UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS UFR DES
LETTRES ET SCIENCES HUMAINES FORMATION PROFESSIONNELLE
|
MASTER 2 PROFESSIONNEL EN COMMUNICATION
D'ENTREPRISES ET DES ORGANOISATIONS
MEMOIRE DE MASTER II
Spécialisation : Communication pour le
développement
La communication pour le changement de comportement au
Sénégal : exemple de la stratégie de communication du
Service des Eaux et Forêts de Saint-Louis pour la sensibilisation des
populations sur le reboisement des arbres
Présenté par Maître de Stage Sous
la direction de
Mamadou NDIAYE M. Babacar DIONE M. Fernand Nino
MENDY
Inspecteur des Eaux et Forêts Responsable de
la
Direction,
Communication et du Marketing à l'UGB
Année académique 2012-2013
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1
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2
DEDICACE
Nous dédions ce travail à :
> Ma mère Amy NDIAYE,
> Mon père Adama NDIAYE,
> Mes frères : Babacar NDIAYE, Abibou NDIAYE, Aliou
Badara NDIAYE, Ibrahima NDIAYE, CheikhNDIAYE, Abdou Aziz NDIAYE, Djibril NDIAYE
et Omar DIAGNE,
> Mes soeurs : Khady NDIAYE, Khadîdja NDIAYE,
Ndéye Yandé NDIAYE, Ndam NDIAYE, Nafy Gnilane NDIAYE, Diaynaba
NDIAYE, Ndella DIOUF,
> Mes tantes : Daba NDIAYE, Roga DIAGNE, Maimouna SYLLA,
Marie DIOUF, Khady DIOP GNING, Diaynaba FAYE, Téning FAYE et
yandé NDIAYE,
> Mes amis : Mbaye SARR, Papa Moussa B. KANTE, Arona BASSE,
Moustapha WADE, Daouda DIALLO, Aliou FAYE, El Hadji KA, Adama KAMARA...
> Tous mes cousins et cousines dans leur grande
diversité,
> Tous les résidents duvillage K de
l'UGB,
> Tous les étudiants membre du CERDSS
(Cercle des Etudiants Ressortissants de Diakhao Sine à Saint
-Louis),
> Tous les villageois de THIACKLEME,dans la
Communauté Rurale Ndiob,
> Tous mes camarades de promotion de la
section de la Géographie,
> Tous mes condisciples du Master 2 Professionnel
de Communication des Entreprises et des Organisations.
> Tous les agents du Service des Eaux et Forêts
de Saint-Louis.
3
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier particulièrement et
à témoigner notre gratitude à notre Directeur de Recherche
M. Fernand Nino MENDY qui a accepté d'encadrer ce travail d'étude
et de recherche. J'avoue que le vocabulaire me parait pauvre pour exprimer mes
sentiments. Nous avons appris avec lui l'univers de la sagesse et de la rigueur
nécessaire pour réaliser une production scientifique. Il a
toujours eu le talent et la disponibilité ; ce qui a constitué
pour nous un atout, un stimulant inestimable qui nous a permis de surmonter
certaines difficultés qui pouvaient constituer des blocages, des
entraves, des contraintes et des doutes dans la réalisation de ce
travail. Notons au passage que sa vigilance et ses observations pertinentes
nous ont permis de nous ressaisir pour oser affronter et franchir les
obstacles. D'ailleurs, ses conseils ont été d'une importance
capitale, intéressante, voire irremplaçable. Que le Tout puissant
lui accorde longue vie, accompagnée d'une santé de fer afin qu'il
reste pour nous un chercheur, un guide éclairé. Merci pour votre
amabilité et votre affection.
Nous associons à nos remerciements M. BabacarDIONE,
Inspecteur au Service des Eaux et Forêts de Saint- Louis qui a
accepté que nous fassions le stage dans ses services. Nous
témoignonsqu'il nous a beaucoup encadré, assisté et
exhorté lors du stage. Nous ne pouvons pas passer sous silence les
stratégies de communication qu'il nous a fait découvrir et qui
sont pratiquées dans leur service et ceci nous a beaucoup aidé
lors de la rédaction de ce mémoire. Merci encore pour votre
soutien.
Nous remercions vivement le Pr. Boubou Aldiouma SY de la
section de Géographie pour son soutien, sa gentillesse et son ouverture,
qui est le premier à guider nos pas de la recherche.Nous remercions
également le vieux Aliou SOW qui nous a beaucoup aidé et
assisté lorsque nous faisions ce stage. Que le Tout puissantlui accorde
une santé de fer.Nous remercions Mame Malick THIAM, Cheikh T. FAYE, Omar
DIOUF, El Hadji Madior GUEYE et Oumar BALL pour leurs soutiens multiformes.Nous
remercions vivement Mbaye SARR de même que son père Babou
Ndéné SARR et mère Marie DIOUF depuis Thiaré log
qui nous ont démontré un esprit d'ouverture, d'affection et de
sympathie, mention spéciale à vous.
Nous adressons aussi nos remerciements à Sophie SENE de
même qu'à son père Césaire SENE età sa
mère Elizabeth NDIAYE pour l'éducation reçue d'eux et de
leur soutien au lycée.
4
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE 4
I : CadreThéorique 5
II: Cadre Opératoire 9
III : Cadre Méthodologique ..12
DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC COMMUNICATIONNEL 15
IV : Présentation du cadre d'étude et des modes de
communication
|
17
|
V : Analyse et interprétation des résultats du
diagnostic communicationnel
|
25
|
TROISIEME PARTIE : ELABORATION D'UNE STRATEGIE
|
|
DE COMMUNICATION
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34
|
VI: Elaboration d'une stratégie de communication
|
...36
|
CONCLUSION GENERALE
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.51
|
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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52
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Table des Matières
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55
|
Table des illustrations
|
.59
|
ANNEXE
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61
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5
LISTE DES SIGLES ET DES ACRONYMES
CILSS : Comité inter -Etat de lutte
contre la Sécheresse au Sahel
CONCERE : Conseil Supérieur des
Ressources Naturelles et de l'Environnement (Sénégal)
DEFCCS : Direction des Eaux et Forêts,
Chasse et Conservation des Sols (Sénégal)
I E C : Information Education Communication
IREF : Inspection Régionale des Eaux et
Forêts
ISRA : Institut Sénégalais de
Recherches Agricoles
MARP : Méthode
Accélérée de Recherche Participative
PADF : Programme d'Appui au Développement
Forestier
PNDA : Programme d'Appui au Développement
Agricole
PNDL : Programme National au
Développement Local
PASEF : Projet de Valorisation des Services des
Ecosystèmes Forestiers
RNDH : Rapport National sur le
Développement Humain
UICN : Union Internationale Pour la Conservation
de la Nature
UNEP : United Nation Environnement Program
UGB : Université Gaston Berger
6
INTRODUCTION GENERALE
La communication pour le développement ou communiquer sur
le changement de
comportement peut être défini comme
:
un ensemble de moyens ou de techniques permettant la
diffusion et l'échange de
message à travers un canal (audio visuel ou
écrit) entre une source (émetteur) et un destinataire
(récepteur) en vue d'apporter un changement (réaction) sur les
populations.
A la fois « approche » et « stratégie
», la communication pour le développement a été
régulièrement convoquée et très souvent
utilisée pour accompagner les diverses initiatives à la base
visant le développement économique, social et sanitaire. Or,
évoquer l'idée de « développement » induit
nécessairement faire référence au « changement
d'attitudes et de comportements » de la part des populations. Comme telle,
elle enseigne les concepts clés et les règles de base
nécessaires à la compréhension de l'importance du «
comportement » dans les « dynamiques de changement »,
préalables incontournables dans tout processus de
développement.
Par ailleurs, il faut noter que les différents pays de
la sous région et plus particulièrement de l'Afrique
sahélienne subissent un grave processus de dégradation de leur
environnement et de leurs écosystèmes forestiers. Lequel
processus, lié aux sécheresses successives et à la forte
pression démographique, met en péril la survie même des
populations et des économies nationales. Dans ce contexte, la lutte
contre la désertification, la restauration et la protection des
ressources naturelles font partie des programmes prioritaires des
gouvernements, afin d'améliorer les conditions de vie des populations
et, par ailleurs, jeter les bases d'un développement social et
économique durable.
Face à l'urgence et à l'ampleur des actions
à entreprendre, les gouvernements, sous l'égide du CILSS et avec
l'aide de la Communauté internationale, se sont mobilisés depuis
le milieu des années 70 pour tenter de lutter contre la
désertification, notamment par des plantations forestières et des
actions de restauration et la conservation des sols. D'importants projets se
sont alors focalisés sur des thèmes porteurs d'atouts, comme la
constitution d'une ceinture verte autour des villes et la lutte contre
l'ensablement des terres de culture et des fleuves par le reboisement à
grande échelle.
7
Les diverses initiatives en la matière se sont
matérialisées notamment par des plantations d'essences exotiques
àcroissance rapide, qui s'effectuaient la plupart du temps au
détrimentdes espèces locales moins productives et de la
diversité biologique des formations naturelles. L'objectif
recherché était, entre autres, la restauration du couvert
forestier et surtout la production du bois de feu pour l'approvisionnement des
villes afin de faire face à la croissance exponentielle de la
demande.
Cependant, malgré la mobilisation de moyens financiers
énormes, ces grands projets de reboisement dits de première
génération ont montré très rapidement leurs limites
et ont conduit progressivement les différents responsables et bailleurs
de fonds à s'interroger sur les résultats obtenus et les causes
1des échecs.
Au Sénégal, la gestion des ressources naturelles
et forestières est un élément moteur de la gestion du
terroir en raison du caractère primaire des besoins des populations
rurales et de l'importance de l'exploitation des ressources à des fins
agricoles, d'élevages ou pour la production de bois.
Sur le terrain, les partenaires au développement et les
différents responsables de projets ont progressivement
intégré à la fois les diverses composantes du milieu
physique, les conditions socio-économiques et associé les
populations au niveau de leur terroir. Les concepts de «
développement rural intégré », de «
développement local » de « gestion deterroir »
se sont progressivement développés, ainsi que la «
gestion des ressources naturelles » et plus particulièrement celle
des ressources forestières.
C'est dans cette perspective qu'intervient la communication
pour le développement dont le but est de sensibiliser, motiver et
orienter la population vers les bienfaits du reboisement des arbres en vue de
stopper ou de freiner le processus de désertification et aspirer
à une vie agréable en ayant une muraille verte autour des
localités.Plus spécifiquement, les méthodes et outils de
communication sont utilisés lors de la mise en oeuvre des
différentes étapes et phases de l'approche participative, pour
susciter la participation de la population et instaurer le climat de confiance
et de dialogue indispensable entre les populations et lesagents techniques.La
communication va également permettre, au-delà des objectifs
propres à l'approche participative, de créer un dynamisme nouveau
au sein de la communauté et jouer ainsi un rôle positif dans le
renforcement des solidarités entre les différents groupes sociaux
et
1 MAINGUT M. L'homme et la sécheresse p20.
8
l'établissement d'un partenariat entre la population et
les services techniques. Elle va faciliter les mécanismes de diffusion,
de transferts ou d'échange des informations, des savoirs et des
techniques. Enfin, la communication va contribuer à l'objectif
d'auto-développement poursuivi par l'approche participative.
Pour bien mener ce travail, nous adopterons le plan suivant :
? Première partie : cadre théorique et
méthodologique ;
? Deuxième partie : diagnostic communicationnel ;
? Troisième partie : élaboration d'une
stratégie de communication.
