CONCLUSION
Partant de tout ce qui précède, nous disons que
la RDC, pays post-conflit, est en réalité un grand pays en plein
coeur du continent Africain, jouant un rôle premier de locomotive en
Afrique centrale, que dans le continent Africain même. Elle regorge ainsi
des grandes potentialités, qui peuvent bien jouer en sa faveur, si et
seulement si on l'utilisait d'une manière stratégique dans le but
d'apporter un développement durable pour l'ensemble de la population.
Il est bien évident que les moyens sont légion
pour apporter un développement durable, mais nul ne peut sembler ignorer
le rôle que peut jouer la diplomatie Congolaise pour arriver à
cette fin nécessaire qui est le développement. A ce sujet, nous
l'avons bien compris surtout en examinant les actions de cette diplomatie dans
le passé, qui a connue des moments difficiles, voir même des
hontes, mais certes aussi des moments de gloire, voir propulseur qui ont
ramené la RDC à un niveau de visibilité incontestable sur
la scène internationale multipliant ainsi les opportunités pour
son développement.
Si aujourd'hui, le Gouvernement Congolais a orienté les
objectifs de sa diplomatie sur la paix et le développement, c'est qu'il
a compris combien peut être bénéfique une diplomatie
usée dans le but d'atteindre un développement. Mais face à
ces objectifs, une chose est vraie. Le Gouvernement de la RDC doit
rénover et redynamiser son appareil diplomatique à fin de redorer
le blason de l'image ternie de la diplomatie Congolaise.
Ce qui revient à la nécessité de
promouvoir une nécessaire révolution du bon sens dans le chef des
Ambassadeurs, Chefs des missions diplomatiques et postes consulaires ainsi que
leurs agents en poste, dans la pratique quotidienne de leurs tâches pour
que l'outil diplomatique devienne un instrument au service du
développement de la Nation. C'est dans ce domaine qu'il faut oeuvrer
dans le sens d'aboutir à une réduction sensible des effectifs
humains des Ambassades et postes consulaires, réduire le nombre des
missions diplomatiques et postes consulaires dans le sens de l'utilité
et de la nécessité stratégique de la RDC pour les
différents pays du globe, alloué les moyens financiers suffisants
à la hauteur des besoins relatifs à chaque missions diplomatique
et postes consulaires de la RDC à l'étranger, régler le
problème d'affectation de la RDC aux organisations internationales dans
le sens de fixer des objectifs d'adhésion clairement précis ainsi
que la résolution des problèmes de retard de paiement des
contributions annuelles et perte des quota dans l'Administration de ces
organisation internationales.
En d'autres termes ; il faut se départir de la
diplomatie du silence, à ne pas confondre avec la discrétion,
pour s'engager résolument dans le pragmatisme, c'est-à-dire,
anticiper les événements pour ne pas subir ; réagir
instantanément à toute situation surprenante en opposant des
arguments de taille tout en ayant cette ambition de prendre les initiatives de
toutes les opérations multisectorielles qui privilégient en
premier lieu les intérêts supérieurs de la Nation.
En effet, la RDC dotée depuis peu des institutions
démocratiques, d'un Gouvernement légitime et d'un programme
formel du Gouvernement pour amener un développement et garantir le bien
être de sa population, s'est vue dans le cadre diplomatique,
obligé de tisser des accords de partenariat diplomatique avec ses
différents partenaires diplomatiques en vue de l'accompagner dans cette
exercice.
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