7.1.2. Exploitation des résultats :
L'équipe affectée au véhicule
reçoit une formation spécialisée. La qualité des
observations relevées par l'équipe dépend du "taux de
réussite" défini par le rapport du nombre de fuites
réellement détectées au nombre d'informations retenues.
Pour assurer son efficacité, un parcours de 20 à
30 km sera réalisé chaque jour en détection
complète après surveillance. Les détecteurs à
ionisation de flamme ont un seuil de détection de l'ordre de 1 ppm. Les
signaux enregistrés d'amplitude inférieure peuvent donc
être abandonnés puisque peu significatifs.
L'expérience montre que la distance entre la fuite
potentielle et l'information enregistrée peut aller jusqu'à 50 m.
Il y a donc lieu de procéder à une détection
complémentaire à pied sur 50 m de part et d'autre de
l'information. C'est pourquoi il est inutile de procéder à une
phase de surveillance sur les zones réputées comporter des fuites
très rapprochées les unes des autres, ce qui induirait
évidemment une détection à pied sur l'ensemble de la
zone.
CHAPITRE 3
Recherche systématique des fuites
30
7.1.3. Limites d'emploi :
La présence d'un four oxydant sur le circuit
d'aspiration amène à ne pas utiliser le véhicule par temps
de pluie lorsque celle-ci se traduit par des ruissellements d'eau sur le sol.
[18]
Le véhicule ne circulant pas, en général,
au-dessus de la canalisation, il est recommandé de ne pas l'utiliser
lorsque le vent est supérieur à 225 km/h (envolement des
feuilles). En effet, dans ce cas, le risque de dilution est important et
certaines fuites peuvent ne pas donner lieu à une information sur le
diagramme du "V.S.R.".
Il faut noter également que lorsque le trajet suivi par
le "V.S.R" est éloigné des regards de branchement, certaines
fuites, émanant de ces regards, ne sont pas enregistrées
lorsqu'elles sont peu importantes et qu'elles s'évacuent directement
à l'atmosphère.
Dans ce cas là, il appartient à l'exploitant,
localement rencontrées, de procéder à des tournées
de visite à pied périodique de ces ouvrages.
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