
|
Activités financières et assurances
|
0,3
|
1
|
0,2
|
0,1
|
0
|
0,4
|
Immobilier, location et services rendus aux entreprises
|
0,6
|
0,9
|
0,1
|
0,2
|
0,3
|
0,5
|
Autres services non financiers
|
0
|
0,1
|
0
|
0,1
|
0
|
0,1
|
Administration publique générale et
sécurité sociale
|
0,3
|
0,2
|
0,3
|
0,3
|
0,4
|
0,7
|
Education, santé et action sociale
|
0,4
|
0,7
|
0,8
|
0,2
|
0,1
|
0,1
|
Branche fictive
|
-0,2
|
-0,8
|
-0,2
|
-0,1
|
0,1
|
-0,4
|
PIB non agricole
|
3,9
|
5,5
|
3,7
|
1
|
3,8
|
4,2
|
|
Source : Haut Commissariat au Plan
|
(1) Y compris les services non marchands fournis par les
administrations publiques
|
Annexe2 : PIB aux prix courants
|
PIB aux prix courants
|
Moyenne
|
|
2000-06
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
PIB aux prix courants (En millions DH)
|
478895
|
616254
|
688843
|
732449
|
764031
|
802607
|
Total des valeurs ajoutées (En millions
DH)
|
428261
|
545693
|
619632
|
653157
|
687722
|
742419
|
Secteur primaire
|
69355
|
74928
|
90690
|
107050
|
105534
|
114866
|
Agriculture, chasse et services annexes
|
63348
|
68716
|
82969
|
100757
|
98991
|
106342
|
Pêche, aquaculture
|
6007
|
6212
|
7721
|
6293
|
6543
|
8524
|
Secteur secondaire
|
119672
|
149052
|
187866
|
186742
|
204075
|
224556
|
Industrie d'extraction
|
8775
|
13155
|
45121
|
16925
|
29579
|
41355
|
Industrie (hors raffinage de pétrole)
|
71187
|
82074
|
86996
|
104004
|
105250
|
114338
|
Industrie alimentaire et tabac
|
18489
|
18601
|
21327
|
30255
|
28676
|
30850
|
Industrie du textile et du cuir
|
16124
|
16892
|
16586
|
17670
|
17835
|
17238
|
Industrie chimique et parachimique
|
7742
|
10230
|
11981
|
15208
|
15677
|
24060
|
Industrie mécanique, métallurgique et
électrique
|
15654
|
19708
|
20183
|
20965
|
23113
|
22953
|
Autres industries manufacturières
|
13178
|
16643
|
16919
|
19906
|
19949
|
19237
|
Energie
|
14278
|
16590
|
17086
|
20037
|
22161
|
20922
|
Raffinage de pétrole et autres produits
d'énergie
|
1450
|
841
|
963
|
1084
|
2799
|
1960
|
Electricité et eau
|
12828
|
15749
|
16123
|
18953
|
19362
|
18962
|
Bâtiment et travaux publics
|
25432
|
37233
|
38663
|
45776
|
47085
|
47941
|
Secteur tertiaire (1)
|
239234
|
321713
|
341076
|
359365
|
378113
|
402997
|
Commerce
|
53885
|
65058
|
70597
|
72054
|
72815
|
76977
|
Hôtels et restaurants
|
10738
|
16294
|
16278
|
16775
|
19446
|
18852
|
Transports
|
17459
|
23264
|
23897
|
25795
|
27480
|
28424
|
Postes et télécommunications
|
13630
|
19887
|
21365
|
22097
|
23065
|
22473
|
Activités financières et assurances
|
23787
|
36444
|
39133
|
40107
|
40595
|
44030
|
Immobilier, location et services rendus aux entreprises
|
50049
|
77010
|
80645
|
85169
|
88824
|
93424
|
Autres services non financiers
|
7044
|
8664
|
9126
|
9502
|
10566
|
10650
|
Administration publique générale et
sécurité sociale
|
41850
|
51910
