UNIVERSITE PEDAGOGIQUE
NATIONALE
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION
Analyse de la structure
Financière de la
Cimenterie Nationale
FAUSTIN IDIANOKO AYOMPES
U.P.N.
2011
« ...la taille de la grenouille augmente au
fur à mesure que La marra s'agrandit »
MEMOIRE DEFENDU POUR OBTENTION DE TITRE DE LICENCIE EN
COMPTABILITE
II
EPIGRAPHE
« ... la taille de la grenouille augmente, en
même temps que la marre
s'agrandit ».
Pérrow
III
« A vous Joachim IDIANOKO MUNOKO
».
Je dédie ce travail.
Faustin IDIANOKO AYOMPES-EYER
IV
REMERCIEMENT
Certes, je me vois redevable, au terme de ce deuxième
cycle, de bien vouloir adresser mes remerciements à quiconque de loin ou
de près, avait participé à la construction de cet
édifice qui est mon éducation.
Mes yeux voit d'abord monsieur Jean Ebulangani, mon enseignant
de l'école maternelle qui, pour la première fois m'appris la
prononciation de la voyelle « a » et je vois aussi tous les
enseignants qui se sont suivit pour m'éduquer.
Plus particulièrement je remercie le professeur KABUTA
qui à disposer de son temps pour la direction de ce travail. Que mon
Dieu le bénisse.
Aussi je remercie infiniment les grands frères Joachim
Idianoko et Akuda Idianoko qui ont toujours été attentifs
à mon appel et près à battre leurs poitrines sous un
soleil accablant et dans la sueur, avec leur soeur Obé-e-nza Idianoko,
pour chercher un peu de sou pour la construction de cet édifice.
Encore faut il le présenter à Fidèle
Ekera, Roger Mbwinilisi, Moïse Mulakoko, Eba Musinga et leurs femmes qui
ont prit soin à arroser ce caféier.
Je vois aussi Père Berthier Eyer, Père
Constantin Luboya, Erick Musumadi, Rodrigue Eyer, Achille Mukulumbundu, Guylain
Ediamfur, René Anakeka et toute la communauté vaticane de Lakas,
qui de loin ou de prés m'ont aidé par leurs conseils.
Que mon Dieu les bénisse.
Rappelle-toi Seigneur de mon père Jacques Idianoko que
tu as rappelé dans ta demeure avant la fin de mes études.
Faustin Idianoko Ayompes
- 1 -
I. PROBLEMATIQUE
La loi naturelle de l'évolution veut, dit-on, que
l'homme puisse mettre en exergue sa faculté d'adaptation pour
survivre.
Cette faculté sous-entend, poursuit-on, de la part de
celui-ci la volonté de toujours se mettre en cause, l'intelligence
minimum pour découvrir la cause de ce qui ne vat pas, l'humilité
pour raconter les faiblesses, la sincérité de vouloir changer et
la détermination de concrétiser ce changement.
De cette loi naturelle, la cimenterie nationale, ne s'en passe
pas, en tant qu'aspirante à la performance, à la
compétitivité, à l'efficacité et à
l'efficience de l'entreprise et des services rendus à la population, qui
sont les enjeux du milliaire. C'est parvenir à un diagnostic concret et
parlant de la santé financière de celle-ci qui sont certes, une
épine dorsale, étant l'une des grandes entreprises de la
république démocratique du Congo, présentant beaucoup de
problèmes ne permettant pas son évolution.
Comment déceler l'origine exacte de ces
problèmes de l'entreprise ? Pour y arriver répondons aux
questions de genre :
? De quelle manière l'entreprise finance-t-elle ses
immobilisations ?
? Quelle est la part occupée par les capitaux propres
et étrangers dans ces financements ?
? Quelle capacité qu'a l'entreprise à faire face
à ses engagements à court terme ?
Sont là les questionnements que nous tenterons
répondre dans les lignes qui suivent pour savoir d'où
proviendraient les problèmes qui gangrènent la cimenterie
nationale.
- 2 -
I. HYPOTHESES
L'étude de la structure financière de
l-entreprise consiste à mettre en parallèle les sources de fonds
dont elle dispose et les différentes utilisations qui en sont faites. Au
vu et au su de nos questions de base nous osons dire :
? Les énormes difficultés de trésorerie
qu'éprouve la CINAT est une conséquence de l'absence qu'une bonne
marge de sécurité qui mesure l'importance soit qui est fonction
des risques à couvrir.
? Il est évident qu'au fur et à mesure que
l'entreprise fait appel aux tiers, son indépendance diminue ; la CINAT
est beaucoup plus dépendante car les ratios qui la mesurent varient dans
0,33 au 0,55.
? Une entreprise éprouvant les difficultés de
trésorerie et en même, dépendante, ne peut être
à même de faire face à ses obligations soit engagements
à court terme à l'aide de ses actifs circulants.
Nous ne pouvons d'emblée affirmer des faits sans les
vérifier car nous courons des risques de bousculer la science. Ce sont
les lignes qui suivent qui nous en parlera plus. C'est par L'application des
méthodes appropriées que nous pouvons y arriver soit confirmer
soit infirmer ces faits relatés.
II. Méthodes et techniques
1. De la méthode
C'est cette démarche rationnelle et intellectuelle
visant l'établissement de l'objet de la science d'une part et puis
à mener le raisonnement portant sur cet objet de la manière la
plus rigoureuse1 possible d'autre part, que nous tenons, au regard
des hypothèses faites, arriver à l'objectif de notre recherche en
faisant recours à la méthode analytique et la méthode
systématique.
En effet, la méthode analytique nous aidera, à
partir d'un système existant, d'un cadre donné, d'une situation
donnée, concevoir, présenter, décrire, et expliquer les
éléments, les faits qui sont en notre possession.
1 JAVEAU, CL., Comprendre la sociologie, Verviers,
éd. Marabout, 1976, P. 68
- 3 -
Dans cette illustration de la CINAT, nous nous tablerons sur
une analyse détaillée du bilan pour voir de ces dits
problèmes.
Avec la méthode systémique qui consiste à
circonscrire le problème en adoptant une conceptualisation prenant en
compte les éléments constitutifs du champ d'étude ;
celle-ci nous permettre de scinder notre bilan par systèmes pouvant nous
aider à trouver les réponses à nos questions.
2. De la technique
Outre les méthodes, nous nous servirons des
procédés requis pour obtenir un résultat escompté.
Ce sont les techniques : documentaire ou heuristique, observation, d'interview
et celle des ratios qui seront utilisées au cours de cette recherche.
III. Choix et intérêt du sujet
1. Du choix du sujet :
Le domaine du diagnostique financier d'une entreprise
s'avère capital, car elle permet aux dirigeants de celle-ci à se
faire d'image de la santé financière de l'entreprise puis scruter
le futur par des bonnes visions et actions, mais malheureusement moins
d'écrits y sont consacrés, surtout à propos de la
cimenterie nationale. D'où notre participation par la mise sur le
marché cette analyse sur la CINAT.
2. De l'intérêt du sujet :
Les analyses faites dans cet écrit est l'une des
analyses visées sur la santé financière de la CINAT, et
constitue de ce fait une banque des données où puiserons tout
l'environnement tant interne qu'externe à celle-ci. De ce fait, c'est un
point de repère pour tout celui qui s'en intéresse.
Pour nous, les plus grands efforts fournis pour
réaliser celui-ci, renforce l'affermissement de nos capacités
analytiques de la santé financière d'une entreprise et concilie
en revanche, certaines théories apprises et la réalité.
- 4 -
IV. Délimitation et subdivision du travail :
1. De la délimitation du travail :
Au vu et au su de la complexité de l'environnement
organisationnel actuel, leur dynamisme et le développement technique,
nous ont poussés à limiter nos investigations dans le temps et
dans l'espace. Ainsi nos recherches couvrent la période allant des
années 2005 - 2009 dans la cimenterie nationale.
2. De la division du travail
Outre l'introduction, et la conclusion, nous subdivisons notre
travail en
quatre chapitres à savoir :
? Le premier traite l'approche conceptuelle
? Le second nous présente la CINAT
? Le troisième analyse la structure financière de
la CINAT
? Le quatrième en fin traite la présentation de
résultat.
- 5 -
CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE :
La crise économique oblige les entreprises à une
gestion de plus en plus rigoureuse. En effet, les gestionnaires doivent
créer les conditions d'une productivité accrue à fin
d'éviter des situations de tension, une dégradation de la
rentabilité voire même un dépôt ou la faillite et par
conséquent des licenciements.
L'incertitude qui pèse sur l'évolution future
d'une entreprise fait naitre chez les intéressés un besoin
d'informations économiques et financières pouvant être
obtenus première analyse, par le calcul et l'interprétation de
certaines grandeurs significatives.
C'est de ces grandeurs que nous nous entretenons dans cette
partie, car elles constituent en quelque sorte une culture à notre
travail pour réduire à l'unité les efforts des nos
lecteurs à la béate compréhension de ce travail. C'est du
bilan, de fonds de roulement, du besoin en fonds de roulement, de la
trésorerie, et du ratio que nous tenterons de parler en
définitive et en leur diversité dans cette partie.
Ceux-ci sont généralement ceux qui viendront
à mainte au cours de nos analyses sur la structure financière de
la CINAT ; peuvent remplir une liste exhaustive mais nous en sommes allé
aux essentiels et aux plus rationnels.
I.1 Bilan
I.1.1. Définition
Le bilan est un concept polymorphe d'après son
étymologie mais nous restons au sens qui parait très utile pour
mener à mieux notre analyse. Ainsi nous retenons deux approches
2: fonctionnelle et patrimoniale, pouvant nous apporter deux sens
tout à fait complémentaires pour un diagnostic financier
d'entreprise.
I.1.1.1. selon l'approche fonctionnelle :
Le bilan est ensemble de stocks d'emplois et de ressources.
L'activité de l'entreprise est analysée en cycle, en distinguant
les cycles longs d'investissement et de financement et le cycle court
d'exploitation. Les actifs sont évalués à la valeur des
flux d'opérations qui les ont formés, c.à.d. à leur
valeur d'origine.
2 NATHALIE GARDES, Diagnostic financier, éd.
PUL, Bruxelles, 2009 P. 29
- 6 -
L'approche fonctionnelle est surtout destinée à
une analyse interne. Il s'agit de comprendre les emplois ou besoins de
l'entreprise et les modes de financement mis en place pour y faire face.
I.1.1.2.selon l'approche patrimoniale :
Le bilan est défini comme étant une image
statique des biens donc l'entreprise est propriétaire (actifs) et de la
manière dont ils sont financés (passifs). Les actifs sont en
principes évalués à leur valeur actuelle. Le bilan est
l'un des documents comptables intéressant l'analyste financier
malgré celui-ci devait procéder par un Windows
dressing3 avant toute analyse.
Le bilan est donc le reflet plus ou moins fidèle de la
situation d'une date donnée. Il remplit plusieurs fonctions et pour
être utilisé à des fins très différentes ;
c'est pour cette raison qu'il existe plusieurs formes des bilans : fiscal, de
fondation, de liquidation, de fin d'exercice,... comptable et financier. Pour
nous, nous retenons les deux dernières formes de bilan : comptable et
financier.
I.1.1.3. Bilan comptable
Le bilan comptable, comme tout autre bilan, nous indique, sous
forme de tableau, les sources des capitaux mis à la disposition de
l'entreprise ainsi les biens financés par elle, à l'aide de ces
fonds. Ainsi, le passif reprend donc les sources de financement de l'entreprise
classées par ordre d'exigibilité croissante. L'actif lui, reprend
les biens et leur valeur, les emplois4 sont classés par ordre
de liquidité croissante.
I.1.1.4.Bilan financier
Toutefois, avant d'entreprendre l'analyse des emplois et des
ressources, l'analyste étudiera préalablement le contenu de
chaque poste et son évolution ; il pourra être amené
à procéder, comme nous l'avons dit supra, à certains
classements ou redressement du bilan comptable, c'est ainsi qu'il nous semble
nécessaire :
3 Ensemble de corrections portées à un
bila comptable.
4 Emplois traduit l'utilisation des capitaux
Frais
|
Capitaux propres
|
d'établissement
|
- Frais d'établissement
|
|
- Régularisation d'actif
|
|
|
-
|
|
|
-
|
|
|
Régularisation d'actif
|
|
|
|
|
Provision pour risques
charges
|
+
|
Exigible à L.T
+ Provision pour risques et charges
|
+
|
Exigible à L.T
+ Régularisation de passif
|
|
Régularisation de passif
|
|
Correction de l'actif Correction du passif
- 7 -
· · A l'actif
:
? d'éliminer les frais d'établissement puisque ces
actifs fictifs sont en fait des non-valeurs pour l'analyse financière
;
? de retirer les régularisations d'actifs par biais
desquels, l'entreprise peut gonfler son résultat. Ces deux postes seront
soustraits des capitaux propres.
? Les créances à plus d'un an seront
assimilées aux immobiliers.
· · Au
passif
? D'assimiler les régularisations du passif aux dettes
à court termes.
? De connaitre les provisions pour risques et charges comme les
exigibles à long terme. Toutes ces corrections nous pouvons les lire sur
le croquis suivant :
Actif bilan passif actif bilan passif
- 8 -
C'est le bilan restructuré qui servira pour l'analyse
financière de la société étudiée ; ceci
fait, il est aisé de dresser le bilan résumé de
m'entreprise qui ne comprend que les grandes masses bilantaires ainsi que leur
valeur obtenue des ces corrections.
I.2. Fonds de roulement (F.R.)
I.2.1. Définition.
Certains auteurs ont définis le fonds de roulement
comme étant la différence entre les capitaux permanents et les
valeurs immobiliers. D'autres, ne s'écartent pas trop loin, le
définissent comme étant la différence entre le total des
valeurs circulantes d'une part, et les dettes à court terme , d'autres
parts. Mais c'est un faux-fuyant, car ils énoncent son mode de calcul et
non sa définition réelle5. « Le fond de roulement
correspond à la part des capitaux permanents qui, n'étant pas
absorbée par le financement des valeurs immobilisées, reste
disponible pour financer les besoins liés au cycle d'exploitation
».
