UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES
Département de
l'Environnement B.P.190 KINSHASA XI
ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DU CAPITAL
BIOLOGIQUE DU JARDIN BOTANIQUE DE
KINSHASA ET POSSIBILITE DE
REHABILITATION
Par
MVUMBI BAMUENEKO Blaise E.
Gradué en Sciences Agronomiques
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention du titre de Licencié en Sciences Groupe :
Environnement
Directeur: Prof. MUSIBONO Dieudonné
Année Académique 2012-2013
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
II
Epigraphe
...L'impossible existe quand on ne veut pas essayer pour
une première fois...Et, le professionnalisme est un exercice du temps,
il s'apprend et s'améliore au cours de l'exercice...Mais, le seul
calvaire potentiel pour l'homme, l'ignorance du destin, qu'on ne sait
détecter ni par les sciences ni par l'instinct spirituel ; on
tâtonne toujours....
Extraits d'avant propos de mes 2 livres :
1) « L'AGRICULTURE ET L'ECOTOURISME, VOIES STRICTES
POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC » Perspectives et
stratégies
2) « PERSPECTIVES DES ESPACES VERTS URBAINS et
PERIURBAINS DANS LA DYNAMIQUE DE L'EXTENSION DES VILLES EN RDC »
Défis et opportunités
( outing 2014)
Blaise MVUMBI BAMUENEKO
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III
DEDICACE
A Madame Clarisse MUSEME BUKOZI du PNUD, une femme
et prototype d'une bonne mère pour qui
j'estime courage et détermination, mais surtout pour
qui je retiens ces propos : « Blaise, partout tu seras,
rends-toi toujours utile !... ».
....C'était trop vital pour moi, et dès
lors, j'en ai fait une passion....
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iv
AVANT-PROPOS
Notre passage à l'université, nous a
été profitable précisément sur deux choses : «
les connaissances scientifiques acquises et les relations humaines
tissées ». Je sais combien le succès d'une entreprise peut
dépendre du climat dans le quel elle se développe, mais les
personnalités ci-dessous furent pour moi plus qu'une
nécessité pour une réussite potentielle et pour un
succès éventuel. Je cite :
Mon Dieu, pour toutes ses grâces
particulières que je bénéficie toujours dans mon
intimité personnelle avec lui; et la bienheureuse Sainte Vierge
Marie: là où est honoré le Fils
est honorée la Mère ;
Mon attachement va droit à mon directeur, le
Professeur MUSIBONO Dieudonné, Ancien Coordonnateur du
PNUE, pour m'avoir proposé cette étude au cours
d'un entretien large et brusque dans son bureau au PNUE, alors que
j'étais parti le voir pour un projet avec le Ministère de l'ECNT,
qu'il me trouva capable de mener cette étude de réhabilitation du
jardin botanique de Kinshasa, vue ma passion dans la promotion de la
biodiversité par l'éducation mésologique;
Un grand merci aux Professeurs LUBINI, BINZANGI,
LUYEYE et aux Chefs de travaux Mr KIKUFI et Mme EWUME
de l'ISP Gombe pour leur contribution aussi avérée, qui
a permis d'élargir mon sur-moi scientifique ; mais surtout au Professeur
BELESI qui, grâce à lui je me suis
retrouvé au département de l'Environnement.
Mes remerciements à toutes ces hautes
personnalités d'outre mer, qui ont été des connexions
positives et qui m'ont permis de me frayer un chemin là où tout
semblait parfois inaccessible: maman Marie France MUBENGA
(Conseillère du Président de la République en
matières foncières et environnement),
Monsieur Gilbert AHO (Team
Leader/PNUD), Idesbald CHINAMULA(PNUD), Charles
WASIKAMA(PNUD), Béatrice TSHIDIBI(PNUD),
Benjamin LUKOKI (PNUD), Mme
AMAL(PNUD), Honorable César LUBAMBA
(Ministre honoraire urbanisme et habitat) et Mr JP MBALA
KASANDA (PCA/occ), mais aussi mes Pères et
Amis Professeurs : ALONI, Justin OMOLELA (Chargé de
Mission Assemblée Nationale), Evariste BOSHAB
(S.G/PPRD) , KACHAKA SUDI (Doyen de la Fac. Agro),
BITIJULA, Pitshou NGOY (Vice-Doyen Pétrole et Gaz) et
CT BULAKALI Pacifique, ....
À mon Père Germain BAMUENEKO et
à ma mère Honorine PEMBA; aussi à mes
frères et soeurs : Brillante, Niclette, Tsimba, Nlandu, Sara,
Bervélie, Germina BAMUENEKO ; mais aussi à ma Tante
Sophie NDANDU et son mari Papa VIZOLE: « LUBIKA
ZIMBAKANA, MULUZOLO LU TATA NZAMBI KUANDI TUME NUNGILA ».
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V
Je remercie l'oncle Paternel Stanis MAPONDA
et maman Mimie, Ya Mamita, Dody, Marise,...
Mais, je pense surtout avec amertume à mes
regrettés petits frères et soeurs Farida
BAMUENEKO, NZUZI BAMUENEKO et MATONDO BAMUENEKO et
à ma cousine Fifie KIMBA MVUMBI Eugénie ; tous
morts à fleur de l'âge... mais aussi à mes feu
regrettés grand père maternel NGIMBI NGUMA et
grand-mère MATERNELLE TSASA MASINGA que je n'avais
jamais vu;
Je remercie mon père spirituel Abbé Elie
Marc LUMPUNGU qui a été là présent pour
m'encourager dans les moments les plus décevant et mon frère
José BATUNGUNI, mon ami le Master Sylvin
et Doudou, Homère MALONDA, Mon Avocat
Zephyrin KHONDE, Brutus NIANGASA, Prospère pour son
geste d'ami, ALI KONDE, MATONDO, Merlin, James CIMANGA, Liliane SEMO
pour ses conseils de tous les jours,...
A tous ceux qui ont cru à moi et ont pu apporter leur
pierre à l'édifice, je dis seulement MERCI !
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Répartition des jardins botaniques à
travers le monde 9
Tableau 2. Critères de sélection pour
labellisation d'un jardin botanique modèle. 32
Tableau 3. Nombre d'employés et leur
répartition dans les différents services du jardin 47
Tableau 4. Détail de la mercuriale de prix par
location d'espaces au jardin botanique de
Kinshasa. 48
Tableau 5. Prix à payer pour effectuer une visite au
sein du jardin botanique de Kinshasa. 49
Tableau 6. Dimensions respectives ressorties pour chaque
parcelle 59
Tableau 7.Collections végétales
inventoriées 60
Tableau 8. Statistiques des visites mensuelles
effectuées au cours de l'année 2012 : 78
Tableau 9.Présentation de la diversité
floristique et spécifique par parcelle 85
Tableau 10. Calcul de la densité de la
diversité floristique et spécifique : 87
Tableau 11. Familles des espèces inventoriées
et nombre d'espèces correspondant 88
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vi
Tableau 12. Présentation synthétique de la
diversité spécifique par parcelle suivant l'importance
socio-économique 90 Tableau 13. Totaux des
effectifs des visites mensuelles effectuées par adultes nationaux,
enfants
nationaux et expatriés à l'an 2012 92
Tableau 14. Recettes générées issues des
statistiques des visites de l'an 2012 94
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vii
LISTE DES FIGURES
Graphique 1. Evolution graphique des effectifs des visites
mensuelles par adultes nationaux,
enfants nationaux et expatriés de l'an 2012
93 Graphique 2. Evolution graphique des recettes
générées issues des statistiques des visites de
l'an
2012 95
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VIII
ACRONYMES
ANRJB : Associations Nationales et
Régionales des Jardins Botaniques. BGCI : Agenda
International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques
BGCS : Botanic Gardens Conservation Strategy
: stratégie internationale pour la conservation dans les jardins
botaniques
CDB : Convention sur la diversité
biologique
CITES : Convention sur le commerce international
sur la faune et sur la flore menacées
CO2 : Dioxyde de carbone
FAO : Organisation des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture ICCN : Institut congolais pour
la Conservation de la Nature
IJZBC : Institut des Jardins Zoologiques et
botaniques du Congo
IPEN : Réseau international
d'échange de plantes : International Plant Exchange Network
ITF : Transfert International pour les Rapports
des Végétaux de Jardins Botaniques
IUCN : Union Internationale pour la Conservation
de la Nature
PGRFA : Ressources génétiques
végétales pour l'alimentation et l'agriculture
PNUE : Programme des Nations Unies pour
l'Environnement
RDC : République Démocratique du
Congo
SPAB : Stratégie et du Plan d'Action sur
la Biodiversité
UE : Union Européenne
UNEP (Paris) : Union Nationale des Entreprises
du Paysages
UNESCO : Organisation des Nations unies pour
l'éducation, la science et la culture WWF: World Wide
Fund for Nature
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X
Résumé
Les menaces qui pèsent, actuellement, sur la
diversité biologique végétale, est une inquiétude
cruciale qui a mobilisé le monde scientifique; à conjuguer des
stratégies efficientes, tant au niveau international que national.
Reconnue pour son importance vitale pour les
générations présentes et futures, la conservation de la
diversité biologique végétale dans les jardins botaniques
a été acceptée comme l'une des réponses
pérennes face à ce défi, mais aussi, était
perçue comme un enjeu par excellence, du fait qu'ils serviraient
à la fois, de par leurs collections vivantes et inertes, comme des
matériels didactiques de communication, de recherche,
d'éducation, de formation, d'information et de sensibilisation du public
à la promotion de la croissance verte.
Par ailleurs, les jardins botaniques congolais en
général et surtout celui de Kinshasa en particulier, cependant,
ne savent pas jouer efficacement leurs rôles pour accomplir
convenablement leurs missions, suite aux principaux problèmes
rencontrés dans ces sites relatifs à l'exiguïté des
espaces aménagés, au manque d'infrastructures appropriées,
à un effectif en personnel insuffisant, peu formé et
sous-équipé, à la réduction voire l'inexistence
totale de spécimens végétaux, la démotivation du
personnel due à l'insuffisance de salaire et le manque de frais de
fonctionnement, l'absence de programmes et de fonds pour l'éducation et
la recherche....etc.
C'est pourquoi ce travail sur le jardin botanique de Kinshasa,
qui a consisté à analyser, son capital biologique afin de
dégager une possibilité de réhabilitation selon les
critères technico-scientifiques d'un jardin botanique modèle.
En effet, l'analyse nous a conduit à ressortir la
situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa, par l'inventaire de ses
collections vivantes et inertes, par l'analyse de son plan d'aménagement
et disposition des collections, par l'évaluation et utilisation de ses
richesses réelles, par l'identification des problèmes
spécifiques, par l'analyse du cadre personnel et qualité du
personnel ad hoc, le système de gestion, ainsi que son dynamisme et son
attractivité...etc.
Après cette analyse, nos résultats ont permis de
ressortir la richesse floristique du jardin botanique de Kinshasa et sa
classification suivant l'origine géographique et selon leur importance
socio-économique et, d'établir un plan de réhabilitation
technico-scientifique suivant les critères d'un jardin botanique
modèle en rapport avec les problèmes spécifiques
identifiés. Le plan ainsi établi est conforme aux recommandations
de l'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques
de mai 2000, à la `' politique de gestion des collections et principes
généraux''de 2003 du jardin botanique de Montréal,
à la charte d'agrément des jardins botaniques de France et des
pays francophones de 2008'', à la CITES et BGCI (2002) ; CDB (1992),
HSBC et WWF(1989), UICN(1997),...
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xi
TABLE DES MATIERES
Epigraphe ii
DEDICACE iii
AVANT-PROPOS iv
LISTE DES TABLEAUX v
LISTE DES FIGURES vii
ACRONYMES viii
Résumé x
TABLE DES MATIERES xi
INTRODUCTION GENERALE 1
I. PROBLEMATIQUE 1
II. HYPOTHESES 3
III. OBJECTIFS 3
a. Objectif global 3
b. Objectifs spécifiques 3
IV. JUSTIFICATION DU CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE 4
V. DELIMITATION DE L'ETUDE 4
VI. METHODOLOGIE DE L'ETUDE 5
VII. DIFFICULTES RENCOTREES 5
VIII. STRUCTURE DU TRAVAIL 5
CHAPITRE I : APERÇU GENERAL SUR LES JARDINS BOTANIQUES
DU MONDE 6
1.1. ANALYSES CONCEPTUELLES 6
I.1.1. Quid un jardin botanique ? 7
1.1.2. Analyse environnementale 7
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XII
1.1.3. Capital biologique 8
1.1.4. Conservation de ressource 8
1.1.4.1. Conservation in situ 8
1.1.4.2. Conservation ex situ 8
1.2. SITUATION ACTUELLE DES JARDINS BOTANIQUES DU MONDE 8
1.2.1. REPARTITION DES JARDINS BOTANIQUES 9
1.2.2. CLASSIFICATION DES JARDINS 11
1.2.3. LES DIFFERENTS TYPES DE JARDINS BOTANIQUES 11
I.2.4. MISSION GENERALE DES JARDINS BOTANIQUES POUR LA
CONSERVATION13
1.2.4.1. Les principaux éléments de la mission
13
1.2.4.1.1. La conservation 13
1.2.4.1.2. Recherche, contrôle et gestion de l'information
14
1.2.4.1.3. Éducation et sensibilisation du public 14
1.2.5. ROLES ET PRINCIPALES ACTIVITES DES JARDINS BOTANIQUES
15
I.2.6. IMPORTANCE DES JARDINS BOTANIQUES 16
1.2.7. CRITERES ET CARACTERISTIQUES DU JARDIN BOTANIQUE 17
1.2.8. LES EXPLOITATIONS ECONOMIQUES DES VEGETAUX PAR LES
JARDINS
BOTANIQUES 17
1.2.9. ELEMENTS CONSTITUTIFS D'UN JARDIN BOTANIQUE 18
1.2.9.1. Des collections vivantes et en banques de graines :
18
1.2.9.2. Des collections inertes : 19
1.2.10. PUBLICS D'UN JARDIN BOTANIQUE 20
1.2.11. EVOLUTION HISTORIQUE DES JARDINS BOTANIQUES 20
1.2.12. LES STYLES ET FORMES DES PREMIERS JARDINS 21
1.2.12.1. Les jardins suspendus de Babylone 22
1.2.12.2. Les jardins d'Egypte 22
1.2.12.3. Les jardins de Perse 22
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XIII
1.2.12.4. Les jardins Romains 23
1.2.13. LES STYLES ET FORMES DES JARDINS DE LA RENAISSANCE
23
1.2.13.1. Les jardins à la Française 24
1.2.13.2. Les jardins à l'Anglaise 25
1.2.13.3. Les Jardins à la japonaise 26
1.2.14. LES JARDINS BOTANIQUES FACE AUX IMPACTS FUTURS DANS
LA
PERSPECTIVE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE 27
1.2.15. POLITIQUE ET LEGISLATION APPROPRIEES AUX JARDINS
BOTANIQUES . 28
1.2.15.1. Botanic Gardens Conservation International (BGCI)
28
1.2.15.1.1. Agenda International des Jardins Botaniques pour
la Conservation 28
1.2.15.1.2. Objectifs 28
1.2.15.2. Réseau international d'échange de plantes
(IPEN : International Plant Exchange
Network) 29
1.2.15.3. Charte d'agrément des jardins botaniques de
France et des pays francophones 29
1.2.15.3.1. Objectifs : 30
1.2.15.3.2. Procédure d'obtention 30
1.2.15.3.3. Principes et règlements 30
1.2.15.3.4. Recommandations aux personnels des jardins :
31
1.2.15.3.5. Critères de labellisation d'un jardin
botanique selon les jardins de France et des
jardins francophones 32
1.2.15.4. Convention sur la Diversité Biologique (CDB)
32
1.2.15.4.1. Différentes réponses des jardins
botaniques vis-à-vis de la CDB 33
1.2.15.5. CITES: Convention sur le Commerce International des
Espèces de la Faune et de la
Flore Sauvages Menacées 33
1.2.15.6. Convention des Nations Unies pour Combattre la
Désertification 34
1.2.15.7. Convention de Base des Nations Unies sur le
Changement Climatique 35
1.2.15.8. Convention Concernant la Protection de
l'Héritage Mondial Culturel et Naturel 36
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xiv
1.2.15.9. Convention sur les Zones Humides 36
1.2.15.10. Agenda 21 : Programme d'Actions pour le
Développement Durable 37
1.2.15.11. Plan Général d'Actions pour la
Conservation et l'Exploitation Durable des
Ressources Génétiques Végétales
pour l'Alimentation et l'Agriculture 38
1.2.15.12. Législation nationale sur la conservation,
la protection de l'environnement, les zones
protégées et l'exploitation durable 40
1.2.16. FONCTIONS ET CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES, SOCIALES
ET
CULTURELLES D'UN JARDIN BOTANIQUE 41
1.2.16.1. Fonctions et caractéristiques
économiques 41
1.2.16.2. Fonctions et caractéristiques culturelles
42
1.2.16.3. Fonctions et caractéristiques sociales 42
CHAPITRE II : MILIEU D'ETUDE, MATERIELS ET METHODES 43
2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 43
2.1.1. Création et historique du jardin botanique de
Kinshasa 43
2.1.2. BUT DE SA CREATION 44
2.1.3. SES MISSIONS 44
2.1.4. SA SUPERFICIE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE 45
2.1.5. DESCRIPTION DE SES SERVICES 45
2.1.5.1. SERVICE MARKETING 45
2.1.5.1.1. Attributions: 45
2.1.5.1.2. Les espaces à location 46
2.1.5.2. SERVICE DE SENSIBILISATION ET DE L'EDUCATION A
L'ENVIRONNEMENT
46
2.1.5.2.1. Attributions 46
2.1.5.2.2. Activités exercées 46
2.1.5.3. SERVICE ADMNISTRATIF 46
2.1.5.3.1. Attributions 46
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xv
2.1.5.3.2. Nombre d'employés 47
2.1.5.3.2. Fonctionnement 47
2.1.5.4. SERVICE DE BOTANIQUE 47
2.1.5.4.1. Attributions : 47
2.1.5.5. SERVICE FINANCIER 48
2.1.5.5.1. Mercuriale des prix par location d'espaces 48
2.1.5.5.2. Mercuriale des prix par visite 49
2.1.6. DESCRIPTION DES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU JARDIN BOTANIQUE
DE
KINSHASA 49
2.1.7. SYSTEME DE L'ORGANISATION DANS LA GESTIONDU JARDIN 49
2.1.7.1. Système de contrôle et de suivis dans la
gestion du jardin 49
2.1.7.2. Système d'entretien et mode de gestion des
déchets 50
2.1.7.3. Système de planification et d'évaluation
dans la gestion du jardin 50
2.2. MATERIELS ET METHODES 50
2.2.1. Matériels 50
2.2.2. Méthodes 50
2.2.2.1. Situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa 50
a. Evaluation et analyse de l'utilisation des biens 54
b. Evaluation et analyse de l'utilisation des services 55
2.2.2.2. PLAN DE REHABILITATION TECHNICO SCIENTIFIQUE SUIVANT
LES
CRITERES D'UN JARDIN BOTANIQUE MODELE 56
2.2.2.2.1. Approche sur les critères d'un jardin botanique
modèle 56
CHAPITRE III : PRESENTATION DES DONNEES SUR LA
SITUATION ACTUELLE DU
JARDIN BOTANIQUE DE KINSHASA ET DEFIS A RELEVER 58
3.1. Présentation des données sur l'inventaire des
collections végétales 59
3.1.1. Dénombrement et dimensionnement des
différents fasciés 59
3.1.2. Collections végétales inventoriées
60
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xvi
3.2. Données sur les statistiques des visites 78
3.3. Données sur les défis à relever
78
3.3.1. Problèmes liés à la
régression et organisation des collections végétales 78
3.3.2. Problèmes liés aux éléments
constitutifs du jardin 79
3.3.3. Problèmes liés à la mobilisation
du public 80
3.3.4. Problèmes liés à la
sensibilisation, communication, éducation et recherche 81
3.3.5. Problèmes liés aux visites guidées
81
3.3.6. Problèmes liés à l'horticulture
82
3.3.7. De la performance des personnels et productivité
83
3.3.8. De l'entretien et gestion des déchets 83
3.3.9. Problèmes liés à
l'équipement technique et cadre du personnel 83
3.3.10. De l'adduction d'eau et bancs de repos 83
3.3.11. De la sécurité 84
3.3.12. Problèmes liés au contrôle, suivi
et évaluation 84
CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSIONS 85
4.1. Diversité floristique et spécifique 85
4.2. Comparaison de la diversité floristique et
spécifique de chaque parcelle correspondante par
le calcul de la densité. 86
4.3. Familles des espèces inventoriées et le
nombre d'espèces correspondant 88
4.4. Classification des collections végétales
inventoriées suivant l'origine géographique et selon
leur importance socio-économique 89
4.4.1. Origine géographique des collections
végétales inventoriées 89
4.4.2. Importance socio-économique des collections
végétales inventoriées 90
4.5. Statistiques des visites 92
4.5.1. Calcul des effectifs mensuels des visites 92
4.5.2. Représentation graphique des effectifs des
visites mensuelles par adultes, enfants et
expatriés de l'an 2012 93
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xvii
4.5.3. Evaluation des recettes générées
94
4.5.4. Représentation graphique des recettes
générées issues des statistiques des visites de l'an
2012 95
4.6. REHABILITATION TECHNICO SCIENTIFIQUE DU JARDIN BOTANIQUE
DE
KINSHASA SUIVANT LES CRITERES D'UN JARDIN BOTANIQUE MODELE
98
4.6.1. Renouvellement du capital biologique du jardin
botanique de Kinshasa 98
4.6.2. Réorganisation de la disposition des collections
végétales du jardin botanique de Kinshasa
99
4.6.2.1. Approche sur les normes de gestion des collections
100
4.6.3. Principes d'introduction et d'acquisition des nouvelles
espèces au jardin botanique de
Kinshasa 101
4.6.3.1. Achats et échanges 101
4.6.3.2. Index seminum ou banques de graines 101
4.6.3.3. Récolte en nature 102
4.6.3.4. Dons 102
4.6.4. Cahier d'enregistrement et d'étiquetage des
espèces du jardin botanique de Kinshasa 102
4.6.4.1. L'étiquette de collection 103
4.6.4.2. La plaquette d'identification 103
4.6.5. Esthétique dans le jardin et gestion des
déchets du jardin botanique de Kinshasa 104
4.6.5.1. Principes d'arrosage de la pelouse du jardin
botanique de Kinshasa 104
4.6.5.2. Approche sur la déontologie du jardinier
botaniste 105
4.6.6. Réhabilitation de l'horticulture du jardin
botanique de Kinshasa 105
4.6.7. Lutte contre le chablis du jardin botanique de Kinshasa
106
4.6.8. Stratégies de mobilisation du public au jardin
botanique de Kinshasa 106
4.6.8.1. Créer un parc d'attractions 106
4.6.8.2. Ouvrir une bibliothèque de recherche 107
4.6.8.3. Créer un menu zoo 108
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4.6.8.4. Poster un point de vente 108
4.6.8.5. Maison de passage 108
4.6.8.6. Réhabilitation de l'étang piscicole
pour la pratique de la pêche de loisir ou sportive 109
4.6.8.7. Doter un moyen de déplacement
(véhicule) autonome 109
4.6.8.9. Réhabiliter les fontaines et bassins à
rocailles 109
4.6.9. Réhabilitation de l'amphithéâtre du
jardin botanique de Kinshasa 109
4.6.10. Renforcement de la performance des personnels et
productivité pour la survie de
l'institution du jardin botanique de Kinshasa 110
4.6.11. Planification dans la gestion du jardin botanique de
Kinshasa 111
4.6.12. Amélioration du système de
contrôle, suivi et évaluation du jardin botanique de
Kinshasa 111
4.6.13. Réhabilitation du service de sensibilisation et
de l'éducation à l'environnement 113
4.6.13.1. Construction de la performance des guides du jardin
botanique de Kinshasa 114
4.6.14. Equipement technique et cadre du personnel 114
4.6.15. Renforcer l'adduction d'eau, l'électrification
et bancs de repos 115
4.6.16. Renforcer la sécurité 115
4.7. RECOMMANDATIONS AUX PARTENAIRES 116
4.8. RECOMMANDATIONS A L'INSTITUTION DU JARDIN BOTANIQUE DE
KINSHASA : 118
4.8.1. Formation et création de compétences
118
4.8.2. Travail en réseau avec d'Autres Secteurs ou
Organisations 119
4.8.3. Coopération Scientifique et Technique 120
4.8.4. Échange d'informations 121
CONCLUSION GENERALE 122
ANNEXES 124
BIBLIOGRAPHIE 126
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1
INTRODUCTION GENERALE
I. PROBLEMATIQUE
A l'échelle mondiale, les menaces face à
l'urgence écologique s'imposent. Des réponses pérennes
sont efficacement loin d'être trouvées. Alors que la dynamique des
conséquences relatives aux activités anthropiques dans les pays
du tiers monde, qui se répercutent à travers une combinaison des
facteurs : la surexploitation, des pratiques agricoles et forestières
irraisonnées, l'urbanisation parfois incontrôlée, la
pollution, les modifications d'exploitation des terres, la dispersion des
plantes exotiques envahissantes et le changement climatique ; pèsent
remarquablement sur le monde végétal.
Les changements climatiques par ailleurs, seraient pour partie
responsables, pour les végétaux, de redistributions
d'espèces par déplacements de certains habitats ou
mortalités (Iverson et Prasad,1998 ; Aussenac, 2002 ; Badeau et al.,
2005 ; Breda et al., 2006; Dupouey et Bodin, 2007 ; Lenoir et
al., 2008), d'une augmentation globale de la croissance
végétale dans les zones où la température est un
facteur limitant par la conjonction de l'allongement de la saison de
végétation, d'une activité bactérienne accrue et
d'une stimulation de la photosynthèse, sous réserves d'une
disponibilité en eau et en azote suffisantes (Becker et al.,
1995 ; van Breemen et al., 1998). Les changements climatiques
agissent en fait sur l'ensemble des composants des
écosystèmes forestiers, dont les insectes et agents
pathogènes (Desprez-Loustau et al., 2006 ; Marçais et
Desprez-Loustau, 2007 ; Roques et Nageleisen, 2007). Ils pourraient
aussi exposer les forêts de toutes latitudes à des dommages par la
multiplication d'événements de grande ampleur (tempêtes,
incendies, chablis...).
Ses effets sont autant plus dangereux qu'ils pèsent non
seulement sur les plantes mais sur la vie de l'humanité toute
entière.
Les plantes constituent un élément vital de la
diversité biologique du monde et une ressource essentielle du bien
être humain. Car, en dehors des plantes cultivées qui produisent
notre nourriture et nos fibres de base, plusieurs milliers de plantes sauvages
revêtent une grande importance et un fort potentiel économiques et
culturels pour la production de nourriture, de médicaments, de
combustible, de vêtements et d'abris pour de nombreuses personnes
à travers le monde. Mais aussi, elles jouent également un
rôle clé pour le maintien des fonctions de base des
écosystèmes et sont essentielles pour la survie de la vie animale
mondiale.
Ainsi, bien que beaucoup de travail reste à faire pour
évaluer l'état global des végétaux, il est clair
qu'entre 60 000 et 100 000 espèces sont menacées de disparition
à travers le monde (HSBC, WWF, BGCI, 1989). La disparition, dans de si
vastes proportions, de constituants aussi essentiels de la diversité
biologique représente un des grands défis que la
communauté internationale s'efforce de relever
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et qui consiste à mettre fin à la destruction de
la diversité végétale, qui est absolument indispensable
pour satisfaire les besoins actuels et à venir de l'humanité.
En effet, la Stratégie Mondiale de Conservation des
Plantes vise à répondre à ce défi. Elle met en
évidence l'importance des jardins botaniques comme la plus grande
ressource mondiale pour la culture et la conservation d'espèces
végétales en utilisant des techniques ex-situ.
Selon des critères mondialement acceptés, on
estime à plus de 60 000 le nombre d'espèces destinées
à la conservation, dont 34 000 sont classées comme étant
mondialement menacées d'extinction (UICN, 1997). En outre, de nombreux
pays ont évalué l'état de conservation de leurs propres
flores. Il y a actuellement environ 270 000 espèces connues.
Les jardins botaniques peuvent alors être
considérés comme des cadres par excellence regorgeant des
collections végétales en conservation qui servent à la
fois, des matériels didactiques de communication, de recherche,
d'éducation, de formation, d'information et de sensibilisation du public
à la culture verte. Ils ressemblent à « une sorte de
laboratoire à ciel ouvert » (Francis Bacon, 1627). Ils
possèdent ainsi une forte dimension expérimentale. « C'est
à travers tout le processus de sa mise en oeuvre que l'on peut suivre la
manière dont il s'articule avec les sciences et les techniques
(Jean-Marc Drouin, 1996).
À la fois établissement scientifique et service
public, dans un jardin botanique modèle, « le visiteur doit pouvoir
s'y retrouver même si les jardiniers sont absents. En effet, les plantes
sont présentées au public sous formes de plates-bandes
cultivées, les plantes étant plus ou moins alignées. La
classification et l'organisation des plantes en espèces et leur
identification pratique sur le terrain reposent d'abord sur des critères
morphologiques » (Philip E. Hulme, 2011) et (Garbari fabio et all,
1991).
La RDC aussi, n'épargne aucun effort. En vertu de
l'Article 9 de la Convention sur la diversité biologique, elle s'est
engagée résolument à adopter des mesures de conservation
ex situ des éléments constitutifs de la diversité
biologique nationale. Et, elle compte actuellement trois grands jardins
botaniques et travaillent de mème façon dans la conservation ex
situ des éléments de la diversité biologique naturelle qui
sont vulnérables, menacés ou qui ont une valeur économique
ou didactique.
Cependant, les jardins botaniques congolais en
général et surtout celui de Kinshasa en particulier, vu sa
position, incrusté en plein centre ville de Kinshasa, ouvert sur une
communauté d'un peuple qui aime le divertissement et qui regorge une
diversité d'un monde scientifique important ; profite-il de cette
opportunité pour constituer efficacement comme le seul point central de
Kinshasa pour l'éducation à l'environnement et la vitrine pour la
sensibilisation à tous les efforts de conservation de la nature dans les
parcs et réserves de la République Démocratique du Congo
?
L'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins
Botaniques recommande : « la documentation sur les plantes qui
apportent un instrument
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précieux pour la promotion des jardins botaniques
à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de
l'institution. Les jardins botaniques devraient travailler avec leur personnel
pour développer des plans stratégiques, des politiques
institutionnelles et des plans de travail, pour assurer que le jardin ait une
vision claire, une mission et des objectifs réalistes »( Wyse
Jackson, P.S. et Sutherland, L.A, 2000). Le jardin botanique de Kinshasa, en
effet, assure -t-il valablement ces recommandations ?
Quels sont les défis auxquels le jardin botanique de
Kinshasa fait face ?
II. HYPOTHESES
- Le jardin botanique de Kinshasa, organisé en
l'année 2010 après des longues années d'abandon et
d'utilisation inappropriée de l'espace; n'a pas encore été
réhabilité depuis sa création. D'où cette
étude à la fois planificatrice pour une possibilité de
réhabilitation technico-scientifique suivant les critères
modèles des jardins botaniques.
- Le jardin botanique de Kinshasa, malgré sa position
stratégique en plein centre ville, s'il ne remplit pas les
critères d'un Jardin botanique modèle, ne peut pas être en
mesure d'accomplir valablement les missions de conservation,
d'éducation, de sensibilisation, de récréation, de
formation et de recherche; encore moins, constituer un cadre agréable et
idéal pour les visiteurs.
- Comme pour l'ensemble des cadres de conservation ex situ en
RDC, le jardin botanique de Kinshasa, ne peut pas passer inaperçu aux
principaux problèmes rencontrés dans ces sites relatifs à
l'exiguïté des espaces aménagés, au manque
d'infrastructures appropriées, à un effectif en personnel
insuffisant, peu formé et sous-équipé, à la
réduction voire l'inexistence totale de spécimens animaux ou
végétaux, la démotivation du personnel due à
l'insuffisance de salaire et le manque de frais de fonctionnement, l'absence de
programmes et de fonds pour l'éducation et la recherche.
- Le jardin botanique de Kinshasa, bien équipé,
remplit bien tous ses rôles et donc n'a pas besoin d'être
réhabilité.
III. OBJECTIFS
A. Objectif global
L'objectif global de cette étude consiste à
ressortir la situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa et
dégager les possibilités de sa réhabilitation selon les
critères modèles des jardins botaniques.
B. Objectifs spécifiques
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Notre étude sur le jardin botanique de Kinshasa a retenu
les objectifs
spécifiques ci-après :
Relever les défis suivant les indicateurs des
critères d'un jardin
botanique modèle ;
Inventorier les espèces végétales (compiler
un catalogue de l'herbarium
du JBK), selon leur spécificité :
- Plantes médicinales
- Plantes ornementales
- Plantes alimentaires
- Plantes à bois d'oeuvre
Et voire leur plan d'aménagement ;
Examiner le dynamisme des services du jardin et la qualité
du
personnel afférent ;
Identifier et analyser les problèmes spécifiques
auxquels sont exposés le capital biologique ;
Considérer le jardin botanique de Kinshasa comme un
capital qui doit générer des intérêts et analyser la
fréquence des recettes antérieures;
Evaluer l'utilisation et la valorisation des richesses
réelles créées par les fonds propres du jardin.
IV. JUSTIFICATION DU CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE
Ce travail constitue un terme de référence pour
toute nécessité sur le jardin botanique de Kinshasa.
Le jardin botanique de Kinshasa, organisé en 2010 pour
une fois depuis sa création, après des longues années
d'abandon et d'utilisation inappropriée de l'espace n'a pas encore
été réhabilité. A terme, l'analyse va consister
à ressortir sa situation actuelle générale afin d'arriver
à capitaliser les besoins et opportunités pour une planification
pouvant faciliter aux décideurs toute fin de réhabilitation
technico-scientifique suivant les critères modèles
suggérés.
