EPIGRAPHE
« Les profits sont le sang vital du système
économique, l'élixir magique sur lequel repose tout
progrès. Mais le sang d'une personne peut être le cancer pour une
autre ».
Paul Samuelson (Economiste
américain)
DEDICACE
A notrehumble cher père Ricky Léonard BANDA -ki-
BATOTA, pour sa volonté de faire le bien quoique limité par ses
moyens, et à ma douce et tendre mère Marie Rose UMBA NDANGI,pour
les sages conseils et pour tant des sacrifices consentis pour nous,qu'ils
trouvent, ici l'expression de notre reconnaissance.
Yves BANDA KIMBI
AVANT-PROPOS
Nous rendons grâce à Dieu, Maître des temps
et de circonstances pour la disponibilité et la bonne santé qu'il
nous accorde au moment de l'élaboration de ce travail.
Notre reconnaissance s'adresse aux enseignants de notre
université, singulièrement ceux de la faculté des Sciences
Economiques et de Gestion pour la qualité des enseignements qu'ils nous
dispensent et surtout du fait de nous avoir familiarisé avec la
Science.
Nos vifs remerciements s'adressent particulièrement
à monsieur le professeur Joseph KALONJI NSENGA qui, malgré ses
multiples occupations a bien voulu accepter de diriger ce travail.
Nous adressons nos remerciements à l'assistant Yannick
MULUEBA pour les remarques et conseil sans lesquels ce travail n'allait pas
aboutir.
Nos remerciements s'adressent également à mes
frères et soeurs tels que MOUSTAPHA TRESOR BANDA, GUEMS BANDA, SIMON
KHOLE, MARNELLE BANDA, SCHEKINAH BANDA, ROSETTE NZINGA, et à mes tantes
et oncles,BIDY NDANGI,TYTO TUTETE,à mes cousins et cousines, chef de
travaux Alfonse YIMBI, EMILIE LONGO,MAMIE LONGO,FYFY LONGO, Ir FILS LONGO,
CLARIS LONGO, MIMI MALONDA, BRIGITTE LONGO, pour la tendresse, le soutien
moral, matériel et financier dont nous avons
bénéficié ;que le très haut vous le rendent au
centuple.
Yves BANDA KIMBI
ABREVIATIONS ET SIGLES
BFR : Besoin en fonds de roulement
BFRE :Besoin en Fonds de Roulement
d'Exploitation
BFRHE : Besoin en Fonds de Roulement Hors
Exploitation
BFRT : Besoin en Fonds
de Roulement Total
CAF : Capacité
d'autofinancement
CBC :Concours Bancaires
Courants
CVM : Congolaise des voies maritimes
CT : Court terme
D à CT : Dettes
à courttermes
Dt :Dettes totales
Dpt : Département
EC : Emplois Cyclique
ECHE : Emplois Cycliques Hors
Exploitations ;
EENE :Effets Escomptés Non encore
Echu
EDLMT : Emprunts et dettes
à long & moyen terme
FD : Fausses Dettes
FC : Fausses
Créances
FP :Fonds propres
FRN : Fonds de roulement
net
L et MT : long et moyen terme
LG :Liquidité Générale
MB : Marge brute
RC : ressources Cycliques
RCHE : Ressources Cycliques Hors
Exploitation
Rent.FP : Rentabilité de fonds
propres.
Rent.econ : Rentabilité
économique.
Remb. : Remboursement
RLI : Ratio de Liquidité
Immédiate
RVA : Régie de voies
aérienne
RVF : Régie de voies fluviale
R sol : Ratio de solvabilité
RVM : Régie des voies
maritimes
S :Stocks
Sce :Service
SCB :Solde Créditeur du Compte
Banque
S/D :Sous direction
TA :Trésorerie Active
TNT :Trésorerie Nette
Totale
VIN :valeurs immobilisées nettes
VC :Valeurs circulantes
VD : valeurs disponibles
VA : valeur ajouté
VMP :Valeurs Mobilière de
Placement
VR : Valeurs réalisables
VE : valeurs d'exploitation
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
L'analyse de la structure financière dynamique se fonde
sur l'étude des tableaux de flux d'emplois, ressources ou de
trésorerie afin de diagnostiquer une potentielle
vulnérabilité de l'entreprise. Elle sert aussi à
étudier les marges et la rentabilité de cette entreprise.
Elle semble apporter des réponses plus pointues et des
éléments de décision plus utiles pour les décideurs
et les dirigeants de l'entreprise.
A chaque clôture d'un exercice comptable, l'entreprise
établit deux documents essentiels qui sont ; le bilan et le tableau
de formation de résultat qui, fixent respectivement la situation globale
de son patrimoine et l'état des résultats qui découle de
son activité.
Ces deux documents quoiqu'ils permettent diverses analyses
intéressantes sur la structure financière, la gestion et la
rentabilité de l'entreprise, n'expliquent que partiellement et
imparfaitement les modifications intervenues entre la situation du patrimoine
au début des opérations et celle à la clôture des
opérations.
C'est dans cette optique que nous nous sommes
intéressé à mener une analyse sur les flux financiers
à la congolaise des voies maritimes, entreprise du portefeuille de
l'Etat congolais. Cette analyse consiste en effet, à repérer les
flux effectués par l'entreprise au cours de l'exploitation qui
échappe quasi-totalement à ces deux documents ou tableaux
cités ci-haut.
L'examen portera sur les bilans produits par l'entreprise de
2007-2011, en vue de déterminer les variations et tout calcul
économique.
Dans ce présent travail, pour le cas de la congolaise
de voies maritimes, il sera question de savoir :
§ quels sont les flux qui sont effectués pendant
cette période ?
§ les indicateurs du dynamisme sont-ils conformes aux
normes requises et reflètent-ils l'autonomie
financière ?
0.2. OBJECTIFS DU
TRAVAIL
Nous présentons l'objectif général ainsi
que les objectifs spécifiques poursuivis dans ce travail.
0.2.1. Objectif
général
Dans la présente étude l'objectif
général poursuivi est de déterminercomment au cours d'une
période, l'ensemble des ressources dont a disposé l'entreprise a
permis de couvrir ses besoins.
0.2.2. Objectifs
spécifiques
Les objectifs spécifiques se présentent comme
suit :
§ analyser les flux qu'a utiliser l'entreprise au cours
de la période sous étude ;
§ calculer la variation de fonds de roulement et la
variation en besoin de fonds de déroulement ;
§ ressortir les ressources nouvelles, connaitre leur
origine ainsi que leur affectation.
0.3. HYPOTHESE DU
TRAVAIL
La problématique nous pousse à donner une
affirmation qui ne sera que provisoire en guise d'hypothèse, il sera
donc vague d'affirmer l'hypothèse à ce stade quand bien
même nos recherches n'ont pas encore abouti.
En guise d'une réponse provisoire à la
première prescription, nous disons que la congolaise des voies
maritimes réalise des flux d'investissements financés par les
flux des ressources exceptionnelles.
Dans la tentative de répondre à la
deuxième interrogatoire, il sied de dire que les indicateurs du
dynamisme sont appliqués, mais ils ne respectent pas des règles
de la structure financière.
0.4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix d'un sujet d'investigation ne se fait pas de
manière aléatoire plutôt par rapport à la qu'on
cherche à démontrer .Notre attention est plus focalisée
sur la situation financière de l'entreprise au cours des exercices
comptablesplus précisément à la congolaise des voies
maritimes.
En suite, l'intérêt que nous attachons à
ce sujet est de faire voir au monde scientifique que le bilan et le tableau de
formation de résultat ne suffissent pas pour mener une analyse
approfondie du patrimoine d'une entreprise. Mais, il est important de connaitre
la structure financière de celle-ci dans un contexte dynamique, afin de
bien apprécier les différents mouvements que connaissent ses
finances. Ce qui aidera les responsables de la direction financière
à gérer de manière plus rationnelle.
Cette étude est aussi une contribution à
l'épanouissement de cette grande entreprise du milieu, qui aujourd'hui
est devenue une entreprise commerciale et qui obligatoirement doit faire face
à la concurrence tant nationale qu'internationale.
Elle permet aussi d'apporter aux autres chercheurs des outils
nécessaires pour continuer les recherches là où nous nous
sommes limités.
0.5. DELIMITATION SPATIO-
TEMPORELLE DU SUJET
Spatialement notre étude est effectuée à
l'entreprise commerciale, La Congolaise de Voies Maritimes, entreprise
implantée en République Démocratique du Congo, province du
Bas-Congo, précisément dans la ville de Boma où se trouve
son siège social.Nous situons le cadre temporaire de notre étude
à partir de l'année 2007 jusqu'en 2011, soit cinq ans
d'exercices.
0.6. METHODES ET TECHNIQUES
DE RECHERCHE
Tout travail qui se veut scientifique ne peut pas être
le résultat d'une recherche désordonnée, mais plutôt
d'une recherche, orientée, cohérente et méthodique. Cela
étant, dans le cadre de cette étude, nous allons recourir
à la méthode analytique, comparative et systémique.
0.6.1. La méthode
comparative
La méthode comparative se définit comme celle
qui conduit à l'explication des faits dans la mesure où elle
permet de déceler les liens de causalités ou facteurs
générateurs de ressemblances et des dissemblances
constatées entre deux choses.
Cette méthode nous apermis lors de l'analyse du besoin
en fonds de roulement de mesurer son évolution dans le temps en
calculant sa variation d'une période à l'autre.
0.6.2. La méthode
analytique
La méthode analytique consiste à analyser un
objet d'étude en le décomposant en éléments, en vue
d'établir les relations qu'il y a entre ses éléments d'une
part ; entre l'élément et l'objet dans l'ensemble d'autre
part.
Cette méthode nous a aidé de passer au
préalable à l'analyse des états financiers, afin de mener
l'analyse de la structure financière et du besoin de financement
d'exploitation ainsi partant de ses composantes, porter un jugement certain sur
le dynamisme de l'entreprise.
0.6.3. La méthode
systémique
S'entend comme suit ; Sont considérés comme
système dans ce travail ; les états de synthèse
établis par respect des
règles de la
comptabilité en partie double. Cette méthode nous a aidés
à recourir à la mesure dynamique du besoin de financement
d'exploitation, afin d'expliquer les liens qui existent entre son
évolution et la rentabilité économique.
Quant aux techniques de collecte des données, nous
allons utiliser la technique documentaire ; cette
dernière nous a aidé à consulter les ouvrages, les
articles, les notes de cours ainsi que les sites web (internet) qui permettrons
de construire le cadre théorique et conceptuel de ce travail. La
technique d'interview :nous a permis d'avoir les informations
complémentaires à la source avec les responsables de ladite
entreprise.
0.7. CANEVAS DU TRAVAIL
Ce travail étant défini par des méthodes
et techniques, nous l'avons structuré en 4 chapitres :
§ Le premier chapitre reste conceptuel et
théorique en vue d'éclairer le travail et de présenter de
certains termes utilisés ;
§ Le second relatif au champ d'investigation où
nous parlerons d'une manière générale de la congolaise des
voies maritimes ;
§ Le troisième sera relatif à l'analyser
des indicateurs de la structure dynamique d'une entreprise ;
§ Le quatrième sera relatif à l'analyse des
données financières de la CVM.
CHAPITRE 1
APPROCHE CONCEPTUELLE ET
THEORIQUE
Nous avons jugé d'une importance capitale de fixer
quelques termes opérationnels ; question d'avoir une idée
générale et de permettre à nos lecteurs
d'appréhender de quoi il est question dans ce travail.
1.1. NOTIONSSUR
L'ENTREPRISE
Les entreprises font l'objet d'études complexes. En
effet, elles constituent une catégorie hétérogène
quant à la taille, à la nature de l'activité, à la
forme juridique, etc.
1.1.1. Définition de
l'entreprise
Plusieurs définitions sont proposées par
différents auteurs concernant le mot« entreprise ».Certain
économiste définissent l'entreprise comme entité au sein
de la quelle un certain nombre d'hommes et des femmes apportent leurs
compétences pour produire des biens ou services est les vendre afin de
réaliser des profits. En d'autre terme elle est l'agent
économique dont la fonction principale est de produire de biens ou
services marchand en vue de réaliser un profit.1(*)
L'entreprise est une structure économique et sociale,
financièrement indépendante, produisant des biens et des services
destinés à un marché concurrentiel ou monopolistique. Elle
constitue l'unité fondamentale de l'économie de
marché.2(*)
L'entreprise se définit aussi comme une cellule
économique et sociale spécialisée dans la production des
biens ou des services, vendus par des marchés, en vue de satisfaire les
biens de ses clients et de réaliser un profit.3(*)
L'entreprise est aussi définie comme une cellule
économique où sont combinés, à l'initiative et sous
la responsabilité de l'entrepreneur, les facteurs nature, travail et
capital, en vue de la production des biens et services dans un but de
lucre.4(*)
De toutes ces définitions, nous pouvons retenir que une
entreprise est toute entité organisée et structurée qui
assure la production de biens ou des services en combinant les facteurs
humains, financiers et matériels en vue de l'échange et dans un
but lucratif.
1.1.2 Objectifs de
l'entreprise
L'entreprise remplit deux objectifs essentiels : l'un
économique et l'autre social.5(*)
§ L'objectif économique : La fonction
économique de l'entreprise est de mettre à la disposition des
consommateurs des biens et des services dont ils ont besoin. Par l'acte de
transformation, elle contribue au développement des richesses de la
nation.
§ L'objectif social : A travers l'emploi qu'elle
crée, l'entreprise contribue à résoudre le problème
du chômage et à distribuer dans l'économie d'un payer un
certain pouvoir d'achat et d'échange.