On le considère lorsqu'il est positif, comme une marge
de sécurité, un excédent des capitaux permanents qui reste
à la disposition de l'entreprise après le financement des actifs
acycliques6. La détermination de cette marge doit permettre
l'analyse du financement des immobilisations par des capitaux
adéquats.
Cette marge de sécurit é se justifie, entre autre,
par ;
? L'existence indispensable d'un stock minimum permanent.
? Les dates de liquidité et d'exigibilité qui
peuvent ne pas coïncider.
I.2.2. Modes de calcul
Le fonds de roulement peut se calculer en utilisant les
éléments du haut du
bilan (ou les éléments acycliques) soit les
éléments du bas du bilan (ou les éléments
cycliques) qui conduisent qu'au même résultat
numérique.
D'où ces deux formules respectives :
F.R. = capitaux permanents - valeurs immobilisées
F.R. = valeurs circulantes - dettes à court terme.
Mais le meilleur mode de calcul de F.R. est celui du haut du
bilan.
5 KALUMBU MAKUBU, cours d'analyse du bilan, UPN, 2010
inédite
6 Albert CORHAY et MAPAPA MBANGALA, Fondement de
gestion financière, éd. De l'université de Liège,
Belgique, 2010 P. 59
- 9 -
I.2.3. Types de fonds de roulement
Trois types de fonds de roulement sont à distinguer
selon qu'il s'agit de telle ou telle autre catégorie des capitaux
(permanents, propres ou étrangers) qui sont utilisés pour le
financement des immobilisées. On pourra y ajouter un quatrième
qui utilise cette notion de fonds de roulement au sens large7 :
· Le F.R. net ou F.R. net total (F.R.N. ou F.R.T.)
· Le Fr propre (FRP)
· Le Fr étranger (FRE)
· Le F.R. brut total ou, F.R. économique.
Le deux premiers sens sont très importants,
très simple et correspondant (Albert Corhay et Mapapa Mbangala, 2010
p.59) au fondement même du principe de l'équilibre financier.
I.2.3.1. Fonds de roulement net (FRN)
Le FRN est un excédent des capitaux permanents qui reste
à la disposition
de l'entreprise après avoir financé les actifs
acycliques ou les immobilisations nettes. Mathématiquement, le FRN se
mesure par différence entre les capitaux permanents et les actifs fixes
restructurés ou les immobilisations ou, étant donné
l'égalité entre le total de l'actif et le passif, il peut
être obtenu en faisant la différence entre les actifs circulants
restructurés et les dettes à court terme. D'où :
· FRN = capitaux permanents - immobilisations nettes.
· FRN = actifs circulants - dettes à courts
termes.
I.2.3.2. Fonds de roulement propre (FRP)
Il permet de savoir dans quelle proportion l'entreprise
finance ses immobilisations à l'aide de ses capitaux propres.
D'où mathématiquement :
FRP = capitaux propres - immobilisations nettes
Il sied à remarquer pour deux types de fonds de roulement
développés, que trois cas sont possibles :
7 KALUMBU MAKUBU, op. cit.
- 10 -
Fig.1
DCT
FR
VC
8 DEPALLENS, G., Gestion financière de
l'entreprise, Paris, Sirey, 7ère éd. Collection administration
des entreprises, 1980, Pp 244 et suiv.
L'entreprise finance adéquatement ses immobilisations
et dégage, en plus, une marge de sécurité appelée
fonds de roulement net ou propre selon le capital utilisé pour son
calcul.il est positif.
D'où : Très bonnes structure
financière.
Fig.2
Les capitaux (permanents ou propres sont suffisants pour
financer les immobilisations mais ne dégage pas une marge de
sécurité.
Le fonds de roulement (propre ou net) est nul
D'où : Bonne structure
financière.
Fig.3
FR
L'entreprise ne finance que partiellement ses immobilisations
à l'aide de ses capitaux (propres ou permanents). Ainsi elle est
obligé de recourir à l'exigible à court terme pour
financer les biens immobilisées à plus ou moins longue
échéance. Dans le cas de FRP, il n'y a pas de jugement à
faire8 avant d'analyser l'importance des capitaux étranger
détenus à long terme qui constituent également un
financement approprié des immobilisations. D'où il faut calculer
le FRN.
Pour ce cas, c'est une mauvaise structure
financière. C.à.d. le FRN est négatif.
- 11 -
I.2.4. Appréciation de la hauteur du fonds de
roulement
Si la règle de l'équilibre minimum nous conduit
à affirmer que le fonds de roulement net doit être positif, elle
ne permet pas d'établir à quelle hauteur il doit être
situé pour constituer une marge de sécurité suffisante
afin d'assurer un financement satisfaisant du cycle d'exploitation de
l'entreprise9.
Ainsi, il sera intéressant, comme nous le verrons dans
les pages qui suivent, de le comparer au bien en fonds de roulement,
c'est-à-dire rapprocher cette marge de sécurité de la
partie du financement du cycle d'exploitation qui reste à charge de
l'entreprise (besoin en fonds de roulement). Il est important d'analyser les
variations du fonds de roulement net dans le temps et de les comparer à
l'évolution des activités de l'entreprise
étudiée.
En effet, une entreprise industrielle à cycle
d'exploitation long et à forte valeur ajoutée, comme la
cimenterie nationale, devra posséder les ressources permanentes
importantes pour financer son exploitation.
Il sied de noter qu'il est faux de penser qu'une entreprise
qui possède un fonds de roulement net positif n'aura pas de
problème de trésorerie. D'où il ne faut toujours et
surtout pas confondre le fonds de roulement et liquidité de
l'entreprise10.
I.3. Besoin en fonds de roulement (B.F.R.)
I.3.1. Définition
La définition et la compréhension du besoin en
fonds de roulement passe à priori par une béate définition
et compréhension des notions du cycle d'exploitation, des besoins et des
ressources qui sont conjointement à son origine11. Ainsi, la
synonymie entre le cycle d'exploitation et le cycle achat-production-ventes
n'est pas à démontrer, car il correspond à l'ensemble
d'opérations d'exploitations. Il regroupe donc les opérations
dont l'objet est de produire et de vendre des biens et des services.
9 DEPALLENS, G. op. Cit. P. 246
10 NATHALIE GARDES, op. Cit. P. 34
11 KALUMBU MAKUBU, op. Cit.
- 12 -
Il engendre normalement un surplus monétaire
(différence entre les encaissements et les décaissements relatifs
aux opérations d'exploitation). C'est-à-dire l'existence de ces
décalages entre le flux réels et le flux financier est à
l'origine des besoins en fonds de roulement.
Une illustration peut clarifier cette notion de cycle
d'exploitation, avec Nathalie Gardes, de ses propres écrits :
« Prenons l'exemple d'un primeur qui fait sa
caisse le soir. Que constate-t-il ? D'abord des dépenses liées
aux achats qu'il a effectué le matin chez le grossiste et qu'il a
payé comptant puis des recettes liées aux ventes de ses faits et
légumes de la journée réglés également
comptant. S'il a vendu tout ce qu'il a acheté les soldes des recettes et
des dépenses fait apparaitre excédent de trésorerie. La
réalité est souvent plus complexe. Il est rare que les produits
achetés la journée soit vendus le soir surtout si l'entreprise a
une activité de transformation. Il y a alors décalage entre les
achats de matières premières et la vente des produits finis
correspondants. A ce premier décalage vient s'ajouter un second : les
entreprises achètent et vendent rarement au comptant. Ainsi l'argent
reçu dans la journée ne correspond pas nécessairement aux
ventes de la journée ».
Mais en définitive, la durée de ce cycle
d'exploitation varie selon les secteurs et la taille de l'entreprise.
Matière 1ère
Achat Production
Vente cash
Schématiquement, nous pouvons le représenter comme
suit :
Recouvrement Vente à crédit
Clients
Disponibles
Produit fini ou PSO
Fig. 4 (12)
Aussi, durant la vie des entreprises, elles doivent faire face
à certain nombre de besoins : locaux, matériels, stocks en
matières premières et produits finis...par ailleurs, du fait que
les créances sur client ne se mobilisent pas immédiatement, les
entreprises ont fatalement à leur charge une partie de ces
12 De KALUMBU MAKULU, Op.cit.
- 13 -
créances. Ce sont ces besoins qui peuvent être
classés en deux catégories selon les analystes financiers :
- Les besoins acycliques que les comptables désignent
par les immobilisations (incorporelles, corporelles et financières) dans
le haut de l'actif.
- Les besoins cycliques désignés par actif
circulant donc le bas de celui-ci.
Pour faire face à ces besoins, les entreprises
utilisent leurs capitaux, et ces besoins pèsent même sur leur
trésorerie, les fonds propres, les emprunts à L & MT
contractés. Ce sont là les ressources qui subviennent aux besoins
précités. Ces ressources se classent de même en deux
catégories (13):
- Les ressources acycliques dont l'existence n'est pas
liée cycle d'exploitation, désigné par « les capitaux
permanents pour le comptable ».
- Les ressources cycliques dont l'existence est
étroitement liées au cycle d'exploitation et qui se renouvellent
au rythme de celui-ci.
Ainsi dit, donc le BFR est définit comme étant
la part des besoins cycliques dont le financement n'est pas assuré par
les ressources cycliques et se trouve, par suite, à la charge de
l'entreprise (14). C'est aussi un besoin net de financement des
opérations liées au cycle d'activité de l'entreprise
(15).
I.3.2. Types de besoin en fonds de roulement.
Il faut distinguer deux types de besoins en fonds de roulement
:
- Le besoin en fonds de roulement d'exploitation, liée
à la réalisation de l'activité de l'entreprise, BFRE en
sigle.
- Le besoin en fonds de roulement hors exploitation,
lié à des opérations étrangères à
l'activité de l'entreprise, BFRHE en sigle.
Mathématiquement, le BFR se mesure par la
différence entre les actifs circulants hors trésorerie et les
dettes à court termes hors trésorerie (16).
D'où :
a) BFRE = Besoins cycliques - Ressources cycliques.
13 KALUMBU MAKULU, Op. Cit.
14 Idem
15 CORHAY, A., et Mapapa MBANGALA, Op. Cit, p. 61.
16 DAIGNE. J.F., Dynamique du redressement
d'entreprise, Paris, les éd. organisation, éd. hommes et
Techniques, 1984, p. 16 et Suiv.
- 14 -
Or Besoins cycliques = Actif circulant hors trésorerie
Ressources cycliques = Dettes à court terme hors trésorerie ou
Besoins cycliques = Valeur d'exploitation + Val. Réalisable.
Ressources cycliques = DCT non bancaire
BFRE = (Val. EXp + Val. Réal.) - DCT non bancaire.
b) BFRHE = Besoins hors expl. - Ressources hors exploitation
BFR = BFRE + BFRHE
Le BFR, en fine, est un agrégat caractéristique
de la gestion du cycle d'exploitation de l'entreprise. Et reste, pour la
majorité d'entreprise industrielle, positifs. C'est principalement vrai
pour les entreprises industrielles qui doivent financer leur stock. Mais, il
existe, cependant des entreprises ayant un besoin en fonds de roulement
négatif, c'est le cas des entreprises de grande distribution qui, bien
qu'ayant des stocks énormes mais bien gérés, ont un
délai de paiement de leurs clients quasi nul d'un côté, et
qui de l'autre bénéficient des délais de paiement
suffisamment long de la part des leurs fournisseurs (17).
Fig. 5 (BFR)18
Positif Négatif
Stocks
Fournisseurs
Clients
BFR
BFR
Stocks
Clients
Fournisseurs
I.3.3. Analyse de l'équilibre : FRN et BFRE
Beaucoup d'agrégats s'avère utiles pour
apprécier l'équilibre financier d'une entreprise, entre autre le
BFR et le FRN. Mais alors les dirigeants des entreprises sont perplexe quand
à une décision à prendre lorsqu'un de ces agrégats
est positif et les autres sont négatifs ? Quelques cas peuvent se
présenter(19), une même entreprise.
17 CORHAY. A. et Mapapa MBANGALA, Op. Cit, p. 62.
18 Idem.
19 CORHAY, A., et Mapapa MBANGALA, Op. CIt, p. 67.
- 15 -
1er cas : FRN positif supérieur au BFR positif
:
Ce cas montre qu'après avoir financé les actifs
fixes, il reste un excédent des capitaux permanents qui permet de
financer intégralement le besoin du cycle d'exploitation. Le reliquat
est placé en banque, ce qui se traduit par une trésorerie nette
positive (20) car cette dernière est la résultante du
FRN et du BFR. Donc l'entreprise est dans une positive à faire face au
besoin immédiat de liquidité et il s'agit d'un équilibre
sain.
2ème cas : FRN positif inférieur au BFR
positif :
Ici, on monte que les actifs fixes sont intégralement
financés par des capitaux permanents, mais l'excédent de ces
ressources à long termes ne permet pas de couvrir la totalité de
besoins en fonds de roulement, ce qui entraîne une trésorerie
nette négative. L'entreprise recourt aux dettes financières
à court terme pour financer une partie de son cycle d'exploitation.
Cette situation n'est pas du tout inquiétante et
reflète la réalité de la plupart des entreprises
industrielles. Mais elle deviendra préoccupante si, et seulement si, la
part de la trésorerie négative ne cesse d'augmenter, raison pour
laquelle, à terme, la stratégie financière de l'entreprise
consistera à augmenter les capitaux permanents.
3ème cas : FRN positif supérieur au
BFR négatif
L'activité de l'entreprise génère une
capacité de financement du cycle d'exploitation si bien que ces
ressources supplémentaires viennent s'ajouter à un
excédent des capitaux permanents entraînant ainsi une
trésorerie nette pléthorique. Cette situation est celle des
entreprises de grande distribution qui ont d'importantes dettes et moins de
stock (rotation des stocks très rapide), et quasiment pas des
créances commerciales.
Le seul bémol de cette situation est la présence
d'une trésorerie pléthorique qui correspond à une masse de
liquidité « qui dort » dans l'entreprise.
20 Nous allons en parler dans les lignes qui
suivent.
- 16 -
La situation à cette préoccupation consiste
à investir ce fonds dans les actifs immobilisés.
