Année universitaire : 2012/2013
Université Hassan II Mohammedia
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et
Sociales
Master : Techniques de Modélisation Economiques
et Econométrie
Mémoire de Master d'université sous
le thème
Etude de la demande de monnaie selon ses
différentes formes : Cas du Maroc
Préparé par : Mr Amine TEFFAL
Sous la direction de : Mr. Ahmed HEFNAOUI
Mr. Ahmed HEFNAOUI , professeur d'enseignement
supérieur à la faculté des sciences juridiques,
économiques et sociales de Mohammedia
Membres de jury :
Président : Ahmed
HEFNAOUI
Suffragants :
Mr . Aziz OUIA :
Professeur à la FSJES Mohammedia
Mr . Mohammed MOUTMIHI
: Professeur à la FSJES Mohammedia
Mr
. Mbarek AOUFIR : Professeur à la FSJES Mohammedia
2
Résumé
La littérature est abondante en ce qui concerne les
études économétriques réalisées sur la
demande de monnaie. La plupart de ces études utilisent l'agrégat
large M3 et dans une moindre mesure l'agrégat étroit M1, mais
rares sont celles qui traitent d'un agrégat plus étroit. Dans
cette étude, nous avons donc tenté de modéliser la demande
de monnaie fiduciaire, scripturale et enfin celle contenue dans le
sous-agrégat M3-M1. Les variables explicatives que nous avons
utilisés sont le PIB et le taux sur compte de carnet publié par
Bank Al-Maghrib.
Dans un premier temps nous avons fait recours à la
modélisation univariée, puis dans un second temps à une
modélisation multivariée. Dans la première, nous avons
adopté une spécification en niveau puis une autre en termes de
logarithme. Dans la deuxième, nous n'avons adopté que la
spécification logarithmique qui a donné de meilleurs
résultats dans le cas univarié. Les coefficients obtenus dans la
spécification logarithmique ont été
interprétés comme des élasticités-revenu et comme
des semi-élasticité-taux. L'hypothèse d'une
élasticité-revenu unitaire qui permet d'interpréter la
relation de long terme comme une équation de vitesse de circulation a
été donc testée.
3
Abstract
The literature is abundant with respect to econometric studies
on the demand for money. Most of these studies use the broad aggregate M3 and
to a lesser extent the narrow aggregate M1, but rare are those that deal with a
more narrow aggregate. In this study, we have therefore tried to model the
demand of currency, bank money and that contained in the M3 - M1 sub-aggregate.
The explanatory variables we used are GDP and the rate on account of book
published by Bank Al-Maghrib. Initially we have use univariate modeling, then
in a second step a multivariate modeling. In the first one, we adopted a level
specification and then another one in terms of the logarithm. In the second, we
did adopt the logarithmic specification which gave better results in the
univariate case. The coefficients obtained in the logarithmic specification
have been interpreted as income's elasticity and as the interest's
semi-elasticity. The hypothesis of a unitary income's elasticity that allows
interpreting the long-term relationship as a velocity equation has been so
tested.
4
Dédicace
je dédi,e ce modeste travai,L
A mes chers parewts
A mow épouse bi,ew ai,mée
A mes deux chers ewfawts ALi, et Mohammed
A ma saur K.haouLa bi,ew ai,mée
A mes deux frères Abdou et gi,LaL bi,ew
.ai,més
A toute La fami,LLe
5
Remerciements
Au terme de ce travail, j'aimerai exprimer mes profonds
remerciements à mon Directeur de mémoire monsieur Ahmed Hefnaoui
pour l'intérêt et l'effort particulier qu'il a
déployé, pour sa disponibilité, ses conseils et ses
encouragements permanents, et ce, durant toutes les deux années de ce
Master ainsi que durant l'élaboration de ce travail.
Je remercie également monsieur Aziz Ouia, qui n'a
aménagé aucun effort pour m'apporter l'aide et le soutien
nécessaire tout au long de la réalisation du mémoire.
Mes sincères reconnaissances vont à tous ceux
qui, de près ou de loin, ont contribué à l'aboutissement
de ce projet.
6
SOMMAIRE
Résumé
Abstract
Dédicace
Remerciements
Introduction Générale
Chapitre I : La demande de monnaie
Section 1 : La monnaie
Section 2 : La fonction de demande de monnaie
Section 3 : La demande de monnaie au Maroc
Chapitre II : Etude des séries utilisées
pour l'estimation de la demande de monnaie
Section 1 : Rappel sur les stratégies de tests
de Dickey-Fuller
Section 2 : Etude des séries utilisées
Chapitre III : Estimation de la demande de monnaie dans
le cas du Maroc
Section 1 : ESTIMATION D'UNE FONCTION DE DEMANDE DE MONNAIE POUR
LA ZONE EURO PAR LA
BANQUE DE FRANCE
Section 2 : Estimation univariée de la demande de monnaie
Section 3 : Estimation multivariée de la demande de monnaie
Conclusion
Bibliographie
ANNEXE : Données utilisées
7
Introduction Générale
Durant les deux siècles qui ont
précédé, plusieurs théories économiques se
sont succédées pour essayer d'expliquer le rôle de la
monnaie dans l'économie d'un pays. Certaines de ces théories ont
vu le jour lorsque que la monnaie n'était que sous forme de
pièces de monnaie et billets de banque, alors que d'autres sont apparues
avec le processus de dématérialisation de la monnaie qui a
donné naissance à la « monnaie scripturale ».
Cette nouvelle forme de monnaie a la particularité unique de pouvoir
être créée selon certains "ex nihilo" (à partir de
rien, mais en réalité en contrepartie d'engagements
économiques).
Ces différentes théories s'opposent sur le
rôle de la monnaie dans l'économie. Les classiques et
néo-classiques considèrent que la monnaie est neutre, les
keynésiens affirment que la monnaie est active et qu'elle peut
être utilisée pour améliorer les performances
économiques, et les monétaristes pensent que la monnaie est
active, mais que son utilisation est surtout nocive à l'économie.
Pour ces derniers, la monnaie n'aurait aucun effet sur le niveau de production
d'une économie. Cependant, si on exclut l'équation de FISHER sous
sa forme séparant d'une part la monnaie sous forme de pièces et
de billets, et d'autre part les dépôts bancaires, aucune de ces
théories ne focalise sur le rôle de chacune des formes de monnaie
séparément : monnaie fiduciaire et monnaie scriptural. De
même, les différentes études empiriques
réalisées sur la demande de monnaie utilisent très souvent
l'agrégat large M3 ou dans une moindre mesure l'agrégat
étroit M1.
C'est à partir de ce dernier constat, qu'il nous est
venu l'idée de mener cette étude qui a pour objectif de
modéliser la demande de monnaie fiduciaire (M1_FID), la demande de
monnaie scripturale (M1_SCR), qui contient essentiellement les
dépôts à vue, et enfin la demande de monnaie qui ne
contient que les comptes d'épargne auprès des banques et les
comptes sur livrets auprès de la caisse d'épargne nationale ainsi
que les comptes à terme et bons de caisse auprès des banques
(M3_M1).
La modélisation de ces trois formes de monnaie, nous
permettra de répondre aux deux questions suivantes :
- Est-ce que le motif se spéculation, tel que
défini par Keynes, peut être mis en évidence pour chacune
de ces trois formes ou bien ne concerne t-il qu'une seule forme ?
- Est-ce que les vitesses de circulation, les
élasticité-revenu et les semi-élasticité-taux sont
les mêmes pour ces trois forme ?
Pour répondre à la première question,
nous adopterons une spécification additive de la demande en niveau en se
basant sur la formule de Keynes : M = L1(R) +L2(i). Keynes n'émettant
aucune hypothèse sur les formes analytiques de L1 et L2, nous adopterons
la plus simple à savoir la forme linéaire bien que celle-ci ne
prend pas en compte la présence de « la trappe à la
liquidité ».
En ce qui concerne la deuxième question, il se trouve
que la spécification en termes de logarithme est la plus adaptée
puisque les coefficients sont interprétés directement comme des
élasticités ou semi-élasticités.
Ainsi, notre travaille sera structuré comme suit : dans
le premier chapitre nous présenterons dans la première section
une définition de la monnaie selon la pensée classique et
néoclassique, la pensée Keynésienne et enfin selon la
pensée des monétaristes notamment celle de Friedman. Nous y
aborderons également les formes de la monnaie ainsi que les
différents agrégats monétaires. Dans la deuxième
section, nous allons aborder la fonction de demande de monnaie, toujours selon
les trois pensées précitées mais cette fois-ci en
détaillant plus celle de Keynes étant donné qu'elle
servira de base pour notre étude empirique dans le troisième
chapitre. La troisième section sera consacrée à
l'étude de la demande de monnaie au Maroc.
8
Dans le deuxième chapitre nous allons commencer par
faire un rappel sur les stratégies de tests de Dickey-Fuller (Section 1)
puis nous finirons par l'étude de la stationnarité des
différentes séries que nous avons utilisées pour estimer
la demande de monnaie (Section 2).
Enfin, le troisième chapitre sera consacré
à l'estimation de la demande de monnaie dans le cas du Maroc. Il nous a
apparu essentiel de disposer d'une base de comparaison pour nos
résultats. Par conséquent, nous avons consacré la
première section de ce chapitre à la présentation des
résultats d'une étude économétrique de la demande
de monnaie réalisée sur des données de la zone euro, et ce
n'est que dans la deuxième et la troisième section que nous avons
abordé l'estimation univariée et celle multivariée de la
demande de monnaie au Maroc.
Nous finirons notre travaille par une synthèse des
résultats obtenus et une conclusion.
9
Chapitre I : La demande de monnaie
Ce chapitre sera consacré à la
présentation du cadre théorique sur lequel portera notre analyse
empirique. Nous présenterons dans la section 1 une définition de
la monnaie selon la pensée classique et néo-classique, la
pensée Keynésienne et enfin selon la pensée des
monétaristes notamment celle de Friedman. Nous y aborderons
également les formes de la monnaie ainsi que les différents
agrégats monétaires. Dans la section 2, nous allons aborder la
fonction de demande de monnaie, toujours selon les trois pensées
précitées mais cette fois-ci en détaillant plus celle de
Keynes étant donné qu'elle fera l'objet de notre étude
empirique dans la partie empirique. La section 3 sera consacrée à
l'étude de la demande de monnaie au Maroc.
Section 1 : La monnaie
La monnaie est mieux définie par les fonctions qu'elle
remplie :
Fonction d'échange : La monnaie
sert de moyen de paiement, reconnu par tous, dans toutes les transactions.
Fonction de compte : La monnaie sert
d'unité de compte c'est-à-dire d'instrument de mesure de la
valeur des biens. Elle le fait par leur prix : il s'agit donc de la valeur
d'échange des biens, qui n'est pas nécessairement la même
que leur valeur intrinsèque. Dans la mesure où tous les biens ont
un prix dans une économie de marchés, la monnaie offre un moyen
de comparer tous les biens entre eux.
Fonction de réserve de valeur :
Celle-ci résulte de ce que la monnaie permet de séparer dans le
temps les actes de vente et d'achat. L'encaisse monétaire obtenue lors
d'une vente est un pouvoir d'achat mis en réserve, qui pourra être
réutilisé lors d'un achat ultérieur. À ce titre,
elle est une forme possible d'épargne, un « actif », et joue
donc un rôle d'intermédiaire entre les ressources présentes
et les biens futurs.
I- La monnaie chez les classiques et les
néo-classiques
Pour les classiques et les néo-classiques, la monnaie
n'est qu'un bien comme les autres, choisi comme étalon de
référence pour fixer le prix des autres biens. Elle n'est donc
qu'un moyen d'échange et le seul motif de sa détention est
le motif de transaction.
Pour J.B Say, l'échange à l'aide de la monnaie
n'est qu'une illusion d'optique : dans tout échange monétaire
(biens contre monnaie, ou services contre monnaie) se cachent en fait des
échanges réels : biens contre services, biens contre biens,
services contre services
10
Dans son ouvrage « Traité d'économie
politique - Livre I - chapitre XXI », il affirme même que
l'idée selon laquelle les échanges sont le fondement essentiel de
la production des richesses est fausse et qu'elle n'est que accessoire
étant donnée que si chaque famille dans une société
peut produire tous ce dont elle a besoin, il n'y aurait pas
d'échanges.
Mais ensuite, il a souligné l'indispensabilité
des échanges dans les sociétés modernes en montrant
combien il serait difficile si les échanges se faisaient en nature.
Ainsi, il admet la nécessité d' « une marchandise qui soit
recherchée non à cause des services qu'on en peut tirer par
elle-même, mais à cause de la facilité qu'on trouve
à l'échanger contre tous les produits nécessaires à
la consommation, une marchandise dont on puisse exactement proportionner la
quantité qu'on en donne avec la valeur de ce qu'on veut avoir ».
C'est cette marchandise qu'il dénomme monnaie.
Ensuite, il définit deux qualités essentielles
que la monnaie possède et qui la rend préférable à
un bien de valeur:
- Etre un moyen d'échange acceptable par tout le monde -
Etre parfaitement divisible
Pour Ricardo, La valeur d'une marchandise, ou la
quantité de toute autre marchandise contre laquelle elle
s'échange, dépend de la quantité relative de travail
nécessaire pour la produire et non de la rémunération plus
ou moins forte accordée à l'ouvrier. Ainsi, pour lui ni l'or, ni
aucun autre objet ne peuvent servir à mesurer exactement la valeur des
marchandises.
II- La monnaie chez Maynard Keynes
Contrairement aux classiques et aux néo-classiques,
Keynes accorde une grande importance à la monnaie. Il l'introduit dans
sa théorie générale à travers la théorie de
la préférence pour la liquidité (liquidity-preference) et
celle du taux d'intérêt, moyennant la formule ci-dessous :
M = L(r)
Où : M est la quantité de monnaie, L la fonction
de préférence pour la liquidité et r le taux
d'intérêt qu'il définit comme étant le « prix
» qui équilibre le désire de détenir la richesse sous
forme de « cash » avec la quantité de « cash »
disponible.
Pour lui, la monnaie possède des
caractéristiques spéciales qui la différencient par
rapport aux autres biens. Il résume ses caractéristiques comme
suit :
· La monnaie a un rendement nul que ce soit dans le court
ou dans le long terme,
· son élasticité-production est égale
à zéro ou au moins très petite,
· elle a une élasticité de substitution
presque égale à zéro, c'est-à-dire qu'il n'y a
aucun autre bien qui peut lui être substitué.
11
III. La monnaie chez Friedman
Pour Friedman, la monnaie n'est qu'un actif comme les autres et
il ne lui reconnaît aucune propriété particulière
à part le fait qu'elle est la plus liquide et celle qui a le rendement
le plus bas par rapport à tous les actifs. D'ailleurs, il l'analyse avec
la théorie générale de la demande d'actifs.
Selon lui, la monnaie est un patrimoine parmi les autres, qu'il
classe en quatre catégories :
- Le stock de monnaie
- Les actifs financiers (Actions, obligations,...)
- Les actifs réels (Maisons, immeubles, terrains,...)
- Les actifs humains : Le capital humain des individus
(Formation, instruction, compétences,...)
IV. Les formes de la monnaie
La monnaie a connu au cours de son histoire plusieurs formes.
Ainsi, les premières formes de la monnaie ont été la
monnaie marchandise et la monnaie métallique (pièce) qui
présente l'intérêt d'être homogène, divisible
et de faible volume.
Les formes actuelles de la monnaie sont :
· La monnaie divisionnaire : c'est l'ensemble des
pièces ou monnaie métallique. Elle est utilisée dans les
transactions de faibles montants (pièces de 5, 10, 20 et 50 centimes,
pièces de 1, 2, 5 et 10 Dirhams)
· La monnaie fiduciaire : c'est une monnaie dont la
valeur repose uniquement sur la confiance que lui accordent les agents
économiques. Ainsi, la valeur d'une pièce n'a aucun lien avec la
valeur du métal qui la constitue. De même, la valeur d'un billet
ne correspond pas à une contrepartie en métal physique qu'une
banque garantirait. Cette définition ne se réfère pas
à la forme physique de la monnaie (métal ou papier). Par
conséquent on comprend que la monnaie fiduciaire inclut aussi bien les
pièces métalliques que les billets de banque (Billets de 20, 25,
50, 100 et 200 Dirhams)
· La monnaie scripturale1 : comme son nom
l'indique, cette monnaie n'existe que sous forme d'écritures comptables.
Le support monétaire de la monnaie scripturale est, aujourd'hui, une
information contenue dans des fichiers informatiques. Elle est
constituée de l'ensemble des dépôts dans les organismes
financiers. Elle circule par jeux d'écritures (électroniques le
plus souvent) entre comptes par l'intermédiaire d'instruments tels que
les chèques ou les virements. La monnaie scripturale doit normalement
être considérée comme monnaie fiduciaire puisqu'il est
évident que les agents économiques lui accordent la même
confiance accordée aux pièces et billets de banque. Cependant, on
réserve exclusivement le terme de "fiduciaire" à la monnaie qui
se présente sous la forme de billets et de pièces.
1 Définition LAROUSSE : Relatif à
l'écriture.
V- Les agrégats monétaires
Les agrégats monétaires comme définis par
Bank Al-Maghrib (BAM) sont comme suit :
V-1- L'agrégat M1
Cet agrégat comprend, d'une part, la monnaie
fiduciaire qui inclut les billets et monnaies mis en circulation par
BAM et les encaisses des banques2, et d'autre part, la monnaie
scripturale qui inclut :
· les dépôts à vue auprès de la
banque centrale,
· les dépôts à vue auprès des
banques,
· les dépôts à vue auprès du
CCP3 et
· les dépôts à vue auprès du
Trésor.
V-2- L'agrégat M2
Cet agrégat comprend, en plus de M1, les comptes
d'épargne auprès des banques et les comptes sur livrets
auprès de la CEN4.
V-3- L'agrégat M3
Cet agrégat contient, en plus de M2, les comptes à
terme et bons de caisse auprès des banques.
12
2Liquidités leurs permettant de faire face aux
retraits des clients.
3 Compte Chèque Postal
4 Compte d'Epargne Nationale
13
Section 2 : La fonction de demande de monnaie
I- La demande de monnaie chez les classiques et les
néo-classiques
Pour les classiques, le seul motif de détention de la
monnaie est le motif de transaction. En plus, ils considèrent qu'il y a
absence d'interaction entre ce qui est monétaire et ce qui est
réel (activité économique de production et de consommation
des biens) et supposent même, que les agents économiques font une
évaluation précise de la monnaie à court terme comme
à long terme c'est-à-dire qu'ils anticipent le niveau
général des prix, ce qui est bien sûr irréaliste. On
comprend donc de l'analyse classique que la monnaie n'est pas détenue
comme réserve de valeur.
Cette approche par les transactions a été
formalisée à l'aide de deux équations bien connues :
l'équation de FISHER et celle de MARSHALL.
I-1- L'équation de FISHER
L'équation de FISHER s'écrit comme suit :
M.V + M'.V' = PT
Où :
M : représente les pièces de monnaie et les
billets de banques
M' : représente les dépôts bancaires
V : représente la vitesse de circulation des
pièces de monnaie et des billets de banque
V' : représente la vitesse de circulation des
dépôts bancaire
P : représente le niveau général des
prix
T : représente le volume des transactions dans
l'unité de temps.
Une formulation plus simple confondant les deux formes de
monnaie s'écrit : M.V = P.T
La vitesse de circulation est en fait le nombre de fois
où une unité de monnaie est échangée dans les
transactions. Il s'agit donc d'une vitesse moyenne puisque toutes les
unités monétaires ne s'échangent pas le même nombre
de fois.
Cette équation est basée sur le principe
évident suivant :
Toute transaction met en relation un acheteur et un vendeur
et par conséquent, chaque vente correspond un achat et le montant des
ventes est nécessairement égal au montant des ventes et ce, pour
l'ensemble de l'économie.
Cette équation nous dit tout simplement que les
dépenses totales mesurées par la quantité de monnaie
multipliée par le nombre moyen des échanges qu'une unité
monétaire a été échangée durant une
période donnée, sont nécessairement égales aux
nombre total de transactions effectuées durant cette même
période, multipliés par le prix moyen des biens
échangés.
Pour illustrer ce principe, considérons une
économie où il y a trois agents et un seul bien. En début
de période :
· Le premier agent possède 100 unités d'un
bien dont le prix est 1 DH mais ne possède pas de monnaie
· Le deuxième agent ne possède aucun bien
mais par contre possède 100 DH
· Le troisième agent lui aussi ne possède
aucun bien mais possède 200DH.
Agent 2 :
· 0 bien
· 100 DH
Agent 3 :
· 0 bien
· 200 DH
Début de période :
Agent 1 :
· 100 biens (prix unitaire 1 DH)
· 0 DH
14
Au cours de la période, les deux échanges ont eu
lieu :
Echange 1 : l'agent 1 vend les 100
biens à l'agent 2 au prix unitaire de 1 DH Echange 2 :
l'agent 2 revend les 100 biens à l'agent 3 au prix
unitaire de 1 DH A la fin de la période on a la situation ci-dessous
:
Fin de période :
|
|
|
Agent 1 :
|
Agent 2 :
|
Agent 3 :
|
· 0 bien
· 100 DH
|
· 0 bien
· 100 DH
|
· 100 biens
· 100 DH
|
|
Vérifions si l'équation de FISHER est vraie
pour cet exemple et calculons donc chacun des termes de cette équation
:
- Calcul de M :
La masse monétaire en circulation est évidemment
égale à 300 DH
15
- Calcul de V :
Il y a eu deux échanges : le premier échange
concerne les 100 DH qui étaient chez l'agent 2. Chaque unité de
ces cents dirhams a donc une vitesse de 1 (échangée une seule
fois dans la période).
Le deuxième échange concerne les 100 DH qui
étaient chez l'agent 3 (parmi les 200 DH qu'il avait en début de
période). Chaque unité de ces cents dirhams a donc une vitesse de
1 (échangée une seule fois dans la période).
Par contre, les 100 unités monétaires non
utilisées par l'agent 3 durant la période, ont une vitesse
égale à zéro (non échangées dans la
période). La vitesse moyenne est donc :
(? 1 ? 0
200
~~~ i=1
300
|
200 ~
300
|
|
|
|
- Calcul de P :
Nous n'avons qu'un seul bien, donc le prix moyen est
évidement égal au prix de ce bien c'est-à-dire 1 DH.
- Calcul de T :
Pour le premier et le deuxième échange nous avons
100 transactions pour chaque échange (100 biens échangés
pour un prix unitaire de 1 DH). Donc, T = 200.
On peut maintenant vérifier l'équation :
Le membre droit de l'équation vaut : M. V = 300 X ~~~
~~~ = 200
Le membre gauche vaut : P.T = 1 x 200 = 200
L'équation est donc bien vérifiée.
D'une manière générale, on peut
démontrer cette équation de la façon suivante :
Soit une économie avec M unités monétaires.
Supposons qu'au cours d'une période il ya eu T Transactions et que lors
de chaque transaction un bien Bi a été vendu au prix Pi (les T
biens peuvent être identiques ou non). Supposons de plus que chaque
unité monétaire a été échangée ni
fois (ni peut être nul). Alors, étant donné que tous les
échanges de monnaie correspondent à toutes les transactions
effectuées durant la période, on a nécessairement :
M T
>n1 = >pi
i=1 j=1
Si on définit la vitesse moyenne comme suit :
? ni
M
i=l
~ ~ M
Alors on a : M.V = ? ~~
~ ~~~
De même, si on définit le prix moyen comme suit
:
? ~~ ~
~~~
~ ~ ~
Alors on a : P.T = ? ~~
~~~
~
Et par conséquent ; on a : M.V = P.T
Cette équation n'est pas une véritable fonction
de demande de monnaie. Elle ne traduit pas une encaisse monétaire
désirée, mais une encaisse nécessaire pour effectuer les
transactions. En effet, dans une économie, la monnaie qui circule est
nécessairement égale à la monnaie que réclament les
agents économiques en contrepartie de la valeur de leurs transactions
économiques.
I-2- L'équation de MARSHALL
L'équation de Marshall se présente sous la forme
suivante :
1
P .M = K.R
Où :
M : représente la masse monétaire
P : représente le niveau général des prix
et 1/P le pouvoir d'achat de la monnaie K : représente la vitesse de
transformation de la monnaie en revenu
R : représente le montant des revenus dans l'unité
de temps.
Même si cette équation paraît
différente de celle de FISHER, elle peut être mise sous une forme
équivalente. En effet,
1
~ .M = K.R M.
|
1 K
|
= P.R
|
|
16
Et on voit donc que (1/K) et R correspondent respectivement
à V et T dans l'équation de FISHER.
II- La demande de monnaie chez Maynard Keynes
Dans son ouvrage « Théorie générale
de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie » John Maynard
Keynes renonce à l'hypothèse fondamentale des classiques selon
laquelle la vitesse de circulation de la monnaie est constante. Sa nouvelle
théorie dite théorie de la préférence pour la
liquidité se base plutôt sur les motifs de détention de la
liquidité par les agents économiques. Selon Keynes, il y a trois
motifs de détention de liquidité :
17
- Le motif de transaction - Le motif de précaution
- Le motif de spéculation.
II-1- Le motif de transaction
Chez les classiques, les individus détiennent la
monnaie pour sa fonction d'échange pour effectuer des transactions
quotidiennes. Keynes suppose en plus que cette demande est proportionnelle au
revenu.
II-2- Le motif de précaution
Pour Keynes, non seulement les agents détiennent la
monnaie pour effectuer des transactions quotidiennes, mais également
pour se prémunir de dépenses imprévisibles et inattendues
comme par exemple les réparations automobiles de voiture, les frais
d'hospitalisation, les amendes de circulation,...etc. Là encore, Keynes
suppose que la monnaie détenue pour ce motif est proportionnelle au
revenu.
II-3- Le motif de spéculation
La grande différence entre la théorie de Keynes
et celle des classiques et des néoclassiques, c'est qu'il suppose qu'en
plus du motif de transaction et de précaution, les agents
détiennent la monnaie également pour un motif de
spéculation. Selon lui, la monnaie est une réserve de richesse
(ou de valeur) et pas seulement un moyen d'échange. Il suppose toujours
que la quantité de monnaie détenue pour motif de
spéculation est proportionnelle au revenu mais aussi et surtout du taux
d'intérêt. Keynes distingue deux types d'actifs seulement
utilisables comme réserve de valeur : La monnaie et les titres.
Pour lui, la monnaie a un rendement nul, mais les agents n'y
renonceront pour les titres que si la somme des intérêts
perçus de la détention de ces titres et la variation du prix de
ceux-ci est supérieure à leur valeur d'achat. Keynes va plus loin
et suppose que les agents pensent que le taux d'intérêt fluctue
autour d'une valeur normale de telle sorte que lorsque celui-ci est très
inférieur à cette valeur, alors les agents anticipent une hausse
des taux et par conséquent une baisse de la valeur de leurs titres et
préfèrent donc détenir la monnaie. Dans cette situation la
demande de monnaie est forte. Au contraire, lorsque les taux sont très
supérieurs à cette valeur, alors les agents anticipent une baisse
des taux et par conséquent une hausse de la valeur de leurs titres et
préfèrent donc les garder. Dans cette situation la demande de
monnaie est faible. Ainsi, la principale conclusion de son raisonnement, est
que la demande de monnaie pour motif de spéculation est une fonction
décroissante du taux d'intérêt.
II-4- Fonction de préférence pour la
liquidité
Même si Keynes distingue trois motifs de demande de
monnaie, il ne propose en fait qu'une seule fonction unique de demande de
monnaie qu'il appelle « fonction de préférence pour la
liquidité ». Mais il précise que cette demande doit
être évaluée à son pouvoir d'achat étant
donné que lorsque les prix sont multiplié par un coefficient k (2
par exemple), alors la quantité de biens qu'on peut avoir avec la
même monnaie se trouve divisée par ce même coefficient k.
