CHAPITRE I : APERÇU GENERAL SUR LES
JARDINS BOTANIQUES DU MONDE
1.1. ANALYSES CONCEPTUELLES
Un jardin botanique fait partie intégrante des espaces
verts. La notion d'espace vert, tel que le suggère Johanna CHOUMERT,
(2009): « ne prennent leurs reliefs qu'en
référence à l'espace urbain. Les espaces verts
s'inscrivent alors comme une réponse voire un rempart par rapport
à un mouvement continu d'urbanisation s'accompagnant de profondes
mutations économiques et sociales, mouvement qui s'est
accéléré, parmi les principaux pays occidentaux, au cours
du XIXème siècle avec la Révolution Industrielle.
Eléments de culture et de prestige, les espaces verts sont avant tout,
un moyen d'accès pour tout ou partie de la population à un lieu
de nature, protégé et entretenu, consacré notamment
à des fins récréatives ou décoratives.
Généralement définis comme « des espaces
plantés de végétaux ouverts et accessibles au public
». Les espaces verts recouvrent ainsi :
- les parcs urbains,
- squares,
- jardins botaniques,
- les aires de jeux
- mais aussi les pelouses universitaires
- et les arbres d'alignement »,... etc.
En RDC, les jardins botaniques sont enregistrés dans
l'ordre des aires protégées.
Ainsi, on rencontre 6 principaux types d'aires
protégées en République Démocratique du Congo selon
le `'rapport intermédiaire sur la mise en oeuvre de
la convention relative à la biodiversité en RDC du
décembre 1997 par le ministère de l'environnement, conservation
de la nature et tourisme» :
- Les parcs nationaux, - Les domaines de chasse, - Les
réserves de la biosphère, - Les réserves
forestières,
- Les jardins zoologiques et botaniques - ainsi que les secteurs
sauvegardés.
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
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La gestion des aires protégées est
assurée actuellement par l'Institut congolais pour la conservation de la
nature (ICCN).
I.1.1. Quid un jardin botanique ?
Le premier auteur français à aborder ce concept
de façon approfondie est vraisemblablement Jean-Baptiste Lamarck
(1744-1829) dans le tome III de l'Encyclopédie méthodique
- Botanique paru en 1789.
Selon Lamarck, le « Jardin de Botanique » est un
« espace de terrain quelconque où l'on cultive à la fois un
grand nombre de plantes diverses, tant indigènes qu'exotiques.
À la fin du XIXème siècle,
Émile Littré définit le jardin botanique comme «
jardin où l'on rassemble un grand nombre de plantes pour l'étude
et la curiosité. » Selon le BGCI (Botanic Garden Conservation
International, 2002), la fédération des jardins botaniques
au plan international, le définit comme «une
institution qui rassemble des collections documentées de
végétaux à des fins de recherche scientifique, de
conservation, d'exposition et d'enseignement ».
Les jardins botaniques sont autant d'outils d'excellence ; on
y vient avant tout chercher de l'information.
· Chercheurs,
· Amoureux,
· Enseignants,
· Etudiants,
· Lycéens,
· Elèves ;... peuvent y mener leurs
investigations.
Dans le jardin botanique, se retrouvent des espèces
venues de contrées lointaines. Produit des périples des
naturalistes, le jardin concentre l'espace en un voyage immobile. Ainsi, comme
l'écrit Carl Linné (1707-1778)
en 1751 dans sa Philosophia Botanica « le jardin évite de
coûteux voyages car il y a plus de plantes dans un seul jardin qu'ils
n'en poussent de spontanées dans toute l'Europe ».
Dans l'éditorial, `'quel avenir pour les jardins
botaniques» ? Jérôme Degreff, op cit; considère
qu'un jardin botanique est à la fois« source de matériel
pour la recherche scientifique, témoin et conservatoire de la
biodiversité végétale, havre de paix à la
périphérie des villes ».
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