9
PREMIERE PARTIE :
CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
|
10
I : Cadre théorique
I.1. Problématique
Le reboisement des arbres est instauré afin de remplacer
certains types d'arbres qui disparaissent du fait de la dégradation des
conditions climatiques mais aussi de préserver l'environnement. Le plan
d'action pour l'Environnement Sénégalais entend par
Environnement : « un lien, un enchevêtrement de trois facteurs,
les éléments inanimés (abiotiques) tels que l'air, l'eau,
le sol, le climat, l'atmosphère, ensuite, la vie végétale
et animale (biotique) et enfin, les facteurs liés à l'homme
(anthropique) tels que les villes, les usines, l'économie ... »
(George P. et Verger F. Dictionnaire de la géographie
10ème édition p 152). Autrement dit l'environnement
désigne « l'ensemble des éléments naturels et
artificiels ainsi que les facteurs économiques, sociaux et culturels qui
favorisent l'existence, la transformation et le développement du milieu,
des organismes vivants et des activités humaines » (code de
l'environnement p5).
Plusieurs facteurs désormais connus sont à
l'origine du processus de dégradation des 2ressources
naturelles et de désertification. On reconnait, en effet, que celui-ci
est le résultat de la conjonction d'un ensemble de facteurs complexes,
dont les principaux sont d'ordre climatique (sécheresses successives et
irrégularité des pluies à l'origine de la fragilisation du
milieu naturel et d'une forte dégradation du couvert forestier) et
d'ordre anthropique croissance démographique, modes d'exploitation du
milieu non adaptés aux conditions nouvelles).
Parmi les autres facteurs, on peut citer les politiques de
gestion des ressources naturelles et forestières inadéquates.
Elles ne prennent pas en compte ni le potentiel du milieu physique, ni les
besoins réels des populations ou le rôle social et
économique des ressources naturelles. Des interventions au travers des
structures étatiques empêchent une prise en charge au niveau
villageois des reboisements et actions de restauration des sols. En plus, ces
collaborateurs préviennent une sectorisation poussée et la
non-prise en compte de l'ensemble des facteurs en jeu et de l'interaction entre
les différents secteurs (agriculture, élevage, forêt). La
persistance du processus de dégradation et de désertification et
même son accélération, le
2 Georges P. et VERGER F. Dictionnaire de la
géographie 10 éme édition p152. Code de
l'Environnement p5.
11
constat de l'échec dû aux différentes
politiques interventionnistes menées depuisdesdécennies ont
contraint les gouvernements et les services forestiers à repenser peu
à peu leur stratégie d'intervention en milieu rural. A l'heure
actuelle, la plupart des politiques environnementales ou de gestion des
ressources naturelles et forestières prônent la participation des
populations locales comme principe de base.
En matière de mobilisation des habitants aux
différentes actions conçues par et pour elles, des
expériences très intéressantes sont menées depuis
des annéesdans la région de Saint-Louis. Elles visent à
reconsidérerles diverses actions et modes d'intervention et à
associer étroitement les populations rurales à la gestion
concertée et intégrée des ressources naturelles et
forestières au niveau de leur terroir.
Ces expériences ont été progressivement
formalisées sous forme d'une méthodologie connue sous le nom
d'approche participative. Au travers de la mise en oeuvre d'une série
d'étapes, celle-ci a précisément pour objectif
général d'impliquer et d'associer de manière
étroite les populations dans le diagnostic, l'identification, la
programmation, la mise en oeuvre et le suivi des actions à mener au
niveau du terroir et de définir les responsabilités des
différents partenaires dans le suivi des gestions des ressources
naturelles.
Le reboisement des arbres s'inscrit dans la lutte contre la
dégradation de l'environnement. Ayant constaté que beaucoup
d'espèces d'arbres deviennent maintenant rares et qu'il n'y a plus
pratiquement d'arbres capables d'arrêter les vents violents, le
Ministère de l'Environnement en partenariat avec le service des Eaux et
Forêt de Saint-Louis, ont décidé d'organiser des campagnes
de sensibilisations au reboisement des arbres pour pallier ce fléau.
C'est dire que beaucoup d'arbres ont disparu laissant le sol nu sans
protection, exposé à l'érosion éolienne qui emporte
la bonne terre qui servait de ressource précieuse en vue de permettre
aux cultures de germer ou aux espèces herbacées de grandir pour
servir d'aliment aux bétails.
C'est dans cette perspective que s'inscrit cette campagne de
sensibilisation au reboisement pour conserver l'environnement. Dès lors,
la communication pour le changement de comportement va orienter les populations
afin qu'ellesaientun comportement positif, d'amour et de conservation
(vis-à-vis) de la nature. Le but visé est d'amener les personnes
à se débarrasser de leurs habitudes de destruction ou de
prédation vis-à-vis des forêts mais plutôt d'avoir
des comportements de conservation et de protection des espèces
végétales. Pour ce faire, on doit mobiliser tous les efforts
nécessaires en organisant des campagnes de
12
sensibilisation, des journées portes ouvertes, des
publicités, des conférences, des panels... pour sensibiliser les
populations à participer activement au reboisement des
arbres.3
I.2.Question de départ
Ayant constaté que les populations se
désintéressent de plus en plus des campagnes de reboisement des
arbres, nous avons décidé d'étudier ce problème
pour montrer davantage les rôles que jouent les arbres au sein de la
société. Ceci va leur permettre d'avoir un comportement positif
vis-à-vis de l'environnement. En d'autres termes,nous devons amener les
populations à être en quelque sorte des «
développeurs»de leur société ou de leurcadre de vie
en se débarrassant de leurmauvaise habitude de destruction de
l'environnement. C'est ainsi que,nous allons poser la question suivante :
Les stratégies de communication des Eaux et Forêts
de Saint- Louis ont-elles été efficaces ?
I.3. Hypothèse de recherche
Dans la conduite de ce travail nous posons l'hypothèse
suivante:
- Hypothèse principale
Quelles sont les stratégies de communication qui sont
menées par le Service des Eaux et Forêts pour sensibiliser la
population au reboisement des arbres ?
I.4. Objectifs
Les objectifs suivants ont été fixés en vue
d'aborder cette recherche. - Objectif général
Il cherche à expliquer comment la communication pour le
développement a permis de sensibiliser la population au reboisement des
arbres.
- Objectifs spécifiques
Il est question de sensibiliser la population à
reboiser des arbres, à appréhender les techniques de gestion de
l'environnement et à montrer les stratégies de communication qui
sont utilisées par le service des Eaux et Forêts pour orienter les
personnes.
3 BONFILS M. Halte à la
sécheressep18
13
I.5. Motivation de la recherche
Etant amoureux de l'environnement, nous sommes toujours ravis
de travailler sur des questions qui le touchent car s'il n'est pas bien
entretenu, la vie de l'homme est menacée. Dès lors, nous devons
nous intéresser à ces thèmes pour mieux sensibiliser la
population sur le rôle qu'elle peut jouer dans le bien être dela
société. Pour ce faire, il faut mobiliser beaucoup d'efforts pour
amener la population à conserver ce bien précieux et d'avoir
desmodes de conservation au lieu de destruction vis-à-vis de la nature.
D'autant plus quenous ne peut pas vivre sans cet environnement, nous devons
être toujours motivé à travailler surdesquestions relatives
à ce domaine. En d'autres termes, s'il est bien entretenu, l'homme
pourra mener une vie paisible et tranquille sur terre. Voilà autant de
facteurs parmi tant d'autres, qui nous ont motivé à travailler
sur ce thème qui touche à l'environnement.
14
II : Cadre Opératoire
II.1. Conceptualisation
Tout concept se caractérise par : une ou plusieurs
définitions de contextes et de vue différente, articulées
selon l'évolution historique par les structures et les mécanismes
de communication (médias) des instruments en vigueur à une
époque déterminée.
Il importe alors de donner un contenu aux différents
concepts auxquels font référence notre thèmede recherche
en vue d'une meilleure compréhension de notre thématique.
-Communication pour le changement de comportement
peut être définie comme :
Un ensemble de moyens ou de techniques permettant la diffusion et
l'échange de message à travers un canal (audio visuel ou
écrit) entre une source (émetteur) et un destinataire
(récepteur) en vue d'apporter un changement (réaction).
- Stratégie
Elle signifie une action ou une technique mise en place pour
pallier un problème ou des problèmes contraignant le
développement de quelque chose.
-Le reboisement
Le reboisement est une activité collective qui permet de
regarnir la forêt là où elle a disparu. Autrement dit,
c'est l'action de planter des arbres qui apportent dela fraîcheur, de
l'ombrage, de la nourriture pour les êtres vivants et aident à
lutter contre l'avancée du désert.
- La sensibilisation
Action de faire savoir à quelqu'un ce qu'il ne sait pas.
Autrement dit, c'est de faire sortir quelqu'un d'une ignorance en lui donnant
le savoir.
15
II.2. Opérationnalisation des concepts
Il s'agit ici d'opérationnaliser les
concepts-clés de nos hypothèses, autrement dit, d'isoler des
dimensions et des pistes que, nous allons emprunter pour aboutir aux
résultats attendus (tableau 1).
Concepts
|
Indicateurs
|
Variables
|
Communication pour le
développement
|
-faire passer un message de
changement de comportement
- faire changer les mauvaises habitudes en ayant un esprit de
« développeur »
|
- pousser les populations à être des «
développeurs »de leurs territoires.
|
Stratégie
|
- Mise en place de
techniques ou
méthodes efficaces
pour faire face à un problème
|
- Apporter des
solutions à un problème
- Surmonter des difficultés
|
Reboisement
|
- Assurer une bonne
mobilisation au
moment de planter des arbres
|
- Avoir une muraille
verte au sein des localités
- Lutter contre l'érosion éolienne et la
sécheresse
|
Tableau 1 : Tableau récapitulatif des concepts,
indicateurs et leurs variables sur le milieu.
16
La prise de conscience
La sensibilisation
La motivation
L'orientation
L'action
Modèle d'analyse 1 : les Etapes du Changement de
Comportement
Ignorance
|
|
|
Connaissance
|
|
|
|
|
|
Comportement
|
|
|
|
|
|
|
|
Compréhension
|
Adhésion
|
|
|
Modèle d'analyse 2 : Les Etapes de la
Persuasion
17
III : Approche méthodologique
Notre méthodologie s'articule surlespoints suivants :
la collecte des données, les outils de collecte des données
durant le stage, l'organisation du travail et les techniques de traitement des
données.
III.1. La collecte des données
Pour se faire, nous avons visité la bibliothèque
du service des Eaux et forêts de Saint-Louis, tout en faisant la lecture
de tous les rapports qui sont rédigés et déposés
dans ce centre. Le stage que nous avons effectué nous a permis de saisir
beaucoup d'opportunités en faisant la pratique deplusieurs choses. Il
nousa aussi offert le temps de faire assez de recherches qui touchent au
domaine environnemental. Notons également, que nous avons appris des
stratégies de communication qui sont développées par ce
service pour permettre àla populationdeparticiper aux séances de
reboisement.
III.2. le guide d'entretien
L'objectif visé est de recueillir un certain nombre
d'informations qualitatives auprès d'informateurs
privilégiés afin de confronter le thème à la
réalité du terrain et d'analyser sa pertinence. Nous nous sommes
bien entretenu avec M. BabacarDIONE, Inspecteur au service des Eaux et
Forêts de Saint- Louis qui nous a expliqué de façon
détaillée les campagnes de sensibilisations au reboisement qui
sont menées et dans quelle période de l'année elles ont eu
lieu. Par ailleurs, M. Mame Malick THIAM, agent des Eaux et Forêts de
Saint-Louis nous a aussi fait le résumé de beaucoup
d'activités qui sont menées dans le cadre de la communication
pour pousser la population à participer massivement à ces
séances de reboisements.
III.3. les outils de la collecte des données
Grâce au guide d'entretien et au stage effectué,
nous avons pu collecter des informations et faire la pratique du terrain en
prenant même des photos pour illustrer nos exemples. En plus, le
téléphone portable a pu faciliter le contact avec les gens qui
sont souvent difficiles à trouver sur place. En marge de cela, les
tableaux et les images ont rendu possible la classification et l'organisation
des informations recueillies lors de la collecte.