Ainsi, la fonction de demande de monnaie que propose Keynes relie la demande
d'encaisses réelles, M/P (avec P le niveau
général des prix), au taux d'intérêt i et au revenu
Y. La formulation mathématique de la fonction qu'il propose
s'écrit alors comme suit :
18
M
~ = f(i,!)
Où :
M : est la quantité de monnaie demandée
P : est l'indice général des prix
i : est le taux d'intérêt
Y : est le revenu
D'après les raisonnements qui ont
précédé, f est une fonction décroissante en i et
croissante
en Y.
La principale différence entre la théorie de
Keynes et celle de FISHER est que la demande
de monnaie chez Keynes dépend du taux
d'intérêt alors que chez FISHER celui-ci ne joue
aucun rôle.
De cette équation on peut déduire l'expression
de la vitesse de circulation de la monnaie
définie par : V = "# ~ :
P.! P.! !
Deux conclusions peuvent être tirées de cette
équation :
· La vitesse de circulation n'est pas constante
· La vitesse de circulation varie dans le même
sens que le taux i : A revenu constant, lorsque i augmente f (i,Y) diminue et
donc V augmente et vice-versa.
III- La demande de monnaie chez Friedman
La principale critique de Friedman concernant la
théorie de demande de monnaie de Keynes porte sur les variables
expliquant cette demande, à savoir le revenu et le taux
d'intérêt. Pour lui, la demande de monnaie ne dépend pas du
revenu quotidien, mais de l'ensemble des revenus présents, passés
et futurs. En plus, elle ne dépend pas uniquement du taux
d'intérêt, mais de tous les actifs financiers disponibles. En
effet, l'agent économique détermine sa demande de monnaie en
tenant compte de toutes les autres formes possibles qu'il peut donner à
ses actifs : sa préférence dépendra de leurs rendements et
de leurs gains respectifs.
Friedman n'explique pas la demande de monnaie en analysant
ses motifs de détention comme a fait Keynes, mais il la considère
plutôt analogue à la demande de n'importe quel actif. Par
conséquent, il l'analyse avec la théorie générale
de la demande d'actifs.
Selon cette théorie, la demande de monnaie est une
fonction de la richesse des individus et des différentiels des
rendements anticipés des différents titres disponibles par
rapport au rendement anticipé de la monnaie, ce qui la traduit par
l'équation ci-dessous :
Mp = f(!",$% & $',$( & $', )( & $')
19
Où :
M/P : est la demande d'encaisses réelles
YP : est la richesse au sens de Friedman, appelée
« revenu permanent ». Elle est égale à la
valeur actualisée de tous les revenus futurs anticipés qui
correspond à un revenu moyen anticipé de long terme.
rm : est le rendement anticipé de la
monnaie
rb : est le rendement anticipé des titres autres que les
actions re : est le rendement anticipé des actions.
ðe : est le taux d'inflation qui est ici
considéré comme étant une approximation du rendement des
actifs réels (maisons, immeubles,...)
La fonction f est croissante par rapport à Yp
et décroissante par rapport aux autres variables.
Comme on peut le constater d'après cette fonction,
Friedman répartit les actifs en trois catégories : les titres
autres que les actions, les actions et la monnaie. Les rendements
anticipés des deux premières catégories de ces actifs ne
sont pas introduites dans son modèle directement mais indirectement via
leurs différences par rapport à celui de la monnaie à
savoir rm. Pour lui, ce rendement dépend de deux
éléments :
· Les services fournis par les banques sur les
dépôts : Quand la qualité ou la quantité de ces
services augmentent sans hausse de leurs coûts, le rendement
anticipé de la monnaie augmente
· Les intérêts payés sur les
encaisses monétaires : Dans les pays, où les banques
rémunèrent les comptes courants alors le rendement
anticipé de la monnaie croit avec l'augmentation de cette
rémunération.
Le terme ðe-rm dans la formule
ci-dessus représente le rendement relatif anticipé des actifs
réels (Maisons, immeubles,...) par rapport à la monnaie. Pour ces
actifs, l'inflation anticipée ðe peut être
considérée comme une approximation grossière du taux de
rendement attendu. En effet, si on considère par exemple un appartement
loué, alors ðe est certainement une sous estimation du
rendement anticipé qui inclut les entrées de loyers.
20
Section 3 : La demande de monnaie au Maroc
Avant d'aborder la demande de monnaie au Maroc, il est
important de cerner d'abord les principes d'élaboration des statistiques
monétaires servant de mesure pour cette demande.
I- Principes d'élaboration des statistiques
monétaires au Maroc
Pour élaborer ces statistiques monétaires, les
agents économiques sont classés en trois secteurs :
1. Le secteur émetteur de la monnaie
2. Le secteur détenteur de la monnaie
3. Le secteur neutre
I-1- Le secteur émetteur de la monnaie
Ce secteur comprend l'ensemble des sociétés
financières résidentes qui ont pour principale fonction d'assurer
l'intermédiation financière et qui comptent dans leur passif des
éléments entrant dans la définition nationale de la
monnaie au sens large. Au Maroc, ce secteur est composé de :
· Bank Al-Maghrib ;
· les banques commerciales
· les OPCVM monétaires.
Les sociétés financières
émettrices de la monnaie sont dites Institutions de Dépôts
(ID). On distingue entre la banque centrale d'un côté et les
Autres Institutions de Dépôts (AID) d'un autre côté.
Ces dernières comprennent les banques commerciales et les OPCVM
monétaires.
Les OPCVM monétaires créent de la monnaie,
d'une manière différente des établissements de
crédit, en émettant des titres convertibles à tout moment
et sans risque important de perte en capital.
En plus des actifs monétaires auprès des ID,
les dépôts ouverts auprès du Trésor sont inclus dans
M3 dans la mesure où ils répondent aux critères
d'inclusion dans les agrégats de monnaie.
De même, les dépôts ouverts auprès
de la Caisse d'Epargne Nationale (CEN) et du Centre des Chèques Postaux
(CCP) étaient, avant juin 2010 inclus dans la masse monétaire. A
partir de juin 2010, les services financiers de la Poste se sont
transformés en banque postale (Al Barid-Bank) qui fait partie
désormais des autres institutions de dépôts.
21
I-2- Le secteur détenteur de la monnaie
Ce secteur inclut tous les secteurs résidents,
à l'exception des Institutions de Dépôts et de
l'Administration Centrale. Il comprend :
· Les sociétés non financières
publiques et privées (SNFPu et SNFPr) ;
· Les collectivités locales ;
· Les administrations de sécurité sociale
;
· Les ménages composés des particuliers, des
entrepreneurs individuels et des MRE,
· Les institutions sans but lucratif au service des
ménages (ISBLSM) et ;
· Les autres sociétés
financières5 (ASF).
I-3- Le secteur neutre
L'Administration Centrale est considérée comme
un secteur neutre dans la mesure où l'évolution de ses actifs
financiers n'est pas déterminée par l'activité
économique. En effet, les dépôts de l'AC ne
réagissent pas aux phénomènes macroéconomiques de
la même manière que les dépôts des secteurs
détenteurs de la monnaie, compte tenu de ses spécificités,
de ses contraintes de financement et de la nature de ses dépenses ainsi
que des techniques de gestion de sa trésorerie.
I-4- Sources de données pour
l'élaboration des statistiques monétaires
Les statistiques monétaires regroupent la situation
monétaire et les situations analytiques des autres
sociétés financières.
I-4-1 La situation monétaire :
L'élaboration de la situation monétaire repose sur
:
1- La situation comptable de Bank Al-Maghrib qui est
élaborée à partir de la situation consolidée de la
Banque, conformément au plan comptable de BAM adopté en janvier
2005.
2- La situation comptable des banques commerciales et ses
états annexes. Ces états fournissent des informations, en
fonction de la résidence, de la monnaie et par catégorie de
contrepartie sur :
· Les opérations des banques avec les
établissements de crédit et assimilés
· Les opérations des banques avec la
clientèle financière
· Les opérations des banques avec la
clientèle non financière
· Les créances sur la clientèle par
secteur d'activité
· Les titres en portefeuille par catégorie
d'émetteur
5 Les sociétés financières
autres que les Institutions de Dépôts
·
22
Les emplois et les ressources des banques en fonction de la
durée initiale
· Les créances en souffrance, provisions et agios
réservés
3- Les déclarations des sociétés
gestionnaires d'OPCVM monétaires, transmises par le Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) et établies
conformément aux prescriptions du plan comptable des OPCVM,
approuvé en 1995, il s'agit de :
· La répartition mensuelle de l'actif net des OPCVM
monétaires par agent économique
· L'actif net hebdomadaire des OPCVM monétaires
arrêté à la dernière valeur liquidative du mois
· La ventilation des titres détenus par nature,
par émetteur et par unité de monnaie, arrêtée
à la dernière valeur liquidative du mois.
· La ventilation des composantes des autres
éléments d'actifs et des dettes, par émetteur et par
unité de monnaie (dernière valeur liquidative du mois).
4- L'encours des dépôts auprès du
Trésor communiqué, mensuellement, par la TGR relevant du
Ministère de l'Economie et des Finances
5- La ventilation des bons du Trésor par
catégorie de détenteurs
6- La ventilation des titres de créances
négociables (Certificats de dépôt, Bons de
sociétés de financement et billets de trésorerie) par
catégorie de souscripteur à l'émission et par durée
initiale et résiduelle.
I-4-2 La situation analytique des Autres
Sociétés de Financement
La situation analytique des ASF, repose sur :
1- La situation comptable agrégée des
sociétés de financement et par catégorie, à
savoir:
· crédit à la consommation
· crédit-bail
· affacturage
· cautionnement
· crédit immobilier
· gestion des moyens de paiement.
2- La situation comptable agrégée des banques
off-shores
3-La situation comptable agrégée des
associations de microcrédit et les annexes relatives à la
ventilation des dettes par catégorie de prêteurs. Les états
comptables des associations de microcrédit sont établis
conformément aux prescriptions de leur plan comptable, entré en
vigueur en 2008.
4- Les déclarations des sociétés
gestionnaires d'OPCVM autres que monétaires, transmises par le Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) et établies
conformément aux prescriptions du plan comptable des OPCVM,
approuvé en 1995, il s'agit de :
· La répartition mensuelle de l'actif net des
OPCVM autres que monétaires par agent économique
·
23
La ventilation hebdomadaire de l'actif net par
catégorie d'OPCVM arrêtée à la dernière
valeur liquidative du mois
· La ventilation des titres détenus par les OPCVM
autres que monétaires par nature, par émetteur et par
unité de monnaie, arrêtée à la dernière
valeur liquidative du mois.
· La ventilation des composantes des autres
éléments d'actifs et des dettes des OPCVM autres que
monétaires par instrument, par émetteur et par unité de
monnaie (dernière valeur liquidative du mois).
II- La demande de monnaie au Maroc
Nous aborderons la demande de monnaie au Maroc à
travers l'analyse de l'évolution des agrégats monétaires
M1, M2 et M3, d'une part, et d'autre part en analysant la vitesse de
circulation de la monnaie.
II-1- Evolution des agrégats
monétaires
Evolution agrégats monétaires au Maroc
01/12/01 01/05/02 01/10/02 01/03/03 01/08/03 01/01/04 01/06/04
01/11/04 01/04/05 01/09/05 01/02/06 01/07/06 01/12/06 01/05/07 01/10/07
01/03/08 01/08/08 01/01/09 01/06/09 01/11/09 01/04/10 01/09/10 01/02/11
01/07/11 01/12/11 01/05/12 01/10/12
M1 M2 M3
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
0
Le graphique ci-dessous montre l'évolution des
agrégats monétaires M1, M2 et M3 pour le Maroc, et ce, depuis le
début de l'année 2001 jusqu'à octobre 2012. On constate
d'après ce graphique que les trois agrégats évoluaient
pratiquement au même rythme.
24
Le graphique ci-dessous nous amène presque au
même constat quant à l'évolution de la monnaie scripturale
(M1_SCR) et de M3-M1. Par contre, la monnaie fiduciaire (M1_FID) est
restée pratiquement stable:
1 200 000
1 000 000
400 000
800 000
600 000
200 000
0
01/12/01 01/05/02 01/10/02 01/03/03 01/08/03 01/01/04 01/06/04
01/11/04 01/04/05 01/09/05 01/02/06 01/07/06 01/12/06 01/05/07 01/10/07
01/03/08 01/08/08 01/01/09 01/06/09 01/11/09 01/04/10 01/09/10 01/02/11
01/07/11 01/12/11 01/05/12 01/10/12
Evolution de la monnaie fiduciaire, la monnaie scripturale et M3
- M1 au Maroc
M1_FID M1_SCR M3 - M1
Poids des sous-agrégats monétaires au Maroc
17%
37%
46%
M1_FID M1_SCR M3-M1
Ce graphique montre également que sur toute la
durée de l'observation, c'est la monnaie scripturale qui a le poids le
plus élevée. En effet, comme le montre le graphique ci-dessous
qui représente la moyenne historique de ces sous-agrégats
monétaires, la monnaie scripturale vient en premier lieu avec un poids
de 46%, suivi par M3-M1 avec un poids de 37%, et enfin on trouve la monnaie
fiduciaire avec un poids de 17%.
25
Pour ce qui est de l'évolution de ces poids, le graphique
ci-dessous montre que le poids de M1_FID est resté pratiquement stable
autour de sa moyenne historique.
45%
40%
50%
35%
30%
25%
20%
15%
Evolution des poids de M1_FID, de M1_SCR et de M3 - M1
au
Maroc
%M1_FID %_M1_SCR %_M3-M1
Ce graphique montre que le poids de la monnaie fiduciaire dans
M3 a connu une légère tendance baissière en passant de 19%
en décembre 2001 à 17% en décembre 2007. A partir de mars
2008 il va se stabiliser à 16 % jusqu'à septembre 2011 où
il va monter à 17%, niveau qu'il va garder jusqu'à septembre
2012. En ce qui concerne la monnaie scripturale, ce graphique montre que son
poids a connu une croissance continue sur la période janvier 2002 - juin
2006 en passant de 43% seulement, à 47%. Durant les deux derniers
trimestres de 2006 et le premier trimestre de 2007, il est s'est
stabilisé autour de 46%, puis il a bondi à 48% lors du
deuxième trimestre de 2007, niveau qu'il va garder jusqu'au premier
trimestre de 2008. A partir de là, il va continuer à diminuer
progressivement pour atteindre un niveau moyen de 45% qu'il va garder
jusqu'à la fin de la période. Enfin, pour M3-M1, le graphique
fait apparaître une évolution symétriquement opposée
à celle de M1_SCR. En effet, le poids de M3-M1 a connu une tendance
baissière sur la période janvier 2002 - juin 2006 en passant de
38% à 35%, puis une quasi-stagnation autour de 36% durant la
période septembre 2006 - mars 2008. A partir de cette date, il va
commencer une tendance haussière pour atteindre 40% à fin juin
2010. Au troisième trimestre de 2010 il va redescendre à 39%,
niveau qu'il va garder jusqu'à la fin de la période.
26
II-2- Evolution de la vitesse de circulation
Selon la théorie quantitative, cette vitesse est
définie comme suit :
V = PIB*IPC/M3
Evolution de la vitesse de circulation de M3 au Maroc
01/12/2001 01/05/2002 01/10/2002 01/03/2003 01/08/2003 01/01/2004
01/06/2004 01/11/2004 01/04/2005 01/09/2005 01/02/2006 01/07/2006 01/12/2006
01/05/2007 01/10/2007 01/03/2008 01/08/2008 01/01/2009 01/06/2009 01/11/2009
01/04/2010 01/09/2010 01/02/2011 01/07/2011 01/12/2011 01/05/2012 01/10/2012
31
30
29
28
27
26
25
24
23
22
Le graphique ci-dessous montre que l'hypothèse
prônée par les quantitativiste et les monétaristes, selon
laquelle la vitesse de circulation est constante n'est pas
vérifiée pour le Maroc sur toute la durée d'observation.
En effet, la vitesse de circulation ne peut être considérée
comme presque stable que sur la période 2007-2012, par contre, pour la
période 2001-2007 on voit clairement que celle-ci a une tendance
nettement décroissante avec une variation annuelle moyenne de -1%. Entre
2007 et 2001, la vitesse de circulation a baissé de 20% alors qu'elle
n'a baissé que de 0.58% entre 2008 et 2012.
27
Chapitre II : Etude des séries utilisées
pour
l'estimation de la demande de monnaie
Ce chapitre sera consacré à l'étude de la
stationnarité des différentes séries que nous allons
utiliser pour estimer la demande de monnaie. Mais avant, nous allons commencer
dans la section 1 par présenter la stratégie de tests de
Dickey-Fuller que nous avons adoptée.
Section 1 : Rappel sur les stratégies de tests
de Dickey-Fuller
Avant d'exposer la stratégie des tests ADF que nous allons
adopter, il est nécessaire de faire d'abord un bref rappel sur les
processus stationnaires.
I- Définition d'un processus stochastique
stationnaire (au deuxième ordre)
Un processus stochastique Xt est dit stationnaire au
deuxième ordre s'il vérifie les conditions suivantes :
i. Vt >_ 0,E[Xt] < +00
ii. Vt >_ 0, E[Xt] = it
iii. Vt, h >_ 0, cov(Xt,Xt+n) = E[(Xt -- it).
(Xt+n -- it)] = Y(h), indépendant de t
La condition (i) veut dire que le moment d'ordre 2 doit
être fini.
La condition (ii) veut dire que la moyenne de la variable
aléatoire Xt est finie et indépendante du temps t.
Enfin, la condition (iii) veut dire que la covariance de Xt et
Xt' ne dépend que de la différence entre t et t' mais
pas de t ou t'. Ainsi, (iii) est équivalente à :
Vt,t' >_ 0, cov(Xt,Xt,) =
E[(Xt -- it). (Xti -- it)] = Y(t -- t') = Y(t' --
t)
La fonction y s'appelle fonction d'autocovariance
et elle est nécessairement pair (y(h) = y(-h) ? h=0).
D'après cette définition, on conclut qu'un
processus est non stationnaire lorsque l'une seulement de ces trois conditions
n'est pas vérifiée, ou lorsque deux de ces conditions ne sont pas
vérifiées, ou lorsqu'aucune des trois conditions n'est
vérifiée. Par conséquent, on aura C3 + C3 + C3 = 3 + 3
+ 1 = 7 causes possibles qui font qu'un processus n'est pas stationnaire.
Cependant, nous n'allons aborder que deux classes de processus stochastiques :
les processus TS (Time Stationary) et les processus DS (Diferency Stationary)
et qui concerne d'ailleurs la majorité des séries
économiques.
28
II- Les processus non stationnaires TS
Un processus (Xt)t>_0 est dit TS s'il peut
s'écrire sous la forme suivante :
xt = f(t) + zt
où :
f : est une fonction déterministe du temps (ex : t,
t2, sin(t),...) zt : est un processus stationnaire.
L'exemple le plus simple d'un processus TS est celui d'une
tendance linéaire perturbée par un bruit blanc.
C'est-à-dire que f (t) = a0 + a1.t et zt = Et avec Et - iid
N(0,62) par exemple et donc :
xt = a0 + a1.t + Et
Calculons l'espérance et la variance pour ce processus
:
· E[xt] = E[a0 + a1.t + Et] = a0 + a1.t + E[Et] = a0 + a1.t
, par conséquent l'espérance dépend de t.
· V[xt] = V[a0 + a1.t + Et] = V[Et] = 62
<+oc
· D78(F0,F09:) = -.(F0 &
-.F01). (F09: & -.F09:1)1 = -.G0. G09:1 = H0 I 5 J
0
K I 5 ~ 0,
donc
cov(xt,xt+h) est indépendant du temps.
Ce processus ne vérifie pas la deuxième condition
de staionnarité et est donc non stationnaire.
L'une des propriétés importantes des processus TS
est que l'influence d'un choc sur Et à la date T est amortie dans le
temps de telle sorte que le processus converge toujours vers sa moyenne
à savoir f(t).
III- Les processus non stationnaires DS
Un processus (xt)t>_0 est dit DS
intégré d'ordre 1, si le processus Axt = (xt-xt-1) est
stationnaire. L'opérateur A s'appelle « opérateur
différence première ».
D'une manière générale si on définit
Adxt (d>_1) par la relation de récurrence suivante :
A1xt=Axt=xt-xt-1 et Adxt=Ad-1(Axt) pour
d>_2, alors :
Un processus (xt)t>_0 est dit DS
intégré d'ordre d (d>_1), si le processus Adxt est
stationnaire. L'opérateur Ad s'appelle «
opérateur différence d'ordre d », c'est-à-dire que
l'appliquer à une série donnée, revient à appliquer
l'opérateur différence première A à cette
série, puis à appliquer d-1 fois ce même opérateur
à chaque nouvelle série.
Les tests de Dickey-Fuller (DF) et les tests de Dickey-Fuller
Augmenté (ADF) permettent de tester si une série est stationnaire
ou non et plus particulièrement tester la présence ou non d'une
racine unitaire. Le résultat de ces tests indique que :
·
29
Soit la série est stationnaire
· Soit qu'elle contient un trend déterministe
(processus TS)
· Soit qu'elle est un DS sans drift
· Soit qu'elle est un DS avec drift
IV- Stratégie de tests ADF adoptée
La stratégie de tests ADF que nous allons adopter est
schématisée par la figure ci-dessous :
Estimation du modèle 3
bxt = (P.xt_i + c + f3. t + Et
Estimation du modèle
2
bxt = (P. xt_i + c + Et
Test H0 : Ö=0
â?0
H0,3 acceptée
â=0
H0,3 rejetée
xt est I(0) + c +
â.t
Test â=0
Test de Student
:
seuils loi normal
H0 rejetée H0
acceptée
Test H0,3
:
(c,â,Ö)=(c,0,0)
Statistique
F3
xt est I(1) + c+
â.t
xt est I(0) +c
c?0
Test c=0
Test de Student : seuils loi normal
H0 rejetée
c=0
Estimation du modèle 1 bxt
= (P. xt_i + Et
Test H0 : Ö=0
H0,2 acceptée
H0 acceptée
Test H0,2 : (c,Ö)=(0,0) Statistique
F2
(seuil Dickey-Fuller)
xt est I(1) + c
H0,2 rejetée
30
xt est I(0)
H0 rejetée
Test H0 : Ö=0
H0 acceptée
xt est I(1)
31
Les tests des hypothèses H0,3
et H0,2 sont effectués à l'aide de Eviews en
estimant un modèle (Quick-*Estimate Equation...) avec la même
variable dépendante et les mêmes variables explicatives telles que
affichées dans les résultats du test ADF (y compris les
différences des retards de la variable d'intérêt), puis en
conduisant un test de Wald de restriction sur les coefficients
(View-*Coefficient Diagnostics-*Wald Test-Coefficient Restrictions...).
L'hypothèse nulle sera rejetée si la p-value relative à la
statistique F calculée par ce test est inférieure au seuil retenu
(généralement 5%)
Section 2 : Etude des séries
utilisées
L'objectif de cette étape est d'étudier les
propriétés des différentes séries de notre
étude du point de vu de stationnarité et d'ordre
d'intégration.
Etude de la série M1FID :
M1_FID
160,000 140,000 120,000 100,000 80,000 60,000
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Le graphe de cette série se présente comme suit
:
Ce graphe laisse apparaître une tendance
évidente, mais pour déterminer est ce qu'il s'agit d'une tendance
déterministe ou stochastique nous allons procéder aux tests ADF
selon la stratégie présentée ci-dessus :
32
Estimation du modèle [3] pour M1FID
:
L'estimation du modèle [3] donne les résultats
suivants :
Null Hypothesis: M1_FID has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 5 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -3.242139
|
0.0934
|
Test critical values: 1% level -4.252879
|
|
5% level -3.548490
|
|
10% level -3.207094
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(M1_FID)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 05/24/13 Time: 10:39
|
|
Sample (adjusted): 2003Q3 2011Q4
|
|
Included observations: 34 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M1_FID(-1) -0.335364 0.103439 -3.242139
|
0.0032
|
D(M1_FID(-1)) -0.014894 0.164667 -0.090447
|
0.9286
|
D(M1_FID(-2)) -0.098877 0.134004 -0.737867
|
0.4672
|
D(M1_FID(-3)) 0.103223 0.130458 0.791232
|
0.4360
|
D(M1_FID(-4)) 0.673247 0.126661 5.315339
|
0.0000
|
D(M1_FID(-5)) 0.170749 0.174354 0.979325
|
0.3364
|
C 18003.83 5251.900 3.428060
|
0.0020
|
@TREND("2002Q1") 874.8233 265.4699 3.295377
|
0.0028
|
R-squared 0.736755 Mean dependent var
|
2545.475
|
Adjusted R-squared 0.665881 S.D. dependent var
|
2592.404
|
S.E. of regression 1498.488 Akaike info criterion
|
17.66462
|
Sum squared resid 58382109 Schwarz criterion
|
18.02377
|
Log likelihood -292.2986 Hannan-Quinn criter.
|
17.78710
|
F-statistic 10.39532 Durbin-Watson stat
|
1.999826
|
Prob(F-statistic) 0.000004
|
|
La statistique t relative à Ö1 est de -3.24 qui
est supérieur à sa valeur critique de -3.54, on accepte donc H0 :
Existence d'une racine unitaire. On passe donc au test de l'hypothèse
H0,3 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 5.474813
Chi-square 10.94963
|
(2, 26)
2
|
0.0104
0.0042
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(8)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(8)
|
-0.335364
874.8233
|
0.103439
265.4699
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F est
inférieure à 5%, on rejette donc H0,3.
Donc M1_FID est un DS avec trend. Il convient donc de la
stationnariser en la différenciant puis en retirant la tendance. Ceci
peut se faire en prenant le résidu de la régression suivante :
M1_FIDt - M1_FIDt_1 = C + a. t +
Et
Les résultats de cette régression sont comme suit
:
33
Dependent Variable: D(M1_FID)
Method: Least Squares
Date: 05/24/13 Time: 15:53
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4
Included observations: 39 after adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
1412.492
|
814.8924 1.733348
|
0.0914
|
TEMPS
|
47.32875
|
35.50850 1.332885
|
0.1907
|
R-squared
|
0.045816
|
Mean dependent var
|
2359.067
|
Adjusted R-squared
|
0.020027
|
S.D. dependent var
|
2521.092
|
S.E. of regression
|
2495.720
|
Akaike info criterion
|
18.53246
|
Sum squared resid
|
2.30E+08
|
Schwarz criterion
|
18.61777
|
Log likelihood
|
-359.3830
|
Hannan-Quinn criter.
|
18.56307
|
F-statistic
|
1.776582
|
Durbin-Watson stat
|
2.115850
|
Prob(F-statistic)
|
0.190719
|
|
|
|
|
|
|
L'allure du résidu de cette régression est comme
suit :
-2000
-4000
-6000
4000
2000
8000
6000
0
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
M1_FIDRES
Il faut vérifier si cette nouvelle série est
stationnaire. Pour ce faire nous allons effectuer les tests ADF sur cette
série.
Estimation du modèle [3] pour M1_FIDRES
:
34
Null Hypothesis: M1_FIDRES has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 3 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -1.531751
|
0.7990
|
Test critical values: 1% level -4.243644
|
|
5% level -3.544284
|
|
10% level -3.204699
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(M1_FIDRES)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 05/27/13 Time: 16:31
|
|
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4
|
|
Included observations: 35 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M1_FIDRES(-1) -0.554647 0.362100 -1.531751
|
0.1364
|
D(M1_FIDRES(-1)) -0.499938 0.296196 -1.687865
|
0.1022
|
D(M1_FIDRES(-2)) -0.713168 0.204692 -3.484095
|
0.0016
|
D(M1_FIDRES(-3)) -0.650302 0.139206 -4.671509
|
0.0001
|
C 110.7541 687.1455 0.161180
|
0.8731
|
@TREND("2002Q1") -3.392676 28.43693 -0.119305
|
0.9059
|
R-squared 0.818554 Mean dependent var
|
4.097143
|
Adjusted R-squared 0.787270 S.D. dependent var
|
3666.745
|
S.E. of regression 1691.200 Akaike info criterion
|
17.85907
|
Sum squared resid 82944533 Schwarz criterion
|
18.12570
|
Log likelihood -306.5337 Hannan-Quinn criter.
|
17.95111
|
F-statistic 26.16543 Durbin-Watson stat
|
1.951792
|
Prob(F-statistic) 0.000000
|
|
|
|
La statistique t relative à Ö1 est
supérieure à sa valeur critique qui est de -3.54, on accepte donc
H0 : Existence d'une racine unité. On passe à l'hypothèse
H0,3 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 1.173217
Chi-square 2.346434
|
(2, 29)
2
|
0.3236
0.3094
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(6)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(6)
|
-0.554647
-3.392676
|
0.362100
28.43693
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,3 et on passe à
l'estimation du modèle [2].