4ème cas : FRN négatif inférieur
au BFR positif
L'entreprise rencontre de sérieuses difficultés
financières. Ses ressources permanentes sont insuffisantes et ne
permettent pas de financer l'intégralité des actifs fixes. Par
ailleurs, l'entreprise a grandement besoin des ressources pour financer son
cycle d'exploitation. La seule solution qui lui reste est d'obtenir des dettes
financières à court terme lui permettant de financer une partie
de ses actifs acycliques et de son cycle d'exploitation.
Ce cas met en lumière la situation d'un
déséquilibre financier à très haut risque.
L'entreprise est totalement dépendante des dettes financières
à court terme. Pour sortir de cette impasse, la solution consiste en la
restructuration profonde du capital grâce à un appel de fonds de
longue durée (capital social ou DLT).
5ème cas : FRN négatif supérieur
au BFR négatif
L'entreprise dispose d'une capacité importante de
financement de son cycle d'exploitation. Ces ressources sont utilisées
pour financer une partie des actifs fixes de l'entreprise et la
différence est placées dans la valeur disponible l'entreprise, ce
qui engendre une trésorerie nette positive.
L'entreprise se trouve dans l'incertitude quant au financement
de ses actifs fixes. Cette situation peut être tolérable dans une
entreprise commerciale, mais pas dans une entreprise industrielle comme la
cimenterie nationale, où il est judicieux que les actifs acycliques
soient principalement financés par des capitaux permanents.
Pour rétablir l'équilibre financier, il est
opportun de chercher l'origine de l'insuffisance du fonds de roulement (absence
de rentabilité, difficulté à obtenir un emprunt à
long terme ?) et de la combattre.
- 17 -
6ème cas : FRN négatif inférieur
au BFR négatif
Les capitaux permanents, ici dans des telles entreprises, ne
suffisent pas à financer la totalité des actifs fixes ; ces
derniers sont couverts pour partie par les ressources dégagées
par le cycle d'exploitation, le solde étant couvert par des dettes
financières à cout terme. L'établissement de
l'équilibre financier de l'entreprise consiste dès lors à
trouver des ressources stables. Sont là les six cas qui peuvent nous
présenter l'entreprise sous examen, mais un analyste financier ne peut
pas seulement rester là, il faut aller très dans l'analyse
même de la trésorerie, des ratios pouvant déceler l'origine
de la posture prit par l'entreprise sous examen.
Th ? ?
100
I.4. La Trésorerie nette (T.N.)
La trésorerie d'une entreprise c'est le disponible
qu'elle a à un moment donné que l'on peut trouver sort dans ses
comptes en banque soit dans sa caisse. Elle tire son origine par un
rapprochement entre le FRN et le BFR, ou encore elle s'exprime par la
différence entre les valeurs disponibles et les dettes
financières à court terme (passif de trésorerie)
Mathématiquement, la trésorerie nette (TN) se
formule comme suit : TN = FRN - BFR.
Pour trouver le pourcentage que le FRN finance le BFR on aura
:
FRh
21
BFR
TN = Valeurs disponible - Dettes financières à
CT
D'autres auteurs (22) soutiennent que la TN se compose
de l trésorerie
active et la trésorerie passive.
TA = Val. Dispo + Titre CT + Part des E à R
immédiatement mobilisable
= Trésorerie cash + trésorerie attendue pendant le
mois.
TP = Découvert bancaire + autres concours bancaires
courant.
Si la TN est positive, cela signifie que le FRN est
supérieur au BFR, en d'autres termes, cela montre que l'entreprise
dispose d'un excédent de liquidité. Néanmoins, cet
excédent de liquidité, s'il est trop élevé, le
signe d'une mauvaise
21 CORHAY A. et MAPAPA MB., op. Cit. P. 65
22 KALUMBU MAKULU, p. cit.
- 18 -
gestion ou d'un mauvais placement23. Le fait de
transformer une partie d cet excédent en un autre poste du bilan va
diminuer la trésorerie en augmentant le BFR ou en diminuant le FR.
Bref, gérer harmonieusement la trésorerie de
l'entreprise revient à gérer efficacement le FR et BFR.
I.5. Le Ratio (R.)
a) Définition et champ
d'application
On accorde le nom de ratio aux rapports qu'il faut
établir entre deux grandeurs pour en résumer les renseignements.
L'incertitude qui pèse sur l'évolution future d'une entreprise
fait naître chez tous les intéressés un besoin
d'informations économiques et financières. Ces informations ne
peuvent être obtenues qu'en première analyse, par le calcul et
l'interprétation des ratios financiers. En effet ceux-ci constituent un
point de départ intéressant pour :
- Effectuer une première appréciation de
l'évolution de l'entreprise à travers quelques équilibres
essentiels ;
- Examiner, par comparaison sur plusieurs années, s'il
n'existe pas des signes d'évolution dangereuse.
Le choix de ratios à construire et à utiliser
doit se faire avec méthode en fonction de type d'entreprise et de ses
besoins propres. C'est-à-dire, le choix d ratios à utiliser et la
détermination des termes du rapport dépendent des
problèmes à étudier et des objectifs poursuivis, mais avec
souci qu'il soit expressifs et représentatif, respectant ainsi le
principe d'homogénéité dans les termes
rapproché.
b) Types de ratios
Nous nous bornons aux types qui nous intéressent
malgré leur
multitude.
A partir du bilan de l'entreprise, on peut calculer :
23 OOGHE, et VAN WYHEERSCH, C., Traité
d'analyse financière, Tome I, Presses d'université de Namur,
1982
- 19 -
- Les ratios de structure et de stabilité qui ont pour
objectif de mesurer la manière
dont l'entreprise finance ses immobilisations ;
- Les rations de solvabilité et d'indépendance
financière qui ont pour but de
mesurer la part des capitaux propres et des capitaux
étrangers dans les
financements de l'entreprise ;
- Les ratios de liquidité qui permet de mesurer la
capacité qu'à l'entreprise à faire
face à ses engagements à court terme.
I.5.1. Les ratios de structure et de stabilité
(R.S.S.)
Ces ratios comme nous l'avons dit, mesure la manière dont
l'entreprise
finance ses immobilisations. Il nous faut, comme nous indique son
objectif, limiter
au calcul de fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement
et la trésorerie de
l'entreprise que nous avons fait mention dans les lignes
précédentes.
I.5.2. Les Ratios de solvabilité et
indépendance financière (R.S.I.F.)
Ces différents ratios ont pour but, rappelons-le,
d'analyse l'origine des
sources de financement mises à la disposition de
l'entreprise ainsi que la durée
pendant laquelle elle peut en disposer. Surtout de l'étude
du passif, l'analyste
pourra donc déterminer :
- Le taux d'endettement
- L'indépendance financière de l'entreprise
- Le degré de permanence des sources de financement.
Taux den
DLT? DCT
det tement ?
I.5.2.1. Le taux d'endettement (Tx.E.)
Le taux d'endettement se calcule en tenant compte plus du
passif
exigible en long et court.
D'où la formule :
Tot.passif
Une valeur élevée de ce ratio entraînera
de lourdes charges financières qui pèseront non seulement sur les
résultats de l'entreprise mais aussi sur sa capacité
d'autofinancement. De plus, cette situation risque de mettre en péril
- 20 -
le recours à des nouveaux crédits qui risquent
d'être négociés dans de mauvaises conditions (taux
élevé ou garanties indispensables...). Le degré
d'endettement peut être vu comme un indicateur du risque financier de
l'entreprise.
« Il s'agit du risque que court celle-ci en
se finançant en partie par des fonds de tiers dont la
rémunération et le remboursement sont considérés
comme fixes alors que le résultat ainsi que sa liquidité sont
variables »
I.5.2.2. L'indépendance financière
(I.F.)
D'une manière générale, on dit qu'une
entreprise dispose d'une autonomie financière lorsque lus de la
moitié des ressources dont elle dispose, provient de ses propres
capitaux. Cette indépendance financière peut être
caractérisée par le ratio suivant :
Indépendance financière (24) =
Lorsque le ratio du degré d'autonomie financière
augmente, le financement de l'entreprise se trouve globalement moins tributaire
des capitaux empruntés. En d'autre terme, au fur et à mesure que
l'entreprise fait appel aux tiers, son indépendance diminue. Il faut
cependant être prudent dans l'interprétation de ce ratio qui
variera de secteur à secteur, voire d'entreprise à entreprise.
I.5.2.3. Degré de permanence des sources de
financement (D.P.S.F.)
Cap. pro
L'évolution du ratio
|
Cap
.Perm.
|
|
|
|
Passif
.Tot
|
|
Celui-ci montre si les ressources mises à la
disposition de l'entreprise à plus d'un an sont en augmentation ou si
par contre, c'est le court terme qui prend le pas dans le financement de
l'entreprise.
DLT
On utilise aussi le ratio (25)
24 CORHAY, A et Cie, Op cit, p. 70 et Suiv.
25 OOGHE et VAN WYHEERSH, C., Op. Cit, p 142 et
Suiv.
- 21 -
I.5.2.4. Les Normes26
S'il est difficile de fixer une limite inférieure
à l'indépendance financière, certains analystes sont
cependant amenés à penser que le ratio ne devrait jamais
descendre en dessous de 50%. D'autres suggèrent les valeurs suivantes
que nous jugerons bonnes et réfléchis.
- Moins de 0,33 : Zone dangereuse
- Entre 0,33 et 0,55 : Zone médiocre impliquant la
vigilance
- Entre 0,35 et 0,66 : Zone normale
- Au-delà de 0,66 : Zone permettant d'envisager, sans
crainte un nouvel endettement.
Ils rassurent que ces normes n'ont, bien sur, qu'aucune valeur
indicative. Ce qu'il est intéressant de noter, c'est la tendance du
ratio pendant plusieurs années.
I.5.3. Les ratios de liquidité (R.L.)27
Ces ratios ont pour but de mesurer la capacité de
l'entreprise à faire face à ses engagements à court terme.
On peut distinguer trois ratios calculés à l'aide des rubriques
du bas du bilan :
- Liquidité générale (current ratio)
- Liquidité réduite (Acid test)
- Liquidité immédiate (Quid ratio).
Liquidité générale(LG) ?
I.5.3.1. Le ratio de liquidité
générale (R.LG.) Il se mesure par la formule :
DCT
Val.circulante
Il permet de voir si l'entreprise étudiée est
à même de faire face à ses obligations à court terme
à l'aide de ses actifs circulants. Cela veut dire, plus ce ratio est
élevé, plus l'argent que l'entreprise va encaisser suite aux
paiements de
26 OOGHE et VAN WYHEERSH, C., Op. Cit, p 142 et
Suiv.
27 Idem, p 148.
- 22 -
ses débiteurs et à la vente des stocks permettra
de payer l'ensemble de ses dettes à court terme. Un ratio
supérieur à l'unité signifie que l'entreprise est capable
de faire face à ses dettes à court terme (28).
I.5.3.2. Ratio de liquidité réduite
(R.LR)
Ce ratio de liquidité réduite exclut les stocks
de l'analyse. Ce faisant, on considère que ceux-ci peuvent se
révéler insuffisamment liquides en cas de besoin urgent de
réalisation (29).
I.5.3.3. Ratio de liquidité immédiate
(R.Li)
Ce ratio indique la couverture des dettes à court terme
par les disponibles de l'entreprise. Remarquons tous ensemble qu'il ne faut pas
oublier, lors de l'interprétation des ratios de liquidité,
l'hypothèse sous-jacente à la méthode de calcul de ces
ratios qui place l'entreprise en situation de liquidation. Ils permettent, en
effet, de répondre à la question « si l'entreprise cessait
toute activité, serait-elle en mesure de faire face à son
endettement à court terme à l'aide de ses actifs circulants et
dans quelle mesure ? Ces ratios constituent donc un outil d'analyse du risque
strictement financier.
I.5.3.4. Les normes
- La liquidité générale, il sera donc
nécessairement supérieur à l'unité si l'entreprise
étudié a un fonds de roulement net positif. Lorsque ce ratio est
inférieur à un, l'entreprise n'est pas capable de faire face
à ses engagements à court terme pour autant que les délais
soient les mêmes (30).
28 CORHAY, A. et Mapapa, MB., Op cit, p 69.
29 OOCHE et Cie, Op. cit.
30 Cela dépend, notamment de la
rapidité de rotation des stocks ; plus la rotation des stocks est
élevée, plus les valeurs d'exploitations se transforment
rapidement en liquidité.
- 23 -
- La liquidité immédiate, si l'on veut se
raccrocher à des normes pour ce ratio. On peut affirmer que le ratio
sera rarement égal à 1, puisqu'il est peu probable que les dettes
à court terme soient toutes exigibles immédiatement. Si ce ratio
reste supérieur à 1 de manière permanente, il faut se
poser la question de savoir si l'entreprise ne dispose pas de liquidités
employées et ne gère pas sa trésorerie de façon peu
rationnelle.
Mais une norme comprise entre 0,25 et 0,50 semble
acceptées comme raisonnable.
Toutes ces études, nous allons les faire dans la
cimenterie nationale, CINAT en sigle, que nous présentons la situation
dans les lignes qui suivent. Et plus loin nous appliquons toutes ces
théories énoncées dans ce chapitre.
- 24 -
CHAP. II. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
Ce produit réfléchit et représentatif de
la réalité du terrain concerne comme nous l'avons dit dans les
lignes passées la Cimenterie Nationale, CINAT en sigle. Nous ne
prétendons pas connaitre la CINAT, par ce sigle et sa présente
vie car nous risquons de frôler sa connaissance sans le savoir
effectivement.
Ainsi, dire que nous voulons la décrire dès par
sa conception jusqu'à ce moment pour laisser nos lecteurs
béatement comprendre son évolution, ainsi focalisé dans
son milieu d'implantation.
II.1. De l'historique31
Rapportons par celle-ci que la CINAT tire ses origines du long
périple présidentiel en mars 1969 que conduisit le père de
la Nation Zaïroise, le Général de Corps d'Armée
MOBUTU SESE SEKO en Europe et en Asie. C'est en effet, à l'occasion de
son voyage officiel en République Fédérale d'Allemagne et
suite certes à la visite des usines KLÖCKNER-HUMBOLD-DEUTZ à
Cologne, que le Général MOBUTU exprima son désir de voir
s'ériger au Zaïre une cimenterie nationale.
