Analyse environnementale du capital biologique du jardin botanique de Kinshasa et possibilité de réhabilitation( Télécharger le fichier original )par Eugène-Blaise MVUMBI BAMUENEKO Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2012 |
1.2.13. LES STYLES ET FORMES DES JARDINS DE LA RENAISSANCEL'engouement pour les jardins qui anima l'Italie au XVIe siècle est inhérent à l'esprit de la Renaissance. Le renouveau de l'intérêt pour l'Antiquité gréco-romaine coïncida, dans le domaine du jardinage, avec l'arrivée de fleurs, de Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013 Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email: 24 plantes et d'arbres provenant d'autres régions du monde. Sans abandonner les éléments médiévaux (pelouse, treille, charmille et fontaines sculptées), le jardin de la Renaissance s'agrandit, utilisant des perspectives plus larges. Mais la véritable transformation des jardins a alors reposé sur l'utilisation, nouvelle, de la division mathématique des surfaces. Les formes géométriques qui caractérisaient les premiers jardins étaient toujours présentes mais elles étaient ici soumises à la règle du nombre. Source : Encyclopédie Encarta Ángel Cordero Ampuero 1.2.13.1. Les jardins à la FrançaiseLe parterre fut une des composantes essentielles des jardins dit « à la française », élaborés par des architectes jardiniers. Au début du XVIIe siècle, les jardiniers français combinèrent les divers éléments en un motif homogène de manière à obtenir une plus grande unité formelle. Le parterre, composé de plusieurs unités, était conçu pour être vu de haut. Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013 Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email: 25 Source: Encyclopédie Encarta Bridgeman Art Library, London/New York. Dans les jardins à la française, la perspective centrale était essentielle. Construits suivant un axe central, matérialisé par une allée partant du centre de la maison, ils mettaient la demeure au centre d'une nature domestiquée, d'un monde soumis à l'homme. Le principe de la symétrie s'appliquait également aux haies et aux arbres bordant le jardin, ainsi qu'aux avenues de verdure qui, comme à Versailles, s'étendent sur des kilomètres et constituent le parc. 1.2.13.2. Les jardins à l'AnglaiseToutefois dès le début du XVIIIe siècle, de nouvelles tendances apparurent en Angleterre, pour des raisons à la fois politiques et esthétiques. Source: Encyclopédie Encarta Nick Meers/The National Trust for Places of Historic Pour l'idéalisme anglais épris de liberté, le « naturel » était préférable à l'artificiel. Les lignes droites étaient rejetées au profit des courbes plus douces (le Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013 Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email: 26 « serpentin » ou ligne en « S » en particulier) et l'art de la taille ainsi que les fontaines furent exclus. Les aspects les plus sauvages de la nature furent progressivement introduits dans le jardin à l'anglaise sous forme de falaises, de bosquets touffus et de monuments primitifs. |
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