35
Estimation du modèle [2] pour M1_FIDRES
:
Null Hypothesis: M1_FIDRES has a unit root Exogenous: Constant
Lag Length: 3 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -1.552880
|
0.4955
|
Test critical values: 1% level -3.632900
|
|
5% level -2.948404
|
|
10% level -2.612874
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(M1_FIDRES)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/07/13 Time: 11:42
|
|
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4
|
|
Included observations: 35 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M1_FIDRES(-1) -0.550914 0.354769 -1.552880
|
0.1309
|
D(M1_FIDRES(-1)) -0.502986 0.290203 -1.733223
|
0.0933
|
D(M1_FIDRES(-2)) -0.715364 0.200486 -3.568158
|
0.0012
|
D(M1_FIDRES(-3)) -0.651102 0.136741 -4.761571
|
0.0000
|
C 36.23362 281.6450 0.128650
|
0.8985
|
R-squared 0.818465 Mean dependent var
|
4.097143
|
Adjusted R-squared 0.794260 S.D. dependent var
|
3666.745
|
S.E. of regression 1663.182 Akaike info criterion
|
17.80242
|
Sum squared resid 82985243 Schwarz criterion
|
18.02461
|
Log likelihood -306.5423 Hannan-Quinn criter.
|
17.87912
|
F-statistic 33.81432 Durbin-Watson stat
|
1.952070
|
Prob(F-statistic) 0.000000
|
|
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,2 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 1.223492
Chi-square 2.446984
|
(2, 30)
2
|
0.3085
0.2942
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(5)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(5)
|
-0.550914
36.23362
|
0.354769
281.6450
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,2 et passe à
l'estimation du modèle [1].
Estimation du modèle [1] pour M1_FIDRES
:
Null Hypothesis: M1_FIDRES has a unit root Exogenous: None
Lag Length: 3 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -1.584318
|
0.1052
|
Test critical values: 1% level -2.632688
|
|
5% level -1.950687
|
|
10% level -1.611059
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(M1_FIDRES)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/07/13 Time: 11:49
|
|
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4
|
|
Included observations: 35 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M1_FIDRES(-1) -0.552670 0.348838 -1.584318
|
0.1233
|
D(M1_FIDRES(-1)) -0.501083 0.285192 -1.757007
|
0.0888
|
D(M1_FIDRES(-2)) -0.714493 0.197167 -3.623791
|
0.0010
|
D(M1_FIDRES(-3)) -0.650365 0.134437 -4.837712
|
0.0000
|
R-squared 0.818365 Mean dependent var
|
4.097143
|
Adjusted R-squared 0.800787 S.D. dependent var
|
3666.745
|
S.E. of regression 1636.588 Akaike info criterion
|
17.74583
|
Sum squared resid 83031026 Schwarz criterion
|
17.92358
|
Log likelihood -306.5519 Hannan-Quinn criter.
|
17.80719
|
Durbin-Watson stat 1.951237
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et conclut que
M1_FIDRES est DS. La meilleure façon de la stationnariser est de la
différentier.
La figure ci-dessous présente l'allure de cette nouvelle
série :
M1_FIDRESD1
6,000
4,000
2,000
0 -2,000 -4,000 -6,000 -8,000 -10,000 -12,000
|
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
|
Les tests ADF
|
réalisés sur cette série montrent qu'elle
est stationnaire.
|
36
Conclusion :
37
Etude de la série LNM1FID
LNM1_FID
12.0 11.8 11.6 11.4 11.2 11.0
|
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
|
L'allure de cette série est comme suit :
Estimation du modèle [3] pour LNM1_FID
:
Null Hypothesis: LNM1_FID has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 4 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -3.105322
|
0.1208
|
Test critical values: 1% level -4.243644
|
|
5% level -3.544284
|
|
10% level -3.204699
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LNM1_FID)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/07/13 Time: 16:03
|
|
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4
|
|
Included observations: 35 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LNM1_FID(-1) -0.255569 0.082300 -3.105322
|
0.0043
|
D(LNM1_FID(-1)) 0.149941 0.130256 1.151131
|
0.2594
|
D(LNM1_FID(-2)) 0.011778 0.125990 0.093486
|
0.9262
|
D(LNM1_FID(-3)) 0.152784 0.118425 1.290133
|
0.2076
|
D(LNM1_FID(-4)) 0.746140 0.112628 6.624839
|
0.0000
|
C 2.822126 0.904551 3.119919
|
0.0042
|
@TREND("2002Q1") 0.006113 0.002012 3.037807
|
0.0051
|
R-squared 0.707246 Mean dependent var
|
0.022879
|
Adjusted R-squared 0.644513 S.D. dependent var
|
0.023358
|
S.E. of regression 0.013927 Akaike info criterion
|
-5.533148
|
Sum squared resid 0.005431 Schwarz criterion
|
-5.222079
|
Log likelihood 103.8301 Hannan-Quinn criter.
|
-5.425767
|
F-statistic 11.27390 Durbin-Watson stat
|
2.417134
|
Prob(F-statistic) 0.000002
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,3 :
38
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 4.901437
Chi-square 9.802875
|
(2, 28)
2
|
0.0150
0.0074
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(7)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(7)
|
-0.255569
0.006113
|
0.082300
0.002012
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F étant
inférieure à sa valeur critique, on rejette H0,3 et on
conclut que LNM1_FID est I(1) + C + â.t. Pour la stationnariser, il
suffit de prendre le résidu de la régression suivante :
LNM1_FIDt-LNM1_FIDt-1 = C +
â.t + åt
-.02
-.04
-.06
.06
.04
.02
.00
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
LNM1_FIDRES
On va procéder aux tests ADF sur cette série pour
voir est ce qu'elle est stationnaire ou non.
39
Estimation du modèle [3] pour LNM1_FIDRES
:
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,3 :
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,3 et on passe à
l'estimation du modèle [2].
40
Estimation du modèle [2] pour LNM1_FIDRES
:
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,2 :
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,2 et on passe à
l'estimation du modèle [1].
41
Estimation du modèle [1] pour LNM1_FIDRES
:
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique on accepte H0 et on conclut que
LNM1_FIDRES est DS. Pour la stationnariser nous allons la
différencier.
Le graphe de la nouvelle série obtenue par
différenciation de LNM1_FIDRES se présente comme suit :
-.04
-.08
-.12
.08
.04
.00
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
LNM1_FIDRESD1
Les tests ADF conduits sur cette série montrent qu'elle
est stationnaire. Conclusion : LNM1_FID est I(2)
42
Etude de la série M1_SCR
L'allure de cette série se présente comme suit :
M1_SCR
450,000 400,000 350,000 300,000 250,000 200,000 150,000
100,000
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
L'allure de cette courbe montre une tendance évidente,
mais pour savoir est ce qu'il s'agit d'un TS ou d'un DS, nous allons
procéder aux tests ADF :
Estimation du modèle [3] pour M1SCR:
Null Hypothesis: M1_SCR has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 4 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.907396
|
0.1725
|
Test critical values: 1% level -4.243644
|
|
5% level -3.544284
|
|
10% level -3.204699
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(M1_SCR)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 05/28/13 Time: 10:23
|
|
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4
|
|
Included observations: 35 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M1_SCR(-1) -0.300336 0.103301 -2.907396
|
0.0071
|
D(M1_SCR(-1)) 0.184157 0.165543 1.112447
|
0.2754
|
D(M1_SCR(-2)) 0.361189 0.155440 2.323655
|
0.0276
|
D(M1_SCR(-3)) -0.090752 0.169185 -0.536410
|
0.5959
|
D(M1_SCR(-4)) 0.505137 0.166857 3.027369
|
0.0052
|
C 37884.91 11829.86 3.202480
|
0.0034
|
@TREND("2002Q1") 2346.179 813.0235 2.885746
|
0.0074
|
R-squared 0.570931 Mean dependent var
|
7255.411
|
Adjusted R-squared 0.478987 S.D. dependent var
|
7735.274
|
S.E. of regression 5583.415 Akaike info criterion
|
20.26985
|
Sum squared resid 8.73E+08 Schwarz criterion
|
20.58091
|
Log likelihood -347.7223 Hannan-Quinn criter.
|
20.37723
|
F-statistic 6.209585 Durbin-Watson stat
|
1.841756
|
Prob(F-statistic) 0.000310
|
|
La statistique t relative à Ö1 est égale
à -2.91 qui est largement supérieure à sa valeur critique
de -3.54. On accepte donc H0 et on passe donc au test de l'hypothèse
H0,3 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 4.226668
Chi-square 8.453336
|
(2, 28)
2
|
0.0249
0.0146
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(7)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(7)
|
-0.300336
2346.179
|
0.103301
813.0235
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F étant
inférieure à 5%, on rejette H0,3.
Donc M1_SCR est un DS avec trend. Il convient donc de la
stationnariser en la différenciant puis en retirant la tendance. Ceci
peut se faire en prenant le résidu de la régression suivante :
M1_SCRt -- M1_SCRt_1 = C + a. t +
Et
Les résultats de cette régression sont comme suit
:
Dependent Variable: D(M1_SCR)
Method: Least Squares
Date: 05/28/13 Time: 10:25
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4
Included observations: 39 after adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
6915.111
|
2474.213 2.794873
|
0.0082
|
TEMPS
|
14.21291
|
107.8125 0.131830
|
0.8958
|
R-squared
|
0.000469
|
Mean dependent var
|
7199.369
|
Adjusted R-squared
|
-0.026545
|
S.D. dependent var
|
7479.002
|
S.E. of regression
|
7577.616
|
Akaike info criterion
|
20.75371
|
Sum squared resid
|
2.12E+09
|
Schwarz criterion
|
20.83902
|
Log likelihood
|
-402.6973
|
Hannan-Quinn criter.
|
20.78431
|
F-statistic
|
0.017379
|
Durbin-Watson stat
|
2.644121
|
Prob(F-statistic)
|
0.895833
|
|
|
L'allure de la série des résidus issus de cette
régression, M1_SCRRES, se présente comme suit :
-10,000
-15,000
-20,000
20,000
15,000
10,000
-5,000
5,000
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
M1_SCRRES
43
44
Nous allons vérifier si cette nouvelle série est
stationnaire ou non, en procédant aux tests ADF :
L'allure de la courbe montre l'absence d'une tendance
déterministe, on passe donc directement à l'estimation du
modèle [2].
Estimation du modèle [2] pour M1_SCRRES
:
Null Hypothesis: M1_SCRRES has a unit root Exogenous: Constant
Lag Length: 2 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -3.568796
|
0.0116
|
Test critical values: 1% level -3.626784
|
|
5% level -2.945842
|
|
10% level -2.611531
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(M1_SCRRES)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 05/28/13 Time: 10:28
|
|
Sample (adjusted): 2003Q1 2011Q4
|
|
Included observations: 36 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M1_SCRRES(-1) -1.012331 0.283662 -3.568796
|
0.0012
|
D(M1_SCRRES(-1)) -0.069432 0.259108 -0.267964
|
0.7904
|
D(M1_SCRRES(-2)) 0.319140 0.174602 1.827818
|
0.0769
|
C -151.4609 1071.078 -0.141410
|
0.8884
|
R-squared 0.760596 Mean dependent var
|
130.9706
|
Adjusted R-squared 0.738152 S.D. dependent var
|
12545.93
|
S.E. of regression 6419.891 Akaike info criterion
|
20.47663
|
Sum squared resid 1.32E+09 Schwarz criterion
|
20.65258
|
Log likelihood -364.5793 Hannan-Quinn criter.
|
20.53804
|
F-statistic 33.88843 Durbin-Watson stat
|
1.696606
|
Prob(F-statistic) 0.000000
|
|
La statistique t relative à Ö1 est égale
à -3.57 qui est inférieure à sa valeur critique (-2.94),
on rejette donc H0. Cependant, la constante n'est pas significativement
différente de zéro (p-value=0.8884 > 5%) , on passe donc
à l'estimation du modèle [1].
45
Estimation du modèle [1] pour M1_SCRRES
:
Null Hypothesis: M1_SCRRES has a unit root Exogenous: None
Lag Length: 2 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -3.620154
|
0.0006
|
Test critical values: 1% level -2.630762
5% level -1.950394
10% level -1.611202
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(M1_SCRRES) Method: Least Squares
Date: 05/28/13 Time: 10:33
Sample (adjusted): 2003Q1 2011Q4 Included observations: 36 after
adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M1_SCRRES(-1) -1.010782 0.279210 -3.620154
D(M1_SCRRES(-1)) -0.070055 0.255194 -0.274518
D(M1_SCRRES(-2)) 0.319123 0.171989 1.855479
|
0.0010
0.7854
0.0725
|
R-squared 0.760446 Mean dependent var
Adjusted R-squared 0.745928 S.D. dependent var
S.E. of regression 6323.846 Akaike info criterion
Sum squared resid 1.32E+09 Schwarz criterion
Log likelihood -364.5906 Hannan-Quinn criter.
Durbin-Watson stat 1.697218
|
130.9706 12545.93 20.42170 20.55366 20.46776
|
La statistique t relative à Ö1 est égale
à -3.62 qui est inférieure à sa valeur critique (-1.95),
on rejette donc H0 et conclut que M1_SCRRES est stationnaire.
Conclusion : M1_SCR est I(1)
Etude de la série LNM1SCR
13.0
12.8
12.6
12.4
12.2
12.0
11.8
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
LNM1_SCR
Ce graphe fait apparaître une tendance évidente.
Nous allons donc procéder aux tests ADF pour déterminer sa
nature.
46
Estimation du modèle [3] pour LNM1_SCR :
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,3 :
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,3 et on passe à
l'estimation du modèle [2].
47
Estimation du modèle [2] pour LNM1_SCR :
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,2 :
La p-value relative à la statistique F étant
inférieure à 5%, on rejette H0,2, on conclut que
LNM1_SCR est I(1) + C. La meilleure façon de la stationnariser est de la
différencier.
Le graphe de cette nouvelle série se présente comme
suit :
-.02
-.04
.10
.08
.06
.04
.02
.00
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
LNM1_SCRD1
48
Estimation du modèle [3] pour LNM1_SCRD1
:
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,3 :
La p-value relative à la statistique F étant
inférieure à 5%, on rejette H0,3 et on conclut que
LNM1_SCRD1 est I(1) + C + â.t. Pour la stationnariser il faut la
différencier puis retirer la tendance. Cela revient à prendre le
résidu de la régression suivante :
LNM1_SCRD1t - LNM1_SCRD1t-1 = C +
â.t + åt
Le résultat de cette régression est comme suit :
Le graphe du résidu issu de cette régression se
présente comme suit :
-.04
-.08
-.12
.08
.04
.00
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
LNM1_SCRD1RES
49
50
Les tests ADF réalisés sur cette série
montent qu'elle est stationnaire. Conclusion : LNM1_SCR est
I(2)
Etude de la série M3- M1 :
Pour rappel ce sous-agrégat contient les comptes
d'épargne auprès des banques et les comptes sur livrets
auprès de la caisse d'épargne nationale ainsi que les comptes
à terme et bons de caisse auprès des banques.
Le graphe de la série M3_M1 se présente comme suit
:
M3_M1
400,000 350,000 300,000 250,000 200,000 150,000 100,000
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Nous allons procéder aux tests ADF pour déterminer
la nature de cette série. Estimation du modèle [3] pour M3_M1
:
51
Null Hypothesis: M3_M1 has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.027535
|
0.5680
|
Test critical values: 1% level -4.219126
|
|
5% level -3.533083
|
|
10% level -3.198312
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(M3_M1)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/11/13 Time: 12:41
|
|
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4
|
|
Included observations: 38 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M3_M1(-1) -0.119044 0.058714 -2.027535
|
0.0505
|
D(M3_M1(-1)) 0.279879 0.157088 1.781668
|
0.0837
|
C 13065.24 5402.700 2.418279
|
0.0211
|
@TREND("2002Q1") 951.8607 441.6675 2.155152
|
0.0383
|
R-squared 0.194343 Mean dependent var
|
6298.051
|
Adjusted R-squared 0.123256 S.D. dependent var
|
6843.559
|
S.E. of regression 6407.940 Akaike info criterion
|
20.46776
|
Sum squared resid 1.40E+09 Schwarz criterion
|
20.64014
|
Log likelihood -384.8875 Hannan-Quinn criter.
|
20.52909
|
F-statistic 2.733869 Durbin-Watson stat
|
2.004488
|
Prob(F-statistic) 0.058801
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de H0,3
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 2.383466
Chi-square 4.766931
|
(2, 34)
2
|
0.1075
0.0922
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(4)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(4)
|
-0.119044
951.8607
|
0.058714
441.6675
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,3 et on passe donc
à l'estimation du modèle [2].
Estimation du modèle [2] pour M3_M1 :
52
Null Hypothesis: M3_M1 has a unit root
Exogenous: Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic 0.811014
|
0.9930
|
Test critical values: 1% level -3.610453
5% level -2.938987
10% level -2.607932
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(M3_M1) Method: Least Squares
Date: 06/11/13 Time: 13:10
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39 after
adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M3_M1(-1) 0.010779 0.013291 0.811014
C 3599.584 3274.426 1.099302
|
0.4225
0.2787
|
R-squared 0.017466 Mean dependent var
Adjusted R-squared -0.009089 S.D. dependent var
S.E. of regression 6896.838 Akaike info criterion
Sum squared resid 1.76E+09 Schwarz criterion
Log likelihood -399.0260 Hannan-Quinn criter.
F-statistic 0.657743 Durbin-Watson stat
Prob(F-statistic) 0.422544
|
6099.587 6865.709 20.56543 20.65074 20.59604 1.416664
|
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de H0,2 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 15.58117
Chi-square 31.16235
|
(2, 37)
2
|
0.0000
0.0000
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(2)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1)
C(2)
|
0.010779
3599.584
|
0.013291
3274.426
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F étant
inférieure à 5%, on rejette H0,2 et on conclut donc
que M3_M1 est DS avec Drift. La meilleure façon de la stationnariser est
de la différencier. Le graphe de cette nouvelle série se
présente comme suit :
M3_M1D1
25,000 20,000 15,000 10,000 5,000
0
-5,000
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
53
Nous allons procéder aux tests ADF pour voir est ce
qu'elle est stationnaire. Estimation du modèle [3] pour M3_M1D1
:
Null Hypothesis: M3_M1D1 has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -4.478063
|
0.0052
|
Test critical values: 1% level -4.219126
|
|
5% level -3.533083
|
|
10% level -3.198312
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(M3_M1D1)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/11/13 Time: 13:16
|
|
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4
|
|
Included observations: 38 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M3_M1D1(-1) -0.733409 0.163778 -4.478063
|
0.0001
|
C 3139.038 2384.404 1.316487
|
0.1966
|
@TREND("2002Q1") 77.79646 100.2276 0.776198
|
0.4428
|
R-squared 0.364285 Mean dependent var
|
430.6905
|
Adjusted R-squared 0.327958 S.D. dependent var
|
8156.632
|
S.E. of regression 6686.656 Akaike info criterion
|
20.52927
|
Sum squared resid 1.56E+09 Schwarz criterion
|
20.65856
|
Log likelihood -387.0562 Hannan-Quinn criter.
|
20.57527
|
F-statistic 10.02805 Durbin-Watson stat
|
1.974543
|
Prob(F-statistic) 0.000361
|
|
La statistique t relative à Ö étant
inférieure à sa valeur critique, on rejette H0. Cependant, la
tendance n'est pas significative au seuil de 5%, on doit tester le
modèle [2].
54
Estimation du modèle [2] pour M3_M1D1
:
Null Hypothesis: M3_M1D1 has a unit root Exogenous: Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -4.435181
|
0.0011
|
Test critical values: 1% level -3.615588
5% level -2.941145
10% level -2.609066
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(M3_M1D1) Method: Least Squares
Date: 06/11/13 Time: 13:18
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38 after
adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
M3_M1D1(-1) -0.712925 0.160743 -4.435181
C 4613.677 1432.875 3.219874
|
0.0001
0.0027
|
R-squared 0.353342 Mean dependent var
Adjusted R-squared 0.335379 S.D. dependent var
S.E. of regression 6649.636 Akaike info criterion
Sum squared resid 1.59E+09 Schwarz criterion
Log likelihood -387.3804 Hannan-Quinn criter.
F-statistic 19.67083 Durbin-Watson stat
Prob(F-statistic) 0.000083
|
430.6905 8156.632 20.49371 20.57990 20.52437 1.982157
|
|
|
La statistique t relative à Ö étant
inférieure à sa valeur critique, on rejette H0. La constante est
significativement différente de zéro, donc M3_M1D1 est
stationnaire autour d'une moyenne.
Conclusion : M3_M1 est I(1)
Etude de la série LNM3M1 :
LNM3_M1
13.0 12.8 12.6 12.4 12.2 12.0 11.8 11.6
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Le graphe de cette série se présente comme suit
:
55
Estimation du modèle [3] pour LNM3_M1
:
Null Hypothesis: LNM3_M1 has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -1.474968
|
0.8212
|
Test critical values: 1% level -4.211868
|
|
5% level -3.529758
|
|
10% level -3.196411
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LNM3_M1)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/12/13 Time: 09:31
|
|
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4
|
|
Included observations: 39 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LNM3_M1(-1) -0.108287 0.073416 -1.474968
|
0.1489
|
C 1.287443 0.855440 1.505007
|
0.1410
|
@TREND("2002Q1") 0.003483 0.002377 1.465434
|
0.1515
|
R-squared 0.057134 Mean dependent var
|
0.026420
|
Adjusted R-squared 0.004752 S.D. dependent var
|
0.029508
|
S.E. of regression 0.029438 Akaike info criterion
|
-4.139289
|
Sum squared resid 0.031196 Schwarz criterion
|
-4.011323
|
Log likelihood 83.71613 Hannan-Quinn criter.
|
-4.093376
|
F-statistic 1.090721 Durbin-Watson stat
|
1.505514
|
Prob(F-statistic) 0.346819
|
|
|
|
La statistique relative à Ö1 (-1.47) est
supérieure à sa valeur critique (-3.53). On accepte donc H0, et
on passe au test de l'hypothèse H0,3 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 1.090721
Chi-square 2.181442
|
(2, 36)
2
|
0.3468
0.3360
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(3)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(3)
|
-0.108287
0.003483
|
0.073416
0.002377
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à F étant supérieure
à 5%, on accepte H0,3 et on passe à l'estimation du
modèle [2].
56
Estimation du modèle [2] pour LNM3_M1
:
Null Hypothesis: LNM3_M1 has a unit root Exogenous: Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -0.181452
|
0.9325
|
Test critical values: 1% level -3.610453
5% level -2.938987
10% level -2.607932
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(LNM3_M1) Method: Least Squares
Date: 06/12/13 Time: 09:36
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39 after
adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LNM3_M1(-1) -0.002384 0.013137 -0.181452
C 0.055712 0.161502 0.344962
|
0.8570
0.7321
|
R-squared 0.000889 Mean dependent var
Adjusted R-squared -0.026114 S.D. dependent var
S.E. of regression 0.029891 Akaike info criterion
Sum squared resid 0.033057 Schwarz criterion
Log likelihood 82.58628 Hannan-Quinn criter.
F-statistic 0.032925 Durbin-Watson stat
Prob(F-statistic) 0.857003
|
0.026420 0.029508 -4.132630 -4.047319 -4.102021 1.582537
|
|
|
La statistique relative à Ö1 (-0.18) est
supérieure à sa valeur critique (-2.94). On accepte donc H0, et
on passe au test de l'hypothèse H0,2 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 15.25127
Chi-square 30.50254
|
(2, 37)
2
|
0.0000
0.0000
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(2)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1)
C(2)
|
-0.002384
0.055712
|
0.013137
0.161502
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à F étant inférieure
à 5%, on rejette H0,2 et on conclut que LNM3_M1 est DS avec
Drift. La meilleure façon de la stationnariser est de la
différencier. Le graphe de cette nouvelle série se
présente comme suit :
LNM3_M1D1
.10 .08 .06 .04 .02 .00 -.02 -.04
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
57
Les tests ADF conduits sur cette série montrent qu'elle
est stationnaire autour d'une moyenne.
Conclusion : LNM3_M1 est I(1)
Etude de la série PIB :
PIB
220,000 200,000 180,000 160,000 140,000 120,000 100,000
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Le graphe de la série PIB se présente comme suit
:
L'allure de cette courbe montre une tendance croissante
évidente. Mais pour savoir est ce qu'elle est de type DS ou TS nous
allons procéder aux tests ADF :
Estimation du modèle [3] pour PIB:
L'estimation du modèle [3] donne les résultats
suivants :
58
Null Hypothesis: PIB has a unit root
Exogenous: Constant, Linear Trend
Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.016811
|
0.5737
|
Test critical values: 1% level -4.219126
|
|
5% level -3.533083
|
|
10% level -3.198312
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(PIB)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 05/27/13 Time: 16:48
|
|
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4
|
|
Included observations: 38 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
PIB(-1) -0.212330 0.105280 -2.016811
|
0.0517
|
D(PIB(-1)) -0.388025 0.148629 -2.610691
|
0.0133
|
C 23633.98 10408.13 2.270724
|
0.0296
|
@TREND("2002Q1") 601.0285 278.0961 2.161226
|
0.0378
|
R-squared 0.316615 Mean dependent var
|
2483.421
|
Adjusted R-squared 0.256316 S.D. dependent var
|
2755.606
|
S.E. of regression 2376.355 Akaike info criterion
|
18.48382
|
Sum squared resid 1.92E+08 Schwarz criterion
|
18.65620
|
Log likelihood -347.1926 Hannan-Quinn criter.
|
18.54515
|
F-statistic 5.250782 Durbin-Watson stat
|
1.921014
|
Prob(F-statistic) 0.004372
|
|
La statistique relative à Ö1 (-2.017) est
supérieure à sa valeur critique (-3.53). On accepte donc H0, et
on passe au test de l'hypothèse H0,3.
· Estimation du modèle : D(PIB) = PIBt -
PIBt_1 = C + et Les résultats de cette estimation sont comme
suit :
Dependent Variable: D(PIB)
Method: Least Squares
Date: 05/27/13 Time: 16:49
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4
Included observations: 39 after adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
2445.359
|
437.0660 5.594942
|
0.0000
|
R-squared
|
0.000000
|
Mean dependent var
|
2445.359
|
Adjusted R-squared
|
0.000000
|
S.D. dependent var
|
2729.476
|
S.E. of regression
|
2729.476
|
Akaike info criterion
|
18.68691
|
Sum squared resid
|
2.83E+08
|
Schwarz criterion
|
18.72957
|
Log likelihood
|
-363.3948
|
Hannan-Quinn criter.
|
18.70222
|
Durbin-Watson stat
|
2.887832
|
|
|
|
|
|
|
|
· Calcul de F3 : F3 = (
|
2,83.108-1,92.108
192108 ) = 8.53 > 6.73 4 on rejette H0,3 .
