SECTION 2 : POUR UNE
DIPLOMATIE DE DEVELOPPEMENT
Le développement est finalement cette
téléologie d'un peuple ambitieux, désirant prendre son
destin en main. En effet, ce peuple, toutes ses manoeuvres, toutes ses
décisions et stratégies impliquent une grandeur de devenir. Le
développement est le nouveau nom de la paix, a cru le pape jean Paul
II.
§1. Associer les peuples
à la prise des décisions
Dans une démocratie, dans un pays démocratique
comme le nôtre, démocratie jeune ou mure,
démocratieinachevée ou achevée. Si bien que la
démocratie est un processus dont la perfection se fait du jour au jour
et ne se termine pratiquement pas, toutes les politiques ont leur socle dans le
consensus.
Dans une démocratie donc, toutes les questions
d'intérêt national sont amenées sur place publique pour que
le peuple, au nom de qui et pour qui ces décisions se prennent, en
discute le bienfondé ou mal fondé.
Ce recours au souverain primaire d'où proviennent les
autorités qui représentent la personnalité morale qu'est
l'Etat, maximisent les chances de la réussite d'une politique à
l'interne comme à l'externe.
En croire, la politique étrangère des USA est
créditée être l'une des meilleures du monde, grâce
justement à cette approche collégiale de prise de
décisions des acteurs institutionnels, aux acteurs non institutionnels,
catégorie dans laquelle le point de vue de l'opinion publique est pris
en compte.
Nous sommes malheureusement dans un pays où les
décisions de politique étrangère ou extérieure qui
doivent se vouloir bénéfique pour le peuple, sont l'apanage d'une
seule clique notamment le Président et ses bras droits, poursuivront en
réalité des agendas de des régimes, n'acceptant aucun
débat, or c'est du choc des idées que faillit la
lumière.
Associer le peuple à la prise de décisions
permettrait aux gouvernants de se justifier en cas d'un échec, si bien
que par les élections, un des éléments ou
paramètres de la démocratisation, le peuple lègue aux
gouvernants le pouvoir d'apprécier sur ce qui ne lui conviendrait et
sur ce qui ne lui conviendrait pas.
Le feu PrésidentMzéeLaurentDésiré
KABILA, dans son temps, avec les accords de LUSAKA a envoyé de se
remettre au peuple.
Par conséquent, nous plaidons pour une diplomatie de
moins à moins mondial, spontanée, pour une diplomatie de plus en
plus multinationales, en associant toutes les forces vives de la nation
à travers des mécanismes bien définis, le peuple y
compris. Le peuple, car c'est de lui qu'émane les autres organes
sociétaux, le peuple, car seule cette composante est beaucoup plus
large, surtout lorsqu'il est consciencieux, il crée une confiance dans
la préservation de l'intérêt national, résumé
au développement.
|