Université de Franche-Comté
U.P.F.R. Sports Besançon
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer1.png)
Mémoire pour l'obtention du Diplôme de MASTER 1
Entrainement, Management et Ingénierie du Sport
Année Universitaire 2012-2013
Nom, Prénom : WERGHEMMI Medali
Directeur mémoire: RAVIER Gilles
Responsable du stage : BRENET Olivier
Effet de la méthode pliométrique sur
l'amélioration de la puissance musculaire des membres inférieurs
et de la vitesse chez les jeunes footballeurs
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer2.png)
Sommaire
Chapitre I : Partie Théorique
I. La
Pliométrie....................................................................................4
II. Importance de la puissance chez les
footballeurs.........................................5
III. Importance de la vitesse chez le
footballeur................................................6
Chapitre II : Partie méthodologique
I. Objectifs de
travail..............................................................................9
II. Organisation et déroulement de
l'expérimentation
1. Test
utilisé..............................................................................10
2. Programme
d'entrainement.........................................................11
III. Partie
statistique................................................................................12
Chapitre 3 : Interprétation des
résultats
Partie I : REPRODUCTIBILITE
I. Corrélation entre T0 et T1 « Test
Z »........................................................14
Partie II : LA RELATION ENTRE LES DETERMINANTS DE
LA PERFORMANCE
I. La Différence à T2 entre les U-15, U-17 et
U-19..........................................22
II. Relation entre les Variables à
T2.............................................................25
III. Effet de l'entrainement T1 et
T2...............................................................26
IV. La perception de l'effort « CR10 de
Borg »................................................30
Partie III : EFFET DE LA TREVE
I. Effet de trêve« T2 et
T3 ».....................................................................32
II. L'analyse de
variance..........................................................................36
Discussion................................................................................................41
Conclusion.................................................................................................43
Bibliographie..............................................................................................44
Annexe.....................................................................................................45
I. La pliométrie :
Dans la pratique du football nous avons remarqué que la
majorité des actions s'exécutent avec une rapidité
extrême et une puissance remarquable, donc les éducateurs
s'efforcent à travailler et à développer les
qualités de base chez leurs joueurs pour arriver à atteindre
leurs objectifs. Ainsi il convient de bien adapter leurs contenus
d'entraînements suivant les exigences physiques, les capacités et
la catégorie d'âge de leurs joueurs. C'est pour cela que nous
avons choisi cette étude pour présenter l'effet de la
méthode pliométrique sur l'amélioration de la vitesse et
de la puissance musculaire des membres inférieurs chez des footballeurs
de différentes catégories.
En effet, des travaux récents ont montré que la
nature dynamique de la pliométrie provoque le plus grand
développement de la vitesse de contraction musculaire, donc de la
puissance musculaire. De manière simple la pliométrie est un mode
de travail musculaire (et non pas un régime de contraction) qui a pour
caractéristique l'enchainement d'un étirement rapide suivi d'une
contraction maximale. Pour être plus précis, l'entrainement
pliométrique utilise à la fois le réflexe
d'étirements et les composantes élastiques du muscle. Dans
l'exemple d'un saut en contrebas, type Drop-Jump, le saut en bas va provoquer
l'étirement des muscles qui seront sollicités par la suite pour
remonter. Cet étirement détecté par le corps entraine une
augmentation de l'influx nerveux qui va solliciter un plus grand nombre de
fibres musculaires, ce qui va augmenter la force et la vitesse de contraction
des muscles. De plus cette pré-innervation va modifier
l'élasticité des muscles. Enfin lors du contact au sol, les
composantes élastiques du muscle restituent la tension et
l'énergie emmagasinées qui s'ajoutent à l'énergie
produite par la contraction musculaire. Le principal intérêt de
la pliométrie est donc de développer l'explosivité des
joueurs.
Le travail de pliométrie va permettre :
· de développer des forces supérieures
à la force maximale volontaire (1 fois et demi voire 2 fois la force
maximale volontaire)
· de diminuer les inhibitions sur le réflexe
myotatique. (Schmidbleicher, 1988)
· d'élever le seuil des récepteurs de
Golgi.(Bosco 1985)
· d'améliorer la sensibilité du fuseau
neuromusculaire.(Pousson 1988)
· de diminuer le temps de couplage (Bosco 1985)
· d'augmenter la raideur musculaire. (Pousson 1988)
Le schéma suivant proposé par G.Cometti
résume les conséquences d'un travail en pliométrie.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer3.png)
L'entraînement pliométrique nécessite une
force musculaire suffisante, une technique appropriée, une bonne
intégrité articulaire et tendineuse, une grande maîtrise de
l'intensité et de la quantité des exercices, une parfaite gestion
de la récupération.
Chaque footballeur possède sa propre compliance ou
raideur musculaire. Il est impératif de demander au joueur d'exploser
pendant l'exécution des exercices de pliométries. A une certaine
vitesse de contraction (environ 5 m/s), la fibre lente ne se contracte
quasiment plus. A 8 m/s, la fibre lente peut alors avoir un effet
néfaste sur la contraction musculaire. Les fibres lentes dans le muscle
auraient un rôle freinateur notamment à cause de la surcharge
pondérale. Le travail pliométrique doit donc être entrepris
avec le souci de rester le moins de temps en contact avec le sol.
II. Importance de la puissance chez les
footballeurs :
La puissance est la faculté que possède le
système neuromusculaire pour maîtriser une résistance
à l'aide d'une vitesse de contraction très élevée.
Et puisque la force est associée à la vitesse, on parle alors de
la puissance (force * vitesse) qui intervient dans les sauts, les tirs, les
passes, et les sprints.
En football, il y a une relation étroite entre le
travail de la force et celui de la vitesse. Dans l'entraînement sportif,
il y a des principes de transfert de la force en vitesse et vice versa.
Méthode de développement de la force en
football :
En football, la force musculaire est une
nécessité pour tirer, pour frapper la balle, pour démarrer
et pour sauter. Le travail de force nous permet d'avoir une bonne
stabilité de l'équilibre du corps par un échafaudage
musculaire solide, donc elle est nécessaire pour avoir une forte
résistance au choc.