18
III.4. L'organisation du travail
Pour mieux se concentrer sur le travail, on a jugé
nécessaire d'attendre la fin du mois d'août et le début du
mois Septembre pour effectuer le stage. Ceci nous a offert beaucoup
d'opportunités afin de pouvoir bien se concentrer sur le travail et de
bien analyser les informations que nous avons reçues. L'on peut
renchérir que ,durant cette période nous avons eu aussi la
possibilité de rencontrer beaucoup de personnes qui viennent au service
des Eaux et Forêts déposer des demandes pour avoir des plantes
qu'ils veulent reboiser durant la saison des pluies. C'est pourquoi ce moment
est aussi opportun pour mieux organiser le travail que nous avons
mené.
III.5. Analyse des résultats
L'analyse de données recueillies est effectuée
en utilisant les techniques d'analyses causales et statistiques. Elle nous a
permis également de mieux comprendre le sens des propos des personnes
interrogées, pour une meilleure utilisation, le logiciel Microsoft Word
a été utilisé pour la rédaction du document.
Dans le cadre de cette activité de recherche, il faut
souligner que nous avons été confronté à un certain
nombre de difficultés dont les principales restent entre autres celles
qui sont énumérées ci-dessous.
III.6. Difficultés rencontrées
La campagne de sensibilisation au reboisement a connu beaucoup
de difficultés dans son exécution, il s'agit entre autres de :
- La faible implication des collectivités locales dans
la mise en oeuvre de la campagne
nationale de reboisement ;
- L'insuffisance de main d'oeuvre recrutée dans le cadre
de la production de plantes ;
- Le manque de petits matériels au niveau des
pépinières en régie, ce qui influe sur le
soutien à apporter aux partenaires ;
- Le tarissement des dotations en semences ; seul le tout venant
collecté par les agents a
été utilisé ;
- La dotation tardive, insuffisante et incomplète en
graine (petit modèle seulement) ;
- L'approvisionnement difficile en eau des
pépinières ;
- Difficultés liées au déplacement des
agents ;
- Manque de moyens de motivation des membres des
comités.
19
III.7. Solutions envisagées
Ainsi, pour espérer un bon déroulement dans les
prochaines campagnes, les difficultés énumérées
ci-dessus nécessitent des solutions. Les acteurs intervenant dans la
gestion des ressources naturelles doivent conjuguer leurs efforts durant la
préparation et la mise en oeuvre des campagnes de reboisements. Les
solutions à envisager sont à deux niveaux :
? au niveau local, il s'agira :
- d'inciter les collectivités locales à mieux
s'impliquer dans les activités de gestion des ressources naturelles et
d'apporter un appui financier à travers les conventions types ; - de
mettre l'accent sur la création de pépinières
communautaires ;
- d'identifier des semenciers pour chaque zone et charger les
chefs de brigade d'assurer les récoltes nécessaires.
? Au niveau supérieur, il s'agira :
- De doter l'Inspection régionale des Eaux et
Forêts en graines et petits matériels de qualité et en
quantité suffisante ;
- D'autoriser le recrutement d'une main d'oeuvre contractuelle
suffisante afin de mieux assurer la gestion des pépinières et la
production des plantes ;
- De régler de façon définitive
l'approvisionnement en eau des pépinières du
département.
Conclusion partielle
En résumé, on peut retenir que cette
première partie nous a permis de savoir le déroulement des
activités que nous avons menées durant cette période .En
d'autres termes, elle est revenue de manière détaillée sur
la méthodologie adoptée pour aboutir aux résultats
attendus. Elle ne manque pas d'aborder les difficultés qui sont
rencontrées dans les campagnes de sensibilisation au reboisement de
même que les solutions qui sont envisagées pour pallier ces
obstacles.
20
DEUXIEME PARTIE :
DIAGNOSTIC COMMUNICATIONNEL
21
Dans cette partie, il sera question de faire le diagnostic des
méthodes de communication qui sont utilisées par le service des
Eaux et forêts de Saint - Louis pour sensibiliser la population au
reboisement des arbres. Souvent, beaucoup de supports et demodes de
communication sont mobilisés en vue d'apporter un comportement positif
aux populations. Au sortir de cette campagne l'objectif à atteindre,
sera de permettre à la population de reboiser beaucoup de plantes qui
pourront servir de protection, d'ombre, d'alimentation et de fourrage aux
animaux. Tout ceci, c'est la population qui en bénéficie en
premier lieu, cause pour laquelle, il faut les motiver à participer aux
journées de reboisements.
22
IV : Présentation du cadre d'étude et des
modes de communication
Pour ce faire, nous allons présenter la zone que nous
devons étudier. Ceci va permettre aux autres qui ne la connaissent pas
d'en avoir des notions claires sur ce milieu. Laprésentation permet en
quelque sorte, de cadrer la zone et de la spécifier par rapport à
ses caractéristiques physiques et humaines.
IV.1. Présentation du cadre d'étude
La zone d'étude concerne le département de
Saint-Louis qui est balayé par un climat soudano- sahélien du
fait de l'influence du fleuve et de sa proximité d'avec la Mauritanie.
Il ne faut pas perdre de vue que le relief est monotone, on y rencontre des
sols hydro morphes, des sols argileux, et des sols « joor » qui sont
favorables à la germination des plantes raisonpour laquelle les
pépinières qui y sont reboisées grandissent très
vite. Il faut également rappeler, que le département de Saint
-Louis est entouré d'eaux qui font quela nappe phréatique est peu
profonde. Ce qui fait de cette zone l'une des superficies qui offrent le plus
d'atouts aux plantes.
La population est composée en majorité de
wolofs, de peulhs et de toucouleurs. C'est pourquoi lors des campagnes de
sensibilisation le service des Eaux et Forêts utilisent souvent les
langues locales pour pouvoir véhiculer correctement le message. Nous ne
pouvons pas passer sous silence le rôle primordial que jouent les vieux
pour protéger l'environnement, en faisant un plaidoyer pour que la
population participe massivement aux campagnes de reboisement.
C'est ainsi que, nous allons montrer les différents
moyens qui sont utilisés par le Service des Eaux et Forêts de
Saint-Louis pour sensibiliser la population au reboisement des arbres.
IV.2. L'organisation des journées portes ouvertes et
consultation gratuite
Pour mieux sensibiliser la population et les intégrer
à la protection de
l'environnement, le service des Eaux et Forêts, en
rapport avec les ONG et les associations villageoises, organise des
journées portes ouvertes. Ils profitent de cette occasion pour mieux
sensibiliser la population sur le rôle que joue l'environnement dans la
société. De ce fait, les populations sont invitées
à participer massivement aux journées de reboisement. Pour
encourager les populations à participer à ces journées,
des consultations gratuites sont organisées à leur endroit. Elles
vont bénéficier de traitements gratuits des maladies qui font
23
des ravages dans la société. Il leur sera remis
des brochures dans lesquelles, il sera résumé l'utilité de
reboiser des arbres en y mettant des photos de personnes qui reboisent.
Ellesvont découvrir beaucoup de surprises qu'elles ne connaissaient pas
avant afin de leur permettre d'être affectueux de la nature. Une
conférence qui porte sur l'environnement et la santé est souvent
animée par un médecin pour montrer que la nature guérit
beaucoup de maladies. De ce fait, si nous ne reboisons pasles arbres nous
perdrons la santé qui nous est indispensable. Il urge donc, de donner
à la population un comportement positif etde conservation
vis-à-vis de l'environnement.
Photo 1 : sensibilisation de la population lors des
journées portes ouvertes. IV.3. la mobilisation sociale et
communautaire
Pour mieux faire passer le message, le service des Eaux et
Forêts fait souvent le système de « bouche à oreille
» ou entre dans chaque maison pour vérifier les gens qui ont eu
à planter des arbres dans leurs localités en vue de leur offrir
des cadeaux. En marge de cela, le service des Eaux et forêts profite des
tontines, desmariages, pour sensibiliser les filles à préserver
l'environnement. Les présidents des associations sportives et
culturelles pourront aussi, à leur tour, sensibiliser les personnes avec
les langues locales sur l'importance des arbres.
De plus, avec l'aide des radios communautaires, des sketchs
sont passés en langue locale avec en exemple quelqu'un qui plante des
arbres et participe toujours aux journées de reboisement. Ces sketchs
pourront pousser la population à changer de comportement et à
militer pour la protection de l'environnement.
D'une manière générale, la
réalisation des actions identifiées nécessite des moyens
humains, techniques et financiers. Cette réalité s'explique, le
plus souvent, parl'intervention des projets
24
forestiers visant à alléger les charges
incombant aux populations et leur permettre ainsi de s'investir effectivement
dans la restauration et la gestion des ressources naturelles.
« Lorsque les projets ont pris conscience de
l'intérêt que manifestent les femmes, pour les travaux de
reboisement malgré le peu de temps dont elles disposent », explique
la responsable des activités féminines du projet PREVINORA,
« nous leur avons facilité l'acquisition de moulins à
mil. Gagnant plusieurs heures de travail pénibles par jour,
elles peuvent ainsi consacrer plus de temps à l'entretien des
pépinières ».
Pour rendre opérationnels les groupements
d'intérêt économique, le projet a investi des fonds pour le
développement d'activités de production afin d'amener les
populations à participer aux actions de restaurations de
l'environnement.
Photo 2 : mobilisation sociale de la population lors
des journées de reboisement des arbres (M. NDIAYE).
IV.4. Le plaidoyer
Pour mieux sensibiliser la population , le service des Eaux et
forêts en relation avec les leaders d'opinions ou leaders religieux fait
des prestations ou des sermons pour inviter la population à bien
préserver la nature en participant à ces journées de
reboisement. D'autant plus que ces personnes sont bien écoutées
dans la société, Ces leaders peuvent bel et bien lancer un
message de sauvegarde de la nature. Souvent lors des évènements
religieux ou culturels, les agents des Eaux et Forêts sont
présents, accompagnés de leaders religieux ou d'opinions pour
lancer un message de protection dela nature. Ils invitent souvent une
autorité religieuse pour animer un thème portant sur religion
et environnement. Tous ces moyens sont souvent utilisés pour
mobiliser la population à participer à ces séances de
reboisement des arbres.
25
Photo 3 : Les vieux invitent la population à
participer aux séances de reboisement (M. NDIAYE).
IV.5. La communication de masse
Ce type de communication est surtout utilisé pour
répondre à des objectifs d'information générale
destinée au grand public par l'organisation de campagnes de
sensibilisation sur l'utilité de l'environnement, ou encore pour
véhiculer des idées, techniques ou services nouveaux. Il permet,
entre autres, de valoriser les expériences réussies en
matière de restauration ou de gestion des ressources forestières.
Elle peut contribuer à encourager, par exemple, la mobilisation des
populations sur des thèmes de la gestion des ressources
forestières. Toutefois, l'utilisation des moyens de communication de
masse implique la conclusion d'accords de collaboration avec les médias
publics, privés ou associatifs et une participation active des
responsables de la gestion des ressources foncières à la
conception et à la mise en oeuvre des campagnes d'informations et de
sensibilisations organisées à l'aide des moyens de
communications.
Photo 4 : Les agents des Eaux et Forêts
sensibilisent la population au reboisement des arbres (M. NDIAYE).
26
IV.6. la communication de proximité ou communication
interpersonnelle
Elle a pour objet d'accompagner et de renforcer chacune des
étapes et des phases de la démarche, à travers un certain
nombre d'outils d'information, d'analyse, de dialogue, de formation, de gestion
ou de suivi, chacun d'eux ayant une fonction précise dans la mise en
oeuvre des différentes étapes de l'approche participative. Il est
urgent de promouvoir un dialogue, de faciliter une analyse, de permettre
l'acquisition d'un savoir ou d'une technique et d'évaluer les actions
des entreprises. Ces outils sont plus ou moins sophistiqués et plus ou
moins couteux. Leur choix et leur efficacité dépendent de
l'environnement économique, technique et socioculturel dans lequel ils
sont employés, ainsi que les aptitudes et les qualités
d'animation des encadreurs qui les utilisent.