1.1.3 Importance
économique de l'entreprise
L'importance économique de l'entreprise est,
principalement, celui de produire des biens et/ou des services, de les vendre
sur le marché, et de créer la valeur ajoutée et puis
d'obtenir un profit.
La valeur ajoutée réalisée par une
entreprise est mesurée comme la différence entre la valeur des
biens vendus par l'entreprise et la valeur des biens achetés et qui ont
été utilisés en production. Ces achats forment la
consommation intermédiaire.
Si: MP = la valeur des matières premières
MC = la valeur des matériaux consommés
TR = la valeur des transports pour la production
CA = le chiffre d'affaires
VA = la valeur ajoutée
Alors VA = CA - (MP + MC + TR)
Les entreprises distribuent des revenus en
rémunérant les services dont elles ont
bénéficié:6(*)
§ pour leur travail les salaries vont recevoir des
salaires;
§ les propriétaires des entreprises vont recevoir
des dividendes;
§ les banques et les autres institutions
financières vont recevoirdes intérêts pour les
crédits accordés;
§ les institutions publiques bénéficient
des impôts et des taxes.
1.1.4. Typologie des
entreprises
Plusieurs critères
peuvent être utilises pour classifier les entreprises.
Nous retenons quelques un :
1.1.4.1 selon le critère d'appartenance
Entreprise privée : nous entendons par entreprise
privées, ce sont celles dont la gestion financière est entre les
mains de privées et les associées sont des personnes
privées.
Elles existent sous différentes formes à
savoir :
§ Entreprise individuelle : ce sont des entreprises
qui sont généralement de petite taille, appartenant à une
seule personne physique qui apporte des capitaux. La gestion est assurée
par lui-même et il a la responsabilité sur tous ces
biens.«dans l'entreprise individuelle la personnalité juridique de
l'entreprise se confond avec celle du propriétaire de
l'entreprise».7(*)
§ Entreprise sociétaire : sont des
entreprises qui appartiennent à plusieurs personnes appelées
Associées, qui mettent ensemble leurs ressources en vue d'atteindre un
but commun.
Nous pouvons aussi dire que ce sont des entreprises qui
représentent la formule dans la quelle le capital et la gestion
appartiennent à plusieurs personnes.En cette matière la
législation congolaise reconnait cinq(5) types d'entreprises
sociétaires : la société en non collectif (SNC), la
société en commandite simple (SCS), la société
privée à responsabilité limitée (SPRL),la
sociétécoopérative et enfin la société par
action à responsabilité limité(SARL).
Entreprises publique : ce sont les entreprises qui sont
entre les mains de l'Etat ou de pouvoir public et ce dernier assure le
contrôle financier. Elles poursuivent un but diffèrent de ceux des
entreprises citées précédemment. En suite elle ne vise pas
dans un premier temps le lucre par contre s'efforcent de sauvegarder les
intérêts de la population.
Selon Jane Aubert KRIER, ce sont les organes des productions
dans lesquelles l'Etat fournit le capital, par l'intermédiaire du budget
et exerce un droit de gestion sans restriction par m'intermédiaire de
ses agents.8(*)
Plusieurs types entreprises peuvent encore être
distingués selon le dégrée d'autonomie administrative et
comptable dont jouissent les établissements à savoir :
§ Régies : ce sont des entreprises
créées par l'Etat ou une collectivité publique et
subventionnée par le pouvoir publique pour leur fonctionnement puis pour
une gestion adéquate. Elles sont soumises aux régies
générales de la comptabilité publique, leurs
dépenses et recettes sont incluses dans les budgets de l'Etat par fois
dans le cadre du budget annexe.
§ Offices : sont des établissements d'Etat ou
d'une collectivité publique avec une certaine autonomie
financière, comptable et peuvent être géré selon des
méthodes commerciales plus adaptées que les règles de
l'administration publique au bon fonctionnement des entreprises.
§ Entreprises nationalisées : sont des
entreprises dont les capitaux auraient été apportés par
l'Etat, mais d'entreprise primitivement semi-publique ou privée dont la
propriété a été transférée à
l'Etat pour des raisons économiques ou politiques.
§ Entreprises mixtes : ce sont des entreprises dont
le capital social administratif est partagé entre l'Etat et les
personnes de droit privée, en suite se trouvent conduites à
partager la responsabilité de la gestion.
Ce sont des entreprises de droit commun dans lesquelles l'Etat
ou les collectivités publiques détiennent une part du capital,
à côté des capitalistes privés. «Il
n'existe pas de type d'entreprises idéale. De plus, c'est en
dernière analyse le système économique et social d'un pays
qui déterminent les formes d'entreprise».
1.1.4.2 Selon le
critère de dimension ou taille
Pour ce critère, plusieurs éléments
peuvent être considérés :
§ Effectif des employés ;
§ Capitaux disponibles ;
§ Montant du chiffre d'affaires.
Au regard de ce qui précède, nous avons trois(3)
entreprises.
· La petite et moyenne entreprise (PME) ;
· La grande entreprise ;
· Entreprise artisanale.
1. PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
(PME)
La petite et moyenne entreprise est une cellule de production
qui utilise une main d'oeuvre réduite et exigent aussi moins de
capitaux. La plus part des fonctions spécialisées sont
assuréespar le propriétaire et la limite de capitaux ne permet
pas l'emploi d'un personnel souvent qualifié.
Néanmoins le décret loi n° 086 du 10
juillet 1998 portant définition et catégorisation des petites et
moyennes entreprises, ledéfinit et la scinde en quatre catégories
selon le mode d'imposition applicable par chacune d'elle.9(*)
2. GRANDES ENTREPRISES
Ici nous faisons allusion aux grandes entités qui
exigent de capitaux importants et une main d'oeuvre spécialisée
et qualifiée. En suite la gestion exige aussi une organisation
spécifique.
3. ENTRPRISES ARTISANALES
Ce sont des entités très petites
exploitées traditionnellement par le propriétaire pour son compte
personnel et aidé souvent par les apprentis ou même par les
membres de sa famille.
1.1.4.3 Selon le
critère de domaine d'activité
En partant du domaine d'activité,nous allons faire
allusion aux opérations ayant trait à l'activité
principale de l'entreprise pour cela nous distinguons quatre (4) types
d'entreprises :
§ Entreprises commerciales : sont celles qui ont
pour activité principale l'achat et la vente des marchandises
après stockage ;
§ Entreprises industrielles : elles produisent des
biens au sens courant du terme. Leurs activités principales sont
orientées vers l'achat des matières premières qu'elles
transforment en produits finis qui à leur tour sont vendus aux
clients ;
§ Entreprises agricoles : sont des entreprises dont
l'activité principale est l'exploitation agricole ;
§ Entreprises de service : elles produisent au sens
courant du terme des services destinés à la consommation.
1.2. NOTIONS SUR L'ANALYSE
FINANCIERE
Dans ce paragraphe nous allons aborder les points suivants :
la définition de l'analyse financière, l'objectifs de l'analyse
financière, les outils de l'analyse financière, la typologie de
l'analyse financière.
1.2.1 Définition de
l'analyse financière
L'analyse financière est l'ensemble des concepts, des
méthodes et instruments permettant de formuler une appréciation
relative à la situation d'une entreprise, aux risques qui l'affectent au
niveau et à la qualité de ses performances.10(*)
L'analyse financière est une technique de gestion qui a
pour objectif de donner une vision synthétique de la situation de
solvabilité d'une entreprise, d'en caractériser la
rentabilité et les perspectives afin de faciliter l'investissement, ou
l'octroi de crédit. L'analyse financière utilise les comptes
cash-flow du compte de trésorerie afin de tirer des ratios clefs une
analyse financière fondamentale vise à donner à une
entreprise cotée en bourse une valorisation absolue en tenant compte de
la situation de marche.11(*)
L'analyse financière est une vision résolument
intégrale de l'entreprise. En effet, qu'il s'agisse d'une analyse
financière interne ou externe, l'analyse doit s'efforcer
d'étudier l'entreprise selon une approche systémique, afin
d'élaborer un diagnostic des politiques suivies et de leurs
résultats. L'analyste est amené à reconstituer les
politiquesmenées par l'entreprise dans la mesure où sa situation
financière est la sanction (positive ou négative) de son
management et sa stratégie.12(*)
1.2.2 Objectifs de l'analyse
financière
L'analyse financière conduit à un diagnostic
financier de l'entreprise comme les objectifs poursuivis par les utilisateurs
des états financiers sont divers, l'analyse financière sera
menée de façon différente.13(*)
L'étude financière effectuée dans
l'entreprise est appelée. Analyse financière « interne
». Elle se différencie de l'analyse financière «
externe » faite par les analystes externes. Les analystes internes ont
plusieurs objectifs :
§ De permettre à l'intervalle régulier de
porter un jugement sur la gestion passée, sur la rentabilité, sur
la solidarité, la liquidité le risque financier de l'entreprise
etc ;
§ De devoir guider les décisions de la direction
générale ainsi que celle de la direction financière :
Décision d'investissement, de financement, de distribution de dividende,
etc. ;
§ De constituer la base des précisions
financières, plan d'investissement, budget de trésorerie,
etc. ;
§ Enfin, de servir d'instrument de contrôle de la
gestion. L'importance du diagnostic par l'analyse financière est
fondamentale pour les gestionnaires. Il éclaire non seulement la
politique financière mais la politique générale.
Les actionnaires (particuliers ou entreprise) sont directement
intéressés au calcul de la valeur de l'entreprise puis qu'ils
fournissent les capitaux à risque.
En tant qu'investisseurs, ils procèdent, dans la
pratique, à une évaluation de la rentabilité
espérée de l'entreprise.Leur préoccupation essentielle est
ce que sera le bénéfice par action de la société.
Le calcul du bénéfice anticipé sera complété
par une étude de la politique de dividendes et une étude du
risque, de façon à orienter les titres les mieux
appropriés.
Les analystes financiers utilisent deux méthodes pour
évaluer les entreprises et estimer la valeur des actions :14(*)
§ L'analyse fondamentale basée sur l'étude
des états financiers, de la rentabilité ; du risque, etc.
§ L'analyse graphique fondée sur la courbe
d'évolution des cours.
1.2.3 Typologie de l'analyse
financière
Sur le plan méthodologique on distingue l'analyse
financière statique et l'analyse financière dynamique.
1.2.3.1 l'analyse
financière statique
L'analyse financière statique se fonde sur une
étude des bilans d'une entreprise donnée afin de vérifier
l'adéquation et le respect des règles d'équilibre entre
les ressources d'une part et les emplois d'autre part. L'étude de
l'équilibre financier statique fait appel au calcul des fonds de
roulement, besoins en fonds de roulement, trésorerie etc. Il fait aussi
appel au calcul de ratios statiques.L'analyse financière statique
étudie la nécessaire adéquation entre les emplois et les
ressources d'une entreprise.
1.2.3.2 l'analyse
financière dynamique
L'analyse financière dynamique (ou contemporaine) se
fonde sur l'étude des tableaux de flux, d'emplois ressources ou de
trésorerie afin de diagnostiquer une potentielle
vulnérabilité de l'entreprise. Elle sert aussi à
étudier les marges et la rentabilité de cette
entreprise.Elleapporte des réponses plus pointues et des
éléments de décision plus utiles pour les décideurs
et les dirigeants de l'entreprise.
En particulier, si l'analyse financière statique se
fonde sur le passé, l'analyse financière dynamique apporte des
éléments de réponse sur la viabilité future de
l'entreprise.15(*)
1.3. NOTION DU BILAN
Notre présentons sous ce
point le concept bilan afin de familiariser nos lecteurs à cette
notion.
1.3.1 Définition
Le bilan (en anglais ; balance Sheet) est un document
comptable qui fournit une vie d'ensemble du patrimoine de l'entreprise à
un instant donné.16(*)
Ce terme dans un langage courant revêt plusieurs
significations plus ou moins précise (bilan social, bilan d'un
accident,...), cependant appliqué à l'entreprise, il se
présente techniquement sous forme d'un tableau diptyque dont la partie
gauche est appelée Actif ou emploi qui contient les avoirs (ce que
possède l'entreprise) et la partie droite appelée Passif ou
ressource (origine de fonds).
1. Approche statique du Bilan
Le bilan pris isolement nous donne une situation statique de
l'entreprise à une date donnée. Dans cette optique il est
considéré comme une photo de ce que l'entreprise possède
et de ce qu'elle doit à cette date-là. En outre la situation
présentée n'est valable que pour la date à laquelle le
bilan est présenté.
2. Approche dynamique du Bilan
Nous comprendrons bien qu'avec cette approche, le bilan ne
peut être considéré comme une photographie à un
moment donné, mais comme une synthèse des mouvements ou d'un
dynamisme d'activité au cours de l'exercice comptable. C'est ainsi en
comparant deux bilan successif, on obtient une situation dynamique.
1.3.2 CONSTRUCTION DU BILAN
Le bilan tel que présenté à une date
donnée, comprend sept rubriques ; dont quatre d'entre elles à
l'Actif (valeurs immobilisées ; valeurs d'exploitation ; valeurs
réalisable ; valeurs disponible), et trois autres au Passif (capitaux
propre ou fonds propre ; emprunts et dettes à long et moyen terme ainsi
que les dettes à court terme).
Ce bilan qui présentait sept rubriques est
synthétisé après retraitement en quatre grandes masses et
là on parle du bilan retraité ou restructuré (fonctionnel
ou financier).Un bilan financier ; « expression
générique employée pour désigner un bilan comptable
retraité en fonction de l'orientation que l'on veut donner à
l'analyse ».17(*)
Ce bilan donne la priorité aux préoccupations
d'une part des actionnaires qui veulent connaitre l'ensemble de leurs avoirs et
de leurs engagement dans l'entreprise ; d'autre partdes créanciers qui
veulent savoir si l'entreprise est capable de tenir ses engagements en
situation normale c'est-à-dire si elle est liquide.