Par conséquent ,39-3)
|
la série D(PIB) est un TS. La meilleure façon de
la dessaisonaliser est de prendre les résidus de la régression
suivante :
D(PIB) = PIBt - PIBt_1 = C + a. t + et
Les résultats de cette régression sont comme suit
:
59
Dependent Variable: D(PIB) Method: Least Squares
Date: 05/27/13 Time: 16:51
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39 after
adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
1788.695
|
894.6456 1.999334
|
0.0530
|
TEMPS
|
32.83320
|
38.98371 0.842229
|
0.4051
|
R-squared
|
0.018811
|
Mean dependent var
|
2445.359
|
Adjusted R-squared
|
-0.007708
|
S.D. dependent var
|
2729.476
|
S.E. of regression
|
2739.975
|
Akaike info criterion
|
18.71921
|
Sum squared resid
|
2.78E+08
|
Schwarz criterion
|
18.80452
|
Log likelihood
|
-363.0245
|
Hannan-Quinn criter.
|
18.74981
|
F-statistic
|
0.709349
|
Durbin-Watson stat
|
2.942842
|
Prob(F-statistic)
|
0.405071
|
|
|
|
|
|
|
Le graphe de la série des résidus, PIBRES, issus de
cette régression se présente comme suit :
-2,000
-4,000
-6,000
-8,000
4,000
2,000
8,000
6,000
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
PIBRES
De la même façon, nous allons vérifier est ce
que la nouvelle série, PIBRES est stationnaire ou non. Pour ce faire,
nous allons procéder aux tests ADF. L'allure de la courbe montre qu'il
n'y a pas présence d'une tendance déterministe, on passe donc
directement au modèle [2] :
Estimation du modèle [2] pour PIBRES :
Les résultats de l'estimation de ce modèle sont
comme suit :
60
Null Hypothesis: PIBRES has a unit root
Exogenous: Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -10.04259
|
0.0000
|
Test critical values: 1% level -3.615588
5% level -2.941145
10% level -2.609066
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(PIBRES) Method: Least Squares
Date: 05/27/13 Time: 16:56
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38 after
adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
PIBRES(-1) -1.472644 0.146640 -10.04259
C 21.01350 396.4659 0.053002
|
0.0000
0.9580
|
R-squared 0.736945 Mean dependent var
Adjusted R-squared 0.729638 S.D. dependent var
S.E. of regression 2443.979 Akaike info criterion
Sum squared resid 2.15E+08 Schwarz criterion
Log likelihood -349.3449 Hannan-Quinn criter.
F-statistic 100.8536 Durbin-Watson stat
Prob(F-statistic) 0.000000
|
22.98259 4700.291 18.49184 18.57803 18.52250 1.947267
|
|
|
La statistique t relative à Ö1 est égale
à -10.04 qui est largement inférieure à sa valeur critique
(-2.94), on rejette donc H0. Cependant, la constante n'est pas
significativement différente de zéro (p-value = 0.958 >5%), on
passe donc à l'estimation du modèle [1].
Estimation du modèle [1] pour PIBRES :
Les résultats de l'estimation de ce modèle sont
comme suit :
61
Null Hypothesis: PIBRES has a unit root
Exogenous: None
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -10.18074
|
0.0000
|
Test critical values: 1% level -2.627238
5% level -1.949856
10% level -1.611469
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(PIBRES) Method: Least Squares
Date: 05/27/13 Time: 16:59
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38 after
adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
PIBRES(-1) -1.472648 0.144650 -10.18074
|
0.0000
|
R-squared 0.736925 Mean dependent var
Adjusted R-squared 0.736925 S.D. dependent var
S.E. of regression 2410.821 Akaike info criterion
Sum squared resid 2.15E+08 Schwarz criterion
Log likelihood -349.3464 Hannan-Quinn criter.
Durbin-Watson stat 1.947107
|
22.98259 4700.291 18.43929 18.48238 18.45462
|
|
|
La statistique t relative à Ö1 est égale
à -10.18 qui est largement inférieur à sa valeur critique
(-1.95) on rejette donc H0 et on conclut que la série PIBRES est
stationnaire.
Conclusion : PIB est I(1)
Etude de la série LNPIB (ln(PIB)) :
LNPIB
12.3
12.2 12.1 12.0 11.9 11.8 11.7 11.6
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
|
Le graphe de cette série se présente comme suit
:
62
Estimation du modèle [3] pour LNPIB :
Null Hypothesis: LNPIB has a unit root
Exogenous: Constant, Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.572014
|
0.2944
|
Test critical values: 1% level -4.211868
|
|
5% level -3.529758
|
|
10% level -3.196411
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LNPIB)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/07/13 Time: 14:45
|
|
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4
|
|
Included observations: 39 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LNPIB(-1) -0.317133 0.123302 -2.572014
|
0.0144
|
C 3.685184 1.426432 2.583498
|
0.0140
|
@TREND("2002Q1") 0.005447 0.002137 2.549222
|
0.0152
|
R-squared 0.155371 Mean dependent var
|
0.016032
|
Adjusted R-squared 0.108447 S.D. dependent var
|
0.016604
|
S.E. of regression 0.015678 Akaike info criterion
|
-5.399362
|
Sum squared resid 0.008848 Schwarz criterion
|
-5.271396
|
Log likelihood 108.2876 Hannan-Quinn criter.
|
-5.353449
|
F-statistic 3.311132 Durbin-Watson stat
|
2.364630
|
Prob(F-statistic) 0.047862
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,3 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 3.311132
Chi-square 6.622265
|
(2, 36)
2
|
0.0479
0.0365
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(3)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(3)
|
-0.317133
0.005447
|
0.123302
0.002137
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value de la statistique F étant inférieure
à 5% on rejette H0,3. Donc, LNPIB est I(1) + C + â.t.
La meilleure façon de la stationnariser est de la différentier
puis de retirer la tendance. Ceci est équivalent à prendre le
résidu de la régression suivante :
LNPIBt-LNPIBt-1 = C+ â.t +
åt
Les résultats de cette régression sont comme suit
:
Dependent Variable: D(LNPIB)
Method: Least Squares
Date: 06/07/13 Time: 14:57
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4
Included observations: 39 after adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
0.016405
|
0.005494 2.986136
|
0.0050
|
@TREND("2002Q1")
|
-1.87E-05
|
0.000239 -0.078008
|
0.9382
|
R-squared
|
0.000164
|
Mean dependent var
|
0.016032
|
Adjusted R-squared
|
-0.026858
|
S.D. dependent var
|
0.016604
|
S.E. of regression
|
0.016825
|
Akaike info criterion
|
-5.281951
|
Sum squared resid
|
0.010474
|
Schwarz criterion
|
-5.196640
|
Log likelihood
|
104.9980
|
Hannan-Quinn criter.
|
-5.251342
|
F-statistic
|
0.006085
|
Durbin-Watson stat
|
2.780079
|
Prob(F-statistic)
|
0.938242
|
|
|
L'allure du résidu issu de cette régression se
présente comme suit :
-.01
-.02
-.03
-.04
-.05
.04
.03
.02
.01
.00
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
LNPIBRES
Les tests ADF conduits sur cette série montrent qu'elle
est stationnaire. Conclusion : LNPIB est I(1) + C +
â.t
Etude de la série PIBDEF (PIB/IPC) :
63
Le graphe de cette série se présente comme suit
:
1900
1800
1700
1600
1500
1400
1300
1200
1100
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
PIB_DEF
64
Estimation du modèle [3] pour PIB_DEF
:
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique de 5%, on accepte H0 et on passe
au test de l'hypothèse H0,3 :
65
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,3 et on passe à
l'estimation du modèle [2].
Estimation du modèle [2] pour PIB_DEF
:
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique au seuil de 5%, on accepte H0 et
on passe au test de l'hypothèse H0,2 :
66
La p-value relative à la statistique F étant
inférieure à 5%, on rejette H0 ;2 et on conclut que
PIB_DEF est un DS avec Drift. La meilleure façon de la stationnariser
est de la différencier. Le graphe de cette nouvelle série se
présente comme suit :
-100
150
100
-50
50
0
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
PIB_DEFD1
Les tests ADF effectués sur cette série montrent
qu'elle est stationnaire autour d'une moyenne.
Conclusion : PIB_DEF est I(1)
67
Etude de la série LNPIBDEF
(ln(PIB/IPC))
L'allure de cette série se présente comme suit :
LNPIB_DEF
7.6
7.5
7.4
|
|
|
7.3 7.2 7.1 7.0
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Estimation du modèle [3] pour LNPIB_DEF
:
Null Hypothesis: LNPIB_DEF has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.749248
|
0.2240
|
Test critical values: 1% level -4.219126
|
|
5% level -3.533083
|
|
10% level -3.198312
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(LNPIB_DEF)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/07/13 Time: 15:15
|
|
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4
|
|
Included observations: 38 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LNPIB_DEF(-1) -0.641837 0.233459 -2.749248
|
0.0095
|
D(LNPIB_DEF(-1)) -0.384677 0.161500 -2.381896
|
0.0230
|
C 4.540629 1.643448 2.762868
|
0.0092
|
@TREND("2002Q1") 0.007878 0.002906 2.711539
|
0.0104
|
R-squared 0.591977 Mean dependent var
|
0.012196
|
Adjusted R-squared 0.555975 S.D. dependent var
|
0.024161
|
S.E. of regression 0.016100 Akaike info criterion
|
-5.320756
|
Sum squared resid 0.008813 Schwarz criterion
|
-5.148379
|
Log likelihood 105.0944 Hannan-Quinn criter.
|
-5.259426
|
F-statistic 16.44287 Durbin-Watson stat
|
2.056803
|
Prob(F-statistic) 0.000001
|
|
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de H0,3 :
68
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 3.839309
Chi-square 7.678618
|
(2, 34)
2
|
0.0314
0.0215
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(4)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(4)
|
-0.641837
0.007878
|
0.233459
0.002906
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F étant
inférieure à 5%, on rejette H0,3 et on conclut que
LNPIB_DEF est I(1) + C + â.t. La meilleure façon de la
stationnariser est de la différencier et de retirer la tendance. Ceci
est équivalent à prendre le résidu de la régression
ci-dessous :
LNPIB_DEFt-LNPIB_DEFt-1 = C +
â.t
Les résultats de cette régression sont comme suit
:
Dependent Variable: D(LNPIB_DEF) Method: Least Squares
Date: 06/07/13 Time: 15:22
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39 after
adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
0.012961
|
0.007889 1.642885
|
0.1089
|
@TREND("2002Q1")
|
-3.45E-05
|
0.000344 -0.100251
|
0.9207
|
R-squared
|
0.000272
|
Mean dependent var
|
0.012272
|
Adjusted R-squared
|
-0.026748
|
S.D. dependent var
|
0.023845
|
S.E. of regression
|
0.024162
|
Akaike info criterion
|
-4.558136
|
Sum squared resid
|
0.021601
|
Schwarz criterion
|
-4.472825
|
Log likelihood
|
90.88365
|
Hannan-Quinn criter.
|
-4.527527
|
F-statistic
|
0.010050
|
Durbin-Watson stat
|
3.405660
|
Prob(F-statistic)
|
0.920687
|
|
|
|
|
|
|
L'allure des résidus issus de cette régression se
présente comme suit :
LNPIB_DEFRES
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
.08
.06
.04
.02
.00
-.02
-.04
-.06
-.08
Les tests ADF réalisés sur cette série
montrent qu'elle est stationnaire. Conclusion : LNPIB_DEF est I(1) + C
+ â.t
69
Etude de la série TauxCC :
TAUXCC
.040
.036
.032
|
|
|
.028
.024
.020
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
L'allure de cette série est comme suit :
Vu l'allure de la courbe ci-dessus, il est évident
qu'il ne s'agit pas d'un bruit blanc. Ceci est confirmé par la lecture
du corrélogramme de la série :
Date: 05/20/13 Time: 15:00 Sample: 2002Q1 2011Q4 Included
observations: 40
|
|
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
0.702
|
0.702
|
21.233
|
0.000
|
|
|
2
|
0.404
|
-0.17...
|
28.455
|
0.000
|
|
3
|
0.277
|
0.135
|
31.934
|
0.000
|
|
4
|
0.149
|
-0.13...
|
32.975
|
0.000
|
|
5
|
0.180
|
0.282
|
34.526
|
0.000
|
|
6
|
0.210
|
-0.07...
|
36.707
|
0.000
|
|
7
|
0.112
|
-0.08...
|
37.347
|
0.000
|
|
8
|
0.014
|
-0.08...
|
37.358
|
0.000
|
|
9
|
-0.03...
|
0.035
|
37.426
|
0.000
|
|
1...
|
-0.08...
|
-0.08...
|
37.830
|
0.000
|
|
1...
|
-0.17...
|
-0.20...
|
39.637
|
0.000
|
|
1...
|
-0.26...
|
-0.12...
|
43.954
|
0.000
|
|
1...
|
-0.28...
|
0.047
|
48.910
|
0.000
|
|
1...
|
-0.29...
|
-0.11...
|
54.579
|
0.000
|
|
1...
|
-0.29...
|
-0.05...
|
60.338
|
0.000
|
|
1...
|
-0.28...
|
-0.12...
|
66.195
|
0.000
|
|
1...
|
-0.25...
|
0.156
|
71.103
|
0.000
|
|
1...
|
-0.22...
|
-0.09...
|
75.114
|
0.000
|
|
1...
|
-0.27...
|
-0.20...
|
81.342
|
0.000
|
|
2...
|
-0.32...
|
-0.14...
|
90.428
|
0.000
|
|
|
|
|
|
|
|
On va procéder aux tests ADF pour déterminer la
nature de la non stationnarité.
70
Estimation du modèle [3] pour TAUXCC :
Null Hypothesis: TAUXCC has a unit root Exogenous: Constant,
Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -3.302619
|
0.0808
|
Test critical values: 1% level -4.211868
|
|
5% level -3.529758
|
|
10% level -3.196411
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(TAUXCC)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 05/15/13 Time: 09:39
|
|
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4
|
|
Included observations: 39 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
TAUXCC(-1) -0.313552 0.094940 -3.302619
|
0.0022
|
C 0.007270 0.002736 2.657565
|
0.0117
|
@TREND("2002Q1") 6.50E-05 3.85E-05 1.687440
|
0.1002
|
R-squared 0.261083 Mean dependent var
|
-0.000254
|
Adjusted R-squared 0.220032 S.D. dependent var
|
0.003049
|
S.E. of regression 0.002693 Akaike info criterion
|
-8.922779
|
Sum squared resid 0.000261 Schwarz criterion
|
-8.794813
|
Log likelihood 176.9942 Hannan-Quinn criter.
|
-8.876866
|
F-statistic 6.359969 Durbin-Watson stat
|
2.007363
|
Prob(F-statistic) 0.004312
|
|
|
|
La statistique t relative à Ö1 est égale
à -3.30 qui est supérieure à sa valeur critique au seuil
de 5%, mais inférieure à celle au seuil de 1%. Pour cette
série, nous allons retenir un seuil de 1%, et donc nous rejetons H0.
D'autre part, le coefficient relatif à la tendance n'étant pas
significativement différent de zéro, on doit passer à
l'estimation du modèle [2].
71
Estimation du modèle [2] pour TAUXCC :
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique (au seuil de 1%), on accepte H0
et on passe au test de l'hypothèse H0,2 :
La p-value relative à la statistique F est
supérieure à 1%, on accepte donc H0,2 et on passe
à l'estimation du modèle [1].
72
Estimation du modèle [1] pour TAUXCC :
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique au seuil de 1%, on accepte H0 et
on conclut que TAUXCC est un DS. La meilleure façon de la stationnariser
est de la différencier. Le graphe de cette nouvelle série se
présente comme suit :
.012 .008 .004 .000 -.004 -.008 -.012 -.016
|
|
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
TAUXCCD1
Les tests ADF conduits sur cette série montrent qu'elle
est stationnaire. Conclusion : TAUXCC est I(1).
73
Etude de la série IPC :
IPC
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Le graphe de cette série se présente comme suit
:
Estimation du modèle [3] pour IPC :
Null Hypothesis: IPC has a unit root
Exogenous: Constant, Linear Trend
Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.042331
|
0.5601
|
Test critical values: 1% level -4.219126
|
|
5% level -3.533083
|
|
10% level -3.198312
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(IPC)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/07/13 Time: 11:12
|
|
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4
|
|
Included observations: 38 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
IPC(-1) -0.325196 0.159228 -2.042331
|
0.0489
|
D(IPC(-1)) -0.537607 0.139479 -3.854387
|
0.0005
|
C 30.31981 14.55012 2.083819
|
0.0448
|
@TREND("2002Q1") 0.166680 0.081162 2.053664
|
0.0478
|
R-squared 0.526030 Mean dependent var
|
0.408513
|
Adjusted R-squared 0.484209 S.D. dependent var
|
1.447662
|
S.E. of regression 1.039691 Akaike info criterion
|
3.015024
|
Sum squared resid 36.75253 Schwarz criterion
|
3.187402
|
Log likelihood -53.28546 Hannan-Quinn criter.
|
3.076355
|
F-statistic 12.57814 Durbin-Watson stat
|
1.714527
|
Prob(F-statistic) 0.000011
|
|
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,3 :
74
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 2.118157
Chi-square 4.236313
|
(2, 34)
2
|
0.1358
0.1203
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(4)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(4)
|
-0.325196
0.166680
|
0.159228
0.081162
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,3 et on passe à
l'estimation du modèle [2].
Estimation du modèle [2] pour IPC :
Null Hypothesis: IPC has a unit root
Exogenous: Constant
Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic -0.131131
|
0.9386
|
Test critical values: 1% level -3.615588
|
|
5% level -2.941145
|
|
10% level -2.609066
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(IPC)
|
|
Method: Least Squares
|
|
Date: 06/07/13 Time: 11:21
|
|
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4
|
|
Included observations: 38 after adjustments
|
|
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
IPC(-1) -0.004142 0.031587 -0.131131
|
0.8964
|
D(IPC(-1)) -0.682672 0.125677 -5.431960
|
0.0000
|
C 1.113076 3.211811 0.346557
|
0.7310
|
R-squared 0.467236 Mean dependent var
|
0.408513
|
Adjusted R-squared 0.436792 S.D. dependent var
|
1.447662
|
S.E. of regression 1.086429 Akaike info criterion
|
3.079327
|
Sum squared resid 41.31150 Schwarz criterion
|
3.208610
|
Log likelihood -55.50720 Hannan-Quinn criter.
|
3.125324
|
F-statistic 15.34755 Durbin-Watson stat
|
1.829766
|
Prob(F-statistic) 0.000016
|
|
|
|
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,2 :
Wald Test: Equation: Untitled
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
F-statistic 7.127342
Chi-square 14.25468
|
(2, 35)
2
|
0.0025
0.0008
|
Null Hypothesis: C(1)=0,C(3)=0 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
C(1) C(3)
|
-0.004142
1.113076
|
0.031587
3.211811
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
4.72
4.68
4.64
4.60
4.56
4.52
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
LNIPC
75
La p-value relative à la statistique F étant
inférieure à sa valeur critique, on rejette H0,2. Par
conséquent, IPC est I(1) + C et la meilleure façon de la
stationnariser est de la différencier.
IPCD1
5 4 3 2 1 0
-1
-2
-3
-4
|
|
|
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
|
Le graphe ci-dessous représente la série IPCD1,
différence première de IPC :
Les tests ADF réalisés sur cette série
montrent qu'elle est stationnaire. Conclusion : IPC est
I(1)
Etude de la série LNIPC :
Le graphe de cette série se présente comme suit
:
76
Estimation du modèle [3] pour LNIPC :
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,3 :
La p-value relative à la statistique F étant
supérieure à 5%, on accepte H0,3 et on passe à
l'estimation du modèle [2].
77
Estimation du modèle [2] pour LNIPC :
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on passe au
test de l'hypothèse H0,2 :
Encore une fois, la p-value relative à la statistique F
étant supérieure à 5%, on accepte H0,2 et on
passe à l'estimation du modèle [1].
78
Estimation du modèle [1] pour LNIPC :
La statistique t relative à Ö étant
supérieure à sa valeur critique, on accepte H0 et on conclut que
LNIPC est un DS. La meilleure façon de la stationnariser est de la
différencier. Le graphe de cette nouvelle série se
présente comme suit :
-.01
-.02
-.03
-.04
.04
.03
.02
.01
.00
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
LNIPCD1
Les tests ADF conduits sur cette série montrent qu'elle
est stationnaire. Conclusion : LNIPC est I(1)
79
Le tableau ci-dessous récapitule la nature des
différentes séries étudiées en termes de
stationnarité et ordre d'intégration :
Série
|
Définition
|
Stationnaire
|
Ordre
d'intégration
|
M1_FID
|
Monnaie fiduciaire
|
Non
|
I(2)
|
LNM1_FID
|
Logarithme de M1_FID
|
Non
|
I(2)
|
M1_SCR
|
Monnaie scripturale
|
Non
|
I(1)
|
LNM1_SCR
|
Logarithme de M1_SCR
|
Non
|
I(2)
|
|
M3_M1
|
Agrégat monétaire M3 - M1
|
Non
|
I(1)
|
LNM3_M1
|
Logarithme de M3 M1
|
Non
|
I(1)
|
PIB
|
Produit Intérieur Brut
|
Non
|
I(1)
|
LNPIB
|
Logarithme de PIB
|
Non
|
I(1)
|
PIB_DEF
|
PIB déflaté par l'indice des Prix à la
Consommation(IPC)
|
Non
|
I(1)
|
LNPIB_DEF
|
Logarithme de PIB DEF
|
Non
|
I(1)
|
TAUXCC
|
Taux sur compte carnet
|
Non
|
I(1)
|
IPC
|
Indice des Prix à la Consommation
|
Non
|
I(1)
|
LNIPC
|
Logarithme de IPC
|
Non
|
I(1)
|
Toutes les séries sont intégrées d'ordre 1,
à l'exception de M1_FID, LNM1_FID et LNM1_SCR qui sont
intégrées d'ordre 2.
80
Chapitre III : Estimation de la demande de
monnaie dans le cas du Maroc
Avant d'aborder l'estimation de la demande de monnaie dans le
cas du Maroc, on se propose d'abord de présenter les résultats
d'une étude économétrique de la demande de monnaie
réalisée pour la zone euro. Ces résultats nous servirons
comme une base de comparaison avec nos résultats. Ce choix a
été dicté principalement par l'intensité et
l'importance des échanges économiques du Maroc avec cette zone ce
qui, à notre avis, fait d'elle, le meilleur repère pour situer
nos résultats et conclusions.
Section 1 : ESTIMATION D'UNE FONCTION DE DEMANDE DE
MONNAIE POUR LA ZONE EURO PAR LA BANQUE DE FRANCE
Cette étude économétrique a
été réalisée en 2003 par un groupe de travail,
interne à la Banque de France, rassemblant des experts rattachés
à différentes unités administratives. Le BULLETIN DE LA
BANQUE DE FRANCE - N°111 - MARS 200 3 propose une synthèse des
résultats des estimations de la fonction de demande de monnaie de la
zone euro dans le cadre d'un système multivarié.
Le modèle qu'ils ont estimé s'écrit en
univarié sous la forme suivante :
mt -- Pt = Yo +
Yi. Yt + Y2. rownt + Y3.
rat + Y4. rltt + Y5. 7Tt +
£t
Où
mt : est le logarithme du stock de monnaie à la
période t,
pt : est le logarithme du déflateur d'une composante de la
demande ou du PIB,
~t : est le taux d'inflation,
yt est le logarithme du PIB réel,
rownt : est le taux d'intérêt intrinsèque,
rctt : est le taux d'intérêt nominal de court
terme
rltt : est les taux d'intérêt nominal de long
terme
Et : est un terme d'erreur.
Les yi sont les paramètres à estimer et
vérifient les inégalités suivante : y1 > 0, y2 < 0,
y3 < 0, y4 < 0, y5 < 0.
81
Il ressort de leur étude que l'approche
univariée donne une élasticité de la demande de monnaie au
revenu très supérieure à 1 ce qui n'est pas conforme
à la théorie économique.
En revanche, l'approche multivariée (VECM), leur a
permis d'obtenir des résultats nettement plus intéressants, tant
du point de vue statistique qu'économique. En effet, les
différents tests statistiques conduits leur ont permis, d'une part, de
valider les spécifications retenues et d'autre part, d'identifier deux
relations de cointégration, interprétées respectivement
comme une équation de vitesse de circulation de la monnaie et comme une
relation de Fisher (relation liant l'inflation et le taux
d'intérêt de long terme). En outre, l'hypothèse d'une
élasticité unitaire des encaisses réelles au revenu,
rejetée dans le cas univarié, a été acceptée
dans cette approche, ce qui a permis de réconcilier les données
et la théorie économique.
Les deux tableaux ci-dessous présentent les
résultats qu'ils ont obtenus pour la demande de monnaie et ceux pour la
relation de FISHER :
Variables Coefficients
cst 1.297
yt 1.000
rownt 0.063
rctt -0.039
rltt -0.020
Equation de demande de monnaie
Variables Coefficients
cst -0.363
rltt 0.502
Relation de FISHER (ðt = â0+â1.rltt)
Dans ce bulletin, ils présentent également un
tableau comparant leurs résultats avec ceux obtenus par d'autres auteurs
(Brand et et Cassola, 2000 ; Calza et alii, 2001 ; Coenen et Vega, 2001 ;
Gerlach et Sevensson, 2001) :
82
Auteurs
|
Périodes
|
yt
|
rownt
|
rctt
|
rltt
|
rctt-rownt
|
rltt-rctt
|
ðt
|
BC
|
1980Q1-
|
1.331
|
|
|
-0.0040
|
|
|
|
|
1999Q3
|
|
|
|
|
|
|
|
CGL
|
1980Q1-
|
1.336
|
|
|
|
-0.0086
|
|
|
|
1999Q4
|
|
|
|
|
|
|
|
CV(a)
|
1980Q4-
|
1.125
|
|
|
|
|
-0.0087
|
-0.0151
|
|
1998Q4
|
|
|
|
|
|
|
|
GS(a)
|
1981Q1-
|
1.510
|
|
|
|
|
0.0156
|
|
|
1998Q4
|
|
|
|
|
|
|
|
BdF
|
1987Q1-
|
1.000
|
-0.063
|
-0.039
|
-0.020
|
|
|
|
|
2002Q1
|
|
|
|
|
|
|
|
BC : Brand et Cassola CGL : Calza et alii
CV : Coenen et Verga GS : Gerlach et Svensson (a) : Analyse
univariée BdF : Banque de France
L'objectif principal recherché dans la section suivante
est d'estimer la fonction de demande de monnaie pour le cas du Maroc selon la
théorie Keynésienne mais en se basant sur les trois forme de
monnaie suivantes : monnaie fiduciaire (M1_FID), monnaie scripturale(M1_SCR) et
enfin M3-M1 . Pour rappel, Keynes distingue trois motifs de détention de
la monnaie : motif de transaction, motif de précaution et motif de
spéculation, mais en ce qui concerne sa formulation mathématique,
il regroupe ces trois motifs de détention de la monnaie en une seule
équation de demande de monnaie qu'il appel fonction de
préférence pour la liquidité. La formulation
qu'il propose est comme suit :
M'
~ = L1(Y)+L2(i)
Où :
Md : est la demande de monnaie P : est le niveau
général des prix i : est le taux d'intérêt
Y : est le revenu réel
L1 : est la fonction de demande pour les motifs transaction et
précaution
L2 : est la demande de monnaie pour le motif
spéculation.
Pour le motif de transaction, nous allons nous baser sur le
sous-agrégat de M1 ne contenant que les billets de banque et les
pièces de monnaie (monnaie fiduciaire), que nous allons noter M1_FID.
Pour le motif de précaution, nous allons étudier
le sous-agrégat de M1 qui ne contient que la monnaie scripturale, nous
noterons ce sous-agrégat M1_SCR.