La société KLÖCKNER-Industrie-Anlagen GMBH
KLÖCKINA en abrégé, expert de tels projets soumis alors
à une offre en s'assurant d'adopter les procédés les plus
modernes correspondants au développement technique le plus récent
dans l'industrie du ciment. Cette offre fut suivie de premières
tractations à Kinshasa en Février 1970 entre les Ministres de
tutelles de la République du Zaïre et KLÖCKINA.
Au bout de ces tractations, quatre accords avaient fait partie
intégrante et intégrale au contrat communément
appelé « Contrat de fourniture d'une Cimenterie Clé-en-mains
» pour une production de mille tonnes par jour de ciment portland, furent
signés le 09 juin 1970.
Ces quatre accords d'investissement furent ensuite
approuvés par l'Ordonnance Présidentielle No 070/212 du 02
juillet 1970.
31 Procès verbal CINAT 2009
- 25 -
Le 27 octobre 1970, l'Ordonnance No 070/287 autorisa la
fondation de la Cimenterie nationale, la société par action
à responsabilité limitée pour la réalisation et
l'exploitation du projet faisant l'objet du contrat de fourniture. Après
maintes tergiversations, la première pierre de la CINAT fut posée
le 30 novembre 1971 par leurs Excellences MBEKA MAKOSO et Docteur HARDO
BRUCKNER respectivement Ministres de l'Economie nationale du Zaïre et
Ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne au
Zaïre.
II.2. Du choix de lieu d'implantation
Notre pays est certes vaste, pourquoi les autorités
ont-ils porté le choix sur Kimpese ? Dans cette section, nous tentons de
répondre à cette question qui est aussi important, en relevant
trois points qui ont occasionnés le choix de cette petite cité
qui se situe à peu près de 225 Km de Kinshasa. Ces points
relèvent d'une étude géologique du Mai 1971. Les experts
ont vu qu'il existait :
? Le gisement important de calcaire propre à la
fabrication du ciment ;
? Une source d'eau intarissable à proximité du
gisement ;
Possibilité offerte de s'alimenter économique en
énergie électrique grâce à la proximité de la
ligne haute tension de Kwilu-Lukala. Lancée en février 1972, la
construction achevée le 20 octobre 1974, la date retenue officielle pour
la livraison du premier sac du ciment.
II.3. De la situation géographique.
Le Journal officiel de la République
Démocratique du Congo (ex-Zaïre), 47ème année,
2ème partie contresignée par le Représentant du Cabinet de
la présidence de la République, dans ses articles premier et
deuxième note la constitution d'une cimenterie nationale avec un
siège social à Kinshasa sis No 5406 de la 12ème rue,
quartier Industriel de la commune de Limete. Il ne suffit pas pour une
société industrielle d'avoir un siège social, mais
plutôt sons siège d'exploitation s'est érigé dans la
province du Bas-Congo, dans la cité de Kimpese.
- 26 -
II.4. De la situation juridique
Nous l'avons dit dans la page historique que, la Cimenterie
nationale est une société congolaise par action à
responsabilité limitée créée à
l'époque par Ordonnance No 070/287 du 27 octobre 1970. Elle comptait
à la création quatre associés comme aujourd'hui notamment
le groupe Raydji ou Musta Raydji, Zai Raydji, et Maza Raydji en font parties
détenant à chacun 2.5 pourcent des actions et différence
est pour la R.D. Congo.
Par cette note, nous comprenons que la CINAT est une
société à économie mixte, qui a
débuté les travaux avec un capital de 97.040.000 DM.
II.5. De la mission, but et objectif
Notons d'abord que la CINAT était constituée
pour une durée de trente années prenant cours à la date de
l'autorisation administrative sanctionnée par le Décret No
061/2002 du 31 Mai 2002 autorisant la prolongation de sa durée de
vie.
Elle peut être dissoute anticipativement ou
prorogée successivement par la décision de l'Assemblée
Générale des actionnaires, délibérant dans les
conditions requises pour les modifications aux statuts sans préjudice de
l'application éventuelle des dispositions légales sur les
autorisations administratives.
Toute cette durée que prévoit ce décret
est bien dirigé pour une vision, un but, une mission ainsi pour des
objectifs précis et clairs.
a) Vision
Le feu Président MOBUTU disait « je veux voir
s'ériger dans mon pays une cimenterie à la
référence de ces usines visitées » . Voilà une
phrase toute nette exprimant la vision du général de Corps
d'Armée. Mais pourquoi celle-ci dans notre pays, le pays du feu MOBUTU ?
Les lignes qui suivent sont claires à ce propos.
- 27 -
B) But
Pour construire les infrastructures de base dans notre pays.
Cette réponse est importante par ce qu'elle décrit un tout
concret. A ceci est rattaché, l'amélioration de niveau de vie de
population et la maximisation des recettes profitables aux associées et
à la population dans telle ou telle autre optique.
Ainsi, comment y parvenir ? C'est une courte question, qui
demande sur terrain des actions palpables poursuivant le but pour ainsi
réaliser la grande vision. Et pour y répondre, voilà que
la CINAT se donne une mission celle de la réalisation effective des
objectifs.
C) Objectifs
Rappelons qu'un objectif est une expression précise des
résultats attendus d'une organisation. Chaque but couvre un nombre
donné d'objectifs. Pour ce faire, la production de mille tonnes du
ciment portland par jour suffit et engage une main d'oeuvre importante active
et rémunéré. Le recouvrement disponible provenant de la
vente de sa production constitue les objectifs que poursuit la CINAT.
Suffirait-il d'avoir une vision, une mission, un but et des
objectifs ? La réponse est formellement non, car les fonctions à
remplir et les tâches à exécuter entrent en ligne de compte
pour la réalisation de la vision.
II.6. De l'impact de l'implantation de la CINAT en
R.D.Congo
Certes, malgré telles ou telles autres situations qui
guettent cette société, elle a un impact si
considéré dans toutes les têtes tant économique que
politique de notre pays. Cet impact part du social à l'économie
formant un cliché heureux pour la population congolaise. Pour ce
valait-il la peine d'être éclairci pour des raisons d'une part de
la clarté de notre intervention et d'autre part d'offre fort
précis des données à nos lecteurs :
- 28 -
II.6.1 Sur le plan social
Sous ceci, la CINAT, a été créée pour
la réduction du chômage par :
· La création de 496 emplois actuels ; Soins
médicaux à ses travailleurs ainsi qu'à leurs membres de
familles respectifs soit prise en charge par la société d'au
moins 2500 personnes qui bénéficient des soins médicaux,
études,...
· Création ou construction des infrastructures de
loisir : cercle, piscine, équipe de football ;
· Développement et valorisation de la cité
de Kimpese, jadis une petite cité ; le centre de Kimpese a gagné
en importance depuis l'installation de la société sa population a
augmenté.
II.6.2. Sur le plan économique
· L'implantation de la CINAT a entrainé la
création ou l'installation et développement des agences des
autres entreprises comme la REGIDESO et la SNEL avec comme effet d'entrainement
l'amélioration du niveau de vie de la population ;
· La vente du ciment portland au pays ;
· La construction des routes, des écoles, des
ponts et stades à titre d'exemple le pont Maréchal, le stade des
Martyrs,, le Palais du peuple, le Building REGIDESO sur le boulevard du 30
juin. C'est grâce au produit de la CINAT qu'ils ont été
construits ;
· Suite à la vente du ciment, on a vu se
créer des activités connexes comme la fabrication et la vente des
briques pour la construction des maisons ;
· La CINAT contribue au budget de l'Etat par le paiement
des différentes taxes et autres.
- 29 -
II.7. De l'environnement de la CINAT
La question spéciale de management fournie beaucoup
d'explications définitives pouvant nous servir à définir
et comme à la fois éclaircir le concept d'environnement d'une
entreprise.(1). Mais retenons en gros que celui-ci renferme en son sein, un
ensemble organisé d'éléments qui sont ou ne sont pas dans
l'organisation mais, qui l'entourent et exercent sur elle une certaine
influence. En général, on en distingue deux sortes
d'environnement qui va du général au spécifique.
II.7.1. Environnement général de la
CINAT
On regroupe sous cet angle, l'ensemble
d'éléments ou d'organisations qui exercent une influence aussi
générale que non précise ou indirecte sur l'organisation.
Cet environnement est à classer parmi les éléments
influents le résultat final de l'entreprise. Pour le cas
d'espèce, retenons que le gouvernement par le biais de ses organismes
tels que la DGI, la DGRAD, la REGIDESO, la SNEL et les banques évoluant
dans le pays constituent un environnement général de la
cimenterie nationale.
II.7.2. Environnement spécifique.
Cet environnement spécifique autrement appelé
environnement de compétition est constitué
d'éléments qui exercent une influence directe sur l'organisation,
soit en rapport avec les clients vers qui sont destinés ses outputs,
soit en rapport avec la politique générale de l'entreprise. Nous
comprenons ici que cette forme d'environnement a en son sein une partie interne
et une autre partie externe.
II.7.2.1. Environnement spécifique interne
Nous citons ici :
? Les structures internes de l'organisation;
? Ses actionnaires majoritaires et minoritaires ; ? Ses
dirigeants ;
(1) KIDINDA SHANDUNGO, note du cours des questions
spéciales de management, UPN, L1 GAS, inédite
- 30 -
· Le but poursuivi et les objectifs assignés ;
· Ses moyens techniques ;
· Son âge, sa taille et sa complexité
interne.
II.7.2.2. Environnement spécifique externe
Sont reprisent ici au terme nationale la cimenterie de la
Lukala, la CILU en sigle et d'autres petites entreprises évoluant en
cachette que nous connaissons fabricantes de ciment blanc. Nous voulons citer
aussi au terme international, toutes les entreprises internationales exportant
en RDC les ciments blancs que gris. C'est une évidence et cela est notre
souci et souhait, à la cimenterie nationale, qu'une entreprise
gère à plus mieux, après une mise en place et organisation
structurelle interne, son environnement surtout celui spécifique externe
qui est pour elle une pierre d'achoppement à son développement et
profit tout étant ses attentes.
Ainsi, nous confirmons avec avis des autres personnels de la
CINAT, que celle-ci a un environnement spécifique très fort, qui
est aussi la cause, accoquinées à celle de l'environnement
interne, de ralentissement de développement de la CINAT.
II.8. De l'organisation interne
La cimenterie nationale est régie par deux organes
tout à fait différentes mais dans certains cas évoluent
dans la complémentarité. Encore une clarification à ce
sujet pour la compréhension intégrale de notre cimenterie
nationale. Nous voulons dire qu'elle a d'une part l'Assemblée
Générale, A.G en sigle et le Conseil d'Administration d'autre
part.
II.8.1. Assemblée Générale
Généralement les Assemblées
générales des associés se tiennent une fois l'an
c'est-à-dire dans les six mois de la clôture de l'exercice
comptable. Cette Assemblée générale a pour
compétence :
· Statuer sur le résultat de l'exercice
· Donner l'approbation des comptes annuels
- 31 -
· Procéder à la nomination ou le
remplacement des membres des organes de direction, de contrôle et de
surveillance
· Modifier les statuts et la prise des décisions
qui excèdent le pouvoir reconnu aux dirigeants (A.G. extraordinaire).
II.8.2. Conseil d'administration
Rappelons que le Conseil d'administration est un
collège de personnes chargées d'administrer, de gérer et
de représenter la société. A la CINAT, ce collège
est constitué de neuf administrateurs dont sept sont nommés et
révoqués par l'Assemblée Générale des
associés sur proposition du Président de la République
étant associé majoritairement. Par contre, les deux restants sont
nommés et révoqués par la BELTEXCO, Mr. PETER WULF et Mr.
BLACKNER.
Le Conseil d'administration confie la gestion
journalière à un ou plusieurs administrateurs
délégués, et ce Conseil se réunit trois fois par an
sous la présidence du Président Administrateur
Délégué (PAD) en sigle, à qui on confie la gestion
journalière de la CINAT.
Le P.A.D de la CINAT dirige la société avec :
· L'administrateur directeur financier (ADF) basé
à Kinshasa ;
· L'administrateur directeur technique (ADT) basé
à Kimpese.
A coté de ces deux personnalités, le PAD dirige
directement les services tels que : le service d'approvisionnement, le
département d'audit interne, le service juridique, son assistant et son
secrétariat.
L'ADF dirige une direction, un département et neufs
services qui sont :
· La direction commerciale qui a en son sein le service
vente et une section marketing ;
· Le département d'administration qui dirige le
service du personnel, le service intendant, le service médical et son
secrétariat ;
· En outre, l'ADF dirige directement le service
comptable, le service de trésorerie, le service budget et CG, le service
fiscalité et le service informatique.
- 32 -
L'ADT de sa part, dirige l'usine où il y a quatre
directions :
? La direction administrative qui comprends le service
administratif qui regorge la section magasin et la section
vente-expédition et aussi un service du personnel qui régit le
bureau de paie et la section A.S.U ;
? La direction maintenance regroupant le service
mécanique, service électricité, le service garage et le
service de construction ;
? La direction production où il y a le service
carrière, le service de fabrication et le service ensachage ;
? La direction études et recherches qui comprend le
service de contrôle de qualité, d'études et recherches
ainsi que le service informatique ;
? Outre ces occupations citées, l'ADT dirige
directement la section trésorerie, la section comptabilité et la
garde industrielle.
Nous avons brièvement parlé de l'organisation
interne de la CINAT mais nous renvoyons nos lecteurs pour ample information,
à la page présentant l'organigramme de la société.
Aussi, en passant nous présentons ci-dessous le tableau
synthétique de l'effectif du personnel de la CINAT.