1.3.3 LES QUATRE GRANDES MASSES
DU BILAN
Il y a deux d'entre elles correspondant au cycle long (+ 1ans)
figurant dans le haut du bilan et deux autres au cycle court (- 1 ans) dans le
bas du bilan.
Correspondant au cycle long, ce sont :
§ les ressources stables ou les capitaux permanents ou
encore les passifs acyclique composée des capitaux propres et les
capitaux étrangers appelé aussi dette à long et moyen
terme ou dettes financières à long terme. (cette masse est
appelée cycle de financement).
§ les emplois stables ou actif fixe ou encore actif
acyclique (on parle du cycle d'investissement) ; cette masse est
composée de Immobilisations incorporelle : le fonds de commerce, la
License, la marque, le good will, etc.Les immobilisations corporel :
bâtiment, les matériels industriels, matériel roulant,
etc.Les immobilisations financières : prête à moyens et
long terme, etc. Correspondant au cycle court (cycle d'exploitation)
§ les actifs circulants, regroupant les
éléments qui ont vocation à se transformer rapidement en
monnaie ; les stocks, créances clients, argent en banque ou en
caisse.
§ le passif circulant reprenant les dettes
d'exploitation à court terme : fournisseurs, avances reçues,
dettes en vers les organismes sociaux, etc.Les dettes financières
à court terme : le découvert bancaire.
Ainsi le passif est classé par ordre
d'exigibilité croissante (mesurant le temps nécessaire d'une
dette pour devenir remboursable) et l'actif par ordre croissant de
liquidité.
Ainsi schématiquement, un bilan pourra se
présenter de la sorte.
Actif passif
Valeurs immobilisées
-Immobilisées Incorporelles
-immobilisées corporelles
|
Capitaux permanents
-capitaux propres
-dettes à L et MT
|
Valeurs circulantes
-valeurs d'exploitation
-valeurs réalisables
-valeurs disponibles
|
Dettes à court terme
|
De la vue simple de cette représentation
schématique du bilan, il sera aisé de voir comment l'entreprise
utilise ses ressources pour financer ses actifs.
Ainsi, il peut en ressortir les situations suivantes :
v capitaux permanents > valeurs
immobilisées
Dans cette situation l'entreprise dégage une
capacité de financement des valeurs circulantes. Cette situation
reflète une bonne position d'équilibre financier, qui
équivaut à un fonds de roulement positif.
Actif passif
Valeurs Immobilisées
|
Capitaux Permanents
|
Valeurs Circulantes
|
|
Dettes à Court Terme
|
v Capitaux permanents < valeurs
immobilisées
Ici, l'entreprise a besoin de financement de ses
immobilisations. Étant donné la faiblesse de ses capitaux
permanents, elle doit recourir aux dettes à court terme pour cette
fin.
Pour cela elle immobilise les fonds nécessaires qui
devraient servir au financement des valeurs circulantes. Ce qui lui pose de
sérieux problèmes de fonds de roulement.
Cette situation présente un déséquilibre
financier auquel l'entreprise doit essayer de remédier si elle veut
assurer une bonne expansion de ses affaires.
Actif bilan passif
Valeurs Immobilisées
|
Capitaux Permanents
|
Dettes à Court Terme
|
Valeurs circulantes
|
|
1.4 MODELE UTILISE DANS
CETTE ETUDE
Dans ce travail nous allons
utiliser l'approche dynamique. Cette approche est très capitale dans
l'analyse financière car elle montre la manière dont le
résultat a été formé.
1.4.1 Instrument de l'analyse de la structure
financière
Avant de présenter
les instruments d'analyse, nous allons traiter des notions y
attachées.
1.4.1.1 Notion sur la structure financière
La structure financière d'une entreprise est fonction
de la nature des activités qu'elle développe et des
décisions stratégiques prises en matière d'investissement
et de financement.
La structure financière d'une entreprise se compose
à la fois de ses capitaux propres ainsi que de ses dettes bancaires et
financières.18(*)
Certains tableaux permettent d'effectuer une analyse de l'évolution de
la structure financière et de ses composantes :
§ Tableau de financement (analyse de la politique
d'investissement et de financement) ;
§ Tableaux des flux de trésorerie ;
§ Tableau pluriannuel des flux financiers.
1.4.1.2 Le flux de fonds et
tableau de financement
Le bilan fonctionnel constitue une photographie à la
clôture de l'exercice, du déroulement des différents cycles
et permet d'évaluer l'équilibre ou les déséquilibre
de financement de l'entreprise .Toutefois il est insuffisant pour expliquer
l'évolution de l'équilibre financier de l'entreprise .le tableau
de financement est un complément de l'analyse statique données
par le bilan fonctionnel et propose une analyse dynamique de l'équilibre
financier.il permet de décrire les modification intervenues au cour d'un
exercice dans son mode de financement.
Les flux de fond, sont des flux de ressources et d'emplois
générés par les opérations faites par l'entreprise
et enregistrés sur base du fait générateur sans tenir
compte de leur date d'encaissement ou de paiement.ils correspondent à
des flux potentiels de trésoreries. En revanche, les flux de
trésorerie sont des flux correspondant à des opérations
ayant donné lieu a l'encaissement ou au décaissement et rendant
compte des mouvements réels de trésorerie19(*).
Ces activités et flux se présentent comme
suit :
Flux de fonds
|
Flux de trésorerie
|
Vente
|
Encaissement
|
Achat
|
Paiement
|
Appel au capital
|
Versement du capital appelé
|
Ø Flux de
trésoreries
Un flux de trésorerie est un mouvement, entrée
ou sortie, de liquidités. C'est le fondement de la finance puisque tout
titre financier est évalué grâce aux flux de
trésorerie qu'il secrète. En finance tout problème
complexe se résout simplement quand on raisonne en termes de flux.
L'ensemble des flux de trésorerie d'une entreprise peut par ailleurs
être rattaché à l'un des trois cycles suivants :
l'exploitation, l'investissement et le financement. Ils sont recensés
dans le tableau de flux de trésorerie.
Ø Les informations sur les flux de
trésorerie
L'information relative aux flux de trésorerie d'une
entité permet aux utilisateurs des états financiers de
prédire les besoins de trésorerie de l'entité, sa
capacité à générer de la trésorerie à
l'avenir, et de financer les changements dans l'étendue et la nature de
ses activités. Le tableau des flux de trésorerie fournit
également à l'entité un moyen de justifier les
entrées et les sorties de trésorerie pendant la
période.
Le tableau des flux de trésorerie, lorsqu'il est
utilisé de concert avec d'autres états financiers, fournit des
informations qui permettent aux utilisateurs d'évaluer les changements
relatifs à l'actif net/situation nette d'une entité, sa structure
financière (y compris sa liquidité et sa solvabilité) et
sa capacité à modifier les montants et l'échéancier
des flux de trésorerie pour s'adapter aux changements de circonstances
et d'opportunités. Il renforce également la comparabilité
des informations sur la performance opérationnelle de différentes
entités en éliminant les effets de l'utilisation de traitements
comptables différents pour les mêmes opérations et
événements.
Ø Un tableau de flux de
trésorerie
Un tableau de flux de trésorerie est un tableau de
financement qui mesure les flux de trésorerie directement par variation
de valeurs de postes comptables pendant une période de temps, au moyen
du solde des comptes sans report.
· Caractéristiques du tableau de flux
de trésorerie
L'état de flux de trésorerie comporte 3 grandes
catégories qui évaluent l'encaissement et le décaissement
de chacune de ses composantes. L'état financier démontre la
différence entre la liquidité et la quasi-liquidité pour
l'exercice financier en analysant les flux de trésorerie liés aux
activités d'exploitation, de financement et d'investissement.
v Les flux de trésorerie liés aux
activités d'exploitation.
Les flux de trésorerie liés à
l'exploitation sont calculés par la somme de la capacité
d'autofinancement et la variation du besoin en fonds de roulement. Le total de
la capacité d'autofinancement se calcule par l'addition des charges et
la soustraction des produits sans incidence sur la liquidité
(entrée ou sortie de fonds) au résultat net de l'exercice.
Ces charges et produits incluent l'amortissement et les gains
et pertes sur cession d'actif. La variation du besoin en fonds de roulement est
calculée par la somme des changements de comptes de fonds de roulement
représentés par la différence entre le solde des comptes
au bilan d'ouverture et le bilan de clôture.
v Les flux de trésorerie liés aux
activités d'investissement
Les flux de trésorerie d'investissement sont
représentés par l'ensemble des dépenses et revenus
associés aux acquisitions et cessions d'immobilisations. « Ils
permettent de cerner la politique d'investissement menée par le
dirigeant, et d'évaluer la rentabilité de ses
décisions».20(*)
v Les flux de trésorerie liés aux
activités de financement.
Les flux de trésorerie de financement concernent les
produits et charges reliés aux fonds propres et aux emprunts. Cette
section de l'état permet de faire l'analyse des politiques de
financement d'une entreprise.
Le total des flux est comptabilisé en additionnant les
opérations liées au financement telles que l'émission
d'actions, les remboursements d'emprunts et les versements de dividendes.
Bien que la trésorerie de l'entreprise soit unique, il
est intéressant de distinguer ces trois grandes fonctions de
façon à faire apparaître la contribution de chacune
à la variation globale de la trésorerie.
· Interprétation du tableau des flux
de trésorerie
La première partie du tableau des flux de
trésorerie indique si l'exploitation est génératrice de
liquidités. En règle générale, la trésorerie
d'exploitation est positive, exception faite dans les périodes de
diminution brutale et importante des ventes, où l'accumulation des
stocks, le paiement des charges d'exploitation fixes, la diminution du
crédit fournisseurs entraînent des décaissements
liés aux ventes.Cette approche est très intéressante parce
qu'elle montre que la trésorerie d'exploitation est une capacité
d'autofinancement (CAF) corrigé.
Le flux de trésorerie d'exploitation dépend du
montant de financement interne dégagé par l'entreprise. La
trésorerie d'exploitation ne correspondrait à la CAF que dans le
cas très particulier où tous les paiements auraient lieu comptant
: l'entreprise ne consent aucun crédit à ses clients et paie
comptant tous ses fournisseurs. Généralement, les flux financiers
sont décalés par rapport aux flux réels. Il faut donc
corriger la CAF de tous les décalages de trésorerie liés
aux opérations d'exploitation.Si les décalages de
trésorerie sont finalement favorables à l'entreprise, la
trésorerie d'exploitation est supérieur à la CAF. En
revanche la trésorerie d'exploitation peut être inférieur
à la CAF si les décalages se soldent par une sortie nette de
liquidités.
La suite du tableau des flux de trésorerie fait
ressortir si la trésorerie d'exploitation de l'entreprise parvient ou
non à financer les investissements. En effet la deuxième partie
du tableau regroupe les opérations d'investissement et sauf cas
particulier, les investissements nouveaux sont supérieurs aux cessions
d'actifs. Le flux de trésorerie relatif aux opérations
d'investissement est généralement négatif.La
troisième partie du tableau regroupe toutes les opérations
financières et montre le mode de financement des investissements, le
recours plus ou moins important au financement externe (dette, augmentation de
capital).Il est usuel d'établir les tableaux de flux sur plusieurs
périodes de façon à éliminer les variations
conjoncturelles et à analyser l'évolution de la
trésorerie
1. Modèle de tableau de flux de
trésorerie
Tableau des flux de trésoreries selon le
schéma général
Emplois
|
Ressources
|
Flux de fonds générés par les
opérations d'exploitation (insuffisance brut d'exploitation).
variation des besoins en fonds de roulementd'exploitations
d'immobilisations (emplois)
|
Flux de fonds génères par les opérations
d'exploitation (excédent brut d'exploitation)
Variation des besoins en fonds de roulement d'exploitation
|
Excédent ou insuffisance de trésoreries
d'exploitation (A)
|
Acquisition d'immobilisations
|
Cession ouréduction d'immobilisations
|
Solde des flux d'investissement(B)
|
Réduction de capitaux propres
Remboursements d'emprunts
|
Augmentation de capitaux propres
Augmentation d'emprunts
|
Solde des flux de financement(C)
|
Impôts
Participations
Charges financières
Dividendes
|
Produits Financiers
|
Solde des flux de réparation(D)
|
Autres charges
Variation des besoins en fonds de roulement hors
exploitation
|
Autres produits
Variation des besoins en fonds de roulement hors
exploitation
|
Solde des autres flux (E)
|
A+B+C+D+E=Variation de la trésorerie
|
Le tableau des flux de trésorerie identifie les sources
des entrées de trésorerie, les éléments qui ont
fait l'objet de sorties de trésorerie pendant la période, ainsi
que le solde de trésorerie à la date de reporting. Les
informations concernant les flux de trésorerie d'une entité sont
utiles, en ce qu'elles procurent aux utilisateurs des états financiers
des informations pour rendre compte de la manière dont l'entité
s'acquitte de son mandat et de prendre des décisions.
Les informations concernant les flux de trésorerie
permettent aux utilisateurs d'établir comment une entité du
secteur public a généré la trésorerie
nécessaire au financement de ses activités mais aussi comment
cette trésorerie a été utilisée. Dans la prise et
l'évaluation de décisions relatives à l'affectation des
ressources, comme par exemple la pérennité des activités
de l'entité, les utilisateurs doivent comprendre les
échéances et le caractère certain des flux de
trésorerie.
2. Tableau de financement
Le tableau de financement est l'état comptable des flux
de trésorerie d'emplois mobilisés et de ressources
dégagées par l'entreprise au cours d'un, ou plusieurs, exercice
comptable passé. Il ne doit pas être confondu avec le plan de
financement qui est construit avec un mélange de flux de fonds et de
flux de trésorerie.