Le football est un jeu d'opposition directe dans lequel la
puissance se manifeste, pour cela il est nécessaire et indispensable que
le corps tout entier reçoive un entrainement athlétique
générale.
V.M.Zatsiorsky (dans G.Cometti
1989), le développement de la force nécessite de
créer dans le muscle des tensions maximales.
Ceci peut s'obtenir de trois manières
différentes :
Ø En réalisant des exercices avec une charge
maximale « 90 à 95% de la RM1 ».
Ø En réalisant des exercices avec une charge
sous maximale (répéter un nombre maximal (N) fois « 35
à 40% de la RM1 »).
Ø En réalisant des exercices avec une charge
sous maximale avec une vitesse maximale (force vitesse « 40
à 70% de la RM1 »).
La méthode des efforts
maximaux :
Elle est fondamentale dans l'entraînement des sportifs
confirmés car elle favorise une progression importante de
performance : il s'agit d'utiliser des charges limites ou sub-maximales et
de répéter 1 à 3 fois.
Cette méthode favorise mieux la formation des liaisons
neuro-coordinatrices qui assurent le développement de la force.
La méthode des efforts
répétés :
Elle consiste à répéter un travail avec
une charge non maximale jusqu'à la fatigue. Cette méthode est
caractérisée par la participation d'un grand nombre
d'unités motrices qui atteignent le maximum dans la dernière
répétition.
Cette méthode présente certains avantages, tout
d'abord le problème de blocage respiratoire n'existe pas. Le
contrôle technique est facile, ceci garantit une meilleure coordination
motrice.
La méthode de la force vitesse ou des efforts
dynamiques :
Elle consiste à travailler avec une charge sous
maximale et à vitesse maximale.
Le dosage de la charge peut être fait de trois
types :
Ø En pourcentage de la charge maximale : 40
à 70% du RM 1 (Turpin 1989)
Ø Par différence vis-à-vis de la charge
maximale.
Ø Selon le nombre de répétitions
possibles par série (2 à 3 séries avec
répétitions à 50% de RM1)
(Turpin.1989)
Cette méthode est efficace, elle est un
complément de ces trois méthodes.
III. Importance de la vitesse chez le
footballeur :
En football, la vitesse est une qualité physique
considérée comme indispensable. Cette nécessité
peut apparaître lors d'un duel où le joueur le plus rapide
s'impose.
Certains pensent que cette qualité est
nécessaire chez quelques joueurs seulement, alors qu'en football moderne
tous les joueurs en ont besoin car tous peuvent se trouver en situation de
démarrage, que ce soit en poste d'excentré, de joueur de pointe,
de demi, ainsi qu'un défenseur, et gardien de but.
C'est très rare de voir des accélérations
sur une longue distance (100m-80m-60m), mais généralement elles
se manifestent sous forme de démarrages et de sprints courts (5m
à 30m).
Les accélérations dans un match de football
varient entre 8-12 et 20 mètres.
Méthode de développement de la vitesse
:
La vitesse peut être travaillée par tous les
jeunes dans des proportions moindres que celle travaillée en ateliers
après une bonne période de travail en endurance. Pour les jeunes,
il faut l'entraîner avec prudence, elle peut être travaillée
en circuit training ou/et travaillée en atelier sous forme de jeu.
Des efforts de courte durée (3 à 7 secondes) et
une intensité maximale développent 100% la vitesse.
Pour développer cette qualité physique,
G.Cometti (2002) propose un programme de travail formé de 4
étapes :
Ø Etape 1 : consacrée au travail de
sprints, elle doit contenir : travail de vitesse simple, travail de
déplacement (skipping...), travail de démarrage sur 10
mètres et travail de la fréquence.
Ø Etape 2 : travail de bondissements horizontaux.
C'est un travail en pliométrie dont G.Cometti (2002) propose deux
types :
Le 1er sont les bondissements avec peu de
déplacement (presque sur place : avec cerceaux par exemple) et le
2eme concerne les bondissements avec grands déplacements tels
que les foulées bondissantes par exemple.
Ø Etape 3 : travail des bondissements verticaux,
c'est aussi un travail de pliométrie mais plus dur que le
précédent. Généralement, c'est un travail qui
s'effectue avec des plans surélevés (bancs, haies...).
Ø Etape 4 : travail avec charge, c'est un travail
qui a pour objectif d'améliorer la puissance dans les démarrages
et les sauts et non pour augmenter la masse ou la force dans l'absolu. A ce
niveau G.Cometti (2002) met une condition pour réussir cette 4eme
étape : il faut travailler avec des charges lourdes (80% de
la charge maximale) avec au maximum 6 répétitions tout en
respectant les règles de sécurité dans ce type de travail.
Chapitre 2 :
Partie méthodologique
I. Objectif de travail :
L'objectif de notre travail consiste à étudier
l'effet de la méthode pliométrique sur l'amélioration de
la vitesse et de la puissance musculaire des membres inférieur chez les
jeunes footballeurs et aussi de montrer l'effet d'une trêve de trois
semaines sur la capacité anaérobie de ces jeunes.
Problématique :
Est-ce que deux séances d'entrainements de vingt
minutes par semaine avec la méthode pliométrique seront
suffisantes pour améliorer la vitesse et la puissance des membres
inférieurs chez les jeunes footballeurs ?
Est-ce qu'un repos de trois semaines (trêve de l'hiver)
à des effets négatifs sur la performance des jeunes
footballeurs ?
Hypothèse :
h1 nous supposons que, deux séances de
vingt minutes d'entrainement pliométrique avec l'entrainement habituel
peut améliorer la puissance des membres inférieurs.
h2 nous supposons que, une trêve de
trois semaines a des effets néfastes sur la performance des jeunes.