83
Notre choix de ces sous-agrégats est motivé par
le fait suivant, et que nous considérons comme une hypothèse
à tester :
Hypothèse (H) : pour leurs transactions
de tous les jours les agents gardent, pour des raisons pratiques, une grande
partie de leurs revenus sous forme liquides (billets et pièces) et non
sous forme de dépôt à vue, bien que les paiements par
cartes connaissent une évolution croissante ces dernières
années. Par contre, pour le motif de précaution, il devrait
être sous forme de dépôt à vue ou dans les comptes
à court terme (et donc inclut dans M1_SCR et M3_M1).
Enfin, le motif de spéculation sera
appréhendé en étudiant l'agrégat M3 duquel on
retranchera l'agrégat M1, ce sous agrégat sera noté
M3_M1.
L'objectif est de vérifier est ce que les
hypothèses émises par Keynes selon lesquelles le motif de
transaction et le motif de précaution dépendent du revenu et
seulement de celui-ci, et que le motif de spéculation dépend du
taux d'intérêt uniquement.
Ainsi, le taux sur compte de carnet (TAUXCC) sera toujours
inclut dans les estimations, et à chaque fois la significativité
de son coefficient sera testée. Si notre hypothèse est vraie, ce
coefficient ne devrait être significativement différent de
zéro que pour M1_SCR et M3_M1.
La démarche que nous allons adopter pour les
différents modèle se présente comme suit :
· Spécification du modèle (formulation
mathématiques et hypothèses économiques sur ses
coefficients)
· Estimation du modèle (sous Eviews)
· Validation du modèle par les tests statistiques
· Interprétation des résultats du
modèle retenu
Mais avant de passer à l'estimation des modèles
il nous a apparu important de faire un rappel de la stratégie de tests
de Dickey-Fuller que nous allons adopter vu leurs importance dans la
stationnarisation des séries étudiées et dans la
détermination de leurs ordres d'intégration le cas
échéant.
84
Section 2 : Estimation univariée de la demande
de monnaie
Dans cette partie, nous allons utiliser un modèle
univarié dans lequel la demande de monnaie M1_FID puis M1_SCR et enfin
M3_M1 seront expliquées par le PIB et par TAUXCC. Le but étant
d'essayer de capturer la demande incombant au motif de transaction et de
précaution et celle incombant au motif de spéculation selon la
théorie Keynésienne. A chaque fois, nous allons estimer un
modèle en niveau puis en logarithme.
I- Etude de la demande de monnaie fiduciaire (M1_FID)
I-1- Spécification en niveau :
Le modèle à estimer s'écrit comme suit :
M1_FIDt = C + a. PIBt + b.
TAUXCCt + åt
Dans cette spécification nous utilisons le PIB nominal
et par conséquent, M1_FID ne sera pas divisée par l'IPC.
Selon la théorie de Keynes le coefficient a doit
être positif et le coefficient b négatif, alors que la constante C
ne devrait pas être significativement différente de
zéro.
Les résultats de régression de ce modèle
sont comme suit :
Dependent Variable: M1_FID Method: Least Squares
Date: 06/10/13 Time: 10:14 Sample: 2002Q1 2011Q4 Included
observations: 40
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-36052.02
|
3774.096 -9.552492
|
0.0000
|
PIB
|
0.938953
|
0.017182 54.64664
|
0.0000
|
TAUXCC
|
-55292.24
|
115442.9 -0.478957
|
0.6348
|
R-squared
|
0.988238
|
Mean dependent var
|
106440.8
|
Adjusted R-squared
|
0.987602
|
S.D. dependent var
|
28967.35
|
S.E. of regression
|
3225.388
|
Akaike info criterion
|
19.06753
|
Sum squared resid
|
3.85E+08
|
Schwarz criterion
|
19.19420
|
Log likelihood
|
-378.3507
|
Hannan-Quinn criter.
|
19.11333
|
F-statistic
|
1554.353
|
Durbin-Watson stat
|
0.921204
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 1 : M1_FID C,PIB,TAUXCC
Le coefficient relatif à la constante C est
significativement différent de zéro ce qui contredit notre
hypothèse.
85
Le coefficient relatif à PIB est positif et
significativement différent de zéro, en plus il est
inférieur à 1 ce qui est logique puisque la demande de monnaie ne
peut pas être supérieure au revenu.
Par contre, le coefficient relatif à TAUXCC n'est pas
significatif au seuil de 5% et même au seuil de 10%, ce qui contredit une
deuxième fois notre hypothèse.
Ces conclusions sont conditionnées par la validité
du modèle. C'est ce qu'on se propose de faire par la suite.
Le R2 est très satisfaisant (0.987), de
même que le R2 ajusté. Cependant, la statistique de
Durbin-Watson est proche de zéro ce qui laisse présager d'une
autocorrélation des erreurs.
En effet, l'analyse des résidus de cette régression
montre qu'on est en présence d'une autocorrélation des erreurs
:
Date: 06/10/13 Time: 10:17 Sample: 2002Q1 2011Q4 Included
observations: 40
|
|
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
0.522
|
0.522
|
11.746
|
0.001
|
|
2
|
0.271
|
-0.00...
|
14.992
|
0.001
|
|
3
|
0.209
|
0.095
|
16.983
|
0.001
|
|
4
|
0.236
|
0.127
|
19.589
|
0.001
|
|
5
|
-0.06...
|
-0.35...
|
19.784
|
0.001
|
|
6
|
-0.41...
|
-0.43...
|
28.125
|
0.000
|
|
7
|
-0.18...
|
0.353
|
29.864
|
0.000
|
|
8
|
-0.14...
|
-0.12...
|
30.973
|
0.000
|
|
9
|
-0.34...
|
-0.37...
|
37.443
|
0.000
|
|
1...
|
-0.51...
|
-0.06...
|
52.118
|
0.000
|
|
1...
|
-0.35...
|
-0.14...
|
59.247
|
0.000
|
|
1...
|
-0.22...
|
-0.31...
|
62.259
|
0.000
|
|
1...
|
-0.39...
|
-0.07...
|
72.142
|
0.000
|
|
1...
|
-0.33...
|
0.056
|
79.390
|
0.000
|
|
1...
|
0.001
|
0.012
|
79.390
|
0.000
|
|
1...
|
0.234
|
0.069
|
83.225
|
0.000
|
|
1...
|
0.185
|
0.062
|
85.717
|
0.000
|
|
1...
|
0.158
|
-0.21...
|
87.627
|
0.000
|
|
1...
|
0.327
|
-0.21...
|
96.206
|
0.000
|
|
2...
|
0.335
|
0.025
|
105.64
|
0.000
|
|
|
|
|
|
|
|
En effet, les coefficients d'ordre 1, 6, 9 et 10 sont
significativement différents de zéro.
On s'attendait à ce résultat étant
donné qu'aucune des séries présentes dans ce modèle
n'est stationnaire. En effet, M1_FID est I(2), PIB et TAUXCC sont I(1).
Les conclusions ci-dessus ne sont donc pas à prendre en
compte étant donné que le modèle ne peut pas être
validé.
Nous allons donc estimer le modèle ci-dessus avec les
séries stationnarisées :
M1_FIDRESD1t = C + a. PIBRESt
+ b.TAUXCCD1 + Et
Avec les hypothèses suivantes : C non significativement
différent de zéro, 1> a >0 et b <0 Les résultats
de l'estimation de ce modèle sont comme suit :
86
Modèle 2 : M1_FIDRESD1
C,PIBRES,TAUXCC
Les résultats de cette estimation montrent qu'aucun des
coefficients n'est significatif, même si leurs signes sont conforme
à la théorie (1> a >0 et b <0). En plus, le
R2 et le R2 ajusté se sont beaucoup
détériorés (0.068700 pour R2 et 0.01548 pour
R2 ajusté).
L'analyse du corrélogramme des résidus issus de
cette régression montre en fait qu'il y a présence d'une forte
autocorrélation des erreurs. En effet, comme le montre la figure
ci-dessous, les coefficients d'ordre 2, 4 et 6 sont significativement
différents de zéro.
Cette autocorrélation est sûrement dû
à l'omission de quelque variables étant donnée le R2
très bas.
Nous allons donc voir à l'aide du test de
causalité de Granger si des retards de PIBRES et de TAUXCCD1 peuvent
améliorer le modèle :
En prenant un retard de 4, on obtient les résultats
suivants :
87
Comme on peut le voir sur ce tableau, l'hypothèse
« PIBRES ne cause pas M1_FIDRESD1 » est rejetée au seuil de 5%
(p-value = 0.04556). Par contre, l'hypothèse « TAUXCC ne cause pas
M1_FIDRESD1 » est acceptée au seuil de 5%.
On se propose donc d'introduire dans le modèle
précédent les retards jusqu'à l'ordre 4 de la variable
PIBRES. Les résultats de ce modèle sont comme suit :
Modèle 3 : M1_FIDRESD1 C, PIBRES, PIBRES(-1
à -4) TAUXCCD1
D'après ces résultats on voit que le R2
s'est amélioré mais les coefficients sont toujours non
significatifs. En plus, les erreurs sont toujours
autocorrélées comme le montre le
corrélogramme
ci-dessous :
88
Pour remédier à ce problème, nous avons
testé plusieurs modèles incluant différents retards pour
les erreurs (termes MA : Moyenne mobile). Le meilleur modèle est celui
avec 4 retards des erreurs :
Modèle 4 : M1_FIDRESD1 C, PIBRES, PIBRES(-1
à -4) TAUXCCD1 MA(1 à 4)
En effet, comme on peut le constater, le R2 s'est
nettement amélioré en passant à 0,76 et le R2
ajusté à 0.66. Cependant, on constate que les coefficients
relatifs à PIBRES d'ordre 1, 3 et 4 sont négatifs ce qui
soulève des questions quant à leur signification et justification
économique.
Le corrélogramme des résidus ci-dessous, montre
qu'aucun des coefficients d'autocorrélation n'est significativement
différent de zéro :
89
Cependant, le test de Breusch-Godfrey ne permet pas d'accepter
l'hypothèse H0 selon laquelle il y a absence de corrélation :
En effet, les p-value relatives aux statistiques F et
n*R2 sont toutes les deux inférieures à 5% et
même 1%.
Donc même si le R2 du dernier modèle est
assez satisfaisant, on ne peut pas le valider si on se fie au test de
Breusch-Godfrey.
Si on retire les retards de PIBRES, on obtient les
résultats suivants :
90
Dependent Variable: M1_FIDRESD1 Method: Least Squares
Date: 06/11/13 Time: 12:21
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38 after
adjustments Convergence achieved after 25 iterations MA Backcast: 2001Q3
2002Q2
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
29.25949
|
346.0383 0.084556
|
0.9332
|
PIBRES
|
0.237446
|
0.112671 2.107434
|
0.0433
|
TAUXCCD1
|
58860.98
|
162633.2 0.361925
|
0.7199
|
MA(1)
|
-0.181954
|
0.068648 -2.650542
|
0.0125
|
MA(2)
|
-0.594425
|
0.087771 -6.772448
|
0.0000
|
MA(3)
|
-0.153580
|
0.063892 -2.403742
|
0.0224
|
MA(4)
|
0.919146
|
0.042208 21.77641
|
0.0000
|
|
R-squared
|
0.709423
|
Mean dependent var
|
11.29564
|
Adjusted R-squared
|
0.653183
|
S.D. dependent var
|
3630.246
|
S.E. of regression
|
2137.896
|
Akaike info criterion
|
18.33785
|
Sum squared resid
|
1.42E+08
|
Schwarz criterion
|
18.63951
|
Log likelihood
|
-341.4192
|
Hannan-Quinn criter.
|
18.44518
|
F-statistic
|
12.61406
|
Durbin-Watson stat
|
2.534566
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
Inverted MA Roots
|
.84-.51i
|
.84+.51i -.75-.63i
|
-.75+.63i
|
Modèle 5 : M1_FIDRESD1 PIBRES, MA(1 à
4)
Comme on peut le voir, tous les coefficients relatifs aux
retards MA ainsi que celui relatif à PIBRES sont significativement
différents de zéro au seuil de 5% et le R2s'est
détérioré par rapport au modèle 4. En plus, le
corrélogramme ci-dessous, montre que les résidus sont
autocorrélés :
Date: 06/11/13 Time: 12:26
Sample: 2002Q3 2011Q4
Included observations: 38
Q-statistic probabilities adjusted for 4 ARMA term(s)
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
-0.29...
|
-0.29...
|
3.5042
|
|
|
2
|
-0.17...
|
-0.27...
|
4.7278
|
|
|
3
|
0.049
|
-0.11...
|
4.8305
|
|
|
4
|
0.358
|
0.348
|
10.569
|
|
|
5
|
-0.10...
|
0.192
|
11.095
|
0.001
|
|
6
|
-0.28...
|
-0.18...
|
15.026
|
0.001
|
|
7
|
-0.03...
|
-0.35...
|
15.069
|
0.002
|
|
8
|
0.286
|
-0.07...
|
19.210
|
0.001
|
|
9
|
-0.05...
|
0.162
|
19.352
|
0.002
|
|
1...
|
-0.48...
|
-0.27...
|
31.946
|
0.000
|
|
1...
|
0.248
|
0.004
|
35.411
|
0.000
|
|
1...
|
-0.00...
|
-0.29...
|
35.412
|
0.000
|
|
1...
|
0.008
|
-0.08...
|
35.417
|
0.000
|
|
1...
|
-0.25...
|
0.023
|
39.602
|
0.000
|
|
1...
|
0.034
|
-0.13...
|
39.680
|
0.000
|
|
1...
|
0.152
|
-0.12...
|
41.274
|
0.000
|
|
|
|
|
|
|
On conclut donc que la spécification en niveau de la
demande de monnaie M1_FID ne permet pas de mettre en évidence la
présence d'un motif de spéculation comme c'est postulé par
la théorie Keynésienne. Ceci conforte tout de même notre
hypothèse (H).
I-2- Spécification logarithmique :
Selon cette spécification, le modèle à
estimer est comme suit :
LNM1_FID - LNIPC = C + a. LNPIB_DEF + b. TAUXCC +
å
91
Cette fois-ci, nous allons utiliser le PIB réel et par
conséquent l'agrégat M1_FID sera divisé par l'IPC.
L'avantage de ce modèle est que les coefficients a et b ont une
signification économique. En effet, a sera interprété
comme étant l'élasticité de M1_FID par rapport au PIB et b
sera interprété comme étant la
semi-élasticité de M1_FID par rapport à TAUXCC.
Nous allons directement passer au modèle avec les
variables stationnarisées, soit le modèle ci-dessous :
LNM1_FIDRESD1 - LNIPCD1 = C + a. LNPIB_DEFRES + b. TAUXCCD1
+ å avec åt ~ N (0, ó2)
Les résultats de l'estimation de ce modèle sont
comme suit :
Dependent Variable: LNM1_FIDRESD1-LNIPCD1 Method: Least
Squares
Date: 06/11/13 Time: 09:08
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4
Included observations: 38 after adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-0.004432
|
0.005463 -0.811244
|
0.4227
|
LNPIB_DEFRES
|
0.429837
|
0.228411 1.881859
|
0.0682
|
TAUXCCD1
|
-2.906281
|
1.786115 -1.627152
|
0.1127
|
R-squared
|
0.146873
|
Mean dependent var
|
-0.003700
|
Adjusted R-squared
|
0.098123
|
S.D. dependent var
|
0.035332
|
S.E. of regression
|
0.033554
|
Akaike info criterion
|
-3.875692
|
Sum squared resid
|
0.039404
|
Schwarz criterion
|
-3.746409
|
Log likelihood
|
76.63816
|
Hannan-Quinn criter.
|
-3.829694
|
F-statistic
|
3.012772
|
Durbin-Watson stat
|
2.452892
|
Prob(F-statistic)
|
0.062050
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 6 : (LNM1_FIDRESD1-LNIPC)
C,LNPIB_DEFRES,TAUXCCD1
Ces résultats montrent qu'aucun des coefficients n'est
significativement différent de zéro au seuil de 5%. Par contre,
celui relatif à LNPIB_DEFRES peut être accepté au seuil de
10%. Le R2 et le R2 ajusté sont très bas (0.15 et
0.098 respectivement).
L'analyse du corrélogramme des résidus ci-dessous,
montre une forte corrélation d'ordre 4 :
Date: 06/11/13 Time: 09:12
Sample: 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38
|
|
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
-0.26...
|
-0.26...
|
2.8870
|
0.089
|
|
2
|
-0.41...
|
-0.51...
|
10.039
|
0.007
|
|
3
|
-0.12...
|
-0.63...
|
10.732
|
0.013
|
|
4
|
0.708
|
0.318
|
33.121
|
0.000
|
|
5
|
-0.20...
|
0.057
|
35.088
|
0.000
|
|
6
|
-0.38...
|
-0.07...
|
42.062
|
0.000
|
|
7
|
0.006
|
0.018
|
42.064
|
0.000
|
|
8
|
0.482
|
-0.06...
|
53.815
|
0.000
|
|
9
|
-0.15...
|
-0.02...
|
55.024
|
0.000
|
|
1...
|
-0.38...
|
-0.19...
|
63.201
|
0.000
|
|
1...
|
0.066
|
-0.23...
|
63.450
|
0.000
|
|
1...
|
0.388
|
-0.13...
|
72.231
|
0.000
|
|
1...
|
-0.05...
|
0.059
|
72.422
|
0.000
|
|
1...
|
-0.45...
|
-0.21...
|
85.280
|
0.000
|
|
1...
|
0.166
|
0.004
|
87.107
|
0.000
|
|
1...
|
0.249
|
-0.24...
|
91.379
|
0.000
|
|
|
|
|
|
|
92
Le coefficient d'autocorrélation d'ordre 2 est
également significativement différent de zéro. On se
propose donc d'introduire un terme MA d'ordre 2 et un autre d'ordre 4 dans le
modèle et de retirer la constante étant donné sa p-value
très élevée. Les résultats obtenus à partir
de l'estimation de ce modèle sont comme suit :
Dependent Variable: LNM1_FIDRESD1-LNIPCD1 Method: Least
Squares
Date: 06/11/13 Time: 09:14
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38 after
adjustments Convergence achieved after 14 iterations MA Backcast: 2001Q3
2002Q2
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LNPIB_DEFRES
|
0.611350
|
0.081798 7.473899
|
0.0000
|
TAUXCCD1
|
-0.938386
|
0.993148 -0.944861
|
0.3514
|
MA(2)
|
-0.426607
|
0.071263 -5.986364
|
0.0000
|
MA(4)
|
0.948616
|
0.028556 33.21933
|
0.0000
|
R-squared
|
0.725462
|
Mean dependent var
|
-0.003700
|
Adjusted R-squared
|
0.701238
|
S.D. dependent var
|
0.035332
|
S.E. of regression
|
0.019312
|
Akaike info criterion
|
-4.956878
|
Sum squared resid
|
0.012680
|
Schwarz criterion
|
-4.784501
|
Log likelihood
|
98.18069
|
Hannan-Quinn criter.
|
-4.895548
|
Durbin-Watson stat
|
2.466296
|
|
|
Inverted MA Roots
|
.77+.62i
|
.77-.62i -.77+.62i
|
-.77-.62i
|
|
|
|
|
Modèle 7 : Modèle 6 :
(LNM1_FIDRESD1-LNIPC) LNPIB_DEFRES,TAUXCCD1 MA(2) MA(4)
Comme on peut le voir, à l'exception du coefficient
relatif à TAUXCCD1, tous les autres coefficients sont significativement
différents de zéro, et le R2 et le R2
ajusté se sont nettement améliorés (0.72 et 0.70
respectivement).
L'analyse du corrélogramme des résidus
ci-dessous, montre qu'à part le coefficient d'ordre 8, tous les autres
coefficients d'autocorrélation sont non significatifs :
Date: 06/11/13 Time: 09:19
Sample: 2002Q3 2011Q4
Included observations: 38
Q-statistic probabilities adjusted for 2 ARMA term(s)
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
-0.26...
|
-0.26...
|
2.8881
|
|
|
2
|
-0.09...
|
-0.17...
|
3.2481
|
|
|
3
|
-0.14...
|
-0.24...
|
4.1981
|
0.040
|
|
4
|
0.301
|
0.188
|
8.2432
|
0.016
|
|
5
|
-0.17...
|
-0.10...
|
9.6949
|
0.021
|
|
6
|
-0.19...
|
-0.26...
|
11.429
|
0.022
|
|
7
|
0.034
|
-0.07...
|
11.486
|
0.043
|
|
8
|
0.409
|
0.324
|
19.973
|
0.003
|
|
9
|
-0.01...
|
0.262
|
19.991
|
0.006
|
|
1...
|
-0.35...
|
-0.23...
|
26.692
|
0.001
|
|
1...
|
0.140
|
0.014
|
27.797
|
0.001
|
|
1...
|
-0.05...
|
-0.26...
|
27.959
|
0.002
|
|
1...
|
0.021
|
-0.05...
|
27.987
|
0.003
|
|
1...
|
-0.33...
|
-0.11...
|
34.955
|
0.000
|
|
1...
|
0.144
|
-0.19...
|
36.321
|
0.001
|
|
1...
|
0.175
|
-0.06...
|
38.434
|
0.000
|
|
|
|
|
|
|
Par contre, le test de Breusch-Godfrey conduit avec 20 retards
permet d'accepter l'hypothèse d'abscence d'autocorrélation des
erreurs au seuil de 5%, comme le montre les deux p-values des deux statistique
de test :
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
F-statistic 1.608733 Prob. F(20,14) 0.1829
Obs*R-squared 26.35360 Prob. Chi-Square(20) 0.1544
93
Ces différents tests nous permettent d'accepter le
modèle.
Ce modèle nous donne une
élasticité-revenu (élasticité de M1_FID par rapport
au PIB_DEF) égale à 0.61 et une
semi-élasticité-taux égale à
-0.94. On peut donc dire qu'une augmentation de 1% du PIB
entraîne une augmentation de seulement 0.61% de M1_FID et vice-versa. Une
augmentation de 1 point du taux sur compte de carnet entraîne une
diminution de -0.94% de M1_FID et vice-versa.
D'autre part, les résultats de test d'une
élasticité unitaire ne permettant pas d'accepter cette
hypothèse, la constante, qui est ici égale à zéro,
ne peut pas être interprétée comme une vitesse de
circulation :
Wald Test: Equation: EQ07
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
t-statistic -4.751348
F-statistic 22.57531
Chi-square 22.57531
|
34
(1, 34)
1
|
0.0000
0.0000
0.0000
|
Null Hypothesis: C(1)=1 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
-1 + C(1)
|
-0.388650
|
0.081798
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
Ces deux modèles nous permettent de conclure que le
motif de spéculation est absent pour M1_FID, c'est-à-dire que le
seul motif de détention de M1_FID est le motif de transaction et celui
de précaution ce qui est conforme à notre hypothèse
(H).
II- Etude de la demande de monnaie scripturale (M1_SCR)
II-1- Spécification en niveau :
Le modèle à estimer s'écrit comme suit :
M1_SCRt = C + a. PIBt + b.
TAUXCCt + åt Avec C non significativement
différent de zéro, 0 <a < 1 et b<0
Nous allons suivre la démarche que nous avons
adoptée pour M1_FID.
Dans cette spécification nous utilisons le PIB nominal
et par conséquent, M1_SCR ne sera pas divisée par l'IPC.
94
Les résultats de régression de ce modèle
sont comme suit :
Dependent Variable: M1_SCR Method: Least Squares
Date: 06/10/13 Time: 10:19 Sample: 2002Q1 2011Q4 Included
observations: 40
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-138975.7
|
13143.42 -10.57379
|
0.0000
|
PIB
|
2.910663
|
0.059838 48.64253
|
0.0000
|
TAUXCC
|
-753078.9
|
402034.1 -1.873172
|
0.0690
|
R-squared
|
0.985039
|
Mean dependent var
|
286346.5
|
Adjusted R-squared
|
0.984231
|
S.D. dependent var
|
89448.33
|
S.E. of regression
|
11232.53
|
Akaike info criterion
|
21.56305
|
Sum squared resid
|
4.67E+09
|
Schwarz criterion
|
21.68972
|
Log likelihood
|
-428.2611
|
Hannan-Quinn criter.
|
21.60885
|
F-statistic
|
1218.085
|
Durbin-Watson stat
|
0.773446
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 8 : M1_SCR C, PIB, TAUXCC
Les résultats de cette estimation montrent que les
coefficients relatifs à la constante et à PIB sont significatifs
au seuil de 5%, mais pas celui relatif à TAUXCC. Toutefois, la
significativité de ce dernier coefficient peut être
acceptée au seuil de 10% contrairement à ce qu'on a obtenu pour
M1_FID. Cependant, le coefficient relatif à PIB est égal à
2.9 et est donc supérieur à 1 ce qui contredit notre
hypothèse.
Le R2 est très élevé (0.98) au
même titre que le R2 ajusté. Cependant, la statistique
DW est proche de 0 ce qui laisse présager d'une autocorrélation
des erreurs.
En effet, l'analyse du corrélogramme des résidus
issus de cette régression montre qu'il y a présence d'une forte
autocorrélation des erreurs. En effet, comme le montre la figure
ci-dessous, les coefficients d'ordre 1, 2, 15 et 16 sont significativement
différents de zéro.
Date: 06/10/13 Time: 10:26
Sample: 2002Q1 2011Q4 Included observations: 40
|
|
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
0.606
|
0.606
|
15.840
|
0.000
|
|
|
2
|
0.508
|
0.223
|
27.269
|
0.000
|
|
3
|
0.331
|
-0.07...
|
32.233
|
0.000
|
|
4
|
0.200
|
-0.07...
|
34.106
|
0.000
|
|
5
|
0.075
|
-0.08...
|
34.377
|
0.000
|
|
6
|
-0.11...
|
-0.21...
|
34.976
|
0.000
|
|
7
|
-0.04...
|
0.174
|
35.097
|
0.000
|
|
8
|
-0.06...
|
0.069
|
35.321
|
0.000
|
|
9
|
-0.06...
|
-0.04...
|
35.535
|
0.000
|
|
1...
|
-0.04...
|
0.001
|
35.651
|
0.000
|
|
1...
|
-0.21...
|
-0.34...
|
38.221
|
0.000
|
|
1...
|
-0.21...
|
-0.11...
|
40.899
|
0.000
|
|
1...
|
-0.35...
|
-0.14...
|
48.622
|
0.000
|
|
1...
|
-0.36...
|
-0.04...
|
57.425
|
0.000
|
|
1...
|
-0.44...
|
-0.09...
|
70.427
|
0.000
|
|
1...
|
-0.40...
|
0.030
|
81.716
|
0.000
|
|
1...
|
-0.32...
|
-0.08...
|
89.193
|
0.000
|
|
1...
|
-0.21...
|
0.054
|
92.840
|
0.000
|
|
1...
|
-0.09...
|
0.033
|
93.498
|
0.000
|
|
2...
|
-0.00...
|
0.019
|
93.498
|
0.000
|
|
|
|
|
|
|
|
95
On s'attendait à ce résultat étant
donné qu'aucune des séries présentes dans ce modèle
n'est stationnaire. En effet, M1_SCR, PIB et TAUXCC sont toutes I(1). Nous
allons donc estimer le modèle avec les séries
stationnarisées :
M1_SCRRESt = C + a. PIBRESt + b.
TAUXCCD1t + Et
Avec C non significativement différent de zéro, 0
<a < 1 et b<0 Les résultats de l'estimation de ce modèle
sont comme suit :
Dependent Variable: M1_SCRRES Method: Least Squares
Date: 06/10/13 Time: 12:21
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39 after
adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
52.04004
|
1201.138 0.043326
|
0.9657
|
PIBRES
|
0.554593
|
0.456707 1.214329
|
0.2325
|
TAUXCCD1
|
205006.2
|
404997.2 0.506192
|
0.6158
|
R-squared
|
0.053561
|
Mean dependent var
|
1.87E-13
|
Adjusted R-squared
|
0.000981
|
S.D. dependent var
|
7477.246
|
S.E. of regression
|
7473.578
|
Akaike info criterion
|
20.74994
|
Sum squared resid
|
2.01E+09
|
Schwarz criterion
|
20.87791
|
Log likelihood
|
-401.6238
|
Hannan-Quinn criter.
|
20.79585
|
F-statistic
|
1.018654
|
Durbin-Watson stat
|
2.637168
|
Prob(F-statistic)
|
0.371252
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 9 : M1_SCRRES
C,PIBRES,TAUXCCD1
Les résultats de cette estimation montrent qu'aucun des
coefficients n'est significatif, en plus, celui relatif à TAUXCC n'est
pas négatif comme on s'y attendait et R2 est très bas
(0.05356).