- 33 -
|
KIMPESE
|
KINSHASA
|
|
HOMME
|
FEMME
|
HOMME
|
FEMME
|
TOTAL
|
CATEGORIE III*
|
CL4
|
1
|
|
|
|
1
|
|
CL5
|
1
|
|
|
|
1
|
|
CL6
|
2
|
|
15
|
|
17
|
CATEGORIE
IV*
|
CL7
|
28
|
|
|
|
28
|
|
CL8
|
33
|
|
2
|
|
35
|
CATEGORIE V
|
CL9
|
50
|
1
|
4
|
|
55
|
MAITRISE
|
1
|
87
|
|
9
|
1
|
97
|
|
2
|
81
|
3
|
6
|
|
90
|
|
3
|
50
|
4
|
2
|
5
|
56
|
CADRE MOYEN
|
1
|
25
|
|
5
|
2
|
35
|
|
2
|
15
|
|
5
|
1
|
22
|
|
3
|
5
|
|
3
|
2
|
9
|
CADRE DE DIRECTION
|
1
|
12
|
1
|
6
|
1
|
21
|
|
2
|
11
|
|
6
|
|
18
|
CHEF DE DEPART.
|
|
|
|
2
|
|
2
|
DIRECTEURS ADJOINTS
|
|
2
|
|
|
|
2
|
DIRECTEURS
|
|
3
|
|
1
|
|
4
|
ADT/ADF/PAD
|
|
1
|
|
|
2
|
3
|
TOTAL
|
|
407
|
9
|
68
|
14
|
496
|
Tab.2(1)
(1) Procès verbal CINAT 2007
ORGANIGRAMME DE LA CINAT
Sce Appro
Secrétariat
Sce Juridique
|
Assistant/Pad
|
|
ADF
|
|
|
ADT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Secrétariat Sec Usine
|
|
|
Comm
Dir.
|
|
|
|
|
|
|
Direct Admin
|
Dir Mainten
|
Dir Product Dir Etudes Recherche
|
|
|
|
|
|
Dpt. Audit
|
Dpt. Adm
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sce Compt
|
Secrétariat
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sce Trésorerie
|
Sce Vente
|
Sce Personnel
|
Sce Administ
|
Sce Carrière Sce Contr. qualité
Sce Mécanique
|
|
|
|
|
|
|
|
Sce Budget & CG Sct Market
|
Sce Intendance
Sce Médical
|
Sct Magasin
|
Sce Electrique
Sce Fabricat Sce Etudes
|
|
|
|
|
Sce Fiscalité
Sce Informatique
|
Sct Vente Exp
|
Sce Garage
|
Sce Ensachange Sce recherches
|
|
|
|
|
Sce Personnel
|
Sce Construct Sect Informat
|
|
|
Bureau Paie
Sect A.S.U
|
Sect Trésorerie
|
Sect Comptab
|
- 35 -
CHAP III : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA
CIMENTERIE
NATIONALE
Nous somme le troisième chapitre de notre travail qui
entretient sur la santé financière de la cimenterie nationale, le
chapitre choisie pour l'expérimentation de notre savoir. Pour se faire,
nous présentons successivement les bilans comptables de quatre
années consécutives en francs courants comme en francs constants
ou les bilans déflatés ; ceux financiers et les tableaux de
formations des résultats de ces quatre années.
C'est à partir de ces bilans et tableaux de formation
de résultat que nous établirons les bilans structurés
condensés et nous procéderons au calcul des ratios pouvant nous
éclairer sur la santé financière de la CINAT duquel nous
pensons infirmer ou confirmer nos hypothèses d'origine.
36
III.1. Présentation des états
financiers
III.1.1. Bilans comptables en Francs courants (valeurs
nettes en CDF)32
ACTIFS
|
|
2006
|
|
2007
|
|
|
|
2008
|
|
|
2009
|
|
|
|
VALEURS IMMOBILIERS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21
|
Valeurs incorporelles immobilisées
|
|
2945856900,00
|
3
|
166
|
238
|
423,85
|
4138
|
371
|
200,85
|
7389
|
869
|
591,80
|
22
|
Autres immobilisations corporelles
|
|
17 707 362 944,76
|
17
|
992
|
400
|
711,08
|
20
|
647
|
737
|
454,97
|
30
|
592
|
611
|
790,33
|
23
|
Autres immos. Corp. En cours
|
|
216 717 112,24
|
|
216
|
717
|
112,24
|
|
224
|
017
|
827,24
|
|
224
|
017
|
827,24
|
24
|
cautions versées
|
|
13 336 810,21
|
|
24
|
589
|
310,21
|
|
514
|
471
|
210,21
|
|
56
|
232
|
920,17
|
S /TOTAL
|
|
20 883 273 767,21
|
21
|
399
|
945
|
557,38
|
25
|
524
|
597
|
693,27
|
38
|
262
|
732
|
129,54
|
VALEURS D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
31.1
|
Stocks cantine
|
|
0,00
|
|
|
|
0
|
|
|
|
0,00
|
|
|
110
|
000,00
|
31.2
|
Stocks des matières
|
|
612455619,61
|
1
|
235
|
844
|
249,35
|
1
|
726
|
381
|
231,14
|
1
|
645
|
740
|
307,50
|
32
|
Emballages
|
|
10981997,57
|
|
217
|
642
|
308,70
|
|
912
|
373
|
432,78
|
|
137
|
742
|
327,04
|
33
|
Produits semi oeuvrés
|
|
641 598 224,13
|
|
422
|
657
|
442,38
|
|
259
|
107
|
205,48
|
|
100
|
746
|
291,60
|
34
|
produits finis
|
|
258 361 674 ,18
|
|
51
|
085
|
946,68
|
|
87
|
147
|
585,30
|
|
162
|
423
|
305,95
|
35
|
stock à l'extérieur
|
|
289 098 374,94
|
|
|
|
0,00
|
|
|
|
0,00
|
|
120
|
371
|
988,84
|
S/TOTAL
|
|
1 812 495 890,43
|
1927
|
229
|
947,11
|
2
|
985
|
009
|
454,70
|
2
|
167
|
134
|
220,93
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
|
103 504 744,12
|
|
203
|
387
|
095,23
|
|
774
|
177
|
743,05
|
1
|
031
|
494
|
198,77
|
41
|
Clients
|
|
1324 574 311,71
|
|
162
|
026
|
787,09
|
|
243
|
745
|
820,42
|
|
210
|
440
|
275,31
|
42
|
Personnel
|
|
79 565 073,99
|
|
91
|
876
|
681,98
|
|
229
|
853
|
232,50
|
|
258
|
380
|
761,82
|
44
|
Propriétaires et associés
|
|
0,00
|
|
40
|
310
|
606,64
|
|
40
|
310
|
606,64
|
|
|
|
0,00
|
46
|
Débiteurs divers
|
|
40 871 439,77
|
|
21
|
472
|
671,67
|
|
6
|
898
|
025,26
|
|
17
|
918
|
544,97
|
47
|
Régularisation actif
|
|
663 584 550,000
|
|
|
571
|
207,22
|
1
|
881
|
811
|
834,51
|
|
704
|
147
|
206,57
|
|
Prêts à moins d'un an
|
|
152 832,50
|
|
|
|
0,00
|
|
6
|
258
|
000,00
|
|
|
|
0,00
|
S/TOTAL
|
|
2 212 252 952,09
|
|
519
|
645
|
049,83
|
3
|
183
|
055
|
262,38
|
2
|
222
|
280
|
987,44
|
VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
56
|
Banques
|
|
9 892 455,26
|
|
8
|
108
|
939,59
|
|
66
|
777
|
938,45
|
|
7
|
562
|
686,49
|
57
|
Caisses
|
|
64 404 084,77
|
|
28
|
658
|
065,24
|
|
313
|
177
|
869,65
|
|
14
|
965
|
511,91
|
S/TOTAL
|
|
74 296 540,03
|
|
36
|
767
|
004,83
|
|
379
|
955
|
808,10
|
|
22
|
528
|
198,40
|
TOTAL ACTIF
|
|
24 982 319 149,76
|
23
|
883
|
587
|
559,15
|
32
|
072
|
618
|
218,45
|
42
|
674
|
675
|
536,31
|
Taux de change moyen annuel 468,28 516,68 566,16 807,92
32 Procès verbal CINAT 2009
33 D'où les bilans déflatés ou
en franc constants serons trouvés par la multiplication des bilans en
francs courants avec les coefficients déflateur respectifs
37
III.1.2.Bilan Au Décembre N En Franc Courant (valeur
nette en CDF)
|
PASSIF
|
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
CAPITAL SOCIAL ET RESERVES
|
|
|
|
|
|
10.4
|
Capital social
|
|
6 278 630 144,79
|
6 278 630 144,79
|
6 278 630 144,79
|
6 278 630 144,79
|
12
|
Report à nouveau
|
|
-2 484 660 172,80
|
-4 259 797 409,51
|
-11 214 798976,43
|
-17 279 293 898,10
|
13
|
Résultat net
|
|
-1 736 918 283,03
|
-10 739 920 426,33
|
-6 064 494 921,66
|
-14 2OO 414179,72
|
14
|
Plus values et provision réglementée
|
12 429 517 859,25
|
14 356 470 938,90
|
18 894 788 533,00
|
33 069 547 846,04
|
SITUATION NETTE
|
|
14 486 569 548,21
|
5 635 383 247,85
|
7 894 124 779,7
|
7 862 469 913,01
|
|
DETE A LONG ET MOYEN
|
TERME
|
|
|
|
|
18
|
Provision pour changes et pertes
|
|
0,00
|
4 230 377 434,88
|
0,00
|
1 321 296 561,42
|
S/TOTAL
|
|
0,00
|
4 230 377 434,88
|
0,00
|
1 321 296 561,42
|
40
|
Fournisseurs
|
|
2 212 733 318,50
|
5 216 706 308,OO
|
8 604 277 454,58
|
12 099 830 192,35
|
41
|
Clients
|
|
1 320 974 126,46
|
4 300 889 929,53
|
7 856 252 543,53
|
6 726 238 732,68
|
42
|
Personnel
|
|
832 581 603,83
|
596 266 632,20
|
427 294 944,52
|
1 219 607 938,69
|
S/TOTAL
|
|
4 366 289 048,79
|
10 113 862 869,7
|
16 887 824 942,63
|
20 045 676 863,7
|
43
|
Etat
|
|
1 619 569 777,59
|
2 294 796 666,74
|
3 805 288 047,19
|
7 573 107 211,72
|
44
|
Propriétaires et associés
|
|
1 224 566 493,11
|
O,OO
|
|
|
46
|
Créditeurs divers
|
|
1 333 992 984,85
|
1 392 912 153,46
|
2 009 067 510,44
|
3 603 254 706,40
|
47.3
|
Régularisations passif
|
|
0,00
|
27 903 184,19
|
136 157 854,96
|
0,00
|
27
|
Emprunt à moins d'un an
|
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
463946968,97
|
56
|
Banque
|
|
1 951 331 297,20
|
188 352 002,29
|
907 026 567,54
|
1 804 923 311,07
|
S/TOTAL
|
|
6 129 460 552,75
|
3 903 964 006,68
|
7 290 668 496,13
|
13445232198,16
|
TOTAL PASSIF
|
|
24 982 319 149,75
|
23 883 587 559,14
|
32072618218,46
|
42 674 675 536,31
|
Taux de change moyen annuel 468,28 516,68 566,16 807,92
III.1.2. Bilan comptables en francs constants a) Calcul des
coefficients déflateur33
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Taux de change moyen annue
|
468,28
|
516,70
|
566,16
|
807,92
|
Coefficient déflateur
|
1
|
0,9063
|
0,8771
|
0,5796
|
38
b) Actifs des bilans au 31 décembre n en francs
constants (valeurs nettes en CDF)
ACTIFS
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
21
22
23
24
|
VALEURS IMMOBILIERS
Valeurs incorporelles immobilisées Autres immobilisations
corporelles Autres immos corporelles en cours Cautions versées
|
2945856900,00 17 707 362 944,76 216 717 112,24 13 336 810,21
|
2869561883,535 16306512764,451 196410718,823112
22285291,843323
|
3629765380,265 18110130521,754 196486036,27220 451242698,475
|
4283168415,407 17731477793,675 129840732,668 32592600,530532
|
S /TOTAL
|
20 883 273 767,21
|
19394770658,653
|
22387624636,767
|
22177079542,281
|
VALEURS D'EXPLOITATION
|
|
|
31.1
|
Stocks cantine
|
0
|
0
|
0,00
|
63756
|
31.2
|
Stocks des matières
|
612455619,61
|
1120045643,185
|
1514208977,832
|
953871082,227
|
32
|
Emballages
|
10981997,57
|
197249224,374
|
800242737,891
|
79835452,752384
|
33
|
Produits semi oeuvrés
|
641 598 224,13
|
383054440,028
|
227262929,926
|
58392550,61136
|
34
|
produits finis
|
258 361 674 ,18
|
46299193,476084
|
76437147,06663
|
94140548,12862
|
35
|
stock à l'extérieur
|
289 098 374,94
|
0,00
|
0,00
|
69767604,731664
|
S/TOTAL
|
1 812 495 890,43
|
1746648501,065
|
2618151792,71737
|
1256070994,451
|
VALEURS REALISABLES
|
|
40
|
Fournisseurs
|
103 504 744,12
|
184329724,4069
|
679031298,429
|
597854037,607
|
41
|
Clients
|
1324 574 311,71
|
146844877,1396
|
213789459,090
|
121971183,569
|
42
|
Personnel
|
79 565 073,99
|
83267836,878474
|
201604270,225
|
149757489,550
|
44
|
Propriétaires et associés
|
0,00
|
36533502,797832
|
35356433,083
|
0,00
|
46
|
Débiteurs divers
|
40 871 439,77
|
19460682,334521
|
6050257,955
|
10385588,664612
|
47
|
Régularisation actif
|
663 584 550,000
|
517685,103486
|
1650537160,048
|
408123720,927
|
|
Prêts à moins d'un an
|
152 832,50
|
0,00
|
5488891,8
|
0,00
|
S/TOTAL
|
2 212 252 952,09
|
470954308,6609
|
2791857770,63349
|
1288034060,320
|
VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
56
|
Banques
|
9 892 455,26
|
7349131,950
|
58570929,814
|
4383333,089604
|
57
|
Caisses
|
64 404 084,77
|
25972804,527012
|
274688309,470
|
8674010,703036
|
S/TOTAL
|
74 296 540,03
|
33321936,477429
|
333259239,28451
|
13057343,792
|
TOTAL ACTIF
|
24 982 319 149,76
|
21645695404,857
|
28130893439,4024
|
24734241940,845
|
Taux de change moyen annuel 468,28 516,68 566,16 807,92
39
c) Passifs bilans au 31 décembre franc
constant34
|
PASSIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
CAPITAL SOCIAL ET RESERVES
|
|
|
|
|
10.4
|
Capital social
|
6 278 630 144,79
|
5690322500,223
|
5506986499,995
|
3639094031,920
|
12
|
Report à nouveau
|
-2 484 660 172,80
|
-3860654392,23
|
- 9836500182,226
|
-10015078743,338
|
13
|
Résultat net
|
-1 736 918 283,03
|
- 9732774212,382
|
- 5319168495,787
|
-8230560058,565
|
14
|
Plus -values et provision réglementée
|
12 429 517 859,25
|
13011269611,925
|
16572619022,294
|
19163632331,564
|
SITUATION NETTE
|
14 486 569 548,21
|
51073478438,116
|
6923936844,274
|
4557087561,581
|
18
|
Provision pour changes et pertes
|
0,00
|
3474746106,044
|
0,00
|
765823486,999
|
S/TOTAL CAP.PERM.