L'étude indique en même temps des directives au
jardin botanique de Kinshasa à promouvoir la Stratégie Nationale
de la Biodiversité et les recommandations issues de l'Agenda
International pour la Conservation dans les jardins botaniques
pour assurer efficacement ses missions.
V. DELIMITATION DE L'ETUDE
Il existe trois jardins botaniques en République
démocratique du Congo : Le jardin botanique de Kisantu (province du
Bas-Congo), le jardin botanique d'Eala (province de l'Equateur), le jardin
botanique de Kinshasa à Kinshasa.
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Cependant, notre étude porte sur le jardin botanique de
Kinshasa vu qu'il n'y a presque pas de travaux d'étude exclusivement
consacrés sur ce dernier. Alors qu'il devrait constituer un socle de
documentation sur sa collection vivante, vu sa position en pleine capitale,
ouvert sur un monde scientifique important.
VI. METHODOLOGIE DE L'ETUDE
Nous avons recouru :
? A une étude documentaire qui nous a fourni une gamme
d'autres expériences, des données et informations
déjà traitées par les scientifiques du monde sur les
critères d'un jardin botanique modèle ;
? A des descentes multiples sur le terrain, site du jardin
botanique de Kinshasa, où nous avons récolté
individuellement et parfois discuté avec le personnel du jardin, et qui
nous a fourni des données nécessaires concernées par notre
étude ; tout en analysant leur fiabilité ;
? Ensuite nous avons ensemble évalué la
situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa en fonction de notre plan
d'étude ;
? Evidemment, l'observation directe a été
utilisée lors des visites in
situ.
VII. DIFFICULTES RENCOTREES
Les plus grandes difficultés rencontrées sont
d'ordre ci-après :
- La lourdeur administrative sur l'accord d'affectation qui ne
nous a pas permis d'effectuer nos recherches pendant le temps prévu ;
- Manque de maîtrise de quelques données de la
part du personnel de service botanique faute de disponibilité des
documentations sur les collections végétales du jardin ;
- Les coûts élevés pour nos
déplacements tout au long de l'année, et ceux alloués
à l'herbarium pour l'identification de nos plantes.
VIII. STRUCTURE DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la conclusion,
cette étude comporte quatre chapitres :
- Le premier chapitre présente l'aperçu
général sur les jardins botaniques du monde;
- Le second chapitre décrit le milieu d'étude et la
méthodologie d'approche;
- Le troisième présentera les données sur la
situation actuelle du jardin
botanique de Kinshasa ;
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- Le quatrième chapitre concerne
l'interprétation et analyse des résultats, et suggère un
plan de réhabilitation.
CHAPITRE I : APERÇU GENERAL SUR LES
JARDINS BOTANIQUES DU MONDE
1.1. ANALYSES CONCEPTUELLES
Un jardin botanique fait partie intégrante des espaces
verts. La notion d'espace vert, tel que le suggère Johanna CHOUMERT,
(2009): « ne prennent leurs reliefs qu'en
référence à l'espace urbain. Les espaces verts
s'inscrivent alors comme une réponse voire un rempart par rapport
à un mouvement continu d'urbanisation s'accompagnant de profondes
mutations économiques et sociales, mouvement qui s'est
accéléré, parmi les principaux pays occidentaux, au cours
du XIXème siècle avec la Révolution Industrielle.
Eléments de culture et de prestige, les espaces verts sont avant tout,
un moyen d'accès pour tout ou partie de la population à un lieu
de nature, protégé et entretenu, consacré notamment
à des fins récréatives ou décoratives.
Généralement définis comme « des espaces
plantés de végétaux ouverts et accessibles au public
». Les espaces verts recouvrent ainsi :
- les parcs urbains,
- squares,
- jardins botaniques,
- les aires de jeux
- mais aussi les pelouses universitaires
- et les arbres d'alignement »,... etc.
En RDC, les jardins botaniques sont enregistrés dans
l'ordre des aires protégées.
Ainsi, on rencontre 6 principaux types d'aires
protégées en République Démocratique du Congo selon
le `'rapport intermédiaire sur la mise en oeuvre de
la convention relative à la biodiversité en RDC du
décembre 1997 par le ministère de l'environnement, conservation
de la nature et tourisme» :
- Les parcs nationaux, - Les domaines de chasse, - Les
réserves de la biosphère, - Les réserves
forestières,
- Les jardins zoologiques et botaniques - ainsi que les secteurs
sauvegardés.
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La gestion des aires protégées est
assurée actuellement par l'Institut congolais pour la conservation de la
nature (ICCN).
I.1.1. Quid un jardin botanique ?
Le premier auteur français à aborder ce concept
de façon approfondie est vraisemblablement Jean-Baptiste Lamarck
(1744-1829) dans le tome III de l'Encyclopédie méthodique
- Botanique paru en 1789.
Selon Lamarck, le « Jardin de Botanique » est un
« espace de terrain quelconque où l'on cultive à la fois un
grand nombre de plantes diverses, tant indigènes qu'exotiques.
À la fin du XIXème siècle,
Émile Littré définit le jardin botanique comme «
jardin où l'on rassemble un grand nombre de plantes pour l'étude
et la curiosité. » Selon le BGCI (Botanic Garden Conservation
International, 2002), la fédération des jardins botaniques
au plan international, le définit comme «une
institution qui rassemble des collections documentées de
végétaux à des fins de recherche scientifique, de
conservation, d'exposition et d'enseignement ».
Les jardins botaniques sont autant d'outils d'excellence ; on
y vient avant tout chercher de l'information.
· Chercheurs,
· Amoureux,
· Enseignants,
· Etudiants,
· Lycéens,
· Elèves ;... peuvent y mener leurs
investigations.
Dans le jardin botanique, se retrouvent des espèces
venues de contrées lointaines. Produit des périples des
naturalistes, le jardin concentre l'espace en un voyage immobile. Ainsi, comme
l'écrit Carl Linné (1707-1778)
en 1751 dans sa Philosophia Botanica « le jardin évite de
coûteux voyages car il y a plus de plantes dans un seul jardin qu'ils
n'en poussent de spontanées dans toute l'Europe ».
Dans l'éditorial, `'quel avenir pour les jardins
botaniques» ? Jérôme Degreff, op cit; considère
qu'un jardin botanique est à la fois« source de matériel
pour la recherche scientifique, témoin et conservatoire de la
biodiversité végétale, havre de paix à la
périphérie des villes ».
1.1.2. Analyse environnementale
C'est un examen détaillé de l'environnement.
Ainsi, l'environnement intègre un ensemble biophysique et l'organisation
socioéconomique. « C'est la connaissance des objets
environnementaux permettant ainsi de porter un jugement de valeur sur leur
nature, structure et leurs relations mutuelles ; en raison de la
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nature à la fois biologique et à la fois chimique,
physique et anthropologique,
culturelle, sociologique, économique, politique et
éthique » (LUBINI, 2003).
Il convient de distinguer les sciences de l'environnement de
l'écologie qui étudie (dans la mesure où il en existe
encore) des milieux naturels ou peu modifiés. Le mot «
environnement », d'origine anglaise, s'est substitué peu à
peu au mot « milieu » vers la fin du XIXe siècle,
et signifie un ensemble d'éléments biophysiques en interaction
avec les éléments socio-culturels (MUSIBONO, 2006).
1.1.3. Capital biologique
Le capital biologique désigne la somme ou l'ensemble
des éléments d'un écosystème. Il désigne la
Biodiversité que l'on peut définir comme « la
variabilité parmi des organismes vivants provenant de toutes les sources
y compris les organismes terrestres, marins et autres organismes aquatiques et
les complexes écologiques dont ils font partie ; Ceci inclut la
diversité dans les espèces, entre les espèces et celle des
écosystèmes (UNEP 1994)
».
1.1.4. Conservation de ressource
La FAO(1989), définit la conservation de ressource
comme étant un ensemble d'actions et des politiques qui assurent la
continuité de sa disponibilité et de son existence.
D'après la convention sur la diversité
biologique (CDB, 1992), on distingue deux types de conservation :
1.1.4.1. Conservation in situ
La conservation des écosystèmes et des habitats
naturels et le maintien et la reconstitution de populations viables
d'espèces dans leur milieu naturel et, dans le cas des espèces
domestiquées et cultivées, dans le milieu où se sont
développés leurs caractères distinctifs. Exemple : les
fermes, réserves de la biosphère, parcs...
1.1.4.2. Conservation ex situ
La conservation ex-situ est la conservation ou maintien
d'organismes en dehors de leur habitat naturel, habituellement sous forme de
graines, de pollen, de propagules, de cultures cellulaires ou tissulaires et
d'individus.
Exemple : arboretum, herbiers, catalogue des graines...
1.2. SITUATION ACTUELLE DES JARDINS BOTANIQUES DU
MONDE
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Regroupés en réseaux (du niveau national au
niveau international), les jardins échangent et collaborent en
travaillant autour de trois grandes missions principales : conserver,
éduquer, rechercher.
Dans le monde, il existe environ 1800 à 3000 jardins
botaniques dans le monde (données 2010 de l'OPCST-OCIM) et
reçoit plus de 150 millions de visiteurs par année. Rien qu'en
Europe, ils accueillent plus de 50 millions de visiteurs par an et sont la
principale source d'information sur la biodiversité et l'importance du
patrimoine végétal mondial.
Nés en Europe, les jardins botaniques restent les plus
nombreux sur leur continent d'origine. Sur les 270000 espèces de plantes
actuellement connues, 80000 sont cultivées dans les jardins botaniques
et ceux-ci conservent plus de 4 millions d'individus végétaux.
Parmi leurs collections sont représentées plus de 80000
espèces, presque un tiers des espèces connues dans le monde (Wyse
Jackson 1999). Parmi celles-ci, 10000 espèces sont
menacées de disparaître, car elles sont menacées par la
transformation des habitats, la surexploitation, les espèces exotiques
envahissantes, la pollution et les changements climatiques (SMCP, 2012).
Les jardins botaniques ont donc un rôle majeur à
jouer dans le domaine de la conservation des espèces en voie de
disparition. Ils constituent d'importants réservoirs de gènes
(collections vivantes, banques de graines, etc.) et tentent de ralentir
l'érosion de la biodiversité végétale (LUBINI,
2002).
1.2.1. REPARTITION DES JARDINS BOTANIQUES
Environ 60 % des jardins botaniques mondiaux sont
situés dans des régions tempérées,
l'Amérique du Nord, l'Europe, les pays de l'ancienne Union
Soviétique.
Dans des régions où se trouvent
d'exceptionnelles concentrations d'espèces fortement endémiques
telles qu'en Amérique de Sud, en Asie du Sud Est et en Afrique, on
trouve encore très peu de jardins botaniques.
Tableau 1. Répartition des jardins botaniques
à travers le monde
Pays ou Régions de répartition
|
Nombre des jardins botaniques
|
Afrique et Océan Indien
|
98
|
Asie
|
265
|
Asie Australe
|
153
|
Caraïbe
|
43
|
Amérique Centrale
|
56
|
Europe
|
621
|
Ancienne Union Soviétique
|
155
|
Middle East Amérique du Nord
|
107
|
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10
Amérique du Sud
|
297
|
Asie du Sud-est
|
41
|
Total
|
1846
|
Source : BGCI data base, 2000
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1.2.2. CLASSIFICATION DES JARDINS
On peut distinguer trois classes de jardins à savoir :
le jardin potager, le verger et le jardin horticole ou d'agrément.
- Le jardin potager, est un espace
où l'on cultive des plantes culinaires non
céréalières. Et il peut être au sein d'un jardin
botanique.
- Le verger, terrain
planté d'arbres fruitiers disposés et cultivés de
manière à fournir les meilleures récoltes possibles. Les
principaux arbres de verger sont le pommier, le pêcher, le poirier, les
orangers, les oliviers, les palmiers et l'abricotier, qui étaient
cultivés dans le passé dans de petits vergers privés.
- Le jardin horticole (du latin
hortus, « jardin » et cultura, « culture
»), un lieu où l'on fait la culture des fruits, des légumes,
des fleurs, des arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux.
Il existe également d'autres lieux abritant des
collections végétales : arboretum, fruticetum, jardin d'essai,
jardin alpin, jardin d'acclimatation, jardin écologique.
Vu les raisons qui président à sa
création, la complexité de gestion des espèces qu'il
renferme ainsi que l'étendue du terrain qu'il peut occuper ; il n'est
plus une simple pratique de jardinage à l'apanage des amateurs. Il exige
des connaissances scientifiques suffisantes sur la nature du sol, la
géographie du lieu, la biologie des espèces à mettre,
leurs formes, dimensions et abris etc.
1.2.3. LES DIFFERENTS TYPES DE JARDINS BOTANIQUES
Diverses administrations et organisations dirigent les jardins
botaniques. Beaucoup d'entre elles sont administrées par l'état
ou dirigées par des autorités locales ou régionales et
reçoivent des dons publics. Plus de 30 % des jardins botaniques mondiaux
appartiennent à des universités et autres instituts de recherche
et une proportion relativement faible est privée. L'Agenda International
les classe dans l'ordre suivant :
1. Les jardins à objectifs multiples dits
« classiques » : sont souvent des institutions
avec un large éventail d'activités en horticulture et pour sa
formation ; de recherche, particulièrement en taxonomie associé
à des laboratoires et des herbiers ; ainsi que des activités
d'éducation du public et d'aménagement. Ils sont
généralement soutenus par l'état.
2. Les jardins ornementaux : sont
souvent des établissements magnifiques possédant des collections
variées de plantes qui sont expliquées ; actuellement ils peuvent
ou non avoir un rôle de conservation d'éducation et de recherche.
Certains d'entre eux sont privés et beaucoup de jardins municipaux
entrent dans cette catégorie.
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3. Les jardins historiques :
comprennent les premiers jardins développés pour l'apprentissage
de la médecine, certains furent établis dans des buts religieux.
Un certain nombre de ces jardins sont encore en activité, dans la
recherche et la conservation des plantes médicinales.
4. Les jardins de conservation : ont
récemment été développés en réponse
à des besoins locaux en matière de conservation
végétale. Certains possèdent ou ont associé des
zones de végétation naturelle à des collections
cultivées. Dans cette catégorie sont inclus des jardins de
plantes régionales qui cultivent uniquement des plantes de la flore
nationale ou spécifiques à leur région. Beaucoup d'entre
eux jouent un rôle dans la formation du public.
5. Les jardins universitaires :
beaucoup d'universités conservent des jardins botaniques pour la
recherche et l'enseignement. Beaucoup sont ouverts au public.
6. Les jardins à la fois botaniques et
zoologiques : réévaluent actuellement le rôle
de leur collection botanique. Leurs collections de plantes sont
étudiées et développées, ce qui procure des
habitats pour la faune exposée.
7. Les jardins agro-botaniques et banque de tissus
: fonctionnent comme une collection de plantes ex situ à
valeur ou potentiel économique en matière de conservation, de
recherche, de culture et d'agriculture. Plusieurs sont des stations
expérimentales associées à des instituts forestiers ou
agricoles. Ils renferment des laboratoires, des cultures de plantes et des
études de graines mais beaucoup ne sont
pas ouverts au public.
8. Les jardins de montagne ou alpins
: se trouvent fréquemment dans des régions montagneuses en Europe
et dans certains pays tropicaux. Ils sont spécialement prévus
pour la culture de la flore alpine et de montagne ou dans le cas des pays
tropicaux pour la culture de la flore tempérée ou
subtropicale.
9. Les jardins naturels ou sauvages
: renferment une zone de végétation naturelle ou semi naturelle.
Celle-ci est protégée et gérée. La plupart sont
établis pour jouer un rôle de protection et de formation du
public. Ils possèdent des terrains où les plantes
régionales sont cultivées.
10. Les jardins horticoles : sont
souvent la propriété de certaines sociétés
horticoles qui les gèrent. Ils sont ouverts au public. Ils existent
principalement pour développer l'horticulture par la formation de
jardiniers professionnels, la culture de plantes, la conservation et le
recensement des variétés de plantes.
11. Les jardins à thèmes
: sont spécialisés dans la culture limitée
de plantes morphologiquement similaires ou apparentées ou des plantes
cultivées pour illustrer un thème particulier comme support
à l'éducation, la science, la conservation et pour des
expositions publiques. Ceux-ci incluent les orchidées, les roses,
Rhododendron, le bambou et les jardins de plantes grasses, les jardins
mis en place
pour illustrer des thèmes tels que l'ethnobotanique,
la médecine, les bonsaïs, l'art topiaire, les jardins de papillons,
les plantes carnivores et aquatiques.
12. Les jardins municipaux : sont
généralement des petits jardins avec des ressources
limitées, développés pour ou par une
communauté locale pour répondre à
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des besoins particuliers tels que la détente,
l'éducation, la conservation, la formation à l'horticulture et la
culture des plantes médicinales ou à caractère
économique. (Adapté d'après Wyse Jackson 2000)
I.2.4. MISSION GENERALE DES JARDINS BOTANIQUES POUR LA
CONSERVATION
Depuis les dernières décennies, à travers
le monde, les jardins botaniques ont mis en évidence le besoin
d'entreprendre une mission générale pour la conservation. Cette
mission fut exprimée pour la première fois dans The Botanic
Gardens Conservation Strategy (IUCN-BGCS et WWF 1989), dans laquelle les
jardins du monde entier ont pris part en la révisant et en l'adoptant.
Selon l'Agenda International pour la Conservation dans les jardins botaniques,
la mission est plus affinée et réévaluée à
la lumière du nouveau développement dans la protection et parmi
la communauté des jardins botaniques.
Cette mission générale peut ainsi être
résumée :
Endiguer la perte d'espèces végétales
ainsi que celle de leur diversité génétique.
Se concentrer sur la prévention d'autres
dégradations de l'environnement naturel mondial.
Augmenter la compréhension du public vis-à-vis
de la valeur de la diversité des végétaux et les menaces
qui pèsent sur elle.
Mettre en place une action pratique pour le
bénéfice et l'amélioration de l'environnement naturel.
Promouvoir et assurer l'exploitation durable des ressources
naturelles par les générations présentes et à
venir.
La réalisation de la mission demandera aux jardins
botaniques d'entreprendre un large programme d'activités comme
souligné dans l'Agenda. Par ailleurs, les jardins botaniques ne peuvent
accomplir seuls cette mission. Ils doivent travailler en partenariat avec de
nombreuses institutions, sociétés, communautés et
individus.
1.2.4.1. Les principaux éléments de la
mission
La mission demande aux jardins d'entreprendre une
stratégie large mais ajustée pour la conservation, la recherche
et l'éducation, dont voici plusieurs éléments :
1.2.4.1.1. La conservation
Travailler avec des politiques nationales et internationales,
ainsi qu'avec des structures pour la conservation de la diversité
biologique.
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Établir des niveaux et des modèles
acceptés par tous dans la conservation de la diversité tels que
la technique employée pour la conservation in situ et ex situ.
Soutenir le développement des compétences
générales pour la conservation par un partenariat à
différents niveaux.
Étendre la conservation de la diversité
végétale au niveau des écosystèmes, des
espèces, de la population et au niveau moléculaire.
Développer, mettre en place et participer aux plans et
aux actions ayant comme objectifs la restauration des espèces, celle des
écosystèmes et de leur diversité.
Maintenir génétiquement la diversité et
l'accessibilité des échantillons des espèces
végétales dans leurs collections.
Faire spécialement attention à la conservation
des espèces en voie de disparition ; celles-ci ayant une importance
économique pour l'être humain.
Développer et mettre en place des moyens de
contrôle contre les plantes parasites qui présentent une grande
menace pour la biodiversité.
Développer et mettre en place les meilleures pratiques
utilisées par les jardins botaniques dans la conservation
végétale.
S'assurer de la participation la plus complète des
communautés et des institutions dans le programme des jardins.
1.2.4.1.2. Recherche, contrôle et gestion de
l'information
w' Stimuler et entreprendre les recherches sur la biologie
végétale et les interactions avec les facteurs sociaux, culturels
et économiques qui auraient un impact sur la biodiversité. Puis
utiliser les résultats pour soutenir une action de conservation.
w' Documenter la diversité végétale du
monde en reliant sa distribution actuelle à l'utilisation, la
préservation, les menaces, les tendances et les milieux de la
conservation sauvage en zones protégées et collections
ex-situ.
w' Contribuer à des systèmes d'informations
interactifs intégrés, distribués pour gérer et
rendre accessible les informations sur la diversité de
végétaux.
w' Travailler en collaboration pour développer de
meilleures techniques pour la recherche, le contrôle et la gestion des
informations.
w' Promouvoir les jardins botaniques comme des centres
d'informations sur la diversité et la conservation de
végétaux.
1.2.4.1.3. Éducation et sensibilisation du
public
· Entreprendre des programmes de sensibilisation du
public au sein des jardins ainsi que dans les communautés ; sensibiliser
le public sur la valeur de la diversité végétale et des
impacts humains qui menacent sa survie.
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? Développer des collaborations et des alliances avec
des organisations gouvernementales et non-gouvernementales ainsi que des
associations pour augmenter la prise de conscience et la compréhension
de cette valeur.
? Aider dans le développement des politiques et des
priorités publiques pour la protection de l'environnement et de la
conservation de la biodiversité.
? Travailler en collaboration pour intégrer
l'importance des végétaux et de la protection de l'environnement
à des programmes d'études formels et informels.
1.2.5. ROLES ET PRINCIPALES ACTIVITES DES JARDINS
BOTANIQUES
Les jardins botaniques jouent une multitude de rôles, mais
étroitement liés
dans la conservation. Dans certains pays, ils constituent la
première institution nationalement impliquée dans la recherche,
la collecte, la gestion et la conservation des espèces
végétales rares. Beaucoup d'entre eux sont impliqués dans
la conservation des plantes qui constituent un intérêt important
pour l'alimentation et l'agriculture, ainsi que celles utilisées pour
beaucoup d'autres buts économiques. De plus, les jardins botaniques
gardent les informations sur les végétaux, l'environnement, les
systèmes écologiques et leur durabilité dans leurs
programmes et leurs activités :
arboriculture
urbanisme, allocation des ressources et utilisation des terres
conservation biologique
conservation et gestion des cultures
dendrologie
habiliter et construire les aptitudes des communautés
rurales et locales pour la
conservation
programmes d'éducation environnementale
évaluation des impacts environnementaux
recherche ethno biologique
banque de gènes en champs
études des herbiers et taxonomie végétale
recherche en horticulture
formation en horticulture
gestion complète de la lutte contre les fléaux
recherche en laboratoire y compris la culture in vitro des
végétaux (culture
cellulaire)
services de bibliothèque et des centres d'informations
étude et introduction de nouvelles semences
génétiquement originales
horticulture ornementale et floriculture
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réintroduction de plantes et recherche pour la
restauration des habitats
programme de contrôle et de réduction de la
pollution
détente du publique
formation et traitement
dépôt de graines et banque de tissus organiques
réseaux de conservation et groupes communautaires
systématique
formation des enseignants
tourisme
recherche sur les espèces sauvages, leur conservation et
leur gestion ex-situ et in
situ.
I.2.6. IMPORTANCE DES JARDINS BOTANIQUES
L'importance d'un jardin botanique n'est non seulement
considérée comme instrument pour l'étude des sciences de
la botanique et de l'horticulture mais aussi, surtout un lieu où l'on
apprend à conserver le monde végétal pour certaines
finalités stratégiques pour la survie de la planète. Comme
l'énumère le biologiste français Francis Hallé dans
son ouvrage `'Éloge de la plante pour une nouvelle biologie
(1999)» : « Les plantes n'ont pas besoin des hommes mais les
hommes, eux, ne peuvent vivre sans les plantes ».
Les jardins botaniques sont importants pour démontrer
la relation et l'interdépendance de la société et de la
nature tout en aidant les communautés à vivre durablement.
Dans certains pays colonisateurs, la construction des jardins
botaniques est un acte politique fort, tant ceux-ci sont des lieux de mise en
scène qu'on pourrait aussi appeler « mise en espace du pouvoir
». En particulier, Livingstone cité par Jean Estebanez (2009) ;
déclare que« les jardins botaniques témoignent souvent de la
richesse et de la puissance des Etats en présentant les plantes de leurs
anciennes colonies ».
Cependant, à l'heure actuelle où notre
planète a besoin de toutes les énergies pour protéger sa
biodiversité, face à l'impact climatique, le BGCI depuis 2002 a
adopté l'Agenda international pour la conservation dans les jardins
botaniques. Ce document propose quelque 200 mesures (voir l'encadré
« Deux outils de conservation ») pour permettre aux jardins
botaniques de prendre le virage de la conservation, quelle que soit leur
taille, leur histoire et l'importance de leurs collections. « C'est un
véritable changement de philosophie », comme le constate Michel
Labrecque, op cit. « Les efforts essentiels sont aujourd'hui plus
déployés par de nombreux acteurs européens en vue de se
positionner en faveur de la protection de la nature et plus
particulièrement de la protection du monde végétal
(biodiversité
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végétale). Cela est comme une preuve de la
dynamique d'une prise de conscience collective de la perte de la
biodiversité ».
1.2.7. CRITERES ET CARACTERISTIQUES DU JARDIN BOTANIQUE
L'Association Internationale des Jardins Botaniques donna une
première définition d'un jardin botanique : « un jardin
botanique ou arboretum doit être ouvert au public et doit posséder
des végétaux classés ». Cependant The Botanic
Gardens Conservation Strategy (IUCN-BGCS et WWF 1989) contient une liste
plus complète des caractéristiques définissant un jardin
botanique :
étiquetage adéquate des végétaux ;
posséder une base scientifique pour les collections des
végétaux ;
communication des informations aux autres jardins,
institutions et organisations ainsi qu'au public ;
échange de graines ou d'autres matériaux avec
d'autres jardins botaniques, ou stations de recherche (en respectant les lignes
directives des conventions internationales, des lois nationales et des
règlements douaniers) ;
engagement à long terme et une responsabilité
dans la gestion des collections végétales ;
gestion des programmes de recherche dans la taxonomie
végétale en association aux herbiers ;
contrôle des plantes collectionnées ;
ouverture au public ;
promouvoir la conservation à travers des
activités d'éducation environnementale et des activités
d'extension ;
posséder une documentation complète sur ces
collections y compris d'origine sauvage ;
entreprendre des recherches techniques et scientifiques sur
les plantes collectionnées ;
Néanmoins cette liste ne constitue pas un
résumé exhaustif des activités menées par les
jardins botaniques .
On devrait reconnaître que parmi les institutions
appelées jardin botanique, beaucoup ne possèdent qu'une partie de
ces critères. La plus récente définition du BGCI
concernant le jardin botanique est celle qui, espérons-le englobe
l'esprit du véritable jardin botanique. « Les jardins
botaniques sont des institutions possédant des collections
documentées de plantes cultivées pour la recherche scientifique,
la conservation, les expositions et l'éducation » (Wyse
Jackson 1999).
1.2.8. LES EXPLOITATIONS ECONOMIQUES DES VEGETAUX PAR LES
JARDINS BOTANIQUES
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Les jardins botaniques conservent beaucoup de collections
végétales
d'importance véritable ou potentielle pour une
exploitation économique. Les plantes
qui constituent la priorité des jardins botaniques sont
celles utilisées comme :
- plantes aromatiques ;
- plantes mellifères ;
- boissons alcoolisées ;
- teintures et tannins ;
- contrôle environnemental ;
- fibres et graminées arborescentes
- récoltes alimentaires (incluant les légumes, les
tubercules, les céréales, les
fruits et les graines) ;
- fourrage et pâture ;
- charbon ;
- alcools
- nourriture pour les invertébrés
- médicaments
- huiles
- plantes ornementales
- poisons
- plantes pour les cérémonies religieuses
- épices
- bois de construction
- cires, latex et résines
- les plantes sauvages comestibles
- les espèces faisant l'objet de cueillette
1.2.9. ELEMENTS CONSTITUTIFS D'UN JARDIN BOTANIQUE
`'L'illustration de ces éléments reprise
ci-dessous est tirée de la fiche d'enquête menée par
l'Observatoire de l'OCIM-Rapport Jardins Botaniques données 2010 en
partenariat avec l'association Jardins botaniques de France et des pays
francophones»
1.2.9.1. Des collections vivantes et en banques de
graines :
Ce sont des espèces protégées,
espèces remarquables, nombre de taxons en culture, collections
spécialisées, Taxon, milieux
reconstitués, Index seminum, Arboretum ;
? Collection : ensemble de
végétaux ou partie des végétaux, vivant ou non,
réunis autour d'un thème commun (médicinale,
carpothèque, etc.).
? Collection spéciale : collection
à thème spécialisé (un genre particulier, une
origine géographique très particulière comme la flore
menacée de
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l'archipel Juan Fernandez), un thème historique
précis (plantes introduites par tel botaniste, etc.).
> Arboretum : collection de nombreuses
espèces ligneuses, d'origines diverses, en vue d'étudier leur
comportement
> Espèces protégées :
espèces inscrites sur une liste établie
par arrêté ministériel et qui fait l'objet de mesures de
conservation définies par l'Article L.411-1 du Code de l'Environnement.
L'Article L.411-2 (alinéas 1 à 3) de ce code définit les
conditions dans lesquelles sont fixées les listes des espèces
animales et végétales, l'ampleur de la protection, sa
durée, la partie du territoire concernée, etc.
> Milieux reconstitués :
écosystème particulier reconstitué ex
situ, comprenant à la fois la reconstitution des
paramètres écologiques, en particulier édaphiques,
topographiques et hygrométriques, parfois climatiques (cultures en
serre) et la plantation des espèces végétales en
mélange, poussant ensemble dans les conditions naturelles in
situ.
> Espèces remarquables :
espèces ayant une valeur patrimoniale due à sa rareté,
son origine, son histoire, sa dimension,... etc.
> Taxon : unité systématique
(espèce, genre, famille...) dans une classification d'organismes
vivants.
> Index seminum : est l'un des
attributs essentiels d'un jardin botanique. C`est une liste des semences
(catalogue) établie par les jardins botaniques et diffusée entre
eux pour échange afin d'enrichir leur collection. C'est donc un
catalogue de graines que chaque Jardin botanique édite annuellement et
expédie pour des échanges entre plus de 800 Jardins à
travers le monde.
Les différentes composantes d'un index seminum
:
- Les références complètes du Jardin
botanique, nom et adresse...
- Une présentation courte mais complète du Jardin
botanique ;
- La climatologie régnant sur le Jardin botanique ;
- Localisation géographique du Jardin botanique ;
- Une page d'information contenant les renseignements utiles
relatifs au
fonctionnement de l'activité graineterie.
1.2.9.2. Des collections inertes :
Elles constituent : bibliothèque, herbier,
carpothèque, séminothèque, bâtiments, parcs
d'attractions, serre...etc.
> Serre : construction translucide
destinée à la protection des végétaux,
équipée ou orientée et exposée de manière
à fournir l'éclairage et la chaleur nécessaires à
leur croissance et à leur développement ;
> Carpothèque : collection de
fruits, à but muséologique ou
d'étude ;
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? Herbier : collection
étiquetée de plantes séchées sous presse,
puis conservées dans des chemises en papier,
utilisées pour des études botaniques ;
? Bibliothèque : un centre de
documentation (ouvrages) ;
? Parcs d'attraction : ce sont des espaces verts
entretenus ;
? Bâtiments : les bâtiments au sein
d'un jardin botanique sont
servis pour divers besoins : bureaux administratifs, maisons
de passage, restaurant...etc.
1.2.10. PUBLICS D'UN JARDIN BOTANIQUE
Actuellement on peut considérer que le succès d'un
jardin botanique
dépend du public qu'il reçoit. Le public doit
être aussi large que possible, le jardin
doit permettre l'accès à toute une diversité
de visiteurs :
Amoureux de la nature, qui viennent avec un esprit curieux se
tenir
informés ;
Citadins des grandes villes et de leurs banlieues ;
Public de la région dans laquelle il est implanté
;
Amateurs de promenades ;
Enfants des écoles grâce à des programmes
pédagogiques ;
Professionnels qui cherchent un terrain de prédilection
pour leurs
études, leurs essais ;...
Amateurs de jardins, de jardinage ;
Touristes de toutes saisons ;
Chercheur en botanique, Étudiants en biologie, Sciences
en
Environnement, sciences de la vie et de la terre, Pharmacie ;
Artistes ayant une sensibilité 'Nature ;'
Toutes personnes désireuses d'approfondir leurs
connaissances ; ...
Animateurs, éducateurs, formateurs ;
Personnes dépendantes (en fauteuil roulant,
malvoyant...).
1.2.11. EVOLUTION HISTORIQUE DES JARDINS BOTANIQUES
L'histoire de création des premiers jardins botaniques
remonte d'une période très lointaine.
Déjà, avant Jésus Christ, les premiers
êtres vivants, végétaux, animaux qu'humains ont vécu
dans un jardin dit « Jardin d'Eden »..
À Babylone, l'existence des jardins suspendus,
considérés comme une des Sept Merveilles du monde, a
été attestée par des fouilles archéologiques.
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Construits par Nabuchodonosor II pour son épouse
Amyitis au Ve siècle av. J.-C., ils étaient également
associés au culte de la déesse Ishtar, Vénus babylonienne,
symbole de l'amour et de la vie.
Dès la haute Antiquité, en Chine, en Assyrie, en
Égypte, des enclos étaient très réservés
à la culture des végétaux reconnus comme utilitaires.
Ceux-ci accompagnaient souvent des plantations organisées autour
d'édifices à vocation religieuse. Les premières
collections destinées à des études scientifiques furent
vraisemblablement réunies par Aristote et Théophraste (IVe
siècle avant J.-C.).
L'impulsion donnée par Théophraste semble
s'être effacée jusqu'à l'époque moderne, même
si, au temps de Pline l'Ancien (23-79), la civilisation romaine fut propice
à un certain essor de l'histoire naturelle, dont la botanique. On sait
que les Gaulois cultivaient un choix d'espèces, que Charlemagne
conseilla la présence d'environ quatre-vingts plantes dans les
jardins.
Le Moyen Âge, certes marqué par les jardins
d'églises, fut aussi, dans des perspectives plus esthétiques que
scientifiques, la période où des collections d'agrément
ornèrent les châteaux, et dont quelques éléments
nous sont restitués par les arts (« mille fiori »,
enluminures), plus rarement par des écrits.