L'analyse du corrélogramme des résidus issus de
cette régression montre en fait qu'il y a présence d'une forte
autocorrélation des erreurs. En effet, comme le montre la figure
ci-dessous, les coefficients d'ordre 1 jusqu'à 5 sont significativement
différents de zéro.
Date: 06/10/13 Time: 12:24
Sample: 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39
|
|
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
-0.35...
|
-0.35...
|
5.2131
|
0.022
|
|
|
2
|
0.437
|
0.358
|
13.478
|
0.001
|
|
3
|
-0.42...
|
-0.26...
|
21.655
|
0.000
|
|
4
|
0.439
|
0.225
|
30.477
|
0.000
|
|
5
|
-0.46...
|
-0.22...
|
40.617
|
0.000
|
|
6
|
0.182
|
-0.24...
|
42.224
|
0.000
|
|
7
|
-0.38...
|
-0.07...
|
49.717
|
0.000
|
|
8
|
0.344
|
0.100
|
55.838
|
0.000
|
|
9
|
-0.23...
|
0.078
|
58.887
|
0.000
|
|
1...
|
0.252
|
-0.00...
|
62.377
|
0.000
|
|
1...
|
-0.25...
|
-0.10...
|
66.139
|
0.000
|
|
1...
|
0.167
|
-0.21...
|
67.797
|
0.000
|
|
1...
|
-0.21...
|
-0.07...
|
70.727
|
0.000
|
|
1...
|
0.015
|
-0.19...
|
70.741
|
0.000
|
|
1...
|
-0.20...
|
-0.05...
|
73.440
|
0.000
|
|
1...
|
0.082
|
-0.00...
|
73.911
|
0.000
|
|
|
|
|
|
|
Cette autocorrélation est sûrement dû
à l'omission de quelque variables étant donnée le R2
très bas.
96
Nous allons donc voir à l'aide du test de
causalité de Granger si des retards de PIBRES et de TAUXCCD1 peuvent
améliorer notre modèle :
En prenant un retard de 4, on obtient les résultats
suivants :
Pairwise Granger Causality Tests
Date: 06/10/13 Time: 12:27 Sample: 2002Q1 2011Q4 Lags: 4
|
|
|
|
Null Hypothesis:
|
Obs
|
F-Statistic
|
Prob.
|
PIBRES does not Granger Cause M1_SCRRES
|
35
|
0.69468
|
0.6024
|
M1_SCRRES does not Granger Cause PIBRES
|
|
1.74064
|
0.1714
|
TAUXCCD1 does not Granger Cause M1_SCRRES
|
35
|
1.85745
|
0.1482
|
M1_SCRRES does not Granger Cause TAUXCCD1
|
|
2.42500
|
0.0735
|
TAUXCCD1 does not Granger Cause PIBRES
|
35
|
0.61497
|
0.6557
|
PIBRES does not Granger Cause TAUXCCD1
|
|
0.95067
|
0.4508
|
|
|
|
|
Comme on peut le voir sur ce tableau, l'hypothèse
« PIBRES ne cause pas M1_SCRRES » est acceptée au seuil de 5%
(p-value = 0.60) de même que l'hypothèse « TAUXCC ne cause
pas M1_SCRRES » (p-value = 0.15). Donc, l'introduction de retards de
PIBRES et de TAUXCC ne permettra pas d'améliorer notre modèle. On
passe donc directement à l'introduction de retards MA. Le
corrélogramme précédent nous suggère les retards
suivants : 1 jusqu'à 5 et 7. Les résultats de ce modèle
sont comme suit :
Dependent Variable: M1_SCRRES Method: Least Squares
Date: 06/10/13 Time: 12:35
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39 after
adjustments Convergence achieved after 75 iterations MA Backcast: 2000Q3
2002Q1
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
468.7053
|
504.7014 0.928679
|
0.3605
|
PIBRES
|
0.051861
|
0.326631 0.158774
|
0.8749
|
TAUXCCD1
|
515578.6
|
364890.6 1.412967
|
0.1680
|
MA(1)
|
-0.189860
|
0.106689 -1.779560
|
0.0853
|
MA(2)
|
0.351219
|
0.143100 2.454355
|
0.0201
|
MA(3)
|
-0.295310
|
0.104069 -2.837629
|
0.0081
|
MA(4)
|
0.513939
|
0.087905 5.846532
|
0.0000
|
MA(5)
|
-0.624400
|
0.110982 -5.626117
|
0.0000
|
|
MA(7)
|
-0.646027
|
0.141060 -4.579810
|
0.0001
|
R-squared
|
0.608232
|
Mean dependent var
|
1.87E-13
|
Adjusted R-squared
|
0.503760
|
S.D. dependent var
|
7477.246
|
S.E. of regression
|
5267.292
|
Akaike info criterion
|
20.17559
|
Sum squared resid
|
8.32E+08
|
Schwarz criterion
|
20.55949
|
Log likelihood
|
-384.4241
|
Hannan-Quinn criter.
|
20.31333
|
F-statistic
|
5.821986
|
Durbin-Watson stat
|
1.821757
|
Prob(F-statistic)
|
0.000163
|
|
|
Inverted MA Roots
|
.98
|
.55+.83i .55-.83i
|
-.20-.81i
|
|
-.20+.81i
|
-.75-.63i -.75+.63i
|
|
|
|
|
|
Modèle 10 : M1_SCRRES C, PIBRES, TAUXCCD1, MA (1
à 7)
L'examen de ces résultat montre que le R2 et
le R2 ajusté se sont nettement améliorés bien
qu'ils ne soient pas très satisfaisants (0.61 pour R2 et
seulement 0.50 pour R2 ajusté). Cependant, aucun des
coefficients relatifs à C, PIBRES et TAUXCCD1 n'est significatif. En
plus, celui relatif à TAUXCCD1 est positif contrairement à nos
attentes.
97
D'autre part, le corrélogramme des résidus
ci-dessous, montre qu'aucun des coefficients d'autocorrélation n'est
significativement différent de zéro :
Date: 06/10/13 Time: 12:50
Sample: 2002Q2 2011Q4
Included observations: 39
Q-statistic probabilities adjusted for 6 ARMA term(s)
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
0.076
|
0.076
|
0.2441
|
|
|
2
|
-0.07...
|
-0.07...
|
0.4627
|
|
|
3
|
-0.15...
|
-0.14...
|
1.5139
|
|
|
4
|
0.153
|
0.175
|
2.5780
|
|
|
5
|
-0.09...
|
-0.15...
|
3.0410
|
|
|
6
|
-0.09...
|
-0.07...
|
3.4299
|
|
|
7
|
-0.01...
|
0.043
|
3.4404
|
0.064
|
|
8
|
0.148
|
0.073
|
4.5766
|
0.101
|
|
9
|
-0.11...
|
-0.13...
|
5.2184
|
0.156
|
|
1...
|
0.076
|
0.149
|
5.5371
|
0.236
|
|
1...
|
-0.14...
|
-0.19...
|
6.7736
|
0.238
|
|
1...
|
-0.02...
|
-0.05...
|
6.7992
|
0.340
|
|
1...
|
-0.15...
|
-0.06...
|
8.1996
|
0.315
|
|
1...
|
-0.10...
|
-0.20...
|
8.8373
|
0.356
|
|
1...
|
-0.10...
|
-0.06...
|
9.5809
|
0.385
|
|
1...
|
0.057
|
0.025
|
9.8085
|
0.457
|
|
|
|
|
|
|
Le test de Breusch-Godfrey , conduit avec 20 retards, permet
également d'accepter l'hypothèse H0 selon laquelle il y a absence
de corrélation :
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
|
|
F-statistic 0.508332 Prob. F(20,10)
Obs*R-squared 19.63172 Prob. Chi-Square(20)
|
0.9051
0.4812
|
Test Equation:
Dependent Variable: RESID Method: Least Squares
Date: 06/10/13 Time: 12:51
Sample: 2002Q2 2011Q4
Included observations: 39
Presample missing value lagged residuals set to zero.
|
|
|
|
En effet, les p-value relatives aux statistiques F et à
n*R2 sont toutes les deux inférieures à 5%.
Même si ces résultats nous permettent de valider le
modèle, on ne peut pas l'accepter puisque aucun des coefficients
relatifs à PIBRES et TAUXCCD1 n'est significativement différent
de zéro.
II-2- Spécification logarithmique :
Selon cette spécification, le modèle à
estimer s'écrit comme suit :
LNM1_SCR - LNIPC = C + a. LNPIB_DEF0 + b. TAUXCC
+ å 0
Comme on l'a fait pour M1_FID, nous allons directement passer
au modèle avec les variables stationnarisées, soit le
modèle ci-dessous :
LNM1_SCRD1RES - LNIPCD1 = C + a.LNPIB_DEFRES + b. TAUXCCD1
+ å 0
98
Les résultats de l'estimation de ce modèle sont
comme suit :
Dependent Variable: LNM1_SCRD1RES-LNIPCD1 Method: Least
Squares
Date: 06/10/13 Time: 14:28
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4
Included observations: 38 after adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-0.003134
|
0.006469 -0.484442
|
0.6311
|
LNPIB_DEFRES
|
0.954624
|
0.270494 3.529188
|
0.0012
|
TAUXCCD1
|
3.181393
|
2.115194 1.504067
|
0.1415
|
R-squared
|
0.300279
|
Mean dependent var
|
-0.004019
|
Adjusted R-squared
|
0.260295
|
S.D. dependent var
|
0.046201
|
S.E. of regression
|
0.039736
|
Akaike info criterion
|
-3.537485
|
Sum squared resid
|
0.055262
|
Schwarz criterion
|
-3.408202
|
Log likelihood
|
70.21221
|
Hannan-Quinn criter.
|
-3.491487
|
F-statistic
|
7.509967
|
Durbin-Watson stat
|
3.105043
|
Prob(F-statistic)
|
0.001933
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 11 : (LNM1_SCRD1RES-LNIPCD1)
C,LNPIBDEFRES,TAUXCCD1
Ces résultats montrent que les coefficients relatifs
à la constante et à TAUXCCD1 ne sont pas significativement
différents de zéro. Le coefficient relatif à LNPIB_DEFRES
est par contre significativement différent de zéro. Le
R2 et le R2 ajusté sont bas (0.30 et 0.26
respectivement) mais nettement supérieurs à ceux obtenu pour
l'estimation de M1_SCR. L'analyse du corrélogramme des résidus
ci-dessous, montre que les résidus sont fortement
autocorrélés :
Date: 06/10/13 Time: 14:59
Sample: 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38
|
|
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
-0.57...
|
-0.57...
|
13.432
|
0.000
|
|
|
2
|
0.440
|
0.168
|
21.596
|
0.000
|
|
3
|
-0.40...
|
-0.15...
|
28.795
|
0.000
|
|
4
|
0.440
|
0.198
|
37.447
|
0.000
|
|
5
|
-0.42...
|
-0.11...
|
45.912
|
0.000
|
|
6
|
0.213
|
-0.23...
|
48.073
|
0.000
|
|
7
|
-0.24...
|
-0.09...
|
51.027
|
0.000
|
|
8
|
0.350
|
0.202
|
57.227
|
0.000
|
|
9
|
-0.21...
|
0.207
|
59.543
|
0.000
|
|
1...
|
0.226
|
0.129
|
62.326
|
0.000
|
|
1...
|
-0.20...
|
-0.09...
|
64.753
|
0.000
|
|
1...
|
0.204
|
-0.13...
|
67.196
|
0.000
|
|
1...
|
-0.24...
|
-0.12...
|
70.951
|
0.000
|
|
1...
|
0.076
|
-0.11...
|
71.315
|
0.000
|
|
1...
|
-0.19...
|
-0.10...
|
73.941
|
0.000
|
|
1...
|
0.162
|
-0.04...
|
75.752
|
0.000
|
|
|
|
|
|
|
Nous procéderons de la même manière que
précédemment et nous allons donc voir à l'aide du test de
causalité de Granger si des retards de LNPIB_DEFRES et de TAUXCCD1
peuvent améliorer le modèle. Le test conduit avec un retard de 4
donne les résultats suivants :
99
Pairwise Granger Causality Tests
Date: 06/10/13 Time: 15:11 Sample: 2002Q1 2011Q4 Lags: 4
|
|
|
|
Null Hypothesis:
|
Obs
|
F-Statistic
|
Prob.
|
LNPIB_DEFRES does not Granger Cause LNM1_SCRD1RES-LNIPCD1
|
34
|
0.82453
|
0.5220
|
LNM1_SCRD1RES-LNIPCD1 does not Granger Cause LNPIB_DEFRES
|
|
3.27102
|
0.0275
|
TAUXCCD1 does not Granger Cause LNM1_SCRD1RES-LNIPCD1
|
34
|
2.04005
|
0.1193
|
LNM1_SCRD1RES-LNIPCD1 does not Granger Cause TAUXCCD1
|
|
2.74934
|
0.0506
|
TAUXCCD1 does not Granger Cause LNPIB_DEFRES
|
35
|
0.78277
|
0.5467
|
LNPIB_DEFRES does not Granger Cause TAUXCCD1
|
|
0.32898
|
0.8559
|
|
|
|
|
Ces résultats montrent que les deux hypothèses
« LNPIB_DEFRES ne cause pas LNM1_SCRD1RES » et « TAUXCCD1 ne
cause pas LNM1_SCRD1RES » ne peuvent pas être rejetées au
seuil de 5% et par conséquent des retards de LNPIB_DEFRES ou de TAUXCCD1
ne permettrait pas d'améliorer le modèle. Nous allons donc
plutôt introduire des retards MA. Le corrélogramme
précédent suggère les retards suivants : 1 à 5.
Les résultats obtenus avec ce nouveau modèle
sont comme suit :
Dependent Variable: LNM1_SCRD1RES-LNIPCD1 Method: Least
Squares
Date: 06/10/13 Time: 15:20
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38 after
adjustments Convergence achieved after 14 iterations MA Backcast: 2001Q2
2002Q2
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-0.006028
|
0.001066 -5.656917
|
0.0000
|
LNPIB_DEFRES
|
0.589797
|
0.152884 3.857808
|
0.0006
|
TAUXCCD1
|
-0.564812
|
1.756201 -0.321610
|
0.7500
|
MA(1)
|
-0.584466
|
0.043000 -13.59219
|
0.0000
|
MA(2)
|
0.548561
|
0.053112 10.32839
|
0.0000
|
MA(3)
|
-0.544149
|
0.053952 -10.08578
|
0.0000
|
MA(4)
|
0.577043
|
0.043373 13.30420
|
0.0000
|
MA(5)
|
-0.917183
|
0.021424 -42.81103
|
0.0000
|
|
R-squared
|
0.863995
|
Mean dependent var
|
-0.004019
|
Adjusted R-squared
|
0.832261
|
S.D. dependent var
|
0.046201
|
S.E. of regression
|
0.018922
|
Akaike info criterion
|
-4.912318
|
Sum squared resid
|
0.010741
|
Schwarz criterion
|
-4.567563
|
Log likelihood
|
101.3341
|
Hannan-Quinn criter.
|
-4.789657
|
F-statistic
|
27.22578
|
Durbin-Watson stat
|
2.281620
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
Inverted MA Roots
|
.98
|
.41+.89i .41-.89i
|
-.61-.78i
|
|
-.61+.78i
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 12 : (LNM1_SCRD1RES-LNIPCD1)
C,LNPIBDEFRES,TAUXCCD1,MA51 à 5)
Le modèle est beaucoup plus meilleur puisque le
R2 est passé à 0.86 et le R2 ajusté
à 0.83. Tous les coefficients, à l'exception du coefficient
relatif à TAUXCCD1, sont significativement différents de
zéro.
Le corrélogramme des résidus montre que ceux-ci ne
sont pas autocorrélés :
100
Date: 06/10/13 Time: 15:25
Sample: 2002Q3 2011Q4
Included observations: 38
Q-statistic probabilities adjusted for 5 ARMA term(s)
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
-0.15...
|
-0.15...
|
0.9948
|
|
|
2
|
0.058
|
0.035
|
1.1391
|
|
|
3
|
-0.16...
|
-0.15...
|
2.3497
|
|
|
4
|
0.161
|
0.117
|
3.5063
|
|
|
5
|
-0.28...
|
-0.25...
|
7.3617
|
|
|
6
|
0.073
|
-0.02...
|
7.6136
|
0.006
|
|
7
|
-0.11...
|
-0.07...
|
8.2928
|
0.016
|
|
8
|
0.083
|
-0.03...
|
8.6412
|
0.034
|
|
9
|
-0.01...
|
0.071
|
8.6478
|
0.071
|
|
1...
|
0.256
|
0.184
|
12.194
|
0.032
|
|
1...
|
-0.35...
|
-0.31...
|
19.153
|
0.004
|
|
1...
|
-0.06...
|
-0.20...
|
19.392
|
0.007
|
|
1...
|
-0.13...
|
-0.13...
|
20.412
|
0.009
|
|
1...
|
-0.07...
|
-0.29...
|
20.727
|
0.014
|
|
1...
|
-0.09...
|
-0.01...
|
21.327
|
0.019
|
|
1...
|
0.238
|
0.113
|
25.248
|
0.008
|
|
|
|
|
|
|
Le test de Breusch-Godfrey confirme cette conclusion au vu des
p-values des statistiques F et n*R2
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
|
|
F-statistic 1.055596 Prob. F(20,10)
Obs*R-squared 25.76967 Prob. Chi-Square(20)
|
0.4859
0.1736
|
Test Equation:
Dependent Variable: RESID Method: Least Squares
Date: 06/10/13 Time: 15:25
Sample: 2002Q3 2011Q4
Included observations: 38
Presample missing value lagged residuals set to zero.
|
|
|
|
Le modèle peut donc être accepté.
Ce modèle nous donne une
élasticité-revenu (élasticité de M1_SCR par rapport
au PIB_DEF) égale à 0.59 et une
semi-élasticité-taux égale à
-0.56. On peut donc dire qu'une augmentation de 1% du PIB
entraîne une augmentation de seulement 0.59% de M1_SCR et vice-versa. Une
augmentation de 1 point du taux sur compte de carnet entraîne une
diminution de -0.56% de M1_SCR et vice-versa.
Etant donné la non significativité du
coefficient relatif à TAUXCCD1, on peut émettre la même
conclusion que celle relative à M1_FID, à savoir qu'il n'y pas
présence de motif de transaction dans la demande de M1_SCR,
c'est-à-dire que le seule motif de sa détention est celui relatif
au motif de transaction et celui de précaution, ce qui confirme une
deuxième fois notre hypothèse (H).
D'autre part, les résultats de test d'une
élasticité unitaire ne permettant pas d'accepter cette
hypothèse, la constante, qui est ici égale à -0.0060, ne
peut pas être interprétée comme une vitesse de circulation
:
101
Wald Test: Equation: EQ12
|
|
|
Test Statistic Value
|
df
|
Probability
|
t-statistic -2.683099
F-statistic 7.199020
Chi-square 7.199020
|
30
(1, 30)
1
|
0.0118
0.0118
0.0073
|
Null Hypothesis: C(2)=1 Null Hypothesis Summary:
|
|
|
Normalized Restriction (= 0)
|
Value
|
Std. Err.
|
-1 + C(2)
|
-0.410203
|
0.152884
|
Restrictions are linear in coefficients.
|
|
Ces deux modèles nous permettent de conclure que le motif
de spéculation est absent pour M1_FID, c'est-à-dire que le seul
motif de détention de M1_FID est le motif de transaction et celui de
précaution ce qui est conforme à notre hypothèse (H).
III- Estimation de la demande de monnaie M3_M1
:
III-1- Spécification en niveau :
Le modèle à estimer s'écrit comme suit :
M3_M1t = C + a. PIBt + b.
TAUXCCt + åt
Cette fois ci, le coefficient b devrait être positif
étant donné que M3_M1 inclut les comptes d'épargne
auprès des banques et les comptes sur livrets auprès de la caisse
d'épargne nationale ainsi que les comptes à terme et bons de
caisse auprès des banques. Par conséquent, plus le taux est
élevé et plus les agents vont faire des dépôts.
Les contraintes sur C et a restent inchangées : C non
significativement différent de zéro et 0 < a <1.
Les résultats de l'estimation de ce modèle sont
comme suit :
Dependent Variable: M3_M1 Method: Least Squares Date: 06/11/13
Time: 15:40 Sample: 2002Q1 2011Q4 Included observations: 40
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-221137.2
|
11793.69 -18.75047
|
0.0000
|
PIB
|
2.729762
|
0.053693 50.84028
|
0.0000
|
TAUXCC
|
1338605.
|
360748.2 3.710635
|
0.0007
|
R-squared
|
0.986941
|
Mean dependent var
|
235375.5
|
Adjusted R-squared
|
0.986235
|
S.D. dependent var
|
85906.82
|
S.E. of regression
|
10079.03
|
Akaike info criterion
|
21.34634
|
Sum squared resid
|
3.76E+09
|
Schwarz criterion
|
21.47301
|
Log likelihood
|
-423.9268
|
Hannan-Quinn criter.
|
21.39214
|
F-statistic
|
1398.117
|
Durbin-Watson stat
|
1.353598
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 13 : M3_M1 C,PIB,TAUXCC
102
Ces résultats montrent que le coefficient relatif à
la constante est significativement différent de zéro ce qui
contredit notre hypothèse.
Le coefficient relatif à PIB est également
significatif mais il est largement supérieur à 1 (2.73) ce qui
contredit également notre hypothèse.
Le coefficient relatif à TAUXCC est cette fois ci
très significatif et son signe est bien positif comme on s'y
attendait.
Le R2 et le R2 ajusté sont
très satisfaisant (0.99 pour les deux)
L'analyse du corrélogramme montre qu'à part le
premier coefficient qui est dans la limite du rejet, tous les autres
coefficients d'autocorrélation sont non significativement
différents de zéro:
Date: 06/11/13 Time: 15:44
Sample: 2002Q1 2011Q4 Included observations: 40
|
|
|
|
|
|
Autocorrelation Partial Correlation
|
|
AC
|
PAC
|
Q-Stat
|
Prob
|
|
1
|
0.313
|
0.313
|
4.2271
|
0.040
|
|
|
2
|
0.206
|
0.120
|
6.1084
|
0.047
|
|
3
|
-0.10...
|
-0.22...
|
6.5927
|
0.086
|
|
4
|
-0.22...
|
-0.18...
|
8.9125
|
0.063
|
|
5
|
-0.09...
|
0.097
|
9.3405
|
0.096
|
|
6
|
-0.25...
|
-0.22...
|
12.507
|
0.052
|
|
7
|
0.151
|
0.280
|
13.675
|
0.057
|
|
8
|
0.007
|
-0.09...
|
13.677
|
0.091
|
|
9
|
-0.08...
|
-0.28...
|
14.049
|
0.121
|
|
1...
|
-0.03...
|
0.097
|
14.120
|
0.168
|
|
1...
|
-0.26...
|
-0.19...
|
18.104
|
0.079
|
|
1...
|
-0.11...
|
-0.14...
|
18.860
|
0.092
|
|
1...
|
-0.20...
|
0.046
|
21.573
|
0.062
|
|
1...
|
0.037
|
0.007
|
21.662
|
0.086
|
|
1...
|
0.006
|
-0.25...
|
21.665
|
0.117
|
|
1...
|
-0.01...
|
0.094
|
21.682
|
0.154
|
|
1...
|
0.034
|
-0.12...
|
21.769
|
0.194
|
|
1...
|
0.035
|
0.053
|
21.863
|
0.238
|
|
1...
|
-0.01...
|
-0.09...
|
21.871
|
0.291
|
|
2...
|
-0.05...
|
-0.10...
|
22.081
|
0.336
|
|
|
|
|
|
|
|
D'ailleurs, le test de Breusch-Godfrey conduit avec 20 retards
permet d'accepter l'hypothèse d'absence d'autocorrélation des
erreurs :
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
F-statistic 1.187337 Prob. F(20,17) 0.3634
Obs*R-squared 23.31155 Prob. Chi-Square(20) 0.2738
Etant donné que toutes les séries du
modèle sont I(1), nous allons étudier la série des
résidus (RESID18) pour voir si elle est stationnaire, auquel cas il y a
risque de cointégration.
Le graphe de la série des résidus se
présente comme suit :
-10,000
-20,000
20,000
30,000
10,000
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
RESID18
103
L'allure de cette série montre qu'elle pourrait bien
être stationnaire. Pour s'en convaincre, nous avons mené les tests
ADF sur cette série et il s'est avéré qu'il s'agit bien
d'un processus stationnaire sans Drift.
Nous allons donc voir est ce qu'une spécification ECM est
possible.
D'abord, on commence par tester la cointégration entre
d'une part M3_M1 et PIB, et d'autre part entre M3_M1 et TAUXCC.
Test de cointégration entre M3M1 et PIB :
Les résultats de test de Johansen pour M3_M1 et PIB sont
comme suit :
Date: 06/12/13 Time: 13:54
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4 Included observations: 35 after
adjustments Trend assumption: Linear deterministic trend Series: M3_M1 PIB
Lags interval (in first differences): 1 to 4
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
|
|
|
Hypothesized Trace
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic
|
0.05
Critical Value
|
Prob.**
|
None 0.305202 13.54182
At most 1 0.022518 0.797143
|
15.49471
3.841466
|
0.0964
0.3719
|
|
|
|
L'hypothèse d'absence de cointégration est
acceptée au seuil de 5% (p-value = 0.0964 >5%) Test de
cointégration entre M3M1 et TAUXCC :
Les résultats de test de Johansen pour M3_M1 et TAUXCC
sont comme suit :
104
Date: 06/12/13 Time: 13:57
Sample (adjusted): 2002Q3 2011Q4 Included observations: 38 after
adjustments Trend assumption: Linear deterministic trend Series: M3_M1
TAUXCC
Lags interval (in first differences): 1 to 1
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
|
|
|
Hypothesized Trace
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic
|
0.05
Critical Value
|
Prob.**
|
None * 0.386148 18.54429
At most 1 5.61E-06 0.000213
|
15.49471
3.841466
|
0.0168
0.9902
|
|
|
|
Contrairement au résultat précédent,
l'hypothèse d'absence de cointégration est rejetée au
seuil de 5%.
Il n'y a donc qu'une seule relation de cointégration, et
par conséquent on peut appliquer la méthode de Engle and Granger
en deux étapes.
La première étape consistant à estimer la
relation de long terme a déjà été effectuée
(cf. ci-dessus).
La deuxième étape consiste à estimer la
relation du modèle dynamique avec les séries stationnaires :
M3_M1D1 = a.PIBRES + b.TAUXCCD1 + c.RESID18 _1 + 8
Avec c qui doit être négatif.
Les résultats de l'estimation de ce modèle sont
comme suit :
Dependent Variable: M3_M1D1 Method: Least Squares
Date: 06/12/13 Time: 14:52
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39 after
adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
PIBRES
|
0.370941
|
0.584151 0.635008
|
0.5294
|
TAUXCCD1
|
-41666.61
|
477798.9 -0.087205
|
0.9310
|
RESID18(-1)
|
-0.365316
|
0.158302 -2.307721
|
0.0269
|
R-squared
|
-0.572578
|
Mean dependent var
|
6099.587
|
Adjusted R-squared
|
-0.659943
|
S.D. dependent var
|
6865.709
|
S.E. of regression
|
8845.696
|
Akaike info criterion
|
21.08705
|
Sum squared resid
|
2.82E+09
|
Schwarz criterion
|
21.21502
|
Log likelihood
|
-408.1975
|
Hannan-Quinn criter.
|
21.13297
|
Durbin-Watson stat
|
0.563174
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 19
Ces résultats montrent que le coefficient de rappel
(relatif à RESID18) est significativement négatif. Cependant, les
coefficients relatifs à PIBRES et à TAUXCCD1 ne sont pas
significativement différents de zéro. Par conséquent, le
modèle ECM n'est pas validé.
