Analyse environnementale du capital biologique du jardin botanique de Kinshasa et possibilité de réhabilitation( Télécharger le fichier original )par Eugène-Blaise MVUMBI BAMUENEKO Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2012 |
CHAPITRE II : MILIEU D'ETUDE, MATERIELS ET METHODES2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDELe jardin botanique de Kinshasa est notre milieu d'étude. Depuis 2011, il ya eu dissolution de l'IJZBC(Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo) et désormais tous les trois jardins de la RDC sont confiés sous la tutelle de l'ICCN. A part le jardin botanique de Kinshasa, il existe : - Le jardin botanique de Kisantu (province du Bas-Congo), créé en 1900, couvre une superficie de 215 hectares. Il existe dans ce jardin, des espèces végétales de diverses provenances, des pépinières, une collection de semences, un arboretum d'espèces locales et un herbarium. - Le jardin botanique d'Eala (province de l'Equateur), créé en 1900, occupe une superficie de 371 hectares et comprend un herbarium et un arboretum d'espèces locales ainsi qu'une collection d'arbres fruitiers. 2.1.1. Création et historique du jardin botanique de KinshasaLe jardin botanique de Kinshasa a été créé en 1933, grâce à un Belge du nom de Ferdinand Van De Boeck qui fut l'Administrateur de Léopoldville (ville de Kinshasa) à l'époque coloniale et porté l'appellation de « Parc de Boeck ». Le jardin botanique a connu plusieurs changements au cours de son existence à savoir : - De 1933 à 1936 : période de parc de Boeck sous gérance des colons belges. - De 1960 à 1978 : période de l'indépendance et de la zaïrianisation avec changement de l'appellation : « Parc de la Révolution » poursuivant comme objectif d'en faire un lieu d'animation politique, culturelle, scientifique et sportive. A cette époque, le jardin était sous tutelle du Ministère de l'Agriculture. - Cependant, à partir de 1978, le « Parc de la Révolution » prend le titre de « Jardin Botanique de Kinshasa » grâce à son entrée à l'Institut de Jardin Zoologique et Botanique du Zaïre par ordonnance présidentielle N° 078/215 du 05/05/1978. Il sera désormais sous tutelle du Ministère de l'Environnement, Conservation de la nature et tourisme, du fait que le jardin a acquis les critères d'un jardin botanique par la création d'un parking interne et externe, une grande salle, une fontaine à rocailles, un bâtiment administratif et une systématique des plantes. - En 2002, suite à son inscription au BGCI (Botanic Gardens Conservation International) sous le N° 1098843, le jardin sera regroupé et reconnu par les Nations Unies par ce qu'il est une institution qui regroupe les plantes mondiales. Grace à cette reconnaissance, de nos forêts et trois jardins (Kisantu, Eala,..) qu'on a classifié la RDC le deuxième poumon forestier mondial après l'Amazonie. Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013 Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email: 44 - De 2008 à 2009 : étude de faisabilité pour une réhabilitation, après des longues années d'abandon et d'utilisation inappropriée de l'espace, le jardin a été réhabilité sous l'impulsion du ministère en charge de l'environnement avec des fonds alloués par des bailleurs multiples notamment l'Union européenne et l'UICN. Le jardin est ainsi devenu le point central de Kinshasa pour l'éducation à l'environnement et la vitrine pour la sensibilisation à tous les efforts de conservation de la nature dans les parcs et réserves de la RDC. Et cela reste un espace agréable pour les visiteurs. - A la date du 27/06/2010 fut sa réouverture par le Président de la République Joseph KABILA et qui planta un petit Baobab pour mémoire, surnommé `'Plante Présidentielle» ou «Plante du Cinquantenaire» du fait que l'occasion a coïncidé avec le cinquantième anniversaire de l'indépendance de la RDC. - En 2011, il ya eu dissolution de l'IJZBC et sa fusion avec l'ICCN. Ainsi, le jardin botanique de Kinshasa est sous la direction générale de l'ICCN. |
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