|
54000
|
59875
|
62600
|
69611
|
Education, santé et action sociale
|
41473
|
54271
|
59360
|
62293
|
66604
|
75512
|
Branche fictive
|
-20682
|
-31089
|
-33325
|
-34302
|
-33882
|
-36956
|
VA non agricole
|
358906
|
470765
|
528942
|
546107
|
582188
|
627553
|
Structure par rapport au total des valeurs
ajoutées aux prix courants (En %)
|
|
|
|
|
|
|
Secteur primaire
|
16,2
|
13,7
|
14,6
|
16,4
|
15,3
|
15,5
|
Agriculture, chasse et services annexes
|
14,8
|
12,6
|
13,4
|
15,4
|
14,4
|
14,3
|
Pêche, aquaculture
|
1,4
|
1,1
|
1,2
|
1
|
1
|
1,1
|
Secteur secondaire
|
27,9
|
27,3
|
30,3
|
28,6
|
29,7
|
30,2
|
Industrie d'extraction
|
2
|
2,4
|
7,3
|
2,6
|
4,3
|
5,6
|
Industrie (hors raffinage de pétrole)
|
16,6
|
15
|
14
|
15,9
|
15,3
|
15,4
|
Industrie alimentaire et tabac
|
4,3
|
3,4
|
3,4
|
4,6
|
4,2
|
4,2
|
Industrie du textile et du cuir
|
3,8
|
3,1
|
2,7
|
2,7
|
2,6
|
2,3
|
Industrie chimique et parachimique
|
1,8
|
1,9
|
1,9
|
2,3
|
2,3
|
3,2
|
Industrie mécanique, métallurgique et
électrique
|
3,7
|
3,6
|
3,3
|
3,2
|
3,4
|
3,1
|
Autres industries manufacturières
|
3,1
|
3
|
2,7
|
3
|
2,9
|
2,6
|
Energie
|
3,3
|
3
|
2,8
|
3,1
|
3,2
|
2,8
|
Raffinage de pétrole et autres produits
d'énergie
|
0,3
|
0,2
|
0,2
|
0,2
|
0,4
|
0,3
|
Electricité et eau
|
3
|
2,9
|
2,6
|
2,9
|
2,8
|
2,6
|
Bâtiment et travaux publics
|
5,9
|
6,8
|
6,2
|
7
|
6,8
|
6,5
|
Secteur tertiaire (1)
|
55,9
|
59
|
55
|
55
|
55
|
54,3
|
Commerce
|
12,6
|
11,9
|
11,4
|
11
|
10,6
|
10,4
|
Hôtels et restaurants
|
2,5
|
3
|
2,6
|
2,6
|
2,8
|
2,5
|
Transports
|
4,1
|
4,3
|
3,9
|
3,9
|
4
|
3,8
|
Postes et télécommunications
|
3,2
|
3,6
|
3,4
|
3,4
|
3,4
|
3
|
Activités financières et assurances
|
5,6
|
6,7
|
6,3
|
6,1
|
5,9
|
5,9
|
Immobilier, location et services rendus aux entreprises
|
11,7
|
14,1
|
13
|
13
|
12,9
|
12,6
|
Autres services non financiers
|
1,6
|
1,6
|
1,5
|
1,5
|
1,5
|
1,4
|
Administration publique générale et
sécurité sociale
|
9,8
|
9,5
|
8,7
|
9,2
|
9,1
|
9,4
|
Education, santé et action sociale
|
9,7
|
9,9
|
9,6
|
9,5
|
9,7
|
10,2
|
Branche fictive
|
-4,8
|
-5,7
|
-5,4
|
-5,3
|
-4,9
|
-5
|
VA non agricole
|
83,8
|
86,3
|
85,4
|
83,6
|
84,7
|
84,5
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Haut Commissariat au Plan
|
|
|
|
|
|
|
(1) Y compris les services non marchands fournis par les
administrations publiques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MAJ: 08/05/2013
|
|
|
|
|
|
|
Annexe3 : Diagramme des flux circulaires :
Annexe4 : Contribution sectorielle au PIB (en
millions de dirhams)(Base 100=1980)
Années
|
Valeur ajoutée agricole(y compris
pêche)
|
Valeur ajoutée hors agricole
|
DTI nets des subventions
|
PIB
|
2005
|
64695,9
|
130457,1
|
34427,3
|
457620,7
|
2004
|
70398,1
|
124398,3
|
31326
|
443672,8
|
2003
|
69978,3
|
119414,9
|
28285
|
419485,2
|
2002
|
64141,4
|
115443,2