105
III-2- Spécification logarithmique :
Selon cette spécification le modèle à
estimer s'écrit :
LNM3_M1t -- LNIPCt = C +
a.LNPIB_DEFt + b.TAUXCCt + Et
Les résultats de l'estimation de ce modèle sont
comme suit :
Dependent Variable: LNM3_M1-LNIPC Method: Least Squares
Date: 06/12/13 Time: 15:12 Sample: 2002Q1 2011Q4 Included
observations: 40
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-8.017620
|
0.395961 -20.24853
|
0.0000
|
LNPIB_DEF
|
2.129795
|
0.054761 38.89246
|
0.0000
|
TAUXCC
|
5.361269
|
1.739840 3.081472
|
0.0039
|
R-squared
|
0.977209
|
Mean dependent var
|
7.680200
|
Adjusted R-squared
|
0.975977
|
S.D. dependent var
|
0.317424
|
S.E. of regression
|
0.049199
|
Akaike info criterion
|
-3.113861
|
Sum squared resid
|
0.089559
|
Schwarz criterion
|
-2.987195
|
Log likelihood
|
65.27722
|
Hannan-Quinn criter.
|
-3.068063
|
F-statistic
|
793.2223
|
Durbin-Watson stat
|
1.394813
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
Modèle 20
Ces résultats montrent que tous les coefficients sont
significatifs au seuil de 5% et même au seuil de 1%.
Le signes des coefficients relatifs à LNPIB_DEF et
TAUXCC sont conformes aux hypothèses (a, b >0). Cependant, on
constate que, contrairement à M1_FID et M1_SCR,
l'élasticité-revenu de M3_M1 est largement supérieure
à 1 (2.13) et que la semi-élasticité-taux est très
élevée en valeur absolue (5.36 contre -0.94 pour M1_FID et -0.56
pour M1_SCR).
Comme on l'a fait pour la spécification
précédente nous devons tester le risque d'une
cointégration étant donné que toutes les séries du
modèle sont I(1).
Nous commencerons d'abord par voir est ce que les
résidus issus de la régression précédente (RESID20)
sont stationnaires.
Le graphe de la série de ces résidus se
présente comme suit :
-.025
-.050
-.075
-.100
.100
.075
.050
.025
.000
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
RESID20
106
Les résultats des tests ADF conduits sur cette
série montrent qu'elle est en fait stationnaire. Nous allons donc voir
est ce qu'une spécification ECM est possible.
D'abord, on commence par tester la cointégration entre
d'une part LNM3_M1-LNIPC et LNPIB_DEF, et d'autre part entre LNM3_M1-LNIPC et
TAUXCC.
Test de cointégration entre LNM3M1 -LNIPC et
LNPIBDEF :
Les résultats de test de Johansen pour LNM3_M1 -LNIPC et
LNPIB_DEF sont comme suit :
Date: 06/12/13 Time: 15:56
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4 Included observations: 35 after
adjustments Trend assumption: Linear deterministic trend Series: LNM3_M1-LNIPC
LNPIB_DEF Lags interval (in first differences): 1 to 4
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
|
|
Hypothesized Trace 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None 0.335383 14.54138 15.49471
At most 1 0.006899 0.242305 3.841466
|
0.0692
0.6225
|
Trace test indicates no cointegration at the 0.05 level *
denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis
(1999) p-values
Unrestricted Cointegration Rank Test (Maximum Eigenvalue)
|
|
Hypothesized Max-Eigen 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None * 0.335383 14.29907 14.26460
At most 1 0.006899 0.242305 3.841466
|
0.0494
0.6225
|
Max-eigenvalue test indicates 1 cointegrating eqn(s) at the 0.05
level * denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
|
|
Si on se fit à la statistique « Trace »,
l'hypothèse selon laquelle il n'y a pas de relation d'intégration
est acceptée au seuil de 5% (p-value = 0.0692 > 5%) mais
rejetée au seuil de 10%. Cependant, si on se fit à la statistique
« Max Eigen », l'hypothèse est rejetée au seuil de 5%
(p-value = 0.0494).
On accepte donc l'hypothèse de l'existence d'une
relation de cointégration entre LNM3_M1 - LNIPC et LNPIB_DEF.
107
Test de cointégration entre LNM3M1 -LNIPC et
TAUXCC :
Les résultats de test de Johansen pour LNM3_M1 -LNIPC et
TAUXCC sont comme suit :
Date: 06/12/13 Time: 16:01
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4 Included observations: 35 after
adjustments Trend assumption: Linear deterministic trend Series: LNM3_M1-LNIPC
TAUXCC
Lags interval (in first differences): 1 to 4
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
|
|
Hypothesized Trace 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None 0.105052 7.046903 15.49471
At most 1 0.086389 3.162265 3.841466
|
0.5722
0.0754
|
Trace test indicates no cointegration at the 0.05 level *
denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis
(1999) p-values
Unrestricted Cointegration Rank Test (Maximum Eigenvalue)
|
|
Hypothesized Max-Eigen 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None 0.105052 3.884638 14.26460
At most 1 0.086389 3.162265 3.841466
|
0.8713
0.0754
|
Max-eigenvalue test indicates no cointegration at the 0.05 level
* denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
|
|
Ces résultats montrent que les deux statistiques de tests,
Trace et Max Eigen, nous permettent d'accepter l'hypothèse d'absence de
relation de cointégration au seuil de 5% (p-values égales
à 0.57 et 0.87).
Il n'y a donc qu'une seule relation de cointégration, et
par conséquent on peut appliquer la méthode de Engle and Granger
en deux étapes.
La première étape consistant à estimer la
relation de long terme a déjà été effectuée
(cf. ci-dessus).
La deuxième étape consiste à estimer la
relation du modèle dynamique avec les séries stationnaires :
LNM3_M1D1 - LNIPCD1 = a.LNPIB_DEFRES + b. TAUXCCD1 +
c.RESID20 _i + 8 Avec c < 0
Les résultats de l'estimation de ce modèle sont
comme suit :
108
Dependent Variable: LNM3_M1D1-LNIPCD1 Method: Least Squares
Date: 06/12/13 Time: 16:11
Sample (adjusted): 2002Q2 2011Q4 Included observations: 39 after
adjustments
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LNPIB_DEFRES
|
0.461306
|
0.310757 1.484459
|
0.1464
|
TAUXCCD1
|
-1.537898
|
2.012952 -0.764001
|
0.4498
|
RESID20(-1)
|
-0.168200
|
0.157200 -1.069976
|
0.2918
|
R-squared
|
-0.443656
|
Mean dependent var
|
0.022661
|
Adjusted R-squared
|
-0.523859
|
S.D. dependent var
|
0.030533
|
S.E. of regression
|
0.037692
|
Akaike info criterion
|
-3.644946
|
Sum squared resid
|
0.051144
|
Schwarz criterion
|
-3.516980
|
Log likelihood
|
74.07645
|
Hannan-Quinn criter.
|
-3.599033
|
Durbin-Watson stat
|
0.907814
|
|
|
|
|
|
|
Le coefficient de rappel est bien négatif, mais il
n'est pas significatif, au même titre que ceux relatifs à
LNPIB_DEFRES et TAUXCCD1.
La spécification ECM ne peut donc pas être
validée. Et seule la relation de long terme est validée
(modèle 20). Encore une fois, les résultats de test d'une
élasticité-revenu unitaire ne permettant pas d'accepter cette
hypothèse, la constante de ce modèle ne peut pas être
interprétée comme une vitesse de circulation.
On constate donc après l'estimation de ces
différents modèles, que c'est la spécification
logarithmique qui donne de meilleurs résultats du point de vue
statistique. Ainsi, le tableau ci-dessous récapitule les
résultats de ces modèles retenus :
Forme de
|
Modèle retenu
|
Elasticité-
|
Semi-élasticité-
|
Constante
|
monnaie
|
|
revenu
|
taux
|
|
M1_FID
|
Logarithme sur les séries
stationnarisées
|
0.61
|
-0.94
|
0
|
M1_SCR
|
Logarithme sur les séries
stationnarisées
|
0.59
|
-0.56
|
-0.006028
|
M3_M1
|
Logarithmique sur les séries non
stationnarisées
|
2.13
|
5.36
|
-8.0176
|
M3 (BdF)
|
VECM
|
1.00
|
0.004
|
1.297
|
109
Section 3 : Estimation multivariée de la demande
de monnaie
Dans ce paragraphe nous allons essayer d'estimer la demande de
monnaie pour les différentes formes de la monnaie : M1_FID, M1_SCR et
M3-M1 en adoptant une modélisation VECM. Nous nous contenterons de la
spécification logarithmique étant donné que les
résultats du paragraphe précédent ont montré
qu'elle est plus adaptée.
I- Etude de la demande de monnaie fiduciaire (M1_FID)
Le modèle à estimer s'écrit comme suit :
pN1
LNM1_FIDt - LNIPCt
LNM1_FIDt_ - LNIPCt_ LNM1_FIDt_i
- LNIPCt_i
? m hl~RU_S-Q0 n ~ ~ . ? m hl~RU_S-Q0N
n ~ a. OA. m hl~RU_S-Q0N~ n ~ G0
~jk/DD0 ~~ ~jk/DD0N ~jk/DD0N~
Avec : p le nombre de retards, des matrices
(3×3), á une matrice (3×r) et â une matrice (r×3)
où r est le nombre de relations de cointégration.
Dans un premier temps, il faut déterminer le nombre de
retards p en se basant sur le critère AIC et SC.
Le retard 3 est celui qui minimise le critère SC (AIC
reste décroissant même après 6 retards).
Dans un second temps on va déterminer le nombre de
relations de cointégration r à l'aide du test de Johansen. Ce
test conduit avec un retard de 3 donne les résultats ci-dessous :
Date: 06/14/13 Time: 09:08
Sample (adjusted): 2003Q1 2011Q4
Included observations: 36 after adjustments Trend assumption:
Linear deterministic trend Series: LNM1_FID-LNIPC LNPIB_DEF TAUXCC Lags
interval (in first differences): 1 to 3
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
|
|
Hypothesized Trace 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None * 0.692129 52.06600 29.79707
At most 1 0.206012 9.655373 15.49471
At most 2 0.036822 1.350627 3.841466
|
0.0000
0.3082
0.2452
|
Trace test indicates 1 cointegrating eqn(s) at the 0.05 level *
denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis
(1999) p-values
Unrestricted Cointegration Rank Test (Maximum Eigenvalue)
|
|
Hypothesized Max-Eigen 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None * 0.692129 42.41063 21.13162
At most 1 0.206012 8.304746 14.26460
At most 2 0.036822 1.350627 3.841466
|
0.0000
0.3486
0.2452
|
Max-eigenvalue test indicates 1 cointegrating eqn(s) at the 0.05
level * denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
|
|
Comme on peut le voir, l'hypothèse « Aucune
relation de cointégration » est rejetée au seuil de 5%
(p-value =0.0000 pour Trace et pour Max-Eigen), alors que l'hypothèse
« Au plus 1 relation de cointégration » est acceptée au
seuil de 5% (p-value=0.3082 pour Trace et 0.3486
110
pour Max-Eigen). Par conséquent, le nombre de relations
de cointégration est égale à 1 (rang=1).
Les résultats de l'estimation du VECM avec un retard = 3
et un rang =1 sont comme suit :
Vector Error Correction Estimates Date: 06/14/13 Time: 09:23
Sample (adjusted): 2003Q1 2011Q4 Included observations: 36 after
adjustments Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
|
|
Cointegrating Eq:
|
CointEq1
|
|
|
LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)
|
1.000000
|
|
|
LNPIB_DEF(-1)
|
-3.525606
|
|
|
|
(0.34423)
|
|
|
|
[-10.2419]
|
|
|
TAUXCC(-1)
|
100.4708
|
|
|
|
(13.5230)
|
|
|
|
[ 7.42962]
|
|
|
C
|
16.09792
|
|
|
Error Correction:
|
D(LNM1_FID-...D(LNPIB_DE...
|
D(TAUXCC)
|
CointEq1
|
-0.002451
|
0.005150
|
-0.008168
|
|
(0.01360)
|
(0.01256)
|
(0.00162)
|
|
[-0.18016]
|
[ 0.41005]
|
[-5.04386]
|
Les trois premiers coefficients (en colonne) sont ceux de la
relation de long terme, alors que les trois autres (en ligne) sont ceux de la
correction d'erreur (EC).
VAR Model - Substituted Coefficients:
D(LNM1_FID-LNIPC) = - 0.00245093897749*( (LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1))
- 3.52560621374*LNPIB_DEF(-1) +
100.470770368*TAUXCC(-1) + 16.0979194181 ) -
0.0386240926276*D(LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
0.434461085892*D(LNM1_FID(-2)-LNIPC(-2)) +
0.117077961329*D(LNM1_FID(-3)-LNIPC(-3)) - 0.691484831794*D(LNPIB_DEF(-1)) +
0.084820268205*D(LNPIB_DEF(-2)) - 0.0463174749808*D(LNPIB_DEF(-3)) +
1.76474683212*D(TAUXCC(-1)) - 1.31084514852*D(TAUXCC(-2)) +
2.9512637919*D(TAUXCC(-3)) + 0.033316038374
D(LNPIB_DEF) = 0.0051499698875*( (LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
3.52560621374*LNPIB_DEF(-1) + 100.470770368*TAUXCC(-1) + 16.0979194181 ) -
0.106340101178*D(LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) +
0.154569919217*D(LNM1_FID(-2)-LNIPC(-2)) +
0.097502761406*D(LNM1_FID(-3)-LNIPC(-3)) - 0.878161955204*D(LNPIB_DEF(-1)) -
0.39235582078*D(LNPIB_DEF(-2)) - 0.116758818226*D(LNPIB_DEF(-3)) -
1.0738686604*D(TAUXCC(-1)) + 0.668725120837*D(TAUXCC(-2)) +
0.968668497263*D(TAUXCC(-3)) + 0.0263109155596
D(TAUXCC) = - 0.00816825543014*( (LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
3.52560621374*LNPIB_DEF(-1) + 100.470770368*TAUXCC(-1) + 16.0979194181 ) -
0.0128730931781*D(LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
0.0135595348404*D(LNM1_FID(-2)-LNIPC(-2)) -
0.0236696311332*D(LNM1_FID(-3)-LNIPC(-3)) + 0.0126601581239*D(LNPIB_DEF(-1)) +
0.0336734094083*D(LNPIB_DEF(-2)) + 0.0313589799341*D(LNPIB_DEF(-3)) +
0.20336751738*D(TAUXCC(-1)) - 0.0626619825146*D(TAUXCC(-2)) -
0.0494287780443*D(TAUXCC(-3)) - 0.000176630596422
|
Ces résultats montrent que
l'élasticité-revenu est de 3.52, ce qui semble très
élevé, de même, la semi-élasticité-taux est
égale à 100 ce qui n'est pas normal. Nous avons donc refait
l'estimation avec un retard = 4. Les résultats obtenus sont comme suit
:
111
Vector Error Correction Estimates Date: 06/14/13 Time: 09:27
Sample (adjusted): 2003Q2 2011Q4 Included observations: 35 after
adjustments Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
|
|
Cointegrating Eq:
|
CointEq1
|
|
|
LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)
|
1.000000
|
|
|
LNPIB_DEF(-1)
|
-1.377910
|
|
|
|
(0.06888)
|
|
|
|
[-20.0039]
|
|
|
TAUXCC(-1)
|
-5.983027
|
|
|
|
(3.05480)
|
|
|
|
[-1.95857]
|
|
|
C
|
3.302775
|
|
|
Error Correction:
|
D(LNM1_FID-...D(LNPIB_DE...
|
D(TAUXCC)
|
CointEq1
|
-0.179125
|
0.253918
|
0.045247
|
|
(0.09416)
|
(0.12243)
|
(0.00978)
|
|
[-1.90234]
|
[ 2.07402]
|
[ 4.62765]
|
VAR Model - Substituted Coefficients:
D(LNM1_FID-LNIPC) = - 0.179125190791*( (LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
1.37791029902*LNPIB_DEF(-1) -
5.98302714503*TAUXCC(-1) + 3.30277458086 ) +
0.212716148846*D(LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) +
0.0507815970433*D(LNM1_FID(-2)-LNIPC(-2)) +
0.265528020739*D(LNM1_FID(-3)-LNIPC(-3)) +
0.780115757551*D(LNM1_FID(-4)-LNIPC(-4)) - 0.941335655784*D(LNPIB_DEF(-1)) -
0.446245681687*D(LNPIB_DEF(-2)) - 0.33799716824*D(LNPIB_DEF(-3)) -
0.53497011045*D(LNPIB_DEF(-4)) + 1.35719772703*D(TAUXCC(-1)) +
0.219217900337*D(TAUXCC(-2)) + 1.7084792386*D(TAUXCC(-3)) +
0.98714473878*D(TAUXCC(-4)) + 0.0227779641747
D(LNPIB_DEF) = 0.253918118396*( (LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
1.37791029902*LNPIB_DEF(-1) - 5.98302714503*TAUXCC(-1) + 3.30277458086 ) -
0.451272453638*D(LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
0.154204219809*D(LNM1_FID(-2)-LNIPC(-2)) -
0.19833562006*D(LNM1_FID(-3)-LNIPC(-3)) -
0.213663079595*D(LNM1_FID(-4)-LNIPC(-4)) - 0.58766506885*D(LNPIB_DEF(-1)) -
0.281599733338*D(LNPIB_DEF(-2)) - 0.182027422701*D(LNPIB_DEF(-3)) -
0.102139784617*D(LNPIB_DEF(-4)) - 0.945013946652*D(TAUXCC(-1)) +
0.985275355366*D(TAUXCC(-2)) + 0.647217307699*D(TAUXCC(-3)) -
0.364855991582*D(TAUXCC(-4)) + 0.0442724593759
D(TAUXCC) = 0.0452469030339*( (LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
1.37791029902*LNPIB_DEF(-1) - 5.98302714503*TAUXCC(-1) + 3.30277458086 ) -
0.0300464056903*D(LNM1_FID(-1)-LNIPC(-1)) -
0.0636867654248*D(LNM1_FID(-2)-LNIPC(-2)) -
0.026542598053*D(LNM1_FID(-3)-LNIPC(-3)) -
0.0632688417305*D(LNM1_FID(-4)-LNIPC(-4)) + 0.0447369399994*D(LNPIB_DEF(-1)) +
0.073693374048*D(LNPIB_DEF(-2)) + 0.0156158387238*D(LNPIB_DEF(-3)) +
0.0157848549298*D(LNPIB_DEF(-4)) + 0.0697169751847*D(TAUXCC(-1)) -
0.579145237923*D(TAUXCC(-2)) + 0.0989906924098*D(TAUXCC(-3)) -
0.28106640147*D(TAUXCC(-4)) + 0.00160067046242
Cette fois-ci on a une élasticité-revenu qui
semble plus réaliste (1.37), de même que la
semi-élasticité-taux qui est égale à 5.98, mais qui
n'est pas significative au seuil de 5% (t-statistic < 1.96). D'autre part,
le coefficient EC relatif à D(LNM1_DEF-LNIPC) n'est pas
significativement différent de zéro, alors que ceux relatifs
à D(LNPIB_DEF) et D(TAUXCC) le sont. D'après la
littérature, on peut tolérer que certains coefficients soient non
significatifs. Il nous reste donc, pour valider le modèle, que le test
de Ljung-Box sur les résidus. Ce test conduit avec un retard de 12 nous
donne les résultats suivants :
112
VEC Residual Portmanteau Tests for Autocorrelations Null
Hypothesis: no residual autocorrelations up to lag h Date: 06/14/13 Time: 09:51
Sample: 2002Q1 2011Q4 Included observations: 35
|
|
Lags
|
Q-Stat
|
Prob.
|
Adj Q-Stat
|
Prob.
|
df
|
1
|
12.17393
|
NA*
|
12.53199
|
NA*
|
NA*
|
2
|
14.38999
|
NA*
|
14.88235
|
NA*
|
NA*
|
3
|
20.20585
|
NA*
|
21.24345
|
NA*
|
NA*
|
4
|
38.02597
|
NA*
|
41.36294
|
NA*
|
NA*
|
5
|
44.51416
|
0.0001
|
48.93249
|
0.0000
|
15
|
6
|
52.00817
|
0.0008
|
57.97699
|
0.0001
|
24
|
7
|
62.79026
|
0.0013
|
71.45461
|
0.0001
|
33
|
8
|
65.99616
|
0.0105
|
75.61040
|
0.0011
|
42
|
9
|
73.74180
|
0.0203
|
86.03722
|
0.0016
|
51
|
10
|
86.46436
|
0.0143
|
103.8488
|
0.0004
|
60
|
11
|
94.22581
|
0.0235
|
115.1676
|
0.0004
|
69
|
12
|
102.7954
|
0.0315
|
128.2083
|
0.0003
|
78
|
*The test is valid only for lags larger than the VAR lag
order.
|
|
df is degrees of freedom for (approximate) chi-square
distribution
|
|
Comme on peut le voir, l'hypothèse nulle d'absence
d'autocorrélation est rejetée au seuil de 5% à partir du
retard 5 jusqu'à 12. Le modèle ne peut donc être
validé.
II- Etude de la demande de monnaie scripturale (M1_SCR)
Le modèle à estimer s'écrit comme suit :
LNM1_SCR - LNIPCt pN1 LNM1_SCR - LNIPCt_~
LNM1_SCR0_1 - LNIPCt_i
? m hl~RU_S-Q0 n ~ ~ ~. ? m
hl~RU_S-Q0N~ n ~ p. OA. f hl~RU_S-Q0N~ n ~
e0
~jk/DD0 ~~~ ~jk/DD0N~ ~jk/DD0N~
Avec : p le nombre de retards, ~ des matrices
(3×3), á une matrice (3×r) et â une matrice (r×3)
où r est le nombre de relations de cointégration.
Nous allons suivre la même démarche
précédente : Détermination du nombre de retards
p :
Après avoir testé différents retards, nous
avons retenu un retard =2 puisque c'est lui qui minimise SC.
Détermination du nombre de relations de
cointégration r :
Le test de Johansen conduit avec 2 retards donne les
résultats ci-dessous :
113
Date: 06/14/13 Time: 10:01
Sample (adjusted): 2002Q4 2011Q4
Included observations: 37 after adjustments Trend assumption:
Linear deterministic trend Series: LNM1_SCR-LNIPC LNPIB_DEF TAUXCC Lags
interval (in first differences): 1 to 2
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
|
|
Hypothesized Trace 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None * 0.444852 32.15363 29.79707
At most 1 0.198187 10.37837 15.49471
At most 2 0.057874 2.205811 3.841466
|
0.0263
0.2527
0.1375
|
Trace test indicates 1 cointegrating eqn(s) at the 0.05 level *
denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis
(1999) p-values
Unrestricted Cointegration Rank Test (Maximum Eigenvalue)
|
|
Hypothesized Max-Eigen 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None * 0.444852 21.77525 21.13162
At most 1 0.198187 8.172564 14.26460
At most 2 0.057874 2.205811 3.841466
|
0.0406
0.3614
0.1375
|
Max-eigenvalue test indicates 1 cointegrating eqn(s) at the 0.05
level * denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
|
|
Ces résultats montrent qu'il n'y a encore qu'une seule
relation de cointégration ( p-value pour « None »
inférieure à 5% mais supérieure à cette valeur pour
« At most 1).
Estimation du VECM :
Les résultats de l'estimation du VECM avec un retard = 2
et un rang =1 sont comme suit :
Vector Error Correction Estimates Date: 06/14/13 Time: 10:05
Sample (adjusted): 2002Q4 2011Q4 Included observations: 37 after
adjustments Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
|
|
Cointegrating Eq:
|
CointEq1
|
|
|
LNM1_SCR(-1)-LNIPC(-...
|
1.000000
|
|
|
LNPIB_DEF(-1)
|
-1.660235
|
|
|
|
(0.15561)
|
|
|
|
[-10.6690]
|
|
|
TAUXCC(-1)
|
-15.54804
|
|
|
|
(4.94513)
|
|
|
|
[-3.14411]
|
|
|
C
|
4.648512
|
|
|
Error Correction:
|
D(LNM1_SC... D(LNPIB_DE...
|
D(TAUXCC)
|
CointEq1
|
-0.049755
|
0.020376
|
0.021616
|
|
(0.05036)
|
(0.03358)
|
(0.00488)
|
|
[-0.98806]
|
[ 0.60680]
|
[ 4.42762]
|
VAR Model - Substituted Coefficients:
D(LNM1_SCR-LNIPC) = - 0.0497549843899*(
(LNM1_SCR(-1)-LNIPC(-1)) - 1.66023510698*LNPIB_DEF(-1) -
15.548042806*TAUXCC(-1) + 4.64851233776 ) -
0.149927610723*D(LNM1_SCR(-1)-LNIPC(-1)) +
0.648770623836*D(LNM1_SCR(-2)-LNIPC(-2)) - 0.491819392128*D(LNPIB_DEF(-1)) -
0.360089737157*D(LNPIB_DEF(-2)) + 2.887946213*D(TAUXCC(-1)) -
1.31302506145*D(TAUXCC(-2)) + 0.0206868985366
D(LNPIB_DEF) = 0.0203759746284*( (LNM1_SCR(-1)-LNIPC(-1)) -
1.66023510698*LNPIB_DEF(-1) - 15.548042806*TAUXCC(-1) + 4.64851233776 ) -
0.10855843069*D(LNM1_SCR(-1)-LNIPC(-1)) +
0.267114957297*D(LNM1_SCR(-2)-LNIPC(-2)) - 0.73485012642*D(LNPIB_DEF(-1)) -
0.404500877963*D(LNPIB_DEF(-2)) - 0.0455678533531*D(TAUXCC(-1)) +
0.753589441159*D(TAUXCC(-2)) + 0.0219914276927
D(TAUXCC) = 0.0216159395815*( (LNM1_SCR(-1)-LNIPC(-1)) -
1.66023510698*LNPIB_DEF(-1) - 15.548042806*TAUXCC(-1) + 4.64851233776 ) -
0.0620197753036*D(LNM1_SCR(-1)-LNIPC(-1)) -
0.0464342421669*D(LNM1_SCR(-2)-LNIPC(-2)) + 0.0357181232932*D(LNPIB_DEF(-1)) +
0.0191766157533*D(LNPIB_DEF(-2)) - 0.141198885971*D(TAUXCC(-1)) -
0.178225684303*D(TAUXCC(-2)) + 0.00160049305981
114
Ces résultats nous donnent une
élasticité-revenu de 1.66, significativement différente de
zéro, et une semi-élasticité-taux de 15.55,
également significative mais qui est d'une part très
élevée et d'autre part a un signe contraire à nos attentes
(elle devrait être négative !). Ceci est dû à la
présence de la constante qui est égale à -4.648.