Description des groupes :
Notre partie expérimentale est réalisée
avec les jeunes footballeurs du Club Sport Clemenceau, qui seront au nombre de
12 joueurs pour la catégorie U-15, 11 joueurs pour la catégorie
U-17 et de 12 joueurs pour la catégorie U-19.
|
Age
|
Taille en (m)
|
Poids
|
Groupe U-15
|
Moyenne
|
13,50
|
1,67
|
56,08
|
Ecart type
|
#177;0,67
|
#177;0,06
|
#177;7,22
|
Groupe U-17
|
Moyenne
|
15,56
|
1,75
|
66,28
|
Ecart type
|
#177;0,53
|
#177;0,05
|
#177;5,43
|
Groupe U-19
|
Moyenne
|
17,33
|
1,78
|
68,00
|
Ecart type
|
#177; 0,49
|
#177;0,09
|
#177;10,54
|
II. Organisation et déroulement de
l'expérimentation :
Notre étude comporte trois parties :
Ø Partie I : Reproductibilité des
résultats entre les deux tests (T0 et T1).
Ø Partie II : Effet du programme d'entrainement
Ø Partie III : Effet de la trêve sur la
performance.
Les sujets qui participent à cette étude
réalisent quatre tests répartis de façon aléatoire
avant et après les six semaines du programme d'entraînement.
Les deux premiers tests avant le programme d'entrainement T0 et
T1 sont séparés d'une semaine.
Les deux derniers tests après le programme d'entrainement
T2 et T3 sont séparés d'au moins 3 semaines sachant que c'est une
période de trêve où les joueurs sont en repos.
T3
251657216T2
251656192T0
251654144T1
251655168 Une Semaine
6 semaines 3 semaines
251653120251651072251652096
Reproductibilité
Programme d'entrainement Trêve
Les procédures expérimentales et la batterie de
tests suivant ont été administrées aux joueurs dans la
même semaine. Tous les joueurs ont pu se familiariser avec les tests
avant d`effectuer le T1. Les tests ont été réalisés
pour toutes les catégories dans la même journée mais sur
différents créneaux.
Ø Pour les U-15 : de 14h à 15h
Ø Pour les U-17 : de 15h à 16h
Ø Pour les U-19 : de 19h à 20h
Critères d'inclusions
Ø Sujets entraînés et licenciés.
Critères de non-inclusion
Ø Impossibilité de participer à la
totalité des séances d'entrainement.
Ø Présence de toute pathologie contre-indiquant
l'activité sportive et la réalisation des tests prévus.
Les trois catégories ont participés à deux
séances de vingt minutes d'entrainement avec la méthode
pliométrique et une séance de vitesse chaque vendredi. Les
séances se déroulent dans le terrain habituel d'entrainement et
sous la supervision de l'expérimentateur.
1. Test utilisé :
Ø Contre mouvement jump :
But : mesure de la détente verticale et de la
puissance des cuisses.
Matériel : Myotest
Le sujet doit effectuer 5 sauts verticaux rythmés par des
bips sonores. Il part jambes tendues, les mains sur les hanches, il descend en
flexion puis remonte de suite pour sauter le plus haut possible sans flexion
des jambes.
Tout au long du test le myotest est fixé au niveau de la
ceinture.
Remarque : Ce test est réalisé sur un
sol dur
Ø Test de réactivité :
But : Mesure de la qualité de rebond du sujet
et de la puissance des mollets
Matériel :Myotest
Le sujet doit réaliser 5 sauts successifs le plus haut
possible tout en pliant très peu les jambes et les mains sur les
hanches. Sur le premier saut nous autorisons une légère flexion
des jambes. Les autres doivent être réalisés en
verrouillant les genoux (jambes tendues) donc ici le sujet se verra
propulsé que par une simple action de pieds (les mollets).
Remarque : ce test est réalisé sur un
sol dur et avec des chaussures.
Ø Test vitesse 10 et 40 mètres :
But : mesure de la vitesse de démarrage et de
la vitesse pure.
Matériel : Photocellule
Ce test consiste à courir en ligne droite sur la
distance de 40 mètres le plus rapidement possible.
Des photocellules sont placées au point de
départ, après dix mètre et à l'arrivé. Le
temps réalisé est donné en secondes.
Remarque : chaque sujet réalise 2 essais et nous
prenons le meilleur résultat.
2. Le programme d'entrainement :
Semaine
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
Séances
|
1 2
|
3 4
|
5 6
|
7 8
|
9 10
|
11 12
|
Les séances d'entraînement sont au nombre de 12
réparties sur 6 semaines à raison de 2 séances par
semaine,
· La durée de chaque séance est de vingt
minutes.
Voici un exemple d'une séance d'entrainement :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer4.png)
III. Partie statistiques :
D'une façon générale, le but d'une
étude statistique est d'obtenir une information significative à
partir de données qui, au premier abord, peuvent sembler disparates.
Elle porte ici sur l'analyse de diverses qualités physiques des jeunes
footballeurs.
Pour l'analyse statistique de notre étude nous avons
utilisé le logiciel « Statview » et nous avons eu
recours aux tests suivants :
Ø Test « Z » de corrélation
Ø Test « T » de student non
apparié
Ø Test « T » de student
apparié
Ø Test ANOVA
Nous avons utilisé ces tests pour analyser :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer5.png)
Chapitre 3 : Interprétation des
résultats
Partie I : REPRODUCTIBILITE
I. Corrélation entre T0 et T1 :
Tableau N°1 : La Coefficient de variance entre
T0 et T1 :
En %
|
Puissance
|
Réactivité
|
Vitesse 10 m
|
Vitesse 40m
|
T0
|
T1
|
T0
|
T1
|
T0
|
T1
|
T0
|
T1
|
Co.variance U-15
|
27,34
|
30,18
|
16,16
|
20,72
|
6,45
|
6,02
|
6,95
|
7,29
|
Co.variance U-17
|
19,13
|
21,38
|
12,86
|
14,83
|
7,21
|
5,65
|
5,27
|
4,42
|
Co.variance U-19
|
21,57
|
20,7
|
17,75
|
19,64
|
5,36
|
3,84
|
3,97
|
4,05
|
D'après les résultats présentés
dans le tableau N1 ci-dessus, concernant le pourcentage du coefficient de la
variance entre T0 et T1, nous constatons que les résultats sont
très proches pour toutes les catégories sachant que la
période entre ces deux tests n'est que d'une semaine.
Corrélation entre T0 et T1 « Test
Z » :
Les corrélations entre les variables ont
été calculées en utilisant le produit de Pearson pour le
coefficient de corrélation « R ».