|
28559,2
|
397781,9
|
2001
|
59657
|
112326,3
|
28046,6
|
383184,5
|
2000
|
48991
|
107819,7
|
28133,8
|
354207,8
|
1999
|
52905,2
|
104533,3
|
26496
|
345593,8
|
1998
|
59211
|
101739
|
26792,2
|
344005,4
|
1997
|
49140,3
|
97726,4
|
25402
|
318342,1
|
1996
|
61633,8
|
94997,8
|
24589,3
|
319389,8
|
1995
|
41160,7
|
91616,8
|
23400
|
282467,1
|
1994
|
51758,8
|
89629,2
|
22609
|
279584,2
|
1993
|
36602,1
|
85800,9
|
22622
|
250022,6
|
1992
|
37368,9
|
86140,2
|
22760
|
244041,2
|
1991
|
48702,7
|
83373
|
20564
|
241355,5
|
1990
|
37675,4
|
80317,3
|
18076
|
212518,2
|
1989
|
33369,7
|
75852,2
|
14821
|
191399
|
1988
|
31346,7
|
75040
|
13896
|
182389,8
|
1987
|
24075,3
|
69958,9
|
11475
|
155997
|
1986
|
29525,5
|
68233,9
|
10381
|
154095,8
|
1985
|
21497,3
|
65999,4
|
9694
|
129266,4
|
1984
|
16851,3
|
62907
|
8477,4
|
112364,2
|
1983
|
15033,8
|
60804
|
7593
|
99143,4
|
1982
|
14224,6
|
59100,4
|
8237,6
|
92906,9
|
1981
|
10205,7
|
56054,3
|
6478,1
|
79033,3
|
1980
|
13653,4
|
54648,6
|
5788
|
74090
|
Source : HCP MAROC
Source : HCP MAROC
Annexe5 : Ratios économiques en pourcentage
(Base 1980)
Années
|
Taux d'investissement
|
Taux d'épargne
|
Exportations des biens et services/PIB
|
Importations des biens et services/PIB
|
Solde des transactions courantes / PIB
|
2005
|
25,3
|
25,8
|
22,9
|
38,3
|
-2,2
|
2004
|
24,6
|
24,8
|
20,9
|
34,3
|
-1,9
|
2003
|
24
|
25,7
|
20,5
|
30,8
|
7,2
|
2002
|
22,9
|
25
|
21,6
|
31
|
-4,1
|
2001
|
22,3
|
25,5
|
20,3
|
30,3
|
-4,8
|
2000
|
24,1
|
21,2
|
20,1
|
31,5
|
1,4
|
1999
|
23,7
|
21,8
|
19
|
27,5
|
0,5
|
1998
|
22
|
20,9
|
17,7
|
26
|
0,4
|
1997
|
20,7
|
19,7
|
18,8
|
25,9
|
0,3
|
1996
|
19,4
|
18,9
|
17,2
|
24,9
|
-0,1
|
1995
|
21,4
|
16,6
|
18,9
|
28,6
|
3,6
|
1994
|
20,7
|
18,3
|
17,2
|
26,3
|
2,4
|
1993
|
22,7
|
20,1
|
17,8
|
26,8
|
1,5
|
1992
|
22,3
|
21
|
17,4
|
27,4
|
1,1
|
1991
|
22,3
|
20,8
|
18,4
|
26,3
|
1,1
|
1990
|
24
|
23,8
|
19,4
|
29,1
|
0,4
|
1989
|
23,1
|
20,4
|
17,6
|
26,6
|
3,2
|
1988
|
20,4
|
22,8
|
19,4
|
23,8
|
-2,4
|
1987
|
20,3
|
21,3
|
17,6
|
25,8
|
-1,3
|
1986
|
21,4
|
21
|
16,9
|
26,5
|
0,9
|
1985
|
23,2
|
18,5
|
20
|
32,3
|
6,2
|
1984
|
23,1
|
17,5
|
20
|
33,1
|
7,4
|
1983
|
24,4
|
17,6
|
17,8
|
28,5
|
6,1
|
1982
|
27,3
|
16,3
|
16,6
|
31,6
|
11,8
|
1981
|
26
|
14,3
|
17,7
|
32,9
|
11,6
|
1980
|
22,2
|
16,7
|
15
|
26,3
|
7,2
|
Source : HCP MAROC
Source :
HCP MAROC
Annexe6 : Les nouveaux indicateurs
Qui permettent de mesurer autrement le progrès
intègrent aussi les dimensions sociales et/ou environnementales du
progrès (voir tableau ci-dessous). Des indicateurs plus ou moins
complexes peuvent ensuite être « agrégés » de
différentes manières en un indicateur synthétique. Ces
travaux, qui se multiplient et se diffusent, sont intéressants mais
pleins d'incertitudes.
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