|
14 486 569 548,21
|
8941338906,758
|
6923936844,274
|
5322911048,580
|
40
|
Fournisseurs
|
2 212 733 318,50
|
4727900926,940
|
7546811755,412
|
7013061579,486
|
41
|
Clients
|
1 320 974 126,46
|
3897896543,133
|
6890719105,930
|
3898527969,461
|
42
|
Personnel
|
832 581 603,83
|
540396448,762
|
374780395,838
|
884761,264
|
S/TOTAL
|
4 366 289 048,79
|
9166193918,836
|
14812311257,180
|
11618474310,212
|
43
|
Etat
|
1 619 569 777,59
|
2079774219,066
|
3337618146,190
|
4389372939,912
|
44
|
Propriétaires et associés
|
1 224 566 493,11
|
O,OO
|
0,00
|
0,00
|
46
|
Créditeurs divers
|
1 333 992 984,85
|
1262396284,680
|
1762153113,406
|
2088446427,829
|
47.3
|
Régularisations passif
|
0,00
|
25288655,831
|
119424054,585
|
0,00
|
27
|
Emprunt à moins d'un an
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
268903663,215
|
56
|
Banque
|
1 951 331 297,20
|
170703419,675
|
795553002,389
|
1046133551,096
|
S/TOTAL
|
6 129 460 552,75
|
3538162579,254
|
6394645337,955
|
7792856582,053
|
TOTAL PASSIF
|
24 982 319 149,75
|
21645695404,848
|
28130893439,411
|
24734241940,845
|
Taux de change moyen annuel 468,28 516,68 566,16 807,92
34 Obtenu de l'application des coefficients
déflateurs sur les valeurs d'origines
40
III.1.3. Tableaux de formation de résultat (TFR)
III.1.3.1. Tableau de formation du résultat en
franc courant en CDF
Code
|
LIBELES
|
|
2006
|
|
2007
|
|
|
2008
|
2009
|
71
|
Produits vendue
|
|
5 580
|
953
|
826,31
|
8 598
|
450
|
202,68
|
8 660 528 294,04
|
9 565 467 070,03
|
72
|
Production stockée
|
|
260
|
374
|
036,66
|
-426
|
216
|
509,25
|
-127 488 598,28
|
-83 085 193,23
|
73
|
Travaux faits pour compte propre
|
|
11
|
608
|
085,20
|
59
|
749
|
930,00
|
6 647 170,00
|
4 484 248,96
|
61
|
Matières et fournitures
|
|
-4 509
|
281
|
101,62
|
-6 091
|
914
|
615,33
|
-8 770 361 316,48
|
-8 168 285 416,68
|
62
|
Transports et déplacements
|
|
-33
|
651
|
647,67
|
47
|
764
|
892,58
|
-61 042 471,75
|
46 609 507,20
|
63
|
Autres services consommés
|
|
-751
|
576
|
730,07
|
-771
|
000
|
209,71
|
-912 745 766,58
|
-512 787 270,07
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
558
|
426
|
468,81
|
1 321
|
303
|
905,81
|
-1 204 462 689,05
|
759 183 931,81
|
81
|
Valeur ajoutée
|
|
558
|
426
|
468,81
|
1 321
|
303
|
905,81
|
-1 204 462 689,05
|
759 183 931,81
|
74
|
Produits et profits divers
|
|
489
|
263
|
646,29
|
1 174
|
920
|
961,17
|
534 187 434,15
|
2 973 518 754,27
|
64
|
Charges et pertes divers es
|
|
-663
|
288
|
219,61
|
-4 853
|
644
|
787,79
|
-813 357 688,55
|
-8 162 202 111,06
|
65
|
Charges du personnel
|
|
-1 639
|
294
|
474,70
|
-2 228
|
468
|
744,48
|
-3 070 454 647,93
|
-4 352 167 682,19
|
66
|
Impôts et taxes
|
|
-56
|
016
|
273,87
|
-387
|
552
|
261,41
|
-230 522 390,36
|
-1 025 357 004,94
|
67
|
Intérêt payés
|
|
-299
|
733
|
940,75
|
-117
|
989
|
523,81
|
-344 771 852,88
|
-312 158 908,84
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
-1 61042
|
793,83
|
-5 091
|
430
|
450,51
|
-5 129 381 834,62
|
-10 119 183 020,9
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
-1 610
|
642
|
793,83
|
-5 091
|
430
|
450,51
|
-5 129 381 834,62
|
-10 119 183 020,9
|
78
|
Reprise S/provision et amorts.
|
|
4
|
909
|
575,61
|
|
|
0,00
|
397 391 053,82
|
1 202 465,75
|
68
|
Dotation aux
amorts. et prov.
|
|
-125
|
103
|
237,91
|
-5 643
|
624
|
515,82
|
-1 324 637 644,86
|
-4 075 655 647,3
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
|
-1 730
|
836
|
456,13
|
-10 735
|
054
|
966,33
|
-6 056 628 425,66
|
-14193636202,5
|
84
|
RESULTAT SUR CESSION D'IMMOB
|
|
|
|
0,00
|
|
|
O,00
|
0,00
|
583111,85
|
85
|
RESULTAT NET AVANT IMPOT SUR
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LE REVENU PROF ET LOC
|
|
-1 730
|
836
|
456,13
|
-10 735
|
054
|
966,33
|
-6 056 628 425,6
|
-14 193 636 202,6
|
86
|
CONTRIBUTION S/LE REVENU PROF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ET LOCATIF
|
|
-6
|
081
|
826,90
|
-4
|
865
|
460,00
|
-7866496,00
|
-7361089,00
|
87
|
RESULTAT NET A AFFECTER
|
|
-1 736
|
918
|
283,03
|
-10 739
|
920
|
426,33
|
-6064494921,66
|
-14200414179,72
|
Taux de change moyen annuel 468.28 516.68 566.16 807.16
41
III.1.3.2. Tableaux de formation en franc constant
Code
|
LIBELES
|
|
2006
|
|
|
2007
|
|
|
2008
|
2009
|
|
|
71
|
Produits vendue
|
|
5 580
|
953
|
826,31
|
7 792
|
775
|
418,688
|
7 596 149 366,70
|
554
|
426
|
273,79
|
72
|
Production stockée
|
|
260
|
374
|
036,66
|
-386
|
280
|
022,333
|
-111 820 249,55
|
- 48
|
156
|
177,99
|
73
|
Travaux faits pour compte propre
|
|
11
|
608
|
085,20
|
54
|
151
|
361,559
|
5 830 232,81
|
48156
|
177,99
|
61
|
Matières et fournitures
|
|
-4 509
|
281
|
101,62
|
-5 521
|
102
|
215,873
|
-7 692 483 910,68
|
- 4 734
|
338
|
227,51
|
62
|
Transports et déplacements
|
|
-33
|
651
|
647,67
|
43
|
289
|
322,145
|
-53 540 351,97
|
27
|
014
|
870,37
|
63
|
Autres services consommés
|
|
-751
|
576
|
730,07
|
-698
|
757
|
490,060
|
-800 569 311,87
|
- 297
|
211
|
501,73
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
558
|
426
|
468,81
|
1 197
|
497
|
729,835
|
-1 056 434 224,57
|
440
|
023
|
006,88
|
81
|
Valeur ajoutée
|
|
558
|
426
|
468,81
|
1 197
|
497
|
729,835
|
-1 056 434 224,57
|
440
|
023
|
006,88
|
74
|
Produits et profits divers
|
|
489
|
263
|
646,29
|
1 064
|
830
|
867,108
|
468 535 798,49
|
1 723
|
451
|
469,97
|
64
|
Charges et pertes divers es
|
|
-663
|
288
|
219,61
|
-4 398
|
858
|
271,174
|
-713 396 028,63
|
- 4 730
|
812
|
343,57
|
65
|
Charges du personnel
|
|
-1 639
|
294
|
474,70
|
-2 019
|
661
|
223,122
|
-2 693 095 771,69
|
- 2 522
|
516
|
388,59
|
66
|
Impôts et taxes
|
|
-56
|
016
|
273,87
|
-351
|
238
|
614,515
|
-202 191 188,58
|
- 594
|
296
|
920,06
|
67
|
Intérêt payés
|
|
-299
|
733
|
940,75
|
-106
|
933
|
905,429
|
-302 399 392,16
|
- 180
|
927
|
303,56
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
-1
|
642
|
793,83
|
-4 614
|
363
|
417,297
|
-4 498 980 807,15
|
- 5 865
|
078
|
478,91
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
-1 610
|
642
|
793,83
|
-4 614
|
363
|
417,297
|
-4 498 980 807,15
|
- 5 865
|
078
|
478,91
|
78
|
Reprise S/provision et amorts.
|
|
4
|
909
|
575,61
|
|
|
0,00
|
348 551 693,31
|
|
696
|
949,15
|
68
|
Dotation aux
amorts. et prov.
|
|
-125
|
103
|
237,91
|
-5 114
|
816
|
898,687
|
-116 187 371,31
|
- 2 362
|
250
|
013,17
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
|
-1 730
|
836
|
456,13
|
-9 729
|
180
|
315,984
|
-5 312 268 792,15
|
- 8 226
|
631
|
542,96
|
84
|
RESULTAT SUR CESSION D'IMMOB
|
|
|
|
0,00
|
|
|
O,00
|
0,00
|
|
337
|
971,63
|
85
|
RESULTAT NET AVANT IMPOT SUR
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LE REVENU PROF ET LOC
|
|
-1 730
|
836
|
456,13
|
-9 729
|
180
|
315,984
|
-5312268792,15
|
- 8 226
|
631
|
542,96
|
86
|
CONTRIBUTION S/LE REVENU PROF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ET LOCATIF
|
|
-6
|
081
|
826,90
|
-4
|
409
|
566,398
|
-6899703,64
|
-4
|
266
|
487,18
|
87
|
RESULTAT NET A AFFECTER
|
|
-1 736
|
918
|
283,03
|
-9 733
|
589
|
882,382
|
-5319168495,79
|
- 8230560058,56
|
Taux de change moyen annuel 468.28 516.68 566.16 807.16
42
III.1.4. Bilans financiers ou structurés
a) Actif en francs constants
ACTIFS
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
VALEURS IMMOBILIERS
|
|
|
|
|
21
|
Valeurs incorporelles immobilisées
|
2945856900,00
|
2869561883,535
|
3629765380,265
|
4283168415,407
|
22
|
Autres immobilisations corporelles
|
17 707 362 944,76
|
16306512764,451
|
18110130521,754
|
17731477793,675
|
23
|
Autres immos corporelles en cours
|
216 717 112,24
|
196410718,823112
|
196486036,27220
|
129840732,668
|
24
|
Cautions versées
|
13 336 810,21
|
22285291,843323
|
451242698,475
|
32592600,530532
|
S /TOTAL
|
20 883 273 767,21
|
19394770658,653
|
22387624636,767
|
22177079542,281
|
VALEURS D'EXPLOITATION
|
|
|
31.1
|
Stocks cantine
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
63756
|
31.2
|
Stocks des matières
|
612455619,61
|
1120045643,185
|
1514208977,832
|
953871082,227
|
32
|
Emballages
|
10981997,57
|
197249224,374
|
800242737,891
|
79835452,752384
|
33
|
Produits semi oeuvrés
|
641 598 224,13
|
383054440,028
|
227262929,926
|
58392550,61136
|
34
|
produits finis
|
258 361 674 ,18
|
46299193,476084
|
76437147,06663
|
94140548,12862
|
35
|
stock à l'extérieur
|
289 098 374,94
|
0,00
|
0,00
|
69767604,731664
|
S/TOTAL
|
1 812 495 890,43
|
1746648501,065
|
2618151792,71737
|
1256070994,451
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
103 504 744,12
|
184329724,4069
|
679031298,429
|
597854037,607
|
41
|
Clients
|
1324 574 311,71
|
146844877,1396
|
213789459,090
|
121971183,569
|
42
|
Personnel
|
79 565 073,99
|
83267836,878474
|
201604270,225
|
149757489,550
|
44
|
Propriétaires et associés
|
0,00
|
36533502,797832
|
35356433,083
|
0,00
|
46
|
Débiteurs divers
|
40 871 439,77
|
19460682,334521
|
6050257,955
|
10385588,664612
|
|
Prêts à moins d'un an
|
152 832,50
|
0,00
|
5488891,8
|
0,00
|
S/TOTAL
|
1548668402,09
|
470436623,5609
|
1141320610,582
|
1288034060,320
|
VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
56
|
Banques
|
9 892 455,26
|
7349131,950
|
58570929,814
|
4383333,089604
|
57
|
Caisses
|
64 404 084,77
|
25972804,527012
|
274688309,470
|
8674010,703036
|
S/TOTAL
|
74 296 540,03
|
33321936,477429
|
333259239,28451
|
13057343,792
|
TOTAL ACTIF
|
24318734599,76
|
21645177719,757
|
26480356279,354
|
24326118219,915
|
43
b) Passif en francs constants
|
PASSIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
CAPITAL SOCIAL ET RESERVES
|
|
|
|
|
10.4
|
Capital social
|
6 278 630 144,79
|
5690322500,223
|
5506986499,995
|
3639094031,920
|
12
|
Report à nouveau
|
-2 484 660 172,80
|
-3860654392,23
|
- 9836500182,226
|
-10015078743,338
|
13
|
Résultat net
|
-1 736 918 283,03
|
- 9732774212,382
|
- 5319168495,787
|
-8230560058,565
|
14
|
Plus -values et provision réglementée
|
12 429 517 859,25
|
13011269611,925
|
16572619022,294
|
19163632331,564
|
47
|
Régularisation d'actif
|
-663584550,00
|
-517685,10
|
-1650537160,048
|
- 408123720,93
|
SITUATION NETTE
|
13822984998,21
|
5107645822,436
|
5273399684,226
|
4148963840,651
|
18
|
Provision pour changes et pertes
|
0,00
|
3474746106,044
|
0,00
|
765823486,999
|
S/TOTAL CAP.PERM.