Hopkins (2007) et Cohen (1988) ont classé la
corrélation comme :
R
|
Corrélation
|
0
|
Insignifiant
|
0.1
|
Faible
|
0.3
|
Modéré
|
0.5
|
Forte
|
0.7
|
Très forte
|
0.9
|
Presque parfaite
|
1
|
Parfaite
|
Le critère de signification statistique des
corrélations a été fixé à p = 0,05.
Catégorie U-15 :
Variable Puissance :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer6.png)
L'application de l'épreuve statistique « test
Z de corrélation», montre que la corrélation est
significative (p< 0,001).
La corrélation entre les résultats de la
puissance à T0 et à T1 est presque parfaite pour la
catégorie U-15 avec un coefficient de corrélation R= 0,94.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer7.png)
Graphique N°1 : droite de régression
qui présente la relation entre la puissance à T0 et la puissance
à T1 pour la catégorie U-15.
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer8.png)
D'après les résultats illustrés dans le
tableau « test Z» nous remarquons que la corrélation est
significative (p<0.001).
Pour la catégorie U-17 le coefficient de
corrélation R= 0.91, donc nous pouvons dire que la corrélation
entre les deux tests est presque parfaite aussi.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer9.png)
Graphique N°5 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la puissance à T0 et la
puissance à T1 pour la catégorie U-17
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer10.png)
L'application de l'épreuve statistique test « Z
» de corrélation, prouve que la corrélation n'est pas
significative (p=0,05). Par contre nous appelons ce résultat
« une tendance » car il est très proche de 0,05 et
nous pouvons le prendre en considération pour le reste de notre analyse
statistique.
Le coefficient de corrélation est égal à
0,51 , donc la corrélation est forte entre les deux tests.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer11.png)
Graphique N°9 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la puissance à T0 et la
puissance à T1 pour la catégorie U-19
Variable Réactivité :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer12.png)
En ce qui concerne le test de réactivité,
l'utilisation du test statistique de corrélation « test
Z» prouve que la corrélation est significative entre les deux tests
(p<0,001).
En se basant sur les résultats de l'épreuve
statistique, la corrélation entre les deux tests est presque parfaite
(R=0,96).
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer13.png)
Graphique N°2 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la réactivité
à T0 et la réactivité à T1 pour la catégorie
U-15
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer14.png)
Pour la catégorie U-17, l'application de test
statistique « test Z » montre que la corrélation est
significative (p<0,05).
Les résultats des deux tests de
réactivité sont fortement corrélés avec R= 0,69
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer15.png)
Graphique N°6 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la réactivité
à T0 et la réactivité à T1 pour la catégorie
U-17
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer16.png)
D'après les résultats obtenus de
« Test Z », nous remarquons que la corrélation est
significative (p<0,05) et qu'il existe une forte corrélation (R=0,61)
entre les deux tests de réactivité pour la catégorie
U-19.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer17.png)
Graphique N°10 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la réactivité
à T0 et la réactivité à T1 pour la catégorie
U-19
Variable Vitesse 10m :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer18.png)
D`après l'application de test statistique
« test Z », nous apercevons que la corrélation est
significative(p<0.001) et que la corrélation est très forte
entre les deux tests, soit R=0,85
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer19.png)
Graphique N°3 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la vitesse sur 10m à T0
et à T1 pour la catégorie U-15
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer20.png)
Concernant la catégorie U-17, l'application de test
statique « Test Z» nous montre que la corrélation est
significative (p< 0,05).
Les résultats obtenus montrent aussi que la
corrélation est très forte entre les deux tests de vitesse
(R=0,82)
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer21.png)
Graphique N°7 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la vitesse sur 10m à T0
et à T1 pour la catégorie U-17
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer22.png)
Pour la catégorie U-19, d'après les
résultats présentés dans le tableau ci-dessus du
« test Z» nous constatons que la corrélation n'est pas
significative (p>0,05). Par contre nous appelons ce résultat
« une tendance » puisqu'il est très proche de
0.05.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer23.png)
Graphique N°11 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la vitesse sur 10m à T0
à T1 pour la catégorie U-19
Variable Vitesse 40m :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer24.png)
D'après les résultats obtenus du
« test Z», la corrélation est significative (p<
0,001). Le coefficient de corrélation est égal 0,95,
c'est-à-dire que la corrélation entre le T0 et T1 est presque
parfaite.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer25.png)
Graphique N°4 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la vitesse sur 40m à T0
et à T1 pour la catégorie U-15
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer26.png)
L'utilisation de l'épreuve statistique « Test
Z » prouve que la corrélation est significative (p<0,001)
et qu'il existe une très forte corrélation entre les deux
tests.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer27.png)
Graphique N°8 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la vitesse sur 40m à T0
et à T1 pour la catégorie U-17
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer28.png)
Pour la catégorie U-19, les résultats de
l'épreuve statistique « Test Z» montre que la
corrélation n'est pas significative (p>0,05) et que la
corrélation est modérée entre les deux tests.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer29.png)
Graphique N°12 : droite de régression
qui présente la corrélation entre la vitesse sur 40m à T0
et à T1 pour la catégorie U-19
Partie II : LA RELATION ENTRE LES DETERMINANTS DE
LA PERFORMANCE
I. La Différence à T2 entre les U15, U17 et
U19
Test Student non apparié : comparaison des
variables entre U-15, U-17, U1-9 pour la période T2 :
Variable Puissance :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer30.png)
En analysant les données figurées dans les
tableaux concernant les mesures de la puissance, on remarque qu'il y a une
grande différence de moyenne entre la catégorie U-15 et U-17,
d'où les moyennes ; 49,31 w/kg pour les U-15 et 63,80 w/kg pour les
U-17 et il existe aussi une grande différence entre les U-15 et les U-19
qui ont une moyenne de 62,29 w/kg. Et en ce qui concerne les deux
catégories U-17 et U-19, on ne remarque pas une grande différence
entre leurs moyennes.