Photo 5 : On mobilise la population à l'aide de
cette communication de proximité (M. NDIAYE).
IV.7. La communication traditionnelle ou
communautaire
Le plus souvent, les communautés villageoises disposent
de systèmes, d'outils et de réseaux traditionnels de
communication. Ceux-ci, issus de la tradition villageoise, sont conçus
et gérés directement par les communautés pour
répondre à leurs besoins d'information, d'éducation, de
divertissement, de débat, de gestion des conflits locaux. Les
règles de la communication traditionnelle ou communautaire varient
beaucoup selon le contexte historique et culturel dans lequel se situent ces
communautés. Les manifestations les plus courantes sont : les
assemblées villageoises, le théâtre, les
représentations marionnettes, les chansons, les proverbes, les
devinettes, les récits, les contes, les visites inter-villageoises,
etc.
27
Photo 6 : Des cours de gestion des ressources
naturelles sont enseignés à la population (M.
NDIAYE).
IV.8. La communication institutionnelle
Cette forme de communication est souvent utilisée dans
la gestion rationnelle des ressources naturelles qui implique divers
intervenants et secteurs poursuivant des objectifs particuliers. Elle va jouer
un rôle essentiel pour assurer une action cohérente et harmoniser
les différentes approches. Elle va favoriser également la
régulation des flux d'informations entre les différents acteurs
en présence et une meilleure coordination des approches et programmes
d'activités.
Les lieux de la communication institutionnelle sont souvent
les réunions ou rencontres, les séminaires, les journées
d'études, de réflexions ou d'informations... organisés par
les différents acteurs concernés, que ce soit au niveau national,
régional ou à l'échelle des projets. La plupart des
supports audiovisuels sont utilisées pour faciliter et rendre plus
concrets les échanges d'information. A cet égard, la vidéo
est un instrument particulièrement intéressant, car elle permet
de rendre compte des activités d'un projet, de visualiser les
progrès accomplis, de synthétiser les activités
étalées sur de longues périodes. Elle apporte
également des témoignages des divers acteurs impliqués
dans ces activités.
Le bulletin de liaison est également un instrument de
communication institutionnelle qui assure plusieurs rôles. Il permet de
maintenir un contact concret entre les différents protagonistes,
d'échanger des informations et des expériences entre les acteurs,
de véhiculer les témoignages sur des initiatives novatrices, de
diffuser des fiches techniques sur les différents volets du programme,
d'inciter de nouveaux partenaires à se joindre au programme,
28
ou encore d'assurer la promotion des activités du
programme en direction des partenaires extérieurs et bailleurs de
fonds.
Photo 7 : Des techniques de gestion des ressources
forestières sont enseignées à la population (M.
NDIAYE).
IV.9. La réalisation de journaux
d'éducation environnementale pour les élèves
Ces journaux d'éducation environnementale sont
destinés à éveiller la curiosité des jeunes
scolarisés sur les problèmes environnementaux qui leur sont
propres et à les amener à mieux connaitre, comprendre, aimer et
protéger leur environnement. Ils leur fournissent des connaissances
nouvelles sur les techniques de gestion de l'environnement et leur permettent
de devenir des relais de l'information acquise auprès de leurs familles
et de leurs villages. Ces journaux sont réalisés en relation
étroite avec les élèves eux-mêmes, leurs enseignants
et les agents des services forestiers et autres structures engagées dans
les actions de protection et de gestion des ressources naturelles.
Ils sont imprimés sur un format A4, chaque feuille
étant pliée en deux pour donner un format A5. Ils ressemblent
ainsi à des cahiers d'écoliers et sont faciles à
manipuler. Ils contiennent de nombreuses rubriques, des jeux, des dossiers
thématiques et sont très abondamment illustrés, soit par
un dessinateur qui fait partie de l'équipe de rédaction, soit par
des dessins fournis par les élèves eux-mêmes.
La diffusion du journal est accompagnée d'animations
menées en milieu scolaire par l'équipe de rédaction du
journal des enseignants. Ces animations permettent d'approfondir les
thèmes abordés, de recueillir les réactions des
élèves sur le journal, de choisir les thèmes à
aborder dans les numéros ultérieurs en fonction de
l'intérêt manifesté et des informations recueillies.
29
Photo 8 : des cours d'environnement sont
dispensés aux élèves pour les motiver à participer
aux journées de reboisement (M. NDIAYE).
En somme, voilà autant de moyens de communication qui
sont utilisés par le service des Eaux et forêt de St- Louis pour
sensibiliser la population au reboisement des arbres et d'avoir des
comportements positifs ou de conservation vis-à-vis de
l'environnement.
30
V : Analyse et interprétation des
résultats du diagnostic communicationnel
Instrument privilégié de l'approche
participative, la communication va permettre l'instauration d'un
véritable climat de confiance entre les partenaires. En outre, elle
permet un travail en profondeur au niveau du terroir, en offrant à
chacun la possibilité de participer activement et d'exprimer son point
de vue. Ces interventions s'inscrivent dans un cadre complexe. Elles doivent
prendre en compte les enjeux, s'adapter à la multiplicité des
acteurs en présence, répondre aux exigences de chaque
étape de l'approche participative et mobiliser les outils et
réseaux existant. Les interventions de la communication vont reposer sur
les points suivants.
V.1. La connaissance du milieu et de la zone
d'intervention
Il est important pour les agents des Eaux et forêts de
saisir la complexité du milieu dans lequel les populations
évoluent et de comprendre l'ensemble des paramètres et leurs
interactions. Cette approche est nécessaire non seulement pour prendre
en compte les conditions du milieu physique, les conditions
socio-économiques et l'organisation sociale, mais également
comprendre la manière dont les populations exploitent ce milieu, le
gèrent et en tirent profit.
Cette phase de recherche personnelle permet aux agents
d'acquérir une base de connaissance de la zone d'intervention utile
à la compréhension de la réalité du milieu dans
lequel vivent et évoluent les populations. Cette démarche est par
ailleurs un préalable nécessaire avant la phase de débats,
de confrontations d'idées, d'observations et d'échanges
d'informations avec ces dernières. Cette première connaissance
qui n'exclut en rien des premiers pas avec les populations sera ensuite
enrichie et confrontée à la propre vision et
interprétation de leur milieu et de leur terroir par les habitants. On
parle alors de lecture du terroir.
La lecture conjointe du terroir par les populations et les
agents techniques va souscrire chacun à la fois de situer l'ensemble des
problèmes ressentis par les populations. En plus, ellepermet de mesurer
les potentialités et les ressources propres au terroir et d'analyser les
modes d'exploitation, ainsi que la vision qu'ont les populations de la gestion
de leur espace. Elle mettra également en évidence les objectifs
poursuivis par les individus et la communauté, les modes d'organisation
sociale, l'existence de groupes à l'intérieur de la
communauté, etc.
31
Photo 9 : la population est sensibilisée sur la
manière dont on doit planter les arbres (M. NDIAYE).
V.2. Accès et circulation de l'information
L'information est un élément de base
indispensable à tout programme de gestion des ressources naturelles.
Elle doit être disponible ou facilement accessible à tous, qu'il
s'agisse d'information de type scientifique, technique, économique,
sociale, institutionnelle, administrative, juridiqueou de données
historiques, techniques ou encore culturelles provenant du milieu rural.
L'apport de la communication pour diffuser cette information
dans un langage compréhensif par tout le monde est évident. Le
rôle des méthodes et techniques de communication est en effet ici
de faire prendre conscience de l'utilité de l'information, de contribuer
à la rendre accessible, d'améliorer la collecte des
données, leur diffusion et leur échange entre les
différents acteurs concernés par les questions relatives à
la gestion des ressources forestières.
Les technologies de collectes, de traitements, de
conservations et de transmissions des informations et des données sont
en constante évolution. Leur développement a permis des
progrès rapides et significatifs en matière d'accès
à l'information. Particulièrement pour les cadres,
décideurs et chercheurs, grâce à l'information et aux
instruments de télécommunication permettant un accès
aisé aux grands réseaux d'information et de communication au
niveau des populations ciblées.
La masse d'informations disponibles doit cependant encore
être traitée de manière à être accessible sous
une forme et un langage adaptés aux différents acteurs au niveau
du terrain : agents d'encadrement, animateurs, communautés villageoises,
grand public.
32
C'est ainsi que, diverses stratégies peuvent être
mises en oeuvre :
- Multiplier les centres de ressources et de traitement de
l'information, au niveau national, régional et local, en les alimentant
d'informations. Pour ce qui concerne la problématique, les thèmes
et les techniques de gestion des ressources forestières sont
traités, en vue de faciliter leur accès aux différents
acteurs en présence, par la publication de bulletins d'information et de
liaison ;
- Encourager les échanges d'informations au niveau des
communautés elles-mêmes, l'utilisation des stations de radio
rurales, locales, les visites inter-villageoises, l'exploitation de lieux de
rencontre comme le marché, les lieux de culte ;
- Encourager les actions des services publics en faveur de la
protection de l'environnement, notamment dans les écoles qui peuvent
devenir des espaces d'échanges et d'informations sur les thèmes
de la gestion des ressources forestières.
Photo 10 : la circulation de l'information au sein de la
population (M. NDIAYE). V.3. Instauration du dialogue et du
débat
Un des principaux enjeux de l'approche participative consiste
à faire des populations les acteurs essentiels de la gestion des
ressources forestières et plus généralement de l'espace
rural au niveau de leur terroir. Pour y parvenir, il existe des méthodes
et des outils de communication adaptés. Ceux-ci doivent conduire
notamment à une prise de conscience et à la mobilisation des
populations autour des principaux enjeux de la gestion des ressources
forestières. Ils permettent également de véhiculer des
idées nouvelles, de recueillir des opinions, d'identifier les blocages,
de valoriser ou d'encourager les initiatives positives et surtout d'entretenir
un dialogue permanent entre les différents acteurs ou partenaires et
enfin, de confronter les idées et les options proposées.
La communication sociale favorise l'expression de toutes les
opinions, y compris celles des femmes et des jeunes, qui ne sont pas toujours
formulées au cours des rencontres
33
formelles entre les communautés et les promoteurs de
projets ou programmes de gestion des ressources forestières. Cette
communication sociale, dont la fonction est notamment de susciter la diffusion
de l'information et la sensibilisation de la population sur des thèmes
d'intérêt général, permet aussi de gérer les
conflits qui peuvent apparaitre au sein des communautés sur
l'opportunité des actions à entreprendre et les modalités
de mise en oeuvre. La démarche est interactive c'est-à-dire
qu'elle suscite et favorise un dialogue entre tous les acteurs
concernés. Elle crée ainsi les conditions d'un véritable
débat sur le problème de la gestion des ressources
forestières et permet de trouver un consensus, voire déboucher
sur des prises de décision concertées sur les principales actions
à entreprendre.
Par ailleurs, et à condition que cette information soit
systématiquement recueillie, transcrite et traitée, l'expression
des opinions à travers des débats organisés sur divers
thèmes fournit de précieuses informations sur la façon
dont les problèmes sont vécus et analysés par les
populations elles-mêmes, ainsi que sur les contraintes et blocages
à leur solution. L'exploitation de ces informations permet de concevoir
des réponses aux besoins des populations, en termes d'appui technique,
d'information, de formation et d'adaptation des programmes nationaux et
régionaux des ressources naturelles.
Enfin, un tel dialogue contribue à instaurer un climat
de confiance entre les différents protagonistes et permet de recueillir
et de valoriser les traditions, coutumes et savoirs populaires, qui sont le
plus souvent ignorés ou négligés dans le domaine de la
gestion des ressources forestières. Or l'expérience a
montré que ces savoirs, porteurs de solutions simples, réalistes
et réalisables par les populations, doivent au contraire être
valorisés.