Ce tableau a pour objectif :
§ De reprendre les différents flux financiers de
l'entreprise pour ressortir d'une manière claire toutes ses ressources
et leurs destinations.
§ Analyser les nouveaux emplois et les nouvelles
ressources et
§ Expliquer le passage du bilan d'ouverture au bilan de
clôture.
Pour ce faire, la nature des éléments pris en
compte est les flux de fonds c'est-à-dire les flux de trésoreries
potentiels.
Sa construction repose sur les étapes suivantes :
§ Calcul des ressources de l'entreprise qui peuvent
être :
ü La CAF de l'entreprise : elle est calculée telle
que présentée précédemment.
ü Les cessions d'actifs immobilisés.
ü Les augmentations de capital ainsi que les nouveaux
emprunts.
§ Calcul des emplois de l'exercice qui peuvent être
:
ü Les investissements réalisés et les
autres immobilisations.
ü Le remboursement des emprunts et des dettes
financières
ü Le versement des dividendes.
§ Le raccordement au niveau de la trésorerie : a
coté de la variation structurelle du FRN liée à celles des
emplois et des ressources générés par l'activité,
on assiste à une évolution du BFR dont on a, déjà
expliqué les causes. Ces deux types de variations se confrontent au
niveau de la trésorerie.
La construction de ce tableau va permettre d'analyser la
rentabilité et la gestion de l'entreprise (du FRN et du BFR). Il permet
également de vérifier si l'entreprise maîtrise sa
croissance et respecte les règles de l'équilibre financier.
v Variation du FRN > variation du
BFR
Le diagnostic financier constitue un véritable point de
départ pour orienter le diagnostic global de l'entreprise. En effet, les
résultats économiques et financiers ne sont que des
conséquences des résultats des différentes fonctions de
l'entreprise (sur le plan commercial, technique, social,...).De ce fait, le
diagnostic de ces fonctions constitue une étape fondamentale du
diagnostic global.
v La structure du tableau de
financement
La structure du tableau de financement découle de
l'égalité fondamentale du bilan, qui, à travers ses quatre
masses financières principales, permet de calculer le fonds de
roulement.
En effet, on sait que :
Actif = passif, ouValeur immobilisée+valeur
circulante=capitaux permanents+dettes a court terme.
On sait aussi que :
Capitaux permanents-valeur immobilisée=valeur
circulante -dettes a courts termes.
Et on peut écrire que : Capital permanent-valeur
immobilisée=fonds de roulement. Par analogie au fonds de roulement,
calculé a partir des comptes des du bilan, on peut déduire
l'égalité suivante à partir des flux enregistrés
pendant l'exercice :
Le tableau de financement est ainsi formé de trois(3)
parties, à savoir :
1. les ressources de financement ;
2. les emplois fixes de l'exercice ;
3. la variation du fonds de roulement.
Les ressources de financement sont celles ayant un
caractère d'exigibilité à moyen ou long terme.il s'agit
essentiellement des masses financières ci après :
§ ressources de gestion : ressources
sécrétées par l'exploitation de l'entreprise
(bénéfice) ;
§ ressources exceptionnelles: ressources acquises
à l'occasion d'opération inhabituelles (ex. Cession, subvention
d'équipement) ;
§ ressources de fonds propres (apports) et d'emprunt et
dettes à long et moyen terme ;
§ ressources d'encaissement sur prêt et
créances à long et moyen terme.
v Construction du tableau de financement
Le tableau de financement, entièrement basé sur
les flux de la période, est aisément établi à
partir de la balance à six colonnes qui contient tous les mouvements
ayant intéressé l'entreprise à savoir :
§ les emplois nouveaux inscrits au débit des
comptes d'actif;
§ les ressources nouvelles enregistrées au
crédit des comptes du passif ;
§ les suppressions d'emplois inscrites au crédit
des comptes d'actif ;
§ les diminutions de ressources enregistrées au
débit des comptes de passif.
Les informations tirées de la balance à 6
colonnes sont davantage enrichies lorsque celle-ci est aménagée
en tableau de flux patrimoniaux qui distinguent les flux internes ; ces
derniers n'étant pas appelés à figurer au tableau de
financement.
Le tableau patrimonial regroupe la situation de
départ, les mouvements de la situation finale. Les mouvements de la
période sont ventilés en flux externes positifs et en flux
internes, positif ou négatifs. Il classe les comptes de patrimoine
suivant leur caractère d'emploi ou de ressource et selon leur solde
habituel.
La variation du fonds de roulement net calculée comme
différence entre les variations des actifs circulant et les variations
des dettes à court terme, doit être égale à celle
qui est calculée par différence entre les ressources de
financement de l'exercice et les emplois fixe nouveaux de l'exercice. Ce
dernier montant est repris soit en accroissement du fonds de roulement net soit
en prélèvement sur le fonds de roulement.
1.5. NOTION SUR LA RENTABILITE
La rentabilité est la capacité, l'attitude d'une
entreprise à dégager des bénéfices à partir
des moyens mis en oeuvre pour y parvenir.La rentabilité est le
résultat de la politique générale de l'entreprise .les
ratios de rentabilité permettent de juger l'efficacité de la
gestion.21(*)
1.5.1. Définition de la rentabilité
La rentabilité d'une activité économique
est sa capacité de produire un revenu exprimé en termes
financier.
Calculer la rentabilité d'un investissement consiste
à apprécier sa capacité à sécréter un
surplus par rapport à la somme investie, surplus qui alimentera le
bénéfice.
Il convient de signaler que la rentabilité
diffère de la productivité en ce sens que la première
consiste à comparer le capital à son revenu. Quant à la
seconde, c'est le rapport entre une quantité produite et les moyens mis
en oeuvre pour l'obtenir.22(*)
De ce fait, les activités qui ont la plus forte
productivité ne sont pas nécessairement celles qui ont la plus
grande rentabilité.
Au sens strict, la rentabilité comporte deux
caractéristiques spécifiques :
§ c'est une capacité, un potentiel de
rendement.
§ C'est donc la mesure de la rémunération
des apporteurs des capitaux, propriétaires de l'entreprise.
Au sens large, elle évoque l'aptitude de toutes sortes
des capitaux à apporter de l'argent. Il existe plusieurs sortes de
rentabilité parmi lesquelles nous évoquons :
1.5.2. Types de rentabilité
§ La rentabilité financière qui se
définit comme le rapport entre le profit et le capital mis en oeuvre
pour l'obtenir.
§ La rentabilité commerciale qui est le rapport
entre le bénéfice ou perte et le chiffre d'affaires.
§ La rentabilité économique qui est le
rapport entre l'excellente brute exploitation et les ressources stables.
Cependant il n'est pas directement facile d'identifier une
activité rentable.
1.5.3. Les indicateurs de rentabilité
financière
Voici quelques indicateurs permettant de calculer la
rentabilité : Le flux net de trésorerie actualisé ou la
valeur actuelle nette, le ratio avantage-coût, le taux de
rentabilité interne, le taux de profit, la capacité
d'autofinancement, le taux d'enrichissement relatif et l'indice de
rentabilité.23(*)
CHAPITRE 2
PRESENTATION DE LA CONGOLAISE DESVOIES MARITIMES
Dans ce chapitre nous entendons présenter de
manière succincte la Congolaise des Voies Maritimes, en sigle CVM, en
tant que champ spatial de nos recherches.
En effet, pour bien comprendre le rôle joué par
la fonction financière dans la gestion de cette entreprise, il est
utile que nous puissions au préalable nous fixer les idées sur le
contexte d'historique de la C.V.M (ex-RVM), sa création et son objet
social, son implantation, les activités de la C V M, sa structure
organisationnelle, etc.
2.1. APERCU HISTORIQUE
Notre étude s'oriente sur la congolaise des voies
maritimes de Boma .elle est issue de la scission du service de l'ancien
maritime et de voies navigable, entité rattachée aux travaux
public, implantée à Boma dans la province du bas Congo depuis
1884par décret du 26 avril 1884 après les finances et la justice
à l'époque de l'Etat indépendant du Congo (EIC).
En décembre 1932, le service de la marine et de voies
navigables fut restructuré et devient le service des voies navigables,
SVN en sigle.
De ce fait ayant constaté la dégradation de la
route de navigation maritime entre les années 1961 et 1970 et ne pouvant
plus jouer normalement son rôle d'artère vitale de
l'économie nationale, raison pour la quelle le gouvernement soucieux de
mettre fin à cet état de chose, décida de scinder l'ancien
service de la marine et des voies navigable en trois (3) entités
distinctes, par l'ordonnance loi no71/003 du 26 janvier 1971,
à savoir :
§ la régie des voies maritimes RVM en sigle avec
comme siège social et d'exploitation Boma ;
§ la régie des voies fluviale RVF, elle prend en
charge le bief moyen et supérieur ;
§ la régie des voies aériennes(RVA)
2.2. CREATION ET OBJET
SOCIAL
La Congolaise des Voies Maritimes a été
créée par l'ordonnance-loi n°71-003 du 26 janvier 1971 comme
une entreprise publique à caractère technique et commercial ayant
son siège social à Boma.
Conformément à cet ordonnance-loi et à la
loi n°008/2002 du 16 juillet 2002, la CVM avait pour objet :
§ l'étude de la navigabilité et
l'aménagement du bief maritime du fleuve Congo et de la mer territoriale
de la République Démocratique du Congo ;
§ l'exécution des travaux d'aménagement et
d'entretien du bief maritime du fleuve Congo et de la mer territoriale de la
République Démocratique du Congo ;
§ le pilotage des bateaux empruntant la mer territoriale
de la République Démocratique du Congo, parcours pour lequel le
pilotage par les marins de la CVM est obligatoire ;
§ l'exploitation et la gestion de la Station
Côtière de radiocommunications maritimes ;
§ la perception, pour son compte, des redevances de
navigation telle que les redevances de ports généraux, de
pilotage et de radio communications maritimes y relatives instituées par
le Gouvernement.
2.3. IMPLANTATION
Depuis sa création, le siège sociale et
d'exploitation de la CVM est établi dans la province du Bas Congo
à Boma .Outre que le siège social, la congolaise de voies
maritimes dispose de deux agences à Matadi et à Banana et deux
Bureaux de représentation à Kinshasa et à Brucelles.
A Matadi et Banana sont implantes un poste de pilotage, des
bureaux administratif, la station côtière à banana et la
sous station des radios communication à Matadi.
A Kinshasa, il y a le point de contact avec les
autorités de tutelle, les représentants des armateurs, les
banques et divers fournisseurs.A Bruxelles, le bureau se charge de contact avec
les armateurs pour les informations hydrographiques et le recouvrement des
créances, les fournisseurs et du suivi des dossiers avec le partenaire
en coopération avec la congolaise des voies maritimes.
2.4. PRESENTATION DU BIEF
MARITIME
Le bief maritime du fleure Congo, seule ouverture maritime
vers le monde extérieur est un fleuve avec une longueur de 1500 km
situé entre le port Maritime de Matadi et l'embouchure .la congolaise
des voies maritimes est née de la nécessité d'entretenir
une partie du bief maritime d'où la mission exclusive de s'occuper de
l'entretien du bief maritime.
IL est divisé en trois(3) tronçons compte tenu
des paramètres topographiques hydrauliquesnotamment la forme du chenal,
la pente du fleuve, le courant superficiel et la granulométrie de
fond.
Le premier tronçon Matadi - Boma longueur de
60 Km, à courant fort et grande de profondeurs variant entre 20 à
50 mètres, voir même localement plus de 100 metres.il est
constitué de parois rocheuses très résistantes aux
phénomènes d'érosion.
Le deuxième tronçon Boma-Malela ,
longueur de 60 km également présentant de profondeur faible
à peine 4 à 5 m a l'état naturel et une longueur varie de
10 à 20 m. en effet ,comme son nom indique, il s'agit d'une plaine
alluviale divagant caractériser par certain phénomène
d'hydraulique et sédimentologiste notamment l'étame du courant
primaire dont la vitesse varie en moyenne de 4 à 5 km par heure.
Le troisième tronçonMalela - Banana
proche de l'océan avec 30 km de distance et présente des
profondeurs importants supérieures à 100 mètres .la
congolaise des voies maritimes intervient que pour les travaux de balisage et
les études hydrographiques.
Toute fois, il est important de souligner que la congolaise
des voies maritimes joue le même rôle que celui de l'office de
route mais elle est sur le fleuve, de ce fait elle permet la navigation des
bateaux de haute mer, de l'embouchure à l'océan atlantique,
jusqu'au port internationale de Matadi en passant par le port de Boma et vice
versa.
2.5. STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
Ce point essaie de
présenter l'organisation et le fonctionnement de la CVM.
2.5.1.AVANT LA REFORME DES ENTREPRISES PUBLIQUES
La Congolaise des Voies Maritimes (ex RVM) ayant son
siège social à Boma ; était une entreprise publique
à caractère technique et commercial dotée d'une
personnalité juridique.Elle était placée sous une double
tutelle du Ministère de Transports et Communications (tutelle technique)
et du Ministère de portefeuille (tutelle administrative et
financière).
2.5.2. APRES LA REFORME DES
ENTREPRISES PUBLIQUES
La Congolaise des Voies Maritimes « CVM »
en sigle, entreprise publique créée le 26 janvier 1971 a
été transformée par l'article 4 de la loi n°08/007 du
juillet 2008 et par le décret n°09/12 du 24 avril 2009 en une
société par actions à responsabilité limitée
(SARL) dénommée LA CONGOLAISE DES VOIES MARITIMES SARL, ayant
pour actionnaire unique, République Démocratique du Congo,
régie par les lois et règlements régissant les
sociétés par actions à responsabilité
limitée.
