Analyse environnementale du capital biologique du jardin botanique de Kinshasa et possibilité de réhabilitation( Télécharger le fichier original )par Eugène-Blaise MVUMBI BAMUENEKO Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2012 |
1.2.10. PUBLICS D'UN JARDIN BOTANIQUEActuellement on peut considérer que le succès d'un jardin botanique dépend du public qu'il reçoit. Le public doit être aussi large que possible, le jardin doit permettre l'accès à toute une diversité de visiteurs : Amoureux de la nature, qui viennent avec un esprit curieux se tenir informés ; Citadins des grandes villes et de leurs banlieues ; Public de la région dans laquelle il est implanté ; Amateurs de promenades ; Enfants des écoles grâce à des programmes pédagogiques ; Professionnels qui cherchent un terrain de prédilection pour leurs études, leurs essais ;... Amateurs de jardins, de jardinage ; Touristes de toutes saisons ; Chercheur en botanique, Étudiants en biologie, Sciences en Environnement, sciences de la vie et de la terre, Pharmacie ; Artistes ayant une sensibilité 'Nature ;' Toutes personnes désireuses d'approfondir leurs connaissances ; ... Animateurs, éducateurs, formateurs ; Personnes dépendantes (en fauteuil roulant, malvoyant...). 1.2.11. EVOLUTION HISTORIQUE DES JARDINS BOTANIQUESL'histoire de création des premiers jardins botaniques remonte d'une période très lointaine. Déjà, avant Jésus Christ, les premiers êtres vivants, végétaux, animaux qu'humains ont vécu dans un jardin dit « Jardin d'Eden ».. À Babylone, l'existence des jardins suspendus, considérés comme une des Sept Merveilles du monde, a été attestée par des fouilles archéologiques. Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013 Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email: 21 Construits par Nabuchodonosor II pour son épouse Amyitis au Ve siècle av. J.-C., ils étaient également associés au culte de la déesse Ishtar, Vénus babylonienne, symbole de l'amour et de la vie. Dès la haute Antiquité, en Chine, en Assyrie, en Égypte, des enclos étaient très réservés à la culture des végétaux reconnus comme utilitaires. Ceux-ci accompagnaient souvent des plantations organisées autour d'édifices à vocation religieuse. Les premières collections destinées à des études scientifiques furent vraisemblablement réunies par Aristote et Théophraste (IVe siècle avant J.-C.). L'impulsion donnée par Théophraste semble s'être effacée jusqu'à l'époque moderne, même si, au temps de Pline l'Ancien (23-79), la civilisation romaine fut propice à un certain essor de l'histoire naturelle, dont la botanique. On sait que les Gaulois cultivaient un choix d'espèces, que Charlemagne conseilla la présence d'environ quatre-vingts plantes dans les jardins. Le Moyen Âge, certes marqué par les jardins d'églises, fut aussi, dans des perspectives plus esthétiques que scientifiques, la période où des collections d'agrément ornèrent les châteaux, et dont quelques éléments nous sont restitués par les arts (« mille fiori », enluminures), plus rarement par des écrits. Selon Yves-Marie Allain, dans son ouvrage `'une histoire des jardins botaniques. Entre science et art paysage,(2012)» expose « qu' au cours de XIVe siècle, quelques jardins des plantes seulement peuvent être considérés comme les précurseurs des jardins botaniques, dont celui de Salerne (Campanie), celui créé à Venise en 1333, ou celui que Pierre Belon installe dans les années 1550 près du Mans dans lequel il sème, à son retour du Levant, les premières graines de cèdre du Liban. Les jardins botaniques, pour l'étude et le classement de l'ensemble du monde végétal, apparaissent d'abord : en Italie avec Ferrare et Padoue (1525), Pise (1543), Bologne (1568), Puis aux Pays-Bas à Leyde (1577), en Allemagne dont Leipzig (1580) ou Heidelberg (1593), en France, à Montpellier (1597)...etc. Au XVIIe siècle, les créations se poursuivent dans toute l'Europe et en France à Strasbourg en 1619 ;...etc. |
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