V.4. Echanges des connaissances, des savoirs et des
techniques
L'échange ou l'acquisition de connaissances et de
savoir-faire techniques constitue également un élément
déterminant de la réussite des programmes d'intervention
décidés au niveau des communautés en matière de
gestion des ressources forestières.
S'il est bien conduit, le processus de l'approche
participative permet d'identifier les savoirs locaux, d'évaluer leur
pertinence par rapport aux problèmes identifiés,
aux actions envisagées et d'analyser les modes de leur
transmission. Il permet également une évaluation précise
des besoins en formation complémentaire nécessaire à la
réussite des activités programmées.
34
Il devient ainsi possible de définir des programmes de
formations adaptés aux situations locales et aux conditions du milieu et
d'assurer leur diffusion ou encore d'organiser l'échange de ces savoirs
et des techniques. A cette fin, l'utilisation de différents supports de
communication éducative pertinents facilite l'apprentissage et permet
une bonne animation des groupes en formation. Adaptés en lange
nationale, les techniques de communication permettent aussi de surmonter les
obstacles de l'analphabétisme pour la transmission des savoirs.
La production des supports de communication, sont soient
destinés à informer, à susciter un dialogue ou à
faciliter les échanges ou transferts de savoirs et de techniques. Ils
doivent être envisagés à plusieurs niveaux : au niveau
national, pour traiter les thèmes d'intérêt
général ou difficilement réalisables au niveau local, pour
alimenter les médias nationaux, au niveau régional et local, pour
disposer des supports de communication de proximité adaptés au
contexte éco-géographique, social et culturel de chaque
terroir.
L'articulation entre le niveau national et le niveau local en
matière de production de supports de communication implique toutefois
des mécanismes de coordination entre les différents partenaires
concernés. Elle conduirait à l'exploitation en commun de centre
de production de matériel didactique et à un effort de formation
des agents forestiers et autres intervenants dans le domaine de la gestion
participative des ressources naturelles.
V.5. Traitement et analyse des données
V.5.a. Dans la zone de Bango
Beaucoup d'arbres ont été reboisés
l'année passée du fait d'une forte mobilisation des jeunes, des
vieux et des autres membres de la population. Ceci a permis de planter beaucoup
d'arbres qui étaient en voie de disparition. Pour mieux expliquer cette
campagne de reboisement nous avons jugé nécessaire de la
représenter sous forme de diagramme qui montre le nombre d'arbre
planté et leur légende respective.
Bango
Espèces
Acacia mellifera Aacia raddiana Acacia albida Balanites
aegytiaca Cassia siamea Eucaluptus camadulensis Jatropha curcas Leucaena
leucocephala Parkinsonia aculeata Sclerocarya birrea Autres Saba senegensis
Ziziphus mauritana Carica papaya Dattier Mangifera indica Cordia sp Ficus
tecoma Peltopuorum ferrugineum
16000
Nombre d'espèces
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
35
Diagramme 1 : histogramme qui représente les
arbres qui sont plantés dans la zone de Bango en 2012 (source
IREF).
V.5.b. Dans la zone de Saint-Louis
Cette zone n'a pas était laissé en rade lors des
campagnes de reboisement et de sensibilisation. Ceci a fait que beaucoup
d'espèces ont été plantées et que ces
dernières jouent un rôle fondamentale dans la lutte contre
l'avancée du désert en plus ils procurent des fruits à la
population. Beaucoup de pépinières ont été
aménagées comme la pépinière de RAO qui joue un
rôle fondamentale dans la vie des populations.
Saint Louis
36
Diagramme 2 : histogramme qui représente les
arbres qui sont plantés dans la zone de Saint-Louis en 2012 (source
IREF).
V.5.c. Dans la zone de Podor
Elle est la zone dans laquelle on a planté plus
d'arbres comparée aux autres. Ceci est dû au lancement de la
campagne régionale de reboisement pour l'année deux mille
douze(2012) coïncidant avec la journée mondiale de l'arbre qui a eu
lieu à Podor. En plus, pour diminuerles risques causés par le
climat désertique, il est nécessaire de planter
beaucoup d'arbres dans cette zone qui pourront jouer un rôle de frein
contre l'érosion éolienne. Le diagramme ci-dessous permet
d'expliquer clairement les espèces qui sont plantées dans cette
zone et leur évolution respective.
Nombre d'espèces
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
Podor
Espèces
37
Diagramme 3 : histogramme qui représente les
arbres qui sont plantés dans la zone de Podor en 2012(source
IREF).
V.5.d. Dans la zone de Dagana
Comme les autres zones,elle aaussi accueilli
le Service des Eaux de Forêts lors des campagnes de reboisement et de
sensibilisation. Cependant, il y a certaines contraintes dans
cette zone comme la salinisation des eaux et des terres qui constitue une
entrave au reboisement. Eu égard à toutes ces
contraintes, beaucoup d'arbres ont été
plantés dans cette zone du fait des efforts qui sont fournis par les
autorités pour endiguer ce fléau. Et pourtant, les arbres qui
sont reboisés continuent de jouer un rôle formidable dans la vie
des populations. Le diagramme ci-dessous explique de manière
détaillée lesespèces qui sont plantées dans cette
zone.
Nombre d'espèces
16000
14000
12000
10000
4000
8000
6000
2000
0
Dagana
Espèces
38
Diagramme 4 : histogramme qui représente les
arbres qui sont plantés dans la zone Dagana en 2012 (source
IREF).
Conclusion partielle
En résumé, on peut affirmer que cette
deuxième partie nous a fait le bilan des stratégies de
communication qui sont utilisées pour sensibiliser la population au
reboisement des arbres. Elle a aussi montré l'influence de la
communication sur la population qui est parvenue à comprendre les atouts
que renferme le reboisement des arbres. La communication a encadré les
populations pour leur inculquer un comportement de «
développeur» afin qu'elles prennent à bras le corps le
développement intégré de leurs localités et
conserver l'environnement.
ELABORATION D'UNE STRATEGIE DE
TROISIEME PARTIE :
COMMUNICATION
39
40
Dans cette partie, il s'agira d'élaborer une
stratégie de communication qui sera adoptée par le service des
Eaux et Forêts afin de pouvoir atteindre les objectifs qui sont
visés. De ce fait, il faut lancer à la population des messages
simples qui soient faciles à déchiffrer avec un langage simple.
Notons au passage qu'on doit expliquer tous les supports de communication qui
sont utilisés de même que les cibles qu'on doit viser en menant
les activités. En d'autres termes, il sera question de proposer d'autres
stratégies de communication qui viendront pour apporter des
rectificatifs afin que nous puissions atteindre tous les objectifs qui sont
visés.
41
VI : Elaboration d'une stratégie de
communication
Pour permettre au service des Eaux et Forêts d'atteindre
les objectifs non réalisés, il serait nécessaire
d'élaborer une autre stratégie de communication, qui permettra de
mieux sensibiliser la population au reboisement des arbres. Ceci, permettra de
fixer le nombre de plantes à reboiser dans les localités. En
plus, des rectificatifs pourraient être apportés à la
stratégie qui existait avant en vue de motiver la population à
participer massivement à ces séances de reboisement.
C'est ainsi que nous proposons la stratégie suivante.
VI.1. Le diagnostic SWOT ou FFOM (forces, faiblesses,
opportunités et menaces du Service des Eaux et Forêts de
Saint-Louis
Il faut noter que la communication du Service des Eaux et
Forêts connait des faiblesses notoires. En effet, loin d'être une
communication efficace, elle présente des problèmes majeurs
surtout sur la stratégie de communication envers les localités
environnantes. A en croire M. DIONE, le Service des Eaux et
Forêts ne communique pas beaucoup à travers le parrainage, le
sponsoring et le mécénat qui sont des moyens efficaces pour
promouvoir l'image et la notoriété de l'institution. Il
privilégie le contact direct avec les différentes cibles pour
créer une atmosphère de confiance et de familiarité. A
cela s'ajoute son logo de couleur verte qui symbolise la nature verdoyante
l'intérieur il y a une photo d'un animal qui signifie qu'on doit
préserver la faune comme la flore car elles jouent un
rôleformidable dans la société.
VI.1.a.Les forces
Le service des Eaux et Forêt de Saint- Louis à
une très grande notoriété. Il est presque connu par la
majeure partie des populations. Il est un service spécialisé dans
la protection de l'environnement. Dans la lutte contre la dégradation
des ressources naturelles, le Service a pu réaliser des performances en
reboisant des hectares de pépinières qui pourront freiner
l'érosion éolienne et fournir de fourrages aux animaux surtout en
période de soudure difficile quand les pluies deviennent rares.
VI.1. b. Les faiblesses
L'une des grandes faiblesses du service reste la
communication. Il n'existe pas un bureau réservé uniquement
à cet effet et ceci entrave souvent la circulation de l'information. A
cela s'ajoute l'absence de panneaux de signalisation qui devaient être
installés à l'entrée de
42
la ville pour donner le maximum d'information. En plus, il y'a
l'absence de matériels modernes pour permettre aux agents de faire
correctement leurs travaux. C'est dire donc que la majorité du personnel
ne sont pas dotées d'une voiture et c'est ce quibloque
souvent leur mode de fonctionnement.
VI.1.c. Les opportunités
Le service est une institution qui protège la faune et
la flore contre toute sorte de menace. Grâce à lui beaucoup
d'espèces d'arbres et d'animaux qui étaient en voie de
disparition sont jusqu'à présent disponibles. Donc il permet aux
populations de tirer de la forêt beaucoup de vertus comme les fruits,
feuilles, racines, écorces, ombres... et la faune procure aux habitants
de la viande, du lait, de l'argent. En marge de cela, le Service recrute
beaucoup de jeunes et ceci permet de réduire le taux de
chômage.
VI.1.d. Les menaces
Avec la multiplication des services spécialisés
dans le domaine de l'environnement comme la création de beaucoup de
Master, les agents des Eaux et Forêts les moins gradés sont
souvent concurrencés. En plus, avec le
développement de la technologie,leserviceest obligé d'innover
sinon les entreprises privées et les ONG risquent de recruter beaucoup
de personnes qui seront chargées d'entretenir leurs fermes ou vergers
privés. Tout ceci constitue des menaces qui pèsent lourdement sur
le fardeau du Service des Eaux et Forêts.
43
VI.2. Evaluation des supports de communication pour le
Service des Eaux et Forêts Légende : ++++ utilisation
très importante, +++ utilisation importante, ++ utilisation faible, +
Non utilisé.
Moyens de communication
|
Service des Eaux et Forêts de
Saint-Louis
|
Site web
|
++
|
Télévision
|
+++
|
Radio
|
+++
|
Presse écrite
|
+++
|
Panneau publicitaire
|
+
|
Signalétique
|
+
|
Affiche
|
++++
|
Publipostage
|
+
|
Parrainage
|
+
|
Mécénat
|
+
|
Tableau 2 : tableau récapitulatif des supports de
communication
VI.3. Le Positionnement
Il s'avère nécessaire de revaloriser le service
des Eaux et Forêts de ST- Louis. Et ceci lui permettra de se donner des
traits particuliers qui le distingueront des autres services. Avec l'aide des
populations, si le Service des Eaux et Forêts parvient planter beaucoup
d'arbres sur des milliers d'hectares, ceci peut valoriser son image et faire de
sorte qu'il soit estimé. Dès lors, on doit donner une position
particulière à cette institution afin qu'elle puisse
élargir encore son champ d'action. Ceci, permettra à la
population de bénéficier de beaucoup d'atouts qui sont offerts
parce service. Il sera nécessaire de résoudre les
problèmes suivants.