Notons qu'elle garde son siège social et n'est plus
sous la tutelle d'un ministère. Le portefeuille n'étant plus que
le représentant de l'actionnaire unique qui est la République
Démocratique du Congo.
2.5.2. MISSIONS DE LA CVM
Nous présentons les
missions avant et après la reforme.
2.5.2.1. AVANT LA REFORME
La Congolaise des Voies Maritimes (ex RVM) a reçu du
gouvernement la mission de procéder à l'ouverture et au maintien
de bonnes profondeurs dans la route de navigation afin d'y assurer dans les
meilleures conditions de sécurité le pilotage des navires qui
desservent nos ports maritimes de Banana et Matadi.
Cette intervention est d'une grande importance
économique et stratégique au plan national et permet au pays
malgré ses moyens de fortune, d'éviter le transbordement sur le
port étranger des frets lui destinés ou en sa provenance.
Pour accomplir sa mission lui dévolue, la Régie
des Voies Maritimes s'emploie à une série d'activités dont
principalement :
§ Les études hydrographiques : permettant la
surveillance du mécanisme alluvionnaire et érosif du
fleuve ;
§ Les travaux de balisage : sont des
activités qui consistent à matérialiser par des signaux
lumineux et non lumineux la route de navigation maritime et, permettant aussi
d'orienter et de sécuriser les navires qui y passent.
§ Les travaux de dragage et de curage de quais consistent
à approfondir la route de navigation maritime et les quais d'accostage
dans les ports de façon à maintenir les profondeurs
souhaitées par les utilisateurs de cette route ;
§ La Radiocommunication : rôle dévolu
à la station côtière de Banana, qui consiste à
entrer en contact radio avec les navires ayant pour destination le Congo afin
d'obtenir tous les renseignements possibles leur concernant.
§ Le pilotage des navires qui desservent nos ports
maritimes, les navires aussitôt arrivés dans les eaux
territoriales sont pris par les pilotes de la CVM, usages de la route de
navigation conformément à la réglementation en la
matière.
A toutes ces activités s'ajoutent la maintenance des
équipements du chantier naval, l'administration et les finances.
2.5.2.2 APRES LA
REFORME
En dépit de sa mission traditionnelle ci-avant
énumérée, la CVM entend étendre ses activité
dans :
§ La commercialisation de son quai ;
§ L'exploitation commerciale de son chantier ;
§ Le nettoyage et la désinfection des navires
desservant les ports maritimes de la République Démocratique du
Congo ;
§ La pèche maritime.
§ Assemblée
Générale
251620352
2.5.3 ORGANIGRAMME APRES
REFORME
251618304
Conseil d'Administration
251619328
Direction Générale
251621376
Cellule juridique et
Conseil
251624448
Secrétariat
251622400
Cellule Recherche et
Développement
251623424
Protocole
251629568
Cellule d'Audit Interne
251625472
Dpt des Travaux produits et Sce marchands
251628544
Dpt. des Travaux de la route maritime
251626496
Dpt des Travaux des activités de gestion
251627520
251684864
Direction de
la Maintenance de l'outil et Travaux en
régie
251617280
Direction Des ServicesMarchands
251638784
Direction de Production
251637760
Direction Financière
251635712
Direction Marketing
251636736
Direction
Administrative
251634688
Direction des
Travaux de Voies Maritimes
251616256
- S/D Pilotage et
Communication
- S/D Nettoyage
Et Désinsectisation
des navires
- S/D Exploitation
des quais
- S/D Médicale.
251650048
- S/D Pêche et
Produit
- S/D Produits de
surface
251649024
- S/D Dpt des
Marchés
- S/D Facturation
- S/D Relations des
Publiques
251648000
-S/D Comptabilité
-S/D Budget et Trésorerie
-S/D Financière de Kin
S/D Appro.
251646976
- S/D Maintenance
- S/D Travaux en régie
- S/D Patrimoine
- S/D Ressources
Humaines
- S/D Activités
Socioculturelles
251645952
- S/D Etudes
Hydrographiques
- S/D Dragage
251643904
- Bureau de représentation
Bruxelles
- Bureau de représentant Kinshasa
- Agence de Banana Nettoyage
& Agence de Matadi
251642880
2.5.4 Organisation
structuro-fonctionnelle de la congolaisedes voies
maritimes
Dans ce point, nous allons parles de la structure
hiérarchique de la congolaise des voies maritimes CVM en sigle en
arrêtant au niveau des sous direction qui se présente de la
manière suivante :
v Les organes
L'administration est constituée au départ par un
conseil d'administration (CA) composé par les membres nommés et
révoqués par le chef de l'état, et un conseil de gestion
(CG).
v Le Conseil d'Administration
Sous le guide d'un Président nommé par
l'Exécutif national, le Conseil d'Administration est l'organe de
conception et de décision de la gestion de la congolaise des voies
maritimes. Il définit la politique généralede
l'entreprise ainsi que son objet social. Il est l'organe qui approuve les
états financiers, les prévisions budgétaires et, le cas
échéant, apporte les amendements nécessaires
v Le Comité de Gestion
Le Comité de Gestion est l'organe chargé de la
gestion courante ou quotidienne de l'entreprise. Elle fait exécuter ou
exécute les décisions du Conseil d'Administration. Il est
composé de l'administrateur délégué
général adjoint, l'administration directeur technique,
l'administrateur directeur financier et du représentant du personnel ou
la personne du président de la délégation syndicale
nationale.Il a à sa tête un Administrateur
Délégué Général
2.5.5. Les directions
Il est normal de retenir que le siège social et
d'exploitation se trouve à Boma dans la province du bas Congo. Dans
cette même ville abrite la délégation
générale et toutes ses directions notamment :
La Direction
Générale
C'est la Direction au dessus de toutes les autres directions
de l'entreprise. Elle a pour rôle de gérer au quotidien
l'entreprise conformément à la politique générale
tracée par le conseil d'administration et coordonne toutes les
directions. A part le Secrétariat de Direction Générale,
les services des attaches, plusieurs sous-directions dépendent
directement de celle-ci ; nous avons :
§ La Sous-direction Approvisionnement, qui a comme
attributions les achats locaux et à l'étranger ainsi que la
gestion des stocks et des magasins généraux ;
§ La Sous-direction des Relations Publiques ;
§ La Sous-direction d'Audit interne ;
§ La Sous-direction Juridique.
§ Les bureaux de représentation de Kinshasa et de
Bruxelles, les agences de Matadi.
v La Direction Administrative
Elle est chargée de la double mission de la gestion des
ressources humaines et des Services Généraux dans lesquels est
sont compris la gestion administrative du patrimoine de l'entreprise, des
activités socio culturelles et du Service Médical. Elle est
composée de trois(3) Sous-directions :
§ la Sous-direction des Ressources Humaines ;
§ la Sous-direction des Services
Généraux ;
§ la Sous-direction Médicale.
v La Direction Financière
Elle est chargée de la facturation et du recouvrement
des créances, elle élabore le budget reprenant les
prévisions en recette et en dépense pour l'exercice à
venir. Elle dresse les états financiers pour qu'ils exercent comme
prévu et gère les avoirs de l'entreprise. Elle est
composée de :
§ la sous direction de comptabilité ;
§ la sous direction commerciale et
trésoreries ;
§ la sous direction antenne financière/Kinshasa.
v La Direction de planification, étude et
organisation
Le rôle essentiel de la Direction de planification,
études et organisation est de conduire des études de
faisabilité et de gérer des projets, soit de manière
indépendante, soit au sein du groupe du travail qu'elle met en place. En
plus, elle assure un rôle d'interface entre la CVM et les organismes
internationaux, le Gouvernement et différents bailleurs de fonds en
matière des contrats-programmes que l'entreprise signe.
Elle est composée de :
§ la sous direction organisation et
méthode ;
§ la sous direction planification étude
générale, suivi, évolution et contrôle de
gestion.
v La Direction du Chantier Naval
Elle s'occupe, d'une part, de la maintenance et de la
réparation des dragues et unités flottantes et, d'autre part, de
la mise en condition des installations du matériel fixe et autre
patrimoine de l'entreprise. Le Chantier Naval est structuré de la
manière suivante :
§ la sous direction de l'électro -
mécanique ;
§ la sous direction entretien naval et
général ;
§ la sous direction secrétariat technique, control
et qualité.
v La Direction d'Exploitation
Cette Direction est la plus importante, du fait qu'elle
concentre toutes les activités de la CVM pour l'accomplissement de la
mission qui luia été confiée par le Gouvernement, laquelle
consiste à entretenir et à aménager les voies navigables,
afin d'assurer la sécurité de pilotage des navires empruntant le
bief maritime du Congo, soit le trajet de Banana à Matadi.
Pour y parvenir, elle comprend les sous-directions
suivantes :
§ la Sous-direction Etude et Aménagement des
passes ;
§ la Sous-direction Dragage et armement ;
§ la Sous-direction Pilotage.
CHAPITRE 3
ANALYSE DES INDICATEURS D'UNESTRUCTURE FINANCIERE DYNAMIQUE
Ce chapitre se focalise sur la présentation des
indicateurs financiers, y sont traités les indicateurs de la structure
financière et les indicateurs d'activités.
3.1. Les indicateurs de la
structure financière
Les indicateurs de la structure financière
sont :
§ les fonds de roulement ;
§ les besoins en fond de roulement ;
§ la trésorerie ;
§ la liquidité.
3.1.1. Le
fonds de roulement
Le premier indicateur de la structure financière est le
fonds de roulement. Dans ce paragraphe, nous allons définir le fonds de
roulement, déterminer le mode de calcul, déterminer les
différentes sorte de fonds de roulement et les facteurs de variation du
fonds de roulement.
3.1.1.1 Définition du fonds
de roulement
C'est la part des capitaux
permanents qui n'est pas absorbée par le financement des valeurs
immobilisées et qui par suite est disponible pour financer les besoins
liés au cycle d'exploitation.24(*)
Le fonds de roulement est l'excédent des capitaux
permanents qui reste à la disposition de l'entreprise après avoir
financé les actifs acyclique.25(*)
Il exprime la part des capitaux dont le degré
d'exigibilité est stable et sert à financer les
éléments d'actifs dont le degré de liquidité est
assez élevé26(*).
3.1.1.2 Mode de calcul du
fonds de roulement
Le fonds de roulement se calcule
de deux façons, suivantes :
§ par le haut du bilan ;
§ par le bas du bilan.
Les deux approches de calcul montrent qu'il existe un seul
problème financier dans l'entreprise, mais qui peut être
abordé sous deux options différentes. Celle de financement
à long terme et celle de financement à court terme.
3.1.1.3. Différentes sortes de fonds de roulement
Il existe la typologie suivante du
fonds de roulement:
§ les Fonds de Roulement Net (FRN) ;
§ les Fonds de Roulement Propre (FRP) ;
§ les Fonds de Roulement Etranger (FRE) ;
§ les Fonds de Roulement Brut (FRB).
1. Fonds de Roulement Net (FRN)
C'est la différence entre les capitaux permanents et
les immobilisations nettes.27(*)
FRN = CP - VIN
2. Fonds de Roulement Propre (FRP)
C'est l'excédent des ressources dégagées
par le fonds propre après financement des immobilisations nettes. Une
entreprise ne peut disposer de ce fonds que si ces capitaux propres sont
supérieurs aux immobilisations nettes.FRP = Fonds Propres-Immobilisation
Nettes
3. Fonds de Roulement Etranger
C'est la partie des immobilisations financés par les
capitaux étrangers, c'es à dire les emprunts à moyen et
long terme.
FRE = Capitaux Etrangers-Immobilisations Nettes
4. Fonds de Roulement Brut ou Economique ou
Total
C'est l'ensemble des actifs circulants.
FRB = VE + VR + VD
5. Facteurs de variation du fonds de
roulement
Toutes choses restant égales par ailleurs, le fonds de
roulement augmente chaque fois qu'i ya une augmentation des capitaux permanents
ou des valeurs circulantes ou une diminution des immobilisations nettes ou des
dettes à court terme. Il diminue chaque fois qu'il ya une diminution des
capitaux permanents ou des valeurs circulantes ou une augmentation des
immobilisations nettes actionner dans un sens ou dans un autre pour
améliorer le niveau de cet indicateur.
3.1.2.
Besoin en fonds de roulement
Le fonds de roulement ne suffit pas pour juger
l'équilibre financier d'une entreprise car un fonds de roulement positif
traduit une bonne situation pour une entreprise industrielle, ce qui ne pas le
cas pour une entreprise commerciale. Raison pour la quelle les analystes
financiers ont mis au point la notion du
besoin en fonds de roulement.
3.1.2.1. Définition des besoins en fonds de
roulement
Les besoins en fonds de roulement
répondent à plusieurs définitions. Nous en tirons deux
seulement :28(*)
§ Le besoin en fonds de roulement est la partie des
actifs circulants d'exploitations non couvertes par les ressources
d'exploitation ;
§ Le besoin en fonds de roulement est la part des besoins
cycliques dont le financement n'est pas assuré par les ressources
cycliques et qui se trouve par la suite à la charge de l'entreprise.
3.1.2.2. Facteurs qui influencent le besoin en fonds de
roulement
Toutes chose restante
égales par ailleurs, le besoin en fonds de roulement augmente chaque
fois qu'il ya augmentation des valeurs d'exploitations et des valeurs
réalisables ou une diminution des valeurs réalisables et des
valeurs d'exploitation ou une augmentation des emprunts à court
terme.
