PLAN DU TRAVAIL
Notre travail a comme plan :
Introduction
Ø Chapitre 1 :
Généralités sur les kystes de l'ovaire
Ø Chapitre 2 : Matériel et
Méthodes
Ø Chapitre 3 : Présentation des
résultats
Ø Chapitre 4 : Discussion.
Conclusion et Recommandations
INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
Les kystes de l'ovaire sont les plus courants des maladies de
l'ovaire, ils constituent une pathologie fréquente en milieu
gynécologique, mais leur épidémiologie est finalement mal
connue faute d'une observation insuffisante. En termes de santé
publique, l'impact de cette pathologie n'est pas négligeable, puisque de
trop nombreux cas sont encore hospitalisés et éventuellement
opérés. Paradoxalement peu de travaux ont été
réalisés sur leur genèse et sur leur traitement
médical, l'utilisation d'une association oestroprogestative est
entrée en pratique courante mais son efficacité n'a jamais
été validée par une étude contrôlée.
Les immenses progrès de nos connaissances concernant la physiologie
ovarienne et l'existence susceptible de mieux répondre aux objectifs
thérapeutiques devraient susciter leur travaux qui cette pathologie
mérite pour plus grand bénéfice des patientes. (4,9, 12,
13)
La prise en charge des kystes de l'ovaire apparemment
bénins par le gynécologue-obstétricien est une situation
usuelle que la pratique généralisée de
l'échographie a rendue encore plus fréquente. (4, 12)
Les kystes peuvent être rencontré à tous
les âges de la vie: de la période foetale à la
période post-ménopausique. Chez la femme, le risque de
développer un kyste ovarien est d'un nombre non négligeable,
environ 5% des femmes développent un kyste ovarien au cours de leur vie.
(4, 12)
Il est difficile de se faire une idée exacte de
l'incidence des kystes de l'ovaire bénins dans la population. Si l'on en
croit le PMSI, le nombre de séjours d'hospitalisation en clinique et
à l'hôpital pour tumeurs bénignes de l'ovaire pour les
années 1998 et 1999 concernerait 45 000 femmes par an en France, dont 32
000 femmes environ seraient opérées. (4, 12)
Sur les données histologiques, près de 75 % des
kystes opérés sont organiques, 25 % sont fonctionnels, et 1
à 4 % des kystes supposés bénins se
révéleront malins. (4, 12)
Il a été démontré que les kystes
ovariens résultent d'une stimulation ovarienne excessive par les
gonadotrophines hypophysaires, ce qui explique leur fréquence des
périodes post pubertaires et pré-ménopausique. Cette
stimulation représente donc un modèle expérimental pour
éclaircir ce mécanisme physiologique. (4, 12, 13)
Tous les kystes ne présentent pas des symptômes,
ils sont découvert de manière fortuite au cours d'un examen
gynécologique ou d'imagerie (échographie), les diagnostics et les
examens complémentaires appropriés restent la seule approche
préopératoire actuelle des kystes ovariens, mais sa
sensibilité et sa spécificité sont insuffisantes, variant
selon les études ce qui expose à un double risque : d'une
part à un sous estimation de la gravité des kystes et donc
à un traitement insuffisant ou inadapté, d'autre part elle expose
à un traitement excessif de lésion bénigne ayant un aspect
évoquant l'organicité, ce qui pourrait être
préjudiciable chez la jeune femme ayant un désire de grossesse.
Dans certains cas une stérilité peut apparaître (ovaires
poly kystiques ou symptôme de Stein Levental). (2, 9)
A cet effet, en dehors des interventions d'urgences
liées à des symptômes douloureux la coelioscopie est la
méthode de prédilection pour le traitement, proposée par
Palmer dans les années 40, représente donc à l'heure
actuelle le moyen thérapeutique prédominant des kystes ovariens
présumés bénins. La chirurgie est réservée
aux kystes organiques ou aux kystes fonctionnels douloureux et /ou
volumineux. (2, 9, 10)
Vu les situations cliniques, diagnostiques et
thérapeutiques citées ci-haut, ce présent travail se
propose d'évaluer les aspects épidémiologiques des kystes
de l'ovaire à l'HGR Charité Maternelle. Pour y parvenir, nous
nous sommes posé la question suivante : quel est le profil
épidémiologique des femmes susceptibles de développer le
kyste de l'ovaire à l'HGR Charité Maternelle ?
|