Selon Yves-Marie Allain, dans son ouvrage `'une histoire des
jardins botaniques. Entre science et art paysage,(2012)» expose « qu'
au cours de XIVe siècle, quelques jardins des plantes seulement peuvent
être considérés comme les précurseurs des jardins
botaniques, dont celui de Salerne (Campanie), celui créé à
Venise en 1333, ou celui que Pierre Belon installe dans les années 1550
près du Mans dans lequel il sème, à son retour du Levant,
les premières graines de cèdre du Liban.
Les jardins botaniques, pour l'étude et le classement
de l'ensemble du monde végétal, apparaissent d'abord : en Italie
avec Ferrare et Padoue (1525), Pise (1543), Bologne (1568), Puis aux Pays-Bas
à Leyde (1577), en Allemagne dont Leipzig (1580) ou Heidelberg (1593),
en France, à Montpellier (1597)...etc.
Au XVIIe siècle, les créations se poursuivent
dans toute l'Europe et en France à Strasbourg en 1619 ;...etc.
1.2.12. LES STYLES ET FORMES DES PREMIERS JARDINS
Les premiers jardins ont vu le jour en Mésopotamie. Ils
étaient construits à proximité des temples et leurs
produits servaient d'offrande aux divinités. Un lien semble ainsi avoir
été établi dès le début entre le jardin et
le sacré ; lien spirituel sans doute à l'origine des jardins
mythiques des différentes religions et mythologies (Éden, etc.)
et sujet littéraire et artistique (le Jardin des délices
peint par Jérôme Bosch V. 1480-1490).
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1.2.12.1. Les jardins suspendus de Babylone
À Babylone, l'existence des jardins suspendus,
considérés comme une des Sept Merveilles du monde, a
été attestée par des fouilles archéologiques.
Construits par Nabuchodonosor II pour son épouse Amyitis au
Ve siècle av. J.-C., ils étaient également
associés au culte de la déesse Ishtar, Vénus babylonienne,
symbole de l'amour et de la vie. Ce type de jardins luxuriants,
étagés en terrasses, ombragés, était présent
dès le IIIe millénaire.
Source : Gravure de Filips Galle
(1537-1612) d'après un dessin original. Encyclopédie
Encarta THE BETTMANN ARCHIVE.
1.2.12.2. Les jardins d'Egypte
En Égypte, au cours du IIe
millénaire, les jardins étaient d'abord des vignes et des vergers
où poussaient des figuiers, des palmiers et des sycomores. Ces jardins
contenaient une faune et une flore semi-aquatique importante, concentrant dans
un espace clos un aperçu de la nature environnante. Entre la
Mésopotamie et l'Égypte, deux types de jardins se sont
établis : le jardin en terrasse et le jardin de plaine.
1.2.12.3. Les jardins de Perse
Le troisième lieu de naissance des jardins est la Perse
(ancien État du Proche-Orient, situé entre la mer Caspienne et le
golfe Persique, et correspondant aujourd'hui à l'Iran).
Les Achéménides puis les Sassanides
élaborèrent des sortes de parcs de chasse appelés du nom
persan de paradis et rythmés par des allées rectilignes
bordées de cours d'eau, de clairières et de pavillons,
révélés par les conquêtes
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d'Alexandre, ces jardins exercèrent une grande influence
sur les Grecs de la période hellénistique.
1.2.12.4. Les jardins Romains
Source: Encyclopédie Encarta
Bernard Cox/Bridgeman Art Library, London/New York.
À l'origine le jardin romain était un simple
potager. Le contact avec la Grèce entraîna le développement
d'un nouvel art des jardins. Dès le Ier siècle apr.
J.-C., à Pompéi, à Herculanum et à Ostie, en
Italie, ainsi que dans la cité romaine de Conimbriga (l'actuelle ville
de Condeixa a Velha, au Portugal), en Lusitanie, les villas de plaisance furent
agrémentées de promenoirs entourés de colonnes qui
communiquaient directement avec l'intérieur. Le jardin reposait sur un
schéma commun : une zone rectangulaire entourée de murs et une
allée couverte et bordée de colonnes. D'autres allées
ordonnaient le jardin en plusieurs parties ; le décor se composait
éventuellement d'un bassin central, de sculptures et de petites
fontaines. Il était planté d'arbustes savamment taillés et
d'arbres à feuilles persistantes : buis, cyprès, myrte, laurier,
laurier-rose, lierre et romarin ; de plantes à feuilles caduques :
acanthe, rosiers et vignes, ainsi que des violettes et diverses
variétés de narcisses.
Le style des jardins romains continua d'inspirer les
jardiniers du Moyen Âge avec notamment des cours fermées
rectangulaires dans les cloîtres médiévaux, dont la
disposition fut reprise dans les cours carrées des universités.
Les jardins italiens de la Renaissance imitèrent également le
style romain.
1.2.13. LES STYLES ET FORMES DES JARDINS DE LA
RENAISSANCE
L'engouement pour les jardins qui anima l'Italie au
XVIe siècle est inhérent à l'esprit de la
Renaissance. Le renouveau de l'intérêt pour l'Antiquité
gréco-romaine coïncida, dans le domaine du jardinage, avec
l'arrivée de fleurs, de
Mémoire présenté et défendu
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plantes et d'arbres provenant d'autres régions du
monde. Sans abandonner les éléments médiévaux
(pelouse, treille, charmille et fontaines sculptées), le jardin de la
Renaissance s'agrandit, utilisant des perspectives plus larges. Mais la
véritable transformation des jardins a alors reposé sur
l'utilisation, nouvelle, de la division mathématique des surfaces. Les
formes géométriques qui caractérisaient les premiers
jardins étaient toujours présentes mais elles étaient ici
soumises à la règle du nombre.
Source : Encyclopédie
Encarta Ángel Cordero Ampuero
1.2.13.1. Les jardins à la Française
Le parterre fut une des composantes essentielles des jardins
dit « à la française », élaborés par des
architectes jardiniers. Au début du XVIIe
siècle, les jardiniers français combinèrent les divers
éléments en un motif homogène de manière à
obtenir une plus grande unité formelle. Le parterre, composé de
plusieurs unités, était conçu pour être vu de
haut.
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Source: Encyclopédie Encarta
Bridgeman Art Library, London/New York.
Dans les jardins à la française, la perspective
centrale était essentielle. Construits suivant un axe central,
matérialisé par une allée partant du centre de la maison,
ils mettaient la demeure au centre d'une nature domestiquée, d'un monde
soumis à l'homme. Le principe de la symétrie s'appliquait
également aux haies et aux arbres bordant le jardin, ainsi qu'aux
avenues de verdure qui, comme à Versailles, s'étendent sur des
kilomètres et constituent le parc.
1.2.13.2. Les jardins à l'Anglaise
Toutefois dès le début du XVIIIe
siècle, de nouvelles tendances apparurent en Angleterre, pour des
raisons à la fois politiques et esthétiques.
Source: Encyclopédie Encarta
Nick Meers/The National Trust for Places of Historic
Pour l'idéalisme anglais épris de liberté,
le « naturel » était préférable à
l'artificiel. Les lignes droites étaient rejetées au profit des
courbes plus douces (le
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« serpentin » ou ligne en « S » en
particulier) et l'art de la taille ainsi que les fontaines furent exclus.
Les aspects les plus sauvages de la nature furent
progressivement introduits dans le jardin à l'anglaise sous forme de
falaises, de bosquets touffus et de monuments primitifs.
1.2.13.3. Les Jardins à la japonaise
L'influence du jardin japonais ne s'est fait sentir que dans les
années
1880-1890.
Source : Encyclopédie Encarta,
Deni Bown/Oxford Scientific Films
Le Jardin à la japonaise est un lieu propice à la
méditation et à la contemplation, le jardin japonais est
doté de lacs, de pierres, d'allées sinueuses et de
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buttes plantées d'arbres à feuillage persistant
soigneusement taillés. Témoignant d'une importante dimension
poétique et d'une apparente simplicité formelle, il tente de
représenter des paysages miniatures à l'aide d'une multitude
d'éléments complexes.
Dans les années 1820-1830, deux
événements exercèrent une influence considérable
sur l'art du jardinage : les grandes serres et la tondeuse à gazon.
1.2.14. LES JARDINS BOTANIQUES FACE AUX IMPACTS FUTURS
DANS LA PERSPECTIVE DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
On admet généralement que l'évolution
mondiale du climat aura, au cours des 50 à 100 prochaines années,
toute une gamme de conséquences sur l'environnement et la
répartition géographique des espèces et l'aire de
certaines maladies.
En particulier, certains effets du changement climatique tels
que l'augmentation des niveaux de CO2 et le relèvement des
températures, associés aux changements de l'utilisation des sols
et à la croissance et aux mouvements démographiques, devraient
avoir à la fois des effets positifs et négatifs sur la croissance
des plantes et les risques d'invasion (Bradley et al., 2010).
Bien que l'étude des relations entre changement
climatique et biodiversité en soit encore à ses débuts et
qu'il soit difficile de formuler des prévisions exactes à une
échelle pertinente, notamment en ce qui concerne la réaction
spécifique d'espèces sauvages (Parmesan et al., 2011),
il existe déjà des solides données montrant les
changements récents de la distribution des espèces et des
écosystèmes qui peuvent être attribués au changement
climatique.
Les espèces réagissent
généralement au changement climatique par la modification de
certains traits phénologiques comme le moment du débourrement, de
la floraison et de la fructification, et le moment du changement de couleur et
de la chute des feuilles (Cleland et al., 2007).
Pour une analyse de l'impact du changement climatique sur la
biodiversité, (voir Conseil de l'Europe 2010), et sur les espèces
européennes et méditerranéennes de plantes, voir Heywood
2009, 2011b, 2012); pour une analyse de portée mondiale du BGCI sur
les plantes et le changement climatique, voir Hawkins et al.
(2008).
Les jardins botaniques devraient prendre en compte les effets
probables du changement en cours au niveau mondial sur les plantes qu'ils
cultivent actuellement et, en particulier, la possibilité que certaines
d'entre elles ne puissent s'adapter aux nouvelles conditions
éco-climatiques qui risquent d'en résulter. Ils devraient
éviter d'introduire des espèces présentant des
comportements potentiellement agressifs et demeurer vigilants à
l'égard de tout signe de comportement envahissant de la part d'une
espèce récemment introduite. Certains jardins botaniques et
pépinières commerciales commencent à expérimenter
la mise
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en culture de nouvelles espèces adaptées
à des conditions plus chaudes et plus sèches, dont certaines
pourraient être envahissantes (Heywood, 2011a; Bradley et al.,
2012). Ironie du sort, les caractéristiques qui rendent
certaines espèces attrayantes (facilité de propagation,
croissance rapide, adaptabilité, fort potentiel de reproduction,
résistance aux nuisibles et aux maladies, tolérance aux
perturbations et à tout un éventail de conditions
environnementales) sont celles qui augmentent leur potentiel de devenir
envahissantes. Les stratégies d'évaluation des risques pourraient
être adaptées à ce nouveau type de menaces.
1.2.15. POLITIQUE ET LEGISLATION APPROPRIEES AUX JARDINS
BOTANIQUES
L'intérêt de plus en plus grand pour
l'environnement mondial a récemment conduit à une avancée
significative pour la coopération internationale en matière
d'environnement et de développement. Ainsi, des structures
internationales ont été développées pour guider les
pays à établir des politiques nationales et à allouer des
ressources afin de répondre aux objectifs de l'environnement et de
développement. Beaucoup d'entre eux sont utiles aux jardins botaniques
et apportent des mécanismes précieux pour stimuler et guider
leurs travaux en matière de conservation végétale.
1.2.15.1. Botanic Gardens Conservation International
(BGCI)
En 1987, sous les auspices de l'UICN s'est structuré un
réseau mondial des jardins botaniques pour la conservation,
appelé Botanic Gardens Conservation International (BGCI).
A terme, BGCI définit ses principes, missions et
objectifs dans son Agenda lancé depuis 2002
`'nommé Agenda International des Jardins Botaniques
pour la Conservation».
1.2.15.1.1. Agenda International des Jardins Botaniques
pour la Conservation
Pour aider les jardins botaniques à répondre aux
législations et politiques nationales et internationales, le BGCI a
lancé, en 2002, son Agenda International pour la conservation dans les
jardins botaniques.
1.2.15.1.2. Objectifs
Cet Agenda a pour objectif d'aider les jardins botaniques
à mettre en place leur propre stratégie de conservation leur
permettant ainsi d'apporter leur
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contribution à la Convention sur la Diversité
Biologique (CDB) et à la Stratégie mondiale pour la conservation
(Stratégie mondiale de conservation).
Les jardins botaniques individuels sont encouragés
à faire adopter l'Agenda dans leur politique institutionnelle et
à faire valider ainsi leur participation à l'effort mondial de
conservation par un enregistrement au BGCI. Ils devront ensuite,
périodiquement, évaluer leur contribution aux objectifs qu'ils se
sont fixés. Un système d'évaluation international sera
établi et maintenu par le BGCI et fera l'objet de publication de
résultats. L'enregistrement à l'Agenda International est une
démarche volontaire et non liée à l'adhésion au
BGCI (BGCI publié en mai 2000,
JBF-fr).
1.2.15.2. Réseau international d'échange
de plantes (IPEN : International Plant Exchange Network)
Les échanges des données entre jardins
botaniques sont souvent encouragées afin de faire progresser la
connaissance des plantes et notamment les techniques de culture. L'article 8 de
la charte des jardins botaniques révèlent que ces derniers
peuvent effectuer des échanges de matériel végétal
vivant entre eux, en se conformant impérativement aux obligations
fixées par les législations nationales et les accords
internationaux applicables aux échanges de matériel
végétal.
Dans ce cadre, les jardins botaniques assureront notamment la
fourniture de matériel végétal à des fins
scientifiques et pédagogiques selon les règles
édictées par l'IPEN (cf. Titre 5 de la charte portant diffusion
de ressources génétiques) :
- Ces échanges sont limités strictement à
des usages non commerciaux. Si la diffusion des ressources
génétiques s'effectue par l'intermédiaire d'un Index
Seminum, chaque entrée du catalogue de semences devra comporter les
informations recommandées par l'IPEN et devra répondre à
certains critères :
- dans le cadre de récoltes en culture, écarter
toute semence susceptible d'être issue d'une hybridation non
contrôlée,
- favoriser toutes celles dont l'identité a
été vérifiée,
- indiquer si l'origine est connue ou non (dans le premier cas
elle sera
précisée),
- proscrire la diffusion de plantes invasives.
Les échanges de données entre jardins botaniques
seront encouragées afin de faire progresser la connaissance des plantes
et notamment les techniques de culture.
1.2.15.3. Charte d'agrément des jardins
botaniques de France et des pays francophones
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La présente charte s'inscrit dans l'esprit du Plan
d'action pour les jardins botaniques de l'Union Européenne
développé par le BGCI (Botanic Gardens Conservation
International).
1.2.15.3.1. Objectifs :
L'objectif de la charte d'agrément consiste donc non
seulement à préciser les rôles et les missions des jardins
botaniques mais elle constitue aussi un outil stratégique de
développement permettant de renforcer la cohérence des
orientations ainsi définies dans le cadre du réseau des jardins
botaniques francophones.
1.2.15.3.2. Procédure d'obtention
Pour recevoir l'agrément "Jardins botaniques de France
et des pays francophones", l'établissement francophone doit en
conséquence consacrer tout ou une partie de son activité à
la connaissance et à la conservation de la biodiversité
végétale et à l'éducation du public dans ce
domaine.
Le jardin botanique agréé fait partie d'un
réseau francophone d'établissements travaillant sur les
mêmes bases scientifiques et techniques, en s'appuyant notamment sur le
système d'échanges entre jardins botaniques, dans le respect de
la législation sur les plantes protégées et des
conventions internationales.
1.2.15.3.3. Principes et règlements
Quelques articles de cette charte peuvent éclairer
l'opinion sur les missions scientifiques, éducatives,
communicationnelles des jardins botaniques.
Dans ses articles 3,4, 16,6, 7 ; la charte énonce que
les jardins botaniques doivent présenter des collections botaniques
thématiques documentées, enregistrées et
étiquetées, disposées de façon pédagogique,
parfaitement entretenues et mettant l'accent sur la flore indigène,
développer une ou plusieurs collections spécialisées
permettant en outre d'accroître les connaissances sur ce patrimoine.
Le jardin botanique sensibilisera le public à
l'importance de la biodiversité et aux notions de développement
durable qui y sont liées.
Le message scientifique passe obligatoirement par une
information
appropriée sur les végétaux, donc par un
étiquetage informatif ; tout en veillant à
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présenter des spécimens d'origine connue, de
préférence d'origine sauvage, dont l'identification est
validée scientifiquement.
1.2.15.3.4. Recommandations aux personnels des jardins
:
Le jardin doit voir, parmi ses responsables, des personnes
possédant des compétences reconnues en botanique, horticulture,
écologie et gestion. La présence d'un spécialiste
permettra en particulier au jardin botanique d'assurer l'identification ou la
vérification des plantes en collection.
Les jardins botaniques dont le personnel ne possède pas
l'ensemble des compétences requises devront faire appel à une
aide extérieure (universitaires, collègues des autres jardins
botaniques, botanistes confirmés, ...) en s'appuyant sur les
réseaux existants, notamment les jardins botaniques
agréés, membres de la présente association.
Le personnel du jardin doit en tout moment être à
la page, en se documentant sur les réglementations existantes et
démontrer ses engagements par une adhésion formelle aux
politiques développées en faveur du maintien de la
biodiversité.
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1.2.15.3.5. Critères de labellisation d'un jardin
botanique selon les jardins de France et des jardins francophones
Tableau 2. Critères de sélection pour
labellisation d'un jardin botanique modèle.
Les critères reposent sur l'examen et évaluation
des barèmes suivants :
BAREMES
|
EVALUATION
|
Composition (organisation des espaces, Esthétique de la
mise en espace)
|
15/15
|
Intégration dans le site (insertion paysagère)
|
15/15
|
Eléments remarquables (eau, fabriques,
Architectures végétales...)
|
15/15
|
Intérêt botanique (documenté)
|
15/15
|
Intérêt historique (documenté)
|
15/15
|
Communication, pédagogie, documentation
|
10/10
|
Entretien, plan de gestion et respect de
l'environnement
|
15/15
|
TOTAL
|
100/100
|
Ainsi, le label est attribué aux jardins ayant obtenu
une note au moins égale à 60 sur 100.
Le critère d'intérêt botanique n'est pas
pris en compte pour l'appréciation des demandes relatives aux jardins
présentant un intérêt purement formel ou historique (label
attribué si la note est au moins égale à 50/85).
De même, le critère d'intérêt
historique n'est pas pris en compte pour l'appréciation des demandes
relatives aux jardins de conception récente, datant de moins de 30 ans
(label attribué si la note est au moins égale à 50/85).
Le label peut être refusé dans le cas où
la note relative au critère d'entretien, plan de gestion et respect de
l'environnement est inférieur à 8/15.
1.2.15.4. Convention sur la Diversité Biologique
(CDB)
Par l'intermédiaire de la Convention des Nations Unies
sur la Diversité Biologique (CDB), la communauté mondiale a
reconnu les effets négatifs de la perte de cette biodiversité
pour la qualité de la vie, la survie de l'humanité et la vie en
général sur notre planète. Cette Convention devint
effective en décembre 1993, 18 mois après sa signature à
la Convention des Nations Unies de Rio de Janeiro, Brésil 1992 sur
l'Éducation et le Développement (UNCED).
Les objectifs de la Convention :
? Conserver la biodiversité mondiale.
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? Favoriser l'utilisation durable de ces composants.
? Prévoir le partage équitable des
bénéfices provenant de
l'utilisation de la biodiversité y compris
l'évaluation des
ressources génétiques et l'échange de
technologies appropriées. Les jardins botaniques jouent un rôle
important pour faire aboutir ces objectifs. Leurs collections et l'application
de leurs compétences dans des domaines tels que la taxonomie, la
recherche en botanique, la conservation, la propagation et la culture,
contribuent de façon significative à la mise en place de la CDB.
Ils sont fréquemment impliqués dans des processus d'organisation
nationale tels que des stratégies de biodiversité. Leur travail
dans d'autres secteurs allant du développement de nouvelles cultures
pour l'agriculture et la découverte de nouvelles médecines
basées sur l'étude des plantes à l'éducation,
illustre le rôle important qu'ils peuvent jouer dans la mise en
application de la convention. Les jardins botaniques mettent en pratique la CDB
de plusieurs façons :
- Mesures générales pour la Conservation et
l'Utilisation Durable
- L'identification et la Gestion
- Par le lien entre conservation In situ et conservation
Ex situ
- Utilisation Durable des Composants de la Diversité
Biologique
- Recherche et Formation
- Éducation et Sensibilisation du Public
- Accès aux ressources génétiques (et
partage des bénéfices)
- Échange d'informations
- Coopération scientifique et technique
1.2.15.4.1. Différentes réponses des
jardins botaniques vis-à-vis de la CDB
Développer une politique institutionnelle sur la CDB et
une stratégie pour sa mise en oeuvre dans le jardin.
Chercher à faire connaître la CDB et ses
objectifs à leurs participants pour améliorer leur
compréhension au sujet de la valeur de la biodiversité et
l'importance de la conservation végétale.
Travailler pour la mise en application de la CDB à un
niveau national et international grâce à des pratiques et en
travaillant avec d'autres institutions, gouvernements et le secrétariat
de la CDB.
1.2.15.5. CITES: Convention sur le Commerce
International des Espèces de la Faune et de la Flore Sauvages
Menacées
La Convention sur le Commerce International des Espèces
de la Faune et de la Flore Sauvages Menacées fut établie pour
contrôler le commerce international des espèces menacées et
entra en vigueur en 1975. La CITES permet le commerce des espèces y
compris les espèces végétales qui peuvent résister
aux taux actuels
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d'exploitation, mais empêche celui des espèces en
voie de disparition. La CITES opère par la distribution et le
contrôle de permis d'import et d'export d'espèces
autorisées qui sont réparties en trois catégories :
Catégorie I rassemble les espèces
menacées d'extinction ; le commerce international de ces espèces
est interdit.
Catégorie II rassemble les espèces qui ne sont
pas actuellement menacées d'extinction, mais qui pourraient le devenir
si un commerce incontrôlé se poursuit. Le commerce est
autorisé pour les espèces sauvages ou introduites si un permis
approprié est obtenu.
Catégorie III rassemble les espèces localement
menacées d'extinction par une exploitation commerciale et sont sujettes
à des contrôles dans certaines nations. Le commerce international
de ces espèces requiert un permis d'exportation au pays possédant
ces espèces, ou un certificat d'origine.
Les jardins botaniques ont un rôle primordial dans
l'amélioration de la mise en place et de la sensibilisation au sujet de
la CITES. Ils peuvent activement protéger les taxons menacés
d'extinction par une exploitation commerciale illégale et
éphémère de différentes façons
complémentaires.
Les jardins botaniques peuvent :
Être considérés comme une institution
scientifique grâce à leur Autorité de Gestion de la
CITES.
Conseiller et former les Autorités Scientifiques et les
Autorités de Gestion, les douanes et les autorités légales
appartenant à leur pays.
Agir comme un centre de secours pour les
végétaux de valeur, confisqués par les autorités
compétentes.
Donner un exemple au public en établissant des standards
d'éthique pour leur propre conduite, en collectant, en exposant et en
utilisant les plantes. Développer et mettre en place des programmes de
sensibilisation du public sur la CITES.
1.2.15.6. Convention des Nations Unies pour Combattre
la Désertification
Combattre la désertification (c'est-à-dire la
dégradation des terres dans des régions arides, semi-arides et
sèches) est essentiel pour assurer une productivité à long
terme des terres agricoles et de la biodiversité qu'elles soutiennent.
La Convention des Nations Unies pour Combattre la Désertification fut
adoptée en 1994 et aspire à promouvoir une action effective par
des programmes novateurs locaux et des collaborations internationales de
soutien. La Convention invite les gouvernements à se concentrer sur la
sensibilisation grandissante et la formation, ainsi que dans les pays
développés ou en voie de développement.
Les jardins botaniques, en particulier ceux présents
dans des régions arides telles que certaines parties de la Chine,
l'Inde, la Péninsule Arabe, l'Israël,
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l'Afrique du Sud et les U.S.A, contribuent au combat contre la
désertification de plusieurs façons :
En entreprenant la recherche et le développement de
végétaux des régions arides.
En travaillant en collaboration avec d'autres institutions
pour empêcher et/ou réduire la dégradation de la terre et
entreprendre la réhabilitation et l'adaptation de ces zones
dégradées.
En améliorant l'utilisation de la terre par
l'introduction et la culture de plantes appropriées.
En améliorant la connaissance des plantes provenant des
régions sèches et en étendant les informations à
leur sujet.
En conservant les banques de tissus des plantes des zones
arides dans leurs collections.
En fournissant une formation appropriée sur les
techniques de conservation végétale, concernant la gestion des
ressources végétales des zones arides ainsi que la gestion des
écosystèmes.
1.2.15.7. Convention de Base des Nations Unies sur le
Changement Climatique
La Convention de Base des Nations Unies sur le Changement
Climatique de 1992 est un accord international développé en
réponse aux problèmes provoqués par des activités
humaines qui modifient les conditions élémentaires permettant la
vie sur terre et qui risquent d'altérer le climat général.
Les conséquences attendues sont, entre autre, une augmentation de la
température moyenne de la surface de la terre et des changements dans la
météorologie mondiale. Ce changement de climats affectera les
forêts, l'agriculture, les réserves alimentaires, la
diversité biologique et la plupart des écosystèmes.
L'objectif principal de la Convention est de stabiliser
l'effet de serre dans l'atmosphère et d'empêcher d'autres
interférences d'origine humaine de modifier le système
climatique. Le niveau devrait permettre aux écosystèmes de
s'adapter naturellement aux changements climatiques, en s'assurant que la
production de nourriture ne soit pas menacée et en permettant au
développement économique de continuer durablement. La Convention
établit des engagements détaillés pour les partis
signataires de la Convention et il y a un rôle pour les jardins
botaniques afin d'aider leur pays à accomplir ces engagements.
Les jardins botaniques sont bien placés pour :
Coopérer et travailler avec d'autres institutions au
contrôle et à l'évaluation des impacts des changements
climatiques sur la biodiversité.
Propager les informations appropriées sur le climat,
les changements climatiques décrits dans la Convention aux autres
institutions et au grand public.
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Développer et mettre en place des programmes
d'éducation et de sensibilisation du public sur les changements du
climat, leurs effets sur la biodiversité et la survie en
général.
Ajuster leurs opérations journalières pour
s'assurer qu'ils travaillent vers une réduction de leur contribution
actuelle au réchauffement général ou aux niveaux
élevés de dioxyde de carbone dans l'atmosphère
terrestre.
1.2.15.8. Convention Concernant la Protection de
l'Héritage Mondial Culturel et Naturel
La Convention Concernant la Protection de l'Héritage
Mondial Culturel et Naturel (plus connue sous le nom de la Convention de
l'Héritage Mondial) émergea d'une réunion de l'UNESCO en
1972. Cette Convention résulte d'un besoin de stimuler la
coopération internationale pour protéger et préserver
l'héritage mondial naturel et culturel pour les
générations actuelles et futures.
Cette Convention définie la nature des sites naturels
et culturels pouvant être inscrits sur la Liste de l'Héritage
Mondial. L'authenticité, l'intégrité du site et la
façon dont il est protégé et géré sont
très importantes. L'avantage des zones faisant parties de la Liste est
le soutien, devenu possible par la communauté internationale pour la
protection, la conservation aussi bien que pour établir le portrait de
cette zone au public. Le premier jardin botanique à être
désigné comme un Site de l'Héritage Mondial fut le Jardin
Botanique Universitaire de Padoue en Italie en 1997.
Les jardins botaniques peuvent soutenir cette Convention de
plusieurs façons :
Faire la demande pour être inclus dans la Liste de
l'Héritage Mondial.
Promouvoir et soutenir les candidatures de sites naturels et
culturels pour faire partie de la Liste.
Travailler en collaboration pour neutraliser les dangers qui
menacent l'héritage naturel et culturel.
Développer des supports éducatifs et
entreprendre des activités qui augmentent la connaissance et le respect
des sites naturels et culturels faisant partis de l'héritage de la
Convention.
Entreprendre la préparation des inventaires sur la
diversité végétale et autres informations sur des sites
appartenant à la « Liste de l'Héritage Mondial en Danger
».
1.2.15.9. Convention sur les Zones Humides
La Convention sur les Zones Humides (populairement
nommée la Convention Ramsar) est un traité international qui
apporte une structure pour des actions de coopération nationales et
internationales en matière de conservation et
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d'utilisation raisonnée des zones humides et de leurs
ressources. Signée en 1971 et appliquée en 1975, à
l'origine cette Convention fut établie pour protéger les habitats
des zones humides afin de sauvegarder les oiseaux aquatiques. Son action a
été élargie pour couvrir tous les aspects de la
conservation des marécages, leur utilisation raisonnée et leur
importance pour la conservation de la biodiversité. Cette Convention
reconnaît également le bien être des communautés
humaines développées à partir des
écosystèmes des zones humides.
Les jardins botaniques peuvent avoir un rôle dans la
mise en place de cette Convention de plusieurs façons :
En travaillant en collaboration avec d'autres institutions
pour gérer et restaurer les zones humides locales et
régionales.
En entreprenant des recherches pour la conservation, la
culture et la biologie des plantes aquatiques et des milieux humides
menacées.
En sensibilisant le public à l'importance des habitats
de zones humides par l'intermédiaire d'activités et de programmes
éducatifs.
1.2.15.10. Agenda 21 : Programme d'Actions pour le
Développement Durable
L'Agenda 21 propose une ligne de conduite pour une
collaboration des nations qui travaillent à un changement vers un
développement durable sur terre. La principale conviction est que tous
les pays peuvent protéger l'environnement tout en préservant leur
croissance. L'Agenda est un programme d'actions non-obligatoires qui fut
adopté par plus de 178 Gouvernements au « Sommet Mondial pour
l'Environnement » en 1992. Bien que l'Agenda manque de directives
internationales, l'adoption de ce texte porte une forte obligation morale qui
implique la mise en oeuvre de stratégies. La mise en application de
l'Agenda est tout d'abord de la responsabilité des gouvernements
à tous les niveaux, à travers des stratégies, des plans,
des politiques et des procédures au niveau national. Les organisations
régionales et internationales sont aussi amenées à
contribuer à cet effort. De plus, une très large implication du
public, une participation des organisations non-gouvernementales et d'autres
groupes sont encouragées.
L'engagement et la véritable implication des instituts
et des groupes sociaux y compris des jardins botaniques, constitue les limites
de la mise en oeuvre effective des objectifs et des politiques approuvés
par les gouvernements de tous les secteurs de l'Agenda 21.
Les jardins botaniques peuvent aborder, de manières
différentes, les quatre domaines majeurs soulignés dans l'Agenda
21 :
1) Dimensions Économiques et
Sociales
Apporter et promouvoir des opportunités pour des
entreprises de petite taille et soutenir les affaires et les services locaux
pour améliorer le niveau de vie de la population au sein de leur
communauté.
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Intégrer les questions de développement dans les
programmes d'éducation des jardins botaniques.
Donner une formation aux enseignants et aux membres de la
communauté ainsi qu'au personnel du jardin botanique pour
accroître leur compréhension du développement local et
général.
Développer et mettre en place des programmes, au
delà de la collectivité, qui lui permettent de combattre la
pauvreté et de mettre en oeuvre des moyens d'existence durables.
2) Conservation et Gestion des Ressources pour le
Développement
Développer des collaborations avec d'autres
institutions et des communautés locales afin de gérer durablement
les ressources locales et de restaurer les zones dégradées.
Promouvoir des systèmes d'existence durables ou
alternatifs dans des secteurs sensibles.
Apporter son soutien au tourisme vert (basé sur la
nature) qui opère de manière durable.
Évaluer et identifier les implications
économiques et sociales potentielles ainsi que les avantages de la
protection et de l'utilisation durable des ressources biologiques locales.
3) Renforcement du Rôle des Groupes
Principaux
Travailler avec le gouvernement, le monde des affaires et
l'industrie, les communautés scientifiques et techniques, les
organisations non gouvernementales, le grand public et les communautés
locales pour renforcer leur participation au développement durable.
Améliorer la communication et la coopération
entre la communauté scientifique, les décideurs et le grand
public.
4) Moyens et mises en Application
Apporter et promouvoir l'éducation, la sensibilisation
et la formation du public comme un moyen de mettre en place l'agenda 21.
Intégrer l'éducation au développement
durable aux programmes et aux activités pédagogiques afin
d'enseigner les problèmes locaux, nationaux et généraux et
de développer les valeurs, les attitudes et les compétences pour
motiver et permettre à tous de vivre durablement dans un environnement
naturel et social.
1.2.15.11. Plan Général d'Actions pour la
Conservation et l'Exploitation
Durable des Ressources Génétiques
Végétales pour l'Alimentation et l'Agriculture
Le Plan Général d'Actions pour la Conservation
et l'Exploitation Durable des Ressources Génétiques
Végétales pour l'Alimentation et l'Agriculture fut adopté
en 1996 lors d'une Conférence Internationale Technique des Ressources
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Génétiques Végétales à
Leipzig en Allemagne et fut développé par l'Organisation des
Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).
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Les principaux objectifs du Plan Général
d'Actions de la FAO sont :
Garantir la conservation des ressources
génétiques végétales pour l'alimentation et
l'agriculture comme une base de réserves alimentaires.
Promouvoir l'exploitation durable des ressources
génétiques végétales pour l'alimentation et
l'agriculture, stimuler le développement et réduire la faim et la
pauvreté.
Promouvoir le partage juste et équitable des
bénéfices issus de l'exploitation de ces ressources.
Aider les pays et les institutions en identifiant les actions
prioritaires.
Renforcer les programmes déjà existants et
augmenter la capacité institutionnelle (FAO 1996).