3.1.2.3. Calcul des besoins en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement se
calcul par la confrontation de besoin cyclique tirés du bilan dans les
postes des valeurs circulantes aux ressources cycliques tirées
également du bilan dans les postes des dettes à court terme.
BRF=Besoins Cycliques-Ressources Cycliques
Avec :
§ Besoins Cycliques = valeurs d'exploitations et valeurs
réalisables ;
§ Ressources Cycliques = dettes à court terme.
Autrement : BRF= VE + VR-ECT
3.1.2.4. Sortes des besoins en fonds de roulement
Il existe 3 sortes de besoin en
fonds de roulement :
§ Besoin en fonds de roulement d'exploitation
(BFRE) ;
§ Besoin en fonds de roulement hors exploitation
(BFRHE) ;
§ Besoin en fonds de roulement total (BFRT).
1. Besoin en fonds de roulement d'exploitation
(BFRE)
Le besoin en fonds de roulement d'exploitation est le solde
entre les besoins cycliques liés à l'exploitation et les
ressources cycliques liées à l'exploitation.29(*)
Il provient du décalage entre, d'une part,
l'incertitude de la liquidité des stocks et des créances
commerciales et d'autres parts, de la certitude de l'exigibilité des
dettes commerciales, fiscales et sociales.
BFRE=EC-RC
Avec BFRE = Besoin en Fonds de Roulement d'Exploitation
EC = Emplois Cyclique
RC = ressources Cycliques
2. Besoin en fonds de roulement hors exploitation
(BFRHE)
C'est le solde des besoins cycliques et des ressources
cycliques non liés à l'exploitation. Les besoins cycliques non
liés à l'exploitation concernent les emplois non permanents, sans
signification économique particulière. Par exemple : le
compte autres débiteurs à l'actifs, créance sur cession
d'immobilisation30(*).
Les ressources cycliques non liés à
l'exploitation ce sont des ressources non permanentes, sans signification
économiques particulièrement tel que le compte « autres
créditeurs » au passif. (Dettes sur immobilisation...)
BFRHE= ECHE-RCHE
Avec BFRHE= Besoin en fonds de roulement hors
exploitation ;
ECHE= Emplois Cycliques Hors Exploitations ;
RCHE= Ressources Cycliques Hors Exploitation.
3. Besoin en fonds de roulement total
(BFRT)
C'est la somme de besoin en fonds de roulement d'exploitation
et le besoin en fonds de roulement hors exploitation.
BFRT = BFRE + BFRHE
où :
BFRT : Besoin en Fonds de RoulementTotal,
BFRE : Besoin en Fonds deRoulement d'Exploitation,
BFRHE : Besoin enFonds de Roulement Hors Exploitation.
3.1.3.
Etude de la liquidité et de la trésorerie
Les analystes financiers complètes les informations en
étudiant le risque que court l'entreprise en matière de
liquidité.
3.1.3.1. Concept de
liquidité
Nous allons aborder la définition, les types et le
calcul de la liquidité.
1. Définition la
liquidité
C'est l'aptitude d'un actif à devenir liquide
c'est-à-dire s'échanger commodément et rapidement contre
numéraire.31(*)
La liquidité est la caractéristique d'un actif
qui peut être transformé rapidement et sans coût de
transaction en monnaie.
2. Types et calculs de liquidité
On distingue trois types de liquidité, à
savoir :
§ la liquidité Générale
(LG) ;
§ la liquidité Réduite (LR) ;
§ la liquidité Immédiate (LI)
a). liquidité
générale
C'est la différence entre les valeurs circulantes et
les dettes à court terme. Elle indique la capacité de l'actif
circulante à faire face à l'exigibilité le plus
rapprocher.
LG=VC-DCT
Avec LG=Liquidité Générale
VC= Valeurs Circulantes ;
DCT= Dettes à Courte Terme
Sous forme de ratio, elle se calcul de la manière
suivante :
Avec RLT= ratio de Liquidité
Générale ;
VC= Valeurs Circulantes ;
DCT= Dettes à Court Terme
Il faut noter que la situation de liquidité d'une
entreprise est dite saine si le ratio de liquidité
générale est supérieur à 1.
§ Si LG>0 ou RLG>1, cela
signifie que les valeurs circulantes peuvent couvrir intégralement les
dettes à court terme et dégager un sur plus.
§ Si LG=0 ou RLG=1, cette situation
signifie que les valeurs circulantes peuvent couvrir seulement les dettes
à court terme sans dégager un sur plus. C'est une mauvaise
situation compte tenu de l'incertitude de la liquidité des valeurs
circulantes face à la certitude de l'exigibilité des dettes
à court terme.
b). liquidité réduite (LR)
C'est la différence entre les valeurs circulantes hors
stocks et les dettes à court terme.Elle indique la capacité de
l'entreprise à couvrir ses dettes à court terme avec les valeurs
circulantes hors stocks.
LR= (VR+VD)-DCT
Avec LR= Liquidité Réduite ;
VR= valeurs Réalisables ;
VD= valeurs Disponibles ;
DCT= Dettes à court terme.
Sous forme de ratio, elle s'obtient de la manière
suivante :
RLR=
Avec RLR= Ratio de Liquidité Réduite
VC= valeurs circulantes ;
S= Stocks ;
DCT= Dettes à court terme
c). Liquidité Immédiate (LI)
C'est la différence entre les valeurs disponibles et
les dettes à court terme. Elle mesure la capacité de l'entreprise
à payer ses dettes à court terme avec ses disponibles.
LI= VD-DCT
Avec LI= Liquidité Immédiate ;
VD= valeurs Disponible ;
DCT= dettes à court terme.
Sous la forme Ratio :
RLR=VD
DCT
Avec RLI= Ratio de Liquidité Immédiate ;
VD= Valeurs Disponibles
La situation de l'entreprise est jugée très
bonne si la LI>0 ou RLI>1.
3.1.3.2 Trésorerie
Nous élaborons la
définition et nous présentons le mode de calcul ainsi que les
parties de la trésorerie.
1. Définition de la trésorerie
nette
La trésorerie nette est le financement à court
terme obtenu par l'entreprise pour combler l'écart négatif
provenant de la différence entre le fonds de roulement et le besoin en
fonds de roulement ou le placement à court terme que l'entreprise
effectuera provenant de la différence entre le fonds de roulement net et
le besoin en fonds de roulement.
2. Mode de calcul de la trésorerie
nette
Il existe trois modes de calcul de la trésorerie
nette :
TN=FRN-BFR
Avec TN= Trésorerie nette
FRN=Fonds de roulement net
BFR= Besoin en fonds de roulement
3). Différente parties de la
trésorerie
Du point de vue du caractère actif ou passif, la
trésorerie nette comporte deux parties à savoir :
§ la Trésorerie Active (TA) ;
§ la Trésorerie Passive (TP)
a). Trésorerie Active (TA)
C'est l'ensemble des valeurs disponibles. Mais dans un sens
large, on y inclut les placements à court terme et les concours
éventuellement accordés par l'entreprise à tirés en
dehors de l'activité d'exploitation.
TA = VD + VMP
Avec TA = Trésorerie Active ;
VD = Valeurs Disponibles ;
VMP = Valeurs Mobilière de Placement
b). Trésorerie Passive (TP)
Elle comprend essentiellement les interventions bancaires et
en cours obtenus à l'occasion d'opérations extérieures
à l'activité courante auprès des tiers.
TP= SCB+CBC+EENE
Avec SCB = Solde Créditeur du Compte Banque ;
CBC = Concours Bancaires Courants ;
EENE = Effets Escomptés Non encore Echu
D'où la TN = TA-TP
Du point de vue liquidité nette la trésorerie
nette comporte les parties suivantes :
§ Trésorerie nette totale ;
§ Trésorerie nette immédiate.
c). Trésorerie nette totale
C'est la différence entre d'une part, les valeurs
réalisables et les valeurs disponibles, et d'autres parts les dettes
à court terme hors trésorerie.
TNT= [(VR-FC) + VD]-[DCT-FD]
Avec TNT= Trésorerie Nette Totale ;
VR = Valeurs Réalisables ;
FC = Fausses Créances (avances et acomptes
versés aux fournisseurs) ;
DCT = Dette à Court Terme ;
FD= Fausses Dettes (avance et acompte verser aux clients)
La trésorerie est le lieu commun par lequel transit
tous les règlements, quelle que soit leur origine ; par exemple,
les encaissements liées à une augmentation du capital ou à
un emprunt : les décaissements liés à un
investissement ou au paiement d'une dette.
3.1.4.La solvabilité
Dans ce paragraphie nous allons parler : de la
définition, mode de calcul et du ratio de la solvabilité.
3.1.4.1. Définition la
solvabilité
La solvabilité est la
capacité d'une entreprise à régler la totalité de
son passif exigible par son actif.
3.1.4.2. Mode de calcul
La solvabilité est la
différence entre les valeurs actives et les dettes totales.
Sol = V.Act-D
Avec Sol=solvabilité ;
V.Act=valeurs actives ;
D= dettes totales.
Sous forme de ratio, la solvabilité est obtenue par la
formule suivante :
La solvabilité est assurée si R.sol> 0 ou R
sol > 1, tous les autre signes de la solvabilité ou du ratio de
solvabilité décrivent une situation financière
mauvaise.
a). Indépendance financière
Ce ratio permet de savoir si l'entreprise dispose ou non d'une
autonomie financière vis-à- vis des
bailleurs des fonds.
RAF= Ratio d'autonomie financière
FP= Fonds propres
EDLMT= Emprunts et dettes à long & moyen terme.
Plus ce ratio s'éloigne de 1, d'avantage l'entreprise
dispose d'une plus grande indépendance financière et donc d'une
plus grande autonomie financière vis-à-vis des bailleurs des
fonds.
Normes :
0,66 = RAF = Zone favorable. L'entreprise peut contracter de
nouveaux emprunts sans la situation financière;
0,55 = RAF : Zone normale;
0,33=RAF :Zone médiocre, appelant la vigilance des
gestionnaires.
b). Dépendance financière
Une entreprise est dans une situation de dépendance
financière lorsque le ratio de l'indépendance financière
est compris entre 0,33 et 0,55.Dépendance financière=capitaux
étranger/total passif.
3.2. Les indicateurs
d'activité
Nous retenons trois indicateurs d'activités à
savoir :
1. Le chiffre d'affaires;
2. La marge brute;
3. La valeur ajoutée.
a). Le chiffre d'affaires
Le chiffre d'affaire est pour une entreprise commerciale le
solde créditeur de compte « 70 ventes » au cours d'un exercice
comptable.
Pour une entreprise industrielle, le chiffre d'affaire est
représenté par la production de l'exercice. Celle-ci comprend le
compte « 71 production vendue », « 72 production stockée
» et « 73 travaux faits par l'entreprise pour elle-même.»
ou production immobilisée.
b). La marge brute
Elle enregistre la marge que l'entreprise tire de la vente des
marchandises achetées.
MB= ventes - stocks vendus
Sous forme de ratio
c). La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est la différence entre la
production de l'exercice, y compris la marge brute et les consommations
intermédiaires.
V.A= (production totale + MB) - consommations
intermédiaires
CHAPITRE 4
ANALYSE EMPIRIQUE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE DE LA CVM
Dans ce quatrième et dernier chapitre de notre travail,
nous allons poser le diagnostic financier afin d'évaluer la performance
financier de la CVM. Ce chapitre s'articule en trois points suivants :
§ la présentation des données
d'analyse ;
§ l'analyse des données collectées
et ;
§ la discussion des résultats.
4.1. Présentation
des données d'analyse
Ce point présente la démarche
méthodologie ainsi que les matériels d'analyse.
4.1.1 La démarche
méthodologique.
L'approche méthodologique retenue dans ce travail est
l'analyse dynamique. Celle - ci consiste à poser le diagnostique
financier afin de connaitre les modifications effectuées entre deux
périodes différentes. L'objet est celui de voir la manière
dont le résultat se former en tenant compte de la
continuitéd'exploitation. Cette approche a l`avantage de
présenter les comptes en intégrant la dimension tout en
considérant une activité comme un processus ou un feux et non
comme un stock. La démarche consiste à considérer les
variations qui ont prévalu entre deux périodes
différentes.
Apres avoir déterminé cette variation, nous
allons présenter les étatsfinanciers sous forme utilisable.
En premier lieu, les états financiers libellés
en francs congolais, seront convertis en devises afin d'éviter les
effets inflationnistes.
En deuxième lieu, les états financiers convertis
en devise seront regroupés en masses bilantaires pour permettre une
bonne analyse. Ces états financiers restructurés sont
présentés dans le point suivant.
4.2. Présentation
des matériels d'analyse
Ces matériels d'analyse qui sont analysés ici,
sont des bilans condensés pluriannuels. Ci-dessous, nous
présentons les bilans condensés pluriannuels restructurés
qui ne sont rien que des variations provenant de la différence entre
deux périodes.
Tableau n°1 : Bilans
condensés des variations pluriannuels de la CVM de 2008 à 2011 en
dollars américains.
DESIGNATION
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Actif
Valeurs immobilisées
Valeurs d'exploitations
Valeurs réalisables
Valeurs disponibles
Total Actif
|
164211
-264058
14108809
-62170
13946792
|
-13487787
-1911447
-14352572
799705
-28959101
|
177105446
3251912
2269327
-894168
181732517
|
7061504
583700
16628899
-1693873
22580230
|
Passif
Fonds propres
Dettes à L et MT
Dettes à CT
Total passif
|
-14597481
3278222
-479162
-13946792
|
-4616952
851746
-27402843
-28959101
|
22073791
-32641
-15880562
181732517
|
-147995
14606308
4259140
22580230
|
Source : Elaboré sur base
des états financiers de la CVM
Il ressort de ce tableau que durant la période sous
analyse, des valeurs immobilisées ont connu un accroissement sauf en
2009 où les valeurs immobilisées ont baissé, il s'agit
d'un désinvestissement qui peut être dû soit à la
cession d'immobilisation, soit à l'amortissement total de certains
actifs immobilisés ou enfin soit à un accident rendant leur
utilisation impossible.