VI.4. Problème à résoudre
Les principaux problèmes à résoudre sont
: la lutte contre la désertification, la réduction de
l'accélération de l'érosion éolienne, le retour de
beaucoup d'espèces d'arbres qui avaient disparues. Il faut rappeler
aussi qu'il n'y a pratiquement plusd'arbres gigantesques qui
44
puissent jouer le rôle de « brise-vents ».Ceci
a fait que l'érosion éolienne ne cesse d'avoir des
conséquences néfastes sur la région. Elle emporte la bonne
terre, laissant le sol nu, sans protection,
exposé aux vents violents. A partir de ce moment, intervient le
service des Eaux et Forêts pour sensibiliser et motiver la population au
reboisement afin de freiner ce fléau. Pour réaliser cela les
objectifs ci- dessous ont été définis.
VI.5. Objectifs
Les objectifs visés sont les suivants :
- Réaliser des pépinières autour des
localités de ST-Louis ; - Protéger le sol contre l'érosion
éolienne ;
- Faire revenir d'autres espèces d'arbres qui
étaient disparus ; - Fournir à la population de l'ombre et des
fruits.
VI.6. Les Cibles Cible I
La première cible c'est d'abord, les
jeunes qui doivent assurer la relève du service des Eaux et Forêts
de Saint-Louis et protéger les localités de la coupe abusive de
bois.
Cible II
Elle est constituée des personnes suivantes :
- Des groupements féminins ;
- Des leaders d'opinions et religieux ;
- Des associations sportives et culturelles.
-
VI.7. Les messages
De préférence, on peut traduire les messages qui
sont lancés à la population en langue locale comme le wolof ou le
poulard pour permettre tout le monde d'y accéder. Ces messages sont les
suivants :
- A défaut de planter des arbres, nous rendons impossible
la vie sur terre ; - Rendre belle la nature est un acte que tout citoyen doit
remplir ;
45
- Ne pas participer au reboisement des arbres, c'est ne pas
contribuer au développement de sa localité.
-
VI.8.Le renforcement de la communication de « bouches
à oreilles »
Pour mieux impliquer les personnes à participer aux
reboisements des arbres, il est nécessaire de désigner des
groupes de personnes parmi les agents du service pour faire le tour des maisons
dans les localités pour mieux orienter et motiver les jeunes. Dès
lors, ces derniers pourront expliquer l'importance des arbres et pourquoi
faut-il reboiser au lieu de déboiser. Ce système est un moyen de
bien sensibiliser les personnes pour leur permettre d'avoir des comportements
de conservation vis-à-vis de la nature au lieu de la détruire.
Ainsi, ce mode de communication peut permettre de mieux informer les
populations sur l'utilité des arbres.
VI.9. Le renforcement des mesures d'accompagnement en
fournissant du matériel sophistiqué à la population
Avec le manque de moyens les populations sont
réticentes à participer aux campagnes de reboisement. Ce sont les
populations elles-mêmes qui utilisaient leur propre matériel pour
creuser des poquets afin de planter les arbres. Pour ce faire, il est
nécessaire de renforcer la dotation en matériels
sophistiqués à la population comme les brouettes, pelles, pics,
gans, les transporter avec des véhicules pour les encourager à
participer à ces séances de reboisement. Ceci permettra de
réaliser les objectifs qui n'étaient pas atteints fautes de
moyens car en l'absence de ces matériels, il devient impossible de
travailler.
VI.10. « Le parrainage »
Ayant constaté que le service des eaux et forêts
ne fait presque pas de parrainage, nous avons décidé de
l'introduire dans ses programmes d'activité. C'est dire donc, que ceci
est un moyen de rendre visible ses activités et de permettre à la
population d'être motivée afin de participer aux séances de
reboisement. Par exemple si l'Inspecteur des eaux et forêts est parrain
d'un tournoi de football, il pourra profiter de l'occasion pour sensibiliser
les jeunes sur le rôle que jouent les arbres dans la
société. En plus, l'acte de présence de cet agent peut
susciter un grand espoir, un enthousiasme au sein des populations qui sauront
que ces derniers les intègrent parmi leur programme
d'activité.
46
Ainsi, ce parrainage peut créer un rapprochement entre
les personnes et les agents et ceci peut-être bénéfique
pour la région.
VI.11. Renforcer l'encadrement des populations par des
séances de formations et de stages
Pour mieux encadrer les personnes, des séances de
formations et de stages peuvent être organisées. Ceci, leur
permettra d'acquérir beaucoup de connaissances qui leur admettront de
savoir comment on doit planter un arbre et gérer une
pépinière. En plus, le service pourra apprendre aux populations
les techniques culturales qu'on doit utiliser pour permettre à la plante
de germer de la façon la plus rapide. En dehors decela, les populations
pourront connaitre aussi les insectes ravageuses ou attaques qui entravent le
développement des plantes. Ces stages de formations leur consentiront
d'avoir des connaissances qui vont les aider à mieux protéger les
pépinières et de fixer le nombre d'arbres pour chaque hectare
qu'on doit reboiser.
Par ailleurs, signalons que cette formation permet de diminuer
l'analphabétisme qui constitue un obstacle majeur à
l'accès à la communication. Ce manque d'informationne favorise
pas l'implication des pouvoirs locaux dans la gestion
décentralisée du développement et ne facilite pas
l'éclosion du sens civique du fait de l'incapacité des
populations à s'informer sur leurs droits, les contres pouvoirs,
tarderont à s'installer, hypothéquant ainsi le jeu
démocratique. En d'autres termes, leurs compétences linguistiques
sont annihilées par une information diffusée dans une langue
à la quelle la majorité de la population n'a pas accès.
V.12. Renforcer, faciliter l'accès à
l'information et promouvoir la communication sociale
La collecte de l'information, de même que sa
transmission reste encore un peu difficile pour la population. Pour contribuer
à la réalisation d'une économie compétitive, tous
les acteurs de la société doivent accéder à
l'information pertinente qui les concerne. A cet effet, il convient de
développer l'information sur les plans qualitatifs et quantitatifs dans
le but de rendre les structures de production de bien et services plus
efficaces et compétitifs d'une part, d'autre part d'éliminer les
distorsions dans l'économie nationale. Par ailleurs, la transmission des
connaissances entre groupes sociaux doit se faire de manière
sélective et rentable pour le développement économique et
social. La mise en oeuvre de ces lignes
47
d'actions aidera notre société à mieux
dialoguer avec elle-même et à chaque individu d'améliorer
sa productivité. Dés lors, les points suivants peuvent être
développés.
VI.12.a. La diversification des sources et la
facilitation à l'accès aux données
Il s'agit de diversifier les sources économiques,
sociales et environnementales afin que l'information circule au mieux entre les
différents services de l'administration et entre ces derniers et le
privé. En outre, il est nécessaire de procéder à la
mise en place de bureaux d'informations et de documentations fonctionnels pour
faciliter la collecte, le traitement et la vulgarisation des données
à partir de banques nationales et locales intégrées aux
grands réseaux internationales.
VI.12. b.La décentralisation de l'information et
de la communication
Pour rapprocher les administrations des administrés,
dans le cadre de la politique de régionalisation, l'information et de la
communication gagneraient à être développées. Il
conviendrait dans ce sens de faciliter la connexion des populations aux
médias nationaux (radios, télévisions) et de prendre en
compte le caractère spécifique de chaque localité (radios
privées communautaires et rurales). Il serait nécessaire de
combiner cette connexion à l'implantation de bibliothèques
publiques au niveau régional, voire locale.
VI.12.c. La mise à jour de la politique
nationale de l'information scientifique et technique (PNIST)
En vuede faciliter la circulation de l'information pour le
développement à tous les niveaux par l'achèvement et la
consolidation du réseau national d'information scientifique et
technique, il faut doter les lycées et collèges en centres de
documentations. Ceci permettra de suivre l'évolution technologique et
faciliter les échanges entre les partenaires surtout avec les ONG. C'est
dire donc, que cela permettra d'informer tout le monde du programme
d'activité qui est réalisé ou bien qui est en cours de
réalisation.
48
VI.12.d. La poursuite de la concertation entre d'une
part les agents du service des Eaux et Forêts et d'autre part la
population elle-même
Pour créer un consensus sur la formulation des
politiques économiques à mettre en oeuvre, il est
nécessaire d'assurer une coordination et une gestion plus efficaces du
développement et d'impliquer davantage tous les acteurs. Ceci permettra
d'éviter les erreurs mais aussi chacun se sentira intégré
dans le programme d'activités. Dans ce cas, il serait possible
d'atteindre les objectifs qui sont visés car il y'aura une mobilisation
totale de tous les acteurs qui vont allier toutes leurs forces pour
réussir le programme.
VI.13. Evaluation et suivi de l'information, la formation
et la communication
Le suivi et l'évaluation doivent concerner l'ensemble
des thématiques qui s'appesantissent pour l'essentiel sur des
tournées, de police forestière pour contrôler la pratique
de l'exploitation forestière autorisée. Ce suivi doit permettre
également de réduire, voire stopper les actes de
défrichement et d'exploitation forestières irréguliers
notés dans la région. Ces tournées permettront aussi
d'appréhender des contrevenants et de mettre la main sur des produits
délictueux. Pour ce faire, le service doit dresser des procès
verbaux qu'il devra faire respecter.
Pour asseoir une gestion durable des ressources naturelles et
éveiller davantage les consciences, les séances d'information et
de sensibilisation doivent être tenues au profit des populations locales,
des opérateurs cynégétiques et autres acteurs. Le
renforcement des capacités doit concerner, la formation des populations
locales sur les techniques de gestion des pépinières et de
protection forestières pour restaurer, le couvert végétal
et préserver l'existant. Dès lors, on doit faire
bénéficier la population de formations sur la maîtrise des
logiciels informatiques (world, Excel, power point...).
Par ailleurs, l'Inspection régionale et ses
démembrements doivent participer activement à la mise en oeuvre
des projets et programme tels que : le Projet de Valorisation des Services des
Ecosystèmes Forestiers (PASEF), le Projet de Gestion
Intégrée des Adventices Aquatiques Proliférantes en
Afrique de l'Ouest ( PGIAAPAO), le Programme d'Appui aux Communautés
Rurales et de Vallées(PACR), le Programme Nationale de
Développement Local ( PNDL).
49
Objectifs
|
Réaliser des
pépinières autour des localités
|
Lutter contre la
dégradation de l'écosystème
|
Restaurer la fertilité des sols
|
Cibles
|
Les jeunes et les
groupements d'associations
|
Les leaders
d'opinions et leaders religieux
|
Les ONG et autres partenaires
|
Les messages
|
Planter un arbre,
c'est préserver notre avenir
|
Participer au
reboisement des
arbres, c'est faire un acte de civisme
|
Stopper l'avancée du
désert en reboisant des arbres.
|
Les stratégies de
communication
|
Parrainage,
mobilisation sociale
et communautaire,
conférences
|
Spots de publicité à
travers les radios locales,
communautaires et les télévisions
|
Communication de
bouches à oreilles,
organisation des séances de stages et de formations
|
Tableau 3 : tableau récapitulatif des
objectifs, cibles, messages et mode de communication.
Ce tableau permet de savoir les objectifs visés. Pour y
parvenir, il faut lancer des messages à la population plus
précisément aux cibles qui pourront achever la mission. Pour
cefaire,nous devons utiliser des stratégies de communication pertinentes
pour mieux sensibiliser la population afin qu'elle participe aux séances
de reboisement.
C'est ainsi qu'il est possible de réaliser le plan
d'action suivant.