Les jardins botaniques sont reconnus comme ayant un rôle
très important à jouer pour mettre en oeuvre le Plan
Général d'Actions. Ce Plan indique que les jardins botaniques
sont importants pour la conservation des ressources génétiques
à travers leurs collections vivantes, les banques de graines et les
collections in vitro (FAO 1996). En outre, il signale que les espèces
ayant un intérêt pour la médecine et ayant des buts
ornementaux, ainsi que les ressources génétiques
végétales pour l'alimentation et l'agriculture (PGRFA en anglais)
ayant une signification essentiellement locale, sont souvent davantage
représentées dans les collections des jardins botaniques que dans
des collections de PGRFA. L'importance de l'introduction des jardins botaniques
et des arboreta dans les programmes régionaux pour une conservation
ex-situ des PGRFA a également été soulignée.
1.2.15.12. Législation nationale sur la
conservation, la protection de l'environnement, les zones
protégées et l'exploitation durable
Beaucoup de pays ont développé une
législation nationale et/ou des stratégies nationales et des
plans pour la conservation de la biodiversité et la protection de
l'environnement. De nombreuses nations ont décrété une
législation pour conserver la biodiversité, incluant par exemple
la conservation de taxons spécifiques ou de populations
végétales et animales qui peuvent être mises en danger.
Un des principaux moyens permettant aux pays de conserver la
biodiversité dans l'avenir est l'établissement de réseaux
de zones protégées. Par le biais de ces réseaux, des sites
significatifs possédant d'importantes ressources naturelles et une
grande diversité seront sauvegardés comme des parcs nationaux,
des réserves naturelles et sous d'autres formes de zones
protégées.
La CDB demande à chaque signataire de «
Développer des stratégies, des plans ou des programmes nationaux
pour la conservation et l'exploitation durable de la diversité
biologique, ou d'adapter des programmes, des plans ou des stratégies
déjà existants qui reflèteront entre autre, les mesures
établies par cette Convention qui sont appropriées au Signataire
concerné (UNEP 1994) ».
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Les jardins botaniques ont un rôle majeur à jouer
dans le soutien des
décrets d'une telle législation nationale pour
la biodiversité et la conservation environnementale et dans la
définition et la mise en oeuvre des plans d'actions de la
biodiversité nationale.
Les jardins botaniques peuvent contribuer au plan d'action
national pour la biodiversité et aux lois nationales spécifiques
pour protéger la vie sauvage et l'environnement en :
Préconisant la conservation légale de la
biodiversité nationale et l'environnement en général.
Conseillant sur les termes spécifiques et la portée
de ces instruments légaux. Aidant au développement de la
législation et des plans d'actions de la biodiversité
nationale.
Encourageant l'adoption de mesures pour assurer l'exploitation
durable de la biodiversité.
S'assurant l'intégration des jardins botaniques et de
leurs rôles dans des politiques déjà existantes.
Encourageant et aidant les autres à respecter les lois
et en les respectant eux mêmes.
Prévoyant des services comme les autorités
scientifiques pour les conventions internationales telles que la CITES.
Développant des méthodes pour mettre en pratique
la conservation à une échelle nationale.
Fournissant un fil directeur au développement des
politiques internationales et des conventions sur l'environnement, la
subsistance et la conservation des végétaux.
Formant les autorités gouvernementales
appropriées, comme les douaniers, sur des sujets telle que la CITES.
Améliorant la sensibilisation du public sur les
rôles des jardins dans l'exécution de la législation
environnementale et sur la biodiversité nationale.
1.2.16. FONCTIONS ET CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES, SOCIALES
ET CULTURELLES D'UN JARDIN BOTANIQUE
1.2.16.1. Fonctions et caractéristiques
économiques
Le jardin botanique est l'une des composantes des espaces
verts. « Cependant, les espaces verts sont donc des biens
économiques. Ils prennent une forme matérielle et rendent des
services sous forme de biens immatériels (Johanna CHOUMERT, 2009)
».
Dans d'autres pays, « les espaces verts contribuent
à la qualité du cadre de vie des ménages et des
employés. Ils influencent les choix de localisation
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résidentielle (Gueymard, 2006 ; UNEP-IPSOS, 2008)
» et « des entreprises » (Crompton et al. 1997 ;
Dumont, 1993).
Les fonctions économiques des espaces verts
intègrent également la création d'emplois. Enfin, certains
entre eux sont utilisés pour la production de bois et la production
agricole (Fleury, 1997), mais aussi de certains produits alimentaires,
médicaux, aromatiques...etc.
1.2.16.2. Fonctions et caractéristiques
culturelles
Selon l'Unesco (1976), une « Institution culturelle
» est tout établissement permanent
administré dans l'intérêt général en vue de
conserver, étudier, mettre en valeur et à la portée du
public des biens culturels et qui est agréé par l'autorité
publique compétente.
Et il s'agit spécialement des collections d'objets
artistiques, historiques, scientifiques et techniques, jardins botaniques et
zoologiques, aquariums.
Dans un jardin botanique, on y trouve aussi, le plus souvent
des biens d'intérêt artistique tels que : peintures et dessins,
faits entièrement à la main sur tout support et en toutes ;
estampes originales, affiches et photographies en tant que moyens de
création originale ; productions de l'art statuaire et de la sculpture
en toutes matières ; objets d'art appliqué dans des
matières telles que le verre, la céramique, le métal, le
bois, etc. ; On y trouve également les spécimens de zoologie, de
botanique et de géologie ; les manuscrits et incunables, codex, livres,
documents ou publications d'intérêt spécial ; les documents
d'archives, y compris les enregistrements de textes, les cartes et autre
matériel cartographique, les photographies, les films
cinématographiques, les enregistrements sonores et les documents
lisibles par machine. Tout cela, constitue ce qu'on appelle les `'Biens
culturels mobiliers». Ce sont donc ces biens qui confèrent au
jardin botanique une valeur culturelle, (UNESCO 2012).
1.2.16.3. Fonctions et caractéristiques
sociales
Les jardins botaniques contribuent au bien-être des
individus sous plusieurs formes. Les parcs d'attraction qui y sont
aménagés, constituent un atout de rencontre pour les enfants.
Ça leur permet de communiquer et d'interagir, ce qui est la base de la
socialisation. La politique des espaces verts est alors dispersée
notamment parce que l'aménagement urbain n'a pas pour priorité la
qualité de vie (De Vilmorin, 1978). Leurs fonctions évoluent avec
les besoins des habitants. Aujourd'hui ils participent à l'organisation
et au prestige de la ville. Ce sont également des espaces de
compensation face aux nuisances urbaines (Liotard, 2000).
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CHAPITRE II : MILIEU D'ETUDE, MATERIELS ET METHODES
2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Le jardin botanique de Kinshasa est notre milieu
d'étude. Depuis 2011, il ya eu dissolution de l'IJZBC(Institut des
Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo) et désormais tous les trois
jardins de la RDC sont confiés sous la tutelle de l'ICCN. A part le
jardin botanique de Kinshasa, il existe :
- Le jardin botanique de Kisantu (province du Bas-Congo),
créé en 1900, couvre une superficie de 215 hectares. Il existe
dans ce jardin, des espèces végétales de diverses
provenances, des pépinières, une collection de semences, un
arboretum d'espèces locales et un herbarium.
- Le jardin botanique d'Eala (province de l'Equateur),
créé en 1900, occupe une superficie de 371 hectares et comprend
un herbarium et un arboretum d'espèces locales ainsi qu'une collection
d'arbres fruitiers.
2.1.1. Création et historique du jardin botanique de
Kinshasa
Le jardin botanique de Kinshasa a été
créé en 1933, grâce à un Belge du nom de Ferdinand
Van De Boeck qui fut l'Administrateur de Léopoldville (ville de
Kinshasa) à l'époque coloniale et porté l'appellation de
« Parc de Boeck ».
Le jardin botanique a connu plusieurs changements au cours de
son existence à savoir :
- De 1933 à 1936 : période de parc de Boeck sous
gérance des colons belges.
- De 1960 à 1978 : période de
l'indépendance et de la zaïrianisation avec changement de
l'appellation : « Parc de la Révolution » poursuivant comme
objectif d'en faire un lieu d'animation politique, culturelle, scientifique et
sportive. A cette époque, le jardin était sous tutelle du
Ministère de l'Agriculture.
- Cependant, à partir de 1978, le « Parc de la
Révolution » prend le titre de « Jardin Botanique de Kinshasa
» grâce à son entrée à l'Institut de Jardin
Zoologique et Botanique du Zaïre par ordonnance présidentielle
N° 078/215 du 05/05/1978. Il sera désormais sous tutelle du
Ministère de l'Environnement, Conservation de la nature et tourisme, du
fait que le jardin a acquis les critères d'un jardin botanique par la
création d'un parking interne et externe, une grande salle, une fontaine
à rocailles, un bâtiment administratif et une systématique
des plantes.
- En 2002, suite à son inscription au BGCI (Botanic
Gardens Conservation International) sous le N° 1098843, le jardin sera
regroupé et reconnu par les Nations Unies par ce qu'il est une
institution qui regroupe les plantes mondiales. Grace à cette
reconnaissance, de nos forêts et trois jardins (Kisantu, Eala,..) qu'on a
classifié la RDC le deuxième poumon forestier mondial
après l'Amazonie.
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- De 2008 à 2009 : étude de faisabilité
pour une réhabilitation, après des longues années
d'abandon et d'utilisation inappropriée de l'espace, le jardin a
été réhabilité sous l'impulsion du ministère
en charge de l'environnement avec des fonds alloués par des bailleurs
multiples notamment l'Union européenne et l'UICN. Le jardin est ainsi
devenu le point central de Kinshasa pour l'éducation à
l'environnement et la vitrine pour la sensibilisation à tous les efforts
de conservation de la nature dans les parcs et réserves de la RDC. Et
cela reste un espace agréable pour les visiteurs.
- A la date du 27/06/2010 fut sa réouverture par le
Président de la République Joseph KABILA et qui planta un petit
Baobab pour mémoire, surnommé `'Plante
Présidentielle» ou «Plante du Cinquantenaire» du fait que
l'occasion a coïncidé avec le cinquantième anniversaire de
l'indépendance de la RDC.
- En 2011, il ya eu dissolution de l'IJZBC et sa fusion avec
l'ICCN. Ainsi, le jardin botanique de Kinshasa est sous la direction
générale de l'ICCN.
2.1.2. BUT DE SA CREATION
- Le jardin botanique de Kinshasa étant
créé pendant l'époque coloniale, le but principal de sa
création était de servir de zone tampon entre la ville coloniale
et la cité des Noirs Autochtones. C'est-à-dire tout le monde
pouvait y entrer pour visiter, qui que l'on soit, Noir ou Blanc.
- Servir aussi des barrières naturelles pour
éviter le mélange entre colons et Noirs Autochtones.
- Constituer d'un espace vert et fleuré par ses plantes
ornementales. Notons qu'à l'époque de Mobutisme, le jardin
botanique de Kinshasa servait de réservoir pour fourniture des fleurs
décoratives des palais des mouvanciers, les hauts cadres politiques.
- Constituer un espace de repos et de divertissement pour les
malades de l'Hôpital Général de référence de
Kinshasa qui se trouve aux environs du jardin.
2.1.3. SES MISSIONS
Le jardin botanique de Kinshasa a pour missions :
-
-
De constituer un cadre par excellence de conservation ex situ
de la flore
De devenir le point central de Kinshasa pour l'éducation
à l'environnement et
la vitrine pour la sensibilisation du public, des scientifiques
et chercheurs ;
- De constituer un site touristique.
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2.1.4. SA SUPERFICIE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le jardin botanique de Kinshasa est situé en plein ville
de Kinshasa dans
la commune de la Gombe.
- Sa superficie avoisine dans le 8.25 hectares ;
- La température varie entre 17°C minimum absolu et
36 °C maximum
absolu ;
- Les précipitations moyennes annuelles sont de 1500 mm
;
- Le sol est argilo-sablonneux.
Le jardin botanique de Kinshasa est situé à :
- 280 m d'altitude ;
- 4 degré 2minutes 5secondes latitude Sud ;
- 15 degré 1minutes 8secondes longitude Sud ;
Il bénéficie d'un climat de type tropical humide
avec deux saisons reparties comme
suites : 4 mois de saison sèche et 8 mois de saison de
pluie (W4).
Ainsi, le jardin de Kinshasa est limité :
- Au Nord par l'avenue du Commerce ;
- Au Sud par l'avenue Rwakadingi ;
- A l'Est par l'avenue Marin ;
- A l'Ouest par l'avenue de Kasa-vubu, laquelle le sépare
avec le jardin
zoologique de Kinshasa.
2.1.5. DESCRIPTION DE SES SERVICES
Le jardin botanique de Kinshasa, pour être à la
hauteur de toutes ses tâches, s'est constitué de cinq services
ci-après :
2.1.5.1. SERVICE
MARKETING
2.1.5.1.1. Attributions:
Le service marketing est le point focal du jardin botanique de
Kinshasa. Il est l'organe de prise de contact des marchés. Il assure la
visibilité du jardin au public et la promotion des services que le
jardin est en mesure de rendre.
C'est donc l'organe directeur de mobilisation de plus des fonds
pour le jardin.
Et, le service fonctionne tous les jours, du lundi au dimanche
ainsi que pendant les jours fériés. Pourtant, le jardin botanique
de Kinshasa a adopté un système de travail à la semaine
anglaise.
Le service marketing, dans ses attributions peut aussi engager
le jardin botanique en souscrivant à un contrat de partenariat.
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Ainsi, il tient la gestion des espaces ainsi que de la grande
salle polyvalente (amphithéâtre) et tout ce qui s'y trouve
à des fins de location.
2.1.5.1.2. Les espaces à location
Le jardin botanique de Kinshasa regorge trois grands espaces,
capables de contenir plus ou moins 70 personnes pour chacun.
Tandis que la grande salle polyvalente
(amphithéâtre) peut en accueillir à elle seule
jusqu'à 1000 personnes.
2.1.5.2. SERVICE DE SENSIBILISATION ET DE L'EDUCATION A
L'ENVIRONNEMENT
«Le Service de sensibilisation et éducatif d'un
jardin botanique partage avec les visiteurs, les connaissances acquises par les
chercheurs scientifiques, sur lesquelles prennent appui les mesures de
conservation des espèces ».
2.1.5.2.1. Attributions
Le jardin botanique de Kinshasa, depuis sa création en
1933, la sensibilisation et l'éducation à l'environnement font
entre autre partie de sa mission. C'est ainsi qu'il lui y est prévu
d'assurer la sensibilisation et l'éducation du public à
l'intérieur et à l'extérieur du jardin.
2.1.5.2.2. Activités exercées
A terme, bien que ce service n'ait pas encore commencé
à oeuvrer comme prévu, cependant :
- il assure l'accueil et servir de guide aux visiteurs
nationaux et expatriés dans le cadre de la présentation du
jardin.
- Par cette occasion, il profite d'informer et former le
public sur les
vertus de l'arbre, et son impact dans la réduction des gaz
à effet de serre.
2.1.5.3. SERVICE ADMNISTRATIF
2.1.5.3.1. Attributions
Le service administratif du jardin botanique de Kinshasa
assure la gestion des agents de tous les services du jardin, dont : services
administratif, financier, botanique ou scientifique, marketing, sensibilisation
et de l'éducation à l'environnement.
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2.1.5.3.2. Nombre d'employés
Tableau 3. Nombre d'employés et leur
répartition dans les différents services du jardin
Services
|
Nombre d'employés
|
Direction général
|
3
|
Service administratif
|
13
|
Service de sensibilisation et d'éducation à
l'environnement
|
8
|
Service botanique
|
30
|
Service financier
|
6
|
Service marketing
|
3
|
Total
|
63
|
2.1.5.3.2. Fonctionnement
Le service administratif, de par ses attributions :
- Traite les problèmes à caractère
administratif, en y assurant l'orientation à la direction du jardin
botanique de Kinshasa ;
- Maintient la discipline conformément aux
règlements d'ordre intérieure
du jardin ;
- Supervise les agents soumis à sa compétence.
C'est-à-dire faire le contrôle et suivi des problèmes
sociaux des agents ;
- Elabore un rapport administratif mensuel.
2.1.5.4. SERVICE DE BOTANIQUE
2.1.5.4.1. Attributions :
Le service botanique du jardin botanique de Kinshasa recouvre
plusieurs attributions :
- Veiller sur la collection vivante du jardin. C'est donc un
service clé, de par qu'il est chargé de tous les problèmes
botaniques, scientifiques et techniques du jardin. Du point de vue botanique,
il veille sur la systématique des plantes. Et, en ce qui concerne
l'aspect scientifique, il se charge de suivre l'évolution des plantes et
assure la transmission des informations sur la plante aux étudiants et
chercheurs. Et,
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il met en oeuvre, du point de vue technique, les
méthodes et techniques d'adaptation des nouvelles espèces par
rapport aux conditions écologiques du jardin botanique de Kinshasa.
- Et, il élabore le programme d'introduction des
espèces et veille par suite à son exécution ;
- Faire la prospection des nouvelles études sur les
espèces à croissance rapide et se charger de l'enrichissement et
l'amendement des collections au moyen de l'engrais vert.
- Etre un réservoir de production des semences qui
résistent aux influences du changement climatique.
2.1.5.5. SERVICE FINANCIER
Le service financier du jardin botanique de Kinshasa
fonctionne sous l'autorité du directeur général du jardin.
Le service financier a comme rôle de s'occuper de tout ce qui est
entrée et sortie du jardin. Quand il ya l'entrée des fonds, le
service certifie un document (reçu) relatif pour toute fin. Les sorties
s'effectuent sous la demande des fonds établi par le service
administratif.
Il dispose de trois agents : un comptable, qui assure le
contrôle et vérification des opérations de caisse, un
caissier qui fait des enregistrements des opérations de caisse et tirer
le solde et un vendeur des tickets à l'entrée principale.
A la fin du mois, le service fait un rapport financier dans le
quel on
reprend tous les encaissements comme recettes et dépenses.
2.1.5.5.1. Mercuriale des prix par location d'espaces
Tableau 4. Détail de la mercuriale de prix par
location d'espaces au jardin botanique de Kinshasa.
.
ESPACES
|
PRIX/ $
|
Location salle polyvalente
|
600$
|
Location de l'un de trois grands espaces, pour toute
manifestation
|
300$
|
Location espace pour tournage d'un spot publicitaire
|
200$
|
Location espace pour tournage clip vidéo
|
50$
|
Location espace pour tournage émission
|
50$
|
Location espace pour tournage pièce
théâtrale
|
50$
|
Location espace pour prise d'images avec camera
professionnelle
|
50$
|
Source : fiche mercuriale du jbk
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2.1.5.5.2. Mercuriale des prix par visite
Tableau 5. Prix à payer pour effectuer une visite
au sein du jardin botanique de Kinshasa.
Prix
|
Prix en FC
|
Enfant national
|
500 Fc
|
Adulte national
|
1000Fc
|
Enfant expatrié
|
1000Fc
|
Adulte expatrié
|
2000Fc
|
Source : fiche mercuriale du jbk
2.1.6. DESCRIPTION DES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU JARDIN
BOTANIQUE DE KINSHASA
Les biens constitutifs d'un jardin botanique sont des collections
vivantes et inertes. Sur ce, le jardin botanique de Kinshasa dispose ce qui
suit :
- Un arboretum ; - Un palmetum ;
- 2 fontaines à rocaille ; - Un étang piscicole
;
- 3 bâtiments : pour des bureaux administratifs et
dispensaire, amphithéâtre ( salle polyvalente) et installations
sanitaires.
- 47 bancs de repos.
2.1.7. SYSTEME DE L'ORGANISATION DANS LA GESTIONDU JARDIN
2.1.7.1. Système de contrôle et de suivis dans la gestion du
jardin
Le jardin botanique de Kinshasa est organisé et
regroupé en cinq services administratif, financier, botanique, marketing
ainsi que le service de sensibilisation et de l'éducation à
l'environnement ; les quels sont supervisés directement par un directeur
général du jardin botanique de Kinshasa.
Et, le suivi est assuré par la direction
générale du jardin botanique, sous l'aide du service
administratif.
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2.1.7.2. Système d'entretien et mode de gestion
des déchets
Par respect à l'environnement, tous les débris
végétaux récoltés sont enfouis pour être
décomposés et servir de compost destiné à la vente,
mais aussi pour l'amendement des collections végétales du
jardin.
L'entretien est effectué par rotation des parcelles.
D'autres déchets récoltés dans des poubelles,
installées dans les coins du jardin tels que les sachets sont
incinérés. Ainsi, la direction générale du jardin
botanique, sous l'aide du service administratif assurent le sui et le
contrôle de la qualité d'entretien.
2.1.7.3. Système de planification et
d'évaluation dans la gestion du jardin
Le jardin botanique de Kinshasa élabore un plan
financier journalier, le quel peut être exécuté et
alloué pour des fins des dépenses liées à l'achats
de carburant pour le groupe électrogène, huile moteur et
réparation régulière des tondaises à gazon, aussi
pour la prise en charge des médicaux par l'octroi d'un acompte par
tempérament aux agents malades...etc.
Cependant, en ce qui concerne le système
d'évaluation dans la gestion du jardin, cela est effectué par la
direction générale de l'ICCN qui envoie une mission d'audite pour
évaluer le site et la gestion financière, semestriellement.
2.2. MATERIELS ET METHODES
2.2.1. Matériels
Les matériels utilisés sont du type biologique,
constitués essentiellement de la biodiversité du jardin botanique
de Kinshasa encore en vie, de l'herbarium du département de
l'Environnement de l'Université de Kinshasa pour l'identification de nos
plantes et des archives disponibles du jardin.
2.2.2. Méthodes
Pour notre étude, nous avons utilisé
l'observation directe, consulté la documentation disponible,
discuté avec les différents responsables et procédé
à l'analyse des archives et aux inventaires de la flore du jardin. Tout
ceci dans l'objectif de ressortir de manière générale la
situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa pouvant nous orienter
à toute possibilité de réhabilitation.
2.2.2.1. Situation actuelle du jardin botanique de
Kinshasa
a. Inventaire des plantes
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51
L'inventaire des espèces végétales, nous a
permis de compiler un catalogue de l'herbarium du Jardin Botanique de
Kinshasa.
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52
b. Classification et organisation des plantes suivant
l'importance socioéconomique »
A partir de du catalogue de l'herbarium compilé du Jardin
Botanique de
Kinshasa que nous avons pu classer les plantes selon leur
l'importance
socioéconomique :
- Plantes médicinales ;
- Plantes ornementales ;
- Plantes alimentaires et aromatiques ;
- Plantes à bois d'oeuvre.
c. Classification et organisation des plantes par
fasciés suivant l'origine géographique
Ce classement nous a permis de découvrir
l'organisation des plantes par fasciés au sein du jardin botanique de
Kinshasa. Et cela, nous a conduit à bien faire l'identification et le
dénombrement des plantes d'origine étrangère et locale.
Du fait qu'il est recommandé pour chaque nation de
faire une évaluation de l'état de conservation de leurs propres
flores, d'où cette nécessité de savoir la richesse florale
locale que regorge le jardin botanique de Kinshasa.
d. Analyse de la distribution horizontale et verticale
des plantes
Par la distribution horizontale et verticale, nous avons
porté une vue générale sur les écarts entre les
plantes et ainsi que leur taille c'est à dire porter un jugement net sur
la qualité et la quantité des collections.
D'où, nous avons procédé à
dénombrer et à dimensionner les différents fasciés
du jardin, à calculer la densité, la diversité floristique
et diversité spécifique.
d.1. Dénombrement et dimensionnement des
différents fasciés
Nous avons compté et mesuré les
différents fasciés ou parcelles du jardin botanique de
Kinshasa.
d.2. Calcul de la densité
Nos calculs sur la densité s'étaient
effectués par unité de surface ou fasciés du jardin, afin
de ressortir une densité nette et comparative du point de vue leur
distribution verticale.
La formule serait alors le nombre d'individus contenus dans
chaque fasciés divisés par la superficie du fasciés et
faire par suite une comparaison.
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d.3. 53
Diversité floristique
C'est le nombre d'individus présents par espèce
à inventorier par unité de surface. Cette évaluation nous
a permis de ressortir les répétitions d'une même
espèce pour un éventuel enrichissement.
Formule de Fisher, William et all (1964) cité par
LUBINI, op city; l'évaluation de nombreuses populations et selon les
quelles, le nombre d'espèces avec n individu est égal à :
áx/n. De par cette formule, on peut déduire que le nombre total
d'espèces se présente sous la forme d'une série qui par
sommation donne álog(1+N/á) avec á,
constante de diversité floristique, n le nombre d'individus et
N étant supérieur à 1 d'où le nombre
d'espèces est proportionnel au logarithme du nombre d'individus
c'est-à-dire pratiquement proportionnel à la superficie ou
surface inventoriée.
d.4. Diversité spécifique
C'est le nombre d'espèces par unité de surface.
Par exemple : la diversité spécifique d'une forêt de 10ha a
donné 12espèces. D'où 12espèces sur 10ha a
donné 1espèce par ha. Ceci nous permet de voir la richesse en
espèces au jardin botanique de Kinshasa.
Selon Jean-Baptiste Lamarck (1789), la grande utilité
d'un jardin de botanique consiste plus dans le nombre de plantes
différentes qui y sont cultivées, que dans le nombre des
individus d'une même plante que la culture pourrait y multiplier avec
production».
e. Analyse de l'organisation et de gestion du
jardin
Par cette analyse, il était question pour nous de
ressortir le plan d'aménagement du jardin, la disposition des
collections, évaluer l'absence ou la présence de certains
éléments constitutifs (inertes et vivants), la présence
des étiquettes ainsi que leur numéro d'introduction , la
dispositions des plantes, aspect esthétique, mode de gestion des
déchets, fonctionnement et dynamisme des services, le nombre de bancs de
repos, mode d'entretien et gestion des déchets, l'analyse des actions
attractives, système d'évaluation, de contrôle et de suivi,
relever les défis; bref la situation générale actuelle du
jardin botanique de Kinshasa.
f. Analyse du cadre personnel et
performances
Dans cette partie, l'analyse à consisté à
examiner les performances du personnel, à créer et accueillir des
innovations, de leur façon d'accomplir les
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missions du jardin basées sur l'éducation et
sensibilisation, ainsi voire les outils d'accompagnement pouvant faciliter
l'exécution de leur tâche. Pour ce faire l'aspect d'analyse sera
fié spécifiquement par service en fonction du rôle
assujetti. Par suite, dégager les pistes d'amélioration du
personnel et de son cadre de travail en fonction des critères
modèles.
g. Evaluation de l'utilisation et création des
richesses réelles du jardin botanique de Kinshasa
Il est signalé par ailleurs qu'un jardin botanique
présente également un intérêt économique
durable. Il est à la fois une institution scientifique et une entreprise
commerciale.
C'est par cette optique, nous avons considéré le
jardin botanique de Kinshasa comme un capital efficace qui doit
générer des intérêts et s'autofinancer.
g.1. Evaluation et utilisation des richesses
réelles
Par richesses réelles d'un jardin botanique, nous
entendons ressortir des biens et services que le jardin est en mesure de
produire et de rendre.
a. Evaluation et analyse de l'utilisation des
biens
En économie, on distingue ainsi :
Les biens de production : catégories qui
se subdivisent à leur tour en bien
durables et non durables.
- Les biens de production durables sont
constitués : équipements, machines et autres
installations fixes.
- Les biens de production non durables
comprennent :
Les stocks (patrimoine) de biens devant être vendus pour
la production ;
Les stocks de biens devant être utilisés pour la
production.
N.B : L'ensemble des biens de production
durables et non durables constitue ce que l'on appelle couramment le
capital.
Les biens de consommation : ils comprennent
également 2 catégories : les biens de
consommation non durables (les denrées alimentaires et vêtements
et autres produits de consommation)et les biens de consommation durables : des
maisons et meubles.
Ainsi, pour un jardin botanique, ces types de biens
constituent le capital biologique et sont représentés dans son
ensemble par les éléments ci-après : plantes
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alimentaires, plantes ornementales, plantes
médicinales, plantes à filière bois, Index seminum,
carpothèque, herbier, bibliothèque, séminothèque,
parcs d'attraction, espaces vides, amphithéâtre, étangs,
menu zoo; bâtiments.
Sachant, en économie, ce que vaut un bien ou un service
par rapport à d'autres biens et services ; en général, le
prix auquel un bien ou un service peut être vendu.
Les théories économiques sont en
désaccord quant aux déterminants de la valeur de tels biens. Dans
les théories classiques et marxistes, la valeur d'un bien est fonction
du coût des facteurs de production (terre, capital, travail)
nécessaires à sa fabrication. C'est la théorie objective
de la valeur telle qu'elle a été formulée par David
Ricardo. Les biens économiques doivent également
être cessibles, c'est-à-dire qu'ils doivent avoir une valeur
économique susceptible d'être évaluée. Dans la
mesure où, à l'heure actuelle, la seule unité de valeur
commune est l'argent, la valeur des biens sera exprimée en termes
monétaires. De ce fait, les compétences qui peuvent être
valorisées pourraient aussi appartenir au patrimoine humain.
Cependant, la théorie subjective
développée par les économistes utilitaristes fait de la
valeur d'un bien une traduction de l'utilité de ce bien pour le
consommateur et considère qu'il n'existe pas de relation entre valeur et
coût de production.
Toutefois, lors de l'analyse de nos résultats, nous
aurons à appliquer les deux théories, objectives et subjectives,
pour pouvoir déterminer leur susceptibilité de mobiliser des
fonds monétaires.
b. Evaluation et analyse de l'utilisation des
services
Rappelant que, ce que vaut un bien ou un service par rapport
à d'autres biens et services ; en général, le prix auquel
un bien ou un service peut être vendu. Par ici, on entend clairement par
un service, l'ensemble d'avantages ne constituant pas des biens et
dispensés par un organisme privé ou public pour satisfaire les
besoins d'une collectivité.
La composante utilitaire, selon KINKELA SAVY (2011), de par
son importance et son caractère économique fondamental, regroupe
tout ce que l'objet (c'est-à-dire le patrimoine, capital ou une
entreprise) permet de réaliser, sans l'intervention de la
société ou de l'imaginaire du consommateur. Pour un jardin
botanique, sa composante utilitaire est de permettre la conservation ex situ du
capital biologique pour des fins d'ordre ci-après : recherche,
éducation, communication, vulgarisation, sensibilisation,
agrément ou repos et allocations des espaces.
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N.B : Dans le cadre de ce travail, nous avons
examiné le dynamisme des services du jardin botanique, à
accomplir et satisfaire des fins illustrés ci-haut. Et, ensuite proposer
les pistes de renforcement des capacités.
En économie, les services sont exclus du patrimoine ou
capital dans la mesure où ils ne peuvent pas être stockés,
mais ils possèdent néanmoins une valeur économique, qu'il
s'agisse de services fournis aux producteurs, qui assurent la création
des biens, (services juridiques, comptabilité d'entreprise) ou de
services proposés aux consommateurs, qui achète et utilise des
biens (des produits ou des services) pour satisfaire des besoins ou des
envies.
g.2. Evaluation de création des richesses
réelles
Quand à la création des richesses, nous avons
évalué des fonds créés et mobilisés, issus
de l'utilisation des biens et d'autres services. C'est-à-dire, voire ce
qu' a rapporté chaque bien ou service en terme de l'argent ou coût
au cours au cours d'une période donnée.
NB : Pour arriver à faire les
estimations de valeur des richesses réelles du jardin botanique de
Kinshasa, nous avons recouru aux méthodes et techniques statistiques.
Pour analyser nos données. Précisément, en ce qui concerne
la description statistique des nos
variables.il s'agit de :
Méthodes des moyennes.
D'où X= moyenne
Le numérateur avec le symbole Ó (sigma) correspond
à la « somme des xi pour i
variant de 1 à n ».
N=nombres de données individuelles
Xi=donnée individuelle.
2.2.2.2. PLAN DE REHABILITATION TECHNICO SCIENTIFIQUE
SUIVANT LES CRITERES D'UN JARDIN BOTANIQUE MODELE
2.2.2.2.1. Approche sur les critères d'un jardin
botanique modèle
Dans un jardin botanique modèle, toutes les collections
inertes et vivantes d'un jardin dit botanique sont agencées pour plaire
et instruire sur base des formes géométriques scrupuleusement
distinctes. La disposition des plantes s'oriente de façon
systématique (par classification) suivant l'origine géographique
et organisées selon leur importance socioéconomique, mais aussi,
doté d'un personnel capable d'assurer son attractivité dynamique
et performante pour son autofinancement efficace» (Philip E. Hulme,
Garbari fabio et all, op cit) et (Encarta,2009).
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C'est donc ce jardin qui sait mobiliser un public important
mais diversifié, dont les personnels travaillent intempestivement dans
le but d'atteindre les missions assignées par le jardin et à
accueillir les innovations les plus récentes, afin de le standardiser
sur le plan national et international (Wyse Jackson, P.S. et Sutherland, L.A,
2000)
Les plantes sont en ligne, installées sur des
plates-bandes et étiquetées. Et, il existe un cahier
d'introduction contenant le système d'enregistrement et
d'étiquetage des collections ainsi que la politique et principes
généraux de gestion des collections ; dans lequel on
définit également le mode d'acquisition des espèces
végétales. Et chaque plante doit être clairement
identifiée ; c'est une priorité ! En effet, on doit pouvoir, pour
chacune d'entre elles, identifier son nom latin (Genre et espèce), son
nom usuel, la famille à laquelle elle appartient, son origine
géographique, et un numéro d'introduction lui est correctement
attribuée.
Sa richesse floristique est évaluée en termes
d'espèces et non en nombre d'individus. On y trouve
représenté, toutes les collections vivantes et inertes qui sont
des éléments constitutifs essentiels d'un jardin botanique
modèle en vue d'atteindre les missions de conserver, d'éduquer,
de rechercher et recréation (Jardin botanique de Montréal dans sa
`' politique de gestion des collections et principes
généraux»(2003) tel que suggéré par le
Conservateur Michel Labrecque ).