Concernant les valeurs d'exploitation, les renseignements nous
indique que le niveau de stock a été décroissant en 2008
et en 2009 et croissant en 2010 ainsi qu'en 2011. Cela peut être dû
à la baisse d'activité durant les deux premières
années causées par la crise financière internationale de
2008. Avec la reprise vers la fin 2009, cela pourrait accroître le niveau
de stock.
Les valeurs réalisables quant à elles ont
été croissantes durant toute la période sauf en 2009.
Cette situation s'expliquerait par le fait que les trafics avaient
baissé au cours de cette période à cause de la crise
financière. La deuxième explication qui pourrait être
donnée serait le règlement effectuait par les clients qui peut
baisser le niveau des créances. Quant aux valeurs disponibles, celles -
ci ont été croissants durant toute la période sauf en
2008. L'explication fournit reste au niveau de l'accroissement jumelédes
investissements et des montants des créances provenant du
décalageavec le niveau du stock. Ou encore, cela peut être
dû à la crise financière qui a vu les débiteurs en
position de l'incapacité à payer les créances de
l'entreprise.
Les fonds propres eux ont été
décroissants durant toute la période à l'exception de
l'année 2010. Cela explique la sous activité ou la contre
performance de l'entité à réaliser les
bénéfices durant la période analysée, pour pallier
à ces pertes et la contre formance durant les mauvaises années,
la CVM a eu à recourir à l'emprunt qui a augmenté durant
toute lapériode exception faite pour l'année 2010, année
au cours de laquelle l'entité a été performante.
Les dettes à court terme ont baisse au cours des
années 2008, 2009 et ont augmentes au cours des deux dernières
années. Cette baisse des dettes à court terme durant les deux
premières années montre soit la sous activité qu'à
diminuer le besoin de financement, soit la capacité de paiement de ces
dettes. Cependant, les deux dernières de l'accroissement de ce type des
dettes proviendrait de la reprise du trafic ou de l'accomplissement de besoin
de financement causé par l'insolvabilité des débiteurs.
Après avoir présenté des données
d'analyse, nous passons ci-dessous, à l'analyse des données
collectées.
4.2. Analyse des
données collectées
Ce point analyse les ratios de variation du patrimoine et
quelques ratios de variation d'activité.
4.2.1. Les ratios de variation
du patrimoine
Nous allons déterminer les indicateurs tels que le
ratio de variation du fonds de roulement, le ratio de variation de la
liquidité celui de la trésorerie par la suite, nous
présentons les ratios de variation de la solvabilité et de la
capacité de remboursement.
4.2.1.1 Le ratio de
variation du fonds de roulement
Variation des Capitaux permanentsvariation des valeurs
immobilisées
Ce ratio est le rapport entre la variation des capitaux
permanents et celle des valeurs mobilisées.
Ratio de variation deFRN =
Tableau
n°2 :Détermination du ratio de variation
du FRN
Nature
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Variation Capitaux permanent (1)
|
-11319259
|
-3765206
|
22041150
|
4458317
|
Variation des Valeurs immobilisées (2)
|
164211
|
-13487787
|
177105446
|
7061504
|
Variation du FRN= (1)/(2)
|
-69
|
0 ,3
|
0,1
|
0,7
|
Source : Elabore sur base des
états financiers restructurés
Source : construit par nous-mêmes
à partir du tableau n°2
Ce tableau et graphique nous indiquent que la variation du
fonds de roulement a été positive trois années, soit 0,3
en 2009, 0,1 en 2010 et 0,7 en 2011. Cette variation étaient
négative en 2008, soit -69. Cependant, malgré que la variation
était positive en 2009, 2010 et 2011, celle-ci était insuffisante
pour couvrir les besoins en fonds de roulement durant ces années.
4.2.1.2. Ratio de variation
du besoin en Fonds de roulement.
Variation des VE + Variation des VR Dettes à CT
Cet indicateur financier est le rapport entre les valeurs
réalisables + les valeurs d'explication et les dettes à court
terme.
Ratio de variation de BFR =
Tableau n°3 :
Détermination de ratio des variations du Fonds de
roulement
Nature
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Variation des VE +VR (1)
|
13844751
|
-3347419
|
5521239
|
172125899
|
Variation D à CT (2)
|
-479162
|
-27402843
|
15880562
|
4259140
|
Ratio de variation de BFR (1)/(2)
|
-29
|
0,1
|
0,3
|
4
|
Source : Elaboré sur
base des états financiers restructurés
Source : construit par nous-mêmes
à partir du tableau n°3
Se basant sur ce tableau et graphique, nous constatons que la
CVM a éprouvé le besoin croissant en fonds de roulement au cours
de la période sous analyse, à l'exception de l'année
2008. Le ratio de BFR a été de -29 en 2008, 0,1 en 2009, 0,3 en
2010 avec un point culminant en 2011, soit 4. Ce ratio montre que la CVM a des
besoins réels de financement, c'est une mauvaise situation car
paralysant les activités. En plus cette situation peut peser sur
l'entité qui ne peut dépendre que de l'extérieur suite
à la crise de liquidité.
4.2.1.3. Ratio de variation
de la liquidité
Variation des VR + Variation VDvariation des D à CT
La variation de la liquidité est le rapport entre la
variation des valeurs réalisables les valeurs disponibles et les dettes
à court terme.
Ratio de variation de la liquidation=
Tableau n°4 : Détermination
du ratio de variation de liquidité
Nature
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Variation VR+VD(1)
|
14046639
|
-14279667
|
1375159
|
14935026
|
Variation D à CT(2)
|
-479162
|
-27402843
|
15880562
|
4259140
|
Ratio de variation de liquidité(1)/(2)
|
-29
|
0,5
|
0,1
|
3,5
|
Source : Elaboré sur base
des états financiers restructurés
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
5
2008
2009
2010
2011
Ratio de variation
deliquidité
Source : construit par nous-mêmes
à partir du tableau n°4
Il ressort de ce tableau et de ce graphique que la CVM a connu
une liquidé croissante durant la période sous analyse à
l'exception de 2008 dont la période sous analyse à l'exception
de 2008 dont la liquidité avait totalement décru. Toutefois,
cette variation positive reste faible en 2009, et en 2010. Elle a
été en surabondance en 2011. La variation du taux de
liquidité a été de -29 en 2008, 0,5 en 2009, 0,1 en 2010
et 3,5 en 2011. Il y a alors lieu de constater que l'entreprise était
incapable de faire face à l'échéancier de ces dettes
à court terme.
Cette gestion n'est pas rationnelle car elle risque d'envoyer
l'organisation en faillite du fait du dysfonctionnement qui proviendrait de non
satisfaction des partenaires tels que le personnel, l'Etat, les banquiers etc.
Pour confirmer ou valider ce point de vu, nous passons à la
détermination du taux de variation de la trésorerie.
4.2.1.4. Ratio de variation
de trésorerie
Variation VD
Variation des D àCT
Le ratio de variation de trésorerie est le rapport
entre la variation des valeurs disponibles et elle des dettes à court
termes.
Ratio de variation de trésorerie =
Tableau
n°5 :détermination du ratio de variation
de trésorerie
Nature
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Variation des Valeurs disponible (1)
|
-62170
|
799705
|
-894168
|
-1693873
|
Variation CT(2)
|
-479162
|
-27402843
|
15880562
|
4259140
|
Ratio de variation de Trésorerie
(1)/(2)
|
0,1
|
-0,03
|
-0,06
|
-0,4
|
Source : Elaboré sur
base des états financiers restructurés
Source : construit par nous-mêmes
à partir du tableau n°5
La lecture de ce tableau et l'évolution de ce graphique
nous renseignent que l'entreprise n'a pas mobilisé les disponibles
pendant la période sous étude, hormis en 2008 où ce ratio
était positif mais inférieur à l'unité, le reste
d'année ce ratio se révélait inférieur à
zéro. Cette situation est préoccupante pour l'organisation qui
n'arrive pas à faire face à ses dettes à cour terme. C'est
pourquoi, l'on constate trop d'arrières des salaires pour les
travailleurs ainsi que beaucoup d'irrégularité dans ce paiement.
Cela a pour conséquence la baisse de la productivité de la main
d'oeuvre par conséquent celle de l'entreprise. Les grèves qui en
sont la suite paralysent le fonctionnement normal de l'entité. Ce ratio
a évolué de la manière suivante : 0, 1 en 2008, -
0,03 en 2009, - 0,06 en 2010 et - 0,4 en 2011, après cette
détermination du ratio de variation de trésorerie, nous passons
au ratio de variation de solvabilité.
4.2.1.5. Ratio de variation
de solvabilité
Variation actif total
Variation dettes totales
Ce ratio est le rapport entre l'actif total et les dettes
totales considérés dans leurs variations,
Ratio de variation de solvabilité =
Tableau
n°6 :Détermination du ratio de variation
de solvabilité
Nature
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Variation de l'actif (1)
|
13946792
|
-28959110
|
-181732517
|
2258023
|
Variation des dettes (2)
|
2799060
|
-26551097
|
15847921
|
8865448
|
Ratio de variation de solvabilité
(1)/(2)
|
5
|
1,1
|
11,5
|
2,5
|
Source : Elaboré sur base
des états financiers restructurés
Source : construit par nous-mêmes
à partir du tableau n°6
Le tableau ci-dessus et graphique y associé nous
renseignent que la CVM est solvable durant toute la période sous
analyse. Ce ratio de variation se révèle plus significatif en
2008 et en 2010. Il a été de 5 en 2008 et de 11,5 en 2010.
Cependant, il s'est révélé significatif en 2009 et en
2011. Il a été de 1,1 en 2009 et 2,5 en2011. Cette situation
réconforte l'avenir de l'entité.
4.1.2.6 Ratio de variation
de la capacité de remboursement.
Variation Fonds propres Variation des dettes
Le ratio de la variation de la capacité de
remboursement est le rapport entre la variation de fonds propres et la
variation des dettes.
Ratio de variation de capacité de remboursement=
Tableau
n°7 :Détermination du ratio de variation
de capacité deremboursement.
Nature
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Variation de fonds propres(1)
|
-14597481
|
-4616952
|
22073791
|
-147995
|
Variation des dettes (2)
|
2799060
|
-26551097
|
15847921
|
8865448
|
Ratio de variation de capacité de
remb.=(1)/(2)
|
-5
|
0,17
|
1,4
|
-0,02
|
Source : élaboré
par nous même sur base états des financières
structurés.
Source : construit par nous-mêmes
à partir du tableau n°7
Il ressort de ce tableau et de ce graphique que l'entreprise
n'a accusé la capacité de remboursement qu'en 2010 avec un ratio
de 1,4. Le reste d'années, l'entité n'a pas été
à la hauteur de rembourser ces dettes. En examinant les ratios
d'activité, nousserons en mesure de connaitre les causes de cette contre
performanceenregistrées par la congolaise des voies maritimes.
4.2. Analyse des ratios
d'activité
Ce point essaie de déterminer les indicateurs
d'activité de la congolaise des voies maritimes afin de compléter
notre analyse et avoir ainsi un jugement complet.Faute des données sur
le compte de résultat,nous allons nous limiter à la
rentabilité économique et financière.
4.2.1. Ratio de variation de
rentabilité économique.
Variationdu résultatVariation de l'actif total
La rentabilité économique est le rapport entre
la variation du résultat et celle de l'actif total.
Ratio de variation de rentabilité économique=
Tableau
n°8 :Détermination de ratio de variation
de rentabilitééconomique
Nature
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Variation du résultat (1)
|
1380979
|
-8344960
|
-27431986
|
23203799
|
Variation actifs
|
13946792
|
-28959101
|
181732517
|
22580230
|
Ratio de variation de rent. écon. =
(1)/(2)
|
0,1
|
0,3
|
-0,2
|
-1,0
|
Source : élaboré
par nous même sur base des états financiers structurés.
Source : construit par nous-mêmes
à partir du tableau n°8
La lecture du tableau n°8 et du graphique y
attaché nous indiquent que la rentabilité économique
dégagée par la congolaise de voies maritimes étant
positive mais très faibles au cours de deux premières
années. Le ratio de variation a été de 0,1 en 2008, 0,3 en
2009. Cependant cette rentabilité étant négative au cours
de deux dernières années. Elle a été de -0,2 en
2010 et de -1 en 2011. Cette situation montre les investissements
effectués par l'entité au cours de la période sous
étude n'ont pas sécrété le cash flow
escompté.
4.2.2 Ratio de variation de la
rentabilité des fonds propres.
Variationdu résultatVariation des fonds propres.
Ce ratio est la résultante du rapport entre le
résultat et les fonds propres engagés pour réaliser ce
résultat.
Ratio de variation de la rentabilité des fonds
propres=
Tableau n°9 :
Détermination du ratio de variation de la rentabilité des
fonds propres
Nature
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Variation du résultat(1)
|
1380979
|
-8344960
|
-27431986
|
-23203799
|
Variation des fonds propres(2)
|
-14597481
|
-4616952
|
22073791
|
-147995
|
Ratio variation de la rent.FP=(1)/(2)
|
-0,1
|
1,8
|
-1,2
|
15,7
|
Source : élaboré
par nous même sur base des états restructurés.