50
VI.14. Plan d'action : éducation, sensibilisation et
formation de la population
Activités
|
Personnes responsables
|
Résultats attendus
|
Indicateurs de suivi
|
Echéanciers
|
Mobilisation
sociale et communautaire, parrainage,
mécénat, affichages, sponsoring
|
Chargé de
communication, les jeunes
|
Instauration d'un programme
d'activités
|
Chargé de
communication
|
Janvier
2014 àfin février 2015
|
Spots
publicitaires sur
les médias
(télévisions et
radios)
|
Chargé de
communication,
attaché de presse
|
Combattre l'ignorance chez les jeunes
|
Marketeur
|
Mai 2014 et juin 2015
|
Organisation des séances de
stages et de
formation de conférences sur
l'environnement
|
Chargé de
communication et le chargé des relations
publiques
|
Avoir un autre type de citoyen
amoureux de l'environnement
|
Chargé de
communication
|
juin 2014 et juillet 2015
|
Descente sur le
terrain en
reboisant des
arbres
|
Chargé de
communication les jeunes et les vieux
|
Réaliser des
pépinières
autour des localités
|
Chargé de
communication
|
Aout 2014
et
septembre 2015
|
Organisation de journées portes
ouvertes et consultation gratuite
|
Chargé de
communication et les médecins
|
Changement de comportement des populations
|
Chargé de
communication
|
Octobre
2015
|
Tableau 4 : plan d'action pour une période de deux
(2) ans
51
Ce tableau d'action est élaboré pour une
période de deux (2) ans. Il ficèle un programme quidoit
être suivi pour atteindre les objectifs visés. Il permet aussi de
rectifier certaines erreurs qui bloquaient le bon fonctionnement de la
stratégie de communication du service des Eaux et Forêts. Il
serait nécessaire aussi d'établir un plan média qui
revient dans tous les détails du programme qu'on doit réaliser.
Il est présenté de la façon suivante.
VI.15. Plan média pour unestratégie de
communication
Programme
|
Nature de
l'activité
|
Organe de
diffusion
|
Période de mise en oeuvre
|
Sensibilisation par la presse
|
Conférence de presse
|
L'Observateur,
Walf, le Quotidien
|
Janvier 2015
|
Affichage à l'aide
des banderoles, bâches et affiches
|
Mobilisation
sociale et communautaire
|
Sérigraphie et
confection
|
Février 2015
|
Sensibilisation par les radios
|
Stages de
formation,
parrainage et conférences
|
Spots
publicitaires :
Téranga FM Saint-Louis
FM ; Dunya FM, Walf FM
|
Mars 2015
|
Sensibilisation par l'internet
|
Organisation de conférences,
de panels de colloques et de symposiums.
|
Infographie et
sérigraphie
|
Mars 2015
|
Sensibilisation par les
télévisions
|
Journées portes
ouvertes et consultation gratuite
|
Conception et
diffusion de
spots au moins dans 2 langues
(français et
langue locale)
RTS, WALF,
|
Avril et mai 2015
|
52
|
|
2STV, RDV,
SNTV, T FM
|
|
Impression des
Tee-Sheets
|
Parrainage, forums, conférences,
symposiums
|
Conception et
impression
|
Juillet 2015
|
Conception de
casquettes
|
Descente sur le terrain
|
Conception et
réalisation
|
Juillet 2015
|
Commande de
matériels (pelles,
pics, brouettes,
hilaires, dabas,
houes...)
|
Descente sur le
terrain en
reboisant des
arbres
|
Commande et fabrication
|
Janvier 2016
|
Tableau 5 : plan média pour une période de
deux (2) ans
A vrai dire pour un budget nous pouvons réaliser un
plan média qui pourra combiner tous les programmes d'activités.
Il faut sans doute savoir que c'est toujours le problème de moyens qui
ne cesse de se poser. Pour pallier tout cela, il faut augmenter les budgets qui
sont alloués à la communication de ce fait beaucoup de programmes
seront réalisés sans rencontrer de problèmes majeurs.
Journées portes ouvertes et consultation gratuite
Spots de publicité à travers radio,
télévision et site web
Campagne de sensibilisation
Organisation des séances de formation et de
stage
Plaidoyer
Serviced es Eaux et Forêts
Parrainage, Mécénat
Communication institutionnelle
Mobilisation sociale et communautaire
53
Modèle d'analyse 3 : Les
Stratégies de communication qui sont menées par le service des
eaux et forêts de Saint-Louis
VI.16. le renforcement de la communication sur le
développement durable Le développement durable prône :
« la préservation de l'environnement,
équité sociale et efficacité économique,
garantissant ainsi le bien-être de tous les habitants de la
planète, sans compromettre l'avenir des générations
futures ». (Union Internationale pour la Conservation de la Nature
« UICN », Sacquet A. (2002) Atlas mondial du développement
durable p6).
Le service des Eaux et Forêts, conscient de ce
développement durable, organise souvent des journées de
sensibilisation pour inciter les personnes à éviter le gaspillage
des ressources naturelles. Autrement dit, si nous n'avons pas un esprit de
conservation vis-à-vis de l'environnement nous fera tout pour le
détruire et dans ce cas les générations futures ne
pourront pas en bénéficier. De ce fait, nous doit inciter les
personnes à utiliser le minimum de ressources naturelles en laissant une
part aux générations à venir. Delà, la
communication pour le changement de comportement intervient pour permettre
à la population de changer les mauvaises habitudes de destruction de la
nature qui ne riment pas avec le développement durable, pour les
remplacer parles bonnes habitudes de conservation qui réservent une part
aux générations futures. L'objectif visé est de permettre
à la population d'avoir des
54
comportements positifs par rapport à l'environnement.
Il faut donc sensibiliser, motiver et orienter les populations afin qu'elles
changent ses comportements négatifs pour devenir des «
développeurs », c'est en ce sens qu'elles pourront parler de
développement durable.
4Ce dernier appelé par ailleurs
développement soutenu est celui fondé sur le « principe
général d'un développement respectueux de l'environnement
», principe en vertu duquel « les générations
actuelles devraient satisfaire leurs besoins sans compromettre l'aptitude des
générations futures à satisfaire les leurs »
(UICN, Sacquet A. (2002) Atlas mondial du développement durable
p6).
L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature
(UICN) a élaboré une stratégie pour le
développement durable appelée Stratégie mondiale pour
la conservation et pour une vie durable. « Cette stratégie a
pour fondement une éthique de l'environnement que l'on peut
résumer par : « c'est par la modification des valeurs qu'il est
possible de modifier les comportements individuels » (UICN, Sacquet
A. (2002) Atlas mondial du développement durable p6).
Le service des Eaux et Forêts propose un nouveau mode de
vie, fondé sur la responsabilité, la préservation des
équilibres, la participation des populations aux décisions qui
engagent le présent et l'avenir.
Voilà autant de comportement auxquels il faut se
conformer pour pouvoir parler de développement durable.
Conclusion partielle
En résumé, on peut noter que cette
troisième partie a fait le bilan des stratégies de communication
qui sont entamées par le Service des Eaux et Forêts de Saint-
Louis pour sensibiliser la population surle reboisement des arbres. En marge de
cela, elle a encore proposé une autre stratégie de communication
qui peut être bénéfique pour la société.
Dés lors, pour atteindre ces objectifs, ilest nécessaire de faire
la jonction de ces stratégies de communication, ceci permettra
d'éviter certaines erreurs.
4 SACQUET A. (2002), Atlas mondial du
développement durable p6.
55
Par ailleurs, il est nécessaire de penser aux
générations futures, car c'est en ce sens que l'on pourra parler
de développement durable. Il fautpréserver la nature pour ne pas
compromettre l'avenir.
56
CONCLUSION GENERALE
A la lumière de notre étude, on peut retenir que
ce travail nous a permis de savoir les objectifs visés par le service
des eaux et forêts de Saint- Louis. En plus, il nous a montré les
hypothèses qu'il faut poser pour aboutir aux résultats
escomptés. Notons que ce cadre théorique sert de guide afin que
l'on puisse fournir des résultats satisfaisants. Après cela,
vient le cadre méthodologique qui nous oriente vers la
méthodologie qui est mieux appropriée pour fournir des
informations fiables. Elle est le pilier nécessaire qu'il ne faut
pasnégliger si l'on veut atteindre le développement durable. Pour
mieux accéder à l'information et mieux sensibiliser les
personnes, il demeure nécessaire d'adopter une bonne méthodologie
afin que nous réalisions une bonne stratégie de communication.
Par ailleurs, signalons que le diagnostic communicationnel, a
permis aussi de savoir les stratégies de communication qui sont
utilisées par le Service des Eaux et Forêts de Saint-Louis pour
sensibiliser la population au reboisement des arbres. En dehors de cela, ce
diagnostic nous renseigne sur la qualité et l'impact de ces moyens de
communications sur la société. Ces modes de communication ont
permis de mieux comprendre la zone à étudier, de permettre le
rapprochement entre les populations et les agents du Service des Eaux et
Forêts, de découvrir les réalités qui existent dans
les zones rurales, mais aussi de pousser les résidents à changer
de comportement vis-à-vis de l'environnement.
Par ailleurs, nous avons élaboré une autre
stratégie de communication qui viendra parachever ou compléter
les objectifs qui ne sont pas atteints. Cette dernière vient pour jouer
le rôle correcteur afin de permettre au service des eaux et forêts
de planter beaucoup d'arbres en assurant leur suivi pour lutter contre la
déforestation. Pour ce faire, il faudra mobiliser tous les moyens
nécessaires pour informer la population en faisant de sorte qu'il n'y
ait plus d'ignorants en ce qui concerne l'environnement.
En outre, il est indispensable aussi d'ouvrir des perspectives
en montrant le rôle économique que jouent les arbres dans la
société, d'où l'obligation de les planter.
Ne serait-ilpas nécessaire, alors, de poser la question
suivante : Comment seraient les localités de Saint- Louis si on
parvenait à instaurer une muraille verte au sein des zones environnante
?
57
Références Bibliographiques Ouvrages
généraux
- ARBONNIER M. (2000). Arbre, arbustes et lianes des zones
sèches
d'Afrique de l'Ouest. CIRAD MNHN UICN 541P.
- BONFILS M. (1987). Halte à la
désertification(c) Edition Karthala, Paris, 263p.
- DEMONT- LUGOL L. KEMPT A. RAPIDEL M. et SCIBETA C. La
communication des entreprises : Stratégies et pratiques
2ème édition (c) Armand colin, 2006,2012, 75006
Paris,459p.
- DIAGNE A. et DAFFE G. (2002). Le Sénégal
enquête d'une croissance durable (c) Edition Karthala, Paris,
272p.
- George P. et Verger F. Dictionnaire de la géographie 10
ème édition 480p.
- MAINGUET M. (1995). L'Homme et la
sécheresse.(c) karthala,Paris-Milan Barcelone Masson, 335p.
- ROE D. NELSON F. et SANBROOK CH. (2009). Gestion
communautaire des ressources naturelles en Afrique : impacts,
expériences et orientations futures, 184p.
- ROUSSEL J. (1995). Pépinières et plantations
forestières d'Afrique tropicale sèche. ISRA CIRAD, 435p.
- SACQUET A. (2002). Atlas mondial du développement
durable(c) édition autrement ,77p.
- WESTPHALEN M. et LIBAERT T. Communicator toute la
communication d'Entreprise, 5ème edition(c) Dunod, Paris, 2009,
439p.
Travaux d'Etudes et Recherches
- CORREA F. B ; 2008. Feux de brousse et Environnement ou
dérégulation : cas des évènements dans la CR de
Dioulacolou (Département de Kolda). Mémoire de Master I ; UGB,
56p.
- FALL P. A ; 2007. Sécheresse climatique en milieu
sahélien : étude comparée des stations de Linguère
et de Podor, manifestation sur les paysage et stratégies de gestion.
Mémoire de Maîtrise, UGB, 110p.
- WADE C. T ; 2003. Gestion durable des usages littoraux au
niveau de la grande côte sénégalaise : analyse de l'impact
de la ressource en eau potentialité horticoles de la région des
Niayes. Mémoire de DEA, FUL, 121p.