Et The Botanic Gardens Conservation Strategy
(IUCN-BGCS et WWF 1989) contient aussi une liste exhaustive sur les
critères et caractéristiques définissant un jardin
botanique :
promouvoir la conservation à travers des
activités d'éducation environnementale et des activités
d'extension ;
posséder une documentation complète sur ces
collections y compris d'origine sauvage ;
entreprendre des recherches techniques et scientifiques sur
les plantes collectionnées ;
gestion des programmes de recherche dans la taxonomie
végétale en association aux herbiers ;
contrôle des plantes collectionnées ;
posséder une base scientifique pour les collections des
végétaux ;
communication des informations aux autres jardins,
institutions et organisations ainsi qu'au public ;
échange de graines ou d'autres matériaux avec
d'autres jardins botaniques, ou stations de recherche (en respectant les lignes
directives des conventions internationales, des lois nationales et des
règlements douaniers) ;
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engagement à long terme et une responsabilité
dans la gestion des collections végétales ; arboretum doit
être ouvert au public et doit posséder des végétaux
classés ».
C'est en fonction de ces critères que nous avons
procédé à la possibilité de dégager une
éventuelle réhabilitation intégrale du jardin botanique de
Kinshasa à travers la réorganisation des collections, des
recommandations et suggestions nécessaires pouvant amener à
renforcer les performances du personnel et de son équipement technique,
afin de le standardiser sur le plan national et international, afin de
permettre au jardin botanique de Kinshasa d'être dynamique capable de
s'autofinancer par ses actions attractives susceptible d'attirer un public
important et diversifié.
CHAPITRE III : PRESENTATION DES DONNEES SUR LA
SITUATION ACTUELLE DU JARDIN BOTANIQUE DE KINSHASA ET DEFIS A RELEVER
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3.1. Présentation des données sur
l'inventaire des collections végétales
Les données sur l'inventaire des collections
végétales du jardin botanique de Kinshasa sont
présentées et reparties dans les différentes parcelles
respectives. Ainsi, il dispose de 16 parcelles ou fasciés avec quelques
annexes.
3.1.1. Dénombrement et dimensionnement des
différents fasciés
Le tableau ci-dessous présente le dimensionnement de ces
différents fasciés.
Tableau 6. Dimensions respectives ressorties pour chaque
parcelle
Parcelles et annexes:
|
dimensions
|
1
|
11a 78ca
|
2
|
69a 33ca
|
3
|
22a 61ca
|
4
|
23a 04ca
|
5
|
20a 61ca
|
6
|
15a 30ca
|
7
|
21a
|
8
|
85a 18ca
|
9
|
1ha 08a 23ca
|
10
|
29a 17ca
|
11
|
16a 04ca
|
12
|
35a 66ca
|
13
|
13a 50ca
|
14
|
48a 59ca
|
15
|
11a 17ca
|
16
|
19a 29ca
|
Dans l'ordre croissant par rapport à leurs dimensions, ces
parcelles peuvent étre classées de manière suivante :
9 ;8 ;2 ;14 ;12 ;10 ;4 ;3 ;7 ;16 ;5 ;16 ;11 ;6 ;13 ;1 ;15
;
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3.1.2. Collections végétales
inventoriées
Nous avons inventorié toutes les plantes du jardin
botanique de Kinshasa. Cependant, pour des raisons, de pouvoir limiter le
nombre des tableaux, nous anticipons de classifier directement les plantes du
jardin botanique de Kinshasa suivant l'origine géographique et selon
leur importance socio-économique ; qui sont choisis en tant que nos
critères d'analyse, ainsi, qui va nous permettre de découvrir
lors de notre analyse et interprétation des résultats ; le nombre
des plantes médicinales, ornementales, alimentaires et fibres ainsi que
celles à filière bois d'oeuvre.
Tableau 7.Collections végétales
inventoriées
Tableau des Collections végétales du Jardin
Botanique de Kinshasa
|
Importance socioéconomique
|
N°
|
Noms scientifiques
|
Année
|
Noms communs
|
Familles
|
origines géographiques
|
Nbre
|
Pl méd
|
Pl orn
|
Pl. alim
|
Pl à bois d'oeu vre
|
d'acqu isition
|
|
d'indiv
|
|
Parcelle 1 (11a78ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Adansonia digitata
|
1984
|
Baobab
|
Bombacaceae
|
Afrique tropicale
|
1
|
|
|
1
|
|
2
|
Agave americana
|
2005
|
Sisal
|
Agavaceae
|
Amérique tropicale
|
7
|
|
1
|
|
|
3
|
Agave sp1 (toute verte)
|
2008
|
|
Agavaceae
|
idem
|
1
|
|
1
|
|
|
4
|
Agave sp2 (verte claire)
|
2008
|
|
Agavaceae
|
idem
|
3
|
|
1
|
|
|
5
|
Agave sp3 (marge claire)
|
2008
|
|
Agavaceae
|
idem
|
3
|
|
1
|
|
|
6
|
Aralia sp
|
|
Aralia
|
Araliaceae
|
Nederland
|
1
|
|
1
|
|
|
7
|
Attalea macrocarpa
|
1986
|
?
|
Arecaceae
|
Caraïbes,
Amérique centrale et Sud
|
1
|
|
|
1
|
|
8
|
Calathea zebrina
|
2010
|
calathéas
|
marantaceae
|
Amérique tropicale
|
Touffes(1)
|
|
1
|
|
|
9
|
Cupressus lusitanica
|
1958
|
cyprès
|
Cupressaceae
|
Amérique centrale
|
1
|
|
1
|
|
1
|
10
|
Dracaena arborea
|
2008
|
dragonnier
|
Dracaenaceae
|
Amerique/caraibes
|
3
|
1
|
1
|
1
|
|
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61
°
11
|
Elaies guineensis
|
|
2005
à huile
palmierGolfe
|
palmaceae
|
de Guinée
|
SU
|
E TABLEAU N
|
7
|
1
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
|
Pl.bo
|
12
|
Ipomea batatas
|
|
patate douce
|
Convolvulaceae
|
Amérique tropicale
|
Touffes(1)
|
|
|
|
1
|
|
13
|
Jatropha curcas
=Jatropha podagrifolia
|
2008
|
purghère
|
Euphorbiaceae
|
30
|
|
1
|
|
|
|
14
|
Nerium oleander
|
|
laurier
|
Apocynacesae
|
Région méditerranéenne
|
1
|
|
1
|
|
|
|
15
|
Moringa oleifera
|
|
moringa
|
Moringaceae
|
nord de l'Inde,
|
1
|
1
|
|
|
|
|
régions tropicale
|
16
|
Motusa sp
|
|
motusa
|
|
|
Touffes(1)
|
1
|
|
|
|
|
17
|
Newbouldia laevis
|
|
Mumpese pese
|
Bignoniaceae
|
Sud du Sénégal, RDC
|
1
|
1
|
|
|
|
|
18
|
Pandanus pacificus
|
1986
|
le vaquois
|
Pandanaceae
|
afrique tropicale
|
1
|
|
1
|
|
|
|
19
|
Peltophorum ferrugineum
|
2005
|
flamboyant jaune
|
Caesalpiniaceae
|
Australie et Asie tropicale
|
1
|
|
1
|
|
|
|
20
|
Rauvolfia vomitoria
|
2010
|
le Rauvolfia
|
Apocynacesae
|
régions tropicales
|
1
|
1
|
|
|
|
|
21
|
Yucca sp
|
2008
|
yuccas
|
liliaceae
|
Amérique/usa/mexique
|
1
|
1
|
|
|
|
|
Total parcelle 1
|
|
|
|
60
|
|
|
|
|
|
|
Parcelle 2 (69a33ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Agathis damara=A. alba =A. Arauthifolia
|
1988
|
damara pine
|
Araucariaceae
|
Asie tropicale
|
1
|
|
1
|
|
|
1
|
2
|
Aleurites moluccana
|
1958
|
bancoulier
|
Euphorbiaceae
|
Malaisie,Indonésie, Nouvelle Calédonie
|
1
|
1
|
|
|
1
|
1
|
3
|
Bauhinia thonningii
|
2010
|
bauhinia
|
Caesalpiniaceae
|
Afrique australe
|
2
|
|
1
|
|
|
|
4
|
Bombax malabaricum
|
2007
|
Kapockier
|
Bombacaceae
|
Asie tropicale et Océanie
|
1
|
|
1
|
|
|
|
5
|
Casuarina equisetifolia
|
|
Filao
|
casuarinaceae
|
Birmanie et Vietnam
|
1
|
|
|
|
|
1
|
6
|
Ceiba pentandra
|
1967
|
fromager
|
Bombacaceae
|
Afrique tropicale
|
1
|
1
|
|
|
|
1
|
7
|
Cupressus benthamii
|
1988
|
le cyprès
|
cypresseceae
|
Amérique centrale
|
2
|
|
|
|
|
1
|
8
|
Dyspsis sp.
|
2010
|
damara pine
|
Arecaceae
|
Madagascar
|
3
|
|
1
|
|
|
|
9
|
Encephalartos laurentianus
|
2005
|
Cycas géant
|
Zamiaceae
|
RDC et Angola
|
1
|
|
1
|
|
|
|
10
|
Eucalyptus camadulensis
|
1982
|
Gommier des rivières
|
Myrtaceae
|
Australie
|
1
|
|
|
|
|
1
|
11
|
Ficus benjamina
|
|
Figuier pleureur
|
Moraceae
|
Inde, Océanie
|
1
|
|
1
|
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
62
12
|
Gardenia ternifolia
|
2010
|
laurier d'Afrique
|
Rubiaceae
|
Afrique tropicale
|
|
|
|
|
SUITE TABLEAU N°7
|
13
|
Hevea brasiliensis
|
1958
|
hévéa
|
Euphorbiaceae
|
Amérique du Sud
|
|
|
1
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
14
|
Livistonia chinensis
|
1958
|
le latanier
|
Arecaceae
|
Japon et de Taïwan
|
2
|
|
1
|
|
|
15
|
Mangifera indica
|
1991
|
manguier
|
Anacardiaceae
|
Inde
|
1
|
|
|
1
|
|
16
|
Mangifera indica var indochine
|
1991
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
17
|
Murraya exotica
|
2006
|
|
Rutaceae
|
Birmanie,inde
|
4
|
1
|
1
|
|
|
18
|
Peltophorum pterocarpum =P. ferrugineum
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
19
|
Pinus hondurensis
|
1986
|
le pin
|
pinaceae
|
Régions tempérées
|
3
|
|
|
|
1
|
20
|
Podocarpus milanjianus
|
2007
|
|
Podocarpaceae
|
RDC, Angola et Burundi
|
2
|
|
1
|
1
|
|
21
|
Psidium cattleyanum
|
1986
|
goyavier cerise
|
Myrtaceae
|
Amérique du sud, Brésil, Asie
|
6
|
|
|
1
|
|
22
|
Ravenala madagascariensis
|
1986
|
arbre du voyageur
|
Musaceae
|
Madagascar
|
1
|
|
1
|
|
|
23
|
Albizia leptophyla
=Samanea leptophylla =Arthrosamanea leptophylla
|
1958
|
|
Mimosaceae
|
RDC,Angola,Zambie
|
1
|
|
|
|
1
|
24
|
Sterculia acerifolia
|
2009
|
|
malvaceae
|
|
3
|
|
|
|
|
25
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
1991
|
pommier de Malaissie ou giroflier
|
Myrtaceae
|
Malaisie
|
1
|
|
|
1
|
|
26
|
Tabebuia chrysantha
|
2009
|
|
bignoniaceae
|
Amérique du Sud
|
2
|
|
1
|
|
|
27
|
Tabebuia impetiginosa
|
2009
|
Pink Lapacho
|
idem
|
Amérique
|
3
|
|
1
|
|
|
28
|
Terminalia mentaly
|
1990
|
l' Almond
|
Combretaceae
|
Madagascar
|
3
|
|
1
|
|
|
29
|
Terminalia superba
|
1986
|
Limba
|
Combretaceae
|
Afrique tropicale
|
1
|
|
|
|
1
|
30
|
Thevetia peruviana=T. nereifolia
|
1986
|
Yellow Oleander
|
Apocynacesae
|
amérique trop, sud de Méxique
|
1
|
1
|
1
|
|
|
31
|
Thevetia peruviana=T. nereifolia
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
5
|
idem
|
idem
|
|
|
Total parcelle 2
|
|
|
|
64
|
|
|
|
|
|
Parcelle 3 (22a61ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Adansonia digitata
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
63
2
|
Albizia chinensis=A. stipulata
|
1986
|
silktree
|
Mimosaceae
|
Australie
|
1
|
|
|
|
1
|
3
|
Annona muricata=A. sylvestris
|
1984
|
corossolier
|
annonaceae
|
Amérique du sud
|
|
|
|
|
|
1
|
|
SUITE TABLEAU N°7
|
4
|
Artocarpus altilis=A. incisa
|
1986
|
arbre à pain
|
Moraceae
|
Océanie
|
|
1
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
5
|
Bambusa vulgaris
|
1986
|
bambou
|
poaceae
|
Indonésie
|
1
|
|
1
|
|
|
6
|
Carapa procera
|
|
Bolongoto
|
meliaceae
|
Amérique tropicale
|
1
|
1
|
|
|
1
|
7
|
Cinnamomum verum =C. zeylanicum
|
1990
|
Cannelier
|
Lauraceae
|
Sri Lanka et de l'Inde du Sud
|
1
|
1
|
|
|
|
8
|
Cinnamomum verum=C. zeylanicum
|
2004
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
|
9
|
Dacryodes edulis=Pachylobus edulis
|
1984
|
safoutier
|
Burseraceae
|
RDC,Gabon,Angola
|
1
|
|
|
1
|
|
10
|
Delonix regia=Poinciana regia
|
1986
|
flamboyant
|
Caesalpiniaceae
|
Inde
|
1
|
|
1
|
|
|
11
|
Dracaena arborea
|
1988
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
12
|
Eucalyptus camadulensis
|
1960
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
13
|
Hura crepitans
|
1967
|
Bombardier
|
Euphorbiaceae
|
Amérique tropicale
|
1
|
1
|
|
|
|
14
|
Khaya ivoriensis
|
1986
|
L'acajou
|
Méliaceae
|
Grandes Antilles
|
1
|
|
|
|
1
|
15
|
Mangifera indica subsp.
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
16
|
Moringa oleifera
|
2012
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
idem
|
|
|
|
17
|
Persea americana =P. gratissima
|
1980
|
l'avocatier
|
Lauraceae
|
Amérique tropicale
|
1
|
|
|
1
|
|
18
|
Psidium guayava
|
2012
|
goyavier
|
Myrtaceae
|
Amérique du sud
|
13
|
1
|
|
1
|
|
19
|
Samanea leptophylla
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
20
|
Spondias cytherea
|
1986
|
pomme de cyther
|
Rosaceae
|
tahiti
|
1
|
|
|
1
|
|
21
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
22
|
Tectona grandis
|
1986
|
teck tree
|
verbanaceae
|
Inde,Birmanie
|
1
|
|
|
|
1
|
23
|
Theobroma cacao
|
1984
|
cacaoyer
|
Sterculiaceae
|
Amérique Centrale et Sud
|
3
|
1
|
|
1
|
|
24
|
Pinus canariensis
|
|
Pin
|
pinaceae
|
Régions tempérées et subtropicale
|
4
|
|
1
|
|
1
|
25
|
Voacanga sp.
|
1986
|
tala
|
apocynaceae
|
Afrique tropicale
|
3
|
1
|
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
64
Total parcelle 3
|
|
|
|
41
|
|
|
|
|
|
Annexe parcelle 3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Carica papaya
|
2007
|
papayer
|
Caricaceae
|
Sud Mexique et Afrique occidentale
|
|
SUITE TABLEAU N°7 12
|
1
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
2
|
Ceiba pentandra
|
1988
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
idem
|
3
|
Elaies guineensis
|
1985
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
4
|
Lagerstroemia speciosa
|
1967
|
Lilas des Indes
|
Lythraceae
|
Asie tropicale
|
1
|
1
|
1
|
|
|
5
|
Millettia laurentii
|
1988
|
bois noir
|
Fabaceae
|
Afrique centrale
|
1
|
|
|
|
1
|
6
|
Terminalia superba
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
Total annexe parcelle 3
|
|
|
|
19
|
|
|
|
|
|
Parcelle 4 (23a04ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Acacia auriculiformis
|
2006
|
l'acacia
|
Mimosaceae
|
Afr, tropicale et Australie
|
1
|
|
|
|
1
|
2
|
Artocarpus heterophyllu =A. integrifolia
|
1986
|
jacquier
|
Moraceae
|
Philippines
|
1
|
|
|
1
|
|
3
|
Borassus aethiopum
|
1986
|
le rônier
|
palmaceae
|
Ethiopie
|
1
|
|
1
|
1
|
|
4
|
Carapa procera
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
idem
|
5
|
Cassia mannii=Senna manii
|
|
Powa
|
Caesalpiniaceae
|
Inde et d'Afrique tropicale
|
2
|
|
|
|
1
|
6
|
Ceiba pentandra
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
idem
|
7
|
Cereus peruvianus=C,hildmannianus =C,uruguayanus
|
|
cierge du Pérou
|
cactaceae
|
Argentine,Amérique du Sud
|
1
|
|
1
|
1
|
|
8
|
Cola acuminata
|
2006
|
Kolatier
|
Sterculiaceae
|
Afrique occidentale
|
2
|
1
|
|
1
|
|
9
|
Cycas revoluta
|
2010
|
le cycadale
|
Arecaceae
|
Japon/Asie du Sud-Est
|
1
|
|
1
|
|
|
10
|
Dacryodes edulis =Pachylobus edulis
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
6
|
|
|
idem
|
|
11
|
Dracaena arborea
|
1988
|
idem
|
idem
|
idem
|
5
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
12
|
Dypsis sp.
|
2009
|
idem
|
idem
|
idem
|
18
|
|
idem
|
|
|
13
|
Eucalyptus sp.
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
14
|
Gambeya lacourtiana
|
1958
|
agnégré
|
sapotaceae
|
RDC-Afrique tropicale
|
2
|
|
|
1
|
1
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
65
15
|
Garcinia xanthochymus =Xanthochymus pictorius
|
1980
|
|
glusiaceae
|
Asie tropicale
|
2
|
|
1
|
1
|
|
16
|
Guazuma ulmifolia
|
|
Bois d'homme
|
malvaceae
|
Ouest Inde
|
2
|
1
|
|
|
|
17
|
Guazuma ulmifolia
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
|
|
|
|
|
|
SUITE TABLEAU N°7
|
18
|
espèces inconnues
|
|
?
|
?
|
?
|
|
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
19
|
Manilkara sp.
|
1958
|
Sopadilla
|
Sapotaceae
|
zambie
|
2
|
|
|
1
|
|
20
|
Milicia excelsa=Maclura excelsa=Chlorophora excelsa
|
2007
|
Kambala/Iroko
|
Moraceae
|
RDC-de Guinée Bissau au Mozambique
|
2
|
|
|
|
1
|
21
|
Millettia laurentii
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
idem
|
22
|
Moringa oleifera
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
1
|
23
|
Nephelidium lappaceum
|
1986
|
ramboutan
|
Sapindaceae
|
Indonésie et Malaisie
|
2
|
|
|
1
|
|
24
|
Persea americana =P. gratissima
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
25
|
Phoenix reclinata
|
2010
|
palmier dattier
|
Arecaceae
|
Afrique tropicale
|
1
|
|
|
1
|
|
26
|
Terminalia catappa
|
|
Badamier
|
Combretaceae
|
Inde
|
1
|
|
1
|
1
|
|
27
|
Terminalia superba
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
28
|
Voacanga africana
|
1986
|
Tala tala
|
apocynaceae
|
Sénégal,Cameroun, Ouganda,Egypte
|
1
|
1
|
|
|
|
Total parcelle 4
|
|
|
|
66
|
|
|
|
|
|
Annexe parcelle 4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Nerium oleander
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
2
|
Caesalpinia pulcherrima
|
2007
|
petit flamboyant
|
Caesalpiniaceae
|
Asie tropicale
|
1
|
|
1
|
|
|
3
|
Carica papaya
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
1
|
|
4
|
Ravenala madagascariensis
|
1991
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
5
|
Senna surattensis
|
2007
|
|
Caesalpiniaceae
|
Inde, Sud Asie,Australie
|
3
|
|
1
|
|
|
6
|
Terminalia superba
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
Total annexe parcelle 4
|
|
|
|
8
|
|
|
|
|
Parcelle 5 (20a61ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
66
1
|
Acacia auriculiformis
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
idem
|
2
|
Acacia auriculiformis
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
3
|
Adansonia digitata
|
2010
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
4
|
Adansonia digitata
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
4
|
|
|
idem
|
|
5
|
Agathis dammara
=A. alba=A. loranthifolia
|
1993
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
SUITE TABLEAU N°7 1
|
|
idem
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
6
|
Albizia lebbeck
|
1960
|
Langue de femme
|
mimosaceae
|
|
1
|
|
1
|
|
1
|
7
|
Albizia lebbeck
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
4
|
|
idem
|
|
idem
|
8
|
Annona muricata=A. sylvestris
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
6
|
|
|
idem
|
|
9
|
Annona muricata=A. sylvestris
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
5
|
|
|
idem
|
|
10
|
Averrhoa carambola var aigre
|
1990
|
carambolier
|
oxalideae
|
inde, chine
|
1
|
|
|
1
|
|
11
|
Averrhoa carambola var doux
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
12
|
Caesalpinia pulcherrima
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
13
|
Calliandra surinamensis
|
1990
|
|
Mimosaceae
|
Amérique tropicale
|
1
|
|
1
|
|
|
14
|
Cassia surretensis =Senna surretensis
|
1990
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
15
|
Citrus lemon (greffe)
|
2008
|
citronier
|
rutaceae
|
Asie
|
10
|
|
|
1
|
|
16
|
Citrus sinensis
|
2008
|
oranger doux
|
Rutaceae
|
Chine et du Vietnam
|
2
|
|
|
1
|
|
17
|
Dacryodes edulis =Pachylobus edulis
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
18
|
Elaies guineensis
|
2003
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
19
|
Elaies guineensis
|
2011
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
20
|
Encephalartos laurentianus
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
21
|
Mangifera indica
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
22
|
Milicia excelsa=Maclura excelsa =Chlorophora excelsa
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
23
|
Nephelidium lappaceum
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
1
|
24
|
Persea americana=P. gratissima
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
67
25
|
Spathodea campanulata
|
1958
|
Tylipier du gabon
|
bignoniaceae
|
Afrique tropicale
|
1
|
|
1
|
|
|
26
|
Spondias mombin
|
2007
|
prunier d'Amérique
|
Anacardiaceae
|
Amérique centrale
|
1
|
|
|
1
|
|
27
|
Syzygium jambos
|
1985
|
pommier-rose
|
Myrtaceae
|
Indonéesie et Malaisie
|
1
|
|
|
1
|
|
28
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
29
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
SUITE TABLEAU N°7
1
|
m
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
30
|
Terminalia superba
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
Total parcelle 5
|
|
|
|
62
|
|
|
|
|
|
Parcelle 6 (15a30ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Albizia lebbeck
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
idem
|
2
|
Annona muricata=A. sylvestris
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
3
|
Annona muricata=A. sylvestris
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
4
|
Averrhoa carambola var doux
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
5
|
Cananga odorata
|
|
Ylang-ylang
|
annonaceae
|
Philippines,Malaisie
|
1
|
|
|
|
1
|
6
|
Carapa procera
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
idem
|
7
|
Cereus peruvianus
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
idem
|
idem
|
|
8
|
Citrus sinensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
8
|
|
|
idem
|
|
9
|
Elaies guineensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
10
|
Flacourtia inermis
|
2006
|
prunier
|
Flacourtiaceae
|
Afrique tropicale et Asie
|
2
|
1
|
|
1
|
|
11
|
Milicia excelsa =Maclura excelsa =Chlorophora excelsa
|
1968
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
12
|
Nephelidium lappaceum
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
1
|
13
|
Pandanus pacificus
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
14
|
Pentaclethra macrophylla
|
1958
|
Acacia du congo
|
Mimosaceae
|
Afrique tropicale et RDC
|
1
|
|
|
|
1
|
15
|
Psidium guajava
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
idem
|
|
idem
|
|
16
|
Rauvolfia vomitoria
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
68
17
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
Total parcelle 6
|
|
|
|
32
|
|
|
|
|
|
Parcelle 7 (21a)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Arecaceae sp (très dure epineux)
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
2
|
Arenga pinnata
|
2006
|
pinnada=Sugar Palm
|
arecaceae
|
asie tropicale
|
|
|
|
|
|
1
|
|
1
SUITE TABLEAU N°7
|
3
|
Borassus aethiopum
|
1990
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
m
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
4
|
Cananga odorata
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
5
|
Cereus peruvianus
|
1952
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
idem
|
|
6
|
Cocos nucifera
|
|
cocotier
|
arecaceae
|
Asie tropicale
|
2
|
|
|
1
|
|
7
|
Elaies guineensis
|
1958
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
8
|
Elaies guineensis
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
9
|
Mangifera indica
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
10
|
Nephelidium lappaceum
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
16
|
|
|
idem
|
|
11
|
Nephelidium lappaceum
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
12
|
Peltophorum pterocarpum =P.ferrugineum
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
idem
|
|
|
13
|
Persea americana =P. gratissima
|
2004
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
14
|
Persea americana =P. gratissima
|
1996
|
idem
|
idem
|
idem
|
9
|
|
|
idem
|
|
15
|
Psidium guajava
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
idem
|
|
idem
|
|
16
|
Pterocarpus sp.
|
1984
|
Padouk
|
Fabaceae
|
Afrique tropicale
|
1
|
|
|
|
1
|
17
|
Pterocarpus sp.
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
18
|
Rauvolfia vomitoria
|
2006
|
idem
|
idem
|
|
1
|
idem
|
|
|
|
19
|
Roystonea regia =Oreodoxa regia
|
1968
|
palmier royal
|
arecaceae
|
Cuba
|
1
|
|
1
|
|
|
20
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
69
21
|
Taxodium mucronatum
|
1958
|
cyprès de Montézuma
|
taxodiaceae
|
Mexique
|
1
|
|
|
|
1
|
Total parcelle 7
|
|
|
|
52
|
|
|
|
|
|
Parcelle 8 (85a18ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Annona muricata=A. sylvestris
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
2
|
Anthocleista schweinfurthii
|
1970
|
Mpukumpuku
|
Loganiaceae
|
Afrique ouest et centrale
|
3
|
1
|
|
|
|
3
|
Areca catechu
|
|
l'arequier
|
arecaceae
|
Malaisie,inde
|
|
|
|
|
|
1
|
|
1
SUITE TABLEAU N°7
|
4
|
Areca catechu
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
m
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
5
|
Arenga pinnata
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
idem
|
idem
|
|
6
|
Ceiba pentandra
|
1967
|
idem
|
idem
|
idem
|
7
|
idem
|
|
|
idem
|
7
|
Cocos nucifera
|
1957
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
8
|
Coffea canephora
|
1986
|
caféier robusta
|
rutaceae
|
hauts plateaux d'Éthiopie
|
2
|
|
|
1
|
|
9
|
Cola acuminata
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
idem
|
|
10
|
Delonix regia=Poinciana regia
|
2004
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
11
|
Dracaena arborea
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
12
|
Elaies guineensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
13
|
Elaies guineensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
13
|
|
|
idem
|
|
14
|
Entandrophragma candoleï
|
2005
|
Kosipo
|
meliaceae
|
RDC
|
1
|
|
|
|
1
|
15
|
Entandrophragma cylindricum
|
2005
|
Sapelli
|
meliaceae
|
RDC
|
3
|
|
|
|
1
|
16
|
Eucalyptus malaccensis
|
|
Eucalyptus
|
Myrtaceae
|
Australie
|
4
|
|
|
|
1
|
17
|
Eucalyptus sp.
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
idem
|
18
|
Eugenia myriophylla
|
1970
|
|
Fabaceae
|
Deutschland
|
1
|
|
1
|
|
|
19
|
Ficus recurvata
|
2006
|
Mbubu nsanda
|
Moraceae
|
regions mediterranéennes
|
1
|
|
|
|
1
|
20
|
Ficus lyrata
|
|
figuier lyre
|
idem
|
Afrique occidentale
|
2
|
|
1
|
|
|
21
|
Ficus polita
|
|
figuier
|
idem
|
regions mediterranéennes
|
2
|
|
|
1
|
|
22
|
Ficus wildemaniana
|
|
Boliki
|
idem
|
rainforest
|
1
|
|
|
1
|
|
23
|
Gilbertiodendron dewevreï
|
2007
|
Nila
|
Caesalpiniaceae
|
Afrique tropicale
|
1
|
|
|
|
1
|
24
|
Inconnue
|
|
?
|
?
|
?
|
2
|
|
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
70
25
|
Irvingia gabonensis
|
2006
|
Olili=African mango
|
irvingiaceae
|
RDC, Afrique centrale
|
2
|
|
|
|
1
|
26
|
Lagerstroemia speciosa
|
1990
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
idem
|
idem
|
|
|
27
|
Licuala grandis
|
2008
|
Palmier -cuillère
|
arecaceae
|
Nouvelle Guinée
|
1
|
|
1
|
|
|
28
|
Licuala spinosa
|
2008
|
Mangrove Fan Palm
|
arecaceae
|
Sud Asie
|
1
|
|
1
|
|
|
29
|
Livistonia chinensis
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
30
|
Mangifera indica susbp.
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
31
|
Martinezia cariolifolia =Aiphanes aculeata
|
2008
|
Coyure palm=Spine palm=Corozo
|
arecaceae
|
Sud Amérique(Venezuela, Colombie,Pérou, bolivie)
|
|
SUITE TABLEAU N°7
2
|
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
32
|
Melaleuca leucadendron
|
1958
|
|
Myrtaceae
|
Etats-Unis, Australie
|
33
|
1
|
|
|
|
33
|
Milicia excelsa
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
34
|
Millettia laurentii
|
2004
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
idem
|
35
|
Murraya exotica
|
1987
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
idem
|
|
|
36
|
Murraya exotica
|
2004
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
idem
|
|
|
37
|
Musa paniculata
|
2005
|
bananier
|
musaceae
|
Sud-est d'Asie
|
4
|
|
|
1
|
|
38
|
Nauclea diderrichii
|
1958
|
Bilinga
|
rubiaceae
|
Afrique centrale, RDC
|
1
|
|
|
|
1
|
39
|
Pachyelasma tessmanii
|
1958
|
bolibo
|
Caesalpiniaceae
|
Afrique tropicale
|
3
|
|
|
|
1
|
40
|
Pentaclethra macrophylla
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
idem
|
41
|
Pericopsis elata
|
2006
|
afromosia
|
Fabaceae
|
RDC,ghana,Nigeria, cote d'Ivoire
|
2
|
|
|
|
1
|
42
|
Phoenix reclinata
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
43
|
Plumiera albaL.
|
|
frangipanier blanc
|
apocynaceae
|
|
1
|
|
1
|
|
|
44
|
Podocarpus milanjianus
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
idem
|
idem
|
|
45
|
Psidium guajava
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
idem
|
|
46
|
Roystonea regia=Oreodoxa regia
|
1965
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
47
|
Roystonea regia=Oreodoxa regia
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
48
|
Senna javanica=Cassia javanica =C. nodosa
|
1958
|
|
Caesalpiniaceae
|
Inde
|
1
|
|
1
|
1
|
|
49
|
Terminalia catappa
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
idem
|
idem
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
71
50
|
Verschaffeltia splendida
|
2008
|
palmier des Seychelle
|
arecaceae
|
Seychelles
|
1
|
|
1
|
|
|
51
|
Vitex madiensis
|
1987
|
Kifilu
|
Verbenaceae
|
Ouest Afrique
|
1
|
1
|
|
1
|
|
Total parcelle 8
|
|
|
|
129
|
|
|
|
|
|
Parcelle 9 (1ha08a23ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Adonsonia digitata
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
2
|
Albizia chinensis=A. stipulata
|
1985
|
idem
|
idem
|
|
2
|
|
|
|
Idem
|
3
|
Arenga pinnata
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
|
|
|
|
|
|
dem idm
SUITE TABLEAU N°7
|
4
|
Averrhoa carambola
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
m
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
5
|
Bombacopsis quinata
|
2010
|
cèdre épineux
|
Bombacaceae
|
Nicaragua
|
2
|
|
|
|
1
|
6
|
Bombacopsis glabra =Pachira aquatica
|
2012
|
Châtaignier de Guyane
|
bombacaceae
|
Amérique Centrale et du Mexique
|
1
|
1
|
|
1
|
|
7
|
Borassus aethiopum
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
6
|
|
idem
|
idem
|
|
8
|
Calliandra surinamensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
9
|
Cananga odorata
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
Idem
|
10
|
Ceiba pentandra
|
1967
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
Idem
|
11
|
Cereus peruvianus
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
12
|
Cissus sp
|
2006
|
Kibwa
|
Vitaceae
|
Afrique tropicale
|
1
|
1
|
|
|
|
13
|
Diospyros heterophyllus
|
2006
|
Lufwa ludomba
|
Ebenaceae
|
Afrique de l'Ouest
|
1
|
|
|
1
|
|
14
|
Elaies guineensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
15
|
Espèce ligneuse non determinée
|
2006
|
|
|
|
1
|
|
|
|
1
|
16
|
Ficus elastica
|
|
caouchoutier d'appartement
|
Myrtaceae
|
Inde
|
1
|
|
1
|
|
|
17
|
Flacourtia inermis
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
idem
|
1
|
18
|
Garcinia mangostana
|
2006
|
Mangoustanier
|
Clusiaceae
|
Indonésie
|
3
|
1
|
|
1
|
1
|
19
|
Irvingia gabonensis
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
idem
|
20
|
Lannea welwitschii
|
|
Muumbu
|
Anacardiaceae
|
RDC,Liberia,Ethiopia, Kenya,anzania,
Angola;Mozambique.
|
1
|
1
|
|
|
1
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
72
21
|
Livistonia chinensis
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
22
|
Mangifera indica
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
23
|
Mangifera indica susbp
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
7
|
|
|
idem
|
|
24
|
Melaleuca leucadendron
|
1958
|
idem
|
idem
|
idem
|
10
|
idem
|
|
|
|
25
|
Millettia laurentii
|
2004
|
idem
|
idem
|
idem
|
6
|
|
|
|
Idem
|
26
|
Murraya exotica
|
1988
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
idem
|
|
|
27
|
Nephelidium lappaceum
|
1987
|
idem
|
idem
|
idem
|
4
|
|
|
idem
|
|
28
|
Nephelidium lappaceum
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
|
|
|
|
|
|
idm
SUITE TABLEAU N°7
|
29
|
Pandanus pacificus
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
30
|
Peltophorum pterocarpum =P.ferrugineum
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
31
|
Pereskia sp.
|
2007
|
Pereskia
|
cactaceae
|
Bresil, Mexique
|
1
|
|
|
1
|
1
|
32
|
Pericopsis elata
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
33
|
Persea americana=P. gratissima
|
2004
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
34
|
Psidium guajava
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
idem
|
|
35
|
Pterocarpus sp
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
36
|
Samanea leptophylla =albizia leptophylla
|
1958
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
37
|
Spondias mombin
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
38
|
Spondias mombin
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
39
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
40
|
Terminalia catappa
|
1970
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
idem
|
|
41
|
Terminalia superba
|
1993
|
idem
|
idem
|
idem
|
10
|
|
|
|
Idem
|
42
|
Theobroma cacao
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
idem
|
|
idem
|
|
43
|
Theobroma cacao
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
idem
|
|
44
|
Thevetia peruviana=T. nereifolia
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
6
|
idem
|
idem
|
|
|
Total parcelle 9
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
73
|
Parcelle 10 (29a17ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Albizia chinensis=A. stipulata
|
1990
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
2
|
Anthocleista schweinfurthii
|
1970
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
|
3
|
Attalea macrocarpa
|
1970
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
4
|
Bambusa vulgaris
|
1967
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
5
|
Cananga odorata
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
Idem
|
6
|
Cananga odorata
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
Idem
|
7
|
Elaies guineensis
|
1958
|
idem
|
idem
|
idem
|
13
|
|
|
idem
|
|
8
|
Giganthocloa afer
|
1967
|
bambou Putih
|
Poaceae
|
|
|
2
|
|
1
|
|
|
|
SUITE TABLEAU N°7
1 dem
|
9
|
Melaleuca leucadendron
|
1958
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intr o
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
|
Pl.bo
|
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Total parcelle 10
|
|
|
|
24
|
|
|
|
|
|
Parcelle 11 (16a04ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Albizia chinensis=A. stipulata
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
2
|
Bambusa striata
|
1967
|
bambou
|
Poaceae
|
Asie tropicale
|
2
|
|
1
|
|
|
3
|
Elaeis guineensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
4
|
Ficus sp.