Les coefficients CE sont non significatifs à l'exception
de celui relatif à D(TAUXCC). Test de Ljung-Box sur les
résidus
Ce test conduit avec un retard de 12 donne les résultats
suivants :
VEC Residual Portmanteau Tests for Autocorrelations Null
Hypothesis: no residual autocorrelations up to lag h Date: 06/14/13 Time: 10:13
Sample: 2002Q1 2011Q4 Included observations: 37
|
|
Lags
|
Q-Stat
|
Prob.
|
Adj Q-Stat
|
Prob.
|
df
|
1
|
3.302544
|
NA*
|
3.394281
|
NA*
|
NA*
|
2
|
8.524384
|
NA*
|
8.914512
|
NA*
|
NA*
|
3
|
9.746380
|
0.8354
|
10.24433
|
0.8041
|
15
|
4
|
12.01020
|
0.9798
|
12.78255
|
0.9696
|
24
|
5
|
21.38729
|
0.9404
|
23.62482
|
0.8853
|
33
|
6
|
26.19743
|
0.9732
|
29.36595
|
0.9296
|
42
|
7
|
34.05835
|
0.9673
|
39.06108
|
0.8891
|
51
|
8
|
39.58851
|
0.9806
|
46.11680
|
0.9064
|
60
|
9
|
53.03386
|
0.9226
|
63.88388
|
0.6516
|
69
|
10
|
59.28237
|
0.9434
|
72.44665
|
0.6561
|
78
|
11
|
65.24880
|
0.9607
|
80.93734
|
0.6627
|
87
|
12
|
69.74079
|
0.9800
|
87.58547
|
0.7182
|
96
|
*The test is valid only for lags larger than the VAR lag
order.
|
|
df is degrees of freedom for (approximate) chi-square
distribution
|
|
Ces résultats montrent que l'hypothèse d'absence
d'autocorrélation des erreurs est acceptée au seuil de 5%
à partir du retard 3 jusqu'à 12.
Le modèle est donc validé.
115
III- Etude de la demande de monnaie M3_M1 :
Le modèle à estimer s'écrit comme suit :
(LlM3_M10 & hlRPD0\ oN1 (LlM3_M10
& hlRPD0Ni1 hlM3_M10N1 & hlRPD0N11
? \ hTjk/DDQ0 / - 1 ~.? \ hTAUXCCF0N1 J + p.
OA. ~ LTAUXCCQ0N1 J + G0
0 -1 t t i.
Avec : p le nombre de retards, ~ des matrices
(3×3), á une matrice (3×r) et â
une matrice (r×3) où r est le nombre de relations de
cointégration.
Nous allons suivre la même démarche
précédente : Détermination du nombre de retards
p :
Le retard =2 est lui qui minimise SC, mais nous avons
préféré retenir un retard de 3 car celui permet d'accepter
l'hypothèse d'une seule relation de cointégration.
Détermination du nombre de relations de
cointégration r :
Le test de Johansen conduit avec 3 retards donne les
résultats ci-dessous :
Date: 06/14/13 Time: 11:06
Sample (adjusted): 2003Q1 2011Q4
Included observations: 36 after adjustments Trend assumption:
Linear deterministic trend Series: LNM3_M1-LNIPC LNPIB_DEF TAUXCC Lags interval
(in first differences): 1 to 3
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
|
|
Hypothesized Trace 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None * 0.606085 47.10605 29.79707
At most 1 0.268165 13.56769 15.49471
At most 2 0.062633 2.328484 3.841466
|
0.0002
0.0956
0.1270
|
Trace test indicates 1 cointegrating eqn(s) at the 0.05 level *
denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis
(1999) p-values
Unrestricted Cointegration Rank Test (Maximum Eigenvalue)
|
|
Hypothesized Max-Eigen 0.05
No. of CE(s) Eigenvalue Statistic Critical Value
|
Prob.**
|
None * 0.606085 33.53836 21.13162
At most 1 0.268165 11.23921 14.26460
At most 2 0.062633 2.328484 3.841466
|
0.0006
0.1426
0.1270
|
Max-eigenvalue test indicates 1 cointegrating eqn(s) at the 0.05
level * denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
|
|
Ces résultats montrent qu'il n'y a qu'une seule relation
de cointégration ( p-value pour « None » inférieure
à 5% mais supérieure pour « At most 1).
Estimation du VECM :
Les résultats de l'estimation du VECM avec un retard = 3
et un rang =1 sont comme suit :
116
Vector Error Correction Estimates Date: 06/14/13 Time: 11:11
Sample (adjusted): 2003Q1 2011Q4 Included observations: 36 after
adjustments Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
|
|
Cointegrating Eq:
|
CointEq1
|
|
|
LNM3_M1(-1)-LNIPC(-1)
|
1.000000
|
|
|
LNPIB_DEF(-1)
|
-0.990113
|
|
|
|
(0.25159)
|
|
|
|
[-3.93544]
|
|
|
TAUXCC(-1)
|
-60.02277
|
|
|
|
(9.09428)
|
|
|
|
[-6.60005]
|
|
|
C
|
1.177629
|
|
|
Error Correction:
|
D(LNM3_M1-... D(LNPIB_DE...
|
D(TAUXCC)
|
CointEq1
|
0.001494
|
-0.001082
|
0.014835
|
|
(0.03282)
|
(0.02003)
|
(0.00246)
|
|
[ 0.04552]
|
[-0.05399]
|
[ 6.03922]
|
VAR Model - Substituted Coefficients:
D(LNM3_M1-LNIPC) = 0.00149388799484*( (LNM3_M1(-1)-LNIPC(-1)) -
0.990113181775*LNPIB_DEF(-1) -
60.0227668734*TAUXCC(-1) + 1.17762921534 ) +
0.0958873073059*D(LNM3_M1(-1)-LNIPC(-1)) +
0.00634757208945*D(LNM3_M1(-2)-LNIPC(-2)) -
0.170385593728*D(LNM3_M1(-3)-LNIPC(-3)) - 0.526357934018*D(LNPIB_DEF(-1)) -
0.164175584669*D(LNPIB_DEF(-2)) + 0.145004649661*D(LNPIB_DEF(-3)) +
4.38127871713*D(TAUXCC(-1)) + 1.78617522569*D(TAUXCC(-2)) +
1.20143242085*D(TAUXCC(-3)) + 0.0327283068862
D(LNPIB_DEF) = - 0.00108151021694*( (LNM3_M1(-1)-LNIPC(-1)) -
0.990113181775*LNPIB_DEF(-1) - 60.0227668734*TAUXCC(-1) + 1.17762921534 ) +
0.169314144719*D(LNM3_M1(-1)-LNIPC(-1)) +
0.038610796323*D(LNM3_M1(-2)-LNIPC(-2)) -
0.0685767679637*D(LNM3_M1(-3)-LNIPC(-3)) - 0.940985751794*D(LNPIB_DEF(-1)) -
0.251748628444*D(LNPIB_DEF(-2)) - 0.0348357550129*D(LNPIB_DEF(-3)) -
0.821599570807*D(TAUXCC(-1)) - 0.0696168110819*D(TAUXCC(-2)) +
0.514731521183*D(TAUXCC(-3)) + 0.0237746862837
D(TAUXCC) = 0.0148348116881*( (LNM3_M1(-1)-LNIPC(-1)) -
0.990113181775*LNPIB_DEF(-1) - 60.0227668734*TAUXCC(-1) + 1.17762921534 ) +
0.000976188968862*D(LNM3_M1(-1)-LNIPC(-1)) -
0.0122295280252*D(LNM3_M1(-2)-LNIPC(-2)) -
0.0172217763177*D(LNM3_M1(-3)-LNIPC(-3)) + 0.0349025865627*D(LNPIB_DEF(-1)) +
0.0664440030856*D(LNPIB_DEF(-2)) + 0.0440123674837*D(LNPIB_DEF(-3)) +
0.276094254917*D(TAUXCC(-1)) - 0.127990502783*D(TAUXCC(-2)) -
0.0199823898347*D(TAUXCC(-3)) - 0.0012239646529
|
Ces résultats nous donnent une
élasticité-revenu de 0.99, significativement différente de
zéro, et une semi-élasticité-taux de 60.02,
également significative mais qui nous semble très
élevée.
Les coefficients CE sont non significatifs à l'exception
de celui relatif à D(TAUXCC).
Test de Ljung-Box sur les
résidus
Ce test conduit avec un retard de 12 donne les résultats
suivants :
117
VEC Residual Portmanteau Tests for Autocorrelations Null
Hypothesis: no residual autocorrelations up to lag h Date: 06/14/13 Time: 11:17
Sample: 2002Q1 2011Q4 Included observations: 36
|
|
Lags
|
Q-Stat
|
Prob.
|
Adj Q-Stat
|
Prob.
|
df
|
1
|
4.706038
|
NA*
|
4.840497
|
NA*
|
NA*
|
2
|
7.470616
|
NA*
|
7.767696
|
NA*
|
NA*
|
3
|
14.66009
|
NA*
|
15.61076
|
NA*
|
NA*
|
4
|
25.05978
|
0.0491
|
27.31042
|
0.0263
|
15
|
5
|
29.91455
|
0.1876
|
32.94820
|
0.1052
|
24
|
6
|
35.79826
|
0.3384
|
40.00866
|
0.1870
|
33
|
7
|
44.55120
|
0.3649
|
50.87438
|
0.1638
|
42
|
8
|
53.99917
|
0.3605
|
63.02177
|
0.1205
|
51
|
9
|
57.94700
|
0.5511
|
68.28554
|
0.2164
|
60
|
10
|
64.44783
|
0.6328
|
77.28669
|
0.2311
|
69
|
11
|
75.15634
|
0.5702
|
92.70694
|
0.1224
|
78
|
12
|
79.38465
|
0.7068
|
99.04940
|
0.1776
|
87
|
*The test is valid only for lags larger than the VAR lag
order.
|
|
df is degrees of freedom for (approximate) chi-square
distribution
|
|
Ces résultats montrent que l'hypothèse d'absence
d'autocorrélation des erreurs est acceptée au seuil de 5%
à partir du retard 5 jusqu'à 12. Par contre, pour le retard 4, on
est dans la limite du rejet (0.0491) mais on peut accepter.
Le modèle est donc validé.
Etant donné que l'élasticité-revenu de ce
modèle (0.99) est très proche de 1, on se propose de tester
l'hypothèse d'une élasticité-revenu unitaire. Pour ce
faire, nous allons imposer à chacun des deux coefficients relatifs
à LNM3_M1-LNIPC et à LNPIB_DEF d'être égal à
1, puis nous allons mener un test de Portmantau sur les résultats, si
l'hypothèse nulle de ce test est acceptée, alors on conclut que
l'hypothèse d'une élasticité-revenu unitaire peut
être acceptée. Les résultats du modèle avec les
restrictions précitées sont comme suit :
Vector Error Correction Estimates Date: 06/14/13 Time: 15:45
Sample (adjusted): 2003Q1 2011Q4 Included observations: 36 after
adjustments Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
|
|
Cointegration Restrictions:
|
|
|
B(1,1)=1,B(1,2)=1
|
|
|
Convergence achieved after 6 iterations.
|
|
|
Restrictions identify all cointegrating vectors
|
|
|
LR test for binding restrictions (rank = 1):
|
|
|
Chi-square(1) 0.349049
|
|
|
Probability 0.554652
|
|
|
Cointegrating Eq: CointEq1
|
|
|
LNM3_M1(-1)-LNIPC(-1) 1.000000
|
|
|
LNPIB_DEF(-1) 1.000000
|
|
|
TAUXCC(-1) -146.4650
|
|
|
(19.8656)
|
|
|
[-7.37278]
|
|
|
C -11.01070
|
|
|
Error Correction: D(LNM3_M1-... D(LNPIB_DE...
|
D(TAUXCC)
|
CointEq1 0.000902
|
-0.002525
|
0.005601
|
(0.01259)
|
(0.00767)
|
(0.00096)
|
[ 0.07162]
|
[-0.32916]
|
[ 5.80826]
|
Les résultats du test de Portmantau, ci-dessous, montrent
que l'hypothèse d'une élasticité-revenu unitaire ne peut
pas être acceptée :
118
VEC Residual Portmanteau Tests for Autocorrelations Null
Hypothesis: no residual autocorrelations up to lag h Date: 06/14/13 Time: 15:50
Sample: 2002Q1 2011Q4 Included observations: 36
|
|
Lags
|
Q-Stat
|
Prob.
|
Adj Q-Stat
|
Prob.
|
df
|
1
|
4.736215
|
NA*
|
4.871536
|
NA*
|
NA*
|
2
|
7.514210
|
NA*
|
7.812942
|
NA*
|
NA*
|
3
|
14.91199
|
NA*
|
15.88324
|
NA*
|
NA*
|
4
|
25.85395
|
0.0270
|
28.19295
|
0.0134
|
14
|
5
|
30.27453
|
0.1417
|
33.32652
|
0.0755
|
23
|
6
|
36.55232
|
0.2655
|
40.85988
|
0.1355
|
32
|
7
|
45.29907
|
0.2973
|
51.71791
|
0.1218
|
41
|
8
|
56.03565
|
0.2588
|
65.52209
|
0.0693
|
50
|
9
|
60.22406
|
0.4312
|
71.10663
|
0.1342
|
59
|
10
|
67.11728
|
0.5075
|
80.65109
|
0.1400
|
68
|
11
|
78.21121
|
0.4401
|
96.62635
|
0.0646
|
77
|
12
|
82.43786
|
0.5888
|
102.9663
|
0.1025
|
86
|
*The test is valid only for lags larger than the VAR lag
order.
|
|
df is degrees of freedom for (approximate) chi-square
distribution
|
|
En effet, la p-values relative au retard 4 est supérieure
à 5%.
Le tableau ci-dessous récapitule les résultats des
différents modèles estimés :
Forme de monnaie
|
Elasticité-revenu
|
Semi-élasticité-taux
|
Constante
|
Paramètres du Modèle
VECM(retard,rang)
|
M1_FID
|
1.37
|
5.98
|
-3.303
|
p=4,r=1
|
M1_SCR
|
1.66
|
15.55
|
-4.648
|
p=2,r=1
|
M3_M1
|
0.99
|
60.023
|
-1.178
|
p=3,r=1
|
M3 (BdF)
|
1.00
|
0.004
|
1.297
|
p=2,r=2
|
119
Conclusion
Les différentes études
économétriques réalisées sur la demande de monnaie
utilisent généralement l'agrégat large M3 ou dans une
moindre mesure l'agrégat étroit M1, à notre connaissance,
rares sont les études économétriques
réalisées sur des agrégats encore plus étroits
comme la monnaie fiduciaire ou scripturale. Aussi, à travers cette
modeste étude nous avons tenté de combler ce vide en
modélisant la demande de monnaie fiduciaire(M1_FID), scripturale
(M1_SCR) et celle ne contenant que les comptes d'épargne auprès
des banques et les comptes sur livrets auprès de la caisse
d'épargne nationale ainsi que les comptes à terme et bons de
caisse auprès des banques (M3_M1), et ce, en se basant sur des
données marocaines couvrant la période 2002Q1-2011Q4. Nous avons
utilisé comme valeurs explicatives de cette demande, le PIB et le taux
sur compte de carnet publié par Bank Al-Maghrib. Nous avons
essayé deux types de modélisations, une modélisation
univariée, dans laquelle nous avons estimé, pour chacune de ces
trois formes de monnaie, un modèle linéaire en niveau puis un
modèle en termes de logarithme, puis une modélisation
multivariée de type VECM dans laquelle nous avons adopté une
spécification logarithmique.
Il ressort de notre étude que pour le cas
univarié, la spécification en termes de logarithme donne de
meilleurs résultats. En effet, en ce qui concerne M1_FID, seul le
modèle de la spécification logarithmique sur les séries
stationnarisées a pu être validé. Celui-ci nous a
donné une élasticité-revenu de 0.61 ce
qui est bien inférieure à celle obtenu par la Banque de France
(BdF) pour l'agrégat M3. Quant à la
semi-élasticité-taux, le modèle nous a donné
- 0.94 ce qui est très supérieure en valeur
absolue à la somme des semi-élasticités de la BdF
(0.004).
Pour M1_SCR, même si le modèle en
spécification non logarithmique sur les séries
stationnarisées avec l'introduction de retards MA a été
validé par les tests statistiques, il n'a pas été retenu
à cause de la non significativité de tous ses coefficients. C'est
encore une fois le modèle de la spécification logarithmique sur
les séries stationnarisées qui a pu être retenu. Ce
modèle nous a donné une élasticité-revenu de
0.59, inférieure mais proche de celle de M1_FID, et une
semi-élasticité de -0.56, largement
inférieure à celle obtenu pour M1_FID, ce qui veut dire que
M1_FID est plus sensible au taux sur compte de carnet que M1_SCR. La
comparaison avec BdF nous amène au même constat que pour
M1_FID.
Et enfin, pour M3_M1, le modèle avec
spécification logarithmique sans correction d'erreurs (ECM) sur les
séries non stationnarisées a été retenu. Celui-ci
nous a donné une élasticité-revenu égale à
2.13, largement supérieure à 1, et une
semi-élasticité revenu égale à
5.36. Ces deux chiffres sont largement supérieurs
à ceux obtenus par la banque de France (respectivement 1 et 0.004)
Pour chacun de ces modèles nous avons testé
l'hypothèse d'une élasticité-revenu unitaire, cependant
elle n'a pas été acceptée dans aucun d'eux, ce qui veut
dire que la constante obtenue dans chacun d'eux ne peut être
interprétée comme une vitesse de circulation.
120
En ce qui concerne la modélisation VECM, les
résultats obtenus sont différents. En effet, les
élasticités-revenu de M1_FID et M1_SCR sont supérieures
à 1 (respectivement 1.37 et 1.66) alors que celle de M3_M1 est
inférieure mais très proche de 1 (0.99). Les
semi-élasticités sont également très
supérieures à celle obtenues dans le cas univarié : 5.98
pour M1_FID,
15.55 pour M1_SCR et 60.023 pour M3_M1.
Pour M3_M1, nous avons testé l'hypothèse d'une
élasticité-revenu unitaire, mais elle n'a pas été
acceptée, par conséquent l'équation de long terme ne peut
être interprétée comme une équation de vitesse de
circulation de M3_M1.
Enfin, notons que notre choix du taux sur compte de carnet
(TAUXCC) pour représenter le coût d'opportunité de la
détention de la monnaie, a été essentiellement
dicté par la disponibilité des données. Aussi, cette
étude pourrait-elle être améliorée en se basant, sur
des taux d'intérêt plus représentatifs de ce coût. On
pense également à l'introduction de taux différents pour
le court et le long terme pour mieux capter le motif de spéculation qui,
de notre point de vue, dépend beaucoup de l'horizon de placement. Du
côté de la modélisation, le VECM peut être
estimé pour l'ensemble des variables de notre étude pour tenter
de détecter les interactions qui pourraient exister entre les trois
formes de la monnaie, le PIB et les taux d'intérêt
utilisés.
121
Bibliographie
Mishkin, F (2010), « Monnaie, banque et marchés
financiers », Pearson Education, 9ème édition.
Alphandery, E (1976), « Cours d'analyse
macroéconomique », Economica.
Contensou, F et Vranceanu, R (1996), « Introduction à
la théorie macroéconomique », Editions ESKA.
Védie, H (2008), « Macroéconomie »,
Dunod, 2ème édition.
Bourbonnais, R (2009), « Econométrie. Manuel et
exercices corrigés », Dunod, 7ème édition.
Maynard Keynes, J , « Théorie générale
de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie » :
http://classiques.uqac.ca/classiques/keynesjohnmaynard/keynesjm.html
SAY, JB, Traité d'économie politique :
http://classiques.uqac.ca/classiques/say
jean baptiste/say jb.html
Estimation d'une fonction de demande de monnaie pour la zone euro
: une synthèse des résultats :
http://www.banque-
france.fr/fileadmin/userupload/banquedefrance/archipel/publications/bdfbm/etudesb
dfbm/bdfbm111etu2.pdf
Fiche N°5: La Demande de Monnaie
http://theo-monetaire.e-monsite.com/medias/files/fiche-n-5-la-demande-de-monnaie.pdf
Cours « Systèmes monétaires et financiers
», chap II, Le marché de la monnaie, Arnaud Diemer, MCF
Université d'Auvergne, Faculté de Sciences économiques et
de Gestion, 2ème année DEUG :
http://www.oeconomia.net/private/cours/monnaie/chapitre23.pdf
La théorie quantitative de la monnaie Extraits
wikipédia :
http://postjorion.wordpress.com/2010/10/26/132-la-theorie-quantitative-de-la-monnaie/
Théorie générale de l'emploi, de
l'intérêt et de la monnaie - Traduit de l'Anglais par Jean- de
Largentaye (1942) :
Histoire de la monnaie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoiredelamonnaie
122
ANNEXE : Données utilisées
Date
|
M1_FID
|
M1_SCR
|
M3 - M1
|
PIB
|
TauxCC
|
IPC
|
31/12/2001
|
66 829
|
149 262
|
129 732
|
109472
|
4,72%
|
92,81
|
31/03/2002
|
66 284
|
147 714
|
132 001
|
109787
|
3,95%
|
94,65
|
30/06/2002
|
66 564
|
155 481
|
130 558
|
110786
|
3,95%
|
94,08
|
30/09/2002
|
70 493
|
159 592
|
135 191
|
111209
|
3,42%
|
93,10
|
31/12/2002
|
70 361
|
173 437
|
137 699
|
113644
|
3,42%
|
94,13
|
31/03/2003
|
71 069
|
174 550
|
140 123
|
115380
|
2,15%
|
93,56
|
30/06/2003
|
71 742
|
174 545
|
135 648
|
119480
|
2,15%
|
94,19
|
30/09/2003
|
75 392
|
182 110
|
138 783
|
120561
|
2,95%
|
96,27
|
31/12/2003
|
75 694
|
192 452
|
143 361
|
121601
|
2,95%
|
95,81
|
31/03/2004
|
76 234
|
194 350
|
152 125
|
124364
|
2,49%
|
95,92
|
30/06/2004
|
76 634
|
201 418
|
150 306
|
127706
|
2,49%
|
95,86
|
30/09/2004
|
80 225
|
204 159
|
149 341
|
127301
|
2,35%
|
97,07
|
31/12/2004
|
80 243
|
212 052
|
153 588
|
125644
|
2,35%
|
96,32
|
31/03/2005
|
81 319
|
217 100
|
166 415
|
128578
|
2,27%
|
97,13
|
30/06/2005
|
82 464
|
220 095
|
172 461
|
130787
|
2,27%
|
96,32
|
30/09/2005
|
87 200
|
232 577
|
174 182
|
133457
|
2,28%
|
97,42
|
31/12/2005
|
89 906
|
239 000
|
179 664
|
134856
|
2,28%
|
98,34
|
31/03/2006
|
91 934
|
245 349
|
184 281
|
139952
|
2,57%
|
99,15
|
30/06/2006
|
94 940
|
253 375
|
185 510
|
143142
|
2,57%
|
99,96
|
30/09/2006
|
100 820
|
261 293
|
202 271
|
143645
|
2,49%
|
101,45
|
31/12/2006
|
109 177
|
276 044
|
215 342
|
150605
|
2,49%
|
101,57
|
31/03/2007
|
107 038
|
287 237
|
230 183
|
149312
|
2,49%
|
101,60
|
30/06/2007
|
108 802
|
307 701
|
225 831
|
151846
|
2,49%
|
101,70
|
30/09/2007
|
115 144
|
318 066
|
239 928
|
154724
|
2,41%
|
104,00
|
31/12/2007
|
120 045
|
337 138
|
248 760
|
160368
|
2,41%
|
103,80
|
31/03/2008
|
117 462
|
342 777
|
257 655
|
167053
|
3,11%
|
105,10
|
30/06/2008
|
119 662
|
353 080
|
280 136
|
169582
|
3,11%
|
106,20
|
30/09/2008
|
125 869
|
346 747
|
297 211
|
176935
|
3,10%
|
107,70
|
31/12/2008
|
128 091
|
360 796
|
311 494
|
175273
|
3,10%
|
108,00
|
31/03/2009
|
126 734
|
350 151
|
329 561
|
178307
|
3,29%
|
108,00
|
30/06/2009
|
129 397
|
359 934
|
332 434
|
182066
|
3,29%
|
105,60
|
30/09/2009
|
134 697
|
363 827
|
333 314
|
181561
|
3,11%
|
109,80
|
31/12/2009
|
136 664
|
388 726
|
331 629
|
190515
|
3,11%
|
106,30
|
31/03/2010
|
134 747
|
383 982
|
343 986
|
185813
|
2,87%
|
109,00
|
01/06/2010
|
137 505
|
391 149
|
346 978
|
191138
|
2,87%
|
107,60
|
04/09/2010
|
142 263
|
389 952
|
346 075
|
191898
|
3,11%
|
109,50
|
08/12/2010
|
144 660
|
404 828
|
348 851
|
195181
|
3,11%
|
108,60
|
01/03/2011
|
146 612
|
402 401
|
353 235
|
197807
|
2,99%
|
109,60
|
09/06/2011
|
149 473
|
410 765
|
354 069
|
197608
|
2,99%
|
108,30
|
13/09/2011
|
155 780
|
409 418
|
354 960
|
202036
|
2,96%
|
110,40
|
16/12/2011
|
158 288
|
428 489
|
369 884
|
205156
|
2,96%
|
109,60
|
123
Tables des matières
Résumé 2
Abstract 3
Dédicace 4
Remerciements 5
Introduction Générale 7
Chapitre I : La demande de monnaie 9
Section 1 : La monnaie 9
I- La monnaie chez les classiques et les
néo-classiques 9
II- La monnaie chez Maynard Keynes 10
III- La monnaie chez Friedman 11
IV- Les formes de la monnaie 11
V- Les agrégats monétaires 12
V-1- L'agrégat M1 12
V-2- L'agrégat M2 12
V-3- L'agrégat M3 12
Section 2 : La fonction de demande de monnaie
13
I- La demande de monnaie chez les classiques et les
néo-classiques 13
I-1- L'équation de FISHER 13
I-2- L'équation de MARSHALL 16
II- La demande de monnaie chez Maynard Keynes 16
II-1- Le motif de transaction 17
II-2- Le motif de précaution 17
II-3- Le motif de spéculation 17
II-4- Fonction de préférence pour la
liquidité 17
III- La demande de monnaie chez Friedman 18
Section 3 : La demande de monnaie au Maroc 20
I- Principes d'élaboration des statistiques
monétaires au Maroc 20
I-1- Le secteur émetteur de la monnaie 20
I-2- Le secteur détenteur de la monnaie 21
I-3- Le secteur neutre 21
I-4- Sources de données pour l'élaboration des
statistiques monétaires 21
I-4-1 La situation monétaire : 21
I-4-2 La situation analytique des Autres Sociétés
de Financement 22
II- La demande de monnaie au Maroc 23
II-1- Evolution des agrégats monétaires 23
II-2- Evolution de la vitesse de circulation 26
124
Chapitre II : Etude des séries utilisées
pour l'estimation de la demande de monnaie 27
Section 1 : Rappel sur les stratégies de tests de
Dickey-Fuller 27
I- Définition d'un processus stochastique
stationnaire (au deuxième ordre) 27
II- Les processus non stationnaires TS 28
III- Les processus non stationnaires DS 28
IV- Stratégie de tests ADF adoptée 29
Section 2 : Etude des séries utilisées 31
Chapitre III : Estimation de la demande de monnaie dans
le cas du Maroc 80
Section 1 : ESTIMATION D'UNE FONCTION DE DEMANDE DE MONNAIE POUR
LA ZONE EURO PAR LA BANQUE
DE FRANCE 80
Section 2 : Estimation univariée de la demande de monnaie
84
I- Etude de la demande de monnaie fiduciaire (M1_FID)
84
I-1- Spécification en niveau : 84
I-2- Spécification logarithmique : 90
II- Etude de la demande de monnaie scripturale (M1_SCR)
93
II-1- Spécification en niveau : 93
II-2- Spécification logarithmique : 97
III- Estimation de la demande de monnaie M3_M1 :
101
III-1- Spécification en niveau : 101
III-2- Spécification logarithmique : 105
Section 3 : Estimation multivariée de la demande de
monnaie 109
I- Etude de la demande de monnaie fiduciaire (M1_FID)
109
II- Etude de la demande de monnaie scripturale (M1_SCR)
112
III- Etude de la demande de monnaie M3_M1 : 115
Conclusion 119
Bibliographie 121
ANNEXE : Données utilisées 122