SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE 4
I : CadreThéorique 5
II: Cadre Opératoire 9
III : Cadre Méthodologique ..12
DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC COMMUNICATIONNEL 15
IV : Présentation du cadre d'étude et des modes de
communication
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V : Analyse et interprétation des résultats du
diagnostic communicationnel
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TROISIEME PARTIE : ELABORATION D'UNE STRATEGIE
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DE COMMUNICATION
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VI: Elaboration d'une stratégie de communication
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...36
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CONCLUSION GENERALE
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.51
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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52
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Table des Matières
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55
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Table des illustrations
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.59
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ANNEXE
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61
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LISTE DES SIGLES ET DES ACRONYMES
CILSS : Comité inter -Etat de lutte
contre la Sécheresse au Sahel
CONCERE : Conseil Supérieur des
Ressources Naturelles et de l'Environnement (Sénégal)
DEFCCS : Direction des Eaux et Forêts,
Chasse et Conservation des Sols (Sénégal)
I E C : Information Education Communication
IREF : Inspection Régionale des Eaux et
Forêts
ISRA : Institut Sénégalais de
Recherches Agricoles
MARP : Méthode
Accélérée de Recherche Participative
PADF : Programme d'Appui au Développement
Forestier
PNDA : Programme d'Appui au Développement
Agricole
PNDL : Programme National au
Développement Local
PASEF : Projet de Valorisation des Services des
Ecosystèmes Forestiers
RNDH : Rapport National sur le
Développement Humain
UICN : Union Internationale Pour la Conservation
de la Nature
UNEP : United Nation Environnement Program
UGB : Université Gaston Berger
6
INTRODUCTION GENERALE
La communication pour le développement ou communiquer sur
le changement de
comportement peut être défini comme
:
un ensemble de moyens ou de techniques permettant la
diffusion et l'échange de
message à travers un canal (audio visuel ou
écrit) entre une source (émetteur) et un destinataire
(récepteur) en vue d'apporter un changement (réaction) sur les
populations.
A la fois « approche » et « stratégie
», la communication pour le développement a été
régulièrement convoquée et très souvent
utilisée pour accompagner les diverses initiatives à la base
visant le développement économique, social et sanitaire. Or,
évoquer l'idée de « développement » induit
nécessairement faire référence au « changement
d'attitudes et de comportements » de la part des populations. Comme telle,
elle enseigne les concepts clés et les règles de base
nécessaires à la compréhension de l'importance du «
comportement » dans les « dynamiques de changement »,
préalables incontournables dans tout processus de
développement.
Par ailleurs, il faut noter que les différents pays de
la sous région et plus particulièrement de l'Afrique
sahélienne subissent un grave processus de dégradation de leur
environnement et de leurs écosystèmes forestiers. Lequel
processus, lié aux sécheresses successives et à la forte
pression démographique, met en péril la survie même des
populations et des économies nationales. Dans ce contexte, la lutte
contre la désertification, la restauration et la protection des
ressources naturelles font partie des programmes prioritaires des
gouvernements, afin d'améliorer les conditions de vie des populations
et, par ailleurs, jeter les bases d'un développement social et
économique durable.
Face à l'urgence et à l'ampleur des actions
à entreprendre, les gouvernements, sous l'égide du CILSS et avec
l'aide de la Communauté internationale, se sont mobilisés depuis
le milieu des années 70 pour tenter de lutter contre la
désertification, notamment par des plantations forestières et des
actions de restauration et la conservation des sols. D'importants projets se
sont alors focalisés sur des thèmes porteurs d'atouts, comme la
constitution d'une ceinture verte autour des villes et la lutte contre
l'ensablement des terres de culture et des fleuves par le reboisement à
grande échelle.