L'épreuve statistique « T de student non
appariée, » nous montre que la différence est significative
entre les deux catégories U-15 et U-17 (p<0,05) et aussi entre les
U-15 et les U-19 (p<0,01). Par contre la différence n'est pas
significative entre les deux catégories U-17 et U-19.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer31.png)
Graphique N°13 : Histogramme des valeurs
moyennes (Ecart type) de la puissance pour chaque
catégorie
Variable Réactivité:
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer32.png)
En se basant sur les données enregistrées sur
les deux tableaux concernant les mesures de l'épreuve physique de la
réactivité, les résultats obtenus présentent une
moyenne de 3,39 pour la catégorie U-15, 3,95 pour la catégorie
U-17 et 3,96 pour la catégorie U-19.
L'application de l'épreuve
statistique « T de student non appariée »,
prouve que la différence est significative entre les deux
catégories U-15 et U-19 (p<0,05). Par contre il n'y a pas de
différence entre les deux catégories U-15 et U-17, ni entre les
deux catégories U-17 et U-19.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer33.png)
Graphique N°14 : Histogramme des valeurs
moyennes (Ecart type) de la réactivité pour chaque
catégorie
Variable Vitesse 10m :
Pour plus de précisions dans notre analyse statistique
et concernant les deux variables mesurées, la vitesse sur 10
mètres et la vitesse sur 40 mètres, nous avons mesuré
parallèlement la puissance de sprint pour confirmer qu'il n'y a pas une
différence significative entre les catégories,
c'est-à-dire qu'on va intégrer la masse corporelle des joueurs
dans notre mesure de vitesse.
PS = ![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer35.png)
· Avec : m= masse corporelle par (Kg) ; t=
temps par (s) ; d= distance par (m)
Vitesse 10m
|
Puissance de Sprinte sur 10m
|
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer36.png)
L'analyse des données illustrées dans les
tableaux, nous montrent qu'il n y a pas une grande différence entre les
moyennes de vitesse sur dix mètres pour toutes les catégories,
soit 5,46 m/s pour la catégorie U-15 ; 5,47 m/s pour la
catégorie U-17 et 5,64 m/s pour la catégorie U-19.
En outre, l'utilisation de « T de student non
appariée », montre qu'il n'y a aucune
différence significative (p>0,05) entre toutes les
catégories (pU-15/U-17= 0,92 ;
pU-15/U-19= 0,12 ;
pU-17/U-19= 0,12)
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer37.png)
Graphique N°15 : Histogramme des valeurs
moyenne (Erreur standard) de la vitesse sur 10 mètres pour chaque
catégorie.
|
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer38.png)
L'application de l'épreuve statistique « T de
student non appariée », montre qu'il y a une différence
significative entre les U-15 et les U-19 (p<0,01). Nous avons
remarqué aussi qu'il existe une tendance entre les U-15 et les U-17.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer39.png)
Graphique N°16 : Histogramme des valeurs
moyennes (Ecart type) de la puissance de sprint sur 10 mètres pour
chaque catégorie.
|
Variable Vitesse 40m:
Vitesse 40m
|
Puissance de sprinte 40m
|
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer40.png)
D'après les résultats obtenus et
présentés dans les tableaux ci-dessus, concernant la variable
vitesse 40 mètres, on constate qu'il n'y a pas une grande
différence entre les moyennes de la vitesse pour toutes les
catégories, soit 7,13 m/s pour les U-15, 7,40 m/s pour les U-17, et 7,28
m/s pour les U-19.
Aussi l'utilisation de l'épreuve de « T de
student non appariée » prouve qu'il n'y a pas une
différence significative (p>0,05).
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer41.png)
Graphique N°17 : Histogramme des valeurs
moyenne (Ecart type) de la vitesse sur 40 mètres pour chaque
catégorie.
|
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer42.png)
En ce qui concerne la puissance de sprint sur 40 mètres,
nous remarquons que la différence est significative entre les deux
catégories U-15 et U-17 (p<0,01) et aussi entre les U-15 et U-19
(p<0,05).
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer43.png)
Graphique N°18 : Histogramme des valeurs
moyennes (Ecart type) de la puissance de sprint sur 40 mètres pour
chaque catégorie.
|
II. Relation entre les Variables à T2 :
Corrélation entre les variables à
T2 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer44.png)
Le tableau suivant nous présente les résultats de
l'épreuve statistique « test Z », nous
remarquons que:
· la corrélation n'est pas significative entre les
deux variables (puissance et réactivité).
· la corrélation est significative (p<0,001) entre
la puissance et la vitesse sur 10 mètres.
· La corrélation est significative (p<0,05) entre
la puissance et la vitesse sur 40 mètres.
· La corrélation est significative (p<0,01) entre
les deux variables (réactivité et vitesse 10m).
· La corrélation n'est pas significative entre les
deux variables (réactivité et vitesse 40m).
· La corrélation est significative (p<0,0001)
entre la vitesse 10m et la vitesse 40m.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer45.png)
Graphique N° 19: droite de régression qui
présente la corrélation entre les deux variables Vitesse 40m et
Puissance
|
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer46.png)
Graphique N° 20: droite de régression qui
présente la corrélation entre les deux variables
Réactivité et vitesse sur 10m
|
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer47.png)
Graphique N° 21: droite de régression qui
présente la corrélation entre les deux variables vitesse 40m et
vitesse sur 10m
|
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer48.png)
Graphique N° 22: droite de régression qui
présente la corrélation entre les deux variables Puissance et
vitesse sur 10m
|
III. Effet de l'entrainement T1 et T2 :
Variable puissance :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer49.png)
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer50.png)
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer51.png)
251649024
En ce qui concerne la variable puissance, nous avons pu voir une
évolution pour toutes les catégories, soit 3.41 w/kg pour les
U-15, 7.74 w/kg pour les U-17 et 2,75 w/kg pour les U-19.
En outre les résultats de l'épreuve statistique
« T de student apparié », nous montrent que la
différence n'est pas significative entre T1 et T2 (p> 0,05) pour les
trois catégories.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer52.png)
Graphique N°23 : Histogramme des valeurs
moyennes (Ecart type) de la puissance à T1 et T2 pour chaque
catégorie.
Variable réactivité :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer53.png)
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer54.png)
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer55.png)
Pour le test de réactivité, toutes les
catégories ont eu une augmentation de leurs valeurs moyennes entre le T1
et le T2, soit 0.18 pour les U-15, 0.22 pour les U-17 et 0.46 pour les U-19.