|
14 486 569 548,21
|
8941338906,758
|
6923936844,274
|
5322911048,580
|
40
|
Fournisseurs
|
2 212 733 318,50
|
4727900926,940
|
7546811755,412
|
7013061579,486
|
41
|
Clients
|
1 320 974 126,46
|
3897896543,133
|
6890719105,930
|
38981715969,461
|
42
|
Personnel
|
832 581 603,83
|
540396448,762
|
374780395,838
|
706884761,264
|
S/TOTAL
|
4 366 289 048,79
|
9166193918,836
|
14812311257,180
|
11618474310,212
|
43
|
Etat
|
1 619 569 777,59
|
2079774219,066
|
3337618146,190
|
4389372939,912
|
44
|
Propriétaires et associés
|
1 224 566 493,11
|
O,OO
|
0,00
|
0,00
|
46
|
Créditeurs divers
|
1 333 992 984,85
|
1262396284,680
|
1762153113,406
|
2088446427,829
|
47.3
|
Régularisations passif
|
0,00
|
25288655,831
|
119424054,585
|
0,00
|
27
|
Emprunt à moins d'un an
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
268903663,215
|
56
|
Banque
|
1 951 331 297,20
|
170703419,675
|
795553002,389
|
1046133551,096
|
S/TOTAL
|
6 129 460 552,75
|
3538162579,254
|
6394645337,955
|
7792856582,053
|
TOTAL PASSIF
|
24318734599,76
|
21645177719,757
|
26480356279,354
|
24326118219,915
|
44
III.1.5.Bilans condensés en francs constants
a) Actifs bilans condensés
RUBRIQUES
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
%
|
Montants
|
%
|
Montants
|
%
|
Montants
|
%
|
VIN
|
20 883 273 767,2
|
85,9
|
19394770658,7
|
89,6
|
22387624636,8
|
84,5
|
22177079542,3
|
91.2
|
V.E
|
1 812 495 890,4
|
7,5
|
1746648501,1
|
8,1
|
2618151792,7
|
9,9
|
1256070994,5
|
5.2
|
FAUSSE CR
|
0103 504 744,1
|
0,4
|
184329724,4
|
0,9
|
679031298,4
|
2,6
|
597854037,6
|
2.1
|
V.R
|
1445163657,9
|
5,9
|
286106899,2
|
1,3
|
462289312,2
|
1.7
|
690180022,7
|
2.0
|
V.D
|
74 296 540,0
|
0,3
|
33321936,5
|
0,2
|
333259239,3
|
1.3
|
13057343,8
|
0.1
|
TOTAL
|
24318734599,8
|
100
|
21645177719,8
|
100
|
26480356279,4
|
100
|
24326118219,9
|
100
|
|
b) Passifs bilans condensés
Rubriques
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Montants
|
%
|
Montants
|
%
|
Montants
|
%
|
Montants
|
%
|
Cap.propr
|
13822984998,2
|
56,8
|
5107645822,4
|
23,6
|
5273399684,3
|
19,9
|
4148963840,7
|
17,1
|
D à L MT
|
0,00
|
0,00
|
3474746106,0
|
16,1
|
0,00
|
0,00
|
765823486,9
|
3,2
|
Fauss.det.
|
1 320 974 126,5
|
5,4
|
3897896543,1
|
18,6
|
6890719105,9
|
26,2
|
3898527969,5
|
16.0
|
D à C.T
|
9174775475
|
37,7
|
8806459954,9
|
41,7
|
14316237489,2
|
54,1
|
15512802922,8
|
63,7
|
TOTAL
|
24318734599,8
|
100
|
21645177719,8
|
100
|
26480356279,4
|
100
|
24326118219,9
|
100
|
45
III.2. Analyse des états financiers
Nous avons à long et en large expliqué la
démarche de l'analyse financière qu'a comme base les états
financier et les ratios35 demeurent les moyen de base de leur
analyse
III.2.1. Ratios de structure et de stabilité
A) Fonds de roulement(FR)
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
FRN=Cap.Perm-VIN
|
-7060288769
|
-10812378730,3
|
-17114224952,5
|
-17262292214,6
|
FRP=Cap.Prop.-VIN
|
-7060288769
|
-14287124836,3
|
-17114224952,5
|
-18028115701,6
|
Il ressort de ce tableau que le fond de roulement net et le
fond de roulement propre ont évolués en dent de scie pendant les
quatre années de la durée de notre étude et cela
mérite une attention quand à sa cause et conséquence dans
l'entreprise.
Les années 2006, 2008 et 2009 ont
générées des fonds de roulement négatifs mais ne
s'avère pas être des faits paniquant, car faut-il les
comparés aux besoins en fonds de roulement qu'a eu l'entreprise au cours
de cette dite période d'étude dans les lignes qui suivent.
B) Besoins en fonds de roulement d'exploitations
(BFRE)
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Besoin cycl=ACHT(VE+VR)(1)
|
3257659547,9
|
2032755400,22
|
3080441104,9
|
1946251017,16
|
Ress.cycl=DCT non Bcaire(2)
|
7223444177.9
|
8635756535.22
|
13520684486.81
|
-20616518628.1
|
BFRE= (1) - (2)
|
-3965784630
|
-6603001135
|
-10440243381,9
|
-18670267610,94
|
Au regard de ce tableau, il en sort que le besoin en fonds de
roulement a évolué négativement au cours ce cette
période sous-étude, malgré l'année 2009 qui
présente un besoin en fonds de roulement positif.
35 Ce sont les ratios regroupés en trois
catégories que nous avons énumérés et
expliqués dans le 1er chapitre
46
Il reste à les comparer au fonds de roulement respectifs
des années
sous examen pour nous permettre à mieux porter nos
jugements dans les lignes qui suivent.
Cap . propre
Indépendan ?
ce fin .
Cap . perm .
Dégré de des de t ?
permanence ressources financemen
Tot . passif
c) Trésorerie nette (TN)
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
TN = FRN - BFRE
|
-3094504139
|
-4209372595,2
|
-6673981570,6
|
-1407975396,34
|
|
|
|
|
|
Du tableau ci-haut, il ressort que la trésorerie est
restée serrée au
cours de cette période sous examen. Ceci montre
à suffisance le degré de difficulté que la CINAT dans
cette fourchette de temps.
Tot . passif
III.2.2. Ratios de solvabilité et
d'indépendance financière
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
0,377
|
0,567
|
0,541
|
0,669
|
|
|
0,568
|
0,236
|
0,199
|
0,171
|
|
|
0,568
|
0,397
|
0,199
|
0,202
|
|
Nous tirons de ce tableau que les taux d'endettement ont
été de 37,7% en 2006, de 56,7% en 2007, de 54,1% en 2008 et de
-77,3% en 2009. Aussi, l'indépendance financière et le
degré de permanence des ressources de financement pendant ces
années on été respectivement de 56,8% ; 23,6% ; 19,9% ;
17,1% et de 56,8% ; 39,6% ; 19,9% ; et 20,2%
47
III.2.3. Ratios de liquidité
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
0,3632
|
0,2346
|
0,2384
|
0,126
|
|
|
0,16561
|
0,0363
|
0,0556
|
0,045
|
|
|
0,00809
|
0,00378
|
0,02327
|
0.00084
|
|
Il ressort de cet tableau que la liquidité
générale, la liquidité réduite et la
liquidité immédiate ont été respectivement de
0,3632 ; 0,1656 et de 0,00809 pour l'année 2006 ; de 0,2346 ; 0,0363 et
de 0,00378 pour l'année 2007 ; de 0,2384 ; 0,0556 et de 0,02327 pour
l'année 2008 et de -0,10011 ; -0,0359 et de -6,672 pour l'année
2009.
Nous analyserons dans les lignes qui suivent tous ces
résultats en
bornant à la méthodologie du travail et aux
questionnements introduits par notre problématique.
48
CHAPITRE IV : PRESENTATION DE RESULTAT
Nous venons de finir le troisième chapitre dans lequel
nous avons analysés, sous une influence méthodologique
appropriée à l'analyse financière, la structure
financière de la Cimenterie Nationale CINAT en sigle, en calculant tour
à tour les fonds de roulement, les besoins en fonds de roulement et les
ratios de chacune des années contenues dans la fourchette de temps
sous-examens
Il ne suffit pas seulement calculer ces précités
car reste sous discours, mais surtout il faut les interpréter pour leurs
donner du sens par rapport à leurs variation et leur cause.
Ce sont là, les objectifs poursuivis par ce
quatrième chapitre au cours duquel nous finirons, comme nous avons
commencés par une introduction générale, par une
conclusion générale et suggestion orientant les futurs bailleurs
des fonds, les actionnaires et l'environnement tout interne qu'externe dans la
prise de décision pour une action face à la Cimenterie
Nationale.
IV.1. Tableau synoptique des résultats
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
FRN
|
-7060288769
|
-10812378730,2
|
-17114224952,5
|
-17262292214,6
|
BFR
|
-3965784630
|
-6603001135
|
-10440243381,9
|
-18670267610,9
|
TN
|
-3094504139
|
-4209372595,2
|
-6673981570,6
|
1407975396,34
|
Taux d'endettement
|
0,377
|
0,567
|
0,541
|
0,669
|
Indépendance financière
|
0,568
|
0,236
|
0,199
|
0,171
|
Degré de permanence
des ressources de financ.
|
0,568
|
0,397
|
0,199
|
0,202
|
Ratio de liquidité générale
|
0,3632
|
0,2346
|
0,2384
|
0,126
|
Ratio de liquidité réduite
|
0,1656
|
0,0363
|
0,0556
|
0,045
|
Ratio de liquidité imméd.
|
0,00809
|
0,00378
|
0,02327
|
0.00084
|
Tab. 3
49
Ce tableau présente d'une manière
synthétique les résultats des rapports grandeurs et
agrégat représentatifs qui concourent conjointement aux
réponses aux questions problématiques de base de ce travail. Nous
les analysons l'un après l'autre malgré eux dans les lignes qui
suivent.
IV.2. Interprétation de résultat a.
Appréciation de FRN
Le FRN est resté négatif dans ces quatre
exercices comptables, comme nous pouvons le remarquer dans le tableau
synthétique de résultat supra. Ce FRN négatif de ces
quatre années est causés, au regard des bilans successifs, par
une augmentation arithmétique dans le même sens des VIN et les DCT
ce qui est un péché contre le principe d'équilibre
financière. Cela veut dire en d'autres termes que la CINAT a constamment
recouru à des dettes à court terme pour financer une partie de
ces investissements durables.
Nous savons, malgré cette situation, qu'il y a des
entreprises qui évoluent avec un fonds de roulement négatif
c.-à-d. qu'on y observe une régularité des dettes à
court terme pour financer les actifs fixes, en assimilant ces dettes à
court terme à des ressources permanents pourvu que l'entreprise soit
rentable. Mais cette décision est plus dangereux et reste un fait
statutaire, mais dans nos enquêtes sur cette surprise, nous n'avons
trouvé un écrit y relatif à la CINAT.
C'est déplorant cette situation seulement par ce qu'il
y a une tendance à la hausse et à la persistance, comme nous
pouvons remarquer dans le tableau de visualisation ci-dessous.
50
51
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Actif
|
Zone de FR
|
Passif
|
Actif
|
Zone de FR
|
Passif
|
Actif
|
Zone de FR
|
passif
|
ACTIF
|
Zone de FR
|
Passif
|
VIN
85,9%
|
|
Cap.Perm.
56,8%
|
VIN
89,6%
|
FRN
|
Cap.Perm
39,7%
|
VIN
84,5%
|
|
Cap.Perm
19,9%
|
VIN
91,2%
|
|
Cap.Perm
20,2
|
FRN
|
DCT
80,1%
|
FRN
|
DCT
79,8%
|
DCT
60,3%
|
FRN
|
DCT
43,2%
|
VE 7,5%
|
VE 8,1%
|
|
VE 9,9%
|
|
VE 5,2%
|
|
VR 5,3%
|
VR 2,2%
|
VR 4,3%
|
VR 4,0%
|
VD 0,3%
|
VD 0,2%
|
VD 1,3%
|
VD 0,1%
|
Tab. 4
52
Nous pouvons calculer en valeur relative pour une bonne
compréhension du trend, l'intervention des dettes à court terme
au financement des actifs acyclique, par cette relation empirique des grandeurs
bilantaires en pourcentage :
Cette relation traduit en pourcentage, l'écart
dégagé par le DCT après le financement des actifs
circulants en rapport avec le VIN puis multipliés par la constante 100.
En voici l'évolution par année d'exercice, dans ce tableau.
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
33,8
|
55,5
|
76,4
|
77,9
|
|
Sur graphique nous pouvons voir : Fig.
0 2006 2007 2008 2009 années
%
53
77,9
76,4
33,8
55,5
2006 2007 2008 2009
54
b. Appréciation de BFRE
A la CINAT le BFRE, comme le FRN, pour la fourchette de temps
sous études, est restée négatif. Il n'est pas encore grave
; mais remarquons par ce fait théorique : les entreprises industrielles,
comme l'est la CINAT, en raison de leur cycle d'exploitions très long,
éprouvent des BFRE positif car elles doivent financer les stocks des
matières première, des produits finis ainsi que les
créances commerciales. Bref, plus ce cycle d'exploitions est long, plus
il faudra de temps pour récupérer les sommes investies dans la
production et moins le délai accordé par les fournisseurs
suffira. Corolaire, le BFRE positif.