7
Les diverses initiatives en la matière se sont
matérialisées notamment par des plantations d'essences exotiques
àcroissance rapide, qui s'effectuaient la plupart du temps au
détrimentdes espèces locales moins productives et de la
diversité biologique des formations naturelles. L'objectif
recherché était, entre autres, la restauration du couvert
forestier et surtout la production du bois de feu pour l'approvisionnement des
villes afin de faire face à la croissance exponentielle de la
demande.
Cependant, malgré la mobilisation de moyens financiers
énormes, ces grands projets de reboisement dits de première
génération ont montré très rapidement leurs limites
et ont conduit progressivement les différents responsables et bailleurs
de fonds à s'interroger sur les résultats obtenus et les causes
1des échecs.
Au Sénégal, la gestion des ressources naturelles
et forestières est un élément moteur de la gestion du
terroir en raison du caractère primaire des besoins des populations
rurales et de l'importance de l'exploitation des ressources à des fins
agricoles, d'élevages ou pour la production de bois.
Sur le terrain, les partenaires au développement et les
différents responsables de projets ont progressivement
intégré à la fois les diverses composantes du milieu
physique, les conditions socio-économiques et associé les
populations au niveau de leur terroir. Les concepts de «
développement rural intégré », de «
développement local » de « gestion deterroir »
se sont progressivement développés, ainsi que la «
gestion des ressources naturelles » et plus particulièrement celle
des ressources forestières.
C'est dans cette perspective qu'intervient la communication
pour le développement dont le but est de sensibiliser, motiver et
orienter la population vers les bienfaits du reboisement des arbres en vue de
stopper ou de freiner le processus de désertification et aspirer
à une vie agréable en ayant une muraille verte autour des
localités.Plus spécifiquement, les méthodes et outils de
communication sont utilisés lors de la mise en oeuvre des
différentes étapes et phases de l'approche participative, pour
susciter la participation de la population et instaurer le climat de confiance
et de dialogue indispensable entre les populations et lesagents techniques.La
communication va également permettre, au-delà des objectifs
propres à l'approche participative, de créer un dynamisme nouveau
au sein de la communauté et jouer ainsi un rôle positif dans le
renforcement des solidarités entre les différents groupes sociaux
et
1 MAINGUT M. L'homme et la sécheresse p20.
8
l'établissement d'un partenariat entre la population et
les services techniques. Elle va faciliter les mécanismes de diffusion,
de transferts ou d'échange des informations, des savoirs et des
techniques. Enfin, la communication va contribuer à l'objectif
d'auto-développement poursuivi par l'approche participative.
Pour bien mener ce travail, nous adopterons le plan suivant :
? Première partie : cadre théorique et
méthodologique ;
? Deuxième partie : diagnostic communicationnel ;
? Troisième partie : élaboration d'une
stratégie de communication.
9
PREMIERE PARTIE :
CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
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I : Cadre théorique
I.1. Problématique
Le reboisement des arbres est instauré afin de remplacer
certains types d'arbres qui disparaissent du fait de la dégradation des
conditions climatiques mais aussi de préserver l'environnement. Le plan
d'action pour l'Environnement Sénégalais entend par
Environnement : « un lien, un enchevêtrement de trois facteurs,
les éléments inanimés (abiotiques) tels que l'air, l'eau,
le sol, le climat, l'atmosphère, ensuite, la vie végétale
et animale (biotique) et enfin, les facteurs liés à l'homme
(anthropique) tels que les villes, les usines, l'économie ... »
(George P. et Verger F. Dictionnaire de la géographie
10ème édition p 152). Autrement dit l'environnement
désigne « l'ensemble des éléments naturels et
artificiels ainsi que les facteurs économiques, sociaux et culturels qui
favorisent l'existence, la transformation et le développement du milieu,
des organismes vivants et des activités humaines » (code de
l'environnement p5).