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
Idem
|
5
|
Musa sp.
|
|
bananiers
|
musaceae
|
sud-est de l'Asie
|
1
|
|
|
1
|
|
6
|
Nephelidium lappaceum
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
7
|
Persea americana
|
1980
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
Total parcelle 11
|
|
|
|
8
|
|
|
|
|
|
Parcelle 12 (35a66ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Albizia lebbeck
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
2
|
Aleurites moluccana
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
idem
|
|
Idem
|
3
|
Artocarpus altilis=A. incisa
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
4
|
Artocarpus altilis=A. incisa
|
2010
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
Idem
|
|
5
|
Averrhoa carambola
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
blaisemvumbi50@gmail.com
74
6
|
Cananga odorata
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
7
|
Carica papaya
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
8
|
Elaies guineensis
|
1974
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
9
|
Elaies guineensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
10
|
Hura crepitans
|
1980
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
1
|
11
|
Lagerstroemia speciosa
|
2004
|
idem
|
dem
|
idem
|
4
|
idem
|
idem
|
|
|
12
|
Mangifera indica
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
4
|
|
|
idem
|
|
13
|
Nephelidium lappaceum
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
14
|
Nephelidium lappaceum
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
9
|
|
|
idem
|
|
15
|
Pandanus veitchi
|
2007
|
vaccquoi
|
Pandanaceae
|
Polynésie, Indes
|
|
|
|
|
|
|
|
1
SUITE TABLEAU N°7
|
16
|
Persea americana
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
m
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
17
|
Spondias mombin
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
18
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
19
|
Theobroma cacao
|
1984
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
idem
|
|
20
|
Vitex madiensis
|
1958
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
idem
|
|
Total parcelle 12
|
|
|
|
47
|
|
|
|
|
|
Parcelle 13 (13a50ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Adansonia digitata
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
2
|
Albizia lebbeck
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
3
|
Averrhoa carambola
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
4
|
Caesalpinia pulcherrima
|
2007
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
5
|
Coffea liberica
|
2007
|
caféir babaco
|
rubiaceae
|
Libéria
|
10
|
|
|
1
|
|
6
|
Dypsis sp.
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
7
|
Elaies guineensis
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
8
|
Hura crepitans
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
|
9
|
Newbouldia laevis
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -
Email:
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75
10
|
Samanea leptophylla =Albizia leptophylla
|
1958
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
Total parcelle 13
|
|
|
|
21
|
|
|
|
|
|
Parcelle 14 (48a59ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Acacia auriculiformis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
|
Idem
|
2
|
Acrocomia aculeata=A.lasiospatha, A.sclerocarpa,
A.totai
|
2010
|
|
arecaceae
|
Amérique tropicale
|
3
|
|
|
1
|
|
3
|
Aiphanes minima = A. erosa
|
2010
|
Palmier de martinique
|
arecaceae
|
Guadeloupe/Sud Amérique
|
3
|
|
|
1
|
|
4
|
Aiphanes horrida
|
2010
|
Spine palm
|
arecaceae
|
Amerique du sud
|
3
|
|
1
|
|
|
5
|
Areca catechu
|
2010
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
idem
|
idem
|
|
6
|
Areca sp1
|
2010
|
idem
|
idem
|
idem
|
|
|
|
|
|
|
|
dem idm
SUITE TABLEAU N°7
|
7
|
Areca vestiaria
|
2010
|
Orange Palm
|
arecaceae
|
Island
|
|
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
8
|
Arecaceae (29 espèces)
|
2009
|
palmiers
|
arecaceae
|
idem
|
85
|
|
1
|
1
|
|
9
|
Attalea macrocarpa
|
2010
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
10
|
Bactris gasipaes
|
2010
|
palmier pêche
|
arecaceae
|
Amérique Centrale et Sud
|
3
|
|
|
1
|
|
11
|
Bactris coloniata
|
2010
|
|
arecaceae
|
colombie, pérou
|
3
|
|
1
|
|
|
12
|
Bactris gasipaes
|
2010
|
idem
|
arecaceae
|
idem
|
3
|
|
|
idem
|
|
13
|
Bactris sp
|
2010
|
|
arecaceae
|
|
1
|
|
1
|
|
|
14
|
Bismarckia nobilis
|
2010
|
palmier de bismarck
|
arecaceae
|
Ouest Madagascar
|
3
|
|
1
|
|
|
15
|
Caryota mitis
|
2010
|
palmier celeri
|
arecaceae
|
Asie du sud-est
|
3
|
|
1
|
|
|
16
|
Ceiba pentandra
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
Idem
|
17
|
Chambeyronia macrocarpa
|
2010
|
palmier Chambeyronia
|
arecaceae
|
Nouvelle-Calédonie
|
3
|
|
1
|
|
|
18
|
Dracaena arborea
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
8
|
idem
|
idem
|
Idem
|
|
19
|
Dypsis decaryi
|
|
Triangle palm
|
arecaceae
|
sud du Madagascar
|
3
|
|
1
|
|
|
20
|
Dypsis lutescens
|
2010
|
palmier doré
|
arecaceae
|
Madagascar
|
3
|
|
1
|
|
|
21
|
Hyophorbe lagenicaulis
|
2010
|
palmier bouteille
|
arecaceae
|
Ile Ronde/madagascar
|
3
|
|
1
|
|
|
22
|
Hyophorbe verschaffeltii
|
2010
|
Spindle Palm
|
arecaceae
|
Island
|
3
|
|
1
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
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76
23
|
Keutiopsis puersonioruni
|
2010
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
24
|
Latania loutaroides
|
2012
|
latanier
|
arecaceae
|
île de la Réunion /madascar
|
1
|
|
1
|
|
|
25
|
Licuala spinosa
|
2010
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
26
|
Livistona australis
|
2010
|
Cabbage-tree Palm
|
arecaceae
|
Australie
|
2
|
|
1
|
|
|
27
|
Moringa oleifera
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
idem
|
|
|
|
28
|
Phoenix roebelenii
|
2010
|
dattier nain
|
arecaceae
|
thailande
|
3
|
|
1
|
|
|
29
|
Pritchardia pacifica
|
2010
|
palmier de La Réunion
|
arecaceae
|
Ile Ronde/madagascar
|
3
|
|
1
|
|
|
30
|
Washingtonia robusta
|
2010
|
chiffon à poussière du ciel
|
arecaceae
|
Sud californie
|
3
|
|
1
|
|
|
31
|
Wodyetia bifurcate
|
2010
|
palmier queue-de-renard
|
arecaceae
|
Nord-Est Australie
|
|
2
|
|
|
|
|
|
1
SUITE TABLEAU N°7
|
Total parcelle 14
|
|
|
|
|
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
|
Parcelle 15 (11a17ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Areceae non determiné très epineux
|
|
le gouet
|
araceae
|
régions subtropicales
|
1
|
|
1
|
|
|
2
|
Attalea macrocarpa
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
3
|
Cycas circas
|
2009
|
sagoutier
|
arecaceae
|
Sud Asie et Océanie
|
3
|
|
1
|
|
|
4
|
Cycas revoluta
|
2009
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
idem
|
|
|
5
|
Syagrus romanzoffiana
|
2010
|
palmier de la reine
|
arecaceae
|
Sud Amérique
|
3
|
|
1
|
|
|
6
|
Encephalartos laurentianus
|
1958
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
idem
|
|
|
7
|
Encephalartos laurentianus
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
idem
|
|
|
8
|
Encephalartos laurentianus
|
2004
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
9
|
Encephalartos laurentianus
|
2009
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
idem
|
|
|
10
|
Encephalartos sp.
|
2009
|
idem
|
idem
|
idem
|
3
|
|
idem
|
|
|
11
|
Phoenix reclinata
|
1967
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
12
|
Phoenix reclinata
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
13
|
Zamia sp.
|
2009
|
pine cone
|
zamiaceae
|
USA
|
3
|
|
1
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
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77
Total parcelle 15
|
|
|
|
27
|
|
|
|
|
|
Parcelle 16 (19a29ca)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Averrhoa carambola
|
2008
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
2
|
Borassus aethiopum
|
1986
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
idem
|
|
3
|
Elaeis guineensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
2
|
|
|
idem
|
|
4
|
Eucalyptus camadulensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
5
|
Ficus wildemaniana
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
6
|
Garcinia xanthochymus
|
2005
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
idem
|
|
7
|
Mangifera indica subsp.
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
8
|
Millettia laurentii
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
|
Idem
|
9
|
Millettia versicolor
|
1968
|
Mbota
|
Fabaceae
|
Afrique centrale
|
1
|
|
|
|
1
|
10
|
Millettia versicolor
|
2005
|
idem
|
idem
|
Afrique centrale
|
|
|
|
|
|
|
Idem
|
SUITE TABLEAU N°7
|
11
|
Plumiera bicolor=rubra
|
|
frangipanier rouge
|
Apocynaceae
|
Amérique centrale; Mexique
|
|
|
|
N°
|
Noms scientifues
|
Année d'intro
|
Noms communs
|
familles
|
Origine géographique
|
Nbre d'indiv.
|
Pl.mé d
|
Pl.orn
|
Pl.ali m
|
Pl.bo
|
12
|
Ravenala madagascariensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
idem
|
|
|
13
|
Spondias cytherea
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
14
|
Spondias cytherea
|
2006
|
idem
|
idem
|
idem
|
5
|
|
|
idem
|
|
15
|
Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis
|
|
idem
|
idem
|
idem
|
1
|
|
|
idem
|
|
Total parcelle 16
|
|
|
|
20
|
|
|
|
|
Mémoire présenté et défendu
en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013
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78
3.2. Données sur les statistiques des
visites
Le tableau ci-dessous nous donne la fréquence des
visites mensuelles effectuées au cours de l'année 2012.
Par faute de disponibilité des données, nous ne
disposons que des données sur la fréquence des visites
effectuées en l'année 2012.
Tableau 8. Statistiques des visites mensuelles
effectuées au cours de l'année 2012 :
Mois
|
ADULTES NATIONAUX
|
|
ENFANTS NATIONAUX
|
|
EXPARTRIES
|
Janvier
|
1529
|
|
872
|
|
|
56
|
|
Février
|
1619
|
|
250
|
|
|
44
|
|
Mars
|
1957
|
|
100
|
|
|
48
|
|
Avril
|
2105
|
|
91
|
|
|
48
|
|
Mai
|
2227
|
|
200
|
|
|
60
|
|
Juin
|
2068
|
|
183
|
|
|
60
|
|
Juillet
|
2304
|
|
233
|
|
|
39
|
|
Aout
|
2479
|
|
208
|
|
|
61
|
|
Septembre
|
2295
|
|
91
|
|
|
83
|
|
Octobre
|
1977
|
|
100
|
|
|
49
|
|
Novembre
|
1999
|
|
82
|
|
|
61
|
|
Décembre
|
2586
|
|
230
|
|
|
55
|
|
TOTAL
|
25
|
145
|
|
2
|
646
|
|
657
|
Source : rapport annuel du jardin
botanique de Kinshasa,2012
NB : Dans les rapports mensuels ou annuels
des statistiques des visites effectuées par les expatriés, les
responsables financiers du jardin botanique n'ont jamais usés d'une
séparation entre adultes expatriés et enfants expatriés
alors que le prix est fixé différemment pour chacun d'eux dans la
mercuriale de visite.
3.3. Données sur les défis à
relever
3.3.1. Problèmes liés à la
régression et organisation des collections végétales
La quasi-totalité des plantes ont atteint un
état de vieillissement très avancé. Elles ne sont pas
étiquetées et ne possèdent aucun numéro
d'introduction ou d'enregistrement pouvant permettre et faciliter leur
identification et leur dénombrement. Elles sont
prédominées par des espèces d'origine
étrangère.
Nous avons dénombré 47 plantes
étiquetées sur l'ensemble des collections végétales
que regorge le jardin botanique de Kinshasa. Les
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79
différentes formes géométriques de
fasciés ou parcelles ne sont pas visibles et non
dénommées.
Elles sont disposées en pèle mêle (non
alignées sur des plates-bandes) sur les différents fasciés
intégrant des formes géométriques distinctes mais non
facilement identifiables par le public.
La régression des espèces est due au chablis de
certaines plantes suite au violent vent violents, surtout pendant la saison
pluvieuse.
Beaucoup d'espaces vides entre les différents
fasciés et qui peuvent encore bénéficier des nouvelles
introductions d'espèces mais aussi être utilisés pour
d'autres fins.
3.3.2. Problèmes liés aux
éléments constitutifs du jardin
Sur l'ensemble des éléments que peut constituer
un jardin botanique qui sont pour rappel :
Des collections vivantes et en banques de graines
:
Ce sont des espèces protégées, menu zoo,
espèces remarquables, taxons en culture, serres en plein air,
collections spécialisées, milieux
reconstitués, Index seminum, Arboretum ;
Des collections inertes : Ce sont des
Carpothèque, Herbier
Bibliothèque, Séminothèque, Parcs
d'attraction, Bâtiments (Bureaux
administratifs, Maisons de passage, Restaurant...etc.
De quelques éléments que disposent le jardin
botanique de Kinshasa,
les problèmes ci-après ont été
identifiés :
- Les deux fontaines à rocailles sont à
réhabiliter ;
- L'étang piscicole est complètement
dégradé ;
- L'arboretum a fortement vieilli ;
- Le palmetum, considéré comme seule collection
spécialisée, n'est pas
identifié (non étiqueté) ;
Ensuite, le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas de :
- Menu zoo ;
- Index seminum ;
- Serres en plein air ;
- Maisons de passage ;
- Restaurant ou poste de vente ;
- Carpothèque ;
- Herbiers ;
- Bibliothèque ;
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80
- Séminothèque ;
- Parc d'attraction...
3.3.3. Problèmes liés à la
mobilisation du public
Le jardin botanique de Kinshasa ne sait pas mobiliser un
public important. Si bien qu'il est situé en plein centre ville, ouvert
à un peuple qui aime le divertissement aussi bien à un monde
scientifique important, tant que le service marketing qui est l'organe de
promotion de la visibilité du jardin au public et source mobilisatrice
des recettes, fait face aux défis ci-après :
+ La lourdeur administrative, selon la quelle un client
voulant solliciter une location de l'un des espaces du jardin (la grande
salle polyvalente par exemple ) devrait au préalable adresser une lettre
à la direction générale de l'ICCN, la quelle peut
être réceptionnée dans un délai le plus souvent
retardé par rapport à la date planifiée par le client ;
+ La direction du jardin botanique ne détient pas
l'autorisation officielle de location de tous les espaces du jardin ;
+ La location de la grande salle n'est pas permise
pour certaines manifestations telles que la célébration des
fêtes de mariage, pour des raisons imprécises ;
+ Cette grande salle polyvalente, souvent la plus
sollicitée de la place pour des raisons de sécurité et
pour son large parking, ne réunit cependant pas des conditions viables
pour le public :
· La salle pouvant contenir plus de 1000 personnes,
cependant ne compte que 250 chaises ;
· Elle n'est pas climatisée ;
· Et ne dispose ni sonorisation ni services traiteurs
;
+ Le service marketing ne dispose pas des moyens
conséquents pour mener en mieux sa mission qui n'est rien d'autre que
la recherche du marché et la promotion de la visibilité du jardin
au grand public. Pourtant, le service marketing devrait être au quotidien
plus proche du public pour vendre l'image du jardin et faire connaitre tous ses
services ;
+ Mais ne dispose pas un moyen de déplacement
autonome
(véhicule) ;
+ Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'un
outil politique et stratégique de mobilisation d'un public
diversifié ;
+ Signalons que bon nombre de populations Kinoises n'est
pas encore informé du bien fondé d'un jardin botanique.
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3.3.4. Problèmes liés à la
sensibilisation, communication, éducation et recherche
A l'heure actuelle, suite aux impacts climatiques, la
sensibilisation et l'éducation à l'environnement constitue une
stratégie majeure et cruciale pour intégrer les populations aux
enjeux environnementaux et programme de reboisement.
Cependant, si le service de sensibilisation et de
l'éducation à l'environnement du jardin botanique de Kinshasa ne
semble pas être dynamique, voici les difficultés contraignant son
champ d'action :
+ Le jardin botanique de Kinshasa, depuis sa
réhabilitation n'a
pas encore constitué une documentation sur ses collections
pour faciliter une acquisition sur les informations nécessaires du
jardin et ses collections ;
+ Aucune norme systématique n'est respectée ;
+ Plus de 80 % d'espèces ne sont pas
étiquetées ;
+ Les espèces plantées à l'origine ne sont
plus facilement
identifiables, non reconnues par le service botanique de la
place, faute de documentation ;
+ Le jardin botanique de Kinshasa n'effectue pas des
échanges avec et la fourniture de matériel
végétal avec le réseau des jardins botaniques du monde,
tel que le suggère la convention sur la biodiversité à son
article 16 ; geste pourtant qui se fait gratuitement ;
+ Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'un
cahier contenant le mode et principaux généraux
d'échanges des graines et d'acquisition de nouvelles espèces ;
+ Le jardin botanique de Kinshasa ne sait pas encore
accueillir les innovations les plus récentes ;
+ Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas
d'une pépinière moderne.
3.3.5. Problèmes liés aux visites
guidées
A terme, le service qui assure l'accueil et sert de guide aux
visiteurs nationaux et expatriés dans le cadre de la présentation
du jardin connait aussi d'autres problèmes si pondérant :
+ Le service ne dispose pas d'une documentation, dans laquelle
sont mentionnés les principes éthiques et
déontologiques utiles pour les guides ;
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? Le manque de documentation sur les collections du jardin ne
permet pas aux guides de s'imprégner des
paramètres systématiques de chaque plante et son importance
spécifique ;
? Les guides n'ont pas encore bénéficié
d'une acquisition de formation en d'autres langues (anglais et autres...)
;
? Manque de personnels ayant poursuivi des études
spécialisées
relatives ;
? Manque des badges et tenues appropriés pour les
guides
permettant ainsi leur identification facile par les visiteurs.
? Manque d'une salle d'accueil, appropriée uniquement pour
ce
service.
3.3.6. Problèmes liés à
l'horticulture
Le service botanique du jardin botanique de Kinshasa ne dispose
pas des spécialistes dans les domaines de l'horticulture et de la
multiplication des plantes. Cela peut se remarquer sur la qualité du
savoir faire de ce service à travers les images ci-dessous qui illustre
bien la pépinière du jardin :
SOURCE : images prises personnellement sur les
pépinières du JbK, avril 2013
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3.3.7. De la performance des personnels et
productivité
Le jardin botanique de Kinshasa mobilise quand même des
recettes raisonnables malgré le manque d'esprit d'innovations des
personnels impliqués.
Il ne se sait pas également s'autofinancer tant que ses
personnels ne sont pas performants pour mener des actions attractives et
mésologiques pouvant faciliter la fréquentation par un public
important et diversifié.
La fusion entre l'ICCN et IJZBC n'est pas encore
réellement effective. D'où on remarque une large
différenciation de rémunération entre les personnels. La
faible rémunération a une incidence remarquable sur la
capacité productive des personnels. Le paiement des salaires parfois
aléatoire décourage le personnel.
3.3.8. De l'entretien et gestion des déchets
L'entretien dans un jardin botanique est aussi primordial que
tout. Il traduit l'aspect esthétique, susceptible d'attirer le public.
Et cet entretien se fait de manière systémique et globale. Ce qui
n'est pas le cas au jardin botanique de Kinshasa.
Au jardin botanique de Kinshasa, l'entretien se fait de
manière rotative des parcelles. La situation financière ne permet
pas d'entretenir convenablement le Jardin.
L'insuffisance d'installation des poubelles localisées
dans tous les
coins du jardin, et le manque de suivi dans le système
d'entretien font qu'on remarque la présence des papiers et d'autres
déchets en vogue.
3.3.9. Problèmes liés à
l'équipement technique et cadre du personnel
Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas, à part
les matériels techniques aratoires (machettes, pèles, houes...);
de matériels techniques motorisés pour bien appliquer de
manière considérable l'art du jardinage. La seule tondeuse
à gazon que dispose le jardin n'est pas en bon état. Le jardin
connait une carence sévère en matériels techniques
motorisés.
Le bâtiment administratif a connu un incendie,
d'où le besoin de renforcer le cadre du personnel en matériels de
bureau.
3.3.10. De l'adduction d'eau et bancs de repos
Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'un
système d'adduction d'eau dans tous les coins du jardin pouvant
faciliter l'arrosage des collections.
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En ce qui concerne les bancs de repos, le jardin botanique de
Kinshasa connait une insuffisance en bancs de repos. Le public s'assoit souvent
sur la pelouse. On n'y dénombre que 32 bancs de repos dont 23 seulement
qui sont en bon état.
3.3.11. De la sécurité
Le jardin botanique de Kinshasa constitue le lieu de refuge et
d'abris des enfants de la rue communément appelés :
Chègues ou Koulouna . En plein jours, on peut les voir paradés
les murs du jardin. En réalité, le public ne se sent pas du tout
en sécurité.
Le jardin étant entouré par une marrée
des magasins des commerçants du grand marché, les limites du
jardin ne sont pas visibles et sécurisées.
D'où le problème de lotissement que connait le
jardin botanique de
Kinshasa.
3.3.12. Problèmes liés au contrôle,
suivi et évaluation
Certaines manifestations qui sont souvent organisées au
sein du jardin ont de l'impact remarquable sur la flore, comme les foires de
chaque année qui consistent à construire des kiosques au sein du
jardin.
Les missions d'audite ne concernent efficacement que la
gestion financière et non cependant pas la gestion de la qualité
de l'environnement du jardin.
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CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSIONS
4.1. Diversité floristique et
spécifique
La diversité floristique présente le nombre
d'individus de plantes par espèce qu'occupe une unité de surface
donnée. Tandis que la diversité spécifique renseigne sur
le nombre d'espèces par unité de surface.
Ainsi, à partir du tableau N°7, qui
représente l'inventaire des collections végétales du
jardin botanique de Kinshasa, nous avons ressorti dans le tableau ci-dessous le
nombre total d'individus des plantes (c'est-à-dire la diversité
floristique) de chaque parcelle et leur diversité spécifique
correspondante.
Tableau 9.Présentation de la diversité
floristique et spécifique par parcelle
Parcelles
|
Diversité floristique
|
Diversité spécifique
|
Parcelle 1
|
62
|
21
|
Parcelle 2
|
64
|
29
|
Parcelle 3
|
66
|
20
|
Parcelle 4
|
74
|
20
|
Parcelle 5
|
62
|
8
|
Parcelle 6
|
32
|
3
|
Parcelle 7
|
52
|
5
|
Parcelle 8
|
129
|
26
|
Parcelle 9
|
98
|
9
|
Parcelle 10
|
24
|
1
|
Parcelle 11
|
8
|
2
|
Parcelle 12
|
47
|
1
|
Parcelle 13
|
21
|
1
|
Parcelle 14
|
164
|
22
|
Parcelle 15
|
27
|
4
|
Parcelle 16
|
20
|
2
|
? globale
|
950
|
174
|
Source : catégorisation personnelle à partir du
tableau N°7
Au regard de ce tableau, les constations suivantes peuvent
être observées :
- Le jardin botanique de Kinshasa compte un
total de 950 individus des plantes correspondant à 174 espèces
qui présentent le nombre total en terme de diversité
spécifique.
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- La parcelle 14 a plus d'individus en terme de
diversité floristique, avec un nombre total de 164 individus de plantes,
suivie de la parcelle 8 avec 129 plantes et enfin la parcelle 9 avec 98
plantes. Et sont ces trois parcelles qui regorgent plus d'individus des plantes
du jardin botanique de Kinshasa. Tandis que la parcelle 11 a moins d'individus
de plantes. Elle regagne la dernière position avec 8 individus de
plantes en terme de la la diversité floristique.
- En ce qui concerne, la diversité spécifique,
l'analyse montre que la parcelle 2 a plus d'espèces avec un nombre total
de 29, suivie de la parcelle 8 avec 26 espèces et enfin la parcelle 14
avec 22 espèces. Tandis que les parcelles 10, 12, 13 ont moins
d'espèces. Elles regagnent la dernière position avec 1
espèce pour chacune des parcelles en terme de la diversité
spécifique.
4.2. Comparaison de la diversité floristique et
spécifique de chaque parcelle correspondante par le calcul de la
densité.
Le calcul de la densité est obtenu en divisant le
nombre d'individus total d'un espace déterminé par sa superficie.
Cet indicateur, est souvent utilisé pour l'analyse descriptive de la
répartition des individus et donne une mesure très approximative
et géographiquement abstraite de l'occupation de l'espace.
Ainsi, plus l'échelle est petite et moins la
densité moyenne des individus est significative.
Densité=nombre de plantes par unité de surface.
EXEMPLE : la parcelle1 a une dimension de 11a78ca et
dispose d'une diversité floristique de 62 individus. Ainsi, en retenant
comme unité de base, 100 m2 ; cela nous donne 62/1172
m2=0.05arbres/ m2, soit 5 arbres ou individus de plantes
par 100 m2.
Ainsi, à partir du tableau N°6 qui ressortit les
dimensions des parcelles, nous calculons la densité de chaque parcelle
en fonction du tableau N°7 qui présente la diversité
floristique et spécifique de chaque parcelle correspondante.
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Tableau 10. Calcul de la densité de la
diversité floristique et spécifique :
Parcelles
|
Dimensions /parcelle
|
Diversité floristique
|
densité
|
Diversité spécifique
|
Densité
|
Parcelle 1
|
11a 78ca
|
62
|
0.05
|
21
|
0.01
|
Parcelle 2
|
69a 33ca
|
64
|
0.00
|
29
|
0.00
|
Parcelle 3
|
22a 61ca
|
66
|
0.02
|
20
|
0.00
|
Parcelle 4
|
23a 04ca
|
74
|
0.03
|
20
|
0.00
|
Parcelle 5
|
20a 61ca
|
62
|
0.03
|
8
|
0.00
|
Parcelle 6
|
15a 30ca
|
32
|
0.02
|
3
|
0.00
|
Parcelle 7
|
21a
|
52
|
0.02
|
5
|
0.00
|
Parcelle 8
|
85a 18ca
|
129
|
0.01
|
26
|
0.00
|
Parcelle 9
|
1ha 08a 23ca
|
98
|
0.00
|
9
|
0.00
|
Parcelle 10
|
29a 17ca
|
24
|
0.00
|
1
|
0.00
|
Parcelle 11
|
16a 04ca
|
8
|
0.00
|
2
|
0.00
|
Parcelle 12
|
35a 66ca
|
47
|
0.01
|
1
|
0.00
|
Parcelle 13
|
13a 50ca
|
21
|
0.01
|
1
|
0.00
|
Parcelle 14
|
48a 59ca
|
164
|
0.03
|
22
|
0.00
|
Parcelle 15
|
11a 17ca
|
27
|
0.02
|
4
|
0.00
|
Parcelle 16
|
19a 29ca
|
20
|
0.01
|
2
|
0.00
|
? globale
|
|
950
|
|
174
|
|
Source : Calculs personnels en
fonction du tableau N°6 et TABLEAU N°7 Au regard de cette
densité, il ya lieu d'observer qu'il ya beaucoup de vide et qui peuvent
encore être comblés en espèces pour enrichir le jardin.
L'indicateur de la densité montre que la
répartition des individus par rapport à leur occupation de
l'espace dans les différentes parcelles n'est pas significative.
Sur 100 m2, à peine on retrouve 5 individus
de plantes dans la parcelle 1, qui a une superficie de 11a78ca soit 1178
m2, en ce qui concerne la diversité floristique et un
individu seulement de plante pour ce qui est de la diversité
spécifique.
Par ailleurs, les parcelles 2, 9, 10 et 11 ne disposent aucun
individu de plante sur un espace de 100 m2 en ce qui concerne la
diversité floristique et aucune plante tant pour le reste des parcelles
en ce qui concerne la diversité spécifique.
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4.3. Familles des espèces inventoriées
et le nombre d'espèces correspondant
Les résultats sur les familles des espèces
inventoriées au jardin botanique de Kinshasa sont repris dans le tableau
ci-dessous.
Tableau 11. Familles des espèces
inventoriées et nombre d'espèces correspondantes
N°
|
Familles
|
Nbre d'espèce s
|
N°
|
Familles
|
Nbre d'espè ces
|
N°
|
familles
|
Nbre d'espèc es
|
1
|
Bombacaceae
|
5
|
19
|
Liliaceae
|
1
|
38
|
Burseraceae
|
1
|
2
|
Agavaceae
|
4
|
20
|
Araucariaceae
|
1
|
39
|
Rosaceae
|
1
|
3
|
Araliaceae
|
1
|
21
|
Araucariaceae
|
1
|
40
|
verbanaceae
|
2
|
4
|
arecaceae
|
41
|
22
|
casuarinaceae
|
1
|
41
|
Sterculiaceae
|
1
|
5
|
marantaceae
|
1
|
23
|
Zamiaceae
|
2
|
42
|
Caricaceae
|
1
|
6
|
Cupressaceae
|
1
|
24
|
Myrtaceae
|
8
|
43
|
Lythraceae
|
1
|
7
|
Dracaenaceae
|
1
|
25
|
Rubiaceae
|
3
|
44
|
Fabaceae
|
5
|
8
|
Convolvulaceae
|
1
|
26
|
Anacardiaceae
|
3
|
45
|
cactaceae
|
2
|
9
|
Euphorbiaceae
|
5
|
27
|
Rutaceae
|
4
|
46
|
glusiaceae
|
1
|
10
|
Apocynacesae
|
4
|
28
|
pinaceae
|
2
|
47
|
oxalideae
|
1
|
11
|
Moringaceae
|
1
|
29
|
Podocarpaceae
|
1
|
48
|
Flacourtiaceae
|
1
|
12
|
Bignoniaceae
|
3
|
30
|
Musaceae
|
3
|
49
|
taxodiaceae
|
1
|
13
|
Combretaceae
|
3
|
31
|
Mimosaceae
|
6
|
50
|
Loganiaceae
|
1
|
14
|
Mimosaceae
|
6
|
32
|
malvaceae
|
2
|
51
|
irvingiaceae
|
1
|
15
|
annonaceae
|
2
|
33
|
Sapotaceae
|
2
|
52
|
Vitaceae
|
1
|
16
|
Moraceae
|
5
|
34
|
Sapindaceae
|
1
|
53
|
Loganiaceae
|
1
|
17
|
Pandanaceae
|
2
|
35
|
poaceae
|
3
|
54
|
Ebenaceae
|
1
|
18
|
Caesalpiniaceae
|
9
|
36
|
meliaceae
|
3
|
55
|
araceae
|
1
|
|
|
|
37
|
Lauraceae
|
2
|
|
Total
|
168
|
Source : familles
répertoriées personnellement à partir du tableau
IV°7
De ce tableau, les constatations suivantes peuvent être
dégagées :
- Sur les 950 individus des plantes inventoriées au
jardin botanique de Kinshasa, nous avons répertorié 55 familles
qui correspondent au 174 espèces ressorties de sa diversité
floristique. Cependant, le total d'espèces est différent de celui
de la diversité spécifique du fait qu'il ya 6 espèces
restantes dont nous n'avons pas pu identifier leurs familles.
- La famille Arecaceae est prédominante, avec 41
espèces. Elle correspond en grande partie en espèces
ornementales.
- Elle est suivie par la famille Caesalpiniaceae avec 9
espèces, dont 5 sont ornementales, 2 espèces à
filière bois et 2 autres alimentaires.
- La famille Myrtaceae a 8 espèces.
Il ya lieu de tirer une conclusion suivante: ces trois familles
représentent les espèces les plus abondantes du jardin
botanique de Kinshasa.