Source : construit par nous-mêmes
à partir du tableau n°9
Les résultats se trouvant dans ce tableau et ce
graphique nous renseignent que la congolaise de voies maritimes a
réaliser des performances en 2009 et en 2011. Cependant, cette
organisation a été en baisse en 2008 et 2010.la performance
réalisée par la congolaise des voies maritimes pendant deux
années peut êtredue aux aides et subventions accordées par
l'état. Après avoir analyse les données collectées,
nous passons a la discussion des résultats.
4.3 Discussion des
résultats
Dans notreétude,il a été question de
vérifier la performance financière de la congolaise de voies
maritimes par l'approche dynamique, après analyse des résultats,
il a été prouvé que la congolaise des voies maritimes
n'est pas performante financièrement.Cela se matérialise par tous
les indicateurs financiers qui sont au rouge qui prouvent le dysfonctionnement
et la mégestion qui caractérisent cette entité
économique.
D'où notre hypothèse selon laquelle la
congolaise des voies maritimes n'est pas performante financièrement est
confirmée.
Ce point qui a discuté les
résultatsclôture ce quatrième et notre dernier chapitre
intitulé analyse empirique de la performance financière de la
congolaise des voies maritimes par l'approche dynamique.
Dans les lignes qui suivent, nous présentons notre
conclusion finale qui clôture cette dissertation.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
l'analyse de la performance financière d'une entreprise avec application
sur la congolaise des voies maritimes.
Ce travail avait pour préoccupation quels sont les flux
qui sont effectués pendant cette période et si les indicateurs
sont conformes aux normes requises pour l'autonomie financière. Pour
répondre à cette double préoccupation, nous avons
formulé les hypothèses selon lesquelles la congolaise des voies
maritimes réalise les flux d'investissement financés par les
ressources exceptionnelles et les indicateurs du dynamisme ne sont pas
conformes aux normes de l'autonomie financière. Afin de vérifier
ces hypothèses, nous avons fait recours aux méthodes analytique,
comparative et systémique. Ces méthodes étaient
appuyées des techniques documentaires et d'interview.
Ce travail était subdivise en quatre chapitres, les
premier chapitre intitulé cadre conceptuel a présenter les
concepts utilisés dans le travail afin de rendre clair la
démarche, le deuxième chapitre intitulé champ
d'investigation, nous avons présenté l'entité
analysée, le troisième chapitre quant à lui a
flammé sur les indicateurs de la structure dynamique, et le
quatrième et dernier chapitre a analysé les données
collectées.
Après analyse, les résultats ont
été trouvé que :
§ les flux d'investissement sont financés en
grande partie par les ressources exceptionnelles provenant soit des
subventions, soit des organismes partenaires.
§ les fonds propres sont dernières quasi
négatifs durant la période sous analyse. Ils ont
été de -14.597.481dollars américain ($) en 2008,
-4.616.952 dollars américain($)en 2009 ,22.073.791dollars
américain($) en 2010,et de -147.995 dollars américain($)en
2011.
§ la variation du fonds de roulement a été
trèsinsignifiante avec -69 en 2008, 0,3 en 2009, 0,1 en 2010 et 0,7 en
2011.
§ la variation en besoin de fonds de roulement positive
mais faible durent trois ans, -29 en 2008, 0,1 en 2009, 0,3 en 2010 et 4 en
2011.
§ la variation de la trésorerie quasi
négative, 0,1 en 2008, -0,03 en 2009, -0,06 en 2010 et -0,4 en 2011.
§ la variation de la solvabilité est restée
positive et supérieur à 1 durant la période
analysée.ceci explique que malgré que tous les indicateurs sont
rouge,la congolaise de voies maritimes est en même de
désintéresser ses créanciers grâce à son
actif total.
D'où nous confirmons nos deux hypothèses de
départ selon lesquelles les flux d'investissements sont financés
par les ressources exceptionnelles et que les indicateurs ne sont pas conformes
aux normes.En égard à ces résultats nous recommandons aux
dirigeants de la congolaise des voies maritimes de rationnaliser leur gestion
et à l'Etat propriétaire d'avoir un oeil ouvert sur les
entreprises publiques.
Ce travail n'a pas abordé tous les aspects liés
à nos questions de recherche et laisse aussi le champ ouvert à
des études ultérieures. Ainsi, nous disons, ce travail est une
oeuvre humaine qui peut encore contenir des coquilles, c'est pourquoi nous
assumons l'entière responsabilité sur les imperfections qui
résisterait à notre regard.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
1. ALPHONSE VERHULST, P.,Economie de
l'entreprise,Ed CRP,Kinshasa,1984
2. AUBERT KRIER, J.,Gestion
d'entreprise,Tome1,PUF, Paris,1981
3. CAPELLE G. et LANCARD B., Introduction à
l'analyse des états financiers,Ed. Pearson, Paris, 2011
4. COHEN E., Analyse
financière, 5ème Ed. Economica, Paris,
2001
5. COHEN E., L'analyse
financière, 4ème Ed. Economica,
paris,1997
6. CONSO P., Dictionnaire de la gestion
financière, Ed. Dunod, Paris, 1952
7. COUVREUR JP., Gestion financière,
première partie« la décision d'investir
», Rue, 4ème Ed. 1982
8. CORHAY A. et MAPAPA M., Diagnostic
financière des entreprises, Ed. Université de
liège,2008
9. DE PALLENS, G., Gestion Financière
de l'Entreprise, 8ème Ed. Dunod, Paris,
1983
10. KABEYA, P., Comptabilité
générale des contenues des compte et vocabulaires
comptables, Ed. CRPA-IPN, Kinshasa, 2004
11. KINZONZI V. P., Comptabilité et
finance, Plan comptable général congolais (PCGC)
Kinshasa, 1978
12. LORRIAUX JP., Economie de
l'entreprise,Ed.Dunard,Paris,1991
13. REFAIT M., Analyse
financière, PUF, Paris, 1994
14. SAMIRA R. M. et ABDESSADE S. M.,Analyse
Financière, Oujda : CHEMS, 2007
15. VEGA Q., Le tableau de financement,
résumé des flux de trésorerie, Investir, no
1907, 24 juillet 2010
16. VERHULST A., Cours d'économie des
entreprises, Ed. CRP, Kinshasa, 2010
2. Autres documents
1. Décret loi n°086 du 10 juillet 1998 portant
définition et catégorisation des PME.
2.De DEUBEL,D'Agostino,S.,Dictionnaire de sciences
économiques et sociales.
3. Notes des cours
1. ILASHI U., Cours d'Analyse
financier, inédit,G3 FASEG ,UNIKIN 2008-2009
2.NGUEZIL. J.,Notes de cours de théorie
générale de management, inédit,G2 Eco,
UKV/BOMA, 2010
3.LWANDU J.,Cours d'Analyse des états
financiers, inédit,ISC/Lubumbashi, G3 SC, 2011-2012
4. KALONJI N. J., Cours d'analyse
financière,UKV/BOMA,G3Econ. 2011-2012
Sites internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/entreprise.
Http.//.www.ista4you.goodbb.net/t24-les-objectifs-de-lentrepriseý.
http://www.bibliotecadigitala.ase.ro/biblioteca/pagina2.asp?id=cap2
http://fr.wikipedia.org/wiki/analyse financière
http://www.oboulo.com/comptabilite-et-finances/finance/analyse-financiere.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
AVANT-PROPOS
iii
0. INTRODUCTION
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2. OBJECTIFS DU TRAVAIL
2
0.2.1Objectif général
2
0.2.2 Objectifs spécifiques
2
0.3 HYPOTHESE DU TRAVAIL
2
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.5. DELIMITATION SPATIO- TEMPORELLE DU SUJET
3
0.6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
4
0.6.1 La méthode comparative
4
0.6.2. La méthode analytique
4
0.6.3. La méthode systémique
5
0.7. CANEVAS DU TRAVAIL
5
0.8. REVUS DE LA LITTERATURE
Erreur ! Signet non
défini.
CHAPITRE 1
6
APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
6
1.1. NOTION SUR L'ENTREPRISE
6
1.1.1 Définition de l'entreprise
6
1.1.2 Objectifs de l'entreprise
7
1.1.3 Importance économique de
l'entreprise
8
1.1.4. Typologie des entreprises
8
1.1.4.1 selon le critère d'appartenance
8
1.1.4.2 Selon le critère de dimension ou
taille
11
1.1.4.3 Selon le critère de domaine
d'activité
12
1.2. NOTIONS SUR L'ANALYSE FINANCIERE
13
1.2.1 Définition de l'analyse
financière
13
1.2.2 Objectifs de l'analyse financière
14
1.2.3 Typologie de l'analyse financière
15
1.2.3.1 l'analyse financière statique
15
1.2.3.2 l'analyse financière dynamique
15
1.3. NOTION DU BILAN
16
1.3.1 Définition
16
1.3.2 CONSTRUCTION DU BILAN
17
1.3.3 LES QUATRE GRANDES MASSES DU BILAN
18
1.4 MODELE UTILISE DANS CETTE ETUDE
20
1.4.1 Instrument de l'analyse de la structure
financière
20
1.4.1.1 Notion sur la structure
financière
20
1.4.1.2 Le flux de fonds et tableau de
financement
21
1.5 NOTIONS SUR LA
RENTABILITE...............................................................................31
1.5.1 Définition de la
rentabilité.....................................................................31
1.5.2 Types de
rentabilité.................................................................................................32
1.5.3 Les inducteurs de rentabilité
financière...............................................................32
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA CONGOLAISE
DES
33
VOIES MARITIMES
33
2.1. APERCU HISTORIQUE
33
2.2. CREATION ET OBJET SOCIAL
34
2.3. IMPLANTATION
35
2.4. PRESENTATION DU BIEF MARITIME
35
2.5. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET
FONCTIONNELLE
36
2.5.1.AVANT LA REFORME DES ENTREPRISES
PUBLIQUES
36
2.5.2. APRES LA REFORME DES ENTREPRISES
PUBLIQUES
37
2.5.2. MISSION
37
2.5.2.1. AVANT LA REFORME
37
2.5.2.2 APRES LA REFORME
38
2.5.3
ORGANIGRAMME APRES REFORME
39
2.5.4 Organisation structuro-fonctionnelle de la
congolaise
40
des voies maritimes
40
2.5.5 Les directions
41
CHAPITRE 3 : ANALYSE DES INDICATEURS D'UNE
44
STRUCTURE FINANCIERE DYNAMIQUE
44
3.1. Les indicateurs de la structure
financière
44
3.1.1. Le fonds de roulement
44
3.1.1.1 Définition du fonds de roulement
44
3.1.1.2 Mode de calcul du fonds de roulement
45
3.1.1.3. Différentes sortes de fonds de
roulement
45
3.1.2. Besoin en fonds de roulement
46
3.1.2.1. Définition des besoins en fonds de
roulement
47
3.1.2.2. Facteurs qui influencent le besoin en
fonds de roulement
47
3.1.2.3. Calcul des besoins en fonds de
roulement
47
3.1.2.4. Sortes des besoins en fonds de
roulement
48
3.1.3. Etude de la liquidité et de la
trésorerie
49
3.1.3.1. Concept de liquidité
50
3.1.3.2 Trésorerie
52
3.1.4.La solvabilité
55
3.1.4.1. Définition la
solvabilité
55
3.1.4.2. Mode de calcul
55
3.2. Les indicateurs d'activité
57
CHAPITRE 4
57
ANALYSE EMPIRIQUE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CVM
58
4.1. Présentation des données
d'analyse
58
4.1.1 La démarche méthodologique.
58
4.2. Présentation des matériels
d'analyse
59
4.2. Analyse des données
collectées
61
4.2.1. Les ratios de variation du patrimoine
61
4.2.1.1 Le ratio de variation du fonds de
roulement
61
4.2.1.2. Ratio de variation du besoin en Fonds de
roulement.
62
4.2.1.3. Ratio de variation de la
liquidité
63
4.2.1.4. Ratio de variation de
trésorerie
64
4.2.1.5. Ratio de variation de
solvabilité
66
4.1.2.6 Ratio de variation de la capacité de
remboursement.
67
4.2. Analyse des ratios d'activité
68
4.2.1. Ratio de variation de rentabilité
économique.
68
4.2.2 Ratio de variation de la rentabilité
des fonds propres.
69
4.3 Discussion de résultat
70
CONCLUSION
72
BIBLIOGRAPHIE
74
TABLE DES MATIERES
76
* 1NGUEZI J.,
Notes de cours de théorie générale de
management, G2 Eco, UKV/BOMA, 2010, inédit.
*
2http://fr.wikipedia.org/wiki/entreprise.
* 3LORRIAUX, JP.,
Economie de l'entreprise,Ed.Dunard,Paris,1991, p5.
* 4VERHULST,
A.,Economie de l'entreprise,Ed.CRP,Kinshasa, 1984,
P9.
*
5Http.//.www.ista4you.goodbb.net/t24-les-objectifs-de-lentrepriseý.
* 6
http://www.bibliotecadigitala.ase.ro/biblioteca/pagina2.asp?id=cap2
* 7AUBERT K,
J.,Gestion d'entreprise,Tome1,PUF, Paris,1981,
P39.
* 8AUBERT K, J.,
Op. Cit., p. 26.
* 9Décret loi n°086
du 10 juillet 1998 portant définitionet catégorisation des
PME.
* 10COHEN
E.,Analyse financière, 5ème
Ed. Economica, Paris, 2001, P3.
*
11http://fr.wikipedia.org/wiki/analyse
financière
* 12SAMIRA M. et ABDESSADE
M.,Analyse Financière: Manuel pratique des fondements et
méthodes, Oujda : CHEMS, 2007, p3.
* 13COHEN, E.,
L'analyse financière, 4ème Ed.
Economica, paris,1997, p7.
* 14REFAIT, M.,
Analyse financière, PUF, Paris, 1994, p23.
*
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