Plusieurs facteurs désormais connus sont à
l'origine du processus de dégradation des 2ressources
naturelles et de désertification. On reconnait, en effet, que celui-ci
est le résultat de la conjonction d'un ensemble de facteurs complexes,
dont les principaux sont d'ordre climatique (sécheresses successives et
irrégularité des pluies à l'origine de la fragilisation du
milieu naturel et d'une forte dégradation du couvert forestier) et
d'ordre anthropique croissance démographique, modes d'exploitation du
milieu non adaptés aux conditions nouvelles).
Parmi les autres facteurs, on peut citer les politiques de
gestion des ressources naturelles et forestières inadéquates.
Elles ne prennent pas en compte ni le potentiel du milieu physique, ni les
besoins réels des populations ou le rôle social et
économique des ressources naturelles. Des interventions au travers des
structures étatiques empêchent une prise en charge au niveau
villageois des reboisements et actions de restauration des sols. En plus, ces
collaborateurs préviennent une sectorisation poussée et la
non-prise en compte de l'ensemble des facteurs en jeu et de l'interaction entre
les différents secteurs (agriculture, élevage, forêt). La
persistance du processus de dégradation et de désertification et
même son accélération, le
2 Georges P. et VERGER F. Dictionnaire de la
géographie 10 éme édition p152. Code de
l'Environnement p5.
11
constat de l'échec dû aux différentes
politiques interventionnistes menées depuisdesdécennies ont
contraint les gouvernements et les services forestiers à repenser peu
à peu leur stratégie d'intervention en milieu rural. A l'heure
actuelle, la plupart des politiques environnementales ou de gestion des
ressources naturelles et forestières prônent la participation des
populations locales comme principe de base.
En matière de mobilisation des habitants aux
différentes actions conçues par et pour elles, des
expériences très intéressantes sont menées depuis
des annéesdans la région de Saint-Louis. Elles visent à
reconsidérerles diverses actions et modes d'intervention et à
associer étroitement les populations rurales à la gestion
concertée et intégrée des ressources naturelles et
forestières au niveau de leur terroir.
Ces expériences ont été progressivement
formalisées sous forme d'une méthodologie connue sous le nom
d'approche participative. Au travers de la mise en oeuvre d'une série
d'étapes, celle-ci a précisément pour objectif
général d'impliquer et d'associer de manière
étroite les populations dans le diagnostic, l'identification, la
programmation, la mise en oeuvre et le suivi des actions à mener au
niveau du terroir et de définir les responsabilités des
différents partenaires dans le suivi des gestions des ressources
naturelles.
Le reboisement des arbres s'inscrit dans la lutte contre la
dégradation de l'environnement. Ayant constaté que beaucoup
d'espèces d'arbres deviennent maintenant rares et qu'il n'y a plus
pratiquement d'arbres capables d'arrêter les vents violents, le
Ministère de l'Environnement en partenariat avec le service des Eaux et
Forêt de Saint-Louis, ont décidé d'organiser des campagnes
de sensibilisations au reboisement des arbres pour pallier ce fléau.
C'est dire que beaucoup d'arbres ont disparu laissant le sol nu sans
protection, exposé à l'érosion éolienne qui emporte
la bonne terre qui servait de ressource précieuse en vue de permettre
aux cultures de germer ou aux espèces herbacées de grandir pour
servir d'aliment aux bétails.
C'est dans cette perspective que s'inscrit cette campagne de
sensibilisation au reboisement pour conserver l'environnement. Dès lors,
la communication pour le changement de comportement va orienter les populations
afin qu'ellesaientun comportement positif, d'amour et de conservation
(vis-à-vis) de la nature. Le but visé est d'amener les personnes
à se débarrasser de leurs habitudes de destruction ou de
prédation vis-à-vis des forêts mais plutôt d'avoir
des comportements de conservation et de protection des espèces
végétales. Pour ce faire, on doit mobiliser tous les efforts
nécessaires en organisant des campagnes de
12
sensibilisation, des journées portes ouvertes, des
publicités, des conférences, des panels... pour sensibiliser les
populations à participer activement au reboisement des
arbres.3
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