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Sur 55 familles répertoriées correspondant
à 168 espèces, ces trois familles ont à elles seules 58
espèces, soit 34,5 %.
4.4. Classification des collections
végétales inventoriées suivant l'origine
géographique et selon leur importance socio-économique
Les résultats sont représentés dans le
tableau N°7, de colonne 7 à 11 ; où nous avons
classifié toutes les espèces inventoriées suivant
l'origine géographique et selon leur importance
socio-économique.
4.4.1. Origine géographique des collections
végétales inventoriées
Notre analyse sur l'origine des espèces
inventoriées, introduites au jardin botanique de Kinshasa, a mis en
évidence des constatations suivantes :
- 60 % des espèces inventoriées sont
essentiellement d'origine exotique, c'est-à-dire extra-Africaine :
Amérique 31%, Asie 25%, Europe 2% et Océanie1%.
Cette remarque est due, du faut que les foyers
d'Amérique et d'Asie sont à l'origine de la plupart de plantes
cultivées actuellement (LUBINI, op city).
- 40 % des espèces sont d'origine Africaine, dont 11%
sont d'origine congolaise (de la République Démocratique du
Congo).
NB : Les dates d'introduction de
chaque espèce sont reprises dans le tableau N°7, colonne 3, qui
présentent l'inventaire des collections. Malheureusement, les
espèces introduites à l'origine c'est-à-dire à
partir de 1933 que le jardin botanique de Kinshasa a été
créé, leurs dates ne sont plus précisées par manque
de documentation.
La plus ancienne plante du jardin botanique de Kinshasa,
reconnue actuellement est le cierge du Pérou, Cereus peruvianus,
qui est cultivée à la fois comme une espèce ornementale et
alimentaire, introduite en 1952 d'origine d'Amérique du Sud,
précisément en Argentine.
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90
4.4.2. Importance socio-économique des collections
végétales inventoriées
Les espèces classifiées suivant leur importance
socio-économique sont reprises dans le tableau de synthèse ci
dessous.
Tableau 12. Présentation synthétique de la
diversité spécifique par parcelle suivant l'importance
socio-économique
Parcelles
|
importance socio-économique/nombre
d'espèces par parcelle
|
Plantes medicinales
|
Plantes ornementales
|
Plantes alimentaires et fibre
|
Plantes à
filière bois d'ouevre
|
TOTAL
|
Parcelle 1
|
6
|
12
|
|
5
|
|
1
|
|
24
|
Parcelle 2
|
5
|
14
|
|
5
|
|
10
|
|
34
|
Parcelle 3
|
7
|
4
|
|
8
|
|
6
|
|
25
|
Parcelle 4
|
3
|
7
|
|
11
|
|
5
|
|
26
|
Parcelle 5
|
0
|
3
|
|
5
|
|
2
|
|
10
|
Parcelle 6
|
1
|
0
|
|
1
|
|
3
|
|
5
|
Parcelle 7
|
0
|
3
|
|
2
|
|
2
|
|
7
|
Parcelle 8
|
3
|
9
|
|
7
|
|
9
|
|
28
|
Parcelle 9
|
4
|
1
|
|
4
|
|
1
|
|
10
|
Parcelle 10
|
0
|
1
|
|
0
|
|
0
|
|
1
|
Parcelle 11
|
0
|
1
|
|
1
|
|
0
|
|
2
|
Parcelle 12
|
0
|
1
|
|
0
|
|
0
|
|
1
|
Parcelle 13
|
0
|
1
|
|
0
|
|
0
|
|
1
|
Parcelle 14
|
0
|
18
|
|
4
|
|
0
|
|
22
|
Parcelle 15
|
0
|
4
|
|
0
|
|
0
|
|
4
|
Parcelle 16
|
0
|
2
|
|
1
|
|
1
|
|
4
|
? globale d'individus
|
29
|
|
81
|
|
54
|
|
40
|
204
|
Source : classification personnelle à partir du
tableau N°9
Nous avons un nombre total de 204 plantes au sein du jardin
botanique de Kinshasa qui présentent une importance
socio-économique. Et ces plantes sont reparties de manière
ci-après :
- 29 plantes médicinales ;
- 81 plantes ornementales ;
- 54 plantes alimentaires et fibres ; - 40 plantes à
filière bois d'oeuvre.
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91
En effet, nous remarquons une prédominance des plantes
ornementales avec un nombre total de 81 et peuvent être classées
en première position, après les plantes alimentaires et fibres
qui viennent en deuxième position avec un nombre total de 54
espèces, ensuite les plantes à filière bois d'oeuvre en
troisième position avec un ombre total de 40 espèces et enfin, en
dernière position, les plantes médicinales avec le total de 29
plantes.
Cependant, de par leur répartition dans les
différentes parcelles, la parcelle2 a plus des plantes ayant une
importance socioéconomique avec un nombre total de 34 espèces,
dominées par des plantes ornementales avec 14 espèces, ce qui le
classe en deuxième position avant la parcelle14 qui, à elle seule
regorge 18 plantes ornementales, puis elle récupère la
première position en bois d'oeuvre avec 10 espèces et enfin
revient à la troisième position pour des plantes
médicinales avec un nombre de 5 espèces.
La parcelle8 occupe la deuxième en terme de nombre
total des plantes ayant une importance socioéconomique avec un nombre
total de 28 plantes, dominées par les plantes à filière
bois d'oeuvre qui, le classe en deuxième position avec 9 plantes et en
quatrième position en plantes ornementales avec 9 plantes et en
cinquième position pour des plantes médicinales au nombre de 3
plantes.
Et les parcelles 10, 12 et 13 n'ont qu'une seule espèce
ayant une importance socio économique pour chacune d'elles. Ces trois
grandes, qui n'ont pour chacune une seule espèce spécifique,
présentent en termes de superficie totale, 78a33ca.
NB : Il ya une large différence
qu'on peut remarquer entre le nombre
total d'espèces classées suivant l'importance
socio-économique par rapport au nombre total de la diversité
spécifique, 174 espèces ; du fait que quelques plantes peuvent
présenter une double importance socio économique. Certaines
plantes peuvent être à la fois ornementales aussi alimentaires par
exemple,..etc.
Par ailleurs, la répartition des plantes dans chaque
parcelle a prouvé à suffisance que le jardin botanique de
Kinshasa ne respecte pas les critères modèles de classement des
plantes suivant l'importance socio-économique.
Pourtant, ce qui fait le savoir-faire dans un jardin
botanique, c'est la manière dont les collections s'organisent dans les
différents fasciés selon que chaque fasciés ou parcelle
offre une valeur socioéconomique qui lui est propre.
Cependant, les collections du jardin botanique de Kinshasa
sont organisées de manière désordonnée. Nous
retrouvons dans une même parcelle
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les espèces d'origines diverses et n'ayant pas la
même importance socioéconomique.
4.5. Statistiques des visites
Les jardins botaniques de Kinshasa, ne disposent pas toutes
les données sur les statistiques des visites des années
antérieures. Les données des visites que nous avons pu
trouvér, sont celles effectuées au cours de l'année
2012.
4.5.1. Calcul des effectifs mensuels des visites
A partir du tableau N°8, qui présente les
effectifs mensuels des visites au cours de l'année 2012
effectuées par adultes nationaux, enfants nationaux et expatriés,
nous calculons leurs totaux dans le tableau ci-dessous.
Tableau 13. Totaux des effectifs des visites
mensuelles effectuées par adultes nationaux, enfants nationaux et
expatriés à l'an 2012
Mois
|
ADULTES NATIONAUX
|
ENFANTS NATIONAUX
|
EXPARTRIES
|
Totaux des visites
|
Janvier
|
1529
|
872
|
56
|
2457
|
Février
|
1619
|
250
|
44
|
1913
|
Mars
|
1957
|
100
|
48
|
4370
|
Avril
|
2105
|
91
|
48
|
2244
|
Mai
|
2227
|
200
|
60
|
2487
|
Juin
|
2068
|
183
|
60
|
4731
|
Juillet
|
2304
|
233
|
39
|
2576
|
Aout
|
2479
|
208
|
61
|
2748
|
Septembre
|
2295
|
91
|
83
|
5324
|
Octobre
|
1977
|
100
|
49
|
2126
|
Novembre
|
1999
|
82
|
61
|
2142
|
Décembre
|
2586
|
230
|
55
|
4268
|
TOTAL
|
25145
|
2646
|
657
|
28 448
|
Source : calculs personnels à partir du tableau
N°8
NB : Nous avons signalé
là-dessus que dans les rapports mensuels ou annuels des statistiques des
visites effectuées par les expatriés, les responsables financiers
du jardin botanique n'ont jamais usés d'une séparation entre
adultes expatriés et enfants expatriés alors que le prix est
fixé différemment pour chacun
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d'eux dans la mercuriale de visite. Ainsi, pour évaluer
les totaux des effectifs des visites mensuelles effectuées les
expatriés à l'an 2012, nous avons considéré
uniquement le prix relatif au droit d'entrée par adultes
expatriés.
Au cours de l'année 2012, le jardin botanique de
Kinshasa a reçu un effectif total des visites, de 28 448, dont les
adultes occupent la première position avec un effectif total de 25 145,
suivis des enfants au nombre total de 2 646 et enfin en dernière
position les expatriés avec un effectif total de 657.
Pour faciliter l'observation sur l'évolution des totaux
des effectifs des visites mensuelles par adultes, enfants et expatriés,
nous représentons les résultats du tableau N°13 sur une
figure graphique.
4.5.2. Représentation graphique des effectifs des
visites mensuelles par adultes, enfants et expatriés de l'an 2012
Graphique 1. Evolution graphique des effectifs des
visites mensuelles par adultes, enfants et expatriés de l'an
2012
Nombre de visites
4000
6000
5000
3000
2000
1000
0
Statistiques des visites au cours de l'an
2012
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout
Septembre Octobre Novembre Décembre
ADULTES ENFANTS EXPARTRIES Totaux des visites
Source : présentation personnelle à partir du
tableau N°13
Au regard de ce graphique, nous remarquons que la courbe des
totaux des effectifs des visites mensuelles pour les adultes nationaux,
enfants nationaux
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et expatriés a connu une évolution presque
exponentielle au cours des mois de septembre, qui correspond à un
effectif total de visites de 5324, suivie du mois de juin avec 4731 et mois de
mars avec 4370 ainsi que le mois de décembre avec un nombre total de
4268.
Quant aux autres mois, il ya lieu de constater une
évolution en dent de scie.
En ce qui concerne l'évolution spécifique des
effectifs de visites mensuelles, la courbe des adultes nationaux montre que ces
derniers ont plus fréquenté le jardin botanique au cours de
l'année 2012, suivi des enfants et les expatriés en dernier.
Cependant, les adultes nationaux ont plus visité le
jardin au cours du mois de décembre ; alors que les enfants nationaux,
au mois de janvier et mois de septembre pour les expatriés.
4.5.3. Evaluation des recettes
générées
Pour évaluer les recettes générées
au cours de l'année 2012, nous calculons à partir du tableau
N°5 qui présente la mercuriale des prix par visite, en fonction du
tableau N°13 relatif aux effectifs des visites mensuelles
effectuées par adultes nationaux, enfants nationaux et expatriés
à l'an 2012 . Le tableau ci-dessous nous en donne les
résultats.
Tableau 14. Recettes générées issues
des statistiques des visites de l'an 2012
Mois
|
Adultes
|
Enfants
|
Expatriés
|
CT/Fc
|
Janvier
|
1529000
|
436000
|
112000
|
548000
|
Février
|
1619000
|
125000
|
88000
|
1832000
|
Mars
|
1957000
|
50000
|
96000
|
2380000
|
Avril
|
2105000
|
45500
|
96000
|
2246500
|
Mai
|
2227000
|
100000
|
120000
|
2447000
|
Juin
|
2068000
|
91500
|
120000
|
4693500
|
Juillet
|
2304000
|
116500
|
78000
|
2498500
|
Aout
|
2479000
|
104000
|
122000
|
2705000
|
Septembre
|
2295000
|
45500
|
41500
|
5203500
|
Octobre
|
1977000
|
50000
|
98000
|
2125000
|
Novembre
|
1999000
|
41000
|
122000
|
2162000
|
Décembre
|
2586000
|
115000
|
110000
|
4287000
|
CT/Fc
|
25145 000
|
1323000
|
1314000
|
27782 000
|
Source : calculs personnels à partir du tableau
N°5 en fonction du tableau N°13
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Nous avons un montant total de 27782 000 FC, soit 30
197, 83 $ au taux de 920 ; encaissé issues des statistiques des
visites au cours de l'année 2012.
C'est un montant faible. Ainsi, si le jardin botanique de
Kinshasa ne pourrait dépendre que de financement issu des effectifs de
visites ; alors ceci ne saurait en aucun cas promouvoir la survie du jardin et
de son personnel.
Le jardin botanique de Kinshasa doit multiplier des efforts
pour créer d'autres sources de mobilisation des recettes, pouvant
renforcer son autofinancement pour sauvegarder sa performance.
Toutefois, les constatations à observer sur les
recettes générées mensuelles au cours de l'année
2012 sont proportionnelles aux résultats du tableau N°13.
Pour faciliter l'observation sur l'évolution des
recettes générées au cours de l'année 2012, nous
représentons les résultats du tableau N°14 sur la figure
graphique ci-dessous.
4.5.4. Représentation graphique des recettes
générées issues des statistiques des visites de l'an
2012
Graphique 2. Evolution graphique des recettes
générées issues des statistiques des visites de l'an
2012
recettes
4000000
6000000
5000000
3000000
2000000
1000000
0
Présentation graphique des recettes issues des
statistiques des visites de l'an 2012
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout
Septembre Octobre Novembre Décembre
Adultes enfants expatriés CT/Fc
Source : présentation personnelle à partir du
tableau N°14
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Quelle que soit, la courbe relative à
l'évolution graphique des effectifs des visites mensuelles par adultes,
enfants et expatriés de l'an 2012, et celle concernant
l'évolution graphique des recettes générées issues
des statistiques des visites de l'an 2012 ; les mêmes constatations
peuvent être faites du fait qu'elles sont inter correspondantes.
Et, la figure graphique explicite bien cette situation. Elle
montre que nous avons les coûts totaux les plus élevés au
mois de septembre, au mois de janvier pour les enfants, au mois de
décembre pour les adultes et mois de septembre pour les
expatriés.
Cependant, nous constatons qu'au niveau de l'évolution
des courbes des recettes des enfants et expatriés, il ne s'y
dégage pas fortement une différence d'écart en terme des
recettes totales annuelles. Cela est dû à la mercuriale des prix
fixée pour le droit d'entrée, plus élevé pour les
expatriés.
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Conclusion partielle
Eu égard sur les résultats obtenus, il ressort
des discussions que le jardin botanique de Kinshasa ne réunit pas les
critères d'un jardin botanique modèle.
D'où, la nécessité de le
réhabiliter.
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4.6. REHABILITATION TECHNICO SCIENTIFIQUE DU JARDIN
BOTANIQUE DE KINSHASA SUIVANT LES CRITERES D'UN JARDIN BOTANIQUE MODELE
Le plan de réhabilitation que nous proposons, est
conforme aux recommandations de l'Agenda International pour la Conservation
dans les Jardins Botaniques de mai 2000.
En effet, réhabiliter ou aménager un milieu
para-naturel comme le jardin botanique, consiste à améliorer et
à restaurer ou à rénover les conditions non seulement pour
des raisons économiques et récréatives mais aussi morales,
esthétiques et éducatives (BELESI, 2013), pouvant faciliter
l'attraction permettant ainsi au jardin de s'autofinancer.
Le plan de réhabilitation technico-scientifique suivant
les critères d'un jardin botanique modèle établi, ne
suppose proposer les pistes de solution à apporter aux différents
défis qui ont été relevés, aux quels, le jardin
botanique de Kinshasa fait face.
Par cette approche, et au moyen d'autres documentations
consultées sur les critères des jardins botaniques
modèles, tout au long de ce travail, nous en avons servi comme bases
pour trouver des solutions adéquates aux problèmes de
conservation de capital biologique du jardin botanique de Kinshasa qui ne lui
permet pas d'assurer efficacement ses missions.
4.6.1. Renouvellement du capital biologique du jardin
botanique de
Kinshasa
L'analyse a montré que le jardin botanique de Kinshasa
compte actuellement un total de 950 individus des plantes en terme de la
diversité floristique sur 174 espèces qui ne représentent
que le nombre total pour ce qui concerne la diversité spécifique.
Alors qu'au regard de calcul de la densité, l'analyse a également
montré que la distribution des plantes est très large.
Pourtant, la richesse floristique d'un jardin botanique dit
modèle, ne vaut pas en termes de sa diversité floristique mais
plutôt en fonction de sa diversité spécifique.
Ainsi, Jean-Baptiste Lamarck (op city), qui fut le premier
à utiliser et à définir le concept « jardin botanique
» enrichit cette opinion en soutenant que « la grande utilité
d'un jardin botanique consiste plus dans le nombre de plantes
différentes qui y sont cultivées, que dans le nombre des
individus d'une même plante que la culture pourrait y multiplier avec
production».
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Le jardin botanique de Kinshasa connait une faible richesse
floristique. Et dans cet optique, il ne peut pas être capable d'accomplir
efficacement les besoins de recherche, d'éducation et de
conservation.
D'où, la nécessité de faire une
réintroduction en remplaçant les 776 individus de plantes en
d'autres espèces, aussi combler évidemment d'autres vides ;
constatés lors des calculs de la densité. Plus ou moins,1000
espèces peuvent être réintroduites au jardin botanique de
Kinshasa.
Cette réintroduction peut être effectuée
au moyen de la flore locale en vue d'enrichir le jardin par notre propre flore,
conforme aux recommandations de l'Agenda International pour la Conservation
dans les Jardins Botaniques de mai 2000 ; étant donné notre
patrimoine forestier dispose d'importantes espèces endémiques de
grande valeur, mais surtout en régression.
On pourra toutefois se servir des travaux de mémoire de
certains étudiants qui ont fourni des résultats sur des nouvelles
espèces locales à croissance rapide, à forte
densité de séquestration de carbone et, d'autres qui
requièrent une certaine valeur socio-économique.
NB : Quand, il faut remplacer les
espèces, c'est-à-dire il faut abattre celles qui sont en place,
qui ne présentent pas d'utilité en terme de la diversité
spécifique, mais cet abattage peut être progressif et rotatif des
parcelles.
4.6.2. Réorganisation de la disposition des
collections végétales du jardin botanique de Kinshasa
L'analyse a prouvé que les plantes du jardin botanique
de Kinshasa sont organisées en pêle-mêle. Il ne respecte
aucun critère d'organisation et de classification des plantes.
Alors qu'« un jardin botanique est avant tout une
collection et que son espace comme celui d'un musée ou d'une
bibliothèque est organisé selon un plan de classement que
matérialise souvent un catalogue. La classification et l'organisation
des plantes en espèces et leur identification pratique sur le terrain
reposent d'abord sur des critères morphologiques. Tout est
agencé, pour plaire et instruire » (J-Marc Drouin (1996) ; Philip
E. Hulme (2011), Garbari fabio et all(1991).
« Le jardin se présente comme un ensemble
subdivisé en unités de taille variable. Même en n'ayant
aucune connaissance en systématique, le jardin botanique rend en quelque
sorte instantanément sensible une idée sur ses collections »
(De Luca cité par Jean Estebanez,2009)
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C'est ainsi, lors de la réintroduction, il faut veiller
à ce que la disposition des plantes s'oriente de façon
systématique (par classification) suivant l'origine géographique
et organisées selon leur importance socioéconomique dans le
différents fasciés. C'est-à-dire, « les plantes y
sont cultivées et présentées par thème et doivent
être entretenues avec un soin particulier. Le visiteur doit pouvoir s'y
retrouver même si les jardiniers sont absents. «
Généralement, et pour beaucoup de jardins botaniques, les plantes
sont présentées au public sous forme des plates-bandes
cultivées, et elles sont plus ou moins alignées » (BGCI,
1989).
Et, d'autres collections sont conservées dans des
serres, herbiers...etc. Chaque plante doit être connue par le jardinier
chargé du secteur où elle se trouve. Chaque collection vivante,
localisée dans chaque coin du jardin doit dégager une importance
socio-économique qui lui est spécifiquement propre.
4.6.2.1. Approche sur les normes de gestion des
collections
Dans ses articles 3 et 4 ; la charte d'agrément des
jardins botaniques de France et des pays francophones de 2008'' ; souligne
qu'un « jardin botanique modèle est celui qui sait présenter
ses collections botaniques thématiques documentées,
enregistrées et étiquetées, disposées de
façon pédagogique, parfaitement entretenues et mettant l'accent
sur la flore indigène. Et la qualité des aménagements, de
la présentation et de l'entretien des collections constitue des
éléments essentiels qui doivent soutenir les différentes
missions du jardin botanique en termes de valorisation et de communication
».
Actuellement, les deux plus importants jardins botaniques du
monde, en termes de superficie et de taille de la collection, sont les Jardins
botaniques royaux de Kew suivis par le Jardin botanique de Montréal.
Cependant, le jardin botanique de Montréal dans sa `' politique de
gestion des collections et principes généraux''de 2003 tel
que suggéré par le Conservateur Michel Labrecque : « la
documentation des plantes en culture est une activité primordiale d'un
jardin dit botanique. Le maintien continuel et rigoureux des données
relatives aux plantes en collection assure leur valeur scientifique et
éducative. Toute plante reçue au Jardin doit être
enregistrée et étiquetée. L'horticulteur responsable du
jardin ou de la serre, où est destinée la plante, est tenu de
fournir et d'organiser immédiatement toutes les données
d'arrivage ou de classification selon les critères scientifiques
(identité, provenance ou origine géographique, quantité,
etc.). Une plante pour laquelle on ne peut rien dire n'a aucune valeur pour un
jardin botanique ».
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En effet, on doit pouvoir, pour chacune d'entre elles,
identifier son nom latin (Genre et espèce), son nom usuel, la famille
à laquelle elle appartient, son origine géographique, et un
numéro d'introduction.
4.6.3. Principes d'introduction et d'acquisition des
nouvelles espèces au jardin botanique de Kinshasa
D'après l'analyse, la répétition de
mêmes individus de plantes est énorme au sein du jardin botanique
de Kinshasa.
Toute plante, avant d'être introduite au jardin, doit
être clairement systématisée. Ainsi, on se sert du cahier
d'introduction et d'enregistrement des espèces pour vérifier si
l'espèce n'existe pas déjà au sein du jardin.
Une fois approuvée et identifiée,
l'espèce peut être alors introduite. Elle est plantée dans
la partie du jardin qui lui correspond le mieux, elle est
étiquetée, enregistrée dans le cahier d'introduction et un
numéro d'ordre lui est attribué. À partir de ce moment, le
suivi de celle-ci peut commencer jusqu'à sa mort; le jardinier botaniste
y consigne soigneusement les différentes étapes pour lui
soumettre à une pérennité. Comme un bébé, le
jardinier botaniste suivra avec attention son évolution et lui
facilitant les conditions d'adaptations favorables.
Les acquisitions des espèces végétales
par le jardin botanique peuvent se faire de la manière ci-après
:
Achats
Échanges
Index Seminum
Récoltes en nature
Dons
Croisement des espèces, greffage par le jardinier
botaniste...
4.6.3.1. Achats et échanges
Lors de l'achat et échanges des graines entre jardins
au avec autres institutions de recherche, spécialisées pour la
multiplication des semences ou graines ; le jardinier doit s'assurer
auprès des fournisseurs du respect de la propriété
intellectuelle (marque de commerce, brevets, etc.) et des règles
d'éthique.
4.6.3.2. Index seminum ou banques de graines
Celles ci peuvent être acquises par commande ou provenir
du milieu naturel par récolte, ou de culture mais de milieu naturel
connu.
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4.6.3.3. Récolte en nature
Quand une plante est récoltée en nature, il peut
arriver qu'on n'ait pas connu son nom scientifique et sa provenance
géographique spécifique, cependant le jardinier botaniste doit
chercher à respecter les principes contenant dans le cahier
d'introduction.
Les récoltes en nature sont faites dans le respect de
la convention sur la diversité biologique (CDB), la convention sur le
commerce international sur la faune et sur la flore menacées (CITES) et
toute autre loi pertinente ; la récolte se fait sur les espèces
désignées menacées ou vulnérables ; pouvant
nécessairement pris en compte. La récolte de plantes, de portions
de celles-ci ou de ses graines ne devra constituer aucun tort à la
survie de la population ou à la capacité de celle-ci à se
reproduire.
4.6.3.4. Dons
Si l'on reçoit des dons des spécimens, cependant
on doit s'assurer que cela respecte les critères généraux
de sélection qui, stipulent que tout spécimen à
acquérir dans un jardin doit concorder avec les objectifs
assignés par celui-ci. C'est à dire le spécimen doit se
conformer aux raisons d'être des collections et principes de
développement spécifiques du jardin botanique.
Le nom scientifique de la plante (sauf dans le cas de
récoltes en nature) et sa provenance doivent être connus.
4.6.4. Cahier d'enregistrement et d'étiquetage des
espèces du jardin botanique de Kinshasa
Sur les 174 espèces dénombrées au jardin
botanique de Kinshasa, 47 espèces seulement portent d'étiquettes.
De par une soustraction simple, on sait voir qu'il ya encore 127
étiquettes qu'il faut plaquer sur le reste d'espèces non encore
identifiées au sein du jardin botanique de Kinshasa.
Notons qu'une plante sans étiquette dans un jardin
botanique, c'est comme une mauvaise herbe dans un champ. « Elle n'a aucune
valeur pour un jardin botanique, une plante pour laquelle on ne sait rien dire
», souligne Michel Labrecque (op city). « Le texte qui accompagne le
végétal et la présence des étiquettes indiquent
l'identité de chaque plante dans un jardin botanique »J-Marc Drouin
(op city).
Chaque plante du jardin doit être clairement
identifiée ; c'est une priorité ! En effet, on doit pouvoir, pour
chacune d'entre elles, identifier son nom latin (Genre et espèce), son
nom usuel, la famille à laquelle elle appartient, son origine
géographique, et un numéro d'introduction lui est correctement
attribuée.
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Les plantes y sont cultivées et
présentées par thème et doivent être entretenues
avec un soin particulier. Le visiteur doit pouvoir s'y retrouver même si
les jardiniers sont absents. Les plantes sont présentées au
public sous forme des plates-bandes cultivées, et étant plus ou
moins alignées. Les plantes y sont présentées par milieux,
et chacune d'entre elles vit parmi les autres comme dans la nature.
Et d'autres collections sont conservées dans des
serres, herbiers...etc. Chaque plante doit être connue par le jardinier
chargé du secteur où elle se trouve ; étiquetée, et
doit bénéficier d'un suivie quotidien et efficace.
Le directeur du jardin et le jardinier botaniste, responsables
de gestion des collections ; s'attachent à réaliser un
étiquetage irréprochable. Une plante pour laquelle on ne peut
rien dire n'a aucune valeur pour un jardin botanique.
Il existe cependant deux systèmes d'étiquettes :
4.6.4.1. L'étiquette de collection
Elle comporte essentiellement le numéro de collection
et le nom latin complet ; l'étiquette de collection doit obligatoirement
toujours accompagner la plante sous peine de perte d'identité ;
l'horticulteur ou le jardinier botaniste est responsable du suivi de
l'étiquetage.
4.6.4.2. La plaquette d'identification
Celle-ci est plus conçue pour les visiteurs, elle
comporte les noms vernaculaires français et anglais, le nom latin, la
famille et la répartition géographique en français et en
anglais ; l'horticulteur ou le jardinier botaniste est responsable de la
demande de ces plaquettes dès que la plante est exposée dans un
jardin ou dans une serre.
NB : Le jardin botanique de Kinshasa
ne possède pas d'un cahier d'enregistrement et d'étiquetage des
espèces.
Un Cahier d'enregistrement et d'étiquetage des
espèces est un document contenant le système non seulement
d'enregistrement et d'étiquetage des collections mais aussi la politique
et principes généraux de gestion des collections ; dans lequel on
définit également le mode d'acquisition des espèces
végétales.
En effet, le jardin botanique de Montréal dans sa `'
politique de gestion des collections et principes
généraux''(2003) tel que suggéré par le
Conservateur Michel Labrecque (op city) : « la
documentation des plantes en culture est une activité primordiale d'un
jardin dit botanique. Le maintien
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continuel et rigoureux des données relatives aux
plantes en collection assure leur valeur scientifique et éducative
».
Dans le cahier d'introduction, toutes les espèces sont
classées par ordre alphabétique. Contrairement, dans le jardin,
les plantes sont classées dans les différentes parcelles selon
l'origine géographique et suivant leur importance
socio-économique.
D'où, le jardin botanique de Kinshasa, doit urgemment
établir ce cahier pour se conformer aux normes de gestion des
collections.
4.6.5. Esthétique dans le jardin et gestion des
déchets du jardin botanique de Kinshasa
L'entretien dans un jardin botanique est aussi primordial que
tout. Il traduit l'aspect esthétique, susceptible d'attirer le public.
Et cet entretien doit se faire de manière systémique et globale.
Le ramassage des papiers en vogue s'effectue à chaque heure. Les
débris végétaux sont envoyés dans une
compostière, tandis que les sachets sont incinérés ou
envoyés à l'usine de recyclage des sachets.
Les poubelles doivent être localisées dans tous
les coins du jardin, et le vidange doit être un suivi immédiat.
L'esthétique est l'approche mobilisatrice du public au
sein du jardin. C'est ce qui incarne l'art de jardinage. Il attire le public
sans trop d'effort et sacrifice. Il traduit le savoir-faire des personnels
impliqués qui travaillent sans relâche pour pérenniser son
attraction et favoriser son autofinancement.
Les travaux d'esthétique consistent à :
- installer des jeux d'eaux dans les endroits floraux ;
- placer des oeuvres d'art dans les parcours du jardin (ex :
statut du créateur du jardin à l'entrée du jardin) ;
- entretenir quotidiennement les pavies, les couloirs, les
parterres, les fontaines à rocailles et, à contraindre la
position des branches des arbres afin qu'elles prennent la position
latérale, sous forme des paillotes. L'esthétique fait de ce
milieu, un endroit où il fait beau à vivre, sans être
gêné de quoi que ce soi. On s'oublie quand on y est et ne donne
pas l'envie d'y repartir, et quand il faut on hâte pour vite y retourner
à cause de son esthétique.
4.6.5.1. Principes d'arrosage de la pelouse du jardin
botanique de Kinshasa
Pour avoir un bon tapis de pelouse, très bien recouvert
et touffu, l'arrosage s'effectue toujours la nuit et en inondant fortement de
l'eau, parce que pendant l'arrosage journalier, il se perd 80 % d'eau
arrosée par évaporation et évapotranspiration.
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En effet, toute fois, l'esthétique est un facteur qui
dépend des personnels qui y travaillent, ces derniers doivent avant tout
l'incarner dans leur esprit par leur façon d'être et de faire.
Ainsi, si l'art d'esthétique ne va pas de soi, cependant il peut
s'acquérir en appliquant les principes de déontologie du
jardinier botaniste.
4.6.5.2. Approche sur la déontologie du
jardinier botaniste
Un jardinier botaniste doit être un amoureux-fou des
plantes, il doit rechercher la maîtrise parfaite de son métier, il
doit toujours parfaire ses connaissances. Il est méticuleux et a un
esprit curieux. Il doit avoir une forte vocation des collections vivantes
soumises à sa charge. Il incarne un charisme scientifique et un savoir
faire très avancé, utile pour le développement des
collections et, aussi pour perpétuer une excellence dans la
qualité de son travail.
« Il est généralement issu de formation
horticole et forme la cheville ouvrière du jardin. Il apporte la
sensibilité liée à la plante sauvage et une formation
à la botanique indispensable aux professionnels désireux de
travailler dans les jardins botaniques» (Cyber géo, 2009).
Il assure également les animations prévues par
la direction, il renseigne les visiteurs, donne des conseils, et fait sans
cesse des recherches bibliographiques pour parfaire ses connaissances. Et il
est souvent dans sa tenue appropriée.
Il tient à sa charge, la qualité et
l'organisation des collections, le cahier d'introduction contenant le
système d'enregistrement et d'étiquetage des collections, le mode
d'acquisition des espèces végétales (Michel Labrecque,
2012 ; CITES et BGCI 2002 ; CDB 1992).
4.6.6. Réhabilitation de l'horticulture du jardin
botanique de Kinshasa
Le jardin botanique doit être un réservoir pour
fourniture des plantes à diverses importances socio-économiques.
Cependant l'analyse a montré que le jardin botanique de Kinshasa ne
dispose d'une horticulture moderne.
Le service botanique, autrement dit scientifique, doit
moderniser l'horticulture en travaillant dans la manipulation des plantes avec
le système de croisement des gènes, greffage...etc.
Le jardinier botaniste doit être conscient des
défis liés à l'urgence écologique. Actuellement,
tous les jardins botaniques se conjurent à consacrer aussi plus
d'attention à la culture et à l'étude des plantes de la
flore locale et à la production des semences qui s'adapteraient mieux
aux variations climatiques ; tel soutient également Jérôme
Degreef, dans l'éditorial :»quel avenir pour les
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jardins botaniques(2000)'', « les jardins
botaniques pourraient être amenés à jouer un rôle
primordial dans le domaine de la sécurité alimentaire en assurant
le maintien de matériel génétiquement propre».
4.6.7. Lutte contre le chablis du jardin botanique de
Kinshasa
Le chablis est un phénomène naturel qui peut
être à la base de la régression de certaines espèces
de grande valeur socio-économique au sein d'un jardin botanique.
Le jardin botanique de Kinshasa connait à chaque saison
de pluie, ce phénomène et cause la perte de plusieurs
espèces. Cependant, cela implique nécessairement un savoir-faire
pour éviter ou réduire le risque dû à ce
phénomène.
Le suivi des plantes est nécessaire et doit être
quotidien. Le jardinier botaniste contraint la position des branches lors de
l'évolution de la plante et procède au dépressage pour
diminuer la surcharge. Il existe une différence entre la position des
branches des plantes en nature et celles dans un jardin botanique. Les branches
des plantes dans un jardin botanique ont la position latérale et pour
celles qui peuvent gênées sont directement élaguées
pour diminuer la surcharge de la plante.