Rapports
58
- Approche participative, communication et gestion des
ressources forestières en Afrique Sahélienne : bilan et
perspectives. Mme Micheline Detraux- FAO (1995).
- Code de l'environnement : loi numéro 2001-01 du 15
janvier 2001.
- Séminaire sur la gestion des terroirs villageois.
Sénégal : Direction des Eaux et Forêts, Chasseet de la
Conservation des Sols. FAO (1992).
- Atelier national sur les techniques de communication dans
l'approche participative à la gestion des ressources forestières.
Ministère du développement rural et de l'Environnement. Mali -
FAO (1992).
- Des forêts et des hommes : vers une gestion populaire
du patrimoine commun- l'Environnement africain- ENDA (1993).
- Arbre et développement : bulletin trimestriel
d'information et de liaison du ministère du tourisme et de
l'environnement- Burkina Faso.
- Walia- projet de sensibilisation environnementale en milieu
scolaire : l'approche- le guide pratique. Programme Sahel de l'UICN (1990).
- Education environnementale au Sahel : guide pratique du
formateur-Institut du Sahel- Bamako (1994).
- Répertoire des supports de communication.
Sénégal - Direction des Eaux et Forêts, des Chasses et de
la Conservation des Sols. Bureau information, formation, sensibilisation
(1998).
- La communication pour un développement à
dimension humaine, FAO (1991).
- La communication pour le développement rural :
instructions et directives à l'intention des planificateurs du
développement et des élaborateurs de projets. FAO (1989).
- Soutien au programme « la forêt, les arbres et
les communautés rurales » approche participative et techniques de
communication, Jean Ives, FAO (1994).
- Aménagement des forêts naturelles pour la
sauvegarde de l'environnement et la production de bois. Jean -Yvesclavreul,
rapport, FAO(1994).
Webographie
59
-
www.oree.org/dcs/ publication/
communication environnementale.pdf. le22 -11 -2012 à 18h 20mn.
- http : //
www.vedura.fr/environnement/climat/
écosystème. Le 24 -112012 à 15h 05mn.
- Htt://unfcc.int/ communication environnementale. Pdf.
26-11-2012 à 10h 12mn.
60
TABLE DES MATIERES
|
|
INTRODUCTION GENERALE
|
1
|
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE, ET METHODOLOGIQUE
|
..4
|
I : Cadre théorique
|
5
|
I.1. Problématique
|
5
|
I.2. Questions de départ
|
7
|
I.3. Hypothèses de recherches
|
7
|
I.4. Objectifs
|
7
|
I.5. Motivation de la Recherche
|
..7
|
|
II : Cadre opératoire
|
........9
|
II.1. conceptualisation
|
9
|
II.2. Opérationnalisation des concepts
|
...10
|
|
III : Cadre Méthodologique
|
12
|
III.1. Histoire de la collecte
|
12
|
III.2. Le guide d'entretien
|
12
|
III.3. Les outils de la collecte des données
|
.12
|
III.4. L'organisation du travail
|
.13
|
III.5. L'analyse des résultats
|
..13
|
III.6. Difficultés rencontrés
|
...13
|
III.7. Solutions envisagées
|
....14
|
Conclusion partielle
|
14
|
DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC COMMUNICATIONNEL
|
.15
|
IV : Présentation du Cadre d'étude et des modes de
communications .17
61
IV.1. Présentation du cadre d'étude
|
17
|
IV.2. Organisation des journées portes ouvertes et
consultation gratuite
|
17
|
IV.3. la mobilisation sociale et communautaire
|
.18
|
IV.4. Le plaidoyer
|
19
|
IV.5. La communication de masse
|
20
|
IV.6. La communication de proximité ou communication
interpersonnelle
|
21
|
IV.7. L a communication traditionnelle ou communautaire
|
21
|
IV.8. La communication institutionnelle
|
22
|
IV.9. La réalisation des journaux d'éducation
environnementale pour les élèves
|
23
|
V : Analyse et interprétation des résultats du
diagnostic communicationnel
|
.....25
|
V.1. Connaissance du milieu et de la zone d'intervention
|
.25
|
V.2. Accès et circulation de l'information
|
.26
|
V.3. Instauration du dialogue et du débat
|
27
|
V.4. Echanges des connaissances, des savoirs et des techniques
|
28
|
V.5. Analyse et traitement des données 29
Conclusion partielle 33
TROISIEME PARTIE : ELABORATION D'UNESTRATEGIE DE
COMMUNICATION .34
V I: Elaboration d'une autre stratégie de communication
36
VI.1.Le diagnostic SWOT ou FFOM (forces, faiblesses,
opportunités et menaces) ..36
VI.1.a. les forces 36
VI.1.b. les faiblesses 36
VI.1.c. les opportunités ...37
62
VI.1.d. les menaces .37
VI.2. évaluation des supports de communication 38
VI.3. positionnement 38
VI.4. problème à résoudre
..................................38
VI.5. objectifs 39
VI.6. Les cibles 39
VI.7. les messages ...39
VI.8. Le renforcement de la communication de « bouche
à oreille » 40
VI.9. le renforcement des mesures d'accompagnements en
fournissant du matériel adéquat à
la population 40
VI.10. parrainage .40
VI.11. renforcer l'encadrement des populations par des
séances de formation et des stages 41
VI.12. renforcer, faciliter l'accès à
l'information et promouvoir la communication sociale..41
VI.12.a. la diversification des sources et la facilitation
à l'accès aux données 42
VI.12.b. la décentralisation de l'information et de la
communication ...42
VI.12.c. la mise à jour de la politique nationale de
l'information scientifique et technique..42 VI.12.d. la poursuite de la
concertation entre d'une part les agents du service des eaux et
forêts et d'autres part la population elle-même
43
VI.13. évaluation et suivi de l'information, la formation
et la communication 43
VI.14. plan d'action : éducation, sensibilisation et
formation de la population ..42
VI.15. plan média d'une autre stratégie de
communication 46
VI.16. le renforcement de la communication sur le
développement durable 48
CONCLUSION GENERALE .51
Références bibliographiques ...52
63
Wébographie ..54
Table des matières .55
Table des illustrations 59
Liste des tableaux .....59
Liste des diagrammes 59
Liste des modèles d'analyses 60
Liste des photos ....60
Annexe 61
64
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Liste des tableaux
Tableau 1 : tableau récapitulatif des
concepts, indicateurs, et leurs variables sur le milieu.
Tableau 2 : tableau récapitulatif des
supports de communication
Tableau 3 : tableau récapitulatif des
objectifs, cibles, messages et mode de communication.
Tableau 4: plan d'action d'une
stratégie de communication.
Tableau 5 : plan média d'une
stratégie de communication.
Liste des diagrammes
Diagramme 1 : Histogramme qui
représente les arbres qui sont plantés dans la zone de Bango
en 2012.
Diagramme 2 : Histogramme qui représente
les arbres qui sont plantés dans la zone de Saint-Louis en 2012.
Diagramme3 : Histogramme qui représente
les arbres qui sont plantés dans la zone de Podor en 2012
Diagramme 4 : Histogramme qui représente
les arbres qui sont plantés dans la zone de Dagana en 2012.
65
Liste des modèles d'analyses
Modèle d'analyse 1 : les étapes du
changement de comportement
Modèle d'analyse 2 : les étapes de
la persuasion
Modèle d'analyse 3 : les
stratégies de communication qui sont menées par le service des
eaux et forêts de Saint- Louis
Liste des photos
Photo 1 : sensibilisation de la population lors
des journées portes ouvertes.
Photo 2 : mobilisation sociale de la population
lors des journées de reboisement.
Photo 3 : les vieux invitent la population
à participer aux séances de reboisement.
Photo 4 : les agents des eaux et forêts
sensibilisent la population au reboisement des arbres.
Photo 5 : on mobilise la population à
l'aide de cette communication de proximité.
Photo 6 : des cours de gestion de ressources
naturelles sont enseignés à la population.
Photo 7 : des techniques de gestion des
ressources forestières sont enseignés à la population.
Photo 8 : des cours d'environnement sont
enseignés aux élèves pour leur motiver à
participer
aux journées de reboisement.
Photo 9 : on sensibilise la population sur la
manière dont on doit planter les arbres. Photo 10 : la
circulation de l'information au sein de la population
66
ANNEXES
Questionnaires
Identification
Prénom
Nom
Sexe
Fonction
Age
Questions
? Pourquoi reboisez-vous des arbres ? ombre 1 ; branches 2 ;
fruits 3 ; protéger la nature 4 ; lutter contre la
désertification 5 ; autre 6.
? Depuis quand vous avez commencé le reboisement ? une
décennie 1 ; longtemps 2 ; récent 3 ; autre 4.
? Quelles sont les stratégies de communications que
vous utilisées le plus souvent pour sensibiliser la population ?
journée porte ouverte 1 ; la mobilisation sociale 2 ; campagne de
sensibilisation 3 ; le plaidoyer 4 ; la communication de masse 5 ; autres
moyens 6 ;
? Quelles sont les cibles à qui vous s'adressé
le plus souvent lors des campagnes de sensibilisations ? Les jeunes 1 ; les
vieux 2 ; les femmes 3 ; les leaders religieux 4 ; les leaders d'opinion 5 ;
les présidentes des groupements féminins 6 ; les
présidents d'associations 7 ; les élèves 8 ; les Etudiants
9 ; autres 10.
? Selon vous est ce que les populations sont
intéressées par ces actions de reboisement ? non 1 ; oui 2 ; plus
ou moins 3 ; autres réponses 4.
Si oui quelles sont les raisons ?
Si non quelles sont les raisons ?
67
> Quels sont les arbres que vous préférer
planter ? arbres fruitiers 1 ; plantes fourragères 2 ; arbres
xérophiles 3 ; arbres halophiles 4 ; autres plantes 5.
> Dans quelle période de l'année
préférez-vous planter ces arbres ? saison des pluies 1 ; saison
sèche 2 ; autre période 3.
> Quels sont les moyens que vous utilisés pour
creuser les trous ou poquets des plantes ? hilaires 1 ; dabas 2 ; hous 3 ; coup
coups 4. Autres moyens 5.
> Quels sont les moyens que vous utilisés pour
transporter les plantes ? voitures 1 ; charrettes 2; brouettes 3 ; autres
moyens 4.
> Dans quels types de sols les plantes poussent-elles plus
vite ?sol joor 1 ; sol argileux
2 ; sol hydro morphe 3 ; sol ferralitique 4 ; sol halomorphes 5 ;
autre type de sol 6.
> Quel est le type de climat préféré par
les plantes ? soudanien 1 ; sahélien 2 ; désertique
3 ; subguiniéen 4 ; autre type de climat 5.
> Quels sont les moyens que vous utilisés pour
protéger les plantes ? clôture 1 ; grillage 2 ; gardiennages 3 ;
autres moyens 4.
> Est-ce que les plantes fourragères sont utiles en
période de soudure difficile ? oui 1 ; non 2 ; réduire le taux de
mortalité 3.
> Est-ce que le reboisement des arbres peut réduire
l'exode rural ou le taux de chômage ? oui 1 ; non 2.
> Donnez les raisons de votre choix ?
> Selon vous les moyens de communications utilisés
sont-ils efficaces ? oui 1 ; non 2 ; plus moins 3.
> Expliquez
> Selon vous est ce qu'on peut faire revenir encore les
forêts qui étaient détruites ? oui 1 ; non 2 ; autre
réponse 3.
> Donnez les raisons de votre choix ?
> Selon vous est ce qu'il y a une amélioration sur la
vie des populations lorsque vous avez commencé à planter les
arbres jusqu'à présent ? oui 1 ; non 2 ; autre réponse 3.
Donnez les raisons de votre choix ?
> Comment jugez-vous l'action du Service des Eaux et
Forêts en sensibilisant les personnes au reboisement des arbres ? bien 1
; mauvais 2 ; autre réponse 3.
Donnez les raisons de votre choix ?
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