La différence entre T1 et T2 n'est pas significative pour
les deux catégories U-15 et U-17. Par contre nous avons remarqué
qu'il était significatif (p<0.01) pour les U-19.
*
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer56.png)
Graphique N°24 : Histogramme des valeurs
moyennes (Ecart type) de la réactivité à T1 et T2 pour
chaque catégorie.
Variable V10m :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer57.png)
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer58.png)
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer59.png)
Pour le test vitesse sur 10 mètres, toutes les
catégories ont eu une petite évolution de leurs valeurs moyennes,
soit 0,30 m/s pour les U-15 ; 0,13 m/s pour les U-17 et 0,27 m/s pour les
U-19.
L'utilisation du test statistique « T de Student
appariée » prouve que la différence n'est pas
significative (p>0.05) entre T1 et T2 pour U-15 et les U-17. Par contre elle
est significative (p<0.01) pour les U-19.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer60.png)
Graphique N°25 : Histogramme des valeurs
moyennes (Erreur standard) de la vitesse sur 10m à T1 et T2 pour chaque
catégorie.
Variable V40m :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer61.png)
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer62.png)
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer63.png)
Les trois catégories ont eu une évolution de leurs
valeurs moyennes. Soit 0.51 m/s pour les U-15, 0.25 m/s pour les U-17 et 0.11
m/s pour les U-19.
Le test statistique « T de Student
appariée » nous montre que la différence n'est pas
significative (p>0.05) pour les U-17, par contre elle est significative
(p<0.05) pour les U-15 et les U-19.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer64.png)
Graphique N°26 : Histogramme des valeurs
moyennes (Erreur standard) de la vitesse sur 40m à T1 et T2 pour chaque
catégorie.
IV. La perception de l'effort « CR10 de
Borg » :
Les tableaux suivants présentent la variation de la
perception de l'effort par rapport aux charges d'entrainements pour chaque
groupe.
· S3, S6, S9 S12 et S15 sont des séances à
dominante vitesse.
· S8 et S10 sont deux séances de circuit training
avec la méthode pliométrique.
Tableau N°3 : Valeurs moyennes de la
perception de l'effort pour chaque séance d'entrainement.
|
CR10 U-15
|
CR10 U-17
|
CR10 U-19
|
S1
|
6,12
|
4,23
|
3,55
|
S2
|
5,82
|
3,8
|
3,25
|
S4
|
6,12
|
4,55
|
3,96
|
S5
|
6
|
4,21
|
3,86
|
S7
|
5,58
|
4,25
|
4,14
|
S8
|
7,63
|
6,04
|
5,54
|
S10
|
7,54
|
6,33
|
5,38
|
S11
|
4,93
|
3,91
|
3,58
|
S13
|
4,77
|
3,63
|
3,5
|
S14
|
4,71
|
3,57
|
3,5
|
S16
|
4,62
|
3,5
|
3,03
|
S17
|
4,43
|
3,42
|
3,13
|
Les données présentées dans le tableau
nous montrent la différence de la perception de l'effort pour chaque
catégorie. Comparant la valeur moyenne de la dernière
séance et de la première séance nous remarquons que les
trois catégories ont eu une diminution de leurs valeurs perçues.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer65.png)
Graphique N°27 : courbes des valeurs moyennes
de la perception de l'effort pour chaque catégorie.
Remarque :
Nous avons remarqué que lors des deux séances de
circuit training toutes les trois catégories ont eu une
élévation de leurs valeurs moyennes de perception de l'effort.
Partie III : EFFET DE LA TREVE
I. Effet de trêve« T2 et T3 »
Variable Puissance :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer66.png)
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer67.png)
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer68.png)
L'utilisation du test statistique « T de
student apparié » montre que :
· la différence est significative (p<0,001) pour
les U-15
· la différence n'est pas significative pour les
U-17.
· la différence est significative (p<0,001) pour
les U-19
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer69.png)
Graphique N°28 : Histogramme des valeurs
moyennes (Ecart type) de la puissance à T2 et T3 pour chaque
catégorie.
Variable réactivité :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer70.png)
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer71.png)
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer72.png)
Pour le test de réactivité, l'application de
l'épreuve statistique « T de student
apparié » prouve que :
· la différence n'est pas significative pour les
U-15
· la différence est significative (p<0,05) pour
les U-17
· la différence est significative (p<0,001) pour
les U-19
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer73.png)
Graphique N°29 : Histogramme des valeurs
moyennes (Ecart type) de la réactivité à T2 et T3 pour
chaque catégorie.
Variable vitesse 10m :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer74.png)
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer75.png)
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer76.png)
En ce qui concerne le test vitesse sur 10 mètre, nous
avons remarqué que :
· la différence n'est pas significative pour les
U-15
· la différence est significative (p<0,05) pour
les U-17
· la différence est significative (p<0,05) pour
les U-19
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer77.png)
Graphique N°30 : Histogramme des valeurs
moyennes (Erreur standard) de la vitesse sur 10m à T2 et T3 pour chaque
catégorie.
Variable Vitesse 40m :
Catégorie U-15 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer78.png)
Catégorie U-17 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer79.png)
Catégorie U-19 :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer80.png)
Finalement pour le test vitesse sur 40 mètres nous avons
constaté que :
· la différence n'est pas significative pour les
U-15
· la différence est significative (p<0,01) pour
les U-17
· la différence est significative (p<0,01) pour
les U-19
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer81.png)
Graphique N°31 : Histogramme des valeurs
moyennes (Erreur standard) de la vitesse sur 40m à T2 et T3 pour chaque
catégorie.
Tableau N°2 : Pourcentage de perte de la
performance après la trêve :
|
Puissance en %
|
Réactivité en %
|
Vitesse 10m en%
|
Vitesse 40m en%
|
U-15
|
15,56
|
|
|
|
U-17
|
|
14,30
|
6,41
|
8,36
|
U-19
|
14,42
|
14,25
|
4
|
4,36
|
Le tableau ci-dessus nous montre le pourcentage de perte de la
performance après la trêve pour chaque catégorie.
· Les joueurs de la catégorie U-15 ont perdu15% de
leurs puissances des membres inférieurs.