Mais dans ce cas-ci, c'est l'inverse, cela veut dire que
l'activité principale de la CINAT rapporte des ressources de financement
supplémentaire que l'on peut en pratique ajouter au FRN ou compenser
l'absence éventuelle de FRN. En réalité, cette analyse
seulement est un faux-fuyant. Nous remarquons que la CINAT tombe dans les
sixièmes des cas évoqués supra au point I.3.3. Du premier
chapitre. C'est-à-dire « Elle a un FRN négatif
supérieurs à un BFRE négatif ».
Ceci justifie à suffisance la présence
permanente de trésorerie sérés à la CINAT nous
pouvons les lire (BFRE et TN) sur cette graphique conjointe leur
évolution en milliards de CDF en francs constants.
55
BFRE et TN en milliards de CDF
5
Fig.7
0 2006 20007 2008 2009 années
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40 Légende
= Evolution de BFRE en milliards de CDF
= Evolution de TN en milliards de CDF
2E+09
1E+09
BFR
TN
2006 2007 2008 2009
-7E+09
-8E+09
0
-1E+09
-2E+09
-3E+09
-4E+09
-5E+09
-6E+09
c. Ratios de solvabilité de
d'indépendance financière
56
57
Le but rattaché à ces ratios, rappelons-le, est
de mesurer la part des capitaux propres et étrangers dans l'ensemble de
financement de l l'entreprise. Au vu des résultats
présentés ci-haut, nous osons dire que la CINAT marche au bord de
risque de disparition car, hormis l'année 2006 pendant laquelle
l'endettement représente 37,7 %, l'indépendance financière
est acquise à 56,8% et que les ressources de financement était
permanentes, toute les restes d'années ces ratios sont au rouge. Tout
à coup l'indépendance diminue ou la dépendance augmente
à 56,7% entrainée par un taux d'endettement en progression
arithmétique et les ressources de financement amoindrie.
. pro
Ce qui reste inquiétant, c'est tendance à la
persistance ce qui peut amener la CINAT de ne plus procéder aux nouveaux
crédits. Si elle peut, nous l'avons dit très-haut, ces nouveaux
crédits seront négociés dans des mauvaises conditions
c'est-à-dire à des taux élevés ou exigence de
garanties indispensables pour l'accession à ces dernières.
Cap . pro ? 100
Nous pouvons bien calculer cette tendance de tous ces ratios par
cette
?
Cap
100
Cap
.étr
relation :
Cap . étr
Celle-ci nous aidera de bien voir le niveau de risque de
disparition de la CINAT dans le tableau ci-dessous :
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
1,506
|
0,416
|
0,368
|
0,255
|
|
d. Ratios de liquidité
58
Au regard des tous ces ratios calculés supra, ils
laissant à dire que la CINAT n'a pas été au rendez-vous
des principes financières relatifs à l'appréciation du
niveau de chacun des ratios. Nous remarquons que, pour le ratio de
LG36, au cours des ces quatre années sous examens, la CINAT
accuse une certaine incapacité à faire face à ses
engagement à court terme. Cela se justifie de fait que ce ratio n'a
généré une valeur égale à l'unité.
C'est dans le même ordre d'idée, le ratio de LR
n'accuse une valeur égale à l'unité ou plus, qui serait ou
prouverait la capacité de la CINAT à payer ses DCT sans devoir
vendre ses stocks qui, dans une minimum (stocks outil).
Une norme est bien établie dans le 1er
chapitre relative au ratio de LI est qui censé varier dans la fourchette
de 0,25 et 0,50 c'est contraire à ceux de la CINAT qui est largement
égarés. Au vu et au su de tous ces ratios, le risque financier
est grandissant, car au cours de ces quatre années moins d'effort a
été consentis pour relever la situation. Nous pouvons lire la
tendance de ces trois dans le graphique suivant en valeur relative.
LG, LR et LI en %
36 Liquidité générale
énoncer dans le 1er chapitre
60
50
40
30
20
10
59
0 2006 2007 2008 2009
Fig.8
Légende
= Ratio de liquidité générale en % = Ratio
de liquidité réduite en %
= Ratio de liquidité immédiate en %
60
L'analyse de la structure financière de la CINAT par ces
ratios peut permettre à l'utilisateur interne qu'externe des comptes
annuels de celle-ci, de se faire une opinion quant au mode de financement des
activités, chacun de sa manière, mais pour nous, tous est
allés du mal au pire. Les solutions nous les suggérons dans les
lignes qui suivent, pour apporter un plus sur cette longue analyse
réalisée.
61
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici à la fin de cette longue analyse de laquelle
nous avons assigné comme objectif de fixer l'opinion publique sur la
santé financière de la Cimenterie Nationale, et l'avons
intitulée « Analyse de la structure financière
de la cimenterie nationale du 2006 au 2009 »
Au vu et au su des réalités socio-économique
et financière du pays en général et de la Cimenterie
Nationale en particulier, notre travail s'est déroulé au tour de
trois questions fondamentales, je cite :
> De quelle manière la CINAT finance -elle ses
immobilisations ?
> Quelle est la part occupée par les capitaux
propres et étrangers dans ces financements ?
> Quelle capacité que dispose la CINAT à faire
face à ses engagements à court terme ?
Apriori nous avons émit les hypothèses selon
lesquelles :
> La CINAT finance ses immobilisations en utilisant les
ressources cycliques qu'elle détienne ;
> Les capitaux propres à la CINAT, étant
insuffisant pour observer le principe d'équilibre financier, elle
recourt à plus de 55 % aux dettes pour financer ces dites
immobilisations ;
> Au cours des années sous examens, la CINAT n'a pas
été au rendezvous, pour ses engagements à cours terme ;
Pour vérifier ces hypothèses nous nous sommes
servis des méthodes analytique et systémique, et avons tour
à tour, par nécessité, utilisé les techniques
documentaire, d'observation, d'interview et des ratios.
62
Pour le réaliser, nous avons subdivisé notre
travail à quatre chapitres hormis l'introduction et la conclusion
générale :
> Le premier chapitre traite l'approche conceptuelle. C'est
pour clarifier quelques concepts qui revient à mainte dans ce travail
;
> Le second chapitre nous parle de la présentation de
la Cimenterie
Nationale ; pour mieux se fixer du cadre d déroulement de
l'analyse ;
> Le troisième chapitre nous entretient sur l'analyse
de la structure financière
de la CINAT où nous avons établi la santé
financière ;
> Le quatrième enfin, nous parle de la
présentation des résultats ;
Apres analyse et puis les résultats
susmentionnés, nous pouvons conclure que les hypothèses
émises à l'introduction sont confirmées. A d'autres
termes, selon l'analyse et les résultats :
> La CINAT éprouve des difficultés de
trésorerie qui est conséquence de l'absence d'une bonne marge de
sécurité, ce qui l'amène à financer ses
immobilisations avec les dettes à court terme ;
> Il est fort évident qu'au fur et à mesure
que la CINAT fait appel aux capitaux étrangers, son indépendance
diminue. Les ratios de solvabilité qui la mesure varient dans la
fourchette de 0.33 à 0.55 à la CINAT. C'est une zone
médiocre impliquant un danger accru ;
> Au vu de ces deux premiers assertions, la CINAT ne peut
faire face à ses dettes à court terme après vente ou en
utilisant les actifs cycliques.
63
Eu égard de ce qui précède, suggérons
enfin, si la CINAT se veut rétablir la situation financière,
devait observer simultanément ce qui suit :
? Trouver des ressources stables nouvelles. C.à.d.
qu'elle doit augmenter ses capitaux permanents, cela par :
a. Le nouvel appel de fonds ;
b. La cession par l'Etat Congolais, en tant qu'associé
majoritaire à 92.5% des parts sociales, de 30 % ses parts pour permettre
la rentrée d'une nouvel souffle financier à l'entreprise ;
c. La conversion, après approbation des
créanciers circularisés, des dettes à court terme.
? Réduire les actifs acycliques par la cession d'une
partie pour financer son exploitation ;
? Engager les technocrates capables de transformer
l'entreprise et prêt à la restructurer si nécessaire, en
cas d'une situation calamiteuse.
64
BIBLIOGRAPHIE
01. NOTES INEDITES :
· KALUMBU MAKUBU, Notes du cours
d'analyse du bilan,
UPN, 2010
· EMOMO, Cours
d'organisation des
Entreprise, UPN 2007
· KIDINDA,
S., Note du cours de
management inédite UPN 2007
02. DICTIONNAIRES
· Hachette,
Dictionnaire
Hachette junior de poche,
Paris, éd.
Hachette Livre, 1999
· Paul Robert,
Dictionnaire
nouveau petit Robert,
Paris, éd.
Hachette, 2010
03. OUVRAGES
· JAVEAU, Cl.,
Comprendre la
sociologie,
Verviers,
éd. Marabout,
1976
· Nathalie
Gardes,
Diagnostic
financier,
éd. PUL,
Bruxelles, 2009
· Corhay A. et MAPAPA MB.,
Fondement de gestion
financière,
éd. De
l'Université de
Liège,
Belgique 2010
· DEPALLENS, G., Gestion
financière de l'entreprise, Paris, Sirey 7ère éd.,
Collection
Administration des entreprises, 1980
· DAIGNE, J.F., Dynamique de
redressement d'entreprise, Paris, éd. de L'organisation et
éd. Hommes et techniques, 1984
OOGHE, H. et VAN WYHEERSCH, C., Traité d'analyse
financière, Tome I, Presses de l'université de Namur,
1982
II.1. DE L'HISTORIQUE - 24 -
II.2. DU CHOIX DE LIEU D'IMPLANTATION - 25 -
65
TABLE DES MATIERES
I. PROBLEMATIQUE I
II. HYPOTHESES - 2 -
III. METHODES ET TECHNIQUES - 2 -
1. DE LA METHODE - 2 -
2. DE LA TECHNIQUE - 3 -
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET - 3 -
1. DU CHOIX DU SUJET : - 3 -
2. DE L'INTERET DU SUJET : - 3 -
V. DELIMITATION ET SUBDIVISION DU TRAVAIL : - 4
-
1. DE LA DELIMITATION DU TRAVAIL : - 4 -
2. DE LA DIVISION DU TRAVAIL - 4 -
CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE : - 5 -
I.1 BILAN - 5 -
I.1.1. Définition - 5 -
I.1.1.1. selon l'approche fonctionnelle : - 5 -
I.1.1.2.selon l'approche patrimoniale : - 6 -
I.1.1.3. Bilan comptable - 6 -
I.1.1.4.Bilan financier - 6 -
I.2. FONDS DE ROULEMENT (F.R.) - 8 -
I.2.1. Définition. - 8 -
I.2.2. Modes de calcul - 8 -
I.2.3. Types de fonds de roulement - 9 -
I.2.3.1. Fonds de roulement net (FRN) - 9 -
I.2.3.2. Fonds de roulement propre (FRP) - 9 -
I.2.4. Appréciation de la hauteur du fonds de
roulement - 11 -
I.3. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (B.F.R.) - 11 -
I.3.1. Définition - 11 -
I.3.2. Types de besoin en fonds de roulement. - 13 -
I.3.3. Analyse de l'équilibre : FRN et BFRE - 14
-
I.4. LA TRESORERIE NETTE (T.N.) - 17 -
I.5. LE RATIO (R.) - 18 -
I.5.1. Les ratios de structure et de stabilité
(R.S.S.) - 19 -
I.5.2. Les Ratios de solvabilité et
indépendance financière (R.S.I.F.) - 19 -
I.5.2.1. Le taux d'endettement (Tx.E.) - 19 -
I.5.2.2. L'indépendance financière (I.F.) - 20 -
I.5.2.3. Degré de permanence des sources de financement
(D.P.S.F.) - 20 -
I.5.2.4. Les Normes - 21 -
I.5.3. Les ratios de liquidité (R.L.) - 21 -
I.5.3.1. Le ratio de liquidité générale
(R.LG.) - 21 -
I.5.3.2. Ratio de liquidité réduite (R.LR) - 22
-
I.5.3.3. Ratio de liquidité immédiate (R.Li) - 22
-
I.5.3.4. Les normes - 22 -
CHAP. II. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE - 24 -
66
II.3. DE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE. - 25 -
II.4. DE LA SITUATION JURIDIQUE - 26 -
II.5. DE LA MISSION, BUT ET OBJECTIF - 26 -
II.6. DE L'IMPACT DE L'IMPLANTATION DE LA CINAT EN R.D.CONGO -
27 -
II.6.1 Sur le plan social - 28 -
II.6.2. Sur le plan économique - 28 -
II.7. DE L'ENVIRONNEMENT DE LA CINAT - 29 -
II.7.1. Environnement général de la CINAT - 29
-
II.7.2. Environnement spécifique. - 29 -
II.7.2.1. Environnement spécifique interne - 29 -
II.7.2.2. Environnement spécifique externe - 30 -
II.8. DE L'ORGANISATION INTERNE - 30 -
II.8.1. Assemblée Générale - 30
-
II.8.2. Conseil d'administration - 31 -
CHAP III : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA
CIMENTERIE NATIONALE - 35 -
III.1. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 36
III.1.1. Bilans comptables en Francs courants (valeurs nettes
en CDF) 36
III.1.2.Bilan Au Décembre N En Franc Courant (valeur
nette en CDF) 37
III.1.2. Bilan comptables en francs constants 37
III.1.3. Tableaux de formation de résultat (TFR)
40
III.1.3.1. Tableau de formation du résultat en franc
courant en CDF 40
III.1.3.2. Tableaux de formation en franc constant 41
III.1.4. Bilans financiers ou structurés 42
III.1.5.Bilans condensés en francs constants
44
III.2. ANALYSE DES ETATS FINANCIERS 45
III.2.1. Ratios de structure et de stabilité
45
III.2.2. Ratios de solvabilité et
d'indépendance financière 46
III.2.3. Ratios de liquidité 47
CHAPITRE IV : PRESENTATION DE RESULTAT 48
IV.1. TABLEAU SYNOPTIQUE DES RESULTATS 48
IV.2. INTERPRETATION DE RESULTAT 49
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 61
BIBLIOGRAPHIE 64
TABLE DES MATIERES 65
|
|