4.6.8. Stratégies de mobilisation du public au
jardin botanique de Kinshasa
Nous avons remarqué à travers l'analyse des
statistiques des effectifs de visite, le jardin botanique de Kinshasa connait
une faible fréquentation par le public. D'où, le jardin doit
nécessairement entreprendre des actions attractives et
mésologiques qui peuvent attirer les visiteurs.
Une forte mobilisation du public au sein du jardin, permet
à celui-ci de s'autofinancer et d'être performant.
4.6.8.1. Créer un parc d'attractions
Le parc d'attractions a un avantage d'attirer le public et
favorise la promotion de la biodiversité, mais ne doit pas primer, car
dans un jardin botanique, la priorité est donnée aux plantes
entant que matériels didactiques de sensibilisation à la culture
verte.
Un parc d'attractions ou parc à thèmes est un
type particulier de parc de loisirs proposant des activités diverses
destinées à détendre, amuser, divertir le visiteur. Ces
activités, appelées « attractions », sont de diverses
formes.
Il peut s'agir de :
- spectacles,
- parcours scéniques à l'intérieur,
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- ou simplement de jeux (toboggans, balançoires, piscines
ou jeux d'eau) - et les foires périodiques.
Un parc d'attractions est plus élaboré qu'un
simple terrain de jeux ou parc urbain. Certains parcs d'attractions offrent
à leurs visiteurs un cadre thématique et parfois scénique,
on parle alors de parc à thèmes.
Un parc à thèmes est un parc
découpé en zones thématiques et dont les attractions d'une
zone reprennent le thème de cette même zone (ou «
thématisation »).
4.6.8.2. Ouvrir une bibliothèque de
recherche
Un jardin botanique est avant tout un lieu scientifique, un
centre parascolaire. L'une de ses missions importante est la recherche.
Il possède ainsi « une forte dimension
expérimentale et, s'articule avec les sciences et les
techniques»(Jean-Marc Drouin, op cit).
Cependant, l'une des suggestions de l'Agenda International
pour la Conservation dans les Jardins Botaniques de mai 2000 sur la recherche
au sein d'un jardin botanique est formulée comme suite : « Une
compréhension basique de la diversité végétale est
fondamentale pour assurer sa conservation. Le rôle du jardin botanique
dans la recherche doit être alors pleinement reconnu et soutenu comme un
composant vital pour la réussite de la conservation de la
biodiversité.
À travers le monde, les jardins botaniques sont actifs
dans l'entreprise et la promotion de la recherche scientifique sur les
végétaux et dans la diversité biologique en
général. Leurs collections et leurs bibliothèques
apportent des ressources importantes pour soutenir de telles recherches ;
beaucoup de jardins botaniques ont d'excellentes installations de recherche
soit à l'intérieur ou associée à l'institution.
Celles-ci incluent :
- des laboratoires,
- des herbiers,
- des serres,
- des chambres de culture avec des conditions
contrôlées,
- des terrains expérimentaux,
- des stations météorologiques,
- des systèmes de gestion des données
- et un équipement avancé pour les études
moléculaires et génétiques.
Le jardin botanique de Kinshasa, vu sa position,
incrusté au coeur du
centre ville, ouvert sur une diversité d'un
monde scientifique important, aussi vu
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ses conditions microclimatiques favorables ; une
opportunité qui doit être capitalisée pour offrir un cadre
de recherche au sein du jardin, dans tous les domaines scientifiques.
D'où la nécessité d'y ouvrir une
bibliothèque de grande envergure, qui contiendrait un grand nombre
d'ouvrages rares et précieux qui ne peuvent être consultés
en général que dans l'enceinte du jardin.
Elle sera destinée à servir les besoins d'un
public érudit en fournissant des éléments de recherche sur
tous les types de sujets. Et cette bibliothèque pourrait souvent publier
des études sur les documents qu'elle possède, en participant
également à la mise en place de conférences et de
colloques, et en organisant des expositions de leurs pièces ou
résultats les plus importants au public.
4.6.8.3. Créer un menu zoo
Le menu zoo dans un jardin botanique requiert d'une importance
capitale. Il regroupe seulement quelques échantillons d'espèces
en régression, rares et endémiques qui peuvent attirer
l'attention des visiteurs.
Et, il est loin de le comparer, ni de provoquer une quelconque
concurrence avec un jardin zoologique.
4.6.8.4. Poster un point de vente
L'ouverture d'un restaurant V.I.P est
bénéfique pour le jardin et pour le public du jardin. Il favorise
non seulement la croissance des recettes, mais aussi facilite aux visiteurs du
jardin, de se procurer plus facilement quelque chose de rafraichissement pour
étancher leur soif, par exemple.
Et, notons que le public du jardin est très large et
tous ne fréquentent pas le jardin pour les mêmes besoins.
4.6.8.5. Maison de passage
Dans le but d'accroitre la productivité du jardin
botanique de Kinshasa en vue de favoriser son autofinancement et, vu qu'il ya
beaucoup de vides non mis en valeur, en dehors des parcelles prévues
pour la conservation des plantes, une maison de passage comme guest house peut
être construite au sein du jardin, pouvant accueillir et loger certaines
personnalités spécifiques, des vacanciers, chercheurs
expatriés, conférenciers internationaux ou locaux...etc.
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4.6.8.6. Réhabilitation de l'étang
piscicole pour la pratique de la pêche de loisir ou sportive
Le jardin botanique de Kinshasa dispose d'un grand
étang piscicole, mais fortement dégradé, qu'il faut
urgemment aménager dans le quel on peut introduire des plantes
aquatiques et poissons pour la pratique de la pèche sportive ou
de loisir.
La pêche de loisir ou sportive nécessite
généralement une canne à pêche, un moulinet, une
ligne, des hameçons et des leurres. C'est l'un des loisirs les plus
pratiqués dans le monde.
4.6.8.7. Doter un moyen de déplacement
(véhicule) autonome
Le jardin botanique de Kinshasa, bien que sa position
stratégique, situé en plein centre ville, ouvert à un
peuple qui aime le divertissement aussi bien à un monde scientifique
important ; ne sait pas mobiliser un public divers du fait que bon nombre de
populations Kinoises n'est pas encore informé du bien fondé du
jardin et des services qu'il est sensé rendre.
Cela corrobore avec le service marketing, l'organe
chargé de promotion de la visibilité pour vendre l'image du
jardin et faire connaitre tous ses services au grand public. Cependant, le
service marketing du jardin botanique de Kinshasa ne sait pas être
dynamique par faute de moyen de déplacement autonome c'est-à-dire
un véhicule qui pourrait faciliter leur déplacement dans la
performance et sérénité, mais aussi utilisé pour
d'autres fins par les personnels du jardin.
4.6.8.9. Réhabiliter les fontaines et bassins
à rocailles
Les fontaines et bassins à rocailles du jardin
botanique de Kinshasa sont aussi fortement délabrés. C'est ainsi
qu'il faut chercher à les aménager et les moderniser.
4.6.9. Réhabilitation de
l'amphithéâtre du jardin botanique de Kinshasa
Le jardin botanique de Kinshasa dispose d'une grande salle
polyvalente, capable de contenir 1000 personnes. Cependant, il faut
l'équiper en renforçant le nombre de chaises, plus ou moins 750 ;
lui dotant d'un système de climatisation, d'une sonorisation et d'un
service traiteur. Il faut également réhabiliter les lieux
d'aisance.
L'amphithéâtre du jardin botanique de Kinshasa
pourrait être beaucoup plus sollicitée si toutes ces conditions
sont réunies, surtout vu la
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sécurité du jardin et son large parking et,
être une source mobilisatrice des recettes.
Cependant, cette salle fait aussi face aux défis
ci-après :
NB : La lourdeur administrative, selon
la logique qu'un client voulant solliciter la location de cette salle, devrait
au préalable adresser une lettre de sollicitation à la direction
générale de l'ICCN ; alors que cela peut constituer un handicap
et un découragement pour certains clients. D'où, l'ICCN doit
autoriser à la direction du jardin botanique de détenir la
permission officielle de location de tous les espaces du jardin y compris la
salle polyvalente.
De même, il nous a été signalé que
la location de la grande salle est limitée pour certaines manifestations
telles que la célébration des fêtes de mariage, pour des
raisons imprécises.
Bien que n'ayant pas été précisé
sur des raisons majeures qui conduisent à l'interdiction de la
célébration nuptiale dans la grande salle polyvalente, pourtant,
sachant que cela est autorisé dans les espaces du jardin avec tous les
risques de causer importants dommages sur l'écosystème ; qu'il
soit logique de privilégier un jugement conséquent.
4.6.10. Renforcement de la performance des personnels
et productivité pour la survie de l'institution du jardin botanique de
Kinshasa
Si le jardin botanique de Kinshasa ne sait pas mobiliser des
recettes raisonnables, cela ne peut pas seulement être dû au manque
d'esprit d'innovations et performance des personnels impliqués, peu
formés, non dynamiques, moins expérimentés et sans
maitrise du fonctionnement de l'institution ; mais aussi, il faut reconnaitre
la compétition concurrentielle avec d'autres espaces naturels
privés aménagés ; qui ont une incidence sur la survie du
ardin botanique de Kinshasa.
Le jardin botanique de Kinshasa doit chercher à prouver
son utilité dans la conservation des patrimoines naturels et culturels
ainsi que son importance comme institution nationale pour la science, la
culture, l'éducation, la détente et le tourisme.
Pour promouvoir l'institution et assurer la
compréhension de son utilité pour la société, le
jardin botanique de Kinshasa devrait :
- Prendre part à une organisation de réseaux
régionaux et nationaux appropriés.
- Chercher de nouveaux moyens financiers.
- Travailler avec de nouveaux partenaires extérieurs
à l'institution.
- Entreprendre des travaux à dimension écologique
et socioéconomique.
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- Identifier les enjeux, les atouts et les
bénéfices potentiels et les communiquer aux décideurs.
La valeur du personnel dans l'établissement et la
durabilité de l'institution ne devraient jamais être
sous-estimée. Les personnels doivent savoir qu'ils peuvent étre
confrontés à de nouveaux défis et à de nouveaux
rôles. Il est essentiel qu'ils gardent une bonne communication à
l'intérieur de l'institution ; qu'ils se soutiennent et pour qu'ils
soient habiles, les personnels doivent bénéficier des formations
pour le développement de leurs compétences et de leurs
connaissances, en s'assurant de leurs implications à tous les niveaux de
la planification et de la prise de décision.
4.6.11. Planification dans la gestion du jardin botanique
de Kinshasa
Pour assurer une bonne gestion et le succès futur du
jardin, ses actions doivent être planifiées. Ceci les aide
à préparer et à anticiper leurs responsabilités
potentielles futures. De plus, la documentation sur les plantes apporte un
instrument précieux pour la promotion du jardin à la fois
à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution. Le
jardin botanique de Kinshasa doit travailler avec leur personnel pour
développer des plans stratégiques, des politiques
institutionnelles et des plans de travail, pour assurer que le jardin ait une
vision claire, une mission et des objectifs réalistes. À partir
de là, les priorités doivent être définies, les
ressources identifiées et les faiblesses abordées afin
d'accomplir leur mission.
4.6.12. Amélioration du système de
contrôle, suivi et évaluation du jardin botanique de Kinshasa
Certaines manifestations qui sont souvent organisées au
sein du jardin ont de l'impact remarquable sur la flore, comme les foires de
chaque année qui consistent à construire des kiosques au sein du
jardin.
Les missions d'audite ne concernent efficacement que la
gestion financière et non cependant pas la gestion de la qualité
de l'environnement du jardin.
Notons que le suivi implique d'engendrer de nouvelles bases de
données, de rassembler des informations déjà existantes et
de s'assurer que toutes les informations sont accessibles et utilisables pour
protéger la biodiversité.
Car, l'évaluation et le suivi de la réalisation
de ce qui aura été décidé constituent une
activité sans laquelle la stratégie et le plan d'action risquent
de demeurer lettre morte.
L'importance de cette tâche d'évaluation et de
suivi tient aussi au fait qu'en ratifiant la Convention sur la diversité
biologique, notre pays s'est engagé
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à présenter aux autres Parties contractantes des
rapports réguliers sur l'évolution de la mise en oeuvre de la
Convention au niveau national.
Depuis qu'elle a ratifié la Convention sur la
diversité biologique, la République Démocratique du Congo
s'est résolument engagée dans le processus de mise ne oeuvre de
cette convention au niveau national et international. L'évaluation de la
performance nationale et le suivi des activités du pays en
matière de biodiversité constituent les éléments
les plus importants de ce processus qui se veut permanent.
Et, le jardin botanique de Kinshasa, cependant, fait partie
intégrante de cette stratégie pour accomplir sa mise en oeuvre de
manière exemplaire.
Le jardin botanique de Kinshasa doit faire preuve d'une
compétence avérée en matière de contrôle,
suivi et évaluation, d'où:
- Il doit s'assurer que ses collections, ses analyses, ses
bases de données sont accessibles et utilisées dans toute leurs
dimensions pour soutenir l'identification et la gestion de la
biodiversité au niveau national ;
- S'assurer que ceux qui cherchent à utiliser ses
collections dans un but d'identification et de gestion y ont un accès
approprié ;
- Conserver et organiser les données provenant des
activités d'identification et de suivi entreprises par le jardin pour
s'assurer que de telles données soient sauvegardées et
accessibles par des utilisateurs potentiels ;
- Chercher à gérer et à identifier la
diversité végétale menacée, spécialement
dans les régions avoisinantes y compris leur distribution, leur statut
actuel, leurs menaces, actuelles et potentielles, ainsi que le remède
nécessaire ;
- Être impliqués dans la préparation de
monographies taxonomiques et flores des clés d'identification, de
manuels, de guides, d'autres travaux de référence et de
publications qui soutiennent l'identification, la gestion et le
rétablissement de la diversité végétale ;
- Être impliqués dans l'identification et la
gestion de la diversité végétale à tous les
niveaux, y compris, les espèces, les habitats, les interactions et les
processus impliqués dans la conservation de la biodiversité.
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4.6.13. Réhabilitation du service de
sensibilisation et de l'éducation à l'environnement
La CDB et l'Agenda 21 issus du Sommet sur l'Environnement tenu
à Rio de Janeiro en 1992 met en lumière l'importance que
l'éducation et la sensibilisation grandissante du public ont dans la
promotion du développement durable et dans l'amélioration de la
population à comprendre les problèmes de développement et
d'environnement. Comme la plupart de la population vit dans des environnements
urbains, les jardins botaniques joueront, plus que jamais, un rôle de
plus en plus important et crucial pour l'éducation et la sensibilisation
du public.
Le jardin botanique de Kinshasa, en effet, de par sa position
stratégique; doit prendre une part active, par la sensibilisation et
l'éducation, dans l'extension de ses programmes dans les
communautés environnantes, dans des domaines tels que le soulagement de
la pauvreté, l'hygiène, la formation et le développement
horticole ainsi que d'autres domaines qui aideront à
générer de meilleurs standards de vie et la durabilité
pour les communautés locales.
C'est ainsi, les missions des jardins botaniques renforcent
les capacités à mobiliser un public diversifié :
- De la maternelle à l'université, en passant
par les familles ou d'autres groupes, pour découvrir les secrets des
plantes du jardin ou approfondir leurs connaissances en écologie.
- Des Visites guidées, animations thématiques,
expositions, conférences ou ateliers sont organisés par
l'équipe du service pédagogique ou botanique.
- Des documents de vulgarisation scientifique sont
également
proposés.
- Et surtout sensibiliser et éduquer à
l'environnement le public !
La biodiversité, le développement durable, la
déforestation, ou le commerce équitable sont autant de
thèmes fondamentaux que tous les jardins botaniques modèles du
monde abordent avec le public, en particulier avec les enfants. (Conservatoire
et Jardins Botaniques de Nancy, Service Educatif
pedagogiecjbn@grand-nancy.org,
voir aussi
www.jardinbotaniquedenancy.eu)
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4.6.13.1. Construction de la performance des guides du
jardin botanique de Kinshasa
Les guides du jardin botanique de Kinshasa sont butés
à beaucoup de problèmes qui ne leur permettent pas d'être
à la hauteur de leur tâche qui consisté à assurer
l'animation, l'explication et l'éducation, à l'intérieur
du jardin botanique pour promouvoir une citoyenneté morale et une
exploitation durable des ressources naturelles.
Au préalable, le jardin botanique de Kinshasa doit
disposer une gamme de documentation contenant les informations
nécessaires sur toutes ses collections. Cela permettra aux guides et
sensibilisateurs d'être suffisamment doués des connaissances pour
assurer leur tâche en toute efficience.
Les guides doivent être à tout moment :
- disponibles à l'entrée du jardin pour accueillir
chaleureusement les
visiteurs ;
- Et, ils doivent faire preuve d'une sympathie attrayante ;
- aux allures présentables, munis de leur badge ;
- et, toujours avec une tenue appropriée ;
- ils doivent s'assurer qu'ils disposent d'une acquisition
scientifique
assidue dans le domaine dans le quel ils oeuvrent parce que tous
les
visiteurs qu'ils peuvent confronter ne sont toujours amateurs du
jardin ;
- ils doivent acquérir une formation adéquate ;
- et doivent être en mesure de parler une menue des langues
diversifiées.
A ces fins, sachant qu'aucune place d'attente n'est
aménagée pour les guides au niveau du jardin, il est
nécessaire d'ériger une salle d'accueil facilement
appréhendable au vue des visiteurs pour une orientation simple et
facile.
4.6.14. Equipement technique et cadre du personnel
Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas, à part
les matériels techniques aratoires (machettes, pèles, houes...) ;
de matériels techniques motorisés pour bien appliquer de
manière considérable l'art du jardinage. La seule tondeuse
à gazon que dispose le jardin n'est pas en bon état. Le jardin
connait une carence sévère en matériels techniques
motorisés.
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Le bâtiment administratif a connu un incendie,
d'où le besoin de renforcer le cadre du personnel en matériels de
bureau et en matériels techniques motorisés (tondaises,
débroussailleuses, pulvérisateurs...ect.) et, aussi en produits
phytosanitaires.
4.6.15. Renforcer l'adduction d'eau,
l'électrification et bancs de repos
Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'un
système d'adduction d'eau dans tous les coins du jardin, pouvant
faciliter l'arrosage des collections. De ce fait, il faut placer plus ou moins
50 robinets, sur un écart de 125 m2.
L'électrification est nécessaire, et doit
être générale, pour faciliter les jeux d'eaux lors de la
réhabilitation du jardin, sur les parterres floraux, et son usage pour
toute nécessité tant par les visiteurs que par les personnels du
jardin.
En ce qui concerne les bancs de repos, le jardin botanique de
Kinshasa ne compte que 32 bancs de repos dont 23 seulement qui sont en bon
état, mais les quels sont exposés au soleil, impossible d'y
installer quand il fait chaud. Pour éviter que le public s'asseye
souvent sur la pelouse, il faut renforcer les bancs de repos dans les endroits
appropriés. Vu sa superficie, plus ou moins 150 bancs de repos peuvent
être mis en prévision.
4.6.16. Renforcer la sécurité
Le jardin botanique de Kinshasa constitue le lieu de refuge et
d'abris des enfants de la rue communément appelés :
Chègues ou Koulouna. En plein jours, on peut les voir paradés les
murs du jardin. En réalité, le public ne se sent pas du tout en
sécurité.
Le jardin étant entouré par une marrée
des magasins des commerçants du grand marché, les limites du
jardin ne sont pas visibles et sécurisées.
D'où le problème de lotissement que connait le
jardin botanique de
Kinshasa.
Faire face à cela, il résulte de bien
délimiter le jardin à partir de l'extérieur et faciliter
ses limites de manière aérée, en procédant par la
démolition des bâtiments et petits kiosques du grand marché
qui s'annexent et entourent directement les murs du jardin.
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4.7. RECOMMANDATIONS AUX PARTENAIRES
NB : Dans les rapports mensuels ou
annuels des statistiques des visites effectuées par les
expatriés, nous n'avons pas trouvé une séparation de
rubrique entre adultes expatriés et enfants expatriés alors que
le prix est fixé différemment pour chacun d'eux dans la
mercuriale de visite. C'est ainsi, pour une bonne gestion financière
fiable, il est important de suggérer à la direction du jardin
botanique de Kinshasa de faire mention de séparation de rubrique entre
adultes expatriés et enfants expatriés.
La fusion entre l'ICCN et l'IJZBC doit être
réellement effective.
Une large différence de rémunération
entre les personnels de l'ICCN et l'IJZBC ne devrait pas normalement être
remarquée. La faible rémunération a une incidence
remarquable sur la capacité productive des personnels. Le paiement des
salaires parfois aléatoire peut décourager les personnels.
L'ICCN doit disposer ses actions aux personnels du jardin
botanique de Kinshasa pour permettre l'amélioration de la qualité
de vie de ces derniers. Aussi, il doit assurer leur formation de
spécialisation dans l'art du jardinage afin qu'ils soient à
mesure d'accueillir des innovations les plus récentes, dynamiques,
performants et actifs dans le savoir et savoir-faire.
Par ailleurs, tous les partenaires du
jardin botanique de Kinshasa doivent prendre en compte le plan de
réhabilitation établi qui relève des solutions face aux
problèmes que connait le jardin botanique de Kinshasa, qui ne lui permet
pas d'assumer ses missions de conservation, d'éducation, de recherche et
de recréation, mais aussi son autofinancement ; en rapport avec la mise
en oeuvre et suivi de la Stratégie et du Plan d'Action sur la
Biodiversité.
Ce travail, en effet, n'a épargné aucune
information sur l'état actuel du
jardin botanique de Kinshasa. Il a relevé en même
temps les défis, et propose par contre des solutions par le plan de
réhabilitation technico-scientifique suivant les critères d'un
jardin botanique modèle ; conformément aux recommandations de
l'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques de
mai 2000, à la `' politique de gestion des collections et principes
généraux''de 2003 du jardin botanique de Montréal,
à la charte d'agrément des jardins botaniques de France et des
pays francophones de 2008'', à la CITES et BGCI (2002) ; CDB (1992),
HSBC et WWF(1989), UICN(1997)....
C'est donc un travail qui offre l'opportunité aux
partenaires, de pouvoir s'en servir comme termes de référence et
données de base pour toute fin utile sur le jardin botanique de
Kinshasa.
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Les partenaires, en effet, dans le soucis d'assurer la
promotion de la biodiversité végétale pour le bien
être des uns et des autres ; doivent manifester une volonté au nom
de cette solidarité collective ; d'accompagner le jardin botanique de
Kinshasa dans la mise oeuvre du plan de réhabilitation établi au
moyen d'un financement adéquat ; afin qu'il soit en mesure d'être
considéré valablement comme le seul point central de Kinshasa
pour l'éducation à l'environnement et la vitrine pour la
sensibilisation à tous les efforts de conservation de la nature dans les
parcs et réserves de la République Démocratique du
Congo.
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4.8. RECOMMANDATIONS A L'INSTITUTION DU
JARDIN BOTANIQUE DE KINSHASA :
Les partenaires, sans doute, faciliteront la mise en oeuvre du
plan de réhabilitation établi. Cependant, la direction du jardin
botanique de Kinshasa doit en particulier assurer et suivre les recommandations
si dessous pour permettre son amélioration de performance et son
dynamisme.
NB : dans les rapports mensuels ou
annuels des statistiques des visites effectuées par les
expatriés, nous n'avons pas trouvé une séparation de
rubrique entre adultes expatriés et enfants expatriés alors que
le prix est fixé différemment pour chacun d'eux dans la
mercuriale de visite. C'est ainsi, pour une bonne gestion financière
fiable, il est important de faire mention de séparation de rubrique
entre adultes expatriés et enfants expatriés.
4.8.1. Formation et création de
compétences
Le jardin botanique de Kinshasa doit :
- Assurer la formation et la création de
compétences concernant la conservation de la biodiversité. La
formation et la création de compétences peuvent être faites
de manière formelle et informelle allant des ateliers et cours
privés aux formations professionnelles diplomates en horticulture et
pour d'autres disciplines.
- Fournir un soutien continu à ses personnels pour
promouvoir une force de travail flexible et adaptable dans des domaines tels
que les techniques de conservation, les méthodes de collection, la
propagation (dans les pépinières et les laboratoires), la gestion
et la restauration de l'habitat, la réintroduction, le contrôle et
l'éradication des plantes invasives ainsi que des plans
stratégiques et financiers, des politiques internationales sur la
conservation, l'identification et la classification des végétaux,
l'horticulture, la sylviculture, l'éducation et le marketing.
- Établir et renforcer les programmes de formation
professionnelle et de vocation qui traitent les besoins de l'environnement et
du développement en travaillant avec des universités et d'autres
institutions enseignantes pour établir et promouvoir les jardins
botaniques en tant que ressource pour une meilleure éducation et une
meilleure formation.
- Développer la création des compétences
de collaboration et les programmes de formation avec des organisations
environnementales et de conservation plus importantes.
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- Utiliser les compétences au sein du jardin botanique
pour fournir des cours qui créeront les compétences de la
communauté locale en matière de conservation et de
durabilité de la biodiversité.
- Développer des relations avec des équipes
d'experts pour aider dans le développement du jardin.
- Développer la compétence du jardin botanique
à se maintenir lui-même ainsi que ses services, ses installations
et un statut financier sûr.
4.8.2. Travail en réseau avec d'Autres Secteurs ou
Organisations
Le jardin botanique de Kinshasa ne peut accomplir seul toutes
ses tâches pour la vie durable et la gestion de la diversité
végétale. Il doit former ou restaurer une alliance à tous
les niveaux : au niveau international, national et local, développer et
mettre en place de larges programmes de coopération ; ce qui peut avoir
des effets significatifs sur le maintien de la diversité
végétale et les garanties d'une vie durable.
Il doit en effet:
- Utiliser les réseaux électroniques comme
ressource pour le futur développement.
- Former des partenariats avec les autres jardins botaniques
pour apporter un soutien à l'établissement des nouveaux jardins
et au développement ceux déjà existants.
- Travailler avec le BGCI et d'autres institutions pour
stimuler et soutenir le développement des réseaux de jardins
botaniques régionaux et nationaux.
- Travailler en réseau avec d'autres jardins botaniques
pour partager les ressources et les connaissances ;
- Se relier à des groupes nationaux ou régionaux
pour coordonner la création de compétences et la formation par la
recherche des ressources et des soutiens régionaux.
Notons que « la distribution actuelle des jardins
botaniques dans le monde, ne correspond pas aux demandes pour la conservation
de la biodiversité ; ainsi les jardins botaniques doivent travailler
ensemble pour partager les ressources et intégrer leurs activités
de conservation avec d'autres partenaires » (IUCN-BGCS et WWF 1989).
Le jardin botanique de Kinshasa doit :
- Devenir membre actif d'organisation de travail
général, régional et national pour la conservation de la
biodiversité.
- Renforcer les liens et développer ou soutenir les
différents réseaux multitâches avec d'autres jardins
botaniques, des zones protégées, des universités, des
institutions botaniques et à un rang national et
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international avec des organisations gouvernementales et
non-gouvernementales, avec les secteurs sociaux et le secteur des affaires, des
agences de développement pour développer et mettre en place un
programme partagé pour la conservation de l'environnement et des
plantes.
- Travailler avec les institutions appropriées pour
coordonner et mettre en place des politiques nationales et internationales sur
la conservation de la diversité biologique.
- Travailler ensemble pour se présenter globalement
comme une communauté bien coordonnée, capable d'agir efficacement
et de manière effective.
4.8.3. Coopération Scientifique et Technique
Une coopération technique et scientifique
étroite existe à différents niveaux de la
communauté des jardins botaniques. Une telle coopération a
été fondée, encouragée et soutenue par plusieurs
jardins botaniques individuels, ainsi que par des réseaux tels que le
BGCI et des Associations Nationales et Régionales de Jardins Botaniques.
Cette coopération, déjà existante s'élargit entre
les jardins botaniques et les communautés botaniques, environnementales
et de conservation pour aider à mettre en place des programmes de
conservation intégrée.
La coopération scientifique et technique inclut :
Des recherches communes ou en collaboration, des projets et
des programmes sur la conservation à des niveaux nationaux et
internationaux.
Des initiatives internationales institutionnelles de «
jumelage ».
Une construction de compétences en collaboration et des
initiatives de développement des ressources humaines spécialement
en soutien au développement des institutions des pays en voie de
développement.
Des initiatives communes pour développer des
politiques, des technologies et des techniques importantes pour la conservation
de la biodiversité et la protection de l'environnement.
Le jardin botanique de Kinshasa doit :
Chercher à développer et à
améliorer de nouvelles coopérations et collaborations techniques
et scientifiques déjà existantes, à un niveau national et
international, en soutien à la conservation et à l'utilisation de
la biodiversité.
Encourager et soutenir ses personnels, à
développer une collaboration technique et scientifique et
développer des liens de coopération avec le personnel des
institutions alliées.
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Participer activement dans les initiatives de travail en
réseaux, à des niveaux nationaux et internationaux, pour
encourager une coopération technique et scientifique plus
étroite.
4.8.4. Échange d'informations
Tous les jardins botaniques modèles du monde
possèdent des informations précieuses sur la diversité
végétale, sur sa distribution dans la nature, son état de
conservation et ses tendances, son utilisation et sa préservation. Ces
programmes incluent la recherche sur la systématique
végétale et sur la biologie générale des plantes ;
les interactions avec les facteurs sociaux, culturels et économiques qui
ont un impact sur la biodiversité ; la génétique et
l'écologie des végétaux à la fois dans la nature et
dans le contexte des activités humaines. Tout cela apporte les
informations vitales au soutien de la conservation de la
biodiversité.
Le jardin botanique de Kinshasa doit entreprendre :
Faciliter et soutenir l'échange de telles informations
par le biais de leurs publications, par internet par différents
systèmes de données électroniques ou en fournissant
l'accès à leurs bases de données.
« Dans les années 1980, les jardins botaniques ont
ouvert la voie aux échanges des informations sur leurs collections
vivantes par l'électronique, au moyen du Format de Transfert
International pour les Rapports des Végétaux de Jardins
Botaniques (ITF) (IUCN-BGCS 1987).
Développer une politique institutionnelle pour
identifier et déterminer les limites, les responsabilités et les
pratiques d'échange d'informations entreprises avec d'autres jardins
botaniques.
Gérer efficacement l'information à
l'intérieur du jardin et par des systèmes de données
électroniques, de façon à faciliter l'échange
efficace des informations avec ceux qui cherchent à les utiliser pour
soutenir la conservation de la biodiversité ; à des niveaux
nationaux et internationaux.
Développer des collaborations pour les échanges
d'informations avec d'autres jardins botaniques, afin d'aider dans la promotion
du travail sur la conservation de la biodiversité.
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CONCLUSION GENERALE
En grandes lignes, ce travail a consisté à
analyser la situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa pour y
dégager une possibilité de réhabilitation selon les
critères d'un jardin botanique modèle.
Il ressort au cours de cette analyse des conclusions suivantes
:
- Le jardin botanique de Kinshasa, ses collections
végétales ne sont pas organisées par thème
spécifique c'est-à-dire suivant l'importance
socio-économique et selon leur origine géographique.
- Elle présente une faible richesse floristique, avec
une diversité floristique de 950 individus sur 174 espèces en
terme de la diversité spécifique.
- Les plantes ne sont pas toutes étiquetées, 47
plantes seulement portent d'étiquette, mais d'autres étiquettes
parfois, avec des informations incomplètes.
- Nous avons répertorié 55 familles qui
correspondent aux 174 espèces ;
- 60 % des espèces inventoriées sont
essentiellement d'origine exotique, c'est-à-dire extra-Africaine :
Amérique 31%, Asie 25%, Europe 2% et Océanie1%.
- 40 % des espèces sont d'origine Africaine, dont 11%
sont d'origine congolaise (de la République Démocratique du
Congo).
- Les espèces introduites à l'origine,
c'est-à-dire à partir de 1933 quand le jardin botanique de
Kinshasa fut créé, leurs dates ne sont plus
précisées par faute de documentation. La plus ancienne plante du
jardin botanique de Kinshasa, reconnue actuellement est le cierge du
Pérou, Cereus peruvianus, qui est cultivée à la
fois comme une espèce ornementale et alimentaire, introduite en 1952,
d'origine d'Amérique du Sud, précisément en Argentine.
- 204 plantes qui présentent une importance
socio-économique. Et ces plantes sont reparties de manière
ci-après :
29 plantes médicinales ;
81 plantes ornementales ;
54 plantes alimentaires et fibres ;
40 plantes à filière bois d'oeuvre.
Quelques espèces ont présenté une double
importance socio-économique, d'où la différence avec le
nombre total de la diversité spécifique.
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- Au cours de l'année 2012, le jardin botanique de
Kinshasa a reçu un effectif total des visites, de 28 448
visiteurs qui correspondent à un montant total de 27782
000 FC, soit 30 197, 83 $ au taux de 920.
- Le jardin botanique de Kinshasa connait aussi bien d'autres
problèmes relatifs aux éléments constitutifs, à la
mobilisation du public, à la sensibilisation, communication,
éducation et recherche, aux visites guidées, à
l'horticulture, à l'entretien et gestion des déchets, à
l'équipement technique et cadre du personnel, à l'adduction d'eau
et bancs de repos, à la sécurité, au système de
gestion, au chablis, à la productivité et aux compétences
des personnels.
D'où, nous avons établi un plan de
réhabilitation technico-scientifique suivant les critères d'un
jardin botanique modèle et, avec des recommandations à
l'institution et aux partenaires que nous avons proposé, pouvant
permettre au jardin botanique de Kinshasa d'accomplir convenablement ses
missions de recréation, conservation, éducation et recherche.
Au stade actuel, le jardin botanique de Kinshasa est plus
qu'une pièce de musée qu'un jardin moderne. Il faut donc le
réhabiliter.
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ANNEXES
Quelques images qui illustrent bien la mal
organisation et distribution verticale des collections végétales
du jardin botanique de Kinshasa, prises en avril 2013
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