· Les joueurs de la catégorie U-17 ont perdu 14% de
leurs réactivités, 6% de leurs vitesses sur 10 mètres et
8% de leurs vitesses sur 40 mètres.
· Les joueurs de la catégorie U-19 ont perdu 14% de
leurs puissances et de leurs réactivités, et 4% de leurs vitesses
sur 10 et 40 mètres.
III. Test ANOVA : l'analyse de variance
Variable Puissance :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer82.png)
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer83.png)
D'après le test statistique ANOVA nous avons
remarqué qu'il existe une différence significative entre les
trois catégories (p=0,003), et qu'il y a aussi une influence du temps
sur l'ensemble des valeurs de T1, T2 et T3 (p=0,001). Par contre il n'y a pas
d'influence du temps selon les groupes (p=0,20). Donc les groupes
évoluent de la même manière en fonction du temps.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer84.png)
Graphique N°32 : Histogramme des valeurs
moyenne (Erreur standard) de la puissance à T1, T2 et T3 pour chaque
catégorie.
Variable Réactivité :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer85.png)
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer86.png)
Pour le test de réactivité, la différence
n'est pas significative entre les trois catégories (p=0,19), nous avons
une influence du temps sur l'ensemble des valeurs de T1, T2 et T3 (p=0,003).
Par contre il n'y a pas d'influence du temps selon les groupes (p=0,57).
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer87.png)
Graphique N°33 : Histogramme des valeurs
moyenne (Erreur standard) de la réactivité à T1, T2 et T3
pour chaque catégorie.
Variable Vitesse 10m :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer88.png)
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer89.png)
En ce qui concerne la variable vitesse sur 10 mètres le
test statistique ANOVA nous montre qu'il existe une différence
significative entre les trois catégories (p=0,05), et qu'il y a aussi
une influence du temps sur l'ensemble des valeurs de T1, T2 et T3 (p=0,001).
Par contre il n'y a pas d'influence du temps selon les groupes (p=0,15). Donc
les groupes évoluent de la même manière en fonction du
temps.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer90.png)
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Graphique N°34 : Histogramme des valeurs
moyenne (Erreur standard) de la vitesse sur 10m à T1, T2 et T3 pour
chaque catégorie.
Variable Vitesse 40m :
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer91.png)
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer92.png)
Pour la vitesse sur 40 mètres :
Ø la différence est significative pour les
valeurs de trois catégories.
Ø les valeurs évoluent en fonction du temps
Ø les valeurs évoluent différemment en
fonction du temps selon les trois catégories.
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer93.png)
Graphique N°35 : Histogramme des valeurs
moyenne (Erreur standard) de la vitesse sur 40m à T1, T2 et T3 pour
chaque catégorie.
Discussion :
Les résultats obtenus pendant la première partie
de notre étude indiquent que les résultats des deux tests sont
corrélés chez toutes les catégories sauf pour les tests de
vitesse de 10 et de 40 mètres pour la catégorie U-19, les
résultats de T0 ne sont pas corrélés avec les
résultats deT1. Nous pouvons expliquer ceci par le changement
environnemental où la température ambiante de T1 (-4°C) a
été différente de T0 (0°C). Nous savons que le froid
est défini comme un stress thermique pouvant altérer la
performance sportive dont le métabolisme anaérobie est plus
sollicité (catabolisme glucidique important donc diminution rapide du
glycogène musculaire), donc la vitesse de contraction et la puissance
sont significativement diminuées dès lors que la
température s'abaisse.
Dans la deuxième partie, en ce qui concerne la
comparaison des variables pour les trois catégories, nous avons
observé:
Pour la puissance des membres inférieurs, la
différence est significative entre les U-15 et les deux autres
catégories. Pour la réactivité, la différence est
significative seulement pour les catégories U-15 et U-19. Pour la
vitesse sur dix et quarante mètres la différence n'est pas
significative entre les trois catégories. Par contre, lorsque nous avons
intégré la masse corporelle dans notre analyse de vitesse, et
nous avons calculé la puissance de sprint, nous avons constaté
que la différence est significative entre l'U-15 et les deux autres
catégories pour le test de vitesse pure. Et pour le test de
démarrage la différence est significative seulement pour les U-19
et les U-15.
Cela est dû à la différence de maturation
musculaire (U-15= 56.08 #177;7.22 kg ; U-17= 66,28 #177; 5,43
kg ; U-19 = 68,00 #177; 10,54 kg) et osseuse (1,67 #177;0,06m ; 1,75
#177;0,05m ; 1,78 #177;0,09m ) ainsi que les aptitudes fonctionnelles et les
adaptations métaboliques entre les groupes. Ces changements peuvent
influer sur le développement des capacités physiques des jeunes
et modifier ainsi leur performance.
D'après Williams, 1997, les performances
réalisées lors d'activités de type anaérobie sont
d'autant plus élevées que l'enfant avance en âge. Les
meilleurs résultats semblent être atteints durant le pic
pubertaire. Pour exemple, en ce qui concerne le sprint, Falize observe des
vitesses moyennes de course de 3,64m/s à 6 ans, 5,94 m/s à 12 ans
et 7,76 m/s à 20 ans (Falize,1984). Les résultats obtenus en
natation suivent les mêmes évolutions. Sur bicyclette
ergométrique, la puissance maximale développée est en
moyenne chez le garçon de 6 watts/kg entre 7 et 8 ans, 8.6 watts/kg
entre 11 et 12 ans et 10,2 watts/kg entre 14 et 15 ans (Falgairette et al,
1993).
Concernant la relation entre les variables à T2, nous
avons remarqué que la corrélation est significative entre la
puissance et les deux tests de vitesse, ainsi que entre le test de
réactivité et la vitesse de démarrage. Il nous
apparaît logique de retrouver cette corrélation car nos exercices
de pliométrie se basant sur un travail de bondissement vertical et
horizontal. Donc ceci explique l'importance du travail de la force avec la
méthode pliometrie. D'après Zonon (1973), la vitesse d'un
mouvement est fonction de la force. La vitesse et la détente sont donc
dans une large mesure dépendantes des données de la force (Rocker
et autres 1971, Stoboy 1973, Adam- werchoshanskij 1974, Buhrle-Schmidt-bleicher
1978).
En outre, d'après l'analyse statistique de l'effet du
programme d'entrainement nous pouvons dire que :
Pour la puissance la différence n'est pas significative
entre le T1 et le T2 pour toutes les catégories. On remarque une
évolution mais elle n'est pas suffisante pour être significative.
Pour le test de réactivité et le test de vitesse sur dix
mètres il n`y a que la catégorie U-19 qui a une différence
significative. Finalement pour le test de vitesse sur quarante mètres
seule la catégorie U-15 n'évolue pas significativement.
Pour mieux expliquer :
· La catégorie U-17 n'a aucune évolution
significative pour tous les tests.
· La catégorie U-15 a une seul évolution
significative (test vitesse 40 mètres)
· La catégorie U-19 a une différence
significative pour tous les tests sauf le test de puissance.
Tout d'abord nous allons essayer de comprendre pourquoi il n'y
a que la catégorie U-17 qui n`a aucune différence significative.
Les résultats peuvent s'expliquer par le fait qu'il y a beaucoup
d'absences des joueurs pendant les entrainements et que l'entraineur ne donne
pas beaucoup d'importance au travail physique. En effet, nous avons
été surpris de ne voir aucun progrès statistique sur la
puissance des membres inférieurs puisque le but principal de la
pliométrie est d'augmenter la force et la qualité
élastique du muscle. Donc nous émettons l'hypothèse que
deux séances de 20 minutes par semaine de travail pliométrique ne
sont pas suffisantes pour améliorer la puissance.
Pour la perception de l'effort, nous avons remarqué une
différence pour les valeurs moyennes perçues entre les trois
catégories après chaque séance. Ceci est expliqué
par la différence de l'âge et de la maturation biologique des
jeunes. Nous savons que dans le domaine des sciences de l'exercice, la
perception la plus étudiée et utilisée couramment est
celle relative à la notion d'effort. Ainsi, bien que subjective, la
perception de l'effort est envisagée comme l'interprétation
consciente du niveau de fatigue physiologique (Joseph et al. 2008; Noakes et
al. 2004).
Finalement, l'analyse statistique de l'effet de la trêve
d'hiver sur la performance sportive des footballeurs montre que :
Pour les U-15, la différence est significative entre le
T2 et le T3 seulement pour la puissance, d'où la perte du groupe est de
15% de sa performance en 3 semaines. Par contre pour la catégorie U-17,
la différence a été significative pour toutes les
variables sauf la puissance et pour les U-19 la différence est
significative pour toutes les variables. Ceci est surement dû à la
période de trêve qui a été prolongée pour les
deux groupes (au lieu de 3 semaines ils ont pris un mois de repos).
Nous savons que l'arrêt partiel ou total de
l'activité physique suite à une blessure (ou à la
trêve hivernale), entraine des effets négatifs sur les
paramètres cardio-vasculaires, musculaires et proprioceptifs chez un
sportif entrainé. Ceci aboutit à une désadaptation
à l'effort et à des risques de récidive précoce de
certaines blessures. Après 7 jours d'arrêt du sport, on observe
une diminution de 20 % du stock de glycogène (le carburant du muscle),
pour atteindre une baisse de 40 % après 25 jours d'arrêt. Et
après 2 semaines sans activité physique, on observe une
diminution des performances musculaires en endurance et nous estimons que la
baisse d'apport en oxygène au muscle est de 6 %. Donc un arrêt de
2 semaines des activités sportives est donc le seuil à partir
duquel les performances musculaires diminuent de façon significative.
Conclusion :
Le football est basé sur la créativité et
la recherche des solutions durant une compétition, mais sans travail
spécifique des qualités physiques pendant les séances
d'entraînement, le footballeur ne peut pas évoluer, puisque le
football de nos jours nécessite de grands efforts pour se
déplacer, sauter, tirer avec une bonne technique. Personnellement je
pense que c'est la puissance et la vitesse qui font la différence entre
sportifs.
A l'issue de 6 semaines d'entraînement et suite
à un programme d'entraînement élaboré, nous avons
enregistré des progrès dans les performances des joueurs pour
toutes les catégories mais elles n'étaient pas significatives.
Nous pouvons répondre à notre première
hypothèse et dire que deux séances de vingt minutes ne sont pas
assez suffisantes pour avoir une bonne amélioration de la puissance des
membres inférieurs pour les jeunes footballeurs.
En ce qui concerne notre deuxième hypothèse sur
l'effet de la trêve, nous pouvons dire qu`à partir d'un repos de 3
semaines nous commençons à avoir une perte significative de la
performance des jeunes, donc il est préférable de ne pas
dépasser les 2 semaines.
Remarque :
De nos jours, les éducateurs des jeunes accordent de
plus en plus d'importance à l'aspect préparation physique dans
l'entrainement. Or seuls les éducateurs dans des structures
professionnelles ont la possibilité de dissocier le travail physique et
technico-tactique car ils ont souvent un préparateur physique qui
s'occupe de l'évaluation et de l'entrainement physique et nous pensons
que c'est le moment de prendre au sérieux la préparation
athlétique, surtout qu'il existe beaucoup de
potentiel dans ces jeunes.
Bibliographie :
al, P. D. (2001). Exploration des performances anaérobies
de l'enfant. Bilan de 30 ans de recherche. BIOENERGÉTIQUE ET
ACTIVITÉS PHYSIQUES ET SPORTIVES , 109.
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cometti, G. (2012). la pliométrie. (chiron,
Éd.) dijon, france: chiron.
Grappe, F. (2009). Cyclisme et optimisation de la
performance. Besançon: De Boeck Supérieur.
Jack H. Wilmore, D. L. (2009). Physiologie du sport et de
l'exercice. De Boeck Supérieur.
Praagh, E. V. (2007). physiologie du sport: enfant et
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Supérieur.
S. Ratel, P. D. (2001, Septembre 24). Acid-base balance during
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Turpin, B., (2002). Préparation et entraînement du
footballeur, tome 2, Ed Amphora.
Annexe
![](Effet-de-la-methode-pliometrique-sur-l-amelioration-de-la-puissance-musculaire-des-